Sénégal : les élus locaux pour une articulation des agropoles aux projets de développement locaux

Le président du Conseil départemental de Kaffrine (centre), Adama Diouf, a plaidé, ce lundi à Dakar, en faveur de l’intégration des projets territoriaux locaux dans la mise en œuvre des agropoles.Les élus locaux souhaitent être davantage impliqués dans la mise en place des projets de développement  destinés à leurs terroirs. 

En effet, selon le président du Conseil départemental de Kaffrine, Adama Diouf, chaque département ou commune a un projet territorial adossé aux ressources locales, à la vocation de la localité, aux réalités locales. Et l’agropole centre a l’opportunité, dans le cadre de sa formulation, d’intégrer ces questions-là. Car, c’est seulement à ce niveau qu’il aura un sens », a-t-il dit.

M. Diouf s’exprimait à l’occasion de l’atelier de structuration de l’agropole centre qui regroupe les régions de Kaffrine, Kaolack, Fatick et Diourbel à l’initiative du Bureau opérationnel du suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE).

Abondant dans le même sens que M. Diouf, le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi), Christophe Yvetot a souligné la nécessité d’aller vers des projets structurants sur lesquels peuvent se greffer toutes les autres interventions. 

Déplorant la multiplicité des projets qui interviennent de façon disparate, le diplomate a plaidé pour une synergie de toutes ces initiatives  afin d’avoir un vrai impact sur les populations. « C’est seulement en ayant ces projets structurants que l’on pourra avoir un impact », a-t-il martelé. 

D’un coût global de 92 milliards de FCfa -les 50 ont été déjà mobilisés-, l’agropole centre de même que celui du sud et du nord constitue « une réponse urgente pour l’accélération de la politique industrielle du Sénégal », a déclaré le ministre du Développement industriel et des petites et moyennes industries, Moustapha Diop. 

Ce dernier a par ailleurs indiqué que l’agropole centre devrait « augmenter les superficies cultivables ainsi que les rendements en créant plus de contractualisation entre les petits producteurs locaux et les industriels qui viendront investir dans la zone ».

Selon Moustapha Diop, l’installation des infrastructures sur les sites devant abriter les modules de l’agropole centre est prévue au mois d’avril 2021.

Le ministre du Développement industriel et des petites et moyennes industries a en outre annoncé la mise en place prochaine d’une agropole intercommunale dédiée à l’horticulture, au lait et à la viande. Ce complexe agro-industriel sera implanté dans la zone de Sandiara-Nguéniène (ouest).

A en croire le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (Pse), Abdou Karim Fofana, « au-delà de la zone centre, il est prévu la mise en place d’agropoles intégrées et compétitives se concentrant sur les chaînes de valeur aux potentiels de développement élevés dans les différentes zones du pays tels les céréales, les oléagineux, les produits horticoles, entre autres ».

M. Fofana a également rappelé la nécessité de faire de « l’agriculture un moteur de notre développement », en perspective « d’une mise en valeur des atouts agricoles insuffisamment exploités au Sénégal ».

« C’est un défi de produire. Il en est un autre de transformer afin d’assurer notre indépendance alimentaire », a-t-il souligné, déplorant que seuls « 13% des produits locaux sont transformés au Sénégal ». 

Le projet d’agropole du centre ambitionne de créer quelque 14500 emplois directs et permettra, selon M. Fofana, « d’amorcer le cycle de la mutation d’une économie principalement portée par la production agricole primaire et les services vers une économie davantage axée sur la transformation industrielle des ressources de base au niveau local ».

Nigeria: le taux d’inflation culmine à 14,23% en octobre

Le taux d’inflation du Nigeria est passé à 14,23% en octobre dernier, contre 13,71% en septembre, selon le National Bureau of Statistics (NBS).Le BNS a expliqué, dans sa revue mensuelle de l’indice des prix à la consommation, que l’augmentation est de 0,52 point de pourcentage, ce qui est supérieur au taux de 13,71% enregistré en septembre 2020.

Il a expliqué que l’inflation alimentaire a augmenté de 17,38%, contre 16,66% en septembre, tandis que l’inflation de base a également augmenté à 11,14% contre 10,58% en septembre.

Selon le rapport, l’inflation urbaine a atteint 14,81% en glissement annuel, contre 14,31% enregistré le mois dernier, tandis que l’inflation rurale a atteint 13,68%.

Il a noté que des augmentations ont été enregistrées dans toutes les divisions de la classification de la consommation individuelle par fonction qui ont donné l’indice global.

Sur une base mensuelle, l’indice global a augmenté de 1,54% en octobre 2020, ce qui représente un taux de 0,06% supérieur au taux de 1,48% enregistré en septembre 2020.

Côte d’Ivoire: un avis de recherche lancé pour retrouver le présumé meurtrier d’un gendarme

La gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire a lancé un avis de recherche pour retrouver le présumé meurtrier de l’adjudant Sanogo Seydou, un gendarme en service à l’escadron de protection des hautes personnalités (EPHP) qui porté disparu depuis fin octobre dernier lors d’une attaque contre le cortège de Moussa Sanogo, le ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l’État .« La gendarmerie nationale lance un avis de recherche à l’encontre du sieur Bale Antoine, président des jeunes de Bonzi, village situé sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé. L’individu sus-cité est activement recherché dans le cadre de l’enquête relative à la disparition de l’adjudant Sanogo Seydou…», a annoncé lundi, la gendarmerie nationale dans une note d’information. 

L’adjudant Sanogo Seydou, a été abattu par des individus sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé suite à une attaque perpétrée contre le cortège du ministre Moussa Sanogo le 31 octobre dernier. 

Cette attaque contre le cortège du ministre Sanogo est intervenue dans un contexte sociopolitique tendu en Côte d’Ivoire. L’opposition ivoirienne qui a rejeté la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a lancé un appel à la désobéissance civile qui s’est soldé par de nombreuses violences dans le pays faisant officiellement 85 morts et 484 blessés.

Reprise des cours dans les écoles ivoiriennes après près d’un mois de congé

Les élèves ont repris le chemin de l’école lundi à Abidjan et dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire après près d’un mois de congé, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Au groupe scolaire Sainte Jeanne du Plateau-Dokui (Nord d’Abidjan), l’heure est aux retrouvailles entre élèves d’une part et entre enseignants d’autre part après cette longue période de congé de Toussaint.

Peu avant 08h ( Heure locale et GMT),  devant l’entrée principale de cet établissement scolaire qui abrite à la fois la maternelle, le primaire et le secondaire, une longue file d’attente est observée à l’entrée en attendant le salut aux couleurs nationales prévu tous les lundis avant de regagner les salles de classe.

« Je suis content de reprendre les cours. Les congés de Toussaint ont été certes longs, mais, on s’est beaucoup reposé », a dit à APA, Pierre, un élève de la classe de cinquième dans cette école. Au collège « La belle étoile », un autre établissement scolaire du même quartier, le constat est le même.

 Les élèves et les enseignants ont regagné le chemin de l’école. La rentrée scolaire a officiellement débuté le 14 septembre dernier en Côte d’Ivoire. Un peu plus d’un mois après cette rentrée, les élèves ont été mis en congés de Toussaint le 23 octobre dernier par le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle suite à un réaménagement du calendrier scolaire, soit à un mois de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier.

La reprise des cours qui était initialement prévue le 09 novembre dernier a été ainsi reportée à ce lundi ( 16 novembre 2020) en raison du contexte sociopolitique délétère dans le pays. L’opposition ivoirienne qui a rejeté l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, a également lancé un mot d’ordre de désobéissance civile qui s’est soldé par des violences dans plusieurs localités du pays.

Le Sénégalais Augustin Senghor, « l’homme de la situation » à la Caf

Le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Augustin Senghor, a officialisé lundi sa candidature à l’élection du président de la Confédération africaine de football (Caf) prévue le 12 mars 2021 à Rabat (Maroc).La liste des candidats à l’élection présidentielle de l’instance faîtière du football africain s’allonge. Après l’Ivorien Jacques Anouma, le Sud-africain Patrice Motsepe et le Mauritanien Ahmed Ould Yahya, le Sénégalais Augustin Senghor « confirme » avoir déposé son dossier de candidature à la date limite du 12 novembre dernier au Caire (Egypte), siège de la Caf.

Le dirigeant s’est adressé à la presse lundi matin à Dakar, au siège de la FSF, en présence de ses collaborateurs, du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) et des membres du staff de l’équipe nationale dont le sélectionneur Aliou Cissé, revenu de Bissau où ses protégés se sont imposés la veille face à la Guinée-Bissau (0-1) avant de se qualifier à la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

L’avocat entre d’ores et déjà en campagne et se dit prêt à diriger la Caf pour les quatre prochaines années. En plus du soutien fédéral et de l’Etat sénégalais, il note que sa candidature est également appuyée par un autre pays dont il tait le nom. En outre, il comptabilise « une quinzaine de fédérations » qui l’ont « encouragé dans (sa) volonté d’être candidat ».

Répondant à une question d’une journaliste sur une de ses anciennes déclarations de ne pas se présenter à la présidence de la Caf tant que le président Ahmad Ahmad ne se désiste pas, Me Senghor a confirmé cette position d’antan, motivée par « la loyauté, le souci d’une certaine stabilité et la continuité ». Mais aujourd’hui, « le contexte actuel au sein de l’institution » l’a poussé à prendre cette décision, en plus de « différents facteurs ».

 Raisons d’une candidature

D’abord, le président Ahmad est sous le coup d’une procédure pendante devant la Commission d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa) après des accusations de malversations. Dès lors, il a été prévu « de prendre le maximum de précautions pour les risques. (…) Des voix se sont élevées pour dire que j’étais l’homme de la situation pour gagner l’élection et redresser la Caf », a dit Augustin Senghor, dont le slogan de campagne est : « Pour un football africain uni, plus performant et plus attractif ».

« Je dois dire que je n’ai pas été insensible à cette marque de considération et de confiance de mes pairs africains. Il est bon de rappeler que bien avant cela, il est souvent arrivé que des acteurs du football africain me suggèrent d’envisager et de me préparer à une telle candidature », a soutenu le membre du Comité exécutif de la Caf, légitimant encore son acte par son parcours de dirigeant dans le monde sportif et des affaires.

« Après une profonde remise en cause entamée à partir de 2017, après le départ du président Issa Hayatou et l’élection d’Ahmad à la tête de la Caf, fort de mes compétences, de mon expérience et de mon engagement, mais plus que jamais armé de principes et de valeurs éthiques, j’ai décidé d’aller résolument sur le terrain où les différences positives et qualitatives se font en ayant la ferme résolution d’être de ceux par qui les grands bonds du football africain s’effectueront », a-t-il encore déclaré, notant qu’il est « en mesure de répondre aux fortes attentes placées » en lui.

Concurrents

Me Senghor devra toutefois faire face à trois autres adversaires dont deux viennent de pays de l’Afrique de l’ouest. Une zone qui n’a jamais eu de fils président de la Caf. Par ailleurs, il les considère comme des « frères » et dit entretenir des relations cordiales avec eux.

« Nous sommes des adversaires sur le terrain mais pas des ennemis. On se parle. Ils ont choisi d’y aller, c’est leur droit. Mais je pense être, vu mon cursus, celui qui fédère », a-t-il poursuivi. Il souligne qu’il va continuer à les convaincre « pour qu’ils se joignent » à lui, rappelant que le mode d’élection peut aller jusqu’à trois tours.

Concernant le candidat sud-africain, il considère qu’il « n’a pas d’expérience » pour présider les destinées de la Caf en dépit de performances exceptionnelles au plan continental avec son club de Mamelodi Sundowns. Il se dit même « inquiet » quand le statut de milliardaire de Patrice Motsepe revient à chaque fois qu’on parle de sa candidature.

Pour sa part, il assure que « nous nous donnerons les moyens les plus légaux possibles pour aller en campagne ». Dans les prochaines semaines aussi, il promet de rendre publics les « axes principaux » de son programme qui sera bâti sur les voies et moyens à emprunter pour « redresser la gestion de la Caf ».

« Aujourd’hui, je suis prêt à répondre à l’appel de l’Afrique et de son football pour un tout autre challenge exaltant et de dimension continentale. Je suis prêt à le relever avec l’intime conviction qu’il faut créer une nouvelle dynamique positive symbolisée par un Comité exécutif solidaire et travaillant exclusivement et en permanence dans l’intérêt du football africain avec un leadership affirmé et rassembleur », a encore affirmé Augustin Senghor qui dirige la FSF depuis 2009.

Idrissa Seck et Serigne Mountakha Mbacké en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA font focus sur les dessous des retrouvailles entre Idrissa Seck et Macky Sall et la sortie du khalife général des mourides sur les candidats à l’émigration irrégulière.« Idy révèle son deal national avec Macky », titrent Les Echos là où Le Quotidien fait état des « révélations de Idy » sur son ralliement spectaculaire dans la mouvance présidentielle.

« Au début, il était programmé que je reste dans l’opposition et que je fasse office de chef de l’opposition », mais « Macky m’a demandé de laisser tomber l’histoire du chef de l’opposition », a expliqué le président du parti Rewmi, arrivé deuxième avec 20% des voix à la dernière présidentielle, et désormais nouveau président du Conseil économique social et environnemental (CESE).

Par ailleurs, a-t-il indiqué à Walf Quotidien, « Macky m’avait choisi » pour le statut de chef de l’opposition avant de lui dire dans leurs discussions : « Est-ce qu’on ne va pas nouer un compagnonnage ? ».

Quant aux détracteurs de ses retrouvailles avec Macky Sall, avec lequel il a « retrouvé la complicité », il déclare dans Libération et Le Soleil que ces derniers, qui ne leur « arrivent pas à la cheville », « ne parlent pas pour le Sénégal », mais pour leurs « intérêts ».  

Si l’ex-Premier ministre de Wade continue d’occuper l’actualité politique, L’Observateur dévoile « les secrets de la nouvelle vie » de ses prédécesseurs et successeurs au poste de chef de gouvernement. Le journal aborde en même « les dessous » de l’agitation politique de Khalifa Ababacar Sarr, l’ex-maire de Dakar.

EnQuête titre sur la sortie de « Serigne Mountakha (qui) dit non » à l’émigration dite clandestine avec ses conséquences macabres. Selon le journal, le khalife des Mourides a donné hier le « ndiguel » (consigne) de ne plus prendre de pirogue pour l’Europe. « Il y a un village qui a vu une vingtaine de morts. Tous des mourides. C’est tragique », a-t-il déploré.

Ainsi, « Touba sermonne les candidats au périlleux voyage », écrit L’AS là où Vox Populi rapporte la fatwa du khalife général des mourides par ces propos en wolof : « Barça wala barsax, c’est haram ». Comprenez : tenter l’aventure occidentale par la mer ou la mort « est un suicide ».

En football, la plupart des journaux se font l’écho de la qualification du Sénégal à la CAN 2022. Pour Vox Populi, le Sénégal est la première nation qualifiée à cette compétition à deux journées de la fin des éliminatoires.

Les Lions ont battu hier à Bissau les Djurtus, sur un but inscrit à la 82e minute par Sadio Mané. Le quotidien informe du coup que l’attaquant de Liverpool « égale Elhadji Diouf avec 21 buts en sélection ».

Le Mali en deuil national

Le président de la transition, Bah N’daw, a décrété trois jours de deuil national suite au décès de l’ancien chef de l’État, Amadou Toumani Touré (ATT).À compter du lundi 16 novembre, « les drapeaux (seront) mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics ». Le peuple malien compte rendre un bel hommage à Amadou Toumani Touré à travers des « funérailles nationales » prévues mardi prochain à la place d’Armes du Génie militaire.

L’ex-président de la République est mort, le 10 novembre dernier en Turquie, à l’âge de 72 ans. Sa dépouille est arrivée samedi à l’Aéroport international Modibo Keïta-Sénou de Bamako.

Ce jour-là, il y avait parmi la foule le Premier ministre, Moctar Ouane et le vice-président de la transition, le Colonel Assimi Goïta. Celui-ci, très ému, s’est incliné devant le cercueil du Général ATT.

Eliminatoires CAN 2022 : le Sénégal qualifié à deux journées de la fin

L’équipe nationale de football du Sénégal s’est qualifiée à la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2022, après sa courte et importante victoire (0-1) dimanche sur son homologue bissau-guinéenne.La hiérarchie a été respectée à l’aller comme au retour. Les Lions ont réédité leurs performances de mercredi (2-0) en allant battre cet après-midi à Bissau les Djurtus sur le plus petit des scores. Sadio Mané, décisif à l’aller à Thiès (70 km de Dakar), a confirmé son statut de leader technique en s’arrachant à la 82eminute pour marquer le but de la victoire.

Ce fut un match difficile que le Sénégal a maîtrisé intelligemment, d’un bout à l’autre. Les Djurtus, dont les arguments offensifs étaient minimes dans la partie, ont imposé le défi physique pour au moins sécuriser les propos de leur entraineur Baciro Cande. Ce dernier déclarait avant le match que son équipe était restée longtemps sans perdre à domicile.

Les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly ont maitrisé leur sujet sur une pelouse hyper dégradée et devant une équipe à dix après l’exclusion de Nogueira à la 64e minute. Averti une première fois, le milieu bissau-guinéen a été envoyé aux vestiaires par l’arbitre marocain pour avoir stoppé la course du remuant Ismaila Sarr.

Le sélectionneur Aliou Cissé a reconduit son équipe d’il y a quatre jours, à l’exception de l’attaquant Habib Diallo et du milieu Salif Sané. Boulaye Dia et Franck Kanouté ont pris leurs places et ont été très actifs durant la partie. Certains observateurs affirment déjà que le milieu du Cercle Brugges, titularisé pour la première fois comme Dia, a apporté de la stabilité dans son secteur. Il s’est même illustré sur coup franc, mais sa lourde frappe n’était pas cadrée.

Même s’il n’a pas été décisif, l’attaquant de Reims était techniquement présent. Son remplaçant Habib Diallo, qui avait démarré le dernier match, a été pour sa part décisif après son entrée à la 79e minute. Suite à une action rondement menée au front de l’attaque, le néo strasbourgeois s’efface en faveur de la star de Liverpool qui n’avait qu’à mettre son pied en opposition, battant une nouvelle fois Jonas Mendes.

Les Lions réalisent donc le carton plein, soit douze points, après quatre matchs sur six. Leur poursuivant direct, le Congo Brazzaville, battu 2-0 à Thiès, est à six points de retard. Les Diables Rouges peuvent toutefois espérer se qualifier en prenant leur revanche à Brazzaville sur les Lions, qui vont recevoir à Thiès l’eSwatini battu 1-4 chez lui.

Les Lions étaient finalistes de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) organisée en 2019 en Egypte et remportée par l’Algérie (1-0). La prochaine édition se déroulera en 2022 au Cameroun, chez les Lions indomptables.

Onze des deux équipes :

Sénégal : Edouard Mendy – Moussa Wagué, Cheikhou Kouyaté, Kalidou Koulibaly, Youssouf Sabaly – Franck Kanouté, Pape Alioune Ndiaye, Krépin Diatta – Ismaila Sarr, Sadio Mané, Boulaye Dia.

Guinée Bissau : Jonas Mendes – Nanu – Opa Sangante – Marcelo Djalo – Leonel Alves – Pelé – Bura Nogueiera – Moreto Cassama – Mama Baldé – Joseph Mendes – Piqueti.

Présidentielle: Macron félicite Ouattara et appelle à une «réconciliation plus large» des ivoiriens

Le président français Emmanuel Macron a adressé ses félicitations au président ivoirien Alassane Ouattara pour sa réélection à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre dernier appelant à une « réconciliation plus large et plus durable» entre tous les ivoiriens.« A la suite de la confirmation par le Conseil constitutionnel de votre réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, je tenais à vous féliciter et vous transmettre ainsi qu’au peuple ivoirien tous les vœux de succès », a écrit M. Macron dans un message adressé à son homologue ivoirien et parvenu dimanche à APA.

 Poursuivant, il a salué le dialogue initié le 11 novembre dernier entre le président ivoirien Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) estimant que cela est « porteur d’espoir ».

 « Je souhaite que ce premier pas vers le rassemblement et l’ouverture puisse jeter les bases concrètes d’une réconciliation plus large et plus durable entre tous les ivoiriens et toutes les sensibilités, dans le respect de l’État de droit, afin de tourner la page de la violence et de la division », a espéré le chef de l’exécutif français.

Par ailleurs, M. Macron a dit sa confiance à son homologue ivoirien « pour sa capacité à porter cette ambition pour le pays et à accorder aux nouvelles générations la place qui leur revient».

« La Côte d’Ivoire peut compter sur le soutien de la France pour continuer à bâtir un partenariat étroit, propice à une croissance inclusive, bénéfique au développement et social de nos populations, à la hauteur de l’amitié ancienne et unique qui les lie», a promis M. Macron.

Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi dernier la réélection au premier tour du président ivoirien Alassane Ouattara à l’issue de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier avec 94,27% des voix contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouassi Konan Bertin ( KKB).

L’opposition ivoirienne dont le doyen d’âge est Henri Konan Bédié, le président du PDCI, avait appelé au boycott de cette élection.

Côte d’Ivoire: « le dialogue reste la voie à privilégier » pour une sortie de crise (PM)

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a déclaré dimanche que « le dialogue reste la voie à privilégier pour régler (les) différends » nés du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, lors de la 24e Journée nationale de la paix à Koumassi, une commune située dans le Sud d’Abidjan. »Le dialogue reste la voie à privilégier en toute circonstance pour le règlement de nos différends. (Car), jamais la violence ne triomphe et ne prospère, si ce n’est des champs de ruines, de morts et de désolation », a dit M. Hamed Bakayoko. 

Suite à cette élection présidentielle, contestée par l’opposition, le président Alassane Ouattara, réélu pour un autre mandat, et M. Henri Konan Bédié, le chef de file de l’opposition, ont eu un tête-à-tête mercredi pour « briser le mur de méfiance ».

Selon le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, c’est « une évolution positive » qui doit « convaincre définitivement » que le dialogue ouvre les sentiers de la paix, un élan dans lequel doivent s’inscrire les Ivoiriens.

« Le scrutin présidentiel a eu lieu et est terminé, fini le temps de la belligérance et des divergences, l’heure doit être désormais à la construction de notre pays », a -t-il martelé, avant d’ajouter: « quittons donc définitivement les rues et les confrontations non productives pour nous asseoir à la table du dialogue franc, sincère et constructif ». 

Pour lui, cela est possible, dans le respect des différences des Ivoiriens de « travailler ensemble » pour la construction du pays; surtout avec « le sens de l’ouverture et de la disposition constante » de M. Ouattara à créer les conditions d’un dialogue franc.

Il a déploré les conflits inter-communautaires survenus après la présidentielle et qui ont fait selon les autorités 85 morts. Les violences étaient plus accentuées dans les fiefs de l’opposition où des partisans du pouvoir et de l’opposition se sont affrontés.

Instituée en 1996, la Journée nationale de la paix se tient chaque 15 novembre. Selon la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, cette célébration vise à prôner « la valeur fondamentale du vivre ensemble ». 

Il s’agit également d' »évaluer nos rapports aux autres en termes de qualité des relations humaines dans nos différents cadres de vie », a souligné la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Au cours de cette journée, des personnalités et des citoyens sont distingués pour leurs actes ayant contribué à la promotion et au renforcement de la paix et de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

M. Hamed Bakayoko, le maire de Koumassi Cissé Bacongo, le ministre des Transports Amadou Koné, ont été faits commandeurs dans l’ordre du mérite de la Solidarité et de la paix en Côte d’Ivoire. De même que la représentante résidente du Pnud, Carol-Flore Smereczniak, et le coordonnateur résident du système des Nations Unies, Philipe Poinsot. 

Deux journalistes ivoiriens de la RTI 1, la télévision publique, figurent parmi les personnes élevées au rang de officier dans l’ordre du mérite de la Solidarité et de la paix en Côte d’Ivoire, notamment Marie-Laure Ngoran et Serges Kolea (Prix Ebony 2019 du meilleur journaliste). 

Certains citoyens ont été faits chevaliers dans l’ordre du mérite de la Solidarité et de la cohésion sociale. Mme Marie-Laure Ngoran, porte-parole des récipiendaires, a salué cet acte du gouvernement tout en déclarant : « non aux crises politiques, oui au vivre ensemble ». 

La cérémonie s’est achevée par un planting d’arbres aux abords du jardin public, près du « grand carrefour de Koumassi ». Un geste qui vise par ailleurs à lutter contre les changements climatiques, un danger pour la planète. 

Côte d’Ivoire: le coup d’Etat visé par l’opposition via une transition a « échoué » (PM)

Le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko a déclaré samedi que les leaders de l’opposition préparaient un coup d’Etat via une transition qui a « échoué », lors d’une célébration de la réélection de Alassane Ouattara par des femmes du Rhdp (pouvoir). »Ils ont pris de petits militaires pour leur demander de se soulever, de faire un coup d’Etat, mais ils ont dit on ne fait rien, on est avec ADO (Alassane Ouattara) », a dit M. Hamed Bakayoko, soutenant que « c’est pourquoi, ils ont essayé de créer un comité de transition ».

Intrigué par cette démarche, M. Hamed Bakayoko a souligné que « c’est quand on fait un coup d’Etat qu’on fait un comité de transition, mais tu n’as pas encore fait un coup d’Etat et tu veux créer une transition. Donc, cette transition est la preuve qu’ils préparaient un coup d’Etat ».

M. Hamed Bakayoko s’exprimait devant des milliers de femmes et sympathisants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), sur le terrain de football du Parc des sports de Treicville, dans le Sud d’Abidjan. 

Selon lui, « ils ont échoué » parce que Alassane Ouattara a la +baraka (bénédiction en langue malinké) du peuple+,  la « bénédiction » des Ivoiriens et son soutien. L’opposition a créé la frayeur au point que plusieurs compatriotes ont fait partir leur famille à l’étranger « tellement ils avaient peur ».

« Voilà des gens qui portent la terreur », a-t-il ajouté en allusion au mot d’ordre de désobéissance civile et de boycott actif lancé par les leaders de l’opposition, qui estiment que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin présidentiel crédible le 31 octobre 2020.

Les chefs de l’opposition qui ont « échoué partout » et dont « toutes leurs tentatives de déstabilisation à tous les niveaux ont échoué », ont maintenant décidé de « prendre un cabinet de lobbying de presse pour dénigrer la Côte d’Ivoire et le président ADO », a-t-il poursuivi. 

« Vous pouvez écrire tout ce que vous voulez, mais la Côte d’Ivoire sera la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens aiment ADO (…). Vous allez monter, descendre, cette donnée ne changera pas », a-t-il martelé.

L’opposition a « commencé à financer les journalistes et bientôt, nous allons vous donner la liste et les mécanismes de financement pour dénigrer la Côte d’Ivoire », a fait savoir le Premier ministre,  par ailleurs directeur national de campagne de M. Ouattara pour ce scrutin. 

Le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), Adama Bictogo, a précisé que l’opposition qui n’a « pas gagné sur le terrain », veut notamment « utiliser la presse internationale pour discréditer (leur) champion », Alassane Ouattara. 

« On ne touche pas à notre Alassane Ouattara, nous allons fêter ADO » et davantage le 14 décembre 2020, a déclaré M. Adama Bictogo, devant des milliers de femmes. Le chef de l’Etat sortant devrait être investi officiellement en décembre prochain. 

Kandia Camara, une leader des femmes du Rhdp, très engagée pour le parti, a expliqué que les femmes de Côte d’Ivoire ont décidé de célébrer M. Ouattara et prendre « l’engagement de protéger sa victoire », contestée par l’opposition.

L’opposition ivoirienne qui avait appelé au boycott du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, un mot d’ordre qui a entraîné des violences et des morts, a affirmé ne pas reconnaître cette élection qu’elle juge de « mascarade ». 

Le 3 novembre 2020, elle a créé un Conseil national de transition, présidé par l’ancien président Henri Konan Bedié, chargé de mettre en place un gouvernement de transition civile. L’entreprise a été stoppée par les autorités qui ont interpellé certains leaders politiques. 

Un blocus a été imposé aux résidences de plusieurs responsables de l’opposition avant d’être levé pour la plupart d’entre eux. La levée du blocus a commencé mercredi, peu avant la rencontre entre M. Bédié, le doyen d’âge de l’opposition et le président Ouattara.

Cette entrevue a brisé le mur de glace entre les deux personnalités autrefois alliés, mais l’opposition émet toujours ses préalables, entre autres, la levée des tous les blocus, l’arrêt des poursuites judiciaires contre les opposants et ceux de la société civile ainsi que l’annulation du scrutin présidentiel. 

Emigration et terrorisme au menu de la presse sénégalaise

Le phénomène de l’émigration clandestine, avec le deuil national virtuel organisé hier, et l’arrestation à Touba d’un présumé terroriste font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA.Le quotidien EnQuête parle de l’émigration irrégulière et de ses drames en mer, lançant ainsi « l’appel du peuple ».

Selon nos confrères, un deuil national a été organisé, hier sur la toile et le net pour pallier le mutisme de l’Etat. « Les presses espagnoles, française et américaine nous ont contactés. Le message est passé », affirme Pape Demba Dione, l’initiateur du deuil virtuel.

« Emigration clandestine-Les internautes décrètent un deuil national », note Walf Quotidien, faisant dire à L’As que « la toile porte le deuil, Mbour organise un récital de Coran ».

De son côté, Libération se focalise sur le rebondissement dans l’affaire Doudou Faye, du nom de cet adolescent de 14 ans mort sur la route de l’émigration clandestine, et informe que « deux pères de migrants mineurs arrêtés ».

De l’avis de ce journal, ils (parents) avaient fait embarquer leurs enfants dans la même pirogue que Doudou Faye.

« L’un des deux rescapés, âgé de 17 ans, assure que Doudou est mort dans ses bras. Le père du défunt Mamadou Lamine Faye, et les deux autres mis en cause ont été déférés, hier », ajoute Libération.

La Tribune se saisit du sujet qui prend de l’ampleur et fait le « voyage dans les tontines de la mort ». Ce faisant, il explique comment les candidats à l’émigration clandestine s’organisent pour disposer de l’argent. « Jeunes et femmes se cotisent », révèle le journal.

« Justification-Emigration, la mère excuse. Sortir sa maman de la pauvreté, cet alibi à tout, disséqué par les psychologues », indique L’Observateur.

Dans Source A, le psychologue Serigne Mor Mbaye qualifie de « génocide » les nombreuses victimes de l’émigration clandestine.

Ce même journal fait état de l’arrestation d’un redoutable présumé terroriste par la police à Touba et affiche « les aveux explosifs de S.S.D ».

« Menacé de mort, le père et le frère du présumé terroriste vont, nuitamment, à la police de Gouy Mbinde, pour solliciter de l’aide. Puis commença le déballage à haut débit, au sujet du passé surréaliste de S.S.D », rapporte Source A, dans lequel journal, le présumé terroriste affirme : « J’ai connu aussi des Armées terroristes dont l’Etat islamique, les frères musulmans et Al-Qaïda ».

« Découverte surprenante-Un présumé terroriste arrêté à Touba. Son passé en Libye et ses supposées connexions avec des mouvements armés », renchérit L’Observateur.

Pour Walf Quotidien, il s’agit là d’une grosse prise de la police, poussant le Procureur de Mbacké à activer la DST et la cellule anti-terroriste.

Bédié entame une consultation des platesformes de l’opposition après son tête-à-tête avec Ouattara

L’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié, a entamé vendredi une consultation des plateformes de l’opposition pour harmoniser leur position lors des négociations avec le pouvoir sur la crise post-électorale en cours, après son tête-à-tête avec Alassane Ouattara.Les chefs ou les représentants des partis de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP) ont été convoqués pour la première consultation, qui s’est tenue à la résidence de M. Bédié, à Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan.

Quelques responsables de partis membres de la CDRP étaient présents à cette rencontre, entre autres, M. Anzoumana Moutayé (une frange du MFA), Ouattara Gnonzié (RPP), Kabran Appiah, président de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), Issiaka Sangaré, représentant l’Alliance des forces démocratiques (AFD).

Le Front populaire ivoirien (FPI, tendance Affi N’Guessan), dont le président est actuellement en détention, était représenté par Christine Konan, vice-présidente, et présidente intérimaire, ainsi que Gnamien Konan, président du parti la Nouvelle Côte d’Ivoire, et Aka Ahizi (PIT).

Cette consultation intervient trois jours après un dialogue direct entre M. Bédié et le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, dont la réélection est contestée par l’opposition qui clame que sa candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 est « anti-constitutionnelle ».

M. Bédié s’est réjoui de ce que ce contact ai permis de « briser le mur de méfiance ». Pour sa part, M. Alassane Ouattara a déclaré que « la confiance est rétablie », toute chose qui ouvre la voie à un dialogue entre l’opposition et le pouvoir pour une sortie de crise.

Après la création, par l’opposition, du Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions, un blocus a été imposé aux résidences de certains leaders de l’opposition, qui ont été incarcérés. 

Bien que le blocus ait été levé pour la plupart, des responsables de partis politiques sont encore en détention. L’opposition, pour engager les pourparlers, exige comme préalable la libération de tous les responsables de l’opposition incarcérés et ceux de la société civile.

Dans un communiqué final, la CDRP, a demandé « le retour sécurisé de toutes les personnalités maintenues en exil dont M. Laurent Gbagbo, Soro Kigbafori Guillaume, Charles Blé Goudé et l’ex-maire Akossi Bendjo.

La plate-forme appelle en outre à la cessation de toutes les poursuites judiciaires contre les responsables et militants de l’opposition, ainsi que les acteurs de la société civile et le retour à un fonctionnement normal des partis politiques de l’opposition, avec un libre accès à leurs locaux.

L’opposition exige par ailleurs la création d’une commission d’enquête internationale sur les événements survenus en Côte d’Ivoire depuis le mois d’août 2020 et la mise en place de dispositions permettant d’indemniser les victimes.  

En outre, les autres partis membres de la CDRP réaffirment la nécessité du dialogue inclusif et son élargissement à l’ensemble des personnalités et des plateformes et partis politiques de l’opposition rassemblés autour de M. Henri Konan Bédié.

Pour l’opposition, il faut un « strict respect des dispositions de la Constitution de 2016 ; l’invalidation du scrutin du 31octobre 2020, la reprise des discussions sur la CEI et la réforme de cet organe et la dissolution et réforme du Conseil Constitutionnel ».

La Conseil constitutionnel a déclaré M. Alassane Ouattara, réélu avec 94,27% des suffrages lors du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. L’élection a été boycottée par M. Bédié, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et M. Affi Nguessan, candidat du FPI.

Mali : un cadre de la mouvance jihadiste neutralisé

Les forces armées françaises ont mis hors d’état de nuire Bah ag Moussa, l’un des principaux adjoints d’Iyad ag Ghali, le leader du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Gsim).Cible atteinte ! Dans un communiqué, Florence Parly, la ministre française des Armées, renseigne que « cette opération de haut niveau a engagé d’importants moyens de renseignement ainsi qu’un  dispositif d’interception composé d’hélicoptères et de troupes au sol ».

La neutralisation à Ménaka (nord-est) de Bah ag Moussa, « le 10 novembre en fin de journée », porte « un nouveau coup dur » aux mouvances affiliées à Al-Qaïda. Car cette figure du jihadisme dans le Sahel était, précise-t-elle, « le chef militaire du Rassemblement pour la victoire de l’Islam et des musulmans (Rvim) ».

Bah ag Moussa, « chargé de la formation des nouvelles recrues » des jihadistes au Mali, est considéré par la France comme le « responsable de plusieurs attaques contre les forces maliennes et internationales ».

De ce fait, c’est « un succès majeur » dans la lutte contre le terrorisme que la France et ses partenaires mènent dans cette partie de l’Afrique. Partant de là, Florence Parly adresse des félicitations aux « militaires français engagés dans cette opération, ainsi que tous ceux qui y ont contribué en matière de renseignement ».

Poursuivant, la ministre française des Armées réaffirme la détermination de son pays à frapper en plein cœur « ceux qui, au nom de leur idéologie mortifère, s’en prennent aux populations civiles et souhaitent déstabiliser les Etats de la région ».

Dans la zone dite des trois frontières, l’action militaire de la France a permis de diminuer « les capacités (de nuisance) de l’Etat islamique au Grand Sahara », se réjouit Paris. Une dynamique qui devrait se renforcer avec la « montée en puissance » des forces armées sahéliennes. En outre, la France compte sur le soutien de ses alliés internationaux, notamment européens, pour gagner la guerre contre les jihadistes.

Présidentielle ivoirienne: l’émir du Qatar félicite Ouattara pour sa réélection

L’émir de l’Etat du Qatar Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani a adressé ses « cordiales félicitations» au président ivoirien Alassane Ouattara pour sa réélection pour un nouveau mandat à l’issue de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a-t-on appris vendredi de source officielle.« Au nom du peuple du Qatar et en mon nom propre, je tiens à adresser nos cordiales félicitations à votre excellence à l’occasion de votre réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire pour un nouveau mandat», indique un message de l’Emir Cheikh Tamim adressé à M. Ouattara et transmis vendredi à APA.

Poursuivant, il a souhaité que le  président ivoirien  continue le développement et le progrès du peuple de Côte d’Ivoire et œuvre pour « une amélioration accrue de la relation bilatérale entre nos deux pays dans les années à venir ».

Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi dernier la réélection du président ivoirien Alassane Ouattara au premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Jerry Rawlings, une icône politique africaine

Sur le continent noir, la mémoire de l’ancien président de la République du Ghana est unanimement saluée par la classe politique et les gouvernés.Dans l’histoire contemporaine de l’Afrique, Jerry Rawlings, tout comme Nelson Mandela ou Thomas Sankara, a laissé une empreinte indélébile sur les coeurs. Son action politique pour un Ghana démocratique et débarrassé du népotisme le place au tout premier rang des personnalités les plus respectées.

Selon le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, les « qualités exceptionnelles » de ce dirigeant hors-norme manqueront au continent. Car dans la forêt africaine, note l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Ghana, « un grand arbre est tombé ».

L’opposant guinéen, Cellou Dalein Diallo, qui a eu un tête-à-tête en septembre dernier avec l’ex-président, retient « qu’il est resté profondément attaché à l’ancrage de la démocratie et de l’Etat de droit en Afrique ».

Sans l’ombre d’un doute, Jerry Rawlings était « un chantre de la bonne gouvernance » pour Mahamadou Issoufou, le président du Niger. Une vertu qui a permis à ce « patriote » de remettre son pays « sur le chemin de la croissance », d’après le chef de l’État burkinabè. Avec sa disparition, regrette Roch Marc Christian Kaboré, l’Afrique perd un panafricaniste et le Ghana un homme de conviction.

C’est la raison pour laquelle Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement (Bad), témoigne que le défunt « a travaillé sans relâche et avec passion pour l’Afrique ».

Jerry Rawlings est né le 22 juin à Accra, la capitale du Ghana, d’un mariage mixte entre un Écossais et une autochtone. Après avoir mené deux putschs et dirigé le pays pendant plusieurs années, le capitaine d’aviation se retire de la scène politique au début de ce millénaire. Mais avant de tirer sa révérence, il élabore une Constitution qui limite à deux mandats successifs la fonction présidentielle.

La réaction de Macky Sall à l’islamophobie alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce vendredi à APA, traitent principalement de la sortie du président Macky Sall, hier à Paris (France), sur les discours islamophobes.« Le président Macky Sall au Forum de Paris sur la paix-Il faut accepter nos différences », titre le quotidien national Le Soleil.

Ce journal informe que le Chef de l’Etat a appelé, hier, au cours d’un panel à l’Elysée dans le cadre du Forum de Paris sur la paix, au respect des différences et des valeurs de chaque peuple, pour un meilleur vivre ensemble.

« Il faut que nous acceptions les différences pour aller ensemble vers ce que nous voulons bâtir en commun », a notamment dit Macky Sall dans des propos rapportés par Le Soleil.

« Discours islamophobe du président français-Macky Sall fait la leçon à Macron », titre de son côté L’As, estimant que le Chef de l’Etat de la France était sans doute mal à l’aise lors de la prise de parole de Macky Sall lors de ce forum.

Titrant sur « la réponse de Macky à Macron », Vox Populi note que le président sénégalais réagit depuis Paris au discours islamophobe de la France.

Dans ce journal, Macky Sall affirme : « Nous n’avons pas forcément les mêmes valeurs, mais on peut être ensemble. Je suis Africain, vous êtes Européen. On n’est pas les mêmes, on est différents, mais on peut partager certaines valeurs ».

« Propos sur l’islam-Macky corrige Macron », poursuit Le Quotidien.

« Forum de Paris-Macky s’en prend aux extrémistes », renchérit Les Echos, dans lequel journal, le président Sall déplore : « Trouver des gens dans une mosquée ou dans une église et mettre une bombe pour les tuer, on ne peut pas appeler cela l’islam. Le Prophète Mohammad (Psl), à Médine, a hébergé dans sa mosquée des gens qui étaient en quête d’une zone de prière. Nous voulons qu’il y ait de la tolérance vis-à-vis de l’islam tolérant ».

Poursuivant dans La Tribune, Macky Sall souligne que « l’islam est la première victime du terrorisme ».

Ce journal revient également sur le renouvellement, hier à Paris, des accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne et s’exclame : « Le scandale de trop ! »

« Les pêcheurs affront la mort faute de poissons. Macky autorise l’Europe à pêcher 50.000 tonnes. Cinq ans de pillage de nos ressources halieutiques », explique La Tribune.

Pendant ce temps, Le Quotidien s’intéresse au rapport de rentabilité de l’Autoroute à péage et note que le concessionnaire « Eiffage roule l’Etat » car, la société augment ses charges pour diminuer ses bénéfices.

Walf Quotidien reste sur l’émigration clandestine, informant que « Macky avoue la responsabilité de son équipe ».

« Portés disparus-Révélations sur ces destins engloutis par l’océan. 154 migrants rapatriés en 48 heures », détaille Libération à sa Une.

Le Ghana en deuil national à compter de vendredi

Le chef de l’État ghanéen, Nana Akufo-Addo, a décrété un deuil national de sept jours en hommage à l’ancien président Jerry Rawlings décédé d’une courte maladie.Le Ghana a perdu, ce jeudi 12 novembre, l’un de ses plus illustres fils : Jerry Rawlings (1947-2020). En effet, ce dernier a placé l’ancienne Gold Coast sur la voie de la démocratie.

Un solide fondement qui tient toujours. C’est pourquoi la présidentielle de décembre prochain ne suscite aucune inquiétude dans une sous-région où les processus électoraux sont souvent émaillés de violences avec leur lot de morts.

Le Ghana fait exception. Et le président sortant, Nana Addo Akufo-Addo, souligne que le « monument » qui en est le principal artisan « s’est éteint ». Malgré l’enjeu de ce scrutin, le candidat du Parti National Patriotique (NPP) a donc suspendu sa campagne durant la période de recueillement.

Pour honorer la mémoire du défunt, l’actuel locataire de la Golden Jubilee House a également ordonné que « les drapeaux nationaux flottent à mi-mât dans toutes les régions du pays ».

La famille de Jerry Rawlings, le premier président de la 4e République, s’est rendue ce jeudi au palais présidentiel. Le gouvernement entend travailler « en étroite collaboration » avec elle pour organiser « des funérailles nationales ».

Éliminatoires CAN 2021: la Côte d’Ivoire bat Madagascar (2-1) et se relance dans le groupe K

La sélection nationale ivoirienne de football a battu son homologue de Madagascar ( 2-1) jeudi soir au stade olympique Alassane Ouattara d’Anyama-Ebimpé au Nord d’Abidjan dans un match joué à huit-clos et comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations ( CAN 2021) prévue au Cameroun.Après une première mi-temps relativement équilibrée entre les deux équipes, les Eléphants de Côte d’Ivoire ont ouvert le score (1-0)  à l’entame de la seconde période (47ème)  grâce à leur attaquant vedette Yao Kouassi Gervais dit  Gervinho.

 Les hommes du sélectionneur ivoirien Patrice Beaumelle bien inspirés en ce début de deuxième mi-temps, corsent l’addition (2-0) à la 54è mn sur un but inscrit par Sébastien Haller bien servi par son coéquipier Max Alain Gradel.

Malgré ces deux réalisations des ivoiriens, les malgaches déterminés à revenir au score, multiplient les offensives et réduisent le score (2-1) sur un but inscrit par Paulin Voavy à la 59è mn.

Les  Barrea de Madagascar, de plus en plus offensifs après ce but, harcèlent la défense ivoirienne, mais restent, malheureusement, maladroits devant les buts de Sylvain Gohouo, le portier des Eléphants.

Finalement, c’est sur ce score de (2-1) à l’avantage des ivoiriens que l’arbitre tunisien Haytem Guirat met fin à la confrontation. Ivoiriens et Malgaches seront opposés le 17 novembre prochain à Toamasina (Madagascar) dans un match comptant pour  la quatrième journée  de ces éliminatoires. Avec ce score, les Eléphants se relancent dans le groupe K de cette compétition.

Mali : le président de la transition en tournée

Le chef de l’État, Bah N’daw, entame ce jeudi 12 novembre un périple qui le conduira au Ghana, au Togo, au Sénégal et en Guinée Bissau.Investi le 25 septembre dernier, l’officier à la retraite effectue son premier déplacement officiel. Zeïni Moulaye, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et Alhamdou Ag Ilyene, ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine font partie de la délégation présidentielle.

À son départ à l’Aéroport International Modibo Keïta-Senou de Bamako, Bah N’daw a été accompagné par le vice-président, Colonel Assimi Goïta, le Premier ministre, Moctar Ouane et les membres du gouvernement.

Blé Goudé salue la rencontre Bédié-Ouattara et appelle à un dialogue national inclusif

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Blé Goudé salue le tête-à-tête entre Henri Konan Bédié, président des plateformes de l’opposition, et Alassane Ouattara, sur la crise liée à la présidentielle, mais appelle à un dialogue national inclusif. »Le Cojep, fidèle à sa ligne politique et à la philosophie de dialogue, salue dans le principe, la rencontre entre les présidents Alassane Ouatrara et Henri Konan Bédié », écrit sur sa page Facebook M. Blé Goudé depuis La Haye, où il attend une libération définitive par la Cour pénale internationale (CPI) dans le cadre du procès lié à la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.                            

Il a félicité M. Bédié pour avoir répondu favorablement à l’appel du président Alassane Ouatrara, qui au soir de la proclamation de sa réélection par le Conseil constitutionnel, a tendu la main à M. Bédié pour un « dialogue franc et sincère » sur la crise liée à la  présidentielle du 31 octobre 2020.  

Le Cojep « considère cette rencontre comme une prise de contact en prélude au dialogue national inclusif » que le parti et son leader n’ont  cessé d’appeler de tous leurs voeux.

Pour cette formation, ce dialogue devra être le cadre formel pour poser les problèmes fondamentaux, les débattre afin d’y apporter des solutions durables. 

Concernant la crise post-électorale de 2010-2011, le Cojep appelle toujours à la libération des « prisonniers politiques, civils comme militaires » et au retour des exilés avec à leur tête Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et l’ex-maire du Plateau Akossi Benjo. 

Le Cojep à l’instar de l’opposition, demande « la refonte de la Commission électorale et du Conseil constitutionnel (et) l’audit de la liste électorale ».

Le parti de M. Blé Goudé estime que cela permettra de doter la Côte d’Ivoire  d' »une constitution qui traverse le temps sans manipulation au gré des intérêts des partis au pouvoir ». 

Renouvelant sa confiance à M. Bédié, le Cojep a invité le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) à  obtenir la libération des leaders de l’opposition incarcérés, Pascal Affi Nguessan, Maurice Kacou Guikahué et des autres responsables de l’opposition.

Il a en outre exhorté le gouvernement à procéder à l’annulation des poursuites judiciaires qui pèsent contre eux, et de la levée des blocus devant leurs résidences, gages d’un environnement propice à un dialogue « franc et sincère ».    

La rencontre entre M. Bédié et Ouattara intervient dans un contexte de crise postélectorale particulièrement tendue. L’opposition qui juge la candidature de M. Ouattara d’anticonstitutionnelle, clame  ne pas reconnaître son élection.     

Le Cojep réaffirme toutefois qu' »aucun sacrifice n’est de trop  pour garantir la paix et la stabilité sociale (et) aucune ambition ne saurait être au-dessus de l’intérêt du peuple de Côte d’Ivoire et de la vie de tous les Ivoiriens ».  

Une rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et M. Bédié, président des plates-formes de l’opposition politique  ivoirienne, a eu lieu  mercredi à l’hôtel du Golf d’Abidjan. Un échange qui a « brisé le mur de glace ».

Ouattara et KKB tirent les « leçons » du scrutin présidentiel ivoirien

Le candidat indépendant malheureux à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, Kouadio Konan Bertin dit KKB a affirmé jeudi à l’issue d’une rencontre avec le président ivoirien réélu Alassane Ouattara que « nous nous sommes retrouvés pour tirer les leçons » du scrutin présidentiel.« Nous sortons  d’une élection présidentielle. Les deux candidats, sur invitation du président élu, nous nous retrouvons donc pour tirer les leçons de ces élections. Je voudrais dire à tous les ivoiriens que la politique est un art qui s’exerce avec élégance. C’est aussi un jeu et il n’y a pas de jeu au monde qui se solde par deux vainqueurs», a expliqué KKB à la presse au sortir de cette audience avec M. Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan.

Selon lui, « il y a un temps pour la belligérance et il y a un temps pour aller à la paix».  Poursuivant, il s’est félicité de la dernière adresse à la nation du président Alassane Ouattara, estimant que celui-ci est disposé à aller à la paix et au dialogue.

« Je pense que le temps de la paix a sonné. Et si le premier responsable de la nation lui-même est disposé à y aller, il faut que nous tous,  nous lui emboitons le pas», a invité KKB.

Quatre candidats étaient officiellement en lice pour la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier. Il s’agit de Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin ( KKB), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers cités ont appelé au boycott de cette élection, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible.

Lundi dernier, le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé la réélection du président sortant Alassane Ouattara à la présidentielle ivoirienne avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour adversaire Kouadio Konan Bertin. Ce scrutin a enregistré un taux de participation de 53,90%.

M. Ouattara et le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Henri Konan Bédié ont renoué le fil du dialogue, mercredi, à Abidjan.

Ghana : décès de l’ancien président Jerry Rawlings

Le père de la démocratie ghanéenne est mort ce jeudi, à l’âge de 73 ans, à l’hôpital universitaire Korle-Bu d’Accra.Sur la toile, le Ghana et l’Afrique toute entière pleurent un dirigeant modèle. « L’homme qui a mis sur orbite le nouveau Ghana. Le pays de l’Afrique de l’ouest qui a les institutions démocratiques les plus robustes. Ces réformes qu’il a impulsées l’ont désormais immortalisé. Un grand baobab africain est tombé », a réagi sur Twitter  Alioune Tine, fondateur du think-tank Afrikajom Center basé à Dakar (Sénégal).

Jerry Rawlings, ancien lieutenant de l’armée de l’air, s’était fait connaître du grand public grâce au coup d’État manqué de mai 1979. Arrêté et libéré quelques semaines plus tard, ce métis reprend les armes en juin de la même année. Cette fois-ci, il balaie le régime du président Fred Akuffo et dirige le pays jusqu’en septembre avant de rendre le pouvoir à Hilla Limann.

Intransigeant sur la bonne gouvernance, le militaire n’hésite pas à renverser, en décembre 1981, Hilla Limann accusé de corruption. Jerry Rawlings prend alors les rênes du Ghana en étant à la tête de la direction du Conseil provisoire de la défense nationale.

En 1992, le putschiste démissionne de l’armée et fonde le National Democratic Congress. Dans la foulée, il remporte l’élection présidentielle puis est réélu pour un second mandat en 1996.  Jerry Rawlings serait mort à cause du nouveau coronavirus.

Le Nigeria signe son acte d’adhésion à la Zlecaf

Le gouvernement nigérian a ratifié son adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a déclaré son Ministre de l’information et de la culture, Alhaji Lai Mohammed.Le ministre a confié mercredi aux journalistes à Abuja que la décision avait été prise lors de la réunion hebdomadaire du Conseil exécutif fédéral présidée par le président Muhammadu Buhari. Il a expliqué qu’avec cette ratification, le Nigeria avait agi avant même la date limite du 5 décembre 2020 fixée pour que tous les pays ratifient leur adhésion.

« Le Ministre de l’industrie, du commerce et de l’investissement a présenté aujourd’hui (mercredi) une note demandant au Conseil exécutif fédéral de ratifier l’adhésion du Nigeria à la Zone de libre-échange continentale africaine. « Vous vous souvenez que le 7 juillet 2019, le Nigeria a signé l’accord de la Zlecaf à Niamey lors de la 12ème Session extraordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA). Et d’ajouter: « La date d’entrée en vigueur aurait dû être juillet 2020, mais en raison de la pandémie, elle a été reportée au 1er janvier 2021, et tous les Etats membres ont eu jusqu’au 5 décembre pour ratifier l’accord.

« C’est précisément ce que le Nigeria a fait aujourd’hui. Le Conseil exécutif fédéral a approuvé la ratification de l’adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine. Elle a été ratifiée et en tant que tel, nous avons battu la date limite du 5 décembre. En effet, nous espérons que d’ici le 1er janvier 2021, l’accord entrera en vigueur », a déclaré jeudi le ministre, cité par les médias locaux.

La Zlecaf été créée par 54 des 55 Etats membres de l’Union africaine. Elle a comme principaux objectifs, la création d’un marché continental unique pour les biens et services, avec la libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, et l’accélération de la mise en place de l’Union douanière continentale.

La presse sénégalaise met la rentrée scolaire à l’épreuve du coronavirus

La rentrée de classes 2020-2021, ce 12 novembre, dans un contexte de pandémie de Covid-19, est largement commentée par les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA.« Rentrée des classes 2020-2021-La grande épreuve », titre Sud Quotidien, informant que 4 millions d’élèves et 97.000 enseignants de retour, après 7 mois de « vacances forcées ».

Selon ce journal, la « Covid-19, (est) toujours en embuscade », faisant du « respect de la distanciation physique, une gageure face au déficit de tables-bancs ».

« Des parents d’élèves en proie au chantage de certaines écoles privées » qui exigent le paiement de la scolarité de trois mois non étudiés, poursuit Sud Quotidien.

« Rentrée scolaire 2020-2021-A l’épreuve de la Covid-19 », renchérit EnQuête, qui rappelle qu’aujourd’hui, 4 millions d’élèves et 97.000 enseignants reprennent le chemin des écoles.

De l’avis de nos confrères, l’Etat a mis en place un protocole sanitaire qui sera amputé de la distanciation sociale. Mais Mouhamadou Moustapha Diagne, Directeur de la formation au ministère de l’Education rassure : « Nous prévoyons de livrer plus de 300 mille tables-bancs ».

Ces propos de M. Diagne ne rassurent pas L’As qui note l’inquiétude des enseignants, acteurs et parents d’élèves pour cette rentrée scolaire à cause de la présence du virus.

Toutes choses qui poussent Walf Quotidien à titrer : « Rentrée des classes-La banlieue (dakaroise, en proie aux inondations) à rude école ».

« Alors que l’école ouvre ses portes ce jeudi 12 novembre, plusieurs établissements scolaires ne sont prêts à accueillir les élèves dans la banlieue de Dakar. A Keur-Massar, seules quatre écoles sur 91 sont praticables, malgré les assurances du Sous-préfet des Niayes », rapporte Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Soleil renseigne que « l’Etat a recruté 2975 enseignants » et que pour lutter contre la Covid-19 en milieu scolaire, « un protocole dynamique (est) prévu ».

L’émigration clandestine se maintient à la Une de Vox Populi qui revient sur le bilan mensuel de la police, révélant « 1537 migrants et 29 convoyeurs arrêtés en octobre » entre Saint-Louis, Bargny, Rufisque, Soumbédioune et Mbour.

Le Quotidien traite du changement de direction à la Société africaine de raffinage (Sar) et indique que « Macky veut une gestion raffinée ». Pour ce faire, il souligne que « Mme Marème Ndoye Decreane remplace Serigne Mboup ».

Le match Sénégal-Guinée Bissau (2-0) d’hier dans le cadre des éliminatoires de la Can 2022 intéresse également les quotidiens.

Pour L’Observateur, il s’agit d’ « une victoire et des déchets », à côté de L’As qui estime que « les Lions gagnent sans convaincre ».

Mais Vox Populi retient que « les Lions assurent l’essentiel en attendant la bataille (match retour de dimanche prochain) de Bissau » et précise : « 20è but en sélection-Sadio Mané égale Bocandé.

« Sénégal-Guinée Bissau-Les Lions assurent le service minimum », poursuit Walf Quotidien.

Côte d’Ivoire: 85 morts et 484 blessés dans les violences électorales (Officiel)

Les violences électorales survenues dans plusieurs localités ivoiriennes depuis le 10 août dernier ont fait 85 morts, 484 blessés, 225 personnes interpellées, 176 inculpées et 45 placées sous mandat de dépôt, selon le bilan dressé mercredi à Abidjan par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.« Le bilan que nous tirons avec compassion et regret fait état de 85 morts dont 34 avant l’élection présidentielle, 20 pendant l’élection et 31 personnes décédées après les élections. Vous noterez aussi 484 blessés dont certains éléments des forces de défense et de sécurité», a fait savoir M. Touré à l’issue de ce Conseil des ministres, le premier après la réélection de M.Ouattara pour un nouveau mandat.

Pour l’essentiel, a-t-il ajouté, « les localités impactées sont Dabou,  Divo, Daoukro, Yamoussoukro, Bongouanou et Toumodi. 225 personnes ont été interpellées, 176 inculpées et 45 placées sous mandat de dépôt ».

Selon M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias, ces manifestations « organisées par certaines formations politiques de l’opposition » avaient pour dessein de paralyser totalement le pays et étaient caractérisées par des violents affrontements intercommunautaires.

Il a conclu en assurant que le gouvernement a pris des mesures pour contenir ces manifestations et rétablir l’ordre public.

Depuis septembre dernier, l’opposition ivoirienne a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile qui a conduit également à sa non-participation à l’élection présidentielle du 31 octobre dernier.

Ce scrutin présidentiel qui a été émaillé par quelques incidents dans certaines localités ivoiriennes s’est soldé par la victoire du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des voix contre pour 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Baisse des marchés publics attribués de gré à gré en Côte d’Ivoire (Officiel)

Les procédures non concurrentielles d’attribution des marchés publics dont les marchés de gré à gré sont en baisse en Côte d’Ivoire, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« (…) Les procédures non concurrentielles (d’attribution des marchés publics) dont les marchés de gré à gré, elles représentent 21,2% du montant des marchés approuvés à fin juin 2020 contre 25,1% à fin juin 2019, soit une baisse de 3,9 points»,  a dit à la presse, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres  présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.

Quant aux procédures concurrentielles regroupant les appels d’offres ouverts et les appels d’offres restreints, a ajouté  M. Touré,  elles font 77,4% du montant des marchés approuvés à fin juin 2020 contre 72,5% à fin juin 2019, soit une hausse de 4,9 points.

 « Le montant des marchés approuvés à fin juin 2020 s’élève à 594,5 milliards FCFA contre 553,5 milliards FCFA à fin juin 2019, soit une hausse de 7,4%. En nombre, 1570 marchés ont été approuvés au deuxième trimestre 2020 contre 1726 à la même période en 2019, soit une baisse de 9%», a fait savoir auparavant Sidi Tiémoko Touré qui est par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias.  

Poursuivant, il s’est félicité de la baisse du délai moyen de passation des marchés publics en Côte d’Ivoire qui est passé de 101,5 jours à fin juin 2019 à 93,6 jours à fin juin 2020, soit une baisse de 7,9 jours. Il a conclu en faisant noter également que la part des marchés publics attribués aux Petites et moyennes entreprises (PME) est passée de 31,2% à fin juin 2019 à 41,8% à fin juin 2020, soit une hausse de 10,6 points.

Côte d’Ivoire: « la confiance est rétablie », assure Ouattara après un tête-à-tête avec Bédié

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a assuré mercredi que « la confiance est rétablie » après un tête-à-tête avec Henri Konan Bédié, le doyen d’âge de l’opposition, avec qui il a échangé sur la crise liée au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.M. Ouattara s’est félicité de cet « entretien fraternel » qui a permis une confiance retrouvée, ajoutant que tous deux ont décidé de faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit en paix, conscients que la paix est « la chose la plus chère à tous les deux et à tous les Ivoiriens », à l’issue d’un échange de près de 40 minutes à l’hôtel du Golf d’Abidjan, un lieu symbolique pour ces deux personnalités qui ont séjourné durant le blocus lié la crise post-électorale de 2010-2011.   

« Nous avons décidé d’œuvrer pour qu’il en  soit ainsi; et ceci était une première rencontre pour rétablir la confiance et nous avons convenu de nous revoir très prochainement pour continuer ce dialogue qui a bien démarré », a dit M. Ouattara, affirmant que « la confiance est rétablie ».  

A travers cette « rencontre d’aujourd’hui, nous avons brisé le mur de glace, le silence, et nous allons dans les jours et les semaines à venir continuer à nous téléphoner à nous rencontrer pour qu’enfin le pays soit ce qu’il était avant », a fait savoir M. Bédié. 

Cet entretien intervient après que M. Bédié a accepté de dialoguer avec M. Alassane Ouattara,  qui après sa réélection pour un autre mandat, a demandé à rencontrer le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) pour un échange franc et sincère. 

L’opposition qui a clamé ne pas reconnaître le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a appelé ses partisans à la désobéissance civile et à empêcher le vote. Suite à ce mot d’ordre, plusieurs violences ont été perpétrées dans le pays, occasionnant des morts.

MM. Bédié et Affi Nguessan, chef du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), tous deux candidats, ont refusé de participer à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible.  

Après la création du Conseil national de transition, présidé par M. Bedié qui devrait mettre en place un gouvernement de transition, le gouvernement à brisé cet élan, imposant un blocus aux résidences de certains leaders de l’opposition. 

Dans un communiqué, le Pdci a demandé la libération des responsables de l’opposition en détention ainsi que ceux de la société civile et l’arrêt des poursuites judiciaires à leur encontre.

Eliminatoires CAN 2022 : les Lions s’offrent les Djurtus (2-0)

Les Lions du Sénégal ont effectué mercredi la moitié du chemin des éliminatoires de la CAN 2022 après leur victoire 2-0 sur les Djurtus de Guinée-Bissau.Les protégés du sélectionneur Aliou Cissé ont fait le job. Sur la difficile et étroite pelouse du stade Lat Dior de Thiès (70 km de Dakar), ils se sont imposés devant une brave équipe bissau-guinéenne grâce à Sadio Mané et Opa Nguette. Le Sénégal totalise donc neuf points et trône magistralement à la tête du groupe I.

Les Lions sont entrés timidement dans le match qui s’est joué à 16 heures tapantes, sous le soleil de Thiès. Les premières occasions étaient ainsi à l’actif des Djurtus. A la 34e minute, Piqueti n’arrive pas à cadrer le ballon alors qu’Edouard Mendy semblait littéralement battu. Un peu avant la pause fraicheur, le gardien numéro un de Chelsea n’avait pas pris de risque, boxant le puissant coup franc qui se dirigeait vers lui.

Touchés dans leur orgueil, les Lions tentent de se rebiffer. A la 42e minute, Ismaila Sarr se joue d’un défenseur adverse qui le déséquilibre dans la surface de réparation. L’arbitre gabonais désigne sans broncher le point de penalty. Sadio Mané prend ses responsabilités et ouvre le score sur un exercice qui lui faisait souvent défaut. Son tir à bout portant ne laisse aucune chance à Jonas, pris à contre-pied. Le Sénégal tente dès lors de tuer le match avant la mi-temps. Mais le tir mou d’Ismaila sarr n’ébranle pas le portier bissau-guinéen.

Au retour des vestiaires, l’accrochage au genou de Salif Sané avec un joueur adverse fait craindre le pire. Le défenseur de Schalke, repositionné peu après le début du match au milieu de terrain contre Kouyaté en défense centrale, avait mis longtemps à se remettre d’une blessure contracté avec son club allemand à cet endroit musculaire. Mais plus de peur que de mal : il a tenu sa place jusqu’à son remplacement à la 91e minute par Pape Cheikh Diop.

Le match se poursuit alors mais sans grande animation, dans un stade vide de supporters à l’exception du 12e Gaindé, des officiels et des journalistes. En raison de la pandémie de Covid-19, qui a toutefois connu une forte baisse dans le pays, la Fédération sénégalaise a décidé la veille de faire jouer la rencontre à huis clos. Mais cela n’a pas eu droit de la prestation de Pape Alioune Ndiaye, qui est l’un des rares à se tirer du lot malgré la victoire. A la 60e minute, son enroulée est magistralement sortie Jonas. Les Djurtus procèdent par à-coups mais se heurtent à leur tour à Mendy.

A la 65e minute, Boulaye Dia effectue son entrée à la place d’Habib Diallo qui a été transparent dans la partie. L’attaquant de Reims joue, en revanche, son deuxième match sous le maillot des Lions et la première fois en terre sénégalaise. Six minutes plus tard, c’est à l’attaquant de Watford (Championship) de céder sa place à Opa Nguette après avoir créé le penalty transformé par Mané.

Entré en jeu après juste deux minutes, l’attaquant messin inscrit le deuxième but à la 73e minute sur un caviar de la star de Liverpool. Son tir écrasé ne laisse aucune chance à Jonas, coupable d’une erreur de relance dont a profité l’équipe sénégalaise.

Les Lions tentent alors de gérer leur avance, en prévision de la rencontre retour prévue dimanche 15 novembre prochain à Bissau. Ils ont toutefois tenté de marquer le troisième but, sur une tête de Sané puis de Mané sur des corners tirés par Pape Alioune Ndiaye après la sortie de Diatta.

Le revenant Wagué a aussi tenté de s’inviter dans la fête par un tir non cadré alors que Dia, attaquant en forme de Reims, était bien placé pour concrétiser l’action. La dernière tentative des Djurtus, à la 93e minute, se heurtera pour sa part à une belle détente d’Edouard mendy qui sauve le Sénégal de la réduction du score.

Les Lions étaient finalistes de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) organisée en Egypte et remportée par l’Algérie. La prochaine édition se déroulera en 2022 au Cameroun, chez les Lions indomptables.

Onze des deux équipes :

Sénégal : Edouard Mendy – Moussa Wagué, Salif Sané, Kalidou Koulibaly, Youssouf Sabaly – Cheikhou Kouyaté, Pape Alioune Ndiaye, Krépin Diatta – Ismaila Sarr, Sadio Mané, Habib Diallo

Guinée Bissau : Jonas, Leonel, Djaló, Nanu, Bura, Mama Baldé, Pelé, Cassama, Sangante, Piqueti, João Mário

Côte d’Ivoire: levée du blocus imposé à la résidence de Bédié à Abidjan

Le blocus imposé à la résidence de l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Henri Konan Bédié, à Abidjan, à la suite de la création du Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions, a été levé mercredi, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les forces de l’ordre, déployées devant la résidence de M. Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), depuis le 3 novembre 2020, se sont retirées peu après 12h30 (GMT, heure locale), selon une source sécuritaire interrogée par APA sur place.   

L’opposition qui a boycotté le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a appelé ses partisans à la désobéissance civile et à empêcher le vote. Suite à ce mot d’ordre, plusieurs violences ont été perpétrées dans le pays, occasionnant des morts.

MM. Bédié et Affi Nguessan, chef du Front populaire ivoirien (FPI), tous deux candidats, ont refusé de participer à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. 

Le Conseil national de transition, présidé par Henri Konan Bédié, avait à charge de mettre en place un gouvernement de transition. Pour casser l’élan de cette entreprise, un blocus a été imposé aux résidences de certains leaders de l’opposition.

La levée de ce blocus intervient après que M. Bédié a accepté de dialoguer avec M. Alassane Ouattara,  qui après sa réélection pour un autre mandat, a demandé à rencontrer le président du Pdci pour un échange franc et sincère.