Affaire Maganga Moussavou : l’ex-vice président sommé de payer 20 millions

Pierre Claver Manganga Moussavou a été sommé de régler la bagatelle somme 20 millions au tribunal. C’est le montant de la consignation fixé, conformément à la procédure, par le tribunal de Libreville lors de la première audience, ouverte le 26 juin.

 

C’était la première audience dans l’affaire opposant l’ancien vice-président gabonais dans l’affaire de diffamation qui l’oppose à notre confrère de Kongossanews, auteur d’un article à charge contre Pierre Claver Maganga Moussavou le 21 mai dernier dans lequel il qualifiait l’ancien vice-président de la République  de « cerveau d’un vaste réseau de détournements, ce avec la complicité de Guy Bertrand Mapangou ».

Ce mercredi, contre toute attente, le plaignant s’est vu réclamé la coquette somme de 20 millions par le tribunal afin d’instruire la procédure. Une somme que l’ancien vice-président et son avocat Paul Moubembé seraient déjà acquitté
« C’est une règle de procédure, justifiée pour écarter tout dépôt de plainte fantaisiste, indique un magistrat. »

Le montant de cette consignation a été fixé à 20 millions de francs CFA. Une fois le versement effectif, l’affaire sera enrôlée à une date déterminée et les juges examineront le fond de l’affaire.

L’ex-vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou réclame 950 millions à un journaliste

L’ancien Vice-président accuse le journaliste Stive Roméo Makanga d’avoir écrit un article dans lequel il l’accuse d’être le cerveau du Kevazingogate.

Notre confrère Stive Roméo Makanga va encore passer de sales moment.  Pour avoir publié un article jugé mensonger contre l’ancien homme fort de la Vice-présidence de la République, il va être poursuivi en justice pour avoir diffamé.

Le plaignant, Pierre-Claver Maganga Moussavou, réclame des dommages et intérêts records : 950 millions de francs CFA Le journaliste est sommé de se présenter au tribunal correctionnel de Libreville le 26 juin prochain. Faute de quoi, « un jugement par défaut ou réputé contradictoire sera rendu contre lui sur la base des seules prétentions de son adversaire ».

Viré de son poste qu’il occupait depuis août 2017, Maganga Moussavou avait dénoncé un complot politique au sommet duquel se trouverait selon lui Brice Fargeon. Par ce procès, il entend ainsi laver son honneur bafoué par cette éviction brutale et son rapprochement avec les malversations supposées du scandale du Kevazingogate qui a éclaté avec la disparition de 353 containers placés sous main de justice au port à bois d’Owendo.