Sahel : « Il faut laisser l’initiative aux Sahéliens » (expert)

En raison de sa pertinence, nous rééditons cet entretien, avec le Général à la retraite, Bruno Clément-Bollée, ancien Directeur de la Coopération de sécurité et de défense au ministère français des Affaires étrangères, initialement publié le 15 janvier dernier. Il y estime qu’« il ne faut pas essayer de trouver une solution » au Sahel sans les Sahéliens.L’armée française s’est initialement engagée contre les groupes jihadistes au Sahel le 11 janvier 2013. Sept ans plus tard, le président Macron reçoit ce lundi 13 janvier 2020 à Pau, les cinq chefs d’Etat des pays sahéliens où l’armée française est engagée. Est-ce la preuve d’un engagement grandissant de Paris au Sahel ?

La France est dans l’impasse au Sahel et elle a besoin de trouver une solution urgente pour éviter un échec total de l’opération Barkhane qui depuis 2014 a pris le relais de Serval. Cette opération au Mali avait inauguré en 2013 l’engagement militaire français actuellement en cours dans cette région. Serval puis Barkhane ont permis d’obtenir des succès indéniables sur le terrain : la libération des villes du nord du Mali qui, jusqu’en janvier 2013, étaient occupées par les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et l’élimination de certains chefs importants de ces groupes. Mais à mesure que cette présence se prolonge, les groupes jihadistes se sont reconstitués, adaptés et arrivent même aujourd’hui à imposer leur agenda aux soldats français et à leurs alliés africains sur le terrain. La plupart des grandes attaques les plus spectaculaires et meurtrières leur reviennent. Désormais, ce sont les jihadistes qui décident de quand, où et comment frapper sur les armées engagées au Sahel.

Quand l’armée française était arrivée au Mali en 2013, les Maliens et les opinions sahéliennes de manière générale avaient largement apprécié et soutenu ce déploiement des militaires français. L’incapacité de Barkhane et de ses alliés africains à venir à bout des groupes jihadistes et l’extension de la menace jihadiste un peu partout dans la région a conduit à un changement dans la perception des opinions locales sur cette présence militaire étrangère. D’une armée de libération en quelque sorte, les soldats français au Sahel sont de plus en plus considérés comme une armée d’occupation.

Comment interprétez-vous ces critiques de plus en plus hostiles à la présence française et étrangère dans le Sahel ?

Quand on se met à la place de populations qui chaque jour voient la violence s’amplifier et s’étendre dans toute la région où des milliers de soldats étrangers et locaux sont engagés sur le terrain, il est normal qu’on se pose des questions. Les Sahéliens ont largement approuvé l’intervention française au Mali en 2013 pour chasser les groupes jihadistes qui avaient occupé la moitié nord du pays et qui menaçaient les pays voisins. Sept ans plus tard, ces mêmes Sahéliens voient leur sécurité menacée quotidiennement. Or, cette présence massive de militaires étrangers parmi les meilleurs du monde ne parvient pas à prévenir ou empêcher les attentats, les assassinats, les massacres de civils et les attaques de garnisons. Comment ne pas comprendre ce changement de perception chez les populations locales ? Si une amélioration notable n’est pas enregistrée rapidement sur le terrain, il ne faut pas s’étonner que ces critiques actuellement limitées, se transforment en une pression populaire massive réclamant le départ des forces étrangères, françaises en tête.

Le sommet de Pau organisé lundi 13 et mardi 14 janvier par le président français autour des cinq chefs d’Etat du Sahel peut-il être l’occasion de calmer les opinions africaines critiques à l’égard de la présence militaire française au Sahel ?

La manière avec laquelle ce sommet a été décidé est maladroite. Cette rencontre a été programmée au lendemain de la mort de treize soldats français au Mali en décembre dernier. En l’annonçant, le président français, Emmanuel Macron avait déclaré qu’il voulait obtenir des chefs d’Etat du Sahel une clarification de leur position sur la présence française dans la région alors que les critiques se multiplient dans ces pays contre Barkhane. Le ton utilisé par Macron a donné à ses propos des allures de convocation qui passe très mal au sein des opinions africaines. Il fallait certes rendre hommage aux militaires français qui ont perdu la vie en décembre au Mali. Mais il fallait adopter un ton moins arrogant que celui avec lequel avait parlé le président Macron, dont les propos ont été ressentis comme très arrogants au Sahel où les populations civiles et les militaires locaux sont les premières victimes des groupes jihadistes.

Tenir ce sommet à Pau est aussi une erreur. La guerre contre les groupes jihadistes se déroule au Sahel et pas en France. Le sommet devait donc avoir lieu dans un des pays du Sahel.

Le contexte international actuel ne plaide pas non plus pour la tenue de cette rencontre en France. S’il y a un message à adresser à l’opinion française ou internationale, la date n’est pas la bonne. Le monde entier est aujourd’hui préoccupé par la situation au Moyen-Orient où un risque de guerre entre les Etats-Unis et l’Iran est perceptible. Il y aussi l’Australie où les incendies gigantesques menacent de ravager ce pays-continent et enfin les grèves qui paralysent la vie des Français sans qu’une solution en soit visible pour le moment.

Le sommet de Pau risque donc de passer inaperçu en France alors qu’en Afrique, il est très suivi, commenté et surtout très critiqué.

Que faut-il faire alors ?

La situation au Sahel concerne avant tout les Sahéliens. Il ne faut pas essayer de trouver une solution sans eux. Les concepts élaborés à New-York, Paris ou Bruxelles ne peuvent pas être appliqués au Sahel sans que les Sahéliens eux-mêmes aient leur mot à dire. Ils connaissent mieux l’environnement local, les problèmes et les populations.

L’idée d’une force conjointe sous-régionale imaginée dans le cadre du G5 Sahel constitue un dispositif sur lequel la France et ses alliés peuvent s’appuyer quitte à pousser à un remodelage du concept originel. Au lieu de bataillons qui patrouillent le long des frontières entre deux des cinq pays, il faudrait envisager des unités sahéliennes composées de soldats des différents pays, intégrées et opérationnelles sur le terrain. Le mode actuel qui est essentiellement bilatéral a prouvé ses limites.

Mais cela ne peut marcher sans certains prérequis : faire confiance aux Africains, les aider sérieusement à élever le niveau de leurs armées pour qu’elles puissent être aussi professionnelles que les armées étrangères, cesser de leur imposer des solutions conçues ailleurs, et enfin donner le temps à ces armées pour se mettre à niveau et être opérationnelles. La situation s’est tellement dégradée au Sahel, qu’il faut au moins une génération pour que la stabilité y revienne. Croire qu’une solution rapide est possible, est illusoire.

Comment faire confiance à des pays dont les gouvernements sont presque tous considérés par leurs propres populations comme peu vertueux ?

Le déficit de confiance qui existe entre certains régimes et leurs populations est un problème urgent à résoudre. Comment faire confiance à un gouvernement dont le pays est amputé de sa moitié, avec une armée en cours de reconstruction, qui se permet d’acheter un avion présidentiel et en plus dans des conditions jugées obscures par tous ?

Le silence sur ce genre de pratiques des partenaires internationaux, dont la France, crée une situation très gênante. En se taisant sur ce genre d’actes, la France paraît aujourd’hui aux yeux de certains Africains comme complice, ne serait-ce que selon l’adage « qui ne dit mot consent ».

Il faut absolument que la France et ses alliés au Sahel se montrent plus regardants sur la qualité de la gouvernance et le respect des lois. La France n’a pas intérêt à être accusée une nouvelle fois d’avoir failli à son devoir moral comme elle l’a été au Rwanda en 1994 lors de l’opération Turquoise.

Des initiatives locales émanant d’Africains sont en cours dans la région. Elles méritent d’être appuyées par la communauté internationale. Au Mali, la plateforme de lutte contre la corruption et le chômage du professeur Clément Dembélé fait un excellent travail qui doit être soutenu. Au Sénégal, la société Transvie qui propose des couvertures médicales très adaptées aux pratiquants des petits métiers en Afrique de l’ouest est à encourager. Au Tchad et en Mauritanie, les forces de défense et de sécurité ont montré qu’elles sont capables d’inventer des solutions adaptées aux réalités sahéliennes en matière militaire. Ces deux pays disposent aujourd’hui d’outils sécuritaires qui ont fait leur preuve avec les unités méharistes mobiles dotées de dromadaires et de véhicules légers très efficaces pour la collecte du renseignement sur le terrain et même le combat. Ce genre d’initiatives locales montre que les Sahéliens sont capables de proposer des solutions adaptées au terrain. Il suffit de les encourager et de leur fournir les moyens nécessaires pour qu’ils puissent être plus performants. Ce qui n’est pas le cas, hélas. C’est scandaleux aujourd’hui, sept ans après le début de la guerre contre les jihadistes au Sahel de voir les chefs d’états-majors des armées sahéliennes obligés de mendier auprès de la communauté internationale du matériel et des armes.

Présidentielle 2020: un pro-Gbagbo appelle Bédié à faire de Billon le candidat de l’opposition

Le diplomate ivoirien Paul Ayomam Ambohalé, un « affidé » de Laurent Gbagbo, par ailleurs militant du Front populaire ivoirien (FPI), appelle Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire à faire de Jean-Louis Billon, le candidat de l’opposition pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dans une lettre ouverte.M. Ayoman invite notamment Henri Konan Bédié, candidat à l’investiture du Pdci, à « commuer cet honneur » que lui ont fait les militants du parti en faisant « une passe décisive » à Jean-Louis Billon, lors de la convention en proposant à la Côte d’Ivoire cette « candidature entrainante, joyeuse et fière ».

Pour lui, l’appel des organes et militants de base du Pdci, le 20 juin 2020, réunis à l’ « Olympe de Daoukro », afin que M. Bédié soit candidat de la formation, s’il est un acte politique qui mérite d’être salué, c’est bien celui de l’ex-ministre du Commerce, Jean-Louis Billon.

M. Bédié a accepté, ce 20 juin 2020, la demande des militants à travers les différents organes du Pdci, à être candidat à l’investiture et briguer la magistrature suprême. Il a déposé sa candidature le 23 juin 2020, de manière officielle.

Cette lettre, selon le diplomate Ayoman, se veut « l’émoi des Ivoiriens » cosignée avec plusieurs concitoyens qui, depuis quelques mois, se sont réunis au sein de la plateforme Priorité Alternance et Transition Active Générationnelle en Côte d’Ivoire, dénommée « Patage-Côte d’Ivoire ».  

A l’instar de l’ « Appel de Daoukro » en faveur de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2015, il souhaite un acte similaire dénommé l’«Appel de Daoukro de Jean-Louis Billon », qui constituerait « le plus beau cadeau politique » qu’il puisse faire à « un fils ».

« S’il avait voulu être impétueux, aussi déterminé qu’il était à proposer à vous et au Pdci sa candidature restée sans réponse ; votre fils Jean-Louis, vous aurait offert votre énième émiettement de l’héritage du Pdci reçu  le 07 décembre 1993 », a-t-il fait observer. 

« Le cadre d’expression de cette lettre ouverte est hors-parti. Je ne parle donc pas au nom du FPI, encore moins au nom de  votre fils Jean-Louis Billon . Vous connaissez mieux que moi son élégance politique et son attachement au Pdci et à votre personne », précise-t-il.

« Votre fils  » Jean-Louis Billon a renoncé à la candidature d’investiture et appelé à ce que nul ne se dresse contre « votre obsessionnel secret désir de revanche cosmique et historique sur le coup d’arrêt en 1999 de votre gestion de la présidence héritée de Houphouët-Boigny », a-t-il poursuivi.

M. Ayoman qui revendique être du FPI «fidèle au Camarade Laurent », veut que le FPI et ses alliés proposent « une alliance fort exigeante au Pdci et la coalition de l’opposition en offrant à la Côte d’Ivoire, la candidature consensuelle du jeune Jean-Louis Billon ».

« Pour moi et mes amis qui portons ce message à la Nation, M. Jean-Louis Billon est la parfaite jonction entre le dépassement des fractures d’hier et les perspectives d’une nation d’espérance politique et sociale durable pour chaque personne vivant en Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu. 

« Depuis 1995 jusqu’à 2015, le  don de soi » de M. Bédié, s’est toujours satisfait de l’écoute de ce que « vous avez toujours cru être bien et juste pour vous et pour le Pdci », écrit-il,  ajoutant  « il est temps que vous réunissiez dans votre Olympe de Daoukro, toute l’opposition ivoirienne de toute tendance ».

Il invite également M. Bédié à regrouper « Assoa Adou, Affi, Simone Gbagbo, l’ambassadeur Ouégnin et Mamadou Koulibaly, Daniel Boni-Claverie, Bamba Moriféré en passant par (…) Anaky Kobénan, Soro Guillaume et Mabri Toikeusse, etc ». 

Et ce, pour leur « proposer bien qu’il soit le meilleur politicien de sa génération, de son parti ou dans son militantisme, le ministre Jean-Louis Billon du Pdci comme base de convergence sérieuse pour une alternance belle et réussite en Côte d’Ivoire ». 

« Vous avez l’occasion de régénérer la démocratie ivoirienne » , conclut le diplomate Ayoman, qui a servi comme ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Cameroun, en Espagne. Militant du Front Populaire Ivoirien, il insiste que ce n’est pas en ces différentes qualités qu’il s’exprime.

Côte d’Ivoire : nouvelle proposition de prorogation de l’opération de recensement électoral jusqu’au 05 juillet

La Commission électorale indépendante (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire a proposé, lundi, au gouvernement ivoirienne de proroger pour la deuxième fois, l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne jusqu’au 05 juillet prochain à 12h ( heure locale et GMT), a-t-on appris lundi de source officielle.«  A la demande des partis politiques de tous bords, suite aux trois jours de pluie torrentielle, la CEI offre l’opportunité de se faire enrôler aux requérants qui ont manifesté par leur forte mobilisation leur intérêt pour cette opération en Côte d’Ivoire comme dans les centres d’enrôlement de nos représentations diplomatiques», a justifié la CEI dans un communiqué transmis à APA.

 Ainsi, conformément à la pratique électorale, a précisé l’organe électoral ivoirien, les centres seront exceptionnellement ouverts dès 07h et ne fermeront qu’à la réception du dernier requérant dans le centre à sa clôture le 05 juillet à 12h00.

 Initialement fixée au 24 juin dernier, la clôture du recensement électoral avait été prorogée une première fois au 30 juin prochain ( demain mardi) pour satisfaire à une requête des acteurs du processus électoral en Côte d’Ivoire. 

L’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs, a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever initialement le 24 juin dernier. La prochaine élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.

Prix Marc-Vivien Foé 2020: le Nigérian Victor Osimhen sacré

L’attaquant de Lille LOSC Victor Osimhen, 21 ans, est élumeilleur joueur africain du championnat de France (Ligue 1)de la saison 2019-2020 après avoir remporté le Prix Marc-Vivien Foé.L’international nigérian succède à un ancien Lillois, l’Ivoirien Nicolas Pépé, mais devient du coup le plus jeune vainqueur de ce prix organisé par les médias RFI et France 24 et décerné depuis 2009.

Au classement, Osimhen devance l’Algérien Islam Slimani (Monaco) et le Marocain Yunis Abdelhamid (Stade de Reims).Il a récolté 284 points, très loin devant ces deux poursuivants directs, plus expérimentés que lui (32 ans chacun). Ils ont respectivement obtenu 95 et 89 points.

Victor Osimhen est en revanche le cinquième Lillois vainqueur de ce vote, après Gervinho (2010, 2011), Vincent Enyeama (2014), Sofiane Boufal (2016) et Nicolas Pépé (2019). 

Auteur de 13 buts et 4 passes décisives en 27 matches de Ligue 1, Victor Osimhen a su remplacer convenablement Pépé, vendu l’année dernière pour près de 80 millions d’eurosà Arsenal (Angleterre). Par ailleurs, son « résultat confirme la qualité du recrutement » du club nordiste, souligne RFI, qui rappelle que le Nigérian évoluait la saison d’avant à Charleroi,en Belgique, « où il a laissé un très bon souvenir ».

Mais s’il en est arrivé là, c’est parce que le natif de Lagos « dispose d’une force mentale exceptionnelle, en plus de qualités athlétiques et techniques très au-dessus de la moyenne ».

Meilleur buteur et deuxième meilleur joueur de la Coupe du monde 2015 des moins de 17 ans remportée avec le Nigeria, Osimhen a passé dix-huit mois très discrets, entre 2017 et 2018, du côté de Wolfsburg (Allemagne).

Grand fan de Didier, il a grandi dans la misère d’Olusosun et a perdu sa mère lorsqu’il était petit. Son père a tout fait pour subvenir à ses besoins mais il est « décédé subitement, fin mai ».

Ayant d’abord vécu ce deuil loin des siens à cause du coronavirus et de la fermeture des frontières, il s’apprête à rentrer en Europe « pour confirmer ses belles performances. À Lille ou ailleurs ».

Le Prix Marc-Vivien Foé ne concerne que les joueurs de Ligue 1 qui défendent les couleurs d’une équipe nationale africaine. Soixante-dix-neuf personnes – journalistes, consultants, anciens joueurs, etc. – ont voté pour l’édition 2020. Chaque juré devait choisir trois joueurs. Le premier choisi recevait 5 points, le deuxième 3, et le troisième 1 point. Le finaliste totalisant le plus de points a donc succédé à Nicolas Pépé.

PRIX MARC-VIVIEN FOÉ 2020 : LE CLASSEMENT FINAL

1. Victor OSIMHEN (Nigeria/Lille LOSC) – 284 points

2. Islam SLIMANI (Algérie/AS Monaco) – 95 points

3. Yunis ABDELHAMID (Maroc/Stade de Reims) – 89 points

4. Habib DIALLO (Sénégal/FC Metz) – 52 points

5. M’Baye NIANG (Sénégal/Stade rennais) – 43 points

6. Idrissa GUEYE (Sénégal/Paris SG) – 37 points

-. Hamari TRAORÉ (Mali/Stade rennais) – 37 points

8. Denis BOUANGA (Gabon/AS Saint-Etienne) – 27 points

9. Edouard MENDY (Sénégal/Stade rennais) – 24 points

10. Andy DELORT (Algérie/Montpellier HSC) – 13 points

11. Moses SIMON (Nigeria/FC Nantes) – 10 points

 PRIX MARC-VIVIEN FOÉ : LE PALMARÈS

2009*: Marouane Chamakh (Bordeaux/Maroc)

2010*: Gervinho (Lille/Côte d’Ivoire)

2011 : Gervinho (Lille/Côte d’Ivoire)

2012 : Younès Belhanda (Montpellier/Maroc)

2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Saint-Étienne/Gabon)

2014 : Vincent Enyeama (Lille/Nigeria)

2015 : André Ayew (Marseille/Ghana)

2016 : Sofiane Boufal (Lille/Maroc)

2017 : Jean Michaël Seri (Nice/Côte d’Ivoire)

2018 : Karl Toko Ekambi (Angers SCO/Cameroun)

2019 : Nicolas Pépé (Lille/Côte d’Ivoire)

2020 : Victor Osimhen (Lille/Nigeria)

Nigeria: 10 soldats tués dans une embuscade de Boko Haram

Dix soldats nigérians sont tués dans une embuscade tendue samedi par des insurgés de Boko Haram le long de la route Maiduguri-Damboa-Biu, dans l’Etat de Borno (nord du pays).Dans sa parution de ce lundi, le journal nigérian Vanguard a indiqué que 20 combattants de la secte Boko Haram ont également été tués dans les accrochages.

Le journal a ajouté qu’un des soldats avait perdu la vie le long de la route Pulka-Ngoshe, lors d’une autre opération.

Le journal qui cite plusieurs sources, a affirmé que dix soldats ont été blessés lors de l’attaque, tandis que d’autres sont toujours portés disparus. Il indique qu’un passager, Ali Isa, qui a réussi à échapper à l’attaque, a déclaré que plusieurs membres de la secte Boko Haram avaient tendu une embuscade le long de la route de Damboa vers 14 heures et ouvert le feu sur les véhicules d’escorte militaire, entraînant un violent échange de coups de feu et forçant de nombreuses personnes à fuir dans la brousse pour sauver leur peau.

Les autorités militaires nigérianes n’ont publié aucune déclaration sur cette attaque.

Décès à Abidjan de l’acteur et comédien ivoirien «Lance Touré» (famille)

L’acteur et comédien ivoirien Lanciné Touré dit « Lance Touré » a tiré dimanche à Abidjan sa révérence, entre 22h et 23h (GMT), des suites d’une longue maladie, a appris lundi APA auprès de sa famille.Le décès est survenu, entre 22h et 23h (GMT) à son « domicile » à Abidjan, des suites d’une longue maladie, a rapporté à APA un des fils biologiques du comédien ivoirien, qui n’était pas aperçu depuis un bon moment dans de nouveaux tournages télés.

Il a incarné des rôles dans des séries à succès telles « Sida dans la cité » qui a révélé son génie et son talent au grand public. Dans « les coups de la vie », une autre série diffusée sur des chaînes africaines, il a fait montre d’une maturité sur la planche. 

Lance Touré était conseiller pédagogique et alliait cette fonction avec le métier d’acteur qui l’éloignait parfois de sa famille. Né en 1955 à Bouaké, la métropole du cente ivoirien, ce comédien chevronné laisse derrière lui six enfants. 

Le gouvernement ivoirien apporte une aide au relogement des familles sinistrées d’Anyama

Quelque 52 familles sinistrées de l’éboulement survenu le 18 juin dernier à Anyama, dans la banlieue nord d’Abidjan ont reçu, vendredi, une aide du gouvernement ivoirien pour leur permettre de se reloger.Une délégation du ministère en charge de la Solidarité a remis à chacune des familles, la somme de 300 000 FCFA au cours d’une cérémonie dans l’enceinte de la paroisse Notre Dame d’Anyama qui abrite le plus grand nombre de sinistrés.

Cet appui du gouvernement a été élargi aux structures religieuses qui accueillent les sinistrés depuis la survenue de ce drame, notamment la paroisse Notre Dame et la Grande mosquée de la commune d’Anyama.

A cet effet, cinq millions FCFA ont été remis au curé de la paroisse et 2 millions FCFA à l’imam de la Grande mosquée afin de les soutenir. L’hôpital général d’Anyama a également bénéficié d’un appui pour la prise en charge des blessés à hauteur de 1 462 030 FCFA.

Cette action a été saluée par les sinistrés et les structures d’accueil, qui ont exprimé leur reconnaissance au président de la République, Alassane Ouattara et au gouvernement.

Représentant la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté Mariatou Koné, le directeur général de la Solidarité et de la cohésion Sociale, Kam Oleh a renouvelé la compassion du gouvernement aux familles sinistrées et traduit la reconnaissance de l’Etat aux structures d’accueil et personnes de bonne volonté intervenues dans le cadre de l’assistance aux victimes.

D’autres actions de solidarité sont prévues dans les prochains jours notamment envers les familles endeuillées ainsi que des rubriques afférentes à l’assistance humanitaire, a promis le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Le bilan de l’éboulement d’Anyama à la date du 26 juin 2020 fait état de 17 décès, 6 blessés encore internés sur 19 dont 2 au bloc opératoire, 52 familles sinistrées et 733 personnes affectées.

Depuis quelques jours, le district d’Abidjan est arrosé par de fortes précipitations, faisant de nombreux dégâts humains et matériels.

Démission de Méité Sindou de GPS, le mouvement politique de Guillaume Soro

Méité Sindou, un proche de Guillaume Soro, le lâche, annonçant de façon inattendue sa démission du Mouvement générations et peuples solidaires (GPS), organisation politique, créée par l’ex-président de l’Assemblée nationale, qui en est le président.« Par le présent courrier, je vous adresse ma démission du Mouvement générations et peuples solidaires (GPS). Cette démission vaudra ainsi simultanément pour mes qualités d’adhèrent, de membre du Conseil d’orientation et de coordination », écrit M. Méité dans une note. 

Cette démission, insinue-t-il, le décharge également de sa qualité de membre de la coordination GPS de l’Indénié-Djuablin, région située dans l’Est de la Côte d’Ivoire, et de même en tant que membre fondateur du mouvement politique.  

Il a remercié M. Soro « pour la richesse des expériences partagées », le priant de recevoir, l’expression de sa gratitude et de sa considération distinguée. Une décision qui intervient à quatre mois de l’élection présidentielle du 31 octobre APAP, alors que son mentor s’est déclaré candidat.

La justice ivoirienne a condamné fin avril Guillaume Soro à 20 ans de prison ferme, sept ans de privation de droits civiques, 4,5 milliards Fcfa d’amende et 2 milliards Fcfa de dommages et intérêts à l’Etat de Côte d’Ivoire pour recel de deniers publics et blanchiment de capitaux.  Il se trouve actuellement hors du pays.  

Inondation: la CIE boucle le rétablissement des postes électriques endommagés à Abidjan

Les équipes techniques de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) dont l’effectif a été doublé pour rétablir les postes électriques affectés à Abidjan, à la suite de pluies diluviennes, ont bouclé vendredi les travaux sur les derniers postes endommagés.En visite de terrain, pour constater de visu les causes de coupure d’électricité, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a exprimé l’attention du gouvernement sur cette situation.

« Le gouvernement et le président de la République sont soucieux du bien-être des populations  (…) nous travaillons à trouver des réponses concrètes », a dit M. Abdourahmane Cissé, invitant ces populations à composer le «179» en cas de problème.

Le problème actuel, soulignera-t-il, a été « globalement traité » car les équipes techniques en charge de l’énergie électrique ont été mobilisées. Pour sa part, le gouvernement s’attèlera à trouver davantage des solutions durables. 

Venu également constater les dégâts causés par les intempéries, le directeur général de la CIE, Ahmadou Bakayoko, a assuré que les effectifs techniques ont été doublés, depuis la veille, pour «ramener le courant le plus vite possible ».

« On a eu plusieurs dizaines de postes qui ont été impactés », a dit M. Ahmadou Bakayoko, estimant les habitants privés d’électricité à quelques milliers. Mais, déjà la veille (jeudi), à 20 heures, 80% des postes touchés ont été remis en service.

« Ce matin (vendredi), nous terminons les derniers postes endommagés », a assuré M. Ahmadou Bakayoko. Suite à ce propos, le directeur général de l’Énergie, Sabati Cissé, a renchéri que « les derniers postes vont être bouclés, aujourd’hui ».

Samedi, l’ensemble des populations dont les supports de transmission électriques, dans les quartiers,  avaient pris un coup à la suite des inondations, pourraient reprendre pleinement leur régime de fonctionnement.

M. Sabati Cissé a toutefois fait observer qu’à certains moments, les coupures de courant étaient «volontaires », lorsqu’il y a une montée d’eau, pouvant créer des risques électriques. Et ce, pour protéger les populations, mais après l’électricité est  remis à flot.

Le fort écoulement des eaux a touché les postes électriques et le fait que des fluides aient stagné au niveau des postes. « On va tirer des leçons de ce qui a été constaté sur le terrain », a poursuivi le directeur général de l’Énergie.

Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Abidjan, la capitale économique ivoirienne, jeudi  et vendredi ont fait plusieurs au moins sept morts. La météo annonce dans les prochains jours des précipitations modérées ou fortes.

Pluies diluviennes : des risques de perturbation de la fourniture d’eau et d’électricité à Abidjan

Les pluies diluviennes et les conditions météorologiques actuelles pourraient entraîner des perturbations de la fourniture d’électricité dans plusieurs quartiers d’Abidjan, annonce vendredi la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) dans un communiqué transmis à APA.«Les intempéries et  conditions météorologiques actuelles pourraient entraîner dans plusieurs zones de la ville d’Abidjan, des perturbations de la fourniture d’électricité», prévient la Compagnie, assurant que ses services restent mobilisées 24/24.

« La CIE présente ses excuses pour les désagréments indépendants de sa volonté et vous prie de respecter les  consignes de sécurité pour éviter les risques électriques en cette saison des pluies», indique également le communiqué.

La CIE souligne par ailleurs que suite aux fortes pluies enregistrées ces dernières 24h dans la capitale économique ivoirienne, ces opérations de dépannage sont fortement ralenties.

Dans un autre communiqué, la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) annonce elle-aussi des perturbations dans la desserte d’eau potable dans plusieurs quartiers d’Abidjan en raison des pluies diluviennes. Il s’agit des quartiers des II-Plateaux Vallons, Sococé, Commandant Sanon, Adjamé Paillet, Abobo Zoo, Dokui et Agban.

« Nos équipes techniques sont mobilisées pour un rétablissement de la desserte d’eau dans les meilleurs délais », assure la SODECI. Depuis quelques jours, des pluies diluviennes qui arrosent la capitale économique ivoirienne ont  fait une vingtaine de morts avec 17 à Anyama et au moins 5 à Abidjan.

Côte d’Ivoire: une quarantaine de box consumée dans un incendie au grand marché d’Abobo

Un incendie qui s’est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi au grand marché d’Abobo, un quartier populaire au Nord d’Abidjan, a fait de nombreux dégâts matériels dont une quarantaine de box consumée par le feu, a appris APA vendredi auprès de la mairie de cette commune.Cet incendie qui est survenu aux environs de 03h du matin ( heure locale et GMT) a été été promptement circonscrit par les sapeurs pompiers militaires et la police municipale. Aucune  perte en vie humaine n’a été enregistrée. 

En septembre 2017, rappelle-t-on, un grave incendie  avait dévasté les deux tiers des installations du grand marché d’Abobo plongeant dans la détresse des milliers de commerçants.

Le Nigéria condamne l’attaque de son ambassade en Indonésie

Le ministre des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, a condamné l’attaque de l’ambassade du Nigeria à Jakarta, en Indonésie, par des ressortissants Nigérians qui se plaignent de la discrimination et de la violation de leurs droits par les fonctionnaires indonésiens de l’immigration.Le ministre Onyeama a déclaré dans un tweet qu’il n’y avait aucune justification à cette attaque.

Selon la chaîne de télévision nigériane Channels Television qui cite le ministre, une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cet incident « honteux » et les punir en conséquence.

« Attaquer l’ambassade du Nigeria est un comportement absolument déplorable et honteux », a déclaré le ministre.

MTN Côte d’Ivoire s’offrira un nouveau siège de 20 milliards FCFA à Abidjan

La compagnie de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire a signé jeudi à Abidjan avec le groupe Teyliom, un contrat pour la construction de son nouveau siège à Port-Bouët dans le sud d’Abidjan pour un coût total de 20 milliards FCFA, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les travaux de ce nouveau siège qui sera bâti sur 1,5 hectare, débuteront en décembre prochain pour une durée d’environ 20 mois, indique un communiqué transmis à APA.  Ce contrat a été paraphé par MM. Djibril Ouattara et Yigo Thiam, respectivement directeur général de la compagnie de téléphonie et directeur général du Groupe Teyliom.

« Aujourd’hui nous écrivons un nouveau chapitre marquant l’histoire de notre entreprise. Nous sommes fiers de construire ce nouveau siège qui répond aux normes les plus rigoureuses au monde en matière de construction durable et de bien-être de ses occupants», a déclaré à cette occasion, M. Ouattara.

Pour sa part, son partenaire, M. Thiam, a dit sa fierté de voir son entreprise choisie pour la construction de ce nouveau siège. « C’est un projet qui nous tient à cœur car intégré dans notre projet de développement d’un quartier d’affaires et résidentiel selon les normes internationales dans un environnement paysagé garantissant une urbanisation équilibrée et durable », a affirmé M. Thiam.

Ce nouveau siège de cette compagnie de téléphonie qui totalise une quinzaine d’années de présence en Côte d’Ivoire,  est situé dans la nouvelle zone « Akwaba Business Park» non loin de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

La police ivoirienne équipée en matériel pour la répression contre l’exploitation des enfants

La Première dame ivoirienne Dominique Ouattara a remis jeudi à Abidjan huit véhicules de type 4×4, vingt mots, du mobilier de bureau et du matériel informatique à six antennes de la police nationale ivoirienne pour réprimer la traite et l’exploitation des enfants dans le pays.« (…) Pour permettre à ces six antennes d’être immédiatement  opérationnelles, le Comité national de surveillance  des actions de lutte contre le travail des enfants leur offre ce jour huit véhicules de type 4×4, vingt motos, du mobilier de bureau  et du matériel informatique adéquat », a annoncé Mme Ouattara dans un discours lors d’une cérémonie de remise de ce don.

 Selon Mme Ouattara qui est la présidente du Comité  national de surveillance des actions de lutte contre le travail des enfants, ce don permettra à la police de réprimer  les trafiquants d’enfants.

«L’évaluation de la stratégie nationale de lutte contre le travail des enfants a mis en lumière les faiblesses du volet répression », a fait remarquer l’épouse du président Alassane Ouattara.

Auparavant, elle a rappelé les trois plans d’actions de lutte contre le travail des enfants dans le pays. Il s’agit notamment de la prévention du  phénomène, la protection des enfants victimes et la poursuite et la répression des trafiquants d’enfants.

« C’est un devoir pour nous de faire chuter le trafic et l’exploitation des enfants après avoir reçu un tel don », a dit pour sa part, Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile exprimant sa gratitude à Mme Ouattara.

 La police nationale ivoirienne a créé six antennes régionales dans les villes de Korhogo, Bouaké, Bondoukou, San-Pédro, Soubré et Man pour lutter contre la traite et l’exploitation des enfants.

 En Côte d’Ivoire de 2012 à 2019 rappelle-t-on, 320 trafiquants d’enfants ont été arrêtés, jugés et condamnés à des peines d’emprisonnent conformément à la loi en vigueur.

Au moins cinq morts et une personne disparue à Abidjan après une pluie torrentielle

Au moins cinq morts, une personne disparue et de nombreux dégâts matériels ont été enregistrés à Abidjan après la pluie torrentielle qui a arrosé jeudi la capitale économique ivoirienne, a appris APA auprès de l’Office national de la protection civile ( ONPC).« Les violentes intempéries qui ont frappé le district d’Abidjan ce jeudi ont causé la mort de cinq personnes, une personne disparue et d’importants dégâts matériels», a annoncé l’ONPC dressant un bilan provisoire de ces pluies diluviennes. 

Plusieurs quartiers  d’Abidjan dont Cocody, une commune huppée dans l’Est de la capitale économique ivoirienne,  ont été inondés. «Les sapeurs-pompiers sont intervenus à plusieurs reprises dans la commune de Cocody où des populations se sont réfugiées sur les toits de leurs maisons», a expliqué l’ONPC dans une note d’information. 

Jeudi dernier,  l’effondrement de plusieurs habitations après des pluies diluviennes ont fait un bilan définitif de 17 morts à Anyama, dans la banlieue Nord d’Abidjan.

Côte d’Ivoire: lancement d’un programme de 1,2 milliard FCFA pour financer la société civile

Dans le cadre du programme Leadership et Initiatives des acteurs non étatiques ( LIANE 2), l’Union européenne ( UE) a procédé jeudi à Abidjan au lancement d’un appel à proposition de subventions financé à 1,2 milliard FCFA pour renforcer les capacités de la société civile ivoirienne.Ce projet destiné aux Organisations de la société civile ivoirienne (OSC) vise entre autres à améliorer le cadre juridique et institutionnel qui régit le fonctionnement des ONG en Côte d’Ivoire et de  renforcer leurs capacités.

 « Au cours de ce comité de pilotage, nous avons fait un point technique sur les différents aspects du projet Liane 2, notamment le travail avec le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation. Nous avons profité pour lancer formellement l’appel à proposition de subventions», a expliqué  Christophe Courtin, le chef du projet Liane 2 au terme d’une réunion.

Poursuivant, il a indiqué que Liane 2 va venir financer une soixantaine de subventions au bénéfice de la société civile sur des projets permettant de renforcer son rôle dans l’espace public. « Ces subventions permettront aux acteurs de la société civile de mener des actions de plaidoyers», a dit M. Courtin assurant que le choix des OSC qui seront subventionnées se fera après « un processus de sélection très rigoureux ».

« Il y a des lignes directrices qui sont lancées et c’est à chaque ONG qui a des projets qui rentrent dans le cadre de s’inscrire», a fait savoir pour sa part Semon  Bamba, le coordonnateur national suppléant du Fonds Européen de développement.

Selon lui,  le projet Liane 2 permettra d’accompagner à la restructuration et à l’organisation de la société civile ivoirienne. En marge de cette cérémonie de lancement, l’UE a procédé également à la remise d’un véhicule de liaison de type 4×4 à la sous-direction de la vie associative du ministère ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation.

Le programme Liane 2 permettra de financer une soixantaine de projets des OSC qui seront sélectionnées. Ces projets seront exécutés sur une période de 14 mois. Le budget alloué permettra ainsi de financer l’interaction des OSC avec les pouvoirs publics pour l’élaboration, le suivi et l’évaluation des politiques publiques.

Ghana: Accra frappée par un séisme

Mercredi soir, la capitale ghanéenne Accra a été secouée par un tremblement de terre de magnitude 4, qui a poussé les habitants terrifiés à fuir à la recherche d’un lieu plus sûr.Les médias locaux ont rapporté que les maisons avaient été secouées par le tremblement qui a duré près de dix minutes et à une profondeur estimée à 10 km à 22 h 57.

Des habitants des quartiers résidentiels de la capitale ont été vus en train de courir sans aide alors que les tremblements secouaient le sol dans plusieurs parties d’Accra.

L’Autorité géologique du Ghana a averti que la secousse indiquait un tremblement de terre imminent dans la ville.

Selon cette Autorité, le tremblement de mercredi soir était d’une amplitude de 3,7, avant le tremblement principal dont l’amplitude était de 4,2 sur l’échelle de Richter qui en compte 9.

Il y a eu une réplique mesurée à 3,5 sur la même échelle de Richter.

Attaque terroriste de Kafolo: 13 soldats ivoiriens tués, Sidibé Ali, cerveau de l’opération arrêté

Treize soldats ivoiriens ont été tués dans l’attaque terroriste de Kafolo (nord-est), perpétrée par des djihadistes dont le cerveau, Sidibé Ali dit Sofiane, un Burkinabè, a été arrêté, a dit jeudi à Abidjan le chef d’état-major général des armées de Côte d’Ivoire, Lassina Doumbia.Selon le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, chef d’état-major général des armées de Côte d’Ivoire, l’attaque terroriste de Kafolo, localité située dans l’extrême nord-est du pays, survenue le 11 juin 2020, a fait 13 tués dont 12 militaires et un gendarme. 

Face à la presse, à l’issue d’un Conseil national de sécurité, le général de corps d’armée Lassina Doumbia, a livré la situation à la frontière nord de la Côte d’Ivoire, dans le cadre des actions contre la menace terroriste. 

A la suite de l’attaque du poste frontière avancé de Kafolo, le 11 juin 2020, une opération de recherche de l’ennemi et d’investigation a été engagée. Au treizième jour des opérations, le bilan ressort une trentaine de personnes arrêtées, notamment des combattants et agents de renseignement. 

« Parmi les combattants arrêtés, figure le coordonnateur de l’attaque de Kafolo : il s’agit du nommé Sidibé Ali, de nationalité burkinabé, interpellé après une traque minutieuse », a souligné le général Lassina Doumbia, ajoutant que des armes, des motos et des téléphones ont été saisis.

Pour contrer les actes terroristes, les forces armées de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont conduit une opération commune dénommée « Comoé 2020 » du 11 au 24 mai 2020. Une opération ayant permis la neutralisation de huit terroristes.

Cette opération des forces ivoiriennes et burkinabé, a en outre permis la destruction de la base de cantonnement à proximité de la frontière commune des deux pays, ainsi que l’arrestation de plusieurs dizaines de suspects et la saisie de divers matériels.

Les opérations et les enquêtes se poursuivent en vue d’identifier tous ceux qui ont participé à cette attaque terroriste ou ont aidé à l’organiser de quelques manières que ce soit, a poursuivi le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

En vue d’arriver à bout des terroristes, il a appelé les populations à une collaboration étroite avec les forces de défense et de sécurité. Il a annoncé que des honneurs militaires aux soldats tués auront lieu le 2 juillet 2020, dans la matinée, à la Place d’armes de l’état-major des armées, en présence du chef de l’Etat.  

Gambie: démission du ministre de la Justice

Le Procureur général et ministre de la Justice de la Gambie a remis sa démission au président Adama Barrow, a appris APA jeudi à Banjul la capitale.Le président Barrow aurait refusé sa démission, exhortant cet homme de 47 ans à continuer d’exercer ses fonctions de Conseiller juridique en chef du gouvernement gambien

Le gouvernement s’est refusé à tout commentaire, mais selon des sources fiables, Abubakar Ba Tambedou a décidé de démissionner, apparemment pour prendre un poste international.

Cela n’a pas été vérifié de manière indépendante, mais la nouvelle de sa démission intervient près d’un an après la décision antérieure de l’avocat de démissionner.

Il était dans l’œil du cyclone en rapport avec un scandale de passeports diplomatiques dans lequel sa propre mère était mentionnée comme bénéficiaire.

M. Tambadou a travaillé au Tribunal pénal international pour le Rwanda en tant qu’Assistant spécial du Procureur entre 2012 et 2016.

Il a rejoint le gouvernement d’Adama Barrow en février 2017, peu de temps après une alternance politique mouvementée qui a suivi les élections contestées quelques mois plus tôt.

Tambadou a été largement salué dans et hors de son pays comme étant le fer de lance, presque à lui seul, de la campagne juridique internationale de la Gambie contre les crimes présumés du Myanmar contre sa population minoritaire musulmane des Rohingyas.

Sénégal: décès de Serigne Pape Malick Sy, porte-parole de Tivaouane

Le porte-parole du khalife général des tidianes, Serigne Pape Malick Sy, est décédé ce jeudi à Dakar.Il a été désigné à ce poste en 2017 après le décès de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. Serigne Pape Malick Sy  était le fils cadet de Serigne Babacar Sy (1884-1957).

Kigali classée 2e ville la moins chère d’Afrique de l’est

La capitale du Rwanda, Kigali, est classée deuxième ville la moins chère d’Afrique de l’est après Kampala (Ouganda), selon l’enquête de Mercer 2020 portant sur le coût de la vie.Les résultats de l’enquête transmis à APA révèlent que des facteurs spécifiques comme les fluctuations des devises, l’inflation des coûts des biens et services et l’instabilité des prix de l’hébergement sont essentiels pour déterminer le coût des forfaits expatriés pour les employés en mission internationale.

L’enquête de Mercer montre que les coûts des biens et services évoluent avec l’inflation et la volatilité des devises, ce qui fait que les coûts sont tantôt plus faibles, tantôt plus élevés.

Ndjamena, Tchad (15e) est la ville la mieux classée en Afrique tandis que Tunis (209) est la ville la plus chère de la région et du monde.

Hong Kong (1) a conservé sa place de ville la plus chère pour les expatriés en Asie et dans le monde, en raison des fluctuations des devises par rapport au dollar américain et de la hausse du coût de la vie sur place, selon l’enquête.

Sur la base des données recueillies en mars dernier, l’étude révèle que la majorité des villes africaines ont grimpé la liste, entraînant des vies plus chères pour les expatriés. La capitale ougandaise, par exemple, a augmenté de six positions par rapport au classement de 2019.

Dans la région de l’Afrique de l’est, Nairobi arrive en tête et se classe 95ème dans le monde. Elle est suivie par la plaque tournante commerciale de la Tanzanie, Dar es Salaam.

Victoria, la capitale des Seychelles, occupe la première place en Afrique et la 14ème place mondiale, devançant Ndjamena, la capitale du Tchad, qui était en tête l’année dernière, pointant à la 11ème place.

Programme GPE-Abidjan: recrutement de la 21e promotion du 1er juin au 22 juillet 2020

Le Programme de formation en gestion de la politique économique «Programme GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny a lancé, du 1er juin au 22 juillet 2020, le recrutement des auditeurs de la 21e promotion.Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest africaine francophone, en matière de Management des politiques économiques.

Les candidatures des auditeurs sont reçues uniquement en ligne sur le site www.gpe-afrique.net/recrutement/. Le GPE-Abidjan, un programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique.   

GPE-Abidjan dispense, actuellement, deux types de formations, débouchant chacun, sur la délivrance d’un Master des Hautes études en Gestion de la politique économique. Les auditeurs ont la possibilité de faire la formation en présentielle ou à distance.

La formation en présentielle, elle, nécessite pour l’auditeur (candidat admis) une mise en stage de la part de son employeur ainsi qu’une présence effective et permanente aux différentes activités de formation du GPE durant les douze mois de formation.

Quant à la Formation ouverte à distance (FOAD), elle, est destinée à ceux qui pour des raisons personnelles ou professionnelles, ne peuvent être mis en situation de stage pour douze mois.

Pour les auditeurs ayant opté pour ce type de formation, FOAD, les cours se déroulent exclusivement en ligne. Toutefois, pour la soutenance du mémoire professionnel, sauf cas de force majeure, celle-ci aura lieu dans les locaux du programme GPE-Abidjan, à l’instar des auditeurs en formation présentielle.

Les auditeurs sont invités à faire leur choix, indiquent les critères d’admission de ce programme, qui mentionne qu’aucune mutation entre les deux types de formation n’est possible » à l’issue de la validation du choix de l’intéressé.

La liste des candidats retenus au terme de la sélection, seront autorisés à concourir. Pour être éligible aux différentes formations, le candidat doit satisfaire des conditions établies par le Programme GPE-Abidjan.

Pour la formation diplômante de 12 mois (à distance et en présentielle), le candidat doit être titulaire d’une Maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent. Il devra être en activité au moment de la candidature, avoir au moins cinq années d’expériences professionnelles.   

 

Selon le calendrier du recrutement, il est prévu la clôture des candidatures le 22 juillet 2020, ensuite la publication de la liste des candidats autorisés à concourir le 27 juillet, l’épreuve écrite le 6 août, la publication de la liste des amis le 7 septembre 2020 et la clôture des inscriptions le 17 décembre 2020.   

À ce jour, le GPE-Abidjan compte parmi ses diplômés des responsables de très haut niveau dans les administrations des pays couverts par le programme. Il a formé des ministres, des directeurs généraux, des secrétaires généraux d’institutions.  

Il a également formé de nombreux directeurs de départements dans les administrations des pays bénéficiaires ainsi que des cadres d’institutions internationales : Bad, Pnud, Banque mondiale, Fmi, Bit, Bid, Oms, Uemoa, Cedeao, Boad, Orabank, etc.

Le GPE-Abidjan capitalise plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités. Ses formations permettent aux diplômés d’acquérir des compétences nouvelles en matière de politique économique qui les rendent capables d’assurer les fonctions de : conception; mise en œuvre et de gestion; suivi et d’évaluation; recherche et de conseil; veille stratégique et de communication.  

Le ministre ivoirien du Pétrole remet 2 ambulances médicalisées à Port-Bouët

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a procédé mercredi à une remise de deux ambulances médicalisées, notamment au Centre de santé à base communautaire de Vridi 3 et à l’Hôpital général de Port-Bouët, cité balnéaire située dans le Sud d’Abidjan.« C’est un réel plaisir pour moi de me retrouver à Port-Bouët pour procéder à la remise de don de deux ambulances médicalisées à deux centres de santé de la commune », a indiqué M. Abdourahmane Cissé lors d’une cérémonie en présence de son collègue de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé.

Il a insisté que c’était un  plaisir pour lui de remettre, « au nom de M. le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly », ces deux ambulances, qui traduisent l’objectif du gouvernement d’améliorer les conditions de vie des populations notamment les plus vulnérables.

Le ministre Abdourahmane Cissé s’est dit convaincu que ces ambulances seront d’une grande aide pour les populations parce qu’elles vont contribuer à la mobilité des cas de transfert des différents patients.  

Réceptionnant ce don, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aoulé a salué « ce geste d’une générosité extraordinaire d’un brillant fils de Port-Bouët », exhortant ses services à en faire un bon usage.

Ce don intervient après une visite de M. Cissé effectuée le 24 décembre 2019, il y a exactement six mois, dans des établissements sanitaires de la commune de Port-Bouët pour apporter sa compassion aux différents patients de ces hôpitaux et leur remettre des kits alimentaires à la veille des fêtes de fin d’année.

A cette occasion, le président du Conseil d’administration du Centre de santé à base communautaire de Vridi 3 Zimbabwe, Traoré Saïdou, et le personnel soignant avaient fait part de certaines doléances dont l’une portait sur les besoins en ambulance pour transporter des malades du centre à l’hôpital de Port-Bouët.

Concernant l’Hôpital général de Port-Bouët, le directeur de cette structure, Dr Abou Cissé Doré et le personnel soignant, au nombre des doléances, avaient émis le vœu de bénéficier d’une ambulance médicalisée pour transporter des malades du centre à l’hôpital de Port-Bouet vers les CHU.

« J’avais pris l’engagement ce jour-là de trouver une solution », a rappelé le ministre Cissé, se félicitant que ces ambulances viennent compléter les deux ambulances qu’il avait déjà offertes à la Commune de Port-Bouët, en 2016, notamment au Centre de Santé à base Communautaire de Gonzagueville et à l’Hôpital municipal de Vridi cité.  

Le ministre Abdourahmane Cissé est un « fils » de la commune de Port-Bouet. Il y a fait ses études primaires. Depuis, plusieurs années, il ne cesse d’apporter du soutien aux populations aux fins d’aider ces populations de cette cité dans le cadre de leur bien-être.  

D’autres doléances des populations sont en cours de réalisation. Il a déjà engagé la construction de  six classes d’écoles à Adjahui, la clôture de Vridi Ako, des toilettes à Abattoir, et des toilettes à Zimbabwé, des zones précaires de la commune.

Par ses offices, il a été remis des tricycles le 11 juin dernier pour transporter des malades notamment les femmes enceintes à Vridi Ako. L’extension du réseau d’électricité est lancée à  Adjahui, Zimbabwe, Mafiblé, Abouabou, Ako, Gonzague, route de Bassam, etc.) en plus de l’adduction en eau potable.

« Concernant l’eau potable, le Premier ministre a donné des instructions fermes et comme vous pouvez le constater les choses ont commencé à bouger sur le terrain notamment ici à Zimbabwé », a-t-il poursuivi.

M. Abdourahmane Cissé a rassuré la population de Port-Bouët et les populations ivoiriennes que le gouvernement travaille pour qu’aucun Ivoirien ne soit laissé pour contre.

Côte d’Ivoire: une baisse de l’endettement prévue sur la période 2021-2023

L’endettement de la Côte d’Ivoire devrait « rester soutenable» et afficherait une baisse sur la période 2021-2023 passant de 39,5% à 37,6%, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.«Les finances publiques afficheraient une bonne évolution sur la période 2021-2023 avec la consolidation du déficit budgétaire qui passerait de 4,7% en 2021 à 3% en 2023. L’endettement devrait rester soutenable. Le taux d’endettement ressortirait en baisse sur la période 2021-2023 passant de 39,5% à 37,6%», a dit M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias. 

Poursuivant, il a précisé que  le projet de budget de l’Etat pour l’année 2021 s’établirait à 8 629,1 milliards FCFA et devrait s’accroître pour atteindre 9 129,8 milliards FCFA en 2022 et 9916, 3 milliards FCFA en 2023. 

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement ivoirien a souligné que sur cette même période,  l’activité économique devrait afficher un taux de croissance annuel moyen de 6,5%. 

« l’inflation serait contenue à 1,8% en moyenne, le déficit des transactions courantes passerait de 2,3% du PIB en 2021 a 2,9% du PIB en 2023. La situation monétaire se caractériserait par une hausse de la masse monétaire de 11,3% en moyenne. 

M. Touré qui révélait les principales hypothèses économiques en Côte d’Ivoire sur la période 2021-2023, a conclu en indiquant que les finances publiques afficheraient une bonne évolution sur la période 2021-2023 avec la consolidation du déficit budgétaire qui passerait de 4,7% en 2021 à 3% en 2023.

Dominique Ouattara apporte une assistance aux victimes de l’éboulement d’Anyama

La Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara a apporté mardi une assistance matérielle et financière aux victimes de l’éboulement survenu jeudi dernier à Anyama au Nord d’Abidjan qui a fait 17 morts.Ce don de l’épouse du chef de l’État ivoirien a été transmis à ces sinistrés par sa directrice de cabinet Sylvie Patricia Yao. La valeur des dons matériels constitués de 1000 nattes, 200 matelas, 300 sacs de riz, de l’huile, des pâtes alimentaires et du sucre s’élève à 25 millions de francs CFA. 

Quant à l’aide financière, elle s’élève à sept millions FCFA dont cinq millions FCFA pour les familles des personnes décédées et deux millions FCFA pour les blessés. 

« Votre présence nous réconforte davantage», a dit Koné Siaka, le porte-parole des victimes aux émissaires de Mme Ouattara. Plaidant pour un recasement des sinistrés après ce drame, il a souligné qu’en plus des morts, plusieurs blessés se trouvent à l’hôpital, attendant d’être pris en charge pour une intervention chirurgicale. 

« Vous avez subi les affres de la pluie. Certains ont perdu des êtres chers et tous leurs biens. La première Dame Dominique Ouattara vous dit yako pour cette grande perte», a indiqué pour sa part, la directrice de cabinet de la première dame ivoirienne Sylvie Patricia Yao.

 Par ailleurs,  elle a appelé les populations à quitter les zones à risques, assurant les victimes de ce que l’État prendra en charge les blessés. Plusieurs habitations se sont effondrées avec leurs occupants jeudi dernier à Anyama, une commune située dans la banlieue Nord d’Abidjan suite à une forte pluie faisant selon un bilan officiel 17 morts, 05 personnes disparues, 733 personnes sinistrées issues de 52 familles. 

CPI/Procès Gbagbo: des victimes saisissent le système des Nations-Unies à Abidjan

Des victimes de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 ont saisi mardi à Abidjan le système des Nations-Unies pour exprimer leur mécontentement relativement à l’acquittement de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale (CPI). Selon une note d’information transmise à APA, une délégation du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI) conduite par son président Issiaka Diaby a été reçue à cet effet par Philippe Poinsot, le coordonnateur du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire.

 « C’est l’ONU qui a institué la CPI. Aujourd’hui neuf années après la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 au cours de laquelle il y a eu 3000 morts. La CPI malgré ces actions en Côte d’Ivoire, n’a  même pas encore trouvé un seul auteur  de ces crimes. Et ça c’est grave», a estimé M. Diaby dans cette note.

 « Nous avons expliqué nos préoccupations au coordinateur du système des Nations-Unies par rapport au procès de M. Gbagbo. Notamment la question de la réparation et des droits fondamentaux des victimes.  Il dit qu’il a pris bonne note et a promis nous recevoir prochainement pour une rencontre plus élargie avec les victimes », a expliqué le président du CVCI.

 « La  CPI devrait garantir un environnement de paix et de justice. Mais, ce n’est pas le cas. Aujourd’hui certaines victimes ont remarqué que tous ceux qui commettent des violences au profit des hommes politiques ne sont pas inquiétés par la justice», a regretté M. Diaby. 

Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont entamé lundi une série d’audiences visant à écouter les parties dans l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sur les questions soulevées par l’appel contre la décision de leur acquittement. 

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-co-détenu  Charles Blé Goudé ont été acquittés depuis janvier dernier des charges de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. Le procureur de la CPI a fait appel de l’acquittement des deux personnalités.

Le Britannique Andrew Dawes nommé PDG d’Arise Ports & Logistics

Arise, un groupe panafricain de solutions en infrastructures et logistiques, annonce la nomination du Britannique Andrew Dawes au poste de PDG d’Arise Ports & Logistics (ARISE P&L), dans un communiqué transmis mardi à APA.M. Andrew Dawes, PDG d’Arise Ports & Logistics (ARISE P&L), « supervisera les actifs d’Arise P&L et dirigera toutes les futures réalisations de l’entité d’Arise dédiée aux ports et à leurs services de logistique intégrés en Afrique », indique le Groupe Arise dans le communiqué.   

Il prendra ses fonctions le 1er juillet et sera basé à Libreville, au Gabon, où Arise P&L gère le nouveau port international d’Owendo (NOIP) et le port minéralier d’Owendo (OMP), souligne le communiqué.  

Cette nomination est l’aboutissement de consultations faites par Arise et ses actionnaires depuis le début de l’année pour « structurer les trois entités du groupe afin de favoriser leur agilité et leur croissance », poursuit le texte.  

Chaque filiale d’Arise devrait de ce fait se développer de façon autonome tout en bénéficiant des ressources et des réseaux du groupe.

D’origine britannique, Andrew Dawes cumule 25 ans d’expérience dans la gestion des infrastructures portuaires, des opérations et des services en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient pour des sociétés telles que ICTSI, APM Terminals, DP World et Intels. 

Cet expert en infrastructures portuaires a récemment supervisé les opérations de sept installations portuaires de la région Asie-Pacifique pour ICTSI. Auparavant, Andrew a été PDG du port de Salalah, à Oman, et directeur général du terminal à conteneurs Apapa à Lagos, au Nigeria, pour APM Terminals. 

Il a également occupé le poste de PDG chez Intels Nigeria Ltd, où il a géré des ports de services pétroliers sur quatre sites en plus de quatre sites résidentiels de 2000 unités. Il reportera au Conseil d’administration d’Arise P&L (Kim Fejfer, Paul Beuyukian, Flemming Dalgaard, Gagan Gupta, N. Muthukumar, Venkataramani Srivathsan, Samaila Zubairu et Oliver Andrews), par lequel il a été nommé.

« Nous sommes très heureux de ce nouveau chapitre qui s’ouvre pour l’entreprise. La longue expérience et les capacités d’Andrew seront précieuses pour Arise P&L, qui connaît une croissance rapide en Afrique », a déclaré Kim Fejfer, PDG d’A.P. Moller Capital et président du Conseil d’administration d’Arise P&L. 

Pour sa part, Andrew Dawes s’est  dit « ravi de rejoindre une entreprise aussi dynamique à ce moment charnière de son développement sur le continent », avant d’ajouter « Arise P&L a très tôt reconnu l’énorme potentiel des ports et plateformes logistiques africains (et) je me réjouis de pouvoir aider Arise et ses partenaires à capitaliser là-dessus ». 

Arise est un groupe panafricain de solutions d’infrastructures et de logistique qui développe des écosystèmes conçus pour faire prospérer l’Afrique. Elle identifie les opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles à travers le continent et conçoit, finance, construit et exploite les infrastructures nécessaires au développement des entreprises et à la réalisation de leur potentiel.  

Elle développe en outre des écosystèmes industriels aux côtés de ses partenaires locaux et de ses gouvernements hôtes, avec le soutien de ses principaux actionnaires Olam, A.P. Moller Capital et Africa Finance Corporation, Meridiam et Stoa afin de garantir que ses opérations aient le plus grand impact possible. 

Arise comprend aujourd’hui trois sociétés distinctes : Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), Arise Ports & Logistics (P&L) et Arise Infrastructure Services (IS). 

Côte d’Ivoire: prorogation de l’opération de recensement électoral jusqu’au 30 juin 2020

La Commission électorale ivoirienne (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a annoncé mardi à Abidjan, la prorogation de l’opération de recensement électoral jusqu’au 30 juin prochain.Cette opération a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever le 24 juin prochain. « ( …) Afin de faire droit à cette requête légitime des acteurs du processus électoral, la Commission centrale de notre institution a proposé ce jour au gouvernement la prorogation de l’opération de recensements électoral. Notre intérêt est de conforter l’inclusivité autour du processus. C’est pourquoi, nous proposons la prolongation du recensement électoral jusqu’au 30 juin 2020», a dit Emile Ebrottié, le porte-parole de la CEI dans un point-presse. 

 Selon lui, cette prorogation du recensement électoral vise également à donner l’opportunité à un grand nombre de requérants potentiels de s’inscrire sur la liste électorale. « Toutefois, la CEI est tenue au respect des dispositions légales. Elle ne peut donc pas proroger indéfiniment le recensement électoral car elle est contrainte d’organiser le scrutin présidentiel le 31 octobre 2020», a prévenu M. Ebrottié. 

Auparavant, il a salué le « consensus citoyen» qui s’est créé autour de cette opération à travers les appels lancés par les partis politiques à leurs militants. « Au regard des statistiques partielles à notre disposition les tendances sont encourageantes. La CEI réitère son appel en vous invitant à venir nombreux vous faire enrôler. Nos équipes de recensement ont été renforcées», a exhorté le porte-parole de l’institution électorale ivoirienne. 

Vendredi dernier, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) a demandé la prorogation d’au moins deux semaines de la date de clôture de l’opération de révision de la liste électorale  estimant que cela permettra l’enrôlement de plus de personnes sur le fichier électoral. 

L’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs, a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever le 24 juin prochain. La prochaine élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.

Affaire « Trafic de drogue » : Hamed Bakayoko porte plainte à Abidjan contre des journalistes et des cyberactivistes

Le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, par ailleurs premier ministre par intérim, Hamed Bakayoko qui a été accusé récemment dans un média international de trafic de drogue, a déposé une plainte devant le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan contre des journalistes, des cyberactivistes et la société Vice Média pour diffamation.L’information a été donnée mardi dans un communiqué du Conseil de M. Bakayoko signé par Me Niamkey Marie-Hélène. « Pour la sauvegarde de ses droits, M. Hamed Bakayoko, ministre d’État chargé de la défense a déposé une plainte le 23 juin 2020 entre les mains du procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan pour diffamation, atteinte à l’ordre public et  injures commises par le biais d’un système d’information», rapporte le communiqué. 

Poursuivant Me Niamkey a  fait savoir que  la plainte de M. Bakayoko est contre la société Vice Média, la société Vice Belgique,  la société Vice France, M. Bauwens Daan Jan ( Journaliste belge), Ibekwe Nicholas Leonard ( Journaliste Nigérian), Mme Camara Maïmouna alias La Guêpe ( Cyberactiviste ivoirienne), X plus connu sous le nom de Kyria Doukouré et «  tous ceux qui s’avéreront». 

Début juin, les journalistes Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens ont accusé dans un média international ( Vice Média), le premier ministre ivoirien par intérim Hamed Bakayoko d’être le parrain du trafic de drogue en Côte d’Ivoire. Une information qui a été abondamment  relayée par des cyberactivistes sur les réseaux sociaux. 

Les faits divers en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement de l’audition du journaliste Cheikh Yérim Seck, poursuivi dans une affaire d’avortement.« L’étau se resserre », titre EnQuête qui a donné hier l’information à propos de l’audition du célèbre journaliste pour un avortement présumé.

Le journal souligne qu’il a été entendu pendant 10 heures, puis libéré sur convocation aujourd’hui, même s’il a « nié en bloc ».

C’est « une sordide affaire », selon Libération qui donne l’identité de la fille en cause qui, « contrairement à la rumeur » (mineure), est une « commerçante âgée de 29 ans ».

Devant les enquêteurs, rapporte le journal, elle jure que le journaliste lui a envoyé de l’argent pour avorter. Mais Cheikh Yérim Seck conteste être l’auteur de la grossesse et assure que c’était pour l’aider à payer son loyer.

Par ailleurs, Libération dépeint la face « sombre » de l’infirmier Yaya Sow qui aurait joué un rôle dans l’avortement.

L’Observateur s’intéresse aussi à l’affaire et livre « les détails de l’audition » là où Le Quotidien juge plus intéressant de mettre à sa Une la condamnation du chanteur Thione Seck à huit mois ferme.

Poursuivi dans une vielle affaire de faux billets, le père de Waly Seck bénéfice en réalité d’un « vrai billet pour la liberté » vu qu’il a déjà purgé cette peine, selon le journal, ajoutant que son complice écope de 5 ans et un milliard d’amende. Par ailleurs, « le leader de Raam Daan se pourvoit en cassation ».

L’As se rappelle la journée mémorable du 23 juin 2011 lors de laquelle une bonne partie du peuple s’était soulevée contre le régime d’Abdoulaye Wade. Mais « aujourd’hui, le M23 n’est qu’un ombre », fait remarquer le droit de l’hommiste Alioune Tine, un des acteurs de ce moment de démocratie du Sénégal.

Vox Populi fait focus sur « la bombe foncière (qui) menace d’exploser », illustrant par la « répression » et la « colère » de populations à Ngor, Bambilor et Kahone.

Par ailleurs, les universitaires s’engagent « dans la bataille du littoral », rapporte le journal qui constate dans sa manchette, à propos de la reprise des cours dans le sud du pays le 25 juin, que la réalité du terrain « réduit à néant » les propos satisfaits de Mamadou Talla, le ministre de l’Education.

Le Soleil informe que la Banque mondiale a octroyé 225 milliards FCFA au Sénégal, une enveloppe destinée « à l’agriculture et à la gestion des déchets ». Par ailleurs, « l’appui budgétaire de 60 milliards de FCFA sera décaissé en une seule tranche dans les prochains jours », précise le quotidien national.

Dans une interview accordée au Financial Times, le président Macky Sall « prédit un sale temps » vu que « nous serons en récession », reprend L’Observateur, qui souligne que les projets pétroliers sont « retardés de 2 ans ».

En football, le latéral international Saliou Ciss explique dans Stades pourquoi il n’a pas réussi en Ligue 1 française.

Record informe que Manchester United a haussé son offre à 52 milliards pour le défenseur Kalidou Koulibaly là où Rennes précise n’avoir reçu « aucune offre, ni contact » pour son attaquant Mbaye Niang.

Le journal rapporte en même temps « l’hommage du monde sportif » à Badara Mamaya Sène, arbitre international et ancien maire de Rufisque décédé hier lundi.