Les 72H du Livre de Conakry : Le Maroc apprécie hautement sa désignation comme invité d’honneur

Le Maroc a apprécié sa désignation comme invité d’honneur de la 14ème édition des 72H du livre de Conakry, qui ont eu lieu du 23 au 25 avril dans la capitale guinéenne, a indiqué, mercredi, à APAnews une source autorisée au ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.La même source a précisé que le ministre en charge du secteur, Mohamed Mehdi Bensaid, n’a pas pu faire le déplacement à Conakry du fait que l’invitation lui a été adressée tardivement et aussi pour des contraintes d’agenda, ajoutant que le « ministère apprécie hautement la désignation du Maroc en tant qu’invité d’honneur de cette messe culturelle de grande envergure organisée par un pays qui entretient des relations privilégiées avec le Royaume ».

Et d’ajouter que le ministre n’a pas pu se déplacer en raison d’engagements pris à l’avance, mais il était en contact permanent avec la délégation marocaine ayant pris part à l’évènement.

« Le Maroc et la Guinée entretiennent des relations fortes exemplaires et la diplomatie culturelle est l’une des priorités du ministère », a relevé la même source, soulignant que le ministère intensifie ses efforts pour établir un partenariat renforcé avec les pays africains dans le domaine culturel ».

Il a fait savoir que le ministère a envoyé une délégation pour participer à ce salon du Livre et veillé à réussir la participation marocaine.

Lors de cette édition des 72H du Livre de Conakry, le Maroc a été représenté par deux délégations. L’une de l’Académie du Royaume du Maroc et l’autre du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication outre l’ambassade du Maroc en Guinée.

La participation du Royaume à cette manifestation s’inscrit dans le sillage des relations maroco-guinéennes qui ont connu un développement majeur en s’inscrivant dans la perspective ouverte par la nouvelle politique africaine du Maroc.

Placé sous le thème : « Sauvegarde du patrimoine et paix sociale », le salon du livre de Conakry a été marquée par des expositions-ventes, des dédicaces, des tables-rondes, des panels, des ateliers de formation et des rencontres professionnelles, entre autres.

Social, justice, enseignement et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le dialogue social à la veille du 1er Mai, le nouveau dispositif relatif à l’arbitrage et à la médiation conventionnelle, le dossier des étudiants marocains rapatriés d’Ukraine et la promotion du tourisme national.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le gouvernement et les syndicats sont engagés dans une véritable course contre la montre afin d’arriver à un accord avant cette date dans le cadre du dialogue social. Pour l’instant, tout laisse présager qu’une annonce dans ce sens pourrait avoir lieu dans les 48 prochaines heures.

La publication explique qu’après les négociations en commission, des représentants de l’Exécutif continuent de négocier avec les principales centrales syndicales afin de finaliser rapidement un accord. Les détails de ce dernier, soulignent les sources du journal, devraient être rendus publics juste après une réunion pressentie avant la fin de la semaine entre Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, et les patrons des principaux syndicats.

D’ici là, certaines informations commencent déjà à filtrer sur les principaux engagements que devrait prendre le gouvernement dans ce cadre. Selon une source auprès de la Confédération démocratique du travail (CDT), il semblerait que l’Exécutif a acté l’idée d’une unification du salaire minimum dans le secteur agricole (SMAG) et celui dans les autres secteurs (SMIG). Le soutien du pouvoir d’achat serait également sur la table, à travers un allégement de la fiscalité sur les revenus dans les secteurs publics et privés.

Les informations qui ont filtré font également état d’une augmentation des quotas réservés aux promotions dans le secteur public, ainsi que l’accès à une pension de retraite pour les salariés n’ayant pas cumulé les 3.240 jours de travail déclarés à la CNSS.

A la lecture de ces fuites, les sources du journal concluent que le gouvernement compte certes s’attaquer au renforcement du pouvoir d’achat, mais ne semble guère emballé à l’idée d’une augmentation générale des salaires comme demandée par les syndicats.

+Al Massae+ fait savoir que l’Organisation démocratique du travail (ODT) a appelé à cesser immédiatement les attaques lancées contre le pouvoir d’achat des citoyens. Elle a souligné la nécessité de stopper la hausse des prix des carburants et des denrées de première nécessité, de réviser la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, de remettre en marche la Samir, de réduire la TVA et de réguler les marges bénéficiaires afin de mettre un terme à la hausse excessive des prix et à l’enrichissement illicite.

Le Syndicat a également appelé à contrôler les chaînes de distribution et la qualité des denrées alimentaires et à saisir et détruire tous les produits contrefaits, périmés ou impropres à la consommation, tout en s’efforçant d’améliorer le pouvoir d’achat à travers l’augmentation des salaires et des pensions de retraites, ajoute-t-il.

+L’Economiste+ écrit que le très attendu, le nouveau dispositif relatif à l’arbitrage et à la médiation conventionnelle quitte finalement le Parlement. Ce projet de loi a été approuvé par les députés, en 2ème lecture, lors de la séance plénière législative, tenue lundi dernier à la Chambre des représentants.

Pour le ministre de la justice, Abdellatif Ouahbi, «ce texte permettra au Maroc de disposer d’un système juridique complet et cohérent dans le domaine des procédures alternatives pour la résolution des différends» Ce qui ne manquera pas d’impacter positivement, selon lui, la dynamique d’investissement et de développement économique.

Ce nouveau dispositif ambitionne de donner un coup de fouet aux activités d’arbitrage et de médiation, toujours régies par un texte datant de 2005. L’un des apports de la nouvelle loi est de séparer les dispositions portant sur l’arbitrage et la médiation du code de procédure civile, relève la publication.

+Aujourd’hui Le Maroc+ relève que le dossier des étudiants marocains rapatriés d’Ukraine en raison de la guerre s’approche de son dénouement. En tout cas, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, a fait de nouvelles annonces. En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers concernant les étudiants marocains rapatriés de ce pays de l’Europe de l’Est depuis le déclenchement des hostilités, le ministre a fait savoir que plusieurs pays européens voisins de l’Ukraine avec un système éducatif et universitaire similaire ont manifesté leur disposition à accueillir les jeunes marocains.

Dans ce sens, le ministre vient d’annoncer que la Hongrie a donné son accord pour recevoir plus de 1.000 étudiants.

+L’Opinion+ fait observer que les premiers jours de l’avant-saison touristique approchent à grands pas. Si la longue traversée du désert durant les 24 derniers mois a occasionné des dégâts irréversibles auprès d’un grand nombre d’opérateurs et d’entreprises touristiques, l’objectif est de pouvoir reconstruire et réanimer le secteur dans les meilleures conditions possibles.

Entre la promotion de la destination Maroc, les partenariats avec les tour-opérateurs internationaux et la mise en branle du programme d’urgence dédié, la reprise tant attendue se précise, au grand bonheur de professionnels plus éprouvés que jamais.

La RAM n’est pas en reste et s’apprête à proposer 6 millions de sièges sur 80 liaisons aériennes à travers les quatre continents, pour la prochaine saison estivale, dont 2,2 millions rien que pour le continent européen, indique la publication.

Le Maroc rejoint l’Organisation de la coopération numérique

Le Maroc a adhéré à l’Organisation de la coopération numérique (DCO), a annoncé mardi l’organisation multilatérale basée à Riyad.Il devient ainsi le 9ème membre de l’Organisation après que l’ambassadeur du Royaume en Arabie Saoudite, Mustapha Mansouri, ait signé l’acte constitutif de la DCO lors d’une cérémonie à Riyad.

L’adhésion du Maroc « constitue un apport qualitatif à l’action de la DCO, eu égard à la position du Royaume en tant qu’axe numérique et technologique de référence au niveau africain », a indiqué mardi l’Organisation dans un communiqué.

Elle « s’inscrit dans le cadre des objectifs du Maroc en matière d’accélération du chantier de la transition numérique, visant à répondre aux nouveaux défis socio-économiques, contribuer à l’amélioration du climat des affaires et élargir les initiatives visant l’autonomisation des femmes, des jeunes et des entrepreneurs, en vue de réaliser les potentialités de l’économie numérique”, a-t-on ajouté de même source.

En rejoignant la DCO, le Maroc contribuera à augmenter le PIB global des pays membres, qui dépassera 2 trillions de dollars, tandis que la population des États membres augmentera à plus d’un demi-milliard d’habitants, dont 70% âgés de moins de 35 ans.

Maroc : la Marine royale porte assistance à 192 candidats à la migration clandestine

Des garde-côtes de la Marine royale marocaine, opérant en Atlantique et en Méditerranée, ont porté assistance durant la nuit de lundi à mardi, à un total de 192 candidats à la migration clandestine à majorité subsahariens, dont des femmes et des enfants, a indiqué une source militaire, citée par l’agence de presse marocaine.Ces migrants parmi lesquels se trouvait un cadavre, étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune, de jet-skis et certains s’aventuraient même à la nage, a précisé la même source.

Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine royale avant d’être acheminées par la suite vers les ports les plus proches du Royaume, puis remises à la Gendarmerie royale pour les procédures d’usage.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km et de nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide. 

Aviation: Plus de 2,2 millions de passagers dans les aéroports marocains

Les aéroports du Royaume ont accueilli 2.228.723 passagers à travers 21.330 vols aériens, durant la période allant du 7 février (1er jour de la reprise des vols internationaux) au 31 mars 2022, selon l’Office national des aéroports (ONDA).Durant le seul mois de mars, les aéroports marocains ont enregistré un volume de trafic commercial de 1.452.030 passagers et 13.543 vols, soit un taux de récupération par rapport à la même période de l’année 2019 de 70% pour les passagers et 80% pour les mouvements aéroportuaires, précise l’ONDA dans un communiqué.

L’aéroport Mohammed V, première plateforme aéroportuaire du Royaume, a accueilli durant le mois de mars 565.484 passagers à travers 5.330 vols. Ce trafic représente 71% du trafic passagers et 75% des mouvements aéroportuaires enregistré le mois de mars 2019.

Et de noter que sur les 26 aéroports ouverts à la circulation aérienne, à peine 17 aéroports ont été desservis depuis la réouverture du ciel aérien.

Par ailleurs, l’ONDA fait savoir qu’avec 170.735 passagers accueillis durant le mois de mars 2022, le trafic aérien domestique a enregistré un taux de récupération de l’ordre de 67% par rapport à la même période de l’année 2019. De son côté, le trafic aérien international a enregistré 1.281.295 passagers, soit un taux de 71%.

Hormis les marchés de l’Amérique du Sud et des Pays de Maghreb, tous les autres marchés ont enregistré des taux de récupération supérieurs à 65% par rapport à la même période de 2019. L’Europe qui représente plus de 82% du trafic aérien international a enregistré un taux de récupération de l’ordre de 66% par rapport à 2019.

Le fret aérien a enregistré, pour sa part, durant le mois de mars 2022, un taux de récupération de 83% par rapport au à la même période de 2019. Il s’est établi à 6.796 tonnes contre 8.221 tonnes la même période en 2019.

Sahara: le soutien de l’Espagne à l’initiative marocaine est une décision « souveraine » (MAE)

La position du gouvernement espagnol de soutenir l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour régler la question du Sahara est une « décision souveraine », a affirmé, lundi, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, José Manuel Albares.En reconnaissant l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc comme étant la base « la plus sérieuse, réaliste et crédible » pour la résolution du différend autour du Sahara, « l’Espagne a pris une décision souveraine », a souligné M. Albares dans un entretien à la radio privée « Onda Cero ».

La position prise par le gouvernement espagnol « s’inscrit dans le cadre de la légalité internationale et il n’y a rien à ajouter à ce sujet », a fait observer le chef de la diplomatie espagnole, appelant à éviter les « polémiques stériles » sur cette question.

«Je ne vais pas alimenter des polémiques stériles. Notre décision est souveraine et elle est conforme à la légalité internationale», a insisté Albares en allusion aux réactions hostiles intempestives du régime algérien.

Cette déclaration intervient après la condamnation par le président algérien du revirement espagnol en faveur du plan marocain d’autonomie pour le Sahara.

Abdelmadjid Tebboune a qualifié samedi d’« inacceptable moralement et historiquement » le revirement de l’Espagne en faveur du plan marocain d’autonomie pour le Sahara qui a permis de mettre fin à une brouille diplomatique de près d’un an entre Madrid et Rabat. Le président algérien avait aussi assuré que son pays ne « renoncerait jamais à ses engagements d’assurer la fourniture de gaz à l’Espagne quelles que soient les circonstances ».

« De toutes ces déclarations, ce que je retiens c’est la garantie totale de l’approvisionnement en gaz algérien à l’Espagne et le respect des contrats internationaux », a souligné lundi Albares.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’activité maritime, le dialogue social, la question de la SAMIR, l’inefficacité du secteur de la santé et les quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique de football.+L’Économiste+ rapporte que les liaisons maritimes entre le port de Nador-Bni Nssar et les ports européens ont repris le weekend dernier. Le premier bateau «CNV Blu» avec voyageurs et voitures en provenance de Sète est arrivé. 48 heures auparavant, 53 passagers et 45 camions et véhicules de fret ont regagné Nador sur le ferry Wasa Express à partir d’Almeria.

Ces premiers arrivages lancent l’opération Marhaba 2022 et ravivent l’activité économique et touristique de la capitale économique de l’Oriental, estime le quotidien.

+Le Matin+ écrit qu’à l’approche de la journée internationale des travailleurs, le gouvernement et ses partenaires sociaux ne sont toujours pas parvenus à un accord social. Malgré plusieurs rounds de dialogue, c’est l’attentisme qui prévaut.

Si certaines centrales syndicales affichent leur optimisme quant à la possibilité de la signature d’un accord à la veille du 1er Mai, d’autres sont convaincues qu’aucun ne sera trouvé dans les délais. Et au département en charge de l’Emploi et des compétences, c’est le silence radio.

En attendant, les syndicats ont arrêté leur slogan pour les festivités. Ces dernières promettent d’être animées après deux années de suspension mais surtout avec la flambée des prix et la détérioration du niveau de vie, croit savoir la publication.

+Al Bayane+ rapporte que le groupe du progrès et du socialisme (PPS) à la Chambre des représentants a adressé une question écrite au chef du gouvernement lui proposant de créer une nouvelle raffinerie de pétrole et d’œuvrer en parallèle pour régler la situation de la Société marocaine de raffinerie « SAMIR ».

Dans sa question écrite, le président du groupe parlementaire du PPS a indiqué que la présentation de cette demande a pour but d’assurer au Maroc « les conditions nécessaires concernant le raffinage et le stockage » du pétrole. Elle est également dictée par le souci de contribuer à « la préservation de la sécurité énergétique de notre pays et à la prévention des chocs économiques et sociaux violents », ajoute-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se fait l’écho d’un rapport alarmant du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), relatif au secteur de la santé au Maroc.

Selon le quotidien, cité par le journal, chaque chirurgien du secteur public effectue en moyenne 166 actes opératoires par an. En d’autres termes, chaque chirurgien n’effectue aucune intervention pendant plus de la moitié de son temps de travail effectif.

Autre chiffre mis en avant par la publication: le taux d’occupation des lits hospitaliers dans le secteur public. D’après le document du CNDH, il ne dépasse pas les 62%, pour une moyenne de séjour de 4 jours par patient.

Comme l’explique la même source, la présidente du CNDH, Amina Bouayach, a également mentionné, lors de la présentation du rapport, la faiblesse du taux de consultations des médecins. Ces derniers effectuaient en moyenne 789 consultations chaque année, soit une moyenne de 3,5 consultations par médecin par jour de travail. Si ces chiffres prouvent une chose, c’est que le secteur de la santé souffre d’une inefficacité dans l’utilisation de ses ressources, et particulièrement ses ressources humaines.

D’ailleurs, à cet effet, le quotidien fait remarquer que le secteur souffre également d’une tendance à la migration chez les médecins. Selon le rapport du CNDH, le nombre de médecins formés au Maroc et exerçant à l’étranger oscille en effet entre 10.000 et 14.000, sachant que le pays souffre d’un manque évalué à quelque 32.000 médecins.

Côté sport, +Libération+ écrit qu’au-delà de toute qualification ou élimination de quelque équipe que ce soit, c’est l’image de tout un pays qui est en jeu. On a frôlé le pire à l’occasion de la tenue des matches des quarts de finale retour de la Ligue des champions d’Afrique disputés vendredi (Raja-Al Ahly) et samedi (Wydad-Chabab Belouizdad) au Complexe sportif Mohammed V de Casablanca.

Alors que ces deux oppositions étaient prévues en nocturne, coup d’envoi à 22 heures, le stade a été pris d’assaut dès l’après-midi par un grand nombre de supporteurs dont des milliers ont pu trouver place au sein de l’enceinte et bien plus n’ont pu y accéder. Même munis de leurs billets, nombre de supporteurs n’ont pu avoir accès au complexe, déplore le quotidien.

Tunisie: Le naufrage d’une embarcation de migrants fait 17 morts

Les autorités tunisiennes ont annoncé, dimanche, avoir récupéré les corps de dix-sept migrants après le chavirement de quatre embarcations de fortune au large de Sfax (centre-est) alors qu’ils tentaient de rejoindre clandestinement les côtes européennes.D’après des sources judiciaires, citées par les médias locaux, d’autres migrants sont portés disparus suite au chavirement de ces embarcations qui étaient parties des côtes proches de Sfax dans la nuit du 22 au 23 avril.

La même source a, par ailleurs, indiqué que 98 personnes ont pu être secourues dans le naufrage de ces embarcations, relevant que parmi les victimes figurent des femmes et au moins un bébé.

La majorité de ces migrants viennent notamment de Côte d’Ivoire, du Mali, de Somalie ou du Nigeria, précise-t-on de même source.

Selon la garde maritime nationale, l’opération de recherche des corps des migrants irréguliers dont les embarcations ont fait naufrage a été suspendue en raison de la dégradation des conditions météorologiques.

La Tunisie et la Libye voisine sont des points de départ clés pour les migrants et les demandeurs d’asile qui cherchent à atteindre les côtes européennes, souvent à bord de bateaux qui sont à peine en état de naviguer.

La Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse du monde, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui estime que plus de 18.000 migrants y sont morts ou disparus depuis 2014.

Près de 2.000 migrants sont portés disparus ou sont morts noyés en Méditerranée l’an dernier, contre 1.401 en 2020, d’après l’OIM.

En  2021, un total, 15.671 migrants dont 584 femmes, ont pu atteindre le sol italien depuis les côtes tunisiennes, contre 12.883 en 2020.

Coupe de la CAF: La RS Berkane file en demi-finale

Le club marocain de la Renaissance de Berkane s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), après sa victoire à domicile 1 à 0 sur Al Masry de Port-Saïd, dimanche en quart de finale retour.Les Berkanis ont pu rattraper leur retard à l’aller (défaite: 2-1), grâce à un but de Youssef Elfahli dès la 7è minute sur pénalty.

Ils retrouveront au stade des demi-finales le TP Mazembe qui a frappé fort en battant un autre club égyptien, FC Pyramids sur le score de 2 à 0, ce dimanche à Kinshasa.  

Participation active de la délégation marocaine aux réunions BM-FMI

Une délégation marocaine conduite par la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, a eu d’intenses activités à Washington à l’occasion des travaux des Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI).Tenu du 20 au 24 avril, ce conclave a accueilli une série de rencontres importantes, notamment la réunion du Comité de développement conjoint du GBM et du FMI et les réunions du Groupe consultatif africain avec le président du GBM, David Malpass et la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.

En sa qualité de présidente du groupe de pays au sein du Comité de développement, constitué, outre du Maroc, de l’Afghanistan, l’Algérie, le Ghana, l’Iran, le Pakistan et la Tunisie, Mme Fettah a souligné «l’importance de recourir à la numérisation pour promouvoir une croissance vigoureuse et inclusive d’une part, et de mettre en œuvre une action collective urgente pour remédier à la crise de la dette qui se profile dans les pays en développement, d’autre part», indique un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances publié dimanche.

La ministre a également présidé les réunions du Groupe consultatif africain avec la directrice générale du FMI et le président du GBM, tenues respectivement les 21 et 22 avril 2022.

Lors de ces réunions, Mme Fettah, en tant que présidente du Caucus africain pour l’année 2022, a mis l’accent sur les défis auxquels sont confrontés la plupart des pays du continent notamment le surendettement, l’insécurité alimentaire, les fragilités et l’adaptation aux changements climatiques, lesquels se sont accentuées, a-t-elle dit, par le déclenchement de la crise ukrainienne et son impact sur les prix des produits énergétiques et alimentaires.

A cet égard, la ministre a salué les initiatives des institutions de Bretton Woods pour aider les pays fragiles à revenue faible et intermédiaire à faire face à ces défis, tout en appelant ces deux institutions, compte tenu de leur positionnement de référence, à un «réexamen de l’architecture financière mondiale actuelle pour l’adapter aux besoins spécifiques de financement du développement des pays africains».

En marge de cet événement, la ministre de l’Economie et des Finances a tenu une réunion avec la DG du FMI, avec la participation en mode virtuel du gouverneur de la banque centrale, Abdellatif Jouahri.

Lors de cette rencontre, Mme Fettah a mis en avant la volonté du gouvernement marocain de poursuivre la dynamique des réformes engagées par le Royaume, en particulier le programme de généralisation de la protection sociale, le plan de relance économique et la réforme du secteur des établissements et entreprises publiques.

La ministre a également salué les initiatives lancées par le FMI, sous le leadership de Mme Georgieva, afin de mieux répondre aux besoins de financement des pays en développement, a ajouté le communiqué.

Mme Georgieva a, pour sa part, félicité le Maroc pour la réussite de la campagne de vaccination menée pour faire face à la pandémie, et salué la stratégie proactive du Royaume en matière d’atténuation des effets de la crise et de relance économique.

Par ailleurs, la ministre de l’Économie et des finances a tenu des réunions bilatérales avec d’autres responsables du GBM et du FMI.

Lors de la réunion avec le Directeur général des opérations de la Banque mondiale, Axel Van Trotsenburg, les échanges ont porté notamment sur les relations de coopération avec le GBM et son rôle dans la dynamique économique et sociale du Maroc.

La rencontre avec le Directeur général de la Société financière internationale (SFI), Makhtar Diop, a été consacrée au rôle du financement privé dans la stratégie de développement du Royaume.

A cet égard, la ministre a invité la SFI à renforcer son appui financier et technique pour accompagner les efforts du gouvernement en matière de financements innovants et d’amélioration des conditions d’accès au marché.

L’entretien avec la Vice-présidente et secrétaire général du groupe de la Banque mondiale, Diariétou Gaye, a été l’occasion de discuter de l’état d’avancement des préparatifs pour l’organisation des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI qui se dérouleront en octobre 2023 à Marrakech.

A cet égard, Mme Fettah a réitéré l’engagement du Royaume à assurer la réussite de ce grand événement.

En tant que pays hôte de l’édition d’octobre 2023 des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, plusieurs séquences phares ont permis la promotion de l’attractivité économique et culturelle du Maroc au sein des deux institutions, basées à Washington, notamment à travers des stands d’information, des performances musicales et des dégustations des saveurs de la gastronomie marocaine.

Economie et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux de la cohérence des politiques publiques, la promotion du tourisme national, la croissance de l’économie nationale, les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine et le match Raja de Casablanca et Al Ahly d’Egypte en ligue des Champions, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+La Vie Eco+, qui revient sur les enjeux de la cohérence des politiques publiques, écrit que l’instauration d’un département dédié à la cohérence et la convergence des politiques publiques est la preuve qu’il s’agit là d’un enjeu crucial pour la réussite de ces stratégies, politiques et programmes.

La convergence n’est pas seulement entendue dans le sens horizontal, c’est-à-dire entre départements ministériels et Administration, mais prend également en compte la dimension géographique et spatiale, note la publication.

Bien que les programmes lancés par le gouvernement en tant que réponses à des attentes ou des situations d’urgence à caractère national, leur déploiement se fait en régions, et donc leur réussite sur le terrain est largement tributaire de l’implication des acteurs locaux et territoriaux dans la mise en œuvre, explique-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que le lancement de la nouvelle campagne « Maroc, Terre de Lumière » de l’Office national marocain du tourisme (ONMT) se fera simultanément, dès ce vendredi, sur 19 marchés incluant 5 marchés stratégiques, à savoir, France, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni, USA, le moyen et proche Orient, Israël et l’Afrique.

L’objectif étant d’atteindre un haut niveau de notoriété, de visibilité, de couverture et de fréquence, a indiqué un communiqué de l’ONMT, citant par le quotidien, qui précise que cette campagne vise avant tout à positionner le Maroc parmi les destinations touristiques mondiales les plus convoitées et à renforcer son image tendance, surtout auprès des nouvelles générations de voyageurs.

+Finances News Hebdo+ écrit que la croissance économique reste toujours dépendante du comportement du secteur agricole, le PIB non agricole n’étant pas suffisamment robuste pour pallier les déficits enregistrés lors des saisons moyennes ou médiocres.

Et c’est la problématique majeure à laquelle est confrontée l’économie nationale, qui s’est fixée pourtant d’importantes ambitions à l’horizon 2035, notamment le doublement du PIB par habitant, ce qui implique de réaliser un taux de croissance d’au moins 6%, pendant 14 ans, estime l’hebdomadaire.

Pour cet exercice, les carottes sont donc cuites, tandis qu’en 2023 les meilleures prévisions anticipent une croissance de 4,6%, constate-t-il. En cela, tant qu’il n’y aura pas une transformation profonde du modèle économique actuel, cette ambition de doubler le PIB en 2035 restera une vue de l’esprit, en ce qu’elle est tributaire d’un aléa sur lequel le gouvernement n’a aucune maîtrise : la pluviométrie, déplore-t-il.

+Challenge+, qui s’attarde sur les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine, écrit que bien que cet affrontement impacte les relations internationales de manière très forte, le Maroc, grâce à sa diplomatie en dehors des blocs, n’est concerné que par les effets induits de la configuration à venir.

En effet, la première qui vient à l’esprit, c’est le désordre dans le commerce international, constate l’hebdomadaire, estimant que de nouveaux circuits devront s’établir et cela prendra du temps.

Quoi qu’il en soit, le Maroc a un atout principal: il n’a pas de dépendance prononcée envers un bloc, constate-t-il, soulignant que l’économie pourra donc sauvegarder et même accentuer sa diversification.

Ce point est renforcé par une diplomatie dont la sagesse est à toute épreuve, mais l’impact des variations de cours restera et nécessitera des politiques publiques adaptées et une agilité accrue, fait-il savoir.

+Telquel+ rapporte que des dizaines de futurs pilotes de ligne ont organisé un sit -in devant le siège de Royal Air Maroc (RAM). Ils reprochent à la direction de la compagnie nationale de ne pas avoir tenu ses engagements de recrutement.

En crise, la direction de RAM avait proposé à ces stagiaires d’intégrer ses rangs à travers Atlas Multiservices (AMS), une filiale détenue à 100% par la compagnie nationale, fait savoir la publication.

Le refus des stagiaires de négocier une sortie de crise avec AMS s’explique par les conditions d’embauche. Une nouvelle crise sociale se profile pour RAM, déjà meurtrie par une perte de plusieurs milliards de dirhams en 2020, fait observer le journal.

Côté sportif, +Le Matin+, revient sur le match ayant opposé vendredi soir le Raja de Casablanca à Al-Ahly d’Egypte pour le compte des quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique de football.

Selon le quotidien, les milliers de supporters agglutinés au complexe Mohammed V et la combativité des joueurs n’a pas suffi au Raja pour poinçonner son billet pour les demi-finales de la Ligue des Champions africaine. En effet, le RCA a payé les frais de ses carences offensives vendredi, concédant le nul à domicile (1-1) après la défaite en aller au Caire (2-1).

Contrairement à la première manche, lorsqu’il avait fait montre d’une prudence excessive avec un 5-3-2, Rachid Taoussi a bétonné sa ligne. Le surnombre en milieu du terrain permettait aux Verts de récupérer le ballon très haut. C’est justement ce qui a permis à Mohamed Zrida d’initier une contre-attaque dès la 3e minute, qui a vu Abdelilah Madkour servir Fabroce N’goma pour le 1-0. À la 12e minute, le capitaine Mouhcine Metouali provoquait un penalty sifflé par Maguette N’diaye après consultation de la VAR.

Le Tunisien Ali Maâloul, qui a manqué le match aller, transformait à la 16e mais butait sur Anas Zniti, puis sur Zrida qui dégageait le 2e ballon in extremis. Ce sauvetage boostait encore plus la motivation des protégés de Taoussi, qui mettaient beaucoup de volume dans l’entrejeu. Après la demi-heure, le jeu se concentrait au milieu du terrain avec beaucoup d’intensité et un rythme très élevé. Incapable d’atteindre la cage en construisant, Al Ahly tentait sa chance sur balles arrêtées. Un choix qui donnait ses fruits à la 44e minute, avec un but de Mohamed Abdelmonaem sur corner, suite à une faute de marquage de Madkour.

De retour des vestiaires, le Raja prenait rapidement les rênes de la rencontre, assiégeant les Égyptiens dans leur surface. En manque de solutions sur la pelouse, Taoussi lançait El Habti, Benjdida et Nahiri sur le terrain. Les jeunes joueurs donnaient du tonus à l’attaque, mais la conclusion faisait toujours défaut au Raja. Les Verts peuvent avoir des regrets après ce duel, eux qui ont montré toutes leurs limites sur le plan offensif lors de cette double-confrontation.

Festival de Cannes : Un film marocain  sélectionné

Le film marocain “Le Bleu du Caftan” de la réalisatrice Maryam Touzani a été sélectionné dans la catégorie “Un certain regard” du 75e festival de Cannes, qui aura lieu du 17 au 28 mai prochain.Co-produit par Nabil Ayouch et Amine Benjelloun, « le Bleu du Caftan », met en scène Halim et Mina, un couple qui tient une boutique de caftans dans la médina de Salé, rejoint par Youssef, un jeune apprenti qui partage avec son maâlem, Halim, la même passion sincère pour la couture.

Le film est interprété par Saleh Bakri, Loubna Azabal, Ayoub Missaoui, Mounia Lamkimel, Hamid Zoughi et bien d’autres comédiens marocains.

La sélection officielle “Un certain regard” comprend 18 films du monde entier.

Née à Tanger, Maryam Touzani passe son enfance dans sa ville natale avant de poursuivre des études universitaires en journalisme à Londres. Passionnée d’écriture, elle retourne au Maroc après ses études et y travaille comme journaliste, se spécialisant dans le cinéma du Maghreb. Rapidement, elle ressent la nécessité de s’exprimer à travers ses propres films.

En 2008, elle écrit et réalise un documentaire pour la première journée nationale des droits des femmes au Maroc, une date importante pour le pays, et d’autres documentaires suivront.

Quand ils dorment (2012), son premier court-métrage de fiction, sera projeté et primé dans de prestigieux festivals à travers le monde, remportant un total de 17 récompenses. En 2015, son deuxième court-métrage, Aya va à la plage, continue sur la même voie, remportant 15 prix.

Grâce au très acclamé Much Loved (2015) du réalisateur Nabil Ayouch, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes, elle approfondit son expérience en collaborant étroitement avec le réalisateur, travaillant sur le développement du scénario et participant au tournage à différents niveaux.

Peu de temps après, elle co-écrit avec Nabil Ayouch son dernier long métrage, Razzia, présenté en compétition au Festival international du film de Toronto et qui représentera le Maroc aux Oscars.

LCA : Al Ahly d’Egypte qualifié pour les demi-finales aux dépens du Raja de Casablanca

Le club d’Al Ahly d’Egypte s’est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions d’Afrique après son match nul (1-1) face au Raja de Casablanca, vendredi soir à Casablanca.Devant un public nombreux (45.000 spectateurs), le Raja de Casablanca a été le premier à visiter les cages des Egyptiens grâce à un but de Patrice Ngoma, un but synonyme de qualifications pour les Verts vu le résultat du match-aller (2-1).

Le match a alors balancé en faveur d’Al Ahly qui s’est lancé dans l’attaque créant de nombreuses occasions de scorer, dont une a été concrétisée par Mohamed Abdelmounim. Avant ce but, Al Ahly a raté un penalty à la 17ème minute du jeu.

La deuxième période a été complètement dominée par les joueurs de Raja de Casablanca qui ont raté une cascade d’occasions de scorer par manque de concentration ou de chances devant les cages du grand portier Mohamed Shenawi.

La rencontre, officiée magistralement par l’arbitre sénégalais Maguette Ndiaye, se solde ainsi sur un nul positif, synonyme de qualification pour Al Ahly à la faveur du score de l’aller 2-1. Il croisera le fer face au club algérien de l’Entente de Sétif, qui a éliminé l’Espérance de Tunis dans son fief sur le score de 1 à 0.

Politique, économie et pèlerinage au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question du Sahara, l’aide au transport, les importations marocaines et le pèlerinage.+L’Opinion+ indique que la réunion du Conseil de sécurité a permis de lever le voile sur ce qui s’est passé le 10 avril près du mur de la défense au Sahara.

L’exposé du Chef du MINURSO, Alexander Ivanko, dont les détails ont été dévoilés par le forum FAR-Maroc, a donné la version véridique des évènements, exploités sournoisement par l’Algérie afin de tordre la réalité.

Contrairement à ce qu’a prétendu le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères qui a accusé le Maroc d’avoir abattu des civils, le responsable onusien a fait savoir que le Maroc a informé les services des Nations unies d’une opération spécifique, menée par les Forces armées royales qui ont ciblé un convoi de 10 camions transportant des armes et des munitions. Ces armes étaient destinées contre le Maroc, rappelle la même source, qui précise de le convoi a été visé dans les environs de la localité de Bir Lehlou, fait savoir le journal.

+L’Économiste+ écrit que la pression des parlementaires sur le ministre du Transport et de la logistique pour venir au Parlement a finalement payé. En effet, c’est devant la Commission des infrastructures de base de la Chambre des représentants que Mohamed Abdeljalil s’explique sur la flambée des prix des carburants et son impact sur le transport des marchandises.

Cela concerne 138.970 véhicules, soit 76,5% de l’ensemble du parc ciblé. Un projet de loi sur l’indexation est en cours de préparation, relève le quotidien.

+Les inspirations Éco+ estime que l’appréciation actuelle de la devise américaine face à l’euro renchérit mécaniquement les importations marocaines. En première ligne, les céréales et intrants industriels.

Selon la publication, la métastase de l’inflation importée s’étend à tous les secteurs. Le déficit de la balance commerciale pourrait battre donc des records. Un dollar de plus sur le baril de pétrole, c’est 500 millions de dirhams sur la facture énergétique à l’import, rappelle le journal.

+Al Massae+ rapporte que la Commission royale en charge du pèlerinage a dévoilé le nombre de Marocains autorisés à effectuer le Hajj au titre de la saison 1443 de l’Hégire, ainsi que les conditions d’entrée en Arabie Saoudite.

Cette année, 15.392 Marocains seulement pourront effectuer le Hajj, soit 45% du quota habituel. Les pèlerins marocains sont répartis 10.186 personnes encadrées par le ministère des Habous et des affaires islamiques et 5.206 par les agences de voyages, fait savoir le quotidien.

Les pèlerins devront être âgés de moins de 65 ans, « à condition qu’elle soit née en août ou les mois suivants de l’année 1957 », et disposer de deux documents au vu de la situation sanitaire, à savoir un schéma vaccinal complet (trois doses) en un test PCR négatif effectué moins de 72h avant l’embarquement.

Marrakech abrite une réunion de la Coalition contre Daesh le 11 mai prochain

La Coalition mondiale contre Daesh tiendra une réunion le 11 mai prochain à Marrakech, destinée à renforcer la mobilisation contre cette organisation terroriste.Au cours de cette réunion, il sera question de renforcer la mobilisation mondiale pour lutter contre cette organisation terroriste qui continue de constituer une grande menace pour la communauté internationale, d’autant que ses dirigeants ont établi de nouveaux plans pour restructurer leurs rangs, selon des médias américains. 

Les Daeshistes essayent regagner du terrain à partir de l’implantation des cellules secrètes en Afrique, dans le Sud-Est asiatique ainsi qu’à travers un réseau régional de combattants dans le but de menacer la sécurité de nombreux pays.

Plus de 80 pays vont participer à ce forum qui va se réunir sous la présidence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue américain, Antony Blinken. D’autres chefs de la diplomatie seront présents à cette réunion comme Jean-Yves Le Drian (France), José Manuel Albares (Espagne) ainsi que les représentants de la Grande Bretagne, du Canada, d’Italie et autres pays actifs dans cette Coalition mondiale.

La tenue de cette réunion à Marrakech démontre la ferme volonté du Maroc de coordonner ses actions avec ses partenaires afin d’éliminer entièrement la menace de Daesh. Le Royaume, qui est convaincu que la nature de la menace transcontinentale de Daesh nécessite une approche globale et solidaire, a toujours redoublé d’efforts dans les domaines de la sécurité et du renseignement.

Le Maroc a ainsi soutenu ses amis et alliés en leur fournissant des renseignements qui ont été décisifs pour éviter des bains de sang dans plusieurs pays et neutraliser les graves menaces terroristes qui les guettaient.

Créée en 2014, la Coalition internationale contre Daesh vise à mettre fin au projet terroriste de cette organisation. Elle a pour objectifs de déployer des moyens militaires et de lutter contre la propagande de Daech et le financement du terrorisme et les combattants étrangers.

Le Maroc souligne la nécessité de s’abstenir de tout ce qui pourrait aggraver la situation dans les territoires palestiniens

Le Maroc a souligné la nécessité de s’abstenir de tout ce qui pourrait aggraver la situation dans les territoires palestiniens et les conséquences qui pourraient entraîner la région vers plus de tension, a affirmé, jeudi à Amman, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.L’intensification des pratiques honteuses et illégales à Al-Qods Al-Sharif et dans la mosquée Al-Aqsa est due à la propagation de discours de haine malveillants par des individus et des groupes extrémistes qui prétendent avoir le droit à la mosquée bénie et au mur du Bouraq, bien qu’ils font purement partie du patrimoine islamique, selon la décision de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) du 18 octobre 2016, a souligné le ministre marocain, qui intervenait lors de la réunion d’urgence du Comité ministériel arabe chargé de l’action internationale face aux politiques et mesures israéliennes illégales à Al-Qods occupée.

A cet égard, il a relevé que ce qui se passe à Al-Qods Al-Sharif et dans la mosquée Al-Aqsa est le résultat inévitable de pratiques provocatrices systématiques qui se poursuivent tout au long de l’année et s’intensifient avec l’avènement du mois de Ramadan.

Cette réunion d’urgence intervient alors que la cause palestinienne et Jérusalem en particulier, éprouvent des circonstances difficiles en raison des incursions et des graves attaques dont Al-Haram Al-Qodsi et la sainte mosquée Al-Aqsa sont témoins, et qui ont conduit à terroriser les fidèles en blessant et arrêtant des centaines d’entre eux, a-t-il dit.

Le ministre a souligné que la violation du statut juridique dans la ville d’Al-Qods et Al-Haram Al-Qodsi et les tentatives de légiférer la division temporelle et spatiale de la mosquée Al-Aqsa et de consacrer cette situation dans la réalité quotidienne sont inacceptables et doivent être arrêtées au service de la paix et de la stabilité.

Il a insisté que la poursuite des actes contraires au droit international et à la légitimité internationale dans les territoires palestiniens occupés, y compris dans la ville d’Al-Qods Al-Sharif, creuse encore le fossé entre les parties palestinienne et israélienne, compromet les mesures de confiance, constitue une provocation manifeste envers tous les Arabes et Musulmans et attise les tensions extrémistes qui poussent à l’escalade et à plus de violence dans toute la région.

Maroc/Ramadan: retour à la normale des prix des produits alimentaires

Après une récente flambée inquiétante des prix de divers produits de consommation, un début de retour à la normale semble bel et bien amorcé en cette deuxième dizaine du mois sacré de Ramadan.Ce brin d’espoir est alimenté, entre autres, par une offre couvrant largement les besoins en produits et denrées de consommation durant ce mois sacré qui connaît, chaque année, une hausse significative de la demande en raison d’un habituel comportement de surconsommation alimentaire. Les récentes pluies, certes en retard, ont aussi un rôle important à jouer, aux côtés des mesures mises en place par le gouvernement, dans l’atténuation de l’envolée des prix de produits alimentaires.

D’ailleurs, la Commission interministérielle chargée du suivi de l’approvisionnement, des prix et des opérations de contrôle des prix et de la qualité, réunie pour la deuxième fois en ce mois sacré, a fait état d’une stabilisation des prix de plusieurs produits durant la 2ème semaine de Ramadan, et ce par rapport à ceux observés la 1ère semaine. Mieux encore ! Les prix de quelques produits ont même commencé à baisser, en particulier ceux de certaines légumineuses et épices, des oranges et des tomates, d’après ladite commission.

A l’origine aussi de cette situation, les efforts continus déployés par les commissions mixtes locales de contrôle qui veillent au contrôle des marchés en vue de lutter contre toute pratique nuisant à l’évolution normale des prix des produits. Ce contrôle a porté sur 76.587 points de vente, permettant la destruction de 123 tonnes de produits impropres à la consommation ou non conformes aux normes en vigueur.

Au détail, 3.070 infractions en matière de réglementation sur les prix et sur la qualité ont été constatées. Les infractions sanctionnées par des Procès-verbaux adressés aux tribunaux compétents, portent sur 1.153 Infractions sur les mesures de protection du consommateur portant principalement sur le défaut d’affichage des prix, 460 infractions à la loi sur la liberté des prix et de la concurrence portant essentiellement sur la hausse illicite des prix réglementés, 727 infractions à la loi portant interdiction des sacs en plastique et 74 infractions aux textes relatifs à l’hygiène et sécurité sanitaire.

Parallèlement, le gouvernement a fait part de sa disposition à mobiliser les ressources financières nécessaires pour couvrir la charge de la subvention supplémentaire de certaines matières alimentaires et suivre la hausse de leurs cours à l’international.

C’est ce qu’a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, faisant savoir que les charges de la Caisse de compensation devraient augmenter de plus de 1,4 milliard d’euros (15 milliards de dirhams) supplémentaires par rapport aux prévisions de la loi de finances 2022, fixées à 1,6 milliard d’euros.

L’Exécutif s’est engagé aussi à coordonner avec l’ensemble des professionnels afin de stabiliser les prix et maintenir leur niveau approprié et habituel, a-t-il indiqué, notant que les produits de grande consommation feront l’objet d’un contrôle et d’un suivi continu. L’objectif est bien clair. La préservation du pouvoir d’achat des citoyens et l’approvisionnement régulier et normal des marchés nationaux et ce, malgré la conjoncture mondiale actuelle qui se caractérise plus que jamais par l’incertitude et la montée en flèche des tensions inflationnistes.

Des tensions qui, rappelons-le, pèsent bien évidemment sur les prix des produits alimentaires importés par le Royaume, comme le blé et le sucre.

En effet, les prix du blé se sont élevés à un plafond de 457 dollars/tonne, voire 500 dollars/tonne, avec une moyenne de 358 dollars/tonne, alors que les prix du sucre se sont situés à 463 dollars/tonne, avec une moyenne de 440 dollars/tonne.

Et comme l’a bien affirmé le chef du gouvernement, accélérer l’autonomie énergétique et assurer la sécurité alimentaire sont deux questions d’une importance cruciale au regard des répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine, de la crise du Covid-19, ainsi que des effets du changement climatique.

Le Maroc labellise son patrimoine national

Le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a procédé lundi au somptueux Jardin d’essais botaniques de Rabat à la signature d’une décision ministérielle visant à labelliser le patrimoine national.

Lancé à Rabat dans le cadre du « Mois du patrimoine, « Le label « Moroccan Heritage », célébré du 18 avril de chaque année, a pour objectif de valoriser le patrimoine en fonction des particularités culturelles de chaque région tout en protégeant ce somptueux patrimoine des convoitises et tentatives répétées d’appropriation.

Il ambitionne également de certifier, répertorier et inventorier le patrimoine somptueux ainsi que les savoir-faire matériels et immatériels nationaux, à même de les protéger des convoitises et des tentatives répétées d’appropriation.

Le « Mois du patrimoine » s’inscrit dans la continuité des efforts marocains pour la valorisation du patrimoine, et propose une programmation qui inclut visites guidées dans différents sites préservés, capsules vidéos pédagogiques, et plus généralement, un ensemble d’activités culturelles ayant pour but de sensibiliser les citoyens à la valorisation ainsi qu’à la protection de leur patrimoine.

De l’artisanat, en passant par les savoir-faire traditionnels, la gastronomie, sans oublier la couture et les arts de toute catégorie confondue, ainsi que les traditions orales, l’inventaire du patrimoine immatériel respire, depuis belle lurette, la richesse et la diversité.

 « Le mois du patrimoine est une occasion idoine pour relancer l’économie du tourisme en valorisant notre produit culturel unique, et ce à travers un programme ouvert, permettant ainsi à tous les marocains d’explorer leur patrimoine, à même de transformer les sites archéologiques en espaces de rencontre, de dialogue et de discussion », a souligné M. Bensaid dans une allocution de circonstance.

S’attardant sur le programme de cette édition, le ministre a fait état de plus de 86 visites guidées de monuments et sites historiques, 18 ateliers pour les élèves, 11 animations artistiques, 29 séquences vidéos pour faire découvrir le patrimoine national à l’intérieur et à l’extérieur du Royaume, ainsi que des conférences et ateliers en présentiel et virtuels.

M. Bensaid a mis en avant certains chantiers structurants et mesures adoptées par son département pour promouvoir et protéger le patrimoine national, notamment la création de Label « Moroccan Heritage », ainsi que l’implémentation d’un projet de numérisation de tous les sites historiques.

Le recours à la technique de l’imagerie 3D va faciliter la tâche aux experts dans leurs opérations de restauration, a-t-il relevé, faisant part du lancement de l’application électronique « Route des Empires » en partenariat avec l’Ambassade de France et le Centre « Jacques Berque », qui vise à numériser les sites historiques et permettre aux utilisateurs de faire une visite virtuelle en 3D de plusieurs de ces sites.

Le ministre n’a pas manqué de mettre en exergue dans ce cadre la coopération franco-marocaine et avec les autres partenaires internationaux, qui participent à la sauvegarde du patrimoine national et accompagnent le Maroc dans sa modernisation et sa restauration.

Par ailleurs, des exposés ont été présentés au cours de cette cérémonie, par des archéologues français et marocains passant en revue des sites archéologiques en cours de réhabilitation ou découverts dernièrement à l’aide des derniers cris de technique en matière de fouille et restauration.

Le Maroc a été élu, mars dernier, à la présidence du Comité du Patrimoine Immatériel de l’UNESCO pour l’année 2022, où il présidera à ce titre la 17ème session du Comité Intergouvernemental de Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel de l’organisation onusienne qui se tiendra du 28 novembre au 3 décembre 2022.

La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco de 2003 définit cinq domaines dans lesquels le PCI peut se manifester, à savoir : « les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel », « les arts du spectacle », « les pratiques sociales, rituels et événements festifs », « les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers » et « les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel ».

Maroc: Le FMI prévoit une croissance de 1,1% en 2022 et 4,6 pc en 2023

L’économie marocaine devrait enregistrer un taux de croissance de 1,1% en 2022, contre 3% prévu précédemment en janvier, selon le Fonds monétaire international (FMI).Dans son rapport semestriel sur les « Perspectives de l’économie mondiale », publié mardi, le FMI anticipe une croissance de 4,6% pour le Maroc en 2023.

L’institution de Bretton Woods prévoit, par ailleurs, une baisse du chômage de 11,9% en 2021 à 11,7% cette année avant un nouveau recul à 11,1% en 2023.

L’inflation devrait atteindre 4,4% cette année avant de retomber à 2,3% en 2023. Le solde du compte courant s’établissait à -2,9% en 2021, contre -6,0% en 2022 et -4,0 % en 2023.

Au niveau mondial, la croissance devrait se situer à 3,6%, en baisse de -0,8% par rapport aux prévisions de janvier à cause notamment du fort impact de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

« A la manière d’ondes sismiques qui se propagent à partir de l’épicentre d’un tremblement de terre, les répercussions économiques de la guerre se font sentir bien au-delà de la région, essentiellement par l’intermédiaire des marchés des produits de base, des échanges commerciaux et des liens financiers », peut-on lire dans le rapport du FMI.

 

Maroc: le Salon international des technologies de l’eau en juin prochain à Casablanca

La 7ème édition du Salon international des technologies de l’eau et de l’assainissement (SITeau) se tiendra du 07 au 09 juin prochain à Casablanca, ont annoncé mardi les organisateurs.Le SITeau s’inscrit dans les processus de préparation et/ou de capitalisation des Forums mondiaux de l’eau qui le labellisent, évènements initiés par le Conseil mondial de l’eau, a précisé la même source.

Le salon se propose d’explorer la place de l’eau dans le nouveau modèle de développement, intégrant les paradigmes “changements climatiques, transition écologique et territoires”, en vue de proposer des solutions innovantes, et de contextualiser des méthodologies et des scénarios de gouvernance améliorée, ont souligné les organisateurs.

Ce processus suppose d’engager une évolution dans les modes de production, de valorisation et de consommation en considérant les approches publiques et leurs leviers réglementaires et fiscaux.

Au menu de ce salon figurent une exposition des métiers de l’eau, de l’assainissement et de l’énergie avec un espace dédié aux Start up, une conférence internationale de haut niveau en partenariat avec la Coalition marocaine pour l’eau « COALMA » et une séquence « intergénérationnelle » qui rassemblera des « jeunes » et des « anciens » pour un échange et un transfert d’expérience. Au programme également, une formation sur les aspects juridiques et institutionnels de l’eau et des rencontres BtoB.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’enquête du Conseil de la Concurrence sur la hausse des prix de 13 produits essentiels, les prévisions de croissance de l’économie marocaine et lkes projets prévus par le Maroc pour le gaz naturel liquéfié (GNL).+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le conseil de la concurrence a annoncé qu’il analysera la hausse des prix de 13 produits essentiels pour vérifier si des acteurs économiques s’adonnent à des pratiques contraires aux lois de la concurrence et de la liberté des prix. Il s’agit des denrées alimentaires (blé, lentilles, lait en poudre et beure), des matériaux de construction et des produits énergétiques (gasoil, essence, le fuel-oil et charbon).

Selon le quotidien, le conseil cherche à savoir si les dernières hausses sont dues aux fluctuations des prix sur les marchés internationaux ou qu’il s’agit de pratiques prohibées comme les ententes entre les acteurs économiques et l’abus de position dominante.

 Le conseil souligne que l’analyse de l’évolution des prix des produits essentiels se fera sur deux périodes distinctes. La première s’étalera sur quatre ans (2018-2021) et la deuxième portera sur les trois premiers mois de l’année 2022 qui ont connu une hausse des prix sans précèdent. Des hausses qui ont provoqué l’exaspération et les protestations d’une large frange de la population.

En attendant les résultats de cette enquête, le conseil considère que la hausse des prix de ces produits résulte d’un fort déséquilibre entre l’offre et la demande. En effet, ajoute la même source, l’offre a augmenté de manière exponentielle après l’assouplissement du confinement, l’ouverture des frontières et la reprise de l’activité économique, ajoute le quotidien.

+Les Inspirations Eco+ relève que le gouvernement revoit à la baisse ses prévisions de croissance. Ainsi «le Maroc devrait enregistrer un taux de croissance oscillant entre 1,5% et 1,7%, au lieu de 3%».

 Reprenant les propos du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui répondait à une question centrale à la Chambre des Représentants sur la situation de l’économie nationale à l’aune des changements climatiques et géostratégiques, le quotidien économique explique ce niveau de croissance, principalement, par le recul de la valeur ajoutée agricole de 11%, contre une hausse de 18% au cours de la précédente campagne agricole.

Il rappelle qu’après une baisse de la croissance en 2020 (-6,3%), le PIB devrait s’apprécier de plus de 7% en 2021, en lien avec les performances exceptionnelles du secteur agricole au cours de l’année écoulée et l’augmentation de la valeur ajoutée d’environ 18%, en plus du dynamisme qu’ont connu les secteurs non agricoles, où la plupart des activités se sont redressées après la crise.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc s’apprête à se doter de gazoducs, de ports et d’unités de stockage et de regazéification, soulignant que la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leïla Benali, a récemment affirmé que le Maroc aspire à asseoir une infrastructure gazière digne du 21ème siècle.

« Lors d’un échange avec des médias nationaux, tenu récemment, Leïla Benali a affirmé que cette infrastructure gazière qui comprend des gazoducs, des ports et des unités de stockage et de regazéification ne permettra pas uniquement de garantir une énergie compétitive au secteur de l’électricité mais également au secteur industriel qui peine à avoir accès au gaz naturel aujourd’hui», fait observer la publication..

La ministre a également insisté sur l’importance de la construction d’unités de regazéification, expliquant que la mise en œuvre effective de la souveraineté énergétique en matière de gaz naturel passe par la transformation du gaz liquéfié (GNL) qui doit se faire sur le territoire national et l’espace maritime marocain, qu’elle soit au niveau d’une centrale flottante ou d’un terminal terrestre.

Elle a appelé les industriels à procéder à leurs calculs économiques et financiers pour statuer sur la solution la plus immédiate, ajoutant que les ports qui sont relativement prêts pour recevoir le GNL sont ceux de Mohammedia et Nador.

Le Maroc et la Jordanie considèrent que l’escalade à Al-Qods est de nature à attiser les sentiments de rancœur et de haine

Le Roi Mohammed VI a eu, ce lundi, un entretien téléphonique avec le roi Abdallah II ibn Al Hussein, souverain du Royaume hachémite de Jordanie, annonce un communiqué du cabinet royal.Cet appel téléphonique a été l’occasion pour le Souverain marocain de s’assurer de l’état de santé du Souverain jordanien après l’opération chirurgicale réussie qu’il a subie récemment.

Les entretiens entre les deux Souverains ont porté sur les développements et les événements que connaissent la ville d’Al Qods et la Mosquée Al Aqsa suite aux incursions dans les lieux sacrés et aux agressions des fidèles, partant en cela de la Présidence par le Roi Mohammed VI du Comité Al Qods et de la Tutelle hachémite du Roi Abdallah II sur les lieux sacrés islamiques et chrétiens à Al Qods Acharif.

Les deux Souverains ont considéré que cette escalade « est de nature à attiser les sentiments de rancœur, de haine et d’extrémisme et à anéantir les chances de relance du processus de paix dans la région», indique la même source.

Maroc: une croissance économique entre 1,5% et 1,7% prévue en 2022

L’économie marocaine devrait enregistrer un taux de croissance entre 1,5% et 1,7% en 2022, au lieu d’une progression de 3,2%, comme prévu au niveau de la loi des finances, a indiqué, lundi, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.« Selon les données actuelles, qui prennent en considération les derniers développements aux niveaux national et international, le Maroc devrait enregistrer un taux de croissance oscillant entre 1,5% et 1,7%« , a-t-il fait savoir lors de son intervention au parlement.

Ce niveau de croissance prévu, recouvre, principalement, le recul de la valeur ajoutée agricole de 11%, contre une hausse de 18% au cours de la précédente campagne agricole, a expliqué M. Akhannouch

Le déficit pluviométrique devrait impacter la campagne agricole actuelle, et la récolte céréalière est attendue en baisse, comparativement aux prévisions de la loi des finances 2022 qui table sur une récolte de 80 millions de quintaux, a-t-il fait remarquer.

Grâce aux efforts consentis dans le cadre des stratégies « Plan Maroc vert » et « Génération Green », la dépendance de la valeur ajoutée agricole aux cultures céréalières s’est réduite, eu égard à l’essor des cultures maraîchères à forte valeur ajoutée, a relevé le chef du gouvernement.

Les exportations des légumes et des agrumes ont ainsi progressé respectivement de 18% et de 37%, a-t-il précisé, notant que les exportations des produits de la pêche se sont accrues de 44% en valeur et de 17% en volume au cours du mois de février 2022.

Les dernières précipitations enregistrées récemment au Maroc sont à même de maintenir à un bon niveau la productivité des cultures de printemps et d’été, ce qui permettra un approvisionnement régulier des marchés intérieurs et étrangers, a assuré M. Akhannouch, ajoutant que cela devrait réduire le repli prévu du PIB agricole.

De son côté, le PIB non agricole devrait progresser d’environ 3,1% en 2022, a fait remarquer M. Akhannouch, rappelant que le taux d’inflation s’est établi à 3,6% en février 2022, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), suite à la hausse de 5,5% de l’indice des produits alimentaires et de 2,5% de l’indice des produits non alimentaires.

Le chef du gouvernement a souligné que ces chiffres « sont à prendre avec prudence », vu l’incertitude qui plane sur la conjoncture internationale, où l’espoir est lié à la fin de cette crise, ce qui va faciliter une reprise complète de l’activité économique nationale.

Politique, économie et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de nombreux sujets dont l’entame du Maroc de son deuxième mandat triennal au sein du CPS de l’UA, la hausse des prix du carburant, la relance du tourisme après la réouverture des frontières terrestres et maritimes et bien d’autres sujets.+Le Matin+ écrit que pour son deuxième mandat triennal au sein du CPS de l’UA, le Maroc, de par son expérience et ses efforts soutenus qui remontent à longtemps en faveur de la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique, se consacrera à impulser un nouvel élan aux actions de ce Conseil.

Le Royaume figure en effet au premier rang des pays qui ont participé aux opérations de maintien de la paix sur le continent africain. Ses forces de maintien de la paix sont actuellement présentes en République centrafricaine et en République démocratique du Congo, et ont été déployées avant dans divers pays du continent tels la Somalie, la Côte d’Ivoire ou l’Angola, rappelle le quotidien.

Le Royaume s’emploiera aussi à donner, durant son mandat au sein du CPS de l’UA, la vigueur qui convient au concept de diplomatie préventive, en particulier dans son volet portant sur la médiation pour la résolution des crises qui agitent le continent africain, estime-t-il.

Une telle détermination a été exprimée par l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA, Mohamed Arrouchi, qui a réaffirmé que «le Royaume du Maroc adhère pleinement et de manière responsable, aux côtés des pays africains frères, dans les chantiers de réforme du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine». « L’approche marocaine, à cet égard, repose sur le renforcement de la transparence des méthodes de travail et de la crédibilité du processus de prise de décision au sein du Conseil », avait déclaré M. Arouchi lors d’une réunion du CPS tenue début avril, cité par la publication.

+L’Economiste+ qui s’intéresse à l’inflation galopante, aux difficultés d’approvisionnement, et à la hausse vertigineuse du prix du fret, relève que l’impact de la guerre en Ukraine plonge le monde et l’entreprise dans beaucoup d’incertitudes.

Un cycle difficile à vivre, souligne d’emblée Chakib Alj, président de la CGEM, invité au Club de L’Economiste. Le représentant du patronat revient sur les principales préoccupations des chefs d’entreprises, notamment les délais de paiement ou encore la transparence dans les marchés publiques.

+L’Opinion+ indique que les ports de Mohammedia et de Nador sont prêts pour recevoir le GNL.

Lors d’un échange avec des médias nationaux, tenu récemment, la ministre en charge de la Transition énergétique, Mme Laila Benali a affirmé que cette infrastructure gazière qui comprend des gazoducs, des ports et des unités de stockage et de regazéification ne permettra pas uniquement de garantir une énergie compétitive au secteur de l’électricité mais également au secteur industriel qui peine à avoir accès au gaz naturel aujourd’hui.

La ministre a également insisté sur l’importance de la construction d’unités de regazéification, faisant savoir que la réalisation de la souveraineté énergétique en matière de gaz naturel passe par la transformation du gaz liquéfié (GNL) qui doit se faire sur le territoire national et l’espace maritime marocain, qu’elle soit au niveau d’une centrale flottante ou d’un terminal terrestre.

Elle a appelé les industriels à procéder à leurs calculs économiques et financiers pour statuer sur la solution la plus immédiate, notant que, selon l’ANP, les ports qui sont prêts relativement pour recevoir le GNL sont ceux Mohammedia et Nador.

+Al Bayane+ estime que depuis la réouverture des frontières aériennes et maritimes, les touristes étrangers sont de plus en plus nombreux à venir visiter le pays.

Dans l’ancienne médina de Tanger, les groupes de touristes sont de retour. Souvent accompagnés de guides touristiques, les voyageurs découvrent et s’abandonnent à la magie de la médina. Les bazaristes et autres commerçants dépendant principalement du tourisme durement impacté par la crise sanitaire, sont confiants et ont de l’espoir, fait observer la publication.

Le Maroc condamne fermement l’incursion des forces d’occupation israélienne dans la mosquée Al Aqsa

Le Maroc, dont le Roi Mohammed VI, préside le Comité Al Qods relevant de l’Organisation de la Coopération Islamique, exprime sa ferme condamnation et sa forte dénonciation de l’incursion des forces d’occupation israélienne dans la mosquée Al Aqsa, la fermeture de ses portes et l’agression des fidèles désarmés dans l’enceinte de la mosquée et sur ses esplanades, causant nombre de blessés.Dans un communiqué, le ministère marocain des Affaires Étrangères indique que le Royaume considère que cette agression flagrante et cette provocation méthodique durant le mois sacré du Ramadan contre le caractère sacré de la mosquée et sa place dans le cœur de la Oumma islamique ne fera qu’attiser les sentiments de haine et d’extrémisme et réduire à néant les chances de relance du processus de paix dans la région.

Le Maroc appelle les Nations Unies et la communauté internationale à intervenir d’urgence pour mettre un terme à ces violations et agressions contre le peuple palestinien désarmé et ses valeurs sacrées, ajoute la même source.

Sur instructions du Roi Mohammed VI, cette condamnation et cette dénonciation ont été communiquées directement au chef du bureau de liaison israélien à Rabat, conclut le communiqué.

L’actualité économique fait la manchette des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets, notamment la large prospection de gaz, l’entrée du Maroc pour la première fois sur le marché international de gaz naturel liquéfié, la prochaine construction d’une usine de maintenance d’avions militaires et la croissance de l’économie marocaine.+Al Akhbar+ rapporte qu’entre 2000 et 2022, le Maroc a connu quelque 67 forages de puits par pas moins de 11 sociétés différentes de prospection en gaz naturel. En effet, 40 puits recèleraient d’importantes quantités de gaz dont la mise en exploitation ne demande pas d’importants investissements supplémentaires du fait de leur proximité avec la ligne gazoduc qui traverse le nord du Maroc et d’un grand réseau d’unités industrielles.

Selon la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, la major espagnole «Repsol» a tout récemment mis à jour d’importantes quantités de gaz en offshore, au large des côtes de Larache, découverte confirmée par le forage de puits réalisé par la société britannique Chariot Oil and Gas, entre fin 2021 et début 2022. Des clients pour ce gisement ont même été déjà identifiés.

De même, le bassin d’Essaouira recèle d’importantes quantités de gaz et condensat à Meskala au niveau du Trias gréseux infra-salifère, non seulement celles mises en valeur depuis plusieurs années, mais celles découvertes plus récemment et qui attendent d’être confirmées par des études techniques complémentaires.

Le bassin de Tendrara a connu lui aussi le forage, par l’ONYHM, de cinq puits en partenariat avec Sound Energy entre 2016 et 2019. Des quantités de gaz ont été découvertes dans deux puits qui ont fait l’objet d’un contrat en vue de leur mise en exploitation prochaine, précise la publication.

 Au niveau de la côte atlantique allant d’Agadir à Tarfaya, 7 puits ont été forés, dont trois en eau peu profonde. Deux de ces puits ont confirmé la présence de pétrole au large de Tarfaya et Sidi Ifni, alors que d’importants indices pétroliers et gaziers ont été mis en valeur dans quatre autres puits au niveau de la même zone maritime.

 +Le Matin+ rapporte que le Maroc fait son entrée pour la première fois sur le marché international de gaz naturel liquéfié. Après avoir lancé un appel d’offres en novembre dernier, le gouvernement est en train d’étudier les propositions faites par les potentiels fournisseurs.

Selon la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leila Benali une commission ad hoc planche actuellement sur l’examen des propositions reçues et tranchera dans les prochains jours sur les futurs fournisseurs, ce qui permettra de signer les premiers contrats. « Ce ne sera ensuite qu’une question de temps pour que le gaz naturel parvienne aux deux centrales de Taheddart et Beni Mathar, actuellement à l’arrêt. Les deux centrales pourront ainsi redémarrer leurs activités», souligne la ministre, citée par le quotidien.

La ministre, qui ne cache pas ses ambitions, souhaite voir le Maroc doté de ses propres infrastructures de stockage et de regazéification. «La question est encore examinée par la Commission ad hoc qui n’a pas encore tranché sur la nature de ces futurs terminaux. Est-ce qu’il s’agira d’unités flottantes ou de stations fixes» ajoute-t-elle. Si les usines flottantes offrent plusieurs avantages notamment en termes de facilité d’installation et de possibilité de déplacement vers différents ports, il est également nécessaire d’examiner le coût de construction et le fonctionnement le plus économique.

+L’Opinion+ fait savoir que le Royaume va bientôt se doter d’une usine de maintenance d’avions militaires en vertu un partenariat avec la société belge, le groupe Blueberry et le géant Américain Lockheed Martin.

Ce projet est le fruit d’un partenariat stratégique entre le gouvernement marocain et les groupes susmentionnés qui se traduira par une joint-venture marocaine Maintenance Aero Maroc (MAM).

 

Cet accord prévoit la construction d’un centre de maintenance, de réparation et de mise à niveau des aéronefs militaires dont les avions de chasse et les hélicoptères des plateformes de Lockheed Martin. Ce centre sera érigé sur une superficie de 15.000 m² à l’aéroport de Benslimane. Plus de 300 emplois seront créés grâce à ce projet.

 

Selon la même source, les premières activités de maintenance devraient commencer dès cette année sur le Lockheed Martin C-130, informe la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que la Banque mondiale anticipe un ralentissement du rythme de croissance de l’économie nationale. Les projections formulées dans le récent bulletin d’information économique de la Banque pour la région MENA prévoient pour le Maroc une croissance de 1,1% contre 7,4% en 2021.

Cette décélération ne tardera pas à se dissiper puisqu’en 2023 l’activité économique nationale devrait reprendre son élan et atteindre une croissance de 4,3%. Pour ce qui est de la croissance du PIB réel par habitant, elle reviendrait selon la Banque mondiale à -0,1% pour se hisser à 3,1% en 2023, ajoute-t-on.

Les prévisions du compte courant laissent prédire pour le Maroc un solde négatif de 5,5%. Il s’établirait à -4% en 2023. Pour ce qui est du solde budgétaire, il ressortirait à -6,2% en 2022 et à -5,8% en 2023, selon la Banque mondiale.

Le Maroc va investir plus de 470 millions d’euros pour augmenter ses capacités de stockage des hydrocarbures

Le Maroc va investir plus de 470 millions d’euros (5 milliards DH) pour augmenter ses capacités de stockage des hydrocarbures, a annoncé vendredi la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Leila Benali.Lors d’une conférence de presse, la ministre a précisé que des investissements de trois milliards de dirhams (1 euro = 10,62 DH) iront pour les capacités de stockage du gaz liquéfié et du gaz butane alors que ceux de deux milliards dirhams porteront sur des projets de renforcement du niveau de stockage du gasoil et de l’essence.

« D’ici la fin de 2023, la capacité supplémentaire de stockage sera relevée de 890.000 mètres cubes afin d’augmenter les réserves à 60 jours», a expliqué la ministre.

La ministre a, dans ce sens, appelé le public et le privé «à agir pour investir» dans ce domaine, afin notamment d’échapper à des «pics» où le baril de pétrole se négocie à des prix excessifs sur le marché international.

Selon les dernières données communiquées par le ministère de la Transition énergétique, le stock de sécurité en diesel chez les compagnies de distribution de carburants au Maroc ne dépasse pas les 26 jours, soit 437.000 tonnes.

Quant au stock d’essence, il se situe à 43 jours soit 83.000 tonnes, contre un stock de 34 jours pour le kérosène (36.000 tonnes), de 83 jours (233.000 tonnes) pour le fioul et de 26 jours pour le gaz butane.

Au sujet du besoin d’augmenter les stocks de sécurité des carburants afin de se conformer aux dispositions de la loi qui exige un stock de sécurité équivalent à 60 jours de la moyenne des ventes annuelles des distributeurs, Mme Leila Benali a affirmé, «on ne peut demander à augmenter le stock de sécurité à 60 ou 90 jours alors que le prix du baril dépasse les 100 dollars».

« C’est vrai que la loi exige un stock de 60 jours, mais durant les deux dernières décennies les réserves de carburant au Maroc ont toujours avoisiné les 30 jours en moyenne. Où est-ce qu’on était quand le prix du baril coûtait entre 20 et 50 dollars? On n’arrive pas dans une période de crise mondiale de chaîne d’approvisionnement et on cherche à augmenter les stocks», souligne la ministre.

Et d’ajouter: «Il ne faut pas oublier qu’il y a toujours des fluctuations qui peuvent empêcher le renforcement des stocks. La dernière fluctuation est due aux conditions météorologiques. Quand il pleut et qu’il y a du vent, cela perturbe l’activité au niveau des ports et retarde donc les délais de livraison, ce n’est pas propre au Maroc».

Arabie Saoudite : Lancement de la plus grande compétition de récitation du Coran et de l’appel à la prière (Adhan)

L’Autorité générale du divertissement en Arabie Saoudite lance la plus grande compétition de récitation du Coran et de l’appel à la prière avec la participation de 36 candidats talentueux venant de 15 pays des différents coins du monde.Baptisée « Otr El-kalam » (Parfum de parole), cette compétition a connu une participation massive de 40.000 candidats dans les phases de présélection, une étape qui a abouti à la sélection de 36 candidats qualifiés pour les phases finales de la compétition. Il s’agit du premier concours au monde à combiner les deux catégories de la récitation du Saint Coran et de l’appel à la prière dans un seul programme.

Les 36 candidats sont originaires d’Arabie saoudite, de l’Égypte, de l’Indonésie, du Maroc, du Yémen, de la Grande-Bretagne, de la Suisse, du Bahreïn, de la Malaisie, de la Syrie, de la Turquie, de la Libye, de l’Irak, de l’Algérie et l’Iran. De ces 36 candidats des deux catégories (récitation du Saint Coran et de l’appel à la prière), 24 seront qualifiés pour la deuxième étape.

Le concours sera diffusé dans un programme préenregistré sur la première chaine de télévision saoudienne +Saudia TV+, durant mois de Ramadan 2022, sous le nom de « Otr El-kalam ». Au total, ce sont 19 épisodes préenregistrés sur 19 jours, et le dernier épisode sera diffusé en direct dans lequel les gagnants seront annoncés pendant l’émission.

Le concours, qui a débuté ses premières étapes en 2019, vise à mettre en valeur les belles voix dans la récitation du Saint Coran et l’appel à la prière. La compétition puise sa raison d’être dans le principe de glorification du Saint Coran et de l’appel à la prière et de la mise en valeur de la beauté des voix et du maqamat (le Maqam arabe est un système de gammes, motifs mélodiques, possibilités de modulation, normes d’ornementation et conventions esthétiques qui forment ensemble un cadre mélodique et une tradition artistique riches), pour les récitants du Coran et les muezzins.

La valeur totale des prix du concours s’élève à 12 millions SAR (3,2 millions de dollars), ce qui est le prix le plus important au monde dans ce domaine.

Pour les prix pour la meilleure récitation du Coran, ils sont répartis comme suit : La première place SAR 5 millions (1,33 million de dollars), la deuxième place SAR 2 millions (533 000 de dollars), la troisième place SAR 1 million (266 000 de dollars) et la quatrième place 500 000 SAR (133.00 de dollars).

Quant aux prix pour le meilleur appel à la prière, ils sont répartis comme suit : première place 2 millions SAR (533.000 de dollars), deuxième place 1 million SAR (266 000 de dollars), troisième place 500.000 SAR (133.000 de dollars) et quatrième place SAR 250.000 (66.500 de dollars).

Depuis son lancement en 2019, le concours se distingue par ses critères précis qui renforcent la compétitivité à travers des étapes de qualifications par lesquelles les candidats retenus accèdent aux phases finales.

Le jury est composé d’une équipe spécialisée dans les concours coraniques, comprenant les muezzins des deux Saintes Mosquées, les meilleurs récitants dans le monde et des évaluateurs de concours de renommée internationale.

Ainsi, le jury est composé de 13 membres, dont le secrétaire général du concours, ce qui en fait le plus grand jury de l’histoire des concours coraniques. Cela reflète l’universalité et l’importance de la compétition. Tous les membres du jury se spécialisent dans des domaines particuliers, y compris des spécialistes de l’appel à la prière, des récitations et des maqamat.

Dans un souci d’égalité, l’Autorité générale du divertissement a permis à tous les candidats du monde entier de participer au concours grâce à des procédures d’inscription simples et faciles qui ne nécessitaient pas de déplacement. Les candidats sont passés par quatre phases de qualification en ligne avant d’atteindre les phases finales, qui seront diffusées dans l’émission télévisée (Otr El-kalam).

Maroc: 28 millions d’euros versés aux professionnels du transport

Un total de 28 millions d’euros  (307 millions de dirhams) a été débloqué à ce jour au profit des professionnels du transport routier dans le cadre du soutien que le gouvernement leur a octroyé face à la flambée des prix du carburant », a fait savoir le ministre du Transport Mohamed Abdeljalil.Sur ce total, 8,5 millions d’euros ont été versés sous forme de mandats bancaires et 20,2 millions d’euros sous forme de virements bancaires », a précisé le ministre en réponse à des questions orales à la Chambre des conseillers, notant que le gouvernement a décidé de fournir ce soutien « pour maintenir l’activité économique, éviter toute perturbation dans l’écosystème de transport et réduire les effets de la crise sur le pouvoir d’achat des citoyens ».

Il a également relevé que cette mesure a permis la poursuite du mouvement des déplacements dans les différentes régions durant cette conjoncture, marquée par une hausse sans précédent des prix du pétrole à l’échelle internationale et « qui s’est répercutée sur le prix du carburant à l’échelle locale, amenant des professionnels à exprimer leur incapacité à honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs clients, au niveau national ou international.

Le ministre  a souligné que ce soutien devrait bénéficier à près de 180.000 véhicules, ajoutant qu’afin de faciliter le processus de son obtention et d’accélérer son rythme, le ministère a mis en place en coordination avec les services du Département du Chef du gouvernement et les ministères de l’Intérieur et de l’Économie et des Finances, une plateforme numérique pour le dépôt des demandes et leur suivi par les professionnels.

Il a fait état de l’enregistrement de plus de 78.000 demandes concernant plus de 120.000 véhicules, notant que ces demandes se répartissent entre 50.000 camions de transport de marchandises, 33.500 grands taxis, près de 20.000 petits taxis, 10.000 bus pour le transport du personnel, près de 3.300 voitures et bus de transport touristique et près de 300 véhicules répartis entre le milieu rural, les bus urbains et les dépannages.

Le responsable gouvernemental a en outre affirmé que les hydrocarbures sont pour les entreprises de transport routier la principale composante du coût de transport avec un pourcentage oscillant entre 35% à 70%, du total des dépenses de l’entreprise, et ce selon le type de véhicules utilisés, des distances parcourues, des conditions de transport et des prix du carburant.

Social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le dialogue social, la lutte contre les crimes financiers, la promotion de l’auto-entreprenariat et la campagne agricole.Maroc-Presse

+L’Economiste+ écrit que les propositions du gouvernement aux partenaires sociaux sont attendues au cours des prochains jours. Les syndicats et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) ont livré leurs priorités au cours des réunions tenues la semaine dernière. Les attentes par rapport à ce dialogue social sont importantes. Les syndicats tout autant que le patronat veulent du concret, des assurances et des engagements fermes.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’Agence Judiciaire du Royaume (AJR) a récupéré plus de 44 millions de dirhams en 2020 (1 euro = 10,6 DH) dans le cadre de sa lutte contre les crimes financiers commis dans le secteur public, notamment en matière de détournement de deniers publics.

Elle a eu gain de cause au profit de l’Etat marocain dans huit décisions définitives de justice avec un impact financier de près de 91 millions de dirhams restitués au Trésor public, indique le rapport 2020 de l’AJR.

Ce document exhaustif retrace le bilan des activités de l’Agence au cours de cette période pandémique et dévoile ses actions en tant qu’acteur majeur dans la défense et la préservation des intérêts de l’Etat devant la justice.

+Maroc Le Jour+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, qui a affirmé que le gouvernement œuvre à traiter de façon définitive les problématiques liées à l’économie informelle.

Selon le ministre, l’attention sera portée, entre autres, sur le statut « auto-entrepreneur » comme instrument permettant des domaines d’activité plus larges. L’exécutif œuvrera également, selon le ministre, à simplifier les procédures et à augmenter le plafond des avantages financiers accordés, ainsi qu’à fournir un appui aux personnes qui ne sont pas en mesure de déclarer leurs transactions.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministre de l’agriculture, Mohamed Sadiki a indiqué que 53% de la surface cultivée des céréales, soit 1,6 million d’hectares, est perdue à cause de la sécheresse.

Et le ministre de souligner que le Maroc a connu une saison agricole caractérisée par la rareté de l’eau et le retard des précipitations à fin février dernier, la saison agricole actuelle est considérée comme étant la plus aride depuis 40 ans. Le niveau du stock d’eau dans les barrages est très bas pour permettre aux bassins irrigués de jouer leur rôle au niveau de la production.

Le déficit hydrique, ajoute Mohamed Sadiki, a atteint 34% par rapport à l’année dernière. Et le ministre de poursuivre que malgré ce retard les dernières précipitations ont eu un impact positif sur la saison agricole actuelle.