Présidence Caf : le Tas a tranché, Ahmad ne sera pas candidat

Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a réduit lundi à deux ans la suspension d’Ahmad Ahmad, ex-président de la Confédération africaine de football (Caf).Le Malgache n’est pas sorti de l’auberge. Alors qu’il espérait gain de cause dans son appel suite à sa suspension pour cinq ans par la Commission d’éthique de la Fifa, la Formation arbitrale du Tas a réduit la sentence, mais maintient pratiquement les charges de la Chambre de jugement de l’instance faîtière du football mondial.

« La Formation arbitrale du TAS a partiellement admis l’appel et a réduit la durée de la suspension imposée à M. Ahmad à 2 ans, à compter de ce jour, moins la période de suspension déjà subie entre le 19 novembre 2020 et le 29 janvier 2021, a également réduit l’amende, fixée désormais à CHF 50.000 », soit près de 30 millions FCFA, selon le communiqué parvenu à APA.

La Formation, composée du Français Thomas Clay  et de l’Italien Massimo Coccia, a d’abord auditionné Ahmad par vidéoconférence les 2 et 3 mars 2021, avant de le reconnaître « coupable de violation du CDE », le Code d’éthique de la FIFA.

Deux infractions ont été retenues, dont la non comptabilisation de diverses transactions financières, acceptation de paiement en liquide, virements bancaires de bonus et indemnités sans base contractuelle ou règlementaire. Il s’agit là d’une violation des articles 20 et 28 CDE, selon le jury. 

Ensuite, Ahmad a été épinglé pour distribution de cadeaux et détournement de fonds (utilisation de l’argent de la CAF pour contribuer au financement d’une invitation à un pèlerinage à la Mecque (Umra) en faveur de certains présidents de fédérations nationales, invitation sans rapport direct avec le football. Ce qui est une Violation des articles 20, 25 et 28 CDE. A l’inverse du reste de la décision, souligne le Tas, cette infraction n’a été retenue qu’à la majorité de la Formation et non pas à l’unanimité.

En revanche, la Formation a libéré M. Ahmad de toute infraction liée aux contrats « Tactical Steel ». Elle considère que les pièces au dossier ne permettent pas de conclure que M. Ahmad ait tiré un quelconque avantage personnel notamment dans le cadre de la transaction avec Tactical Steel pour l’équipement du Championnat d’Afrique des Nations 2018. Ce qui ne représente pas une violation du devoir de loyauté et pas d’abus de pouvoir selon les articles 15, 25 et 28 CDE.

Dans la décision rendue le 19 novembre 2020, la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA avait constaté que le président de la Caf déchu avait commis plusieurs infractions au Code d’éthique de la FIFA (CDE). Une interdiction de participer à toute activité liée au football sur le plan national et international pour une durée de cinq ans ainsi qu’une amende de plus de 118 millions FCFA (CHF 200’000) lui avaient été infligées. Dans son appel au Tas, M. Ahmad a demandé l’annulation de la décision attaquée. 

Malgré la réduction de sa suspension, l’ancien ministre des Sports malgache est définitivement hors course pour l’élection du prochain président de la Caf, prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc). 

La voie est aujourd’hui balisée pour le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, derrière lequel se sont rangés les trois autres candidats. A savoir le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya et l’Ivoirien Jacques Anouma.

Football : la Caf annule la Can U17 2021

Le Comité d’urgence de l’instance faîtière du foot africain invoque la Covid-19.La décision de la Caf est tombée lundi soir. Réuni à Rabat (Maroc) pour statuer sur la tenue de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans, le Comité d’urgence de la Caf  « a pris connaissance des contraintes auxquelles sont confrontées certaines des associations membres participantes ainsi que le pays hôte ».

En outre, il a reconnu que « la pandémie de coronavirus continue de présenter d’importants défis pour l’organisation d’événements sportifs internationaux ».

Pour toutes ces raisons, le Comité a annulé l’édition 2021 de la Can U17. Cette compétition était initialement prévue du 13 au 31 mars dans le Royaume chérifien.

Le Malawi soutient le candidat botswanais pour diriger la SADC

Le Malawi s’est engagé à soutenir la candidature d’Elias Magosi du Botswana au poste de chef du Secrétariat de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).Cette annonce fait suite à la visite de travail d’une journée effectuée hier lundi au Malawi par le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, au cours de laquelle visite, il a sollicité le soutien de Lilongwe pour Magosi, qui est en lice pour le poste de Secrétaire exécutif de la SADC.

« Permettez-moi de demander officiellement au peuple du Malawi, par l’intermédiaire de Votre Excellence, de soutenir votre frère Elias Magosi, un jeune homme dévoué et bien qualifié, qui est maintenant en lice pour le poste de Secrétaire exécutif de la SADC », a déclaré Masisi à la fin de sa rencontre tenue dans la soirée avec le président du Malawi, Lazarus Chakwera à Lilongwe.

Le mandat de l’actuel Secrétaire exécutif de la SADC, Stergomena Lawrence Tax, doit prendre fin cette année, son successeur devant être nommé lors du sommet annuel de l’organe régional prévu au Malawi en août prochain.

Le dirigeant du Malawi s’est engagé à soutenir la candidature de Magosi et a annoncé que les deux dirigeants avaient également convenu de renforcer les liens économiques et politiques, notamment en créant des missions diplomatiques.

Chakwera succède en août au président du Mozambique Filipe Nyusi comme président de la SADC, qui compte 16 membres, pour un mandat d’un an.

La Zambie étouffée par les dettes extérieures

La Zambie, lourdement endettée, « fait tout son possible » pour conclure un accord avec l’aide du Fonds monétaire international. Ces discussions avec le Fmi consiste à compenser le récent défaut de paiement d’une dette de 9 milliards de dollars en obligations européennes et de 3 milliards de dollars aux prêteurs chinois, a appris APA vendredi.

 En novembre, la Zambie est devenue le premier pays africain en situation de pandémie à faire défaut après avoir manqué le paiement de 40 millions de dollars sur l’une de ses 3 milliards d’euro-obligations.

 La Zambie s’est retrouvée dans ce bourbier économique en raison de son manque de prudence financière en empruntant des fonds auprès de prêteurs européens et chinois – par opposition aux prêteurs moins chers des institutions de Breton Woods et de la Banque africaine de développement.

 En outre, le régime défaillant et non réglementé du pays en matière de transferts de fonds à l’étranger depuis ses mines de cuivre en Zambie, qui font partie des investissements directs étrangers (IDE), n’a pas aidé Lusaka dans sa quête d’un équilibre sain au sein de son Trésor national.

 Les économistes ont noté que la réglementation financière en vigueur dans le pays permettait aux investisseurs miniers de remettre leurs bénéfices à l’étranger sans informer ou divulguer au gouvernement, par l’intermédiaire de sa banque centrale – la Banque de Zambie – le montant qu’ils avaient envoyé.

 Cela pourrait peut-être expliquer pourquoi les IDE dans l’extraction du cuivre ont attiré tant d’investisseurs en Zambie pour faire revivre les opérations minières autrefois abandonnées et non rentables, sachant qu’il s’agissait d’une situation sans issue.

 Cette relation économique étrange et déséquilibrée entre les investisseurs miniers étrangers et le gouvernement du pays hôte a été mise en cause, si l’on considère que le cuivre rapporte 73% des cours de change du pays, observent les économistes locaux.

 Et d’après les calculs des économistes, les transferts de fonds externalisés – qui restent non divulgués – étaient plus substantiels qu’ils ne dépassaient les recettes du gouvernement zambien, ce qui a conduit le pays à lutter pour payer sa dette.

 En novembre dernier, le gouvernement du président Edgar Lungu n’a pas effectué le paiement des 40 millions de dollars dus à ses prêteurs étrangers, ce qui a conduit les économistes à penser que le pays était sur le point d’être en défaut de paiement sur sa dette de plusieurs milliards de dollars. 

 Un appel à ses prêteurs européens pour prolonger le délai de paiement de 40 millions de dollars n’a pas reçu de réponse positive de la part des banquiers commerciaux européens qui ont prêté 9 milliards de dollars à la Zambie, selon des économistes connaissant bien le dossier.

 Les créanciers chinois ont cependant accepté de prolonger la date d’échéance du prochain paiement partiel jusqu’en avril pour la dette de 3 milliards de dollars qui leur est due, ont indiqué les économistes.

 Les critiques reprochent à Lungu la mauvaise gestion économique de la Zambie, affirmant que le système du pays consistant à laisser le contrôle complet des décisions financières du gouvernement à son bureau, et non au ministère des Finances, n’était pas propice à une bonne gestion financière.

 En fait, les critiques ont souligné que lorsque le parti au pouvoir, le Front patriotique de Lungu, a pris le pouvoir en 2011, la dette du pays était à un niveau gérable après l’annulation de la dette de la Zambie de 2 milliards de dollars US dans le cadre de l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale en 2005.

 Cependant, le PF, avec des promesses de campagne politique encore fraîches sur la planche à dessin, s’est lancé dans une frénésie d’emprunts pour financer des projets de développement comprenant des projets de plusieurs millions de dollars dans les domaines routiers, énergétiques et des infrastructures telles que des stades et des immeubles de bureaux modernes.

 Ces mégaprojets, dont certains ont été achevés et d’autres abandonnés par manque de fonds, n’ont pas permis au gouvernement d’obtenir beaucoup de recettes pour rembourser la dette contractée pour leur réalisation.

Ce cercle vicieux a atteint un point où le régime de Lungu est retourné vers les prêteurs pour emprunter à nouveau de l’argent afin de l’utiliser pour payer la dette initiale, ont expliqué les économistes, ce qui a abouti à la spirale actuelle des dettes impayées qui est au bord du défaut de paiement.

 Le ministre zambien des Finances, Bwalya Ng’andu, a déclaré qu’il s’attendait à obtenir un prêt du FMI pour soutenir les discussions sur la restructuration de la dette avec les créanciers extérieurs, en particulier les prêteurs européens, avant que le pays n’organise des élections en août.

 « Nous voulons un accord. Nous ne voulons absolument pas retarder les échéances jusqu’au moment des élections et nous espérons pouvoir parvenir à un accord avec le FMI », a déclaré M. Ng’andu.

Covid-19 : Interpol démantèle un réseau de distribution de faux vaccins en Afrique du Sud

La police sud-africaine a démantelé un réseau impliqué dans la vente de faux vaccins contre la Covid-19 lors d’une opération qui a également mis au jour un racket similaire en ChineDans une alerte mondiale diffusée jeudi, Interpol a indiqué que les autorités sud-africaines ont saisi quelque 400 ampoules – l’équivalent d’environ 2400 doses – contenant de faux vaccins dans un entrepôt situé à l’extérieur de Johannesburg.

Selon l’alerte, les agents des forces de l’ordre ont également récupéré une grande quantité de faux masques faciaux et ont arrêté trois ressortissants chinois et un ressortissant zambien.

Une opération similaire a permis d’arrêter quelque 80 suspects en Chine après que la police a fait une descente dans les locaux de fabrication et saisi plus de 3000 faux vaccins sur place.

Le secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock, a averti que la découverte du réseau n’était « que la partie émergée de l’iceberg » de la criminalité liée aux vaccins contre le coronavirus.

 « Bien que nous nous réjouissions de ce résultat, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg en ce qui concerne la criminalité liée au vaccin contre la Covid-19 », a déclaré M. Stock.

 Interpol a indiqué que les enquêtes se poursuivent et qu’en plus des arrestations en Afrique du Sud et en Chine, il reçoit également des rapports supplémentaires sur la distribution de faux vaccins et sur des tentatives d’escroquerie visant des organismes de santé, tels que des maisons de retraite.

Covid19: l’engagement des chefs traditionnels sud-africains salués

L’engagement actif des chefs traditionnels sud-africains pour soutenir le gouvernement dans la lutte contre la pandémie de coronavirus a été salué jeudi par le président Cyril Ramaphosa.Cyril Ramaphosa s’exprimait lors de l’ouverture de la Maison nationale des chefs traditionnels au Parlement au Cap, dans la ville mère. Il s’adressait aux chefs pour leur engagement à aider le gouvernement et leur peuple durant la pandémie.

« Je voudrais vous exprimer notre gratitude, à vous, chefs traditionnels de notre peuple, pour vous être joints au gouvernement dans la lutte contre cette pandémie. Vous avez travaillé ouvertement et de manière démonstrative avec nous pour veiller à ce que les communautés respectent les règlements et les protocoles sanitaires, y compris le respect des règlements relatifs aux funérailles et autres rassemblements », a-t-il déclaré.

Le président s’est dit particulièrement impressionné par la réponse des chefs traditionnels à la demande du gouvernement de reporter les « cérémonies d’initiation » que les chefs traditionnels organisent chaque année pour les jeunes lors de leur transition de garçon à « homme ».

M. Ramaphosa a déclaré que le processus d’initiation était un test pour le gouvernement, mais que les chefs traditionnels ont veillé à ce que les règlements de prévention de la pandémie de Covid-19 soient respectés.

« Vous avez été créatifs, vous avez proposé des idées, ce qui a prouvé une fois de plus que travailler ensemble est le meilleur moyen de s’attaquer aux problèmes qui assaillent notre pays ».

 « J’ai été heureux que nous ayons pu nous retrouver autour d’une question très difficile et éprouvante comme les cérémonies d’initiation en acceptant de suspendre les rituels d’initiation lorsque la pandémie était à son apogée pendant la deuxième vague », a déclaré le président.

« Nous avons ainsi pu faire en sorte que moins de personnes soient exposées au virus. Nous savons que la mort d’un seul initié est une mort de trop », a-t-il ajotué.

Le président a également rendu hommage aux chefs traditionnels qui sont morts depuis le début de la pandémie, qui font partie des plus de 50.000 Sud-Africains qui ont succombé au coronavirus depuis mars 2020. 

Cyril Ramaphosa pour une révolution numérique inclusive

Les Sud-Africains vivant dans les zones rurales doivent être inclus dans l’utilisation de la technologie numérique tout comme leurs homologues des centres urbains qui ont adopté la « révolution numérique », a plaidé jeudi le président, Cyril Ramaphosa.Dans un discours prononcé lors de l’ouverture de la Maison nationale des chefs traditionnels au Cap, M. Ramaphosa a déclaré que la Covid-19 a forcé le pays à s’appuyer sur la technologie pour communiquer sur la lutte contre la pandémie.

« Nous avons adopté de nouvelles méthodes de travail, de nouvelles façons de faire les choses (depuis la pandémie) », a déclaré le chef de l’Etat, ajoutant que le pays a également adopté des processus technologiques « qui nous permettent de nous réunir de manière plutôt rentable, de continuer à faire le travail qui doit être fait ».

« Et c’est à cet égard que certains processus de relance économique comme la révolution numérique doit être axés sur les communautés rurales », a poursuivi Ramaphosa.

Il a déploré le fait que le secteur privé ait tendance à se concentrer uniquement sur les zones urbaines, appelant à un partenariat entre le gouvernement, les chefs traditionnels, le secteur privé, la société civile et les autres parties prenantes pour relever les défis auxquels le pays est confronté.

« Nous avons démontré au cours de l’année écoulée que, lorsque nous travaillons ensemble, nous pouvons réaliser de grandes choses », a-t-il déclaré.

Zimbabwe : le vice-président démissionne pour une affaire de mœurs

Le co-vice-président du Zimbabwe, Kembo Mohadi, a démissionné lundi, à la suite de fuites de conversations téléphoniques qu’il aurait eues avec des femmes mariées.Mohadi a déclaré que sa décision de démissionner était le résultat d’un « pèlerinage d’introspection » et visait à lui donner un « espace pour traiter mes problèmes en dehors de la sphère gouvernementale ».

« A la suite de la désinformation autour de mes prétendues unions immorales, maladroitement orchestrée par les médias, je démissionne de mes fonctions de vice-président de la République du Zimbabwe en vertu de l’article 96 (2) de la Constitution du Zimbabwe (n° 20), loi de 2013 avec effet immédiat », a ajouté Mohadi.

Dans l’une des conversations audio divulguées, une personne ressemblant à Mohadi aurait invité sa prétendue amante mariée à venir à son bureau afin qu’ils puissent entretenir des relations intimes.

L’ancien vice-président, cependant, a insisté sur le fait qu’il était innocent et qu’il était victime de « distorsion de l’information, de clonage de voix et de menaces et de sabotage politique ».

OMC : Ngozi Okonjo-Iweala déjà à l’épreuve

La nouvelle directrice de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a pris ses fonctions ce 1er mars pour un mandat de quatre ans.Une journée historique pour la Nigériane, devenue la première femme et la première Africaine à diriger l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Pour sa prise de fonction, ce lundi à Genève (Suisse), l’ancienne ministre des Finances du Nigeria a placé sa journée sous le signe de l’écoute.

Le successeur du Brésilien Roberto Azevedo, qui a quitté ses fonctions en août un an avant la fin de son mandat, aura comme premier chantier de nommer ses quatre nouveaux directeurs adjoints. Ces derniers auront pour mission de l’aider à redynamiser le mécanisme de négociation de l’organisation. « Je viens à Genève avec une nouvelle paire d’yeux pour jeter un nouveau regard », a dit récemment la nouvelle patronne de l’organisation dont l’élection avait été entérinée par consensus le 15 février par les 164 pays membres.

Bataille des superpuissances

Le deuxième chantier, et non moins important, concerne les réformes dans une institution minée par les conflits entre grandes puissances. Le combat s’annonce rude entre les Etats-Unis, l’Union européenne (UE) et la Chine. Les pays industrialisés n’admettent plus le statut de pays en développement de la Chine qui lui donne de nombreux avantages.

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Loin de cette bataille, l’Afrique, dont est originaire l’ancienne Directrice de la Banque Mondiale, n’a pas tiré profit de la mondialisation des échanges au cours des dernières décennies. La part du continent dans le commerce mondial est passée de 4,8 % au début des années 1970 à 2,5 % aujourd’hui.

Toutefois, la mission urgente de la nouvelle cheffe de l’OMC sera de donner son impulsion au dossier urgent lié à la pandémie de la Covid-19. Une large coalition de pays demande une dérogation des règles sur la protection de la propriété intellectuelle afin de pouvoir produire les vaccins en masse.

Fondée en 1995, l’Organisation Mondiale du Commerce a depuis joué le rôle du gendarme mondial des échanges. Elle gère, notamment, les conflits entre pays par le biais de son tribunal.

Covid-19 : l’Afrique du Sud assouplit son confinement

Les restrictions liées au coronavirus sont assouplies en Afrique du Sud.Près d’un an après avoir placé le pays en confinement stricte à cause de la pandémie de Covid-19, le président Cyril Ramaphosa a fait passer, hier dimanche, les mesures de restrictions du niveau 3 au niveau 1.

Dans un discours télévisé adressé à la nation, le chef de l’Etat sud-africain a déclaré que son pays « est désormais clairement sorti de la deuxième vague » de la Covid-19.

« Les nouvelles infections, les admissions à l’hôpital et les décès ont diminué de manière significative et continuent à diminuer régulièrement », a-t-il annoncé.

Il a révélé que l’Afrique du Sud a enregistré un peu moins de 10.000 nouvelles infections au cours de la semaine dernière, contre plus de 40.000 cas enregistrés en janvier dernier.

Il a toutefois averti que si les restrictions ont été assouplies en raison d’une chute des nouveaux cas de Covid-19, les autres Sud-Africains ne devraient pas baisser leur « garde » par crainte d’une éventuelle troisième vague.

« En assouplissant les restrictions, nous ne pouvons pas baisser la garde. Les quelques restrictions restantes au niveau d’alerte 1 sont destinées à maintenir de faibles niveaux d’infection et, en particulier, à prévenir les événements de super-épandage », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté que ces nouvelles mesures des restrictions permettraient de créer une atmosphère plus propice pour les activités commerciales dans l’espoir que les entreprises reviennent à leurs plans d’affaires pour réemployer ceux qui ont perdu leur emploi pendant la pandémie et créer plus d’emplois pour l’économie.

Il a toutefois rappelé à ses compatriotes que les protocoles de prévention sont toujours en vigueur et que ceux qui ne portent pas de masque en public seraient arrêtés ou contraints de payer une amende pour ne pas avoir protégé les autres de la maladie.

Dans le cadre du niveau 1 des restrictions de confinement, les heures de couvre-feu actuelles passeront de minuit (22 : 00 GMT) à 4 heures du matin, soit une heure plus tard qu’au niveau 3.

Avec l’assouplissement des restrictions, les rassemblements (religieux, sociaux, politiques et culturels) sont autorisés, mais sous réserve de limitations de nombre de participants, du respect de la distanciation physique et d’autres protocoles sanitaires.

La vente d’alcool sera désormais autorisée selon les dispositions normales des licences.

La Covid-19 a coûté la vie à 49.000 personnes en Afrique du Sud depuis son apparition en mars 2020, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Mozambique : une subvention de la Bad pour le changement climatique

La Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une subvention de 600.000 dollars américains pour aider à la mise en œuvre de projets de résilience au changement climatique dans la province du Zambèze au Mozambique, a annoncé la banque.Le représentant résident de la Bad au Mozambique, Pietro Toigo, a déclaré que la subvention était fournie par le Fonds africain pour le changement climatique, soutenu par la banque.

« Ce projet vise à contribuer à l’identification de modèles de résilience climatique au niveau communautaire, qui sont nécessaires pour nourrir le Mozambique », a déclaré M. Toigo dans un communiqué jeudi.

Il a indiqué que le projet vise à améliorer les moyens de subsistance des populations de dix communautés rurales et vulnérables vivant dans les zones côtières et marines de la province de Zambezia en promouvant un système intégré d’agriculture, d’agroforesterie, de pisciculture et d’apiculture.

Entre autres choses, le projet formerait les femmes et les jeunes à mettre en œuvre des initiatives « à faible émission de carbone et de récupération des écosystèmes dégradés », a déclaré M. Toigo.

Cette subvention s’inscrit dans le contexte d’une récente augmentation du nombre de situations d’urgence liées au changement climatique au Mozambique.

Parmi celles-ci, on compte au moins trois tempêtes tropicales qui ont frappé ce pays d’Afrique du Sud-est depuis le début de l’année.

L’Afrique du Sud va vendre ses doses d’AstraZeneca à l’UA (ministre)

L’Afrique du Sud a décidé de vendre et non de partager comme annoncé précédemment son million de doses de vaccin AstraZeneca contre le coronavirus achetées il y a trois semaines à l’Inde à l’Union africaine.Après avoir abandonné le vaccin d’AstraZeneca, l’Afrique du Sud s’est tournée vers le vaccin Johnson & Johnson pour immuniser sa population, à commencer par ses agents de santé la semaine dernière.

Selon le ministre de la Santé Zweli Mkhize, l’efficacité de 85% du vaccin Johnson & Johnson contre la variante mutante était la mieux adaptée à l’Afrique du Sud dans ses efforts pour contenir le virus qui a tué à ce jour plus de 49.000 personnes depuis son entrée dans le pays en mars 2020.

Mkhize a souligné que le vaccin AstraZeneca avait une efficacité limitée contre les maladies légères et modérées causées par la variante Covid-19 dominante dans ce pays.

« En ce qui concerne la vente du stock d’AstraZeneca à l’UA, je peux confirmer que nous vendons les doses – et non pas en faire don. Par conséquent, il n’y a pas de dépenses inutiles ou inutiles ici », a déclaré Mkhize au Parlement qui voulait en savoir davantage sur ce sujet. « C’est une situation gagnant-gagnant », a-t-il ajouté.

Selon lui, l’Afrique du Sud préférerait que le vaccin Johnson & Johnson fût distribué à d’autres pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

« Nous avons en outre proposé que Johnson & Johnson soit déployé préférentiellement dans les régions du sud de l’Afrique, afin que nous puissions rapidement traiter la variante qui prédomine en Afrique du Sud et dans certaines parties de la SADC » a indiqué le ministre.

Avant d’ajouter: « cela dit, nous nous joignons à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et à la communauté scientifique pour soutenir le déploiement d’AstraZeneca, même dans les régions touchées par des variantes », a déclaré le ministre.

Pretoria a surpris le monde en annonçant qu’elle ne vaccinerait pas ses agents de santé avec le vaccin AstraZeneca inspiré d’Oxford, une semaine seulement après son arrivée en provenance de l’Inde sous les acclamations du président Cyril Ramaphosa, de Mkhize et des ministres du Cabinet venus diriger la cérémonie d’accueil organisée pour le vaccin à l’Aéroport international OR Tambo le 1er février.

La Namibie et le Bostwana renforcent leurs liens commerciaux

Le Botswana et la Namibie ont convenu de renforcer leur coopération bilatérale.Ces relations commerciales touchent les domaines de l’agriculture, de la santé, du commerce et de l’immigration, a déclaré le ministre des Affaires internationales et de la coopération, Lemogang Kwape.

S’exprimant lors de la cérémonie de clôture d’une réunion ministérielle virtuelle de la 6e session de la Commission permanente mixte de coopération Botswana-Namibie, jeudi soir, M. Kwape a déclaré que le Botswana attache une grande importance à ses liens bilatéraux et à sa coopération stratégique avec son voisin occidental.

« Nous sortons de cette réunion encore plus unis et plus forts, avec des résultats positifs, qui témoignent tous de notre amitié toujours croissante », a déclaré le ministre.

Il a déclaré que l’objectif de la réunion était de renforcer encore les engagements bilatéraux en offrant l’opportunité de discuter des questions qui sont pertinentes pour le développement socio-économique des deux pays.

Il s’agit notamment de l’agriculture, de la santé, de l’immigration, du commerce et de l’investissement, de l’exploitation minière, de l’environnement et du tourisme, a-t-il déclaré.

La réunion a eu lieu quelques mois après que les pays voisins ont été plongés dans une crise diplomatique suite à la fusillade mortelle de quatre ressortissants namibiens par des membres de la Force de défense du Botswana en novembre 2020, soupçonnés d’être des braconniers.

L’incident a provoqué une certaine tension entre Gaborone et Windhoek, ce qui a entraîné des discussions de haut niveau entre les responsables des deux pays.

Zimbabwe: le VP Chiwenga premier vacciné contre la Covid-19

Le vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga, est devenu la première personne à être vaccinée contre la Covid-19 dans le pays.Chiwenga, qui est également ministre de la Santé, a pris l’injection à l’hôpital Wilkins de Harare pour les maladies infectieuses au début d’une campagne de vaccination qui devrait permettre de vacciner plus de 60% de la population du Zimbabwe au cours des prochains mois.

Le pays a reçu cette semaine 200.000 doses du vaccin Sinopharm de la Chine et attend dans les prochaines semaines, plusieurs autres doses du géant asiatique et d’autres pays.

La première phase du programme de vaccination implique l’inoculation d’environ 50.000 agents de santé et des milliers d’autres agents de première ligne à haut risque, tels que le personnel de sécurité et les agents aux points d’entrée.

La phase cible également les personnes âgées et les groupes vulnérables, selon la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

Ces derniers seraient suivis par des chargés de cours des collèges et universités et des enseignants, dans le cadre de la deuxième phase du programme de vaccination, tandis que le reste de la population serait pris en charge dans la phase finale.

L’objectif est de vacciner 22% de la population dans le cadre de la première phase, suivi de 18,4% dans la phase deux et de 18,4% dans la phase finale, « représentant ainsi sur un taux de vaccination de près de 60% de la population », a annoncé Mutsvangwa en début de semaine.

Une autre tempête tropicale attendue au Mozambique (experts)

Une nouvelle tempête tropicale se dirige vers le Mozambique et pourrait se transformer en cyclone si les conditions dans l’océan Indien restent favorables, ont averti les météorologues.Le Service météorologique sud-africain (SAWS) a déclaré qu’un système tropical appelé Guambe s’est développé et s’intensifie actuellement dans la moitié sud du canal du Mozambique.

Selon les prévisionnistes du SAWS, bien que l’approche du système météorologique de Guambe soit actuellement classée comme une tempête tropicale modérée, elle « devrait néanmoins s’intensifier dans les prochains jours ».

« Alors qu’il est peu probable que l’Afrique du Sud subisse des impacts négatifs de Guambe, il est fort possible qu’une combinaison de pluies tropicales torrentielles et d’inondations importantes affecte une grande partie de la côte et de l’intérieur adjacent du sud du Mozambique, surtout la région de Beira, à travers Vilankulos et vers le sud à Inhambane », a déclaré le SAWS jeudi.

La tempête tropicale Guambe devrait être associée à des vents de surface soutenus pouvant atteindre 89 kilomètres à l’heure, ont averti les experts.

« Des vents terrestres destructeurs et une onde de tempête marine associée peuvent également être attendus le long du littoral », a averti SAWS. Guambe est le septième système tropical dans la partie sud-ouest de l’océan Indien pendant la saison des pluies qui se poursuit depuis octobre 2020 et qui devrait se terminer en avril 2021.

Le plus récent a été le cyclone tropical Eloïse qui a déversé de fortes pluies et entraîné des inondations généralisées dans plusieurs pays d’Afrique australe à la fin du mois de janvier.

Zimbabwe : inclure les journalistes dans la priorité de vaccination

Un organisme de surveillance des médias a appelé le gouvernement zimbabwéen à inclure les journalistes parmi les premiers groupes prioritaires du programme de vaccination contre la Covid-19.« Les journalistes, ainsi que d’autres groupes prioritaires essentiels, sont des travailleurs de première ligne qui doivent être privilégiés, étant donné le rôle essentiel qu’ils jouent pour tenir la nation informée des développements et des mesures prises par le gouvernement pour contenir la pandémie de Covid-19 », a déclaré l’Institut.

Il a noté qu’en vertu de leur rôle fondamental et normatif d’information et d’éducation, les médias sont essentiels à la couverture du déploiement de la vaccination, qui doit commencer le 18 février, les travailleurs de la santé et le personnel de sécurité étant prioritaires.

« Les journalistes sont des travailleurs de première ligne qui risquent leur vie lorsqu’ils collectent et diffusent des informations, d’où la nécessité de donner la priorité à leur santé et à leur sécurité ».

« Les médias ne peuvent donc pas être laissés de côté pour un examen ultérieur car les journalistes feront des reportages en première ligne au fur et à mesure que le pays procède à la vaccination des groupes essentiels identifiés pour recevoir les premiers vaccins », a déclaré MISA Zimbabwe.

Il a appelé le gouvernement à travailler en étroite collaboration avec la Commission des médias du Zimbabwe, les médias et les organisations représentatives des médias sur la meilleure façon de mettre en œuvre la vaccination des journalistes car ils sont une composante essentielle des secteurs et des groupes qui ont été déclarés services essentiels.

L’appel de MISA Zimbabwe fait suite à l’annonce récente du gouvernement zambien selon laquelle les journalistes seraient parmi les premiers bénéficiaires des vaccins Covid-19 à leur arrivée dans le pays.

Covid-19 : l’Afrique du Sud se tourne vers le vaccin Johnson & Johnson

Face à l’inefficacité du vaccin AstraZeneca, l’Afrique du Sud se tourne vers le vaccin américain Johnson & Johnson.L’Afrique du Sud, qui a suspendu l’utilisation des vaccins contre le coronavirus AstraZeneca en raison de leur faible efficacité contre une variante mutante identifiée pour la première fois dans le pays, a acquis les doses de Johnson & Johnson pour vacciner ses agents de santé à partir de cette semaine, a confirmé mardi l’Association médicale sud-africaine (SAMA).

Le vaccin J&J, qui aurait une meilleure efficacité à 85% contre la variante sud-africaine, sera lancé mercredi dans divers hôpitaux et cliniques dans le cadre de l’exercice initial visant à renforcer les travailleurs de première ligne du pays, a déclaré la SAMA.

Selon l’association, les deux tiers du vaccin J&J seront mis à la disposition des hôpitaux du secteur public, tandis que le reste sera fourni aux cliniques privées.

L’Afrique du Sud a décidé de vacciner d’abord les travailleurs de la santé avant le reste de la population, a déclaré le ministre de la Santé Zweli Mkhize.

Quant au vaccin AstraZeneca suspendu, Pretoria a décidé de partager son million de doses avec les autres États membres de l’Union africaine, a indiqué mardi un rapport de presse citant un responsable du ministère de la Santé.

Af’Sud : vers une suppression des aides aux impactés de la Covid-19

Le président Cyril Ramaphosa a déclaré lundi que son gouvernement mettrait fin bientôt aux aides aux entreprises frappées par la Covid-19.Le gouvernement sud-africain a déboursé plusieurs millions de dollars à la fois pour les petites entreprises et aux travailleurs mal payés pour les protéger des difficultés économiques provoquées par les mesures de confinement et les restrictions liées à la pandémie.

« Le programme d’aide sociale et économique que nous avons présenté en avril de l’année dernière est la plus grande intervention de ce type dans notre histoire », a déclaré Ramaphosa dans son message hebdomadaire à la nation.

Selon Ramaphosa, les mesures de secours fournies par son gouvernement n’étaient pas viables, car on assistait à une montée en flèche de la dette du pays, en raison des mauvaises performances de l’économie.

Il a estimé que l’aide humanitaire ne visait qu’à fournir une base solide pour la reprise, ajoutant que les entreprises devraient trouver des moyens innovants pour préserver les emplois et assurer leur durabilité et leur rentabilité à long terme.

Le président a déclaré que son gouvernement ne fournirait désormais de financement qu’aux petites entreprises de tous les secteurs jusqu’à la mi-mars, tandis que les subventions spéciales Covid-19 des citoyens ordinaires ne seraient prolongées que pour les trois prochains mois.

Il a appelé les bénéficiaires à se préparer aux temps difficiles à venir, car l’économie était encore loin de se redresser, alors que la pandémie connaissait une deuxième vague.

Covid-19 : le Zimbabwe réceptionne 200.000 doses de vaccin

Le Zimbabwe a reçu sa première livraison du vaccin chinois Sinopharm contre la Covid-19.Le Zimbabwe a réceptionné lundi de 200.000 doses de vaccin contre la Covid-19 données par le gouvernement chinois. Désormais, le pays attend désormais la réception des 600.000 autres doses achetées au même pays.

Le vice-président et ministre de la Santé, Constantino Chiwenga, a reçu les vaccins à l’aéroport international Robert Gabriel Mugabe lundi matin. Il était accompagné de l’ambassadeur de Chine au Zimbabwe, Guo Shaochun.

L’ambassadeur devrait remettre officiellement les vaccins au président Emmerson Mnangagwa dans le courant de la journée de lundi. Un autre lot de 600.000 vaccins fabriqués par Sinopharm est attendu dans le pays d’ici début mars, selon la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

La première priorité du programme de vaccination serait accordée au personnel de santé et de sécurité, aux personnes âgées, aux personnes souffrant de morbidité et au personnel des postes frontières.

Covid-19 : l’UA et l’OMS défendent le vaccin AstraZeneca

Les experts africains et onusiens plaident en faveur du vaccin anti-Covid-19 AstraZeneca après sa suspension par l’Afrique du Sud.Le Centre de contrôle des maladies (CDC) de l’Union africaine a exhorté jeudi les États africains qui ne sont pas confrontés à la variante sud-africaine du nouveau coronavirus, Covid-19, à poursuivre le déploiement de leurs programmes de vaccination en utilisant le vaccin commercialisé par la firme britannique AstraZeneca.

Le CDC Afrique a fait cette déclaration suite à la suspension par l’Afrique du Sud de sa campagne de vaccination utilisant le vaccin AstraZeneca, affirmant que l’efficacité de ce dernier était très faible contre la variante mutante officiellement connue sous le nom de 501Y.V2.

Pretoria s’est maintenant tourné vers l’utilisation d’un vaccin développé par le laboratoire américain Johnson & Johnson, qui aurait une meilleure efficacité contre cette variante.

Quant au reste des pays africains qui avaient signalé la circulation de la variante sud-africaine 501Y.V2, ils devraient accélérer leur préparation pour introduire tous les vaccins qui ont reçu une autorisation d’utilisation d’urgence, a déclaré jeudi aux journalistes le directeur du CDC Afrique, John Nkengasong.

« Il faut prendre en considération l’efficacité du vaccin contre la variante 501Y.V2 », a déclaré M. Nkengasong.

La branche africaine de l’Organisation mondiale de la santé a également conseillé aux États africains de continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca dans leurs programmes de déploiement contre la pandémie.

Le directeur de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a déclaré que le vaccin AstraZeneca devrait être largement déployé – même dans les pays où la variante pourrait réduire son efficacité.

Elle a déclaré lors d’une conférence de presse jeudi que les interactions avec les pays voisins de l’Afrique du Sud ont montré qu’ils étaient « particulièrement touchés » par la décision soudaine de Pretoria de suspendre l’utilisation d’AstraZeneca quelques jours seulement après avoir reçu un million de doses du vaccin en provenance de l’Inde.

Le vaccin AstraZeneca conçu par l’Université d’Oxford serait beaucoup moins cher que les autres médicaments contre la Covid-19 actuels, et fait partie des stocks de l’OMS dans le dispositif onusien pour distribuer les vaccins aux pays défavorisés, Covax, qui doit fournir des vaccins abordables à 145 pays.

Botswana : Les vagues d’exécutions suscitent des critiques

Le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont appelé le gouvernement du Botswana à reconsidérer sa position sur la peine de mort .Ces appels interviennent après l’exécution cette semaine de deux condamnés à mort. Dans une déclaration commune, les hauts-commissaires (ambassadeurs) des quatre pays ont réaffirmé leur ferme opposition à la peine capitale au Botswana et invité le gouvernement du Président Mokgweetsi Masisi à lancer un débat public sur la question de savoir si la peine capitale devait continuer.

« Nous continuons d’appeler le Botswana à lancer un débat public sur son utilisation de la peine de mort, comme le gouvernement du Botswana l’a déjà accepté lors de l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme de l’ONU en janvier 2018 », ont déclaré les ambassadeurs.

La peine de mort est toujours utilisée pour les condamnations pour meurtre au Botswana, qui est le seul pays d’Afrique australe qui continue de procéder à des exécutions.

Le Service pénitentiaire du Botswana a annoncé cette semaine les exécutions de Wedu Mosalagae, 33 ans, et de Kutlo Setima, 29 ans, le 8 février à la prison centrale de Gaborone. Ils ont tous deux été condamnés à mort en 2019 pour des infractions liées à des meurtres.

Au total, six personnes ont été exécutées depuis l’investiture du président Masisi en novembre 2019. Les dernières exécutions ont également attiré les critiques d’Amnesty International, qui les a décrites comme « un rappel effrayant du mépris avec lequel les autorités botswanaises considèrent le droit à la vie ».

« La peine de mort est cruelle et inhumaine, et il n’y a aucune preuve crédible qu’elle ait un plus grand effet dissuasif sur la criminalité que l’emprisonnement », a déclaré Deprose Muchena, le Directeur d’Amnesty International pour l’Afrique orientale et australe.

Il a estimé que les autorités du Botswana devraient plutôt concentrer leurs efforts sur la lutte contre les causes de la criminalité.

Afrique du Sud: hausse du salaire minimum

Le salaire minimum national en Afrique du Sud a été augmenté de 1,36 à 1,43 dollars américain par heure à partir de mars, a annoncé mercredi le ministre du travail Thulas Nxesi.Cette augmentation était conforme à la législation sur le salaire minimum national qui est entrée en vigueur en janvier 2019 à un niveau de 1,33 dollars US par heure, a déclaré M. Nxesi. Selon le droit du travail régissant le salaire minimum, aucun employé ne devrait être payé en dessous du salaire minimum par principe.

Avec cette loi, « il est illégal et constitue une pratique de travail déloyale pour un employeur de modifier unilatéralement les heures de travail ou d’autres conditions d’emploi dans le cadre de la mise en œuvre du salaire minimum », a déclaré le ministre.

Cette hausse ne s’applique cependant pas aux travailleurs domestiques dont la rémunération est inférieure au taux de 1,30 dollar de l’heure – avec l’espoir que la parité salariale entrera en vigueur l’année prochaine lorsque le salaire minimum sera révisé, a déclaré M. Nxesi.

 Le droit du travail sud-africain exige la révision annuelle du minimum national.

Malawi : malgré des doutes, les vaccinations se poursuivent avec AstraZeneca

Le gouvernement du Malawi a décidé de poursuivre ses projets d’importation du vaccin Oxford-AstraZeneca, malgré les inquiétudes quant à son efficacité contre une variante plus puissante du corinavirus, a déclaré lundi soir le ministre de la Santé, Khumbize Chiponda.Selon Chiponda, le Malawi va poursuivre ses plans d’acquisition du vaccin, au lendemain de la décision de l’Afrique du Sud d’annoncer la suspension de son programme de vaccination, après que de nouvelles recherches ont montré que le vaccin AstraZeneca offrait une protection minimale contre la nouvelle souche de Covid-19, actuellement en circulation en Afrique australe. .

« Nous continuons comme prévu », a ajouté Chiponda. Le pays s’attend à recevoir son premier envoi de vaccin à la fin du mois de février, pour un déploiement en mars. Il comprend 1,5 million de doses.

Selon les dernières données, le vaccin Oxford-AstraZeneca a protégé trois personnes sur quatre contre les variantes de la première vague, alors qu’il protège une personne sur quatre du nouveau variant de la deuxième vague.

La nouvelle variante de Covid-19, scientifiquement connue sous le nom de SARS-CoV-2 501Y.V2, est très courante en Afrique du Sud et dans les pays voisins.

A ce jour, le Malawi a confirmé 27.422 cas de Covid-19, dont 874 décès.

Zimbabwe : vers la vaccination de 60% de la population

Le Zimbabwe a finalisé un cadre national de déploiement du vaccin contre la Covid-19 et utilisera les 200.000 doses données par la Chine pour lancer son programme d’inoculation qui cible au moins 60% de la population, a déclaré le président Emmerson Mnangagwa.Dans un discours sur l’état de la nation diffusé à la télévision publique jeudi soir, M. Mnangagwa a déclaré que la stratégie nationale de vaccination du Zimbabwe « continuera à être guidée par les meilleures preuves scientifiques disponibles et que la sécurité de tous les Zimbabwéens restera une priorité ».

 « L’objectif initial est de vacciner au moins 60% de la population pour obtenir l’immunité collective », a-t-il déclaré.

 La première phase d’inoculation du vaccin verrait la priorité accordée aux travailleurs de première ligne tels que le personnel de santé et de sécurité, ainsi qu’aux personnes âgées et à celles souffrant de comorbidités.

 Il a rejeté les propos du ministre des Finances Mthuli Ncube, qui disait que les Zimbabwéens ordinaires seraient tenus de payer pour les vaccins.

 Dans une interview accordée à la chaîne de télévision publique en ligne, le Zimpapers Television Network, M. Ncube avait déclaré mercredi que seuls les travailleurs de la santé et les citoyens les plus vulnérables recevraient des vaccins gratuitement, les « simples citoyens » devant payer entre 2 et 7 dollars.

 Toutefois, Mnangagwa a déclaré que les vaccins seront financés par l’État et administré gratuitement. Il a remercié le gouvernement chinois pour le don de 200.000 doses du vaccin Sinopharm.

« Ce geste aimable vient s’ajouter aux nombreux dons, soutiens et interventions de la Chine depuis l’apparition du virus », a déclaré M. Mnangagwa. Le pays a jusqu’à présent enregistré 34.171 cas de Covid-19 et 1.288 décès depuis mars de l’année dernière.

eSwatini : hausse des prix du carburant

eSwatini a décidé une hausse des prix des produits pétroliers jusqu’à 9% par litre à compter de jeudi.Cela constitue une réponse à l’augmentation des prix mondiaux et à l’affaiblissement du taux de change, a annoncé le ministère des Ressources naturelles et de l’Energie.

Le Secrétaire général du ministère, Dorcas Dlamini, a déclaré que les prix de l’essence, du diesel et de la paraffine d’éclairage avaient été augmentés de 70 cents par litre.

La hausse verrait le prix de l’essence sans plomb passer de 12,45 E (environ 0,83 USD) le litre à 13,15 E le litre et celui du diesel passer de 12,90 E le litre à 13,60 E. Un litre de paraffine coûte désormais 8,65 E, contre 7,95 E.

« L’augmentation des prix a été rendue nécessaire par le mouvement à la hausse des prix internationaux du pétrole qui a été déclenché par la stimulation de l’activité économique mondiale en raison du déploiement des vaccins anti-Covid-19 qui a par conséquent augmenté la demande de pétrole brut », a expliqué Dlamini.

Elle a par ailleurs indiqué que les prix du pétrole brut Brent étaient en moyenne 53,68 USD le baril en janvier, contre 50,46 USD le baril le mois précédent, tandis que le taux de change quotidien moyen Lilangeni/dollar américain s’est replié à 15,11 E le mois dernier, contre 15,05 E en décembre 2020.

Af’Sud : «Zuma n’a rien fait de mal» (officiel)

L’ancien président Jacob Zuma « n’a rien fait de mal et le parti du Congrès national africain (ANC) ne prendra aucune mesure contre lui », a déclaré jeudi à Soweto, le secrétaire général de l’ANC, Ace Magashule.Magashule s’exprimait suite à des informations selon lesquelles Zuma devrait être convoqué par le parti pour être sanctionné pour son refus de comparaître devant la Commission d’enquête pour corruption qui enquête sur le vol de fonds publics sous son régime de neuf ans qui a pris fin en 2018.

Zuma avait demandé à la Cour constitutionnelle d’empêcher la Commission d’exiger sa présence aux audiences de l’enquête.

Le tribunal a toutefois jugé que l’ancien président n’avait pas d’autre choix que d’assister aux audiences de la Commission en tant que témoin dans « une affaire d’intérêt public », à la suite de témoignages l’impliquant dans des activités présumées de corruption.

Répondant à la décision du tribunal selon laquelle il devrait assister à la procédure, Zuma a déclaré qu’il boycotterait le procès, ajoutant que le tribunal avait été « politisé ».

Magashule, s’adressant aux journalistes a déclaré qu’il n’y avait aucune raison pour que Zuma soit sanctionné et soit suspendu du parti au pouvoir pour avoir défié la décision de la Cour constitutionnelle l’obligeant à comparaître devant la Commission d’enquête.

« Laissez le camarade Zuma tranquille ; laissez-le. Pourquoi devrais-je le rappeler à l’ordre ? Qu’a-t-il fait de mal ? », a répondu Magashule à un journaliste.

Selon lui, « il n’y a aucune structure de l’ANC, que ce soit dans la province ou la région, qui puisse appeler à la discipline de Zuma. Ils (les critiques de Zuma) sont disqualifiés ».

La prochaine comparution de Zuma est prévue le 15 février prochain.

Af’Sud : Zuma zappe l’enquête sur l’accaparement de biens publics

L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma a déclaré lundi qu’il n’assisterait pas aux sessions de la Commission d’enquête sur l’accaparement des biens de l’Etat, au mépris de l’ordre que lui a donné la semaine dernière, la Cour constitutionnelle du pays de comparaître devant le panel pour répondre aux accusations de corruption.Zuma, qui a quitté l’audience de l’enquête en novembre dernier, a porté son affaire devant le tribunal pour lui demander de l’excuser d’assister aux audiences, car il estimait que le chef de la Commission, Raymond Zondo, avait un parti pris contre lui.

Cependant, la Cour constitutionnelle n’a pas souscrit aux arguments de Zuma, lui réaffirmant que sa présence à la Commission était une « question d’intérêt public » qu’il était obligé d’honorer en tant que témoin.

Mais dans sa déclaration de lundi, Zuma provocateur, a déclaré qu’il n’irait pas aux audiences et qu’il laisserait la loi suivre son cours car il ne craignait pas d’être arrêté.

« Je n’ai pas peur d’être condamné ni d’être incarcéré », a déclaré l’ancien président, ajoutant que la Cour constitutionnelle avait été « politisée ».

Zuma a quitté les audiences de la Commission en novembre 2020 après avoir échoué dans sa tentative de récuser le juge en chef adjoint Zondo comme président de la Commission, en raison de ce qu’il considère comme de la partialité à son égard.

L’ancien chef de l’Etat a déclaré que la Commission présidée par Zondo devrait être rebaptisée « Commission d’enquête sur les allégations d’accaparement de biens publics contre Zuma » car il estimait que toute la procédure lui était destinée.

Ironiquement, l’enquête a été mise en place alors que Zuma était en fonction à la suite du rapport du Médiateur du pays recommandant à l’Etat d’enquêter sur les allégations selon lesquelles ses amis, les frères Gupta, auraient eu des relations de corruption avec des entreprises publiques.

Plus de 30 témoins ont mis en cause Zuma lors de leurs témoignages, nécessitant ainsi sa présence pour réfuter ou confirmer les allégations, a déclaré Zondo.

Covid-19 : Ramaphosa réceptionne les premières doses de vaccin

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a réceptionné lundi à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg, le premier lot d’un million de doses de vaccin contre le coronavirus.Ramaphosa, le vice-président David Mabuza, le ministre de la Santé Zweli Mkhize et d’autres hauts fonctionnaires ont accueilli les médicaments contre la Covid-19, peu après leur arrivée en provenance de l’Inde.

Réfutant la désinformation concernant l’administration des vaccins, Ramaphosa a précisé qu’aucun Sud-africain ne serait obligé de prendre les injections.

Il a cependant déclaré que son gouvernement avait prévu que le premier million de vaccins serait destiné à vacciner les travailleurs de la santé, à un moment où le pays est en proie à une flambée d’infections alimentée par une nouvelle variante du coronavirus.

« Une fois que nous aurons terminé la vaccination des travailleurs de la santé, nous passerons à la deuxième phase de la stratégie nationale de vaccination qui comprendra les travailleurs essentiels, les personnes de plus de 60 ans et les personnes souffrant de comorbidités (autres maladies).»

La troisième phase du programme de vaccination ciblerait le reste de la population, a-t-il ajouté.

S’exprimant lundi soir à son retour de l’aéroport, Ramaphosa a également annoncé la levée de l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool, une décision saluée par l’industrie du tourisme et ses secteurs connexes, notamment les brasseries et les vignobles à travers le pays.

Ramaphosa a indiqué qu’une baisse du nombre de nouveaux cas de Covid-19 signifiait que le pays pourrait commencer à assouplir certaines des restrictions dans le cadre du confinement actuel qui est de niveau 3.

D’autres développements dans l’assouplissement des restrictions ont trait à la réduction du couvre-feu, l’allocation de seulement 50 personnes lors des rassemblements confessionnels à l’intérieur et la limitation à seulement 100 personnes lorsque les prières ont lieu à l’extérieur, a-t-il déclaré.

Les aventuriers en plein air devraient se réjouir de la réouverture de lieux publics comme les plages, les barrages, les fleuves, les parcs et les piscines publiques, comme annoncé par le président.

« Ces changements ont été rendus possibles par la réduction significative des admissions à l’hôpital dans toutes les provinces, réduisant la pression sur les lits et le personnel hospitalier », a conclu Ramaphosa.

Londres impose des sanctions à quatre officiels zimbabwéens

Le Royaume-Uni a imposé des interdictions de voyage, des gels d’avoirs et d’autres sanctions économiques à quatre chefs de la sécurité du Zimbabwe qu’il accuse d’être responsables de graves violations des droits humains dans ce pays d’Afrique australe.Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré lundi que son gouvernement avait décidé d’imposer des sanctions au ministre zimbabwéen de la Sécurité de l’Etat, Owen Ncube, au chef des renseignements, Isaac Moyo, au Commissaire général de police, Godwin Matanga et au Commandant de la Garde présidentielle, Anselm Sanyatwe.

« Ces sanctions envoient un message clair selon lequel nous tiendrons pour responsables, les coupables des violations les plus flagrantes des droits de l’homme, y compris la mort de Zimbabwéens innocents », a déclaré Raab dans un communiqué.

Les sanctions signifient que les fonctionnaires ne sont plus en mesure de « se rendre librement au Royaume-Uni, de canaliser de l’argent via les banques britanniques ou de tirer profit de notre économie », a-t-il déclaré, ajoutant que les « mesures restrictives ne ciblent ni ne visent à impacter l’économie au sens large et la population du Zimbabwe ».

Selon Dominic Raab, les quatre dirigeants seraient responsables de la mort de 23 manifestants zimbabwéens depuis 2018.

« Ces personnes seraient responsables des pires violations des droits de l’homme contre le peuple du Zimbabwe depuis que le président Emmerson Mnangagwa a pris le pouvoir en novembre 2017, notamment une répression parrainée par l’Etat contre les manifestations en janvier 2019 qui a entraîné la mort de 17 Zimbabwéens et des violences postélectorales en août 2018, au cours desquelles six manifestants ont perdu la vie », a-t-il expliqué.

Le gouvernement zimbabwéen n’a pas encore réagi à la dernière mesure du Royaume-Uni.

Covid-19 : le Malawi va vacciner 20% de sa population

Le Malawi a acquis suffisamment de doses de vaccin contre la Covid-19 d’Oxford-AstraZeneca pour couvrir 20% de la population du pays, a déclaré le président Lazarus Chakwera.Dans une allocution télévisée, dimanche soir, le président Chakwera a dit que son gouvernement va recevoir les doses de vaccin d’ici fin février.

« Le premier lot de vaccins arrivera fin février en vue d’un déploiement en mars, en commençant par 20% de la population », a déclaré le dirigeant malawien.

Le programme de vaccination donnera la priorité aux personnels de santé, aux agents et aux personnes âgées et à celles souffrant de comorbidité.

« Les scientifiques locaux sont censés vérifier la sécurité du vaccin avant le programme de déploiement », a indiqué M. Chakwera.

Cette annonce intervient alors que le Malawi est confronté à une recrudescence des cas de Covid-19, avec 466 nouveaux cas et 15 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le nombre cumulé de cas à 23.963 et 702 décès.