Marrakech accueillera en novembre le Sommet des entreprises UE-Afrique

La ville de Marrakech abritera, les 28 et 29 novembre prochain, la 4ème édition du sommet EU-Africa European Business Summit.Le sommet EU-Africa European Business Summit est un rendez-vous annuel dédié à la promotion et à la facilitation du commerce et des investissements entre les deux continents. L’objectif de ce sommet est de débattre des différents enjeux politiques, économiques, sociaux et environnementaux pour faire entendre la voix des entreprises en Europe et en Afrique.

Organisé par l’European Business, cette manifestation réunira des chefs d’entreprise, des décideurs et des experts pour répondre aux défis politiques les plus importants qui façonnent l’avenir commun des deux continents. Cette édition sera centrée en particulier autour de quatre thèmes principaux : la chaîne de valeur de l’Afrique, la transformation numérique, l’innovation dans le domaine de la santé et la transition verte.

«Nous avons le soutien très proche de la Commission européenne. Plusieurs commissaires européens soutiennent activement ce sommet. Il est aussi soutenu par des organisations panafricaines comme la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que par la Banque mondiale et le FMI qui vont travailler sur un nouveau cadre qui facilite les échanges entre l’Afrique et l’Europe», a fait savoir Le Directeur général de l’European Business Summit, Arnaud Thysen. 

Deux jours durant, cet événement offrira un environnement idéal pour des débats à travers des tables rondes et des sessions de partage et de pilotage. Il sera marqué par la présence d’une centaine d’invités et 5.000 participants en ligne pour échanger sur l’avenir des relations économiques entre l’UE et l’Afrique.

Maroc: Près de cinq tonnes de résine de cannabis saisie au large de Nador

Une grande quantité de drogue a été saisie par la Marine Royale marocaine ce mardi.Un garde-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée a avorté mardi très tôt le matin, une opération de trafic de stupéfiants en obligeant le moyen nautique rapide utilisé par les trafiquants à se débarrasser d’une quantité importante de résine de cannabis en la jetant par dessus bord au large de Nador, selon une source militaire.

La cargaison repêchée d’environ 5 tonnes a été remise à la Gendarmerie Royale de Nador pour la procédure judiciaire en vigueur, précise-t-on de même source.

Santé et campagne de vaccination au menu des quotidiens marocains

La réforme du secteur de la santé et la question de l’administration d’une 3ème dose du vaccin anti-covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ souligne l’urgence d’une « réforme en profondeur » du secteur de la santé, qui devra inclure l’ensemble d’acteurs et d’organismes concernés « dans une démarche collective, avec une vision commune et partagée ».

La publication met en garde contre une réforme de la santé réduite à celle des structures sanitaires publiques, à la révision de textes régissant l’exercice de la médecine ou même le statut et les conditions du personnel médical, qu’il juge « fragmentée » et « parcellaire ».

Il estime que l’un des facteurs clés de la réussite réside dans la capacité de la réforme à faire fonctionner tous les acteurs, publics et privés, « dans un réel esprit de complémentarité et d’entraide nationale plus que de substitution ou de concurrence ».

Abordant l’administration d’une 3ème dose du vaccin anti-covid, qui suscite un vif débat sur son intérêt, +l’Opinion+ écrit que le démarrage le 04 octobre de cette opération pour les front-liners et les seniors, la seule catégorie ayant reçu les deux doses depuis au moins six mois, s’inscrit dans une tendance mondiale qui vise à répondre à la multiplication des variants.

Mais l’adoption d’une 3ème dose a éveillé des soupçons chez les sceptiques, dont les opinions sont de plus en plus corroborées par les manifestations contre l’adoption du pass vaccinal et l’annonce par certains pays de la levée de l’ensemble des restrictions liées à la pandémie.

Certains craignent le déclenchement d’un cycle perpétuel de vaccination avec des rappels annuels, voire semestriels, renforcé par l’adoption prochaine d’un passeport vaccinal, ajoute-t-il, soulignant l’importance majeure de renforcer la communication pour persuader « une opinion publique sur la défensive, surtout avec la prolifération des théories complotistes ».

Dans le même sillage , +Al Bayane+ indique que l’injection de la 3eme dose du vaccin anti-covid 19 est devenue une nécessité en vue de protéger les groupes à risque.

« Sur le plan médical et immunologique on sait que les personnes âgées, les porteurs de maladies chroniques affaiblissant l’immunité, sont moins bons répondeurs aux vaccinations en général par rapport aux jeunes et non malades », a expliqué le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Hamdi dans une analyse, notant qu’avec l’émergence des variants, et essentiellement le variant Delta, l’efficacité vaccinale baisse, même si les personnes complètement vaccinées gardent à ce jour une très haute protection contre les formes graves et le décès.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la ville de Marrakech abritera, les 28 et 29 novembre prochains, la 4ème édition du sommet des entreprises UE-Afrique (European Business Summit), un rendez-vous annuel dédié à la promotion et à la facilitation du commerce et des investissements entre les deux continents.

Le sommet, organisé par l’European Business, réunira des chefs d’entreprise influents, des décideurs et des experts pour répondre aux défis politiques les plus importants qui façonnent l’avenir commun des deux continents. Il sera centré en particulier autour de quatre thèmes principaux, à savoir «la chaîne de valeur de l’Afrique », «la transformation numérique », « l’innovation dans le domaine de la santé » et la «transition verte».

Casablanca Finance City toujours leader en Afrique (GFCI)

Casablanca Finance City, la place financière casablancaise, s’est maintenue à la 53e position mondiale dans la dernière édition du prestigieux classement établi par le Global Financial Centres Index (GFCI). Au niveau régional, Casablanca demeure la place financière la plus attractive du continent africain, devant Cap Town (62e), Johannesburg (64e), Maurice (73e), Kigali (94e) et Nairobi (98e).

 Dans la région MENA, la place financière de Casablanca se classe au 4e rang, derrière Dubaï (18e mondial), Abu Dahbi (36e) et Tel Aviv (49e), et devant Doha (68e), Bahreïn (71e) et Riyadh (101e).

Pour élaborer ce classement qui fait référence auprès des investisseurs internationaux, le Global Financial Centres Index évalue la compétitivité des places financières au niveau mondial en se basant sur une série de paramètres comme la qualité de leurs infrastructures, leur capital humain, leur climat des affaires, ou encore leur réputation.

Le Maroc va compter plus de 6 millions de personnes âgées en 2030 (HCP)

En 2021, près de 4,3 millions sont âgés de 60 ans et plus représentant 11,7% de la population marocaine, alors qu’ils n’étaient que 2,4 millions en 2004, soit 8% de la population totale, selon la note d’information du Haut Commissariat au Plan (HCP) publiée à l’occasion de la Journée mondiale des personnes âgées. Cet élan devrait se poursuivre dans les années à venir avec l’amélioration de l’espérance de vie et la chute de la fécondité. D’après les projections démographiques réalisées par le HCP, d’ici 2030, l’effectif des aînés de 60 ans et plus atteindrait un peu plus de six millions, soit une augmentation de 42% par rapport à 2021 et représenterait 15,4% de la population. 

Si actuellement un peu plus de la moitié (51%) des seniors sont des femmes, leur part atteindrait 52,2% en 2030 en raison de l’augmentation plus rapide de l’espérance de vie à la naissance chez le sexe féminin. L’effectif des personnes âgées va s’accroître plus rapidement en milieu urbain qu’en milieu rural.

Cette situation s’explique par l’exode rural. Ainsi, les personnes âgées en milieu urbain verront leur effectif se multiplier par 1,5 fois entre 2021 et 2030, passant de 2,8 millions en 2021 à près de 4,2 millions vers 2030. En revanche, en milieu rural, l’effectif des seniors va connaître une multiplication par un coefficient de 1,2 en passant au cours de la même période de 1,5 million à environ 1,8 million.

Afrique : 900 millions de dollars pour les entreprises tournées vers l’innovation

Development Partners International (DPI), qui se présente comme l’un des leaders du capital-investissement au service de l’Afrique, a mobilisé cet argent dans le cadre d’une levée de fonds.Le résultat de l’opération financière menée par le Fonds African Development Partners III (ADP III), indique un communiqué reçu lundi à APA, dépasse l’ « objectif de 800 millions de dollars » que s’était fixé Development Partners International (DPI).

Si l’on y ajoute 250 millions de dollars de capital de co-investissement dédié, le fonds s’élève alors à 1,15 milliard de dollars US. Un montant censé être injecté dans l’économie du continent noir. Cet engagement, se félicite la source, place « ADP III comme l’un des plus grands fonds dédiés à l’investissement de capitaux mondiaux en Afrique ».

Le document précise qu’ « ADP III investira dans des entreprises bien établies et en pleine expansion opérant dans des secteurs qui profitent de la croissance rapide de la classe moyenne africaine et de la transformation digitale du continent ».

DPI a obtenu des capitaux d’un large éventail de fonds de pension et de fonds souverains de premier plan, d’institutions de financement du développement, de fonds de dotation et de fondations, de compagnies d’assurance, de gestionnaires d’actifs et d’investisseurs d’impact.

Au total, ces investisseurs internationaux proviennent de 20 pays répartis entre l’Amérique du Nord, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. A travers la récente levée de fonds, Development Partners International « a pu accueillir plus de 25 nouveaux investisseurs dans sa base », souligne le communiqué.

Poursuivant, DPI promet de s’assurer, grâce à son système exclusif de gestion, que « les investissements répondent tous aux normes les plus élevées en matière d’impact et de respect des normes environnementales, sociales et de gouvernance ».

En outre, leur impact doit être « conforme à dix des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies ». Selon Runa Alam, cofondatrice et Directrice Générale de DPI, « l’Afrique reste une destination d’investissement attrayante, avec des tendances démographiques positives, une adoption croissante des nouvelles technologies et une augmentation importante de la consommation et des dépenses des entreprises ».

Pour sa part, Joanne Yoo, Managing Director chez DPI, déclare : « Le fort soutien dont bénéficie ADP III confirme notre orientation stratégique, notre approche créative et notre discipline d’investissement. Nous sommes reconnaissants de la confiance que nos investisseurs ont placée dans DPI, et nous sommes convaincus que notre équipe talentueuse continuera à générer des rendements compétitifs et un impact positif sur le continent ».

À ce jour, ADP III a réalisé quatre investissements à savoir Channel VAS, un leader mondial de la Fintech fournissant des services bancaires mobiles, SICAM, le leader de la transformation de tomates en Tunisie, Kelix Bio, une plateforme biopharmaceutique élargissant l’accès aux médicaments génériques de spécialité en Afrique et MNT-Halan, une Fintech égyptienne ayant créée l’un des plus grands écosystème Fintech d’Égypte.

Development Partners International, conclut la source, bénéficie actuellement d’un important pipeline d’opportunités d’investissement sur le continent, axé sur des secteurs clés de l’économie africaine tels que les services financiers, la santé, l’agro-industrie, l’éducation et les infrastructures digitales et les télécommunications.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Des cimetières bondés, la fin des régies autonomes, hausse du déficit commercial, voici les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce lundi. +L’Economiste+ s’interroge si le Maroc manquera-t-il bientôt de cimetières pour enterrer ses morts? La question peut en surprendre plus d’un, mais elle est d’une actualité brûlante. Elle a d’ailleurs été posée lors de l’une des dernières séances hebdomadaires de la Chambre des représentants (Xe législature (2016-2021)), écrit le quotidien.

Les cimetières au Maroc font face à plusieurs contraintes, principalement dans les grands pôles urbains et les anciennes médinas. Parmi ces contraintes, il faut signaler le nombre limité de ces sites, l’étroitesse de leur superficie, leur ancienneté et la saturation de leur capacité maximale. L’aménagement et la gestion des cimetières font partie des compétences des conseils communaux, rappelle le journal.

+Al Bayane+ relève que le déficit commercial du Maroc s’est établi à 136,54 milliards de dirhams (1 euro=10,4 DH) à fin août 2021, en hausse de 22,3% par rapport à la même période de l’année 2020.

Au titre des huit premiers mois de cette année, les exportations se sont situées à 201,15 milliards DH, soit le plus haut niveau atteint durant la même période au cours des cinq dernières années, en hausse de 23,8% par rapport à fin aout 2020, selon l’Office des changes. En parallèle, les importations ont augmenté de 23,2% à 337,69 milliards DH, ajoute la même source.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que l’opération d’injection de la 3ème dose du vaccin anti-covid 19 débutera lundi 04 octobre, a annoncé dimanche le ministère de la santé.

L’opération concernera dans une première étape les personnes ayant reçu les deux premières doses depuis au moins 6 mois, précise le ministère dans un communiqué sur les modalités et les démarches de vaccination à la troisième dose, notant que cette décision a été prise sur la base des recommandations du comité scientifique national et des recommandations scientifiques internationales.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le compte à rebours commence pour les futures sociétés régionales d’eau et d’électricité. Les responsables multiplient les réunions, notamment avec les partenaires sociaux, pour préparer le terrain à la création de ces nouvelles entités.

Selon le quotidien, les premières devraient voir le jour très bientôt dans trois mois. Pour aller plus vite, les autorités compétentes vont agir par étape. Autrement, quatre sociétés régionales devraient voir le jour dans des régions pilotes dans une première phase, notamment la région de Casablanca.

Politique et diplomatie s’imposent au menu de la presse hebdomadaire

Les enjeux de la formation du nouveau gouvernement et la question de la réduction du nombre de visas français accordés aux Marocains sont les principaux sujets traités par  la presse hebdomadaire marocaine parue ce samedi.+Finances News Hebdo+, qui aborde les enjeux de la constitution du nouveau gouvernement, écrit que le nouveau gouvernement va prendre les rênes du pays dans un contexte « moins contraignant », puisque, quoiqu’il n’y ait pas une dynamique de reprise soutenue, l’économie nationale retrouve peu à peu des couleurs, et ce, à la faveur de la bonne tenue du secteur agricole et de l’orientation favorable des activités non agricoles.

Toutefois, « il faudra vite se mettre au boulot », car les urgences du Maroc ne sauraient souffrir d' »aucun temps de latence », d’autant plus que les priorités du Royaume sont d’ores et déjà connues et identifiées: déploiement du plan de relance de 120 Mds de DH, opérationnalisation du fonds Mohammed VI pour l’investissement, généralisation de la protection sociale et accélération de la réforme du système éducatif, entre autres, relève l’éditorialiste.

Le tout devant s’inscrire dans de « nouveaux postulats et doctrines de développement », en lien avec le nouveau modèle de développement, « un chantier ambitieux impulsé par le Souverain, qui pose les fondements du Maroc de demain par le biais d’une inflexion majeure dans la politique économique et sociale du Royaume », ajoute-t-il.

+Maroc Hebdo+, qui revient sur la réduction du nombre de visas français accordés aux Marocains, dénonce un « ton hautain et méprisant » par lequel cette décision a été annoncée, soulignant que ce ton « est inapproprié dans le monde diplomatique sauf quand on se considère une nation supérieure ».

« Le Maroc est un pays souverain. Et les Marocains ne sont pas une race inférieure », fait remarquer le jorunal.

En mélangeant les cartes de l’immigration clandestine et de la coopération consulaire, « l’Hexagone a voulu frapper fort, non pas par la pertinence du sujet, mais par la manière », ajoute-t-il.

Même son de cloche chez +Challenge+, qui écrit que l’argument avancé pour justifier la réduction du nombre de visas, à savoir la non délivrance par le Maroc de suffisamment de pass consulaires à ceux qui ont été condamnés à une obligation de quitter le territoire français, n’est pas du tout probant.

Car, en plus de formalités sanitaires imposées par la pandémie, « la vérité, c’est qu’on ne peut pas délivrer un pass consulaire à quelqu’un qui n’a aucune pièce d’identité prouvant qu’il est Marocain », réplique l’hebdomadaire.

Et bien que le Maroc semble « harcelé de toutes parts », la diplomatie marocaine « ne cède pas à l’émotion », car elle est « une diplomatie avec une doctrine affirmée, qui ne cède rien sur l’intégrité territoriale, qui œuvre pour la paix et la coopération », ajoute-t-il.

Maroc : Les délégations du dialogue inter-libyen appellent au soutien de l’opération électorale dans le pays

Les délégations de la Chambre des représentants et du Haut Conseil d’État libyens ont appelé, vendredi à Rabat, la communauté internationale à soutenir l’opération électorale devant se tenir le 24 décembre prochain, conformément à des lois consensuelles et sur la base des résultats du dialogue politique inter-libyen.Dans un communiqué conjoint publié à l’issue des travaux de leur réunion consultative au sujet de la loi électorale, les deux parties ont exhorté la communauté internationale à veiller à garantir le respect des résultats de ces échéances à travers l’envoi d’observateurs internationaux pour en assurer le bon déroulement.

La réunion consultative tenue à Rabat et qui avait pour objectif de s’accorder sur l’organisation des élections présidentielle et législatives du 24 décembre 2021, s’est déroulée dans des « conditions d’amitié et de fraternité et dans un climat de consensus et de compromis entre les partenaires d’un même pays », a souligné le communiqué lu par le représentant de la Chambre des représentants, Al Hadi Seghir, lors d’une conférence de presse conjointe avec le deuxième vice-président du Haut Conseil d’État, Omar Bouchah.

Cette rencontre traduit l’importance de la prochaine opération électorale et la nécessité « d’outrepasser les différends actuels » pour mener la Libye vers « une étape durable et stable », mais aussi la conviction quant à l’esprit de consensus qui règne entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État libyens, consacré par l’accord politique conclu à Skhirat le 17 décembre 2015, selon la même source.

Par ailleurs, le communiqué a salué le soutien et l’appui du Maroc au peuple libyen pour atteindre la sécurité et la stabilité dans ce pays, ainsi que « l’accueil chaleureux » du Royaume, tout en remerciant l’ambassadeur américain en Libye, Richard Norland, pour son accompagnement de cette réunion.

Cette réunion consultative libyenne au sujet de la loi électorale a été marquée par la présence de membres de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), a-t-on fait savoir. Durant cette rencontre de deux jours, tenue à huis clos, les deux parties ont discuté des points en suspens concernant l’organisation des élections présidentielle et législatives, censées se tenir en Libye le 24 décembre prochain et qui constituent une étape cruciale pour sortir le pays de la crise qu’il traverse.

L’accueil par le Maroc de cette réunion intervient après une série de rounds de dialogue libyen tenus dans le Royaume et marqués notamment par l’accord sur le mécanisme d’accession aux sept postes de souveraineté prévus dans l’article 15 de l’Accord politique libyen conclu en 2015 à Skhirat.

Le Maroc s’apprête à injecter une 3ème dose de vaccin anti-Covid

Une troisième dose du vaccin anti covid-19 sera administrée dans le cadre de la campagne nationale de vaccination, a annoncé vendredi le ministère de la Santé. »Suivant les recommandations du comité scientifique national et les recommandations scientifiques internationales, une troisième dose du vaccin anti covid-19 sera administrée dans le cadre de la campagne nationale de vaccination, qui connait depuis son démarrage une dynamique positive et une large interaction des citoyens », affirme un communiqué du ministère.

Les démarches et modalités de vaccination à la troisième dose, ainsi que les catégories ciblées, seront communiquées ultérieurement, explique le ministère.

Vu l’importance de renforcer l’immunité chez l’ensemble des Marocains et étrangers résidant au Maroc et afin qu’ils se protègent eux-mêmes et protègent leurs familles de la contamination, ils sont appelés à adhérer à cette opération, souligne la même source.

Le ministère appelle tout le monde à respecter les consignes des autorités sanitaires publiques et à continuer à observer d’une manière stricte les mesures préventives avant et après la vaccination, afin de contribuer à l’effort national visant à endiguer ce virus au Maroc et à progresser vers l’immunité collective.

Législatif, gouvernance et environnement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent aux futurs défis à relever par le Parlement, à la gestion de la chose publique et à la protection de l’environnement.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les élections ne sont pas la finalité, mais plutôt un moyen pour permettre à de nouveaux partis et élus de prendre le relais et poursuivre le chemin du développement et surtout la réponse aux attentes des citoyens, notant que le Parlement avec ses deux Chambres est particulièrement attendu au cours des prochains mois.

Il a tout d’abord le contrôle de l’action du gouvernement, les missions de la diplomatie parlementaire mais également et surtout le volet législatif, poursuit le quotidien, relevant que le rythme de la production des lois gagnerait ainsi à augmenter au cours de la prochaine législature qui se profile.

Des projets ainsi que des propositions de lois efficaces, claires et surtout applicables sur le terrain très vite, « peuvent être la meilleure réponse aux citoyennes et citoyens qui sont allés en masse aux urnes pour élire les nouveaux membres des instances élues », estime-t-il.

Abordant la gestion de la chose publique, +L’Économiste+ relève que l’arrivée de nouvelles têtes à la présidence de différentes collectivités territoriales, stars connues du monde du foot, de politiques confirmés ou de figures féminines, « ravive les attentes et humanise un peu plus ce qui s’apparente à un quasi-maquis ».

Bien peu de citoyens maîtrisent les rouages de cette stratification ou savent même ce que fait chaque structure ou à quoi elle sert exactement, constate le journal, citant l’exemple des conseils régionaux qui entament à peine leur deuxième mandat.

Contrairement au discrédit ayant marqué le mandat précédent, dans la nouvelle configuration, « plus rien n’interdit désormais le déploiement de coalitions homogènes au service de stratégies de gouvernance plus efficaces. Et surtout au plus près des besoins des populations », indique-t-il.

+L’Opinion+ rapporte que le dimanche 3 octobre 2021 aura lieu à Rabat la 4ème édition de la Journée sans voitures, désormais rebaptisée « Rabat, sans ma voiture ».

Organisée par l’Association des Jeunes du 21ème siècle en partenariat avec les autorités locales, cette manifestation vise à sensibiliser les Rbatis à l’importance de la protection de l’environnement et à la nécessité d’agir contre la pollution atmosphérique générée par les véhicules de transport, souligne la publication.

De 9h à 18h, l’Avenue Mohammed V sera donc exclusivement ouverte aux voitures électriques, aux vélos et aux véhicules de secours. « Ce genre d’évènements permet de réduire de 30 à 40% de la production de gaz à effet de serre de la journée », a déclaré Aziz El Fekkaki, président de l’Association des Jeunes du 21ème siècle, cité par le quotidien.

Le Maroc allège les mesures de restrictions liées au Covid19

En dépit de l’allègement des mesures de restrictions, les
règles générales d’hygiène et de prévention restent obligatoires au Maroc.Le gouvernement a décidé, ce jeudi, l’allègement des mesures restrictives sanitaires à compter du 1er octobre compte tenu de l’amélioration progressive de la tendance des contaminations au Covid-19 et au vu de la grande amélioration que connait la campagne de vaccination.
Selon un communiqué, ces mesures, prises sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, portent sur l’interdiction des déplacements nocturnes au niveau national de 23H00 à 05H00, l’autorisation des déplacements des personnes entre les préfectures et provinces, à condition de présenter un Pass vaccinal ou une autorisation administrative de déplacement délivrée par les autorités territoriales compétentes.

Il s’agit également de la fermeture à 23H00 des commerces, restaurants et cafés, à condition de ne pas dépasser 50 pc de leur capacité d’accueil.

Ces mesures limitent à 75% la capacité des transports publics, outre la permission de l’organisation de rassemblements et d’activités dans les espaces ouverts et fermés de moins de 50 personnes, avec l’obligation d’obtenir une autorisation des autorités locales en cas de dépassement de ce nombre.

Les salles de bain et salles de sport sont également autorisées à reprendre leurs activités dans la limite de 50% de leur capacité, outre le maintien de toutes les autres mesures restrictives précédemment décidées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

Pour que la mise en œuvre de ces différentes mesures réussisse, le gouvernement appelle tous les citoyens à poursuivre leur plein engagement et le strict respect de toutes les mesures de restrictions annoncées, notamment la distanciation physique, les règles générales d’hygiène et le port obligatoire du masque de protection, conclut le communiqué.

Maroc: L’exposition Delacroix gratuite durant une semaine

Cette exposition est une première en Afrique.La Fondation Nationale des Musées accorde la gratuité pour la visite de l’exposition Delacroix, avant sa fermeture, du 4 au 10 octobre 2021 pour permettre aux personnes qui n‘ont pas eu l’occasion de la découvrir et de voir des œuvres prêtées par de grandes institutions.
Malgré la pandémie, l’exposition-événement « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc » au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat, en partenariat avec le musée national Eugène-Delacroix et l’établissement public du musée du Louvre, connait un succès exceptionnel, lit-on dans un communiqué de la FNM. 

« Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc » témoigne d’une épopée désormais historique et célèbre le séjour qui a marqué toute la carrière de ce grand peintre admirateur du Maroc et de sa Culture. 

Cette exposition-événement organisée avec le Musée national Eugène-Delacroix- Etablissement Public du Musée du Louvre, est une première sur le continent africain et dans le monde arabe. Elle a permis au public marocain de découvrir l’histoire du peintre qui avait trouvé dans le nord du Maroc, précisément à Tanger dans les années 1800, une terre fertile de sujets, d’inspiration et de révélations foudroyantes et un climat favorable à la création.

Diplomatie, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Le durcissement des conditions d’octroi de visas français aux Marocains, le pouvoir d’achat des citoyens, les relations Maroc-UE et le gaspillage de nourriture sont les principaux sujets traités les quotidiens marocains parus jeudi.+L’Opinion+, qui revient sur la décision de Paris de réduire de manière drastique le nombre de visas accordés aux Maghrébins, y compris les Marocains, écrit que cette décision est « injustifiée », vu les liens forts de coopération unissant le Maroc et la France, précisant que le Royaume a fait preuve, à maintes reprises, de sa « bonne volonté » en matière de coopération sur la question de l’immigration clandestine « en acceptant le principe d’expulsion des adultes et même des mineurs ».

Dans un contexte préélectoral, cette posture vient « jeter le doute » sur les motivations réelles derrière cette décision, perçue comme « une manœuvre électorale » dictée par la propagation des idées d’extrême-droite et la multiplication des « sorties xénophobes » dans le paysage politico- médiatique.

D’un autre côté, cette annonce s’inscrit dans une « série d’attaques » ciblant le Royaume depuis quelques temps, notamment après la « réorientation stratégique » opérée par le Maroc vers sa profondeur atlantique et le renforcement de la coopération avec Washington et Londres, ajoute-t-il.

+Al Bayane+, qui aborde l’augmentation des prix, souligne que le pouvoir d’achat de la population s’érode au moment où les dépenses relatives à la rentrée scolaire et à la préparation de l’année agricole se font sentir.

Si les conséquences de la covid-19 sur le commerce ne sont pas à négliger, il reste que la spéculation et le manque de contrôle contribuent à la hausse des prix qui se pratique sans préavis et à effet immédiat, estime la publication, ajoutant que le consommateur est ainsi plus soumis à la pression de ses besoins les plus urgents.

Le journal appelle à la réactivité des autorités, jugée plus que nécessaire pour faire face à l’inflation et à la stagflation, ainsi qu’au chômage qui ne cesse de pourrir la vie à une grande partie de la population qui arrive sur le marché du travail.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que des eurodéputés ont regretté la décision en 1ère instance du Tribunal européen concernant les accords agricole et de pêche avec le Maroc, tout en plaidant en faveur du maintien et du renforcement des relations et du partenariat avec le Royaume.

« La décision du tribunal européen nous appelle à intensifier et à maintenir les relations de coopération en matière de pêche et de produits agricoles entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc », a souligné l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino, président de la délégation Maghreb au Parlement européen sur Twitter.

Pour sa part, l’eurodéputé italien, Marco Zanni, a relevé que « le Maroc est un partenaire clé dans la région méditerranéenne et en Afrique pour l’Italie et l’UE ».

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho du rapport « Indice du gaspillage alimentaire », publié par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et son partenaire Wrap (le Waste and Resources Action Program).

Le rapport révèle une réalité choquante et alarmante sur le volume de nourriture gaspillée chaque année au Maroc. Quelque 3 millions, 319 mille et 524 tonnes de nourriture préparées dans les foyers au Maroc sont jetés chaque année à la poubelle.

Bien que chaque Marocain jette environ 91 kg de nourriture par an, il se classe parmi les moins gaspilleurs de nourriture de la région MENA, selon les données du rapport.

Le Tribunal européen annule deux accords commerciaux entre l’UE et le Maroc

Le Tribunal de l’Union européenne a annulé, ce mercredi 29 septembre, deux accords commerciaux entre le Conseil européen et le Maroc.Le Tribunal européen, basé à Luxembourg, a dans son arrêt annulé « les décisions du Conseil (de l’UE) relatives, d’une part, à l’accord entre l’UE et le Maroc modifiant les préférences tarifaires accordées par l’UE aux produits d’origine marocaine ainsi que, d’autre part, à leur accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable ».

« Toutefois, les effets desdites décisions sont maintenus pendant une certaine période , car leur annulation avec effet immédiat est susceptible d’avoir des conséquences graves sur l’action extérieure de l’Union et de remettre en cause la sécurité juridique des engagements internationaux auxquels elle a consenti », lit-on dans l’arrêt qui porte sur des recours en annulation introduits par le polisario contre deux décisions du Conseil approuvant la conclusion d’accords entre l’Union européenne et le Maroc.

Le Tribunal annule les décisions attaquées, tout en décidant que les effets desdites décisions sont maintenus pendant une certaine période

Dans une déclaration conjointe, publiée à Bruxelles, juste après la décision du Tribunal européen, le Maroc et l’UE s’engagent à prendre « les mesures nécessaires afin d’assurer le cadre juridique qui garantisse la poursuite et la stabilité des relations commerciales » entre eux.

« Nous restons pleinement mobilisés pour continuer la coopération entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc, dans un climat de sérénité et d’engagement, afin de consolider le Partenariat euro-marocain de Prospérité Partagée, lancé en juin 2019 », ont-ils assuré.

L’UE et le Maroc continuent à œuvrer pour « développer les multiples dimensions de ce partenariat stratégique, dans le même esprit de mobilisation, de cohérence et de solidarité. Ce partenariat d’égal à égal s’appuie, par ailleurs, sur une relation bilatérale solide, basée sur la confiance et le respect mutuel, entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne, tout en contribuant en même temps au renforcement de cette relation et de celle avec les Etats membres », souligne la déclaration conjointe.

La décision de la France de durcir les conditions d’octroi de visas aux Marocains est injustifiée (Bourita)

La décision de la France de durcir les conditions d’octroi des visas pour les citoyens marocains est injustifiée et ne reflète pas la réalité de la coopération consulaire en matière de lutte contre l’immigration illégale, a souligné, mardi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Nous avons pris acte de cette décision et la considérons comme injustifiée pour nombre de raisons, dont la première est que le Maroc a toujours traité la question de la migration avec la logique de responsabilité et le nécessaire équilibre entre la facilitation de la circulation des personnes (Étudiants, hommes d’affaires et autres..), la lutte contre l’immigration clandestine et le traitement ferme réservé aux personnes en situation irrégulière », a soutenu M. Bourita lors d’une conférence de presse à l’issue d’un entretien avec son homologue mauritanien, Ismaël Ould Cheikh Ahmed.

Dans le cadre de cette approche, le Maroc agit en responsable, souligne M. Bourita, précisant que la totalité des demandes introduites par les autorités françaises à ce sujet a été traitée.

Le ministre a affirmé à cet égard que 461 laisser-passer ont été remis aux personnes qui étaient en situation irrégulière et que 128 personnes d’entre-elles ont été admises, précisant que le Maroc conditionne le retour de ses ressortissants au fait qu’ils disposent d’un passeport ou d’un laisser-passer, et dans le sillage de la pandémie de la covid-19, le Royaume exige en plus un test PCR négatif pour pouvoir accéder au territoire national.

Ce que la France ne déclare pas, a-t-il noté, c’est que nombre d’individus disposant de documents de voyage n’ont pas pu rentrer au Maroc car refusant de réaliser ce dépistage, facultatif en France, qualifiant ainsi d' »inappropriée » l’adoption du paramètre du refus de la délivrance des déclarations consulaires nécessaires au retour des émigrés.

Le problème est franco-français car si la loi française ne permet pas à ses autorités d’obliger les émigrés à se soumettre à ce test pour leur rapatriement, le Maroc n’acceptera pas non plus de changer ses lois pour permettre aux personnes venant de France d’accéder à son territoire sans se faire dépister, a-t-il détaillé.

Toutefois, la décision de la France reste souveraine mais les raisons qui la motivent nécessitent précision et débat, car ne reflétant pas la réalité de la coopération consulaire entre les deux pays en matière de lutte contre l’immigration illégale, a insisté le ministre, affirmant que le Maroc suivra de près cette décision.

Toute en précisant que la décision française a été prise sans aucune concertation ni information préalables du Maroc, M. Bourita a souligné que la gestion de la question migratoire doit être immunisée des contextes politiques internes et ne doit pas subir les conjonctures politiques et électorales.

Dans une mesure sans précédent, la France a décidé de durcir les conditions d’octroi des visas à l’égard du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, annoncé ce mardi matin le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal sur Europe1.

Derrière cette décision : le « refus » de ces pays de délivrer les laisser-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés de France, a-t-il précisé.

« C’est une décision drastique, c’est une décision inédite, mais c’est une décision rendue nécessaire par le fait que ces pays n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France », a-t-il justifié.

Paris reproche aux trois pays du Maghreb de « freiner l’efficacité des reconduites effectives » à la frontière une fois les obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées. « Il y a eu un dialogue, ensuite il y a eu des menaces, aujourd’hui on met cette menace à exécution », a ajouté le porte-parole du gouvernement.

Interrogé sur la durée d’application de cette mesure, temporaire ou pérenne, Gabriel Attal a indiqué qu’elle avait été « décidée il y a quelques semaines » et « va être mise à exécution » pour « pousser les pays concernés à changer de politique et accepter de délivrer ces laisser-passer consulaires ». « On souhaiterait que la réaction soit davantage de coopération avec la France pour qu’on puisse faire appliquer nos règles migratoires », a insisté Gabriel Attal.

Techniquement, la France a décidé de diviser par deux le nombre de visas délivrés pour l’Algérie et le Maroc, et de 30% pour la Tunisie.

Pose de la première pierre du nouveau complexe diplomatique mauritanien à Rabat

La pose de la première pierre pour la construction du nouveau complexe diplomatique de la République islamique de Mauritanie au Maroc a eu lieu mardi à Rabat, en présence du ministre des marocain Affaires étrangères, Nasser Bourita, son homologue mauritanien Ismaël Ould Cheikh Ahmed, nombre d’ambassadeurs accrédités au Maroc en plus des représentants des institutions élues et des autorités locales.Ce complexe, dont le design est inspiré de l’authentique art architectural mauritanien, sera bâti sur une superficie de 5.341 m² et abritera les bureaux administratifs de l’ambassade et la résidence de l’ambassadeur. 

Prenant la parole à cette occasion, l’ambassadeur de la Mauritanie à Rabat, Mohamed Ouled Hanani a souligné que « cet important projet constituera l’un des symboles des relations distinguées liant nos deux pays frères », formant le souhait de voir « cet édifice contribuer à consolider les liens étroits et multiformes » qu’entretiennent le Maroc et la Mauritanie. 

Il a ajouté que les chefs d’Etat des deux pays, le président Mohammed Ould Cheikh El-Ghazouani et le Roi Mohammed VI n’ont eu de cesse d’impulser ces relations vers davantage de progrès et de développement. Le diplomate a également souligné que ce complexe n’aurait pas pu voir le jour sans la coopération et le soutien apportés par les différentes autorités marocaines concernées qui ont accompagné l’ambassade dans les procédures administratives d’acquisition du lot de terrain et facilité celles liées à l’obtention du permis de construire.

Le projet, dont la réalisation est prévue sur 18 mois, incarne la vision du président mauritanien en matière de modernisation du système diplomatique du pays et d’amélioration des conditions de travail des missions diplomatiques mauritaniennes, en leur fournissant les moyens logistiques et humains nécessaires, a-t-il conclu.

Tenue de la Haute commission mixte maroco-mauritanienne dans les semaines à venir (Bourita)

La Haute Commission Mixte et le Forum des hommes d’affaires maroco-mauritanien se tiendront dans les semaines à venir, a annoncé, mardi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors d’une conférence de presse à l’issue d’une entrevue avec son homologue mauritanien, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, le ministre a révélé que le Maroc et la Mauritanie sont unis par des liens solides sous l’impulsion des chefs d’Etat des deux pays qui veillent à sauvegarder la spécificité et la solidité des relations bilatérales.

Il a ajouté que les entretiens ont porté sur les moyens de promouvoir davantage ces liens, surtout sur le plan des consultations politiques bilatérales et de la coordination au sujet de toutes les questions, principalement celles inhérentes au volet humain, un pilier important dans les relations entre les deux pays.

« Les relations humaines entre le Maroc et la Mauritanie sont uniques et distinguées », a soutenu M. Bourita , notant que plus de 60% des étudiants arabes au Maroc sont des Mauritaniens, ajoutant que la formation et l’échange d’expertises sont comme ils l’ont été toujours un des fondamentaux des relations entre les deux pays.

Il a aussi fait savoir que la Mauritanie occupe une place privilégiée sur le registre de l’octroi des bourses et les inscriptions dans les grandes écoles et les universités marocaines et ce, au vu de l’excellence des relations de bon voisinage et la solidité des liens entre les deux peuples frères.

Évoquant le volet économique de la coopération bilatérale, M. Bourita a déploré le fait que  »les opportunités offertes ne sont pas jusque-là exploitées d’une manière optimale et ce, malgré les avancées enregistrées sur le plan de la coopération économique bilatérale ». Il a mis en avant, à ce propos, la volonté des deux pays de booster leurs investissements, leurs échanges commerciaux ainsi que les projets portés en commun par les opérateurs privés marocains et mauritaniens.

Le ministre a également indiqué que les entretiens avec son homologue mauritanien ont été aussi une occasion de passer en revue les questions régionales et internationales, se félicitant de la convergence des vues et de l’étroite coordination entre les deux pays.

De son côté, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’étranger, M. Ismaël Ould Cheikh Ahmed, a mis en avant, mardi à Rabat, les relations « distinguées et en constante évolution » liant le Maroc et la Mauritanie.

« Les relations bilatérales sont distinguées et en constante évolution, et il existe une coopération qualitative dans divers domaines » entre les deux pays, a-t-il souligné, faisant savoir que sa visite au Maroc s’inscrit dans le cadre des consultations politiques, des échanges et de la communication continus entre le Maroc et la Mauritanie.

Le ministre a rappelé, dans ce cadre, que le Maroc abrite une importante diaspora mauritanienne de plus de 10.000 ressortissants et que le nombre des étudiants mauritaniens au Maroc augmente régulièrement pour atteindre plus de 3.000 actuellement.

M. Ould Cheikh Ahmed a, par ailleurs, indiqué que les préparatifs sont en cours pour la tenue de la 8ème Haute Commission mixte maroco-mautitanienne, soulignant que tous ces indicateurs traduisent la qualité et le niveau des relations bilatérales.

Maroc : Décès de SAR Lalla Malika, tante du Roi Mohammed VI

Son Altesse Royale Lalla Malika, tante du Roi Mohammed VI, est décédée ce mardi à l’âge de 88 ans, a annoncé un communiqué du ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie. »Le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé, avec une grande émotion et une profonde affliction, le décès de la regrettée Son Altesse Royale la Princesse Lalla Malika, fille de feu Sa Majesté le Roi Mohammed V, sœur de feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait leurs âmes, et tante de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, qui a répondu à l’appel de Dieu, ce mardi 20 Safar Al Kheir 1443 de l’Hégire, correspondant au 28 septembre 2021 à Rabat », indique le ministère dans un communiqué, implorant le Tout-Puissant d’accueillir la Défunte en Son vaste paradis, parmi les fidèles vertueux.

Née le 14 mars 1933 à Rabat, la défunte est la fille de Feu le Roi Mohammed V. Elle est également l’une des sœurs de Feu le Roi Hassan II. Elle est la présidente du Croissant rouge marocain depuis 1967.

Vu les mesures préventives en vigueur à cause de l’évolution de la situation sanitaire, le Souverain marocain a « veillé à ce que les obsèques de la défunte se déroulent dans un cadre familial privé avec une présence très limitée, dans le respect total de ces mesures », précise la même source.

L’Icesco tient un colloque sur le bassin du Lac Tchad

Les travaux, qui s’ouvrent ce mardi au siège de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco) à Rabat, au Maroc, vont porter sur la conservation, la protection et la valorisation du patrimoine culturel de cet espace d’environ 2,5 millions km².Dans le bassin du Lac Tchad, la présence de mouvements jihadistes constitue une menace réelle contre la culture. Le colloque, organisé en présentiel et à distance en partenariat avec la Fondation Konrad-Adenauer, permettra notamment « d’inscrire les éléments culturels (de cette zone) sur la liste du patrimoine dans le monde islamique », informe un communiqué de l’Icesco reçu mardi à APA.

Les ministres de la Culture du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad, Amira Al Fadel, Commissaire aux affaires sociales à l’Union africaine (UA), des chercheurs et étudiants de plus de trente universités et centres de recherche du Cameroun, du Nigeria, du Tchad, du Niger et de la France prendront part à cette rencontre.

Cet évènement de trois jours commence à l’occasion de la célébration de la Journée du patrimoine dans le monde islamique.

Le Maroc poursuit avec détermination la mise en œuvre de sa stratégie d’immigration et d’asile (ministre)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a mis en avant le rôle pionnier du Maroc en matière d’immigration, de lutte antiterroriste, de maintien de la paix et d’action climatique.Le Maroc poursuit avec détermination la mise en œuvre de sa stratégie nationale pionnière d’immigration et d’asile pour une gouvernance humaine, responsable et solidaire des questions migratoires, a affirmé le ministre, lundi en visioconférence dans le discours du Maroc lors du Débat de haut niveau de la 76è Assemblée générale des Nations Unies.

Il a dans ce sens rappelé que le Roi Mohammed VI a été désigné champion de l’Union africaine sur la question migratoire, relevant que le Maroc a également accueilli à Marrakech en décembre 2018 la conférence d’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.

De même, Rabat abrite désormais le siège du premier Observatoire de l’immigration de l’UA, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le ministre a relevé que l’adhésion du Maroc aux efforts de lutte contre le terrorisme, parallèlement à son engagement constant dans le cadre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF), a été couronnée par l’inauguration à Rabat du Bureau du Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique (ONUCT).

Le choix du Maroc pour accueillir ce bureau onusien est une « reconnaissance claire » de la stature du Royaume en tant que partenaire compétent en matière de lutte contre le terrorisme et comme pourvoyeur de paix dans son environnement régional, a-t-il indiqué.

S’agissant de l’adhésion aux efforts consentis au niveau local, régional et international pour lutter contre les effets du changement climatique, M. Bourita a précisé que le Maroc agit conformément à la vision anticipative de SM le Roi et poursuit sa transition vers les énergies renouvelables, tout en tenant à diversifier les sources des énergies propres.

Par ailleurs, le ministre a salué le rôle des casques bleus, notamment en temps de pandémie, tout en rendant hommage aux âmes de tous ceux qui ont consenti d’énormes sacrifices au service des valeurs et principes nobles de l’ONU.

Dans ce sens, il a indiqué que le Maroc et la France comptent organiser la 2è conférence ministérielle sur le maintien de la paix en environnement francophone, qui accueille près de la moitié des opérations onusiennes de maintien de la paix.

Le ministre a rappelé, à cet égard, la participation du Maroc actuellement dans les forces de maintien de la paix onusiennes en République démocratique du Congo, en République centrafricaine et au Soudan du Sud, ainsi que sa contribution à l’adaptation des opérations de maintien de la paix avec les enjeux et défis contemporains dans le droit fil de l' »initiative de renforcement de l’action pour le maintien de la paix” lancée par le Secrétaire général de l’ONU dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Concernant la question de désarmement, il a précisé que le Maroc a été élu président de la Première Commission de la 76è Assemblée générale des Nations Unies, soulignant qu’il s’agit de la première fois que le Royaume assume la présidence de cette importante commission chargée du désarmement et de la sécurité internationale.

M. Bourita a conclu en insistant sur la nécessité de prendre des mesures urgentes, effectives et coordonnées pour renforcer le rôle de l’ONU en tant qu’espace dédié à la coopération internationale, soulignant que le Maroc, animé d’un engagement constant et d’un esprit empreint de sérieux et de responsabilité, continuera à s’acquitter pleinement de son rôle au sein des mécanismes de l’organisation multilatérale, en vue de contribuer au renforcement de sa légitimité, son efficacité et son rayonnement.

Le chef de la diplomatie mauritanienne attendu mardi à Rabat

Le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismaël Ould Cheikh Ahmed se rendra mardi à Rabat, a appris APA de sources au ministère marocain de Affaires étrangères.M. Ismaël Ould Cheikh Ahmed aura avec son homologue marocain, Nasser Bourita et présidera la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction du complexe diplomatique de son pays à Rabat.

Le complexe diplomatique de Nouakchott à Rabat, sera érigé sur une superficie de 5.000 m2.

Santé, sécurité, politique et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de nombre de sujets notamment le pass vaccinal, la saisie d’une importante quantité de drogue à Agadir, la composition du nouveau gouvernement et le retour du public aux stades.+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que les Marocains et les Français résidant à l’étranger (ayant été vaccinés avec le vaccin Sinopharm) désirant voyager en France peuvent désormais bénéficier du pass sanitaire français, mais à une condition.

Ils devront recevoir une dose supplémentaire de Pfizer ou Moderna, selon un nouveau décret du gouvernement français paru jeudi au Journal officiel.

Par ailleurs, l’OMS avait indiqué que 9 pays africains, dont le Maroc, l’Afrique du Sud et la Tunisie, ont déjà atteint l’objectif mondial de vaccination fixé en mai par l’Assemblée mondiale de la santé, l’organe décisionnel suprême de l’OMS. L’objectif fixé consistait à vacciner 10% des groupes les plus vulnérables contre la Covid-19 avant la fin du mois de septembre, rappelle le quotidien.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que les services sécuritaires d’Agadir ont procédé, samedi, en étroite coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire, à l’interpellation de sept personnes âgées entre 20 et 57 ans, pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogue, l’organisation de l’immigration illégale et la traite humaine.

Trois prévenus ont été interpellés à Agadir, dont le suspect principal qui a été appréhendé dans la zone d’Iligh, sur la base d’un avis de recherche national pour trafic international de drogue, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), ajoutant qu’une coordination sur le terrain avec les éléments de la Gendarmerie royale territorialement compétente a permis d’interpeller un quatrième suspect dans la zone de Taghazout, à quelque 30 km au nord d’Agadir.

+Assabah+ croit savoir que le nouveau gouvernement sera composé de grands pôles: un économique, un social et un troisième dédié aux infrastructures. Cela en plus des ministères de souveraineté.

Les trois partis de la majorité se sont mis d’accord sur l’architecture du nouveau gouvernement. D’après le quotidien, le nouvel Exécutif fonctionnera sur de grands pôles. Il comportera un pôle économique, un pôle social et un troisième pôle dédié aux infrastructures.

Citant une source proche des négociations, le quotidien assure que les trois formations de la coalition gouvernementale vont se partager les portefeuilles du nouveau gouvernement à parts égales. Ainsi par exemple, concernant le pôle social, le ministère de la Santé devrait revenir au RNI, celui de l’Emploi et de l’insertion professionnelle devrait être dirigé par l’Istiqlal, alors que le PAM devrait chapeauter le département de la Solidarité et des affaires sociales.

Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le retour des spectateurs dans les gradins pour les matchs de football ne devrait pas tarder davantage. Suite à la réunion tenue entre le ministère de l’Intérieur, la Fédération royale marocaine de football et le Comité scientifique chargé du suivi de la pandémie, de nouvelles conditions ont été ajoutées pour ouvrir les stades plus d’une année après la fermeture.

Le quotidien explique qu’une jauge de 40% sera imposée à l’ensemble des stades pour permettre la distanciation entre les différents spectateurs.

Aussi, il a été décidé d’interdire complètement l’accès des mineurs et ce même s’ils sont accompagnés. Il sera aussi interdit de vendre l’eau ou différentes boissons en plus des produits alimentaires à l’intérieur des enceintes.

Les stadiers à l’entrée des stades vont devoir prendre la température de tous les spectateurs pour interdire l’accès à ceux qui présentent des symptômes de fièvre. Il va sans dire que les seules personnes qui auront la possibilité d’entrer au stade sont celles qui vont présenter un Pass sanitaire. Les portiques seront d’ailleurs équipés d’unités pour lire les QR ou codes inscrits sur le pass.

Les clubs sont obligés par ailleurs, selon la publication, de désinfecter l’ensemble des gradins, mais aussi les toilettes et les portes en plus des couloirs.

Le Maroc a choisi la voie des énergies renouvelables (Bourita)

Le Maroc a toujours fait preuve d’inventivité pour adresser la question de l’énergie, a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le Royaume a avancé à grands pas sur la voie d’une énergie moderne, durable et fiable; une énergie abordable et qui se situe dans la droite ligne des Objectifs de Développement durable », a souligné M. Bourita dans le discours du Maroc au Dialogue de haut niveau sur l’énergie, tenu par vidéoconférence en marge de la 76è Assemblée Générale des Nations Unies.

Il a également relevé que le Maroc, entre la nécessité de concilier le besoin croissant en énergie et l’impératif de réduire la pollution, a choisi la voie des énergies renouvelables; « celle qui allie développement économique et protection environnementale”.

Le ministre a précisé, dans ce sens, que le Royaume a adopté une série de politiques publiques, qui ont abouti à des projets d’envergure : le Plan solaire, le Plan éolien ou encore la continuation d’une politique des barrages destinée à contribuer à la production d’énergie hydroélectrique.

Saluant la tenue de ce sommet réunissant des Chefs d’Etat et de gouvernement, M. Bourita a, en outre, indiqué que la nomination du Maroc comme Champion dans le cadre du Dialogue de Haut niveau sur la thématique “Innovation, technologie et données” est une reconnaissance du leadership du Royaume dans le domaine des énergies renouvelables, notant qu’il s’agit d’un choix qui “conforte notre engagement et entretient notre mobilisation”.

“Ainsi, le Maroc s’est-il employé, aux côtés des Nations Unies et d’autres pays Champions, à mener un plaidoyer international, sensibiliser et accélérer la transition et les solutions énergétiques durables”, a-t-il indiqué, ajoutant que le Maroc a lui-même redoublé d’ambition en fixant l’objectif de dépasser 52% de sources renouvelables, dans le mix électrique national à horizon 2030 et en portant sa Contribution nationale déterminée à 45,5 % de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre à l’horizon 2030.

Le responsable gouvernemental a, de même, souligné que le Maroc vise à atteindre à travers une Stratégie Bas Carbone, une économie d’énergie de l’ordre de 20% à l’horizon 2030, signalant que l’ambition est, aussi, de devenir un acteur clé dans la production d’hydrogène vert, d’augmenter la part de la Biomasse dans le mix électrique et de réussir une transition vers l’industrialisation énergétique.

Il a, par ailleurs, fait valoir que les choix du Maroc en matière de transition énergétique sont irréversibles et trouvent leur prolongement en Afrique, précisant que le Maroc est, en effet, fortement attaché au soutien des transitions vers les énergies propres dans les pays africains.

“Notre engagement est d’appuyer le développement durable en Afrique, l’accès à l’énergie, le développement des ressources et le renforcement des capacités”, a-t-il insisté, rappelant que le Maroc a lancé en partenariat avec l’Ethiopie, la “Coalition pour l’accès à l’énergie durable”.

Le ministre a toutefois fait observer que l’accès universel à une énergie propre, durable et abordable pose plusieurs défis, partout dans le monde.

Il a, dans ce contexte, insisté sur la nécessité de catalyser la coopération et la collaboration internationales, d’accélérer le rythme de développement et de transfert de technologies propres et de mobiliser des moyens de financement innovants.

Politique et économie au menu des hebdomadaires et quotidiens marocains

Les enjeux de la majorité gouvernementale et la place financière de Casablanca sont les principaux thèmes traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+Finances News Hebdo+ écrit que le RNI, le PAM et le PI, le trio gagnant qui va gérer les affaires du Royaume durant les cinq prochaines années, ont pu accorder leur violon pour former une majorité « forte » et « cohérente », qui devra « porter en bandoulière le pragmatisme et l’efficacité afin de relever les nombreux défis socioéconomiques auxquels le Maroc est confronté ».

Mais, la répartition des portefeuilles ministériels est un exercice « très délicat » et « plein d’enjeux », qui constitue un premier « test majeur » pour cette nouvelle majorité.

Car il ne s’agira pas de céder aux « sirènes des calculs politiciens » pour contenter tout le monde, mais plutôt de mettre les bons profils aux bons postes, au regard notamment du « riche gisement de compétences », dont disposent ces trois formations politiques, relève le journal.

+La Vie Eco+ estime qu’avec une telle majorité, le futur gouvernement peut déjà être sûr qu’il a toute sa « légitimité populaire ».

Pour crédibiliser davantage le processus électoral et politique entamé par le Maroc depuis quelques années, les trois partis « sont évidemment conscients qu’ils sont engagés envers les Marocains de respecter ce qui a été proposé », souligne l’hebdomadaire.

Pour +Challenge+, plusieurs mesures présentées dans le programme du RNI vont dans le sens des revendications de catégories de la population.

La publication prévient en revanche que bien que le débat sur la faisabilité, les comptes publics et leur dégradation, suite au Covid, et la contradiction avec les promesses électorales soit sain et mérite d’être mené, « une nation, ce n’est pas une comptabilité nationale ».

En tout cas, « une ère nouvelle s’ouvre » désormais, avec la nécessaire et souhaitable émergence de forces politiques modernes, dynamiques et ambitieuses pour le pays, estime, de son côté, +La Nouvelle Tribune+.

Ainsi, le cadre institutionnel a été rénové, les forces dirigeantes ont changé, les leaderships ont bougé, mais il reste maintenant à s’assurer que de ces opérations politiques découlent des responsables portés par l’action, la reddition de comptes et la satisfaction des revendications légitimes des plus nombreux, soutient-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ relève qu’avec un total de 628 points, la place financière de Casablanca occupe désormais le 53è rang parmi les 116 centres financiers internationaux évalués dans la 30è édition du Global Financial Center Index (GFCI).

Casablanca Finance City occupe la première position en Afrique, selon un communiqué de l’institution en charge de la gestion de ce classement, Z/Yen. Cet indice mesure la compétitivité des places financières en se basant sur plusieurs critères quantitatifs et qualitatifs sur l’environnement des affaires, le développement du secteur financier…

Politique et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le rôle du secteur privé dans le développement et la formation du futur gouvernement.+Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse au secteur privé et à son rôle dans le développement du royaume. Le quotidien revient ainsi sur le tout dernier rapport de la BERD, de la BAD et de la BEI, qui explore les «Défis et opportunités en temps de pandémie de Covid-19», axé sur le développement du secteur privé au Maroc.

« A l’instar des pays du monde, le Maroc est impacté par les répercussions de la pandémie de Covid-19. Toutefois, les mesures rapides des autorités marocaines en 2020 ont permis de juguler les conséquences de cette crise. Plusieurs raisons permettent de rester optimiste », souligne le journal.

Afin de renforcer la résilience du secteur privé, le quotidien indique que les experts des trois institutions recommandent de poursuivre l’inclusion financière, d’impulser une nouvelle dynamique de développement des zones rurales et d’approfondir l’ancrage du Maroc dans les chaînes de valeur mondiales (CVM).

De même, le rapport appelle à accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’inclusion financière en renforçant en particulier le rôle clé des établissements financiers non bancaires comme les institutions de microfinance et les sociétés de crédit-bail.

Le document met aussi en exergue la nécessité d’améliorer l’intégration économique et l’ouverture commerciale des zones rurales. « Aidée par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), une intégration commerciale plus approfondie en Afrique subsaharienne devrait aussi profiter aux investissements privés au Maroc », soulignent les experts.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les trois partis qui formeront le prochain gouvernement entament une phase cruciale qui concerne l’architecture de l’Exécutif, mais aussi les noms des ministres qui y figureront.

Les trois partis de la majorité, à savoir le RNI, le PAM et l’Istiqlal, sont engagés dans une véritable course contre la montre afin de finaliser, au plus vite, l’architecture du gouvernement qui sera proposée au souverain.

La publication rapporte que les représentants des trois formations politiques enchaînent ces derniers jours les réunions marathoniennes afin de finaliser la liste des ministrables. L’objectif, selon les sources du journal, est d’arrêter la formation qui constitue le prochain Exécutif avant le début de l’année parlementaire, prévu le 8 octobre prochain. C’est en tout cas la date butoir que semble s’être fixé le chef de gouvernement désigné, Aziz Akhannouch.

A ce sujet, le journal explique que les pronostics font état d’une reconfiguration en profondeur de la structure du gouvernement qui devrait être différente de celle du gouvernement sortant. Et pour cause, on s’orienterait vers le regroupement de plusieurs départements ministériels, tandis que d’autres seraient séparés.

Une fois cette étape franchie, ajoute le quotidien, les leaders du RNI, du PAM et de l’Istiqlal ouvriront alors le dossier de la répartition des différents ministères retenus. Pour le journal, ce serait là l’étape la plus complexe à gérer lors de ce second round des tractations. La raison est que c’est dans cette phase-là que les instances dirigeantes des partis se montrent les plus avides.

Dans le même sillage,+L’Economiste+ relève qu’en moins d’une quinzaine de jours après sa nomination par le Roi Mohammed VI pour constituer l’Exécutif, Aziz Akhannouch est parvenu à constituer sa majorité politique composée de trois partis, le sien le RNI, le PAM et l’Istiqlal.

C’est un véritable exploit réalisé en un temps record, là où ses prédécesseurs prenaient des mois pour le faire. En effet, les consultations préliminaires avec les partis représentés au Parlement, à part le PJD et le PSU ayant décliné l’invitation, ont pris trois jours seulement. Une méthodologie qui a permis à Aziz Akhannouch de clarifier l’échiquier politique et accéléré l’émergence d’une coalition gouvernementale. Les trois partis de la majorité représentent près de 70% des députés de la Chambre des représentants, soit 269 sièges. Une majorité confortable qui facilitera l’adoption du programme gouvernemental et le vote de confiance pour l’investiture de l’Exécutif.

Présentation du rapport BAD-BEI-BERD sur le secteur privé marocain

Le rapport conjoint intitulé « Développement du secteur privé au Maroc : défis et opportunités en temps de pandémie de Covid-19 » a été présenté jeudi lors d’une conférence-débat.Cette première étude, fruit d’une collaboration entre la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), esquisse les défis à relever et les opportunités pour les entreprises marocaines dans le contexte actuel de crise.

Selon les auteurs du rapport, le secteur privé marocain a une véritable carte à jouer dans la reprise économique du Royaume. L’inclusion financière, le développement des zones rurales et l’intégration du pays dans les chaînes de valeur mondiales sont les nécessaires ingrédients à une sortie de crise par le haut, ont-ils constaté.

Pour eux, les décisions rapides des autorités marocaines ont atténué les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire, ajoutant qu’un retour de la croissance économique est attendu, soutenu par le rebond des exportations vers l’Union européenne, une bonne saison agricole, un retour partiel des touristes, et la stabilité des envois de fonds des Marocains résidant à l’étranger.

S’agissant des petites et moyennes entreprises (PME), qui représentent environ 90% du secteur privé marocain, elles ont été affectées par la crise, relève le rapport. Ces PME connaissent, selon le document, de réelles difficultés à investir, à améliorer leur valeur ajoutée et à se développer pour créer des emplois durables.

Le rapport appelle dans ce sens à accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière en renforçant, notamment, le rôle clé des établissements financiers non bancaires comme les institutions de microfinance et les sociétés de crédit-bail. L’objectif est d’enrichir l’offre d’instruments financiers pour permettre aux entreprises de petite taille de financer leur projet d’investissement.

Il est aussi souligné la nécessité d’améliorer l’intégration économique et l’ouverture commerciale des zones rurales, avec un effort particulier à entreprendre sur l’inclusion des femmes, des jeunes et des personnes peu qualifiées. Selon le document, cela doit se réaliser parallèlement au développement des chaînes de valeur locales et au soutien renouvelé dont devrait bénéficier le secteur privé en milieu rural.

Le rapport plaide aussi pour une diversification des produits de l’économie marocaine pour approvisionner de nouveaux marchés à l’export. C’est ainsi que les entreprises contributrices aux CVM bénéficieraient de meilleurs débouchés à l’international et d’un plus large accès à de nouvelles technologies étrangères et aux meilleures pratiques de gestion.

Maroc: Saisie au port Tanger-Med de 22,8 kg de cocaïne en provenance de l’Espagne

Les services sécuritaires du port de Tanger-Med ont avorté ce jeudi, une tentative de trafic de 22,8 kilogrammes de cocaïne à bord d’un camion de transport international immatriculé au Maroc.Dans un communiqué, la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a indiqué que les opérations de contrôle ont permis de saisir une quantité de cocaïne bien empotée dans un chargement d’équipements ménagers, après son arrivée au port Tanger-Med en provenance d’un port espagnol.

Selon la même source, le chauffeur de ce camion, âgé de 26 ans, a été arrêté et placé en garde à vue à la disposition de l’enquête confiée au service préfectoral de la police judiciaire de Tanger sous la supervision du parquet compétent.

Cette opération sécuritaire s’inscrit dans le cadre des efforts intenses fournis par les services de la sûreté nationale pour lutter contre le trafic international de drogue, en particulier les comprimés psychotropes introduits depuis l’Europe.

Le Maroc engagé dans un processus solide de démocratisation (Bourita)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a affirmé jeudi que le Maroc est « activement engagé dans un processus solide de démocratisation, dans le cadre de la longue trajectoire de réformes du Royaume », a-t-il rappelé.Le ministre, qui s’exprimant lors de la 10ème conférence ministérielle de la Communauté des démocraties, tenue virtuellement mercredi en marge de la 76ème Assemblée générale des Nations-Unies, a souligné que le Maroc, « en tant que partenaire de cette Communauté, reste engagé à promouvoir la démocratie et à renforcer sa résilience, tout en soutenant l’adhésion aux valeurs démocratiques communes, aux Droits de l’Homme et à l’Etat de droit, comme indiqué dans la Déclaration de Varsovie ».

Dans ce sens, le ministre a mis en avant l’adoption, cette année, du Nouveau modèle de développement qui vise à réaliser le plein potentiel du pays, avec pour ambition d’enraciner la démocratie pour permettre aux citoyens de prendre en charge leur vie et leur avenir au sein d’une société « ouverte, diversifiée, juste et équitable ».

« Pour le Maroc, résilience et démocratie vont de pair. En réalité, les réformes mises en œuvre par le Roi Mohammed VI se sont poursuivies, malgré la crise pandémique », a-t-il souligné, expliquant que ces réformes ont été renforcées avec des initiatives audacieuses comme le lancement du système de couverture sociale généralisée.

Parallèlement, a-t-il poursuivi, « et malgré un contexte tumultueux pour la démocratie au niveau régional et les défis posés par une pandémie persistante, la vitalité démocratique du Royaume a été clairement démontrée lors des élections générales » du 08 septembre, notant que le taux de participation a dépassé les 50%, atteignant plus de 60% dans les Provinces du Sahara Marocain.

A cet égard, Bourita a fait observer que la communauté internationale a félicité le Maroc pour la réussite de ces élections, qui a été organisée avec la présence de 4,323 organisations de la société civile, et 152 observateurs électoraux internationaux, ce qui a davantage renforcé les garanties de transparence et d’intégrité.

En plus des principes et pratiques démocratiques « essentiels » tels que des élections libres et justes, le ministre a souligné, en particulier, l’approche inclusive du Royaume par rapport à la société civile, comme un facteur qui caractérise la société marocaine.

« Au Maroc, le tissu de la société civile n’a jamais été aussi dense », a relevé le diplomate, rappelant que la Constitution de 2011 lui a accordé un rôle consultatif « très important », mais également comme catalyseur de développement.

Par ailleurs, le ministre a soutenu que pour le Maroc, la consolidation de la démocratie et le renforcement de sa résilience nécessitent de garantir aux citoyens non seulement leurs droits fondamentaux, mais également un cadre de vie sain et prospère, dans la sécurité, la stabilité et l’harmonie. Dans ce cadre, le ministre a mis en relief l’engagement et les initiatives louables du Royaume, notamment pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux, la migration, l’action environnementale et le combat contre les changements climatiques.

« Le soutien clair de la communauté internationale aux choix stratégiques et irréversibles du Maroc ne sont pas le fruit du hasard », a conclu Bourita, expliquant que le Royaume a fait de « l’approfondissement et du renforcement des pratiques démocratiques l’une des priorités de son agenda national et de ses engagements internationaux ».

Politique, santé et économie meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la coalition gouvernementale, à la campagne de vaccination et à la production de l’énergie électrique.Homogénéité, clarté, force, volonté et responsabilité. Ce sont les mots qui reviennent en force dans les déclarations des trois leaders de la majorité, dans la matinée du mercredi 22 septembre, à l’occasion de l’annonce officielle de la formation de la majorité par le nouveau chef du gouvernement. Aziz Akhannouch, tout  comme ses partenaires, Nizar Baraka de l’Istiqlal et Abdellatif Ouahbi du PAM, a fait part de sa détermination pour la formation d’une équipe forte, homogène, et surtout efficace, écrit le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+.

Selon le journal, les trois secrétaires généraux ont fait montre d’un esprit d’engagement, ce qui a permis de former la majorité gouvernementale dans une courte durée, moins de deux semaines après la nomination du chef du gouvernement, compte tenu de la conjoncture actuelle et des exigences du développement. Les trois leaders de la nouvelle majorité, souligne le chef du gouvernement, ont veillé à faire valoir les défis de l’étape, marquée par la nécessité d’accélérer la promulgation et la mise en œuvre du Pacte national pour le développement.

Pour ce qui est de l’élaboration de la feuille de route de la nouvelle équipe, il a été précisé que les programmes électoraux serviront de plateforme fertile et appropriée pour l’élaboration d’un programme gouvernemental fort et réalisable. Un programme dont les retombées seront visibles les premiers jours du travail du nouveau cabinet, indique le journal.

Evoquant les futurs candidats-ministres, +Al Akhbar+ souligne que le chef du gouvernement a annoncé qu’il s’agira de noms «notoirement connus pour leur compétence, crédibilité et probité». En attendant, poursuit le quotidien, les trois partis vont continuer leurs tractations pour établir la proposition de structure gouvernementale et de composition ministérielle et la soumettre au Roi en vue de nommer le gouvernement.

Pour +Assabah+ qui revient également sur cet événement, la composition du gouvernement sera annoncée probablement avant la fin de ce mois, dans les trois premiers jours du mois d’octobre au plus tard. En tout cas, souligne la publication, ce sera fait avant l’élection de la deuxième Chambre prévue le 5 octobre.

D’après le quotidien, les trois formations, après avoir défini l’architecture du prochain gouvernement, doivent ensuite s’entendre sur un programme gouvernemental avant d’entreprendre de répartir les portefeuilles ministériels et discuter des profils qui vont être proposés pour chaque poste.

+Al Massae+ écrit que la logique du choix de la majorité gouvernementale a été guidée par l’orientation qu’a prise la volonté populaire, telle qu’exprimée par les urnes. Ce choix a également été motivé par l’existence de multiples dénominateurs communs de ses composantes, la convergence de leurs programmes électoraux et leur adoption des mêmes priorités revendiquées par les Marocains dans les volets social et économique, commente-t-il.

Pour +Bayane Al Yaoum+, l’annonce de la majorité est presque un non-événement. Le quotidien s’est, en effet, contenté d’annoncer, en quelques lignes, que les membres de la majorité gouvernementale ont été présentés mercredi 22 septembre. Et ce, tout en rappelant que les tractations de sa formation ont été lancées le 13 septembre après des élections législatives qui ont connu un taux de participation de 50,35% des électeurs contre 42% en 2016.

+Le Matin+ fait savoir que le Maroc recevra, dans les prochains jours, de nouveaux arrivages de vaccins. Les livraisons de vaccins anti-Covid s’enchaînent ces dernières semaines. D’après les sources du journal, le Maroc va recevoir, le samedi 25 septembre, 4 millions de doses du vaccin Sinopharm.

C’est ce qu’affirme Dr Saïd Afif, membre du Comité technique et scientifique de vaccination, notant que le Royaume a également reçu, le 18 septembre, 682.110 doses du vaccin Pfizer-BioNTech. Ces nouveaux arrivages, qui s’ajoutent aux différents vaccins anti-Covid en stock, vont permettre d’accélérer le rythme de vaccination, explique l’expert. En effet, le Maroc a atteint mardi, en fin de journée, 21.421.359 vaccinés pour la première dose, ce qui représente 71% de la population cible, et 17.772.786 pour la deuxième, soit près de 60%.

+Maroc Le Jour+ indique que la production nationale de l’énergie électrique s’est renforcée de 6,9% à fin juillet 2021, contre une baisse de 6,2% un an auparavant, dépassant légèrement son niveau d’avant la crise.

Selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des finances, cette performance est attribuable au raffermissement de la production privée (+5,9%), de celle de l’ONEE (+10%) et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (+9,5%).

Quant à la consommation de l’énergie électrique, elle s’est accrue, en glissement annuel, de 6,1%, suite à la hausse des ventes de l’énergie de « très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs » (+11,9%), de celles destinées aux distributeurs (+4,6%) et de celles destinées aux ménages (+2,1%).