Noureddin Bongo révoqué de son poste du Coordinateur des affaires présidentielles

Noureddin Bongo Valentin, Fils du président de la République qui occupait les fonctions de Coordinateur des affaires présidentielles, a été remis à son administration d’origine.

 

Selon le communiqué final du Conseil des ministres tenu ce 13 septembre 2021 par vision conférence, Noureddin Bongo Valentin, n’est plus coordonnateur des affaires présidentielles.

 

La « COORDINATION GENERALE DES AFFAIRES PRESIDENTIELLES Est remis à la disposition de son administration d’origine : M. Noureddin BONGO VALENTIN », indique le communiqué final du conseil des ministres qu’à consulté le journal du Gabon .com.

Signalons que, dans la journée de ce mercredi, Noureddin Bongo Valentin et plusieurs autres hauts cadres du palais présidentiel, ont reçu des distinctions honorifiques de la part du président  de la République, Ali Bongo Ondimba.

Pour rappel, Noureddin Bongo Valentin a été élevé dans l’Ordre National de l’Etoile Équatoriale au Grade de Commandeur. La seconde personnalité du palais présidentielle qui a reçu cette distinction est Jean -Yves Teale, Secrétaire Général de la Présidence de la République.

 

Gabon : Noureddin Bongo Valentin nommé conseiller stratégique du Président Ali Bongo Ondimba

Noureddin Bongo Valentin fils ainé du président de la République, a été nommé ce vendredi 10 septembre 2021, conseiller stratégique du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

 

Pour les nécessités de service, « En application des dispositions statutaires en vigueur, le Camarade Noureddin Bongo Valentin, Membre du bureau politique, est nommé Conseiller stratégique du Distingué camarade Président du Parti Démocratique Gabonais », a indiqué une décision lue par Estelle Flore Angangou, secrétaire générale adjoint 4, chargée de la communication du PDG.

Lors du renouvellement le 6 mars 2020 des instances dirigeantes du parti vieux de 53 ans, et dont le credo est : « Régénération et Revitalisation »Noureddin Bongo Valentin avait fait son entrée dans le bureau politique. Il avait été nommé en qualité de « Membre du bureau politique de complément stratégique » pour la commune de Franceville, capitale provinciale du Haut Ogooué (sud-est).

Affaire Noureddin Bongo : les auteurs de la plainte s’engagent à poursuivre leur combat auprès d’autres juridictions internationales

L’affaire liée à la plainte des 4 membres de la société civile contre Noureddin Bongo Valentin pour corruption n’est pas encore terminée selon les auteurs de la plainte.

Si le Parquet de Libreville a classé sans suite l’affaire les opposant au Coordinateur général des Affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, les Organisations de la société civile gabonaise engagées dans la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux au Gabon estiment que «les enquêtes judiciaires ont été insuffisantes et volontairement tronquées».

 Les quatre organisations de la société civile auteures de la plainte comptent poursuivre leur combat auprès d’autres juridictions nationales et internationales jusqu’à ce que la vérité éclate. C’est du moins ce qu’ils a ont assuré dans un communiqué daté du 16 février, elles annoncent qu’elles ne céderont devant aucune intimidation ou menace.

Le 14 février, après audition des différentes parties, le procureur de la République avait en effet classé l’affaire. Une décision que le Parquet motivait par le manque d’éléments de preuves suffisantes pour établir la présomption de culpabilité de l’accusé et pouvant lui permettre d’appuyer le dossier devant le juge d’instruction.

 

 

 

Gabon : Plainte contre Noureddin Bongo Valentin, l’affaire sera présentée au parquet ce vendredi

Le collectif des quatre leaders de la société civile gabonaise qui ont déposé le 13 janvier dernier une plainte contre Noureddin Bongo Valentin, fils du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba pour corruption active et blanchiment des capitaux seront entendus ce vendredi en milieu de matinée par le procureur de la République.

Dans leur plainte, les quatre activistes accusent Noureddin Bongo Valentin de corruption active (art. 508 du code pénal gabonais (cpg) et passive (502cpg), corruption d’agents publics étrangers (art. 510 cpg) et blanchiment des capitaux (art. 561 cpg), détournement de deniers publics (473 cpg) et Biens Mal Acquis.

Noureddin Bongo Valentin est aussi poursuivi pour enrichissement illicite (art 20 Convention des Nations-Unies contre la corruption), blanchiment du produit du crime (art. 23 con Nations-Unies), criminalité financière en bandes organisées, associations de malfaiteurs et pillage.
Le fils du président est accusé de disposer de plusieurs sociétés écrans au Gabon, à Dubaï et dans des paradis fiscaux.  Noureddin Bongo Valentin, a été récemment promu Coordonnateur des affaires présidentielles, une promotion qui lui vaut plusieurs attaques en règle.

Gabon-Affaire Marcel Libama : Tournons la Page dénonce les manœuvres d’intimidations des autorités

L’interdiction de sortir du Gabon infligée au syndicaliste Marcel Libama, l’activiste et environnementaliste Marc Ona Essangui,  dénonce, des manœuvres d’intimidations des autorités gabonaises qui sans notifications aucune auraient volontairement choisi de  violer la liberté de circuler de Marcel Libama.

« La section gabonaise de la Campagne Internationale « Tournons la Page » condamne ces manœuvres d’intimidation d’un pouvoir aux abois éclaboussé par des scandales de corruption et de détournement de deniers publics à répétition, en plus de la confiscation de l’État de Droits et de la Démocratie, et exige l’arrêt immédiat de ces actes d’intimidation » a affirmé M. Ona

Marcel Libama est un formateur régional sur les questions d’éducation sociale et scientifique. Il devait se rendre à Pointe-noire pour animer un séminaire co-organisé par la Confédération générale du travail (CGT, France).

Le 13 janvier dernier, Marcel Libama a joint sa voix au collectif des activistes et syndicalistes qui ont porté plainte contre Noureddin Bongo Valentin, fils de l’actuel chef de l’État gabonais, pour une supposée affaire de corruption découlant d’une découverte des milliards de FCFA  prétendue lui appartenir.

Gabon : plainte contre Noureddin Bongo soupçonné d’actes de criminalité financière en bande organisée

Le porte-parole de la présidence de la République s’est prononcé, ce 14 janvier, sur la plainte des organisations de la société civile gabonaise contre Noureddin Bongo Valentin.

Jessye Ella Ekogha assimile cette plainte à un joli coup de com infécond. Dans le même temps, la française Dumont Beghi avocate d’Ali Bongo, a amorcé la qualification des faits et annoncé une action en justice contre les quatre organisations.

Jessye Ella Ekogha s’est exprimé après l’officialisation de la plainte de quatre organisations de la société civile gabonaise et de la centrale syndicale Dynamique unitaire contre Noureddin Bongo Valentin, soupçonné d’actes de criminalité financière en bande organisée. S’exprimant sur RFI, Jessye Ella Ekogha a assimilé la plainte à un «joli coup de com qui ne mènera encore une fois à rien». D’autant que l’affaire, a-t-il précisé, se «base sur des faits qui se seraient prétendument déroulés dans la nuit du 6 janvier».

Pour le porte-parole de la présidence de la République, la plainte contre le coordonnateur général des affaires présidentielles est une espèce de «Fake news qui a été créé sur les réseaux sociaux la semaine dernière. Ils n’ont aucune preuve légale», a-t-il lancé avant  d’exiger des preuves. «J’imagine que les associations et syndicats en question sont incapables de produire ne fusse qu’un procès-verbal pour prouver les faits qu’ils annoncent. Donc encore une fois, c’est un concept qu’on connait ici : c’est un joli coup de com qui mènera encore une fois à rien».

Dans la foulée, le cabinet d’avocats Claude Dumont Beghi a publié un communiqué développant la même logique. «Il apparait que les allégations tendancieuses évoquées dans les trois plaintes […] ne reposent sur aucune base factuelle sérieuse et sur aucun fondement juridique conforme», note l’avocate fiscaliste parisienne.

 

Polémique autour de la nomination de Noureddin Bongo : «Une stratégie de conservation du pouvoir» ( Ndong Sima)

Raymond Ndong Sima l’ancien Premier ministre d’Ali Bongo, estime que  la création de la fonction de Coordinateur général des affaires présidentielles n’est pas opportune. C’est une mauvaise décision.

Le débat sur la création du poste de Coordinateur général des affaires présidentielles et la nomination du fils de président Ali Bongo, Noureddin Bongo Valentin, pour occuper cette fonction, continue d’enfler dans le pays.

L’ancien Premier ministre d’Ali Bongo, de 2012 à 2014, Raymond Ndong Sima, s’est exprimé le 11 décembre dernier sur ce débat. Dans un post sur sa page Facebook, l’ancien Premier ministre récuse cette promotion. Il y voit «une stratégies de conservation et de consolidation du pouvoir».

Pour cet ancien chef du gouvernement et ancien candidat à la présidence de la République, «le débat sur la fonction de Coordinateur général des affaires Présidentielles qui a lieu depuis le 5 décembre dernier illustre à merveille le fossé qui s’est creusé entre le sommet de l’État et le reste du pays».

Ironisant sur la fenêtre d’opportunité de cette nomination,  Raymond Ndong Sima s’étonne du mépris des gouvernants.

Gabon : Noureddin Bongo Valentin désormais coordinateur général des Affaires présidentielles

Le fils du  président gabonais, Noureddin Bongo Valentin, a été nommé jeudi en conseil des ministres au poste de coordinateur général des Affaires présidentielles.

C’est le premier poste officiel de Noureddin Bongo Valentin qui se voit également doté d’un cabinet assez étoffé pour réussir sa mission.

Ci-dessous la liste de la composition du cabinet de  Noureddin Bongo Valentin

  • Conseiller Spécial du Président de la République, Directeur de Cabinet du Coordinateur Général des Affaires Présidentielles : M. Ian Gyslain NGOULOU.
  • Conseiller du Président de la République, Conseiller Juridique et Administratif : Mme Laetitia YUINANG.
  • Conseiller du Président de la République, Conseiller Economique et Financier : M. Emmanuel LEROUEL.
  • Conseiller du Président de la République, chargé de la Communication et des Affaires Sociales : M. Max Samuel OBOUMADJOGO.
  • Secrétaire Particulière : Mme Wilma Ornélia Mélia MOUGOLA MOUISSI.
  • Secrétaire de Cabinet : Mme Kaminou Orphée LOEMBET.