Football : Ahmad Ahmad reprend son fauteuil de président de la Caf

La Confédération africaine de football (Caf) a officialisé, dimanche, le retour de Ahmad Ahmad à sa tête après que le Tribunal arbitral du sport (Tas) a levé les effets de sa suspension par la Fifa.A peine sa sanction provisoirement levée par le Tas, Ahmad Ahmad se remet au travail. Le Malgache a en effet repris sa fonction de président de la Caf. Constant Omari, qui assurait l’intérim à ce poste, a acté la décision ce dimanche 31 janvier. 

« Ce vendredi 29 janvier, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu une décision suspendant la sanction prononcée par la Chambre de jugement de la FIFA, à l’encontre de M. Ahmad Ahmad, président en exercice de la Confédération Africaine de Football ( CAF). Par conséquent, il a de fait, retrouvé sa fonction.» a indiqué le vice-président de la Caf.

Ahmad Ahmad avait reçu un premier avis favorable vendredi 29 janvier, quand le Tas avait mis en place une « procédure accélérée » pour se pencher sur les accusations dont il fait l’objet. Ce même avis avait de facto suspendu provisoirement les sanctions prises par la Fifa.

Cette décision a été bien accueillie par Ahmad. « Je remercie chaleureusement Constant Omari d’avoir assuré la présidence ces dernières semaines. Il a notamment mis en œuvre avec brio l’organisation du Chan TOTAL Cameroun 2020. Je vais mener à son terme cette magnifique compétition, et permettre que le football, comme toujours, triomphe.» a réagi le président de la Caf de retour aux affaires.

Le Tribunal arbitral du sport doit examiner son cas le 2 mars et rendre sa décision avant le 12 du même mois, date des élections pour la présidence de la Caf. Ahmad Ahmad, élu le 17 mars 2017 et qui brigue un second mandat, annonce qu’il « va saisir la Commission de gouvernance de la CAF dès ce lundi », à propos de sa candidature.

Cette dernière avait été rejetée par les instances dirigeantes de la Caf suite à sa suspension, pour 5 ans, de toute activité en lien avec le football par la chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa. 

Afrique du Sud : le port du hijab autorisé dans l’armé

Le combat contre une de ses militaires qui porte le hijab s’est terminée par la reddition des Forces armées sud-africaines (SANDF) devant la major Fatima Isaacs qui a insisté pour porter sa coiffe en servant son pays.Pendant trois ans, la SANDF et Mme Isaacs se sont battus avant qu’un tribunal militaire n’ordonne à l’armée de lui permettre de porter son hijab sous sa casquette tout en portant le treillis de l’armée.

Malgré la décision rendue en sa faveur en janvier 2020, la SANDF n’a pas modifié son code vestimentaire, insistant sur le fait que la concernée devait choisir entre la SANDF et sa tenue culturelle.

Ayant été entraînée de base à ne pas se rendre facilement à l’ennemi, la major portant le hijab a amené les autorités militaires devant le tribunal de l’égalité du pays avec l’aide de l’ONG Legal Resource Centre.

Cependant, avant que l’audience ne puisse être entendue par le Tribunal de l’égalité, la SANDF a décidé de hisser le drapeau blanc plutôt que d’affronter Isaacs devant une autre cour, dans ce qui s’avérait être un exercice gênant et futile.

Ce vendredi, la SANDF a annoncé avoir modifié sa politique vestimentaire pour permettre aux femmes musulmanes de porter le foulard sous leur uniforme.

« La réglementation vestimentaire de la SANDF a été mise à jour pour permettre le port du foulard par les femmes musulmanes conformément aux dispositions de la réglementation vestimentaire », a déclaré le porte-parole de la SANDF, Mafi Mgobozi.

Cette annonce met enfin fin à une bataille de trois ans entre la SANDF et la major Isaacs.

Le Centre de ressources juridiques a déclaré avoir déposé « un avis de retrait » auprès du Tribunal de l’égalité sur l’affaire suite à l’annonce de la SANDF.

Af’Sud : Hommage de Ramaphosa à Sibongile Khumalo

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, a rendu hommage à la musicienne de jazz et d’opéra Sibongile Khumalo, pour son militantisme en faveur des droits humains, en particulier dans la défense des droits des artistes et des femmes du pays.Rendant hommage ce venedredi à Khumalo, décédée jeudi à l’âge de 63 ans, Ramaphosa a déclaré que le décès de la très populaire musicienne était « un moment de grande tristesse pour nous tous qui avons été fascinés et émus par la puissance, la sensualité et l’improvisation de la voix unique de Khumalo ».

« Non seulement elle était une voix incontestable sur les scènes de concerts à travers notre pays et dans le monde, mais elle était une voix de plaidoyer pour les arts du spectacle, pour les droits et la place des femmes dans notre société, et pour les droits de l’homme en général », a déclaré Ramaphosa.

Il a indiqué qu’en tant que professeur de musique, Khumalo était aussi « une voix d’instruction et d’inspiration pour les nouvelles générations d’artistes qui ont eu le privilège d’apprendre d’une interprète qui était à l’apogée de sa carrière.»

La ministre de la Culture, Nathi Mthethwa, a décrit Khumalo comme « un ambassadeur de notre héritage » et « un génie musical » qui a enchanté divers publics partout en Afrique du Sud et au-delà.

« Khumalo était une maestro musicale qui s’est donnée pour objectif de raconter l’histoire de notre peuple à travers la musique. Elle a laissé un héritage qui restera à jamais dans les annales de l’histoire », a poursuivi Mthethwa.

Khumalo, récipiendaire de la plus haute distinction culturelle du pays de l’Ordre d’Ikhamanga en 2008, était titulaire de doctorats honorifiques de l’Université de Rhodes, de l’Université d’Afrique du Sud et de l’Université de Zululand.

Chan 2021, le sprint final

Après une dizaine de jours de compétition, huit sélections ont décroché de haute lutte leur ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévus ce week-end.Les meilleures équipes nationales locales du Chan 2021 vont en découdre samedi et dimanche. Objectif, s’inviter dans le dernier carré de la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

RD Congo / Cameroun, duel de fauves

Les Léopards, double vainqueurs de l’épreuve (2009 et 2016), ont tenu leur rang en s’adjugeant la première place de la poule B avec 7 points au compteur. Décimée par plusieurs cas de Covid-19 au premier tour, la RD Congo devrait néanmoins enregistrer le retour de plusieurs cadres pour ce choc à Douala.

Les Lions Indomptables, de leur côté, ont frôlé le pire lors de la dernière journée de la phase de poule en arrachant un nul chanceux face au Burkina Faso (0-0). Un accroc qui leur a coûté la première place du groupe A.

Mais l’historique de leurs confrontations avec les Léopards au Chan a toujours tourné en leur faveur. En 2011, au Soudan, le Cameroun avait battu pour son entrée en matière la RD Congo (2-0). Même scénario en 2016 au Rwanda où les Lions Indomptables avaient pris le dessus en phase de groupe sur Léopards (3-1), futurs vainqueurs du tournoi.

Mali / Congo, les Diables rouges en quête d’exploit

Les Aigles du Mali ont réussi un tour de force en terminant en tête de la poule A devant le pays hôte, le Cameroun. Ils se présentent donc dans ce duel décisif en position de favori. Les Diables rouges se sont sublimés pour battre la Libye lors de l’ultime match de groupe. Mais, en quart de finale, ils devront hausser leur niveau de jeu pour surprendre le Mali, finaliste de l’édition 2016 et annoncé comme un candidat au sacre final.

Maroc / Zambie, les Chipolopolo défient le tenant du titre

Les Lions de l’Atlas ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de la poule C devant le Rwanda. Les hommes de Houcine Ammouta ont la faveur des pronostics face à la Zambie, dont la meilleure performance reste une troisième place en 2009.

Parmi les meilleures attaques de ce Chan, le Maroc (7 buts) misera sûrement sur l’attaquant du Raja Casablanca, Sofiane Rahimi, pour perforer l’hermétique défense des Chipolopolo (1 but encaissé). Ce dernier a déjà inscrit deux buts dans la compétition.

Guinée / Rwanda, les paris sont ouverts

Au vu des statistiques du premier tour, la Guinée, meilleure attaque (6 buts) et comptant dans ses rangs le meilleur buteur Yakhouba Barry (3 buts), a un léger avantage. Mais la prudence s’impose.

Car les Amavubis, après avoir contraint le Maroc au nul vierge avant de se qualifier en renversant le Togo (3-2), ont tout l’air d’une sélection imprévisible.

Le premier tour du Chan a été riche en rebondissements. En effet, 46 buts ont été inscrits en 24 rencontres disputées. C’est une moyenne de 1,91 but par match.

Sur le plan financier, le gagnant va percevoir un chèque de 675 millions F CFA (environ 1,2 million de dollars US). La prime du vainqueur a été revue à la hausse puisque le Maroc avait reçu 580 millions F CFA en 2018.

D’ores et déjà, les huit quarts de finalistes empochent 162 millions F CFA supplémentaires alors que les équipes éliminées en demi-finale toucheront 216 millions F CFA.

Programme des quarts de finale :

Samedi 30 janvier 2021

Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé

Mali vs Congo, 16h GMT.

Stade Japoma de Douala

Cameroun vs RD Congo, 19h GMT.

Dimanche 31 janvier 2021

Stade de la Réunification de Douala

Maroc vs Zambie, 16h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Guinée vs Rwanda, 19h GMT.

Malawi : 80 millions $ pour des aides alimentaires

Le gouvernement du Malawi et le Programme alimentaire mondial (Pam) ont lancé un programme de 80 millions de dollars US sous forme de paniers alimentaires et de bons d’achat pour aider plus de 2,6 millions de personnes confrontées à la faim.Dans le cadre du Programme national de réponse à l’insécurité alimentaire pour la saison 2020/21, géré conjointement par le Département des affaires de gestion des catastrophes (DoDMA) et le Pam, les ménages souffrant d’insécurité alimentaire au Malawi recevront chaque mois une combinaison de maïs grain et de bons d’achat en espèces.

Le gouvernement du Malawi a alloué au programme 30.000 tonnes de maïs provenant de la réserve stratégique de céréales, tandis que le Pam distribuera des espèces pour que les gens puissent acheter de la nourriture sur le marché local.

Le gouvernement, par le biais du Département des affaires de gestion des catastrophes (DoDMA), en collaboration avec ses partenaires humanitaires, a facilité le développement du Programme national de réponse à l’insécurité alimentaire pour la saison 2020/21 afin de répondre aux besoins des communautés touchées.

Les communautés cibles comprennent les ménages des zones rurales qui ont connu des niveaux localisés de faible production agricole pendant la saison agricole 2019/20 ainsi que les personnes des zones urbaines qui ont subi une perte de revenus en raison des effets économiques de la pandémie de Covid-19.

Le responsable du DoDMA, James Chiusiwa, a déclaré mercredi que la réponse est alignée sur le plan national de réponse à la Covid-19 et ancrée dans la stratégie nationale de résilience qui vise à s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle telles que la dépendance excessive à l’égard de l’agriculture pluviale et le manque de diversification des cultures.

« Le gouvernement s’est engagé à aider les ménages vulnérables à atténuer, gérer et se remettre des effets de ces chocs », a déclaré M. Chiusiwa.

Benoit Thiry, directeur du Pam au Malawi, a lancé un appel pour un soutien accru au programme, qui nécessite un total de 64,4 millions de dollars pour être pleinement mis en œuvre.

Un total de 50,2 millions de dollars US a été mis à disposition jusqu’à présent par les partenaires de financement, ce qui laisse un déficit de 14,2 millions de dollars.

« Le soutien que nous avons reçu aidera le gouvernement du Malawi à atteindre certaines des personnes les plus vulnérables du pays qui risquent de sombrer encore plus dans la faim », a déclaré M. Thiry.

Présidence Caf : la Fifa valide quatre candidatures

La Commission de contrôle de la Fédération internationale de football association (Fifa) a rejeté trois autres candidatures dont celle d’Ahmad Ahmad qui briguait un second mandat.La course à la présidence de la Caf, prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc), verra moins de candidatures que prévues. En effet, sur les sept prétendants, seuls quatre candidats ont été retenus par la Commission de contrôle de la Fifa.

Il s’agit de Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, du président de la Fédération de Football de la République Islamique de la Mauritanie (FFRIM), Ahmed Yahya, et du président des Mamelodi Sundowns, le Sud-africain, Patrice Motsepe.

Les deux derniers cités avaient pourtant vu leurs dossiers partiellement validés par la Commission de gouvernance de la Caf, l’organe chargé d’apprécier la probité des prétendants à la présidence de l’instance africaine. Motsepe et Yahya devaient passer à la Commission de gouvernance ce 28 janvier pour être auditionnés.

Cette décision de la Fifa coupe l’herbe sous les pieds de cette instance, dont le président l’Ivoirien, Michel Brizoua Bi, avait fait part de son désaccord avec le Comité d’urgence de la Caf pour soumettre les candidatures à la Fifa pour validation.

Le Comité exécutif de l’instance africaine avait ratifié le 15 janvier la décision du Comité d’urgence de transmettre à la Commission de contrôle de la Fifa les candidatures reçues pour le poste de président de la Caf. Car le président de la Caf a vocation à devenir le vice-président de la Fifa.

Une décision contestée par Michel Brizoua Bi qui soutient « qu’aucun organe de la Caf n’a compétence pour interférer dans le mode de conduite de la Commission de gouvernance ».

Ahmad, Omari et Zetchi recalés par la Fifa

Sans surprise, la Commission de contrôle de la Fifa a opposé une fin de non-recevoir à la candidature d’Ahmad Ahmad. Le président sortant, qui briguait un second mandat, avait été suspendu cinq ans fin novembre pour des faits supposés d’abus de pouvoir et de détournements de fonds. Le Malgache a décidé de porter l’affaire au niveau du Tribunal arbitral du Sport (TAS), instance suprême en matière de litiges sportifs.

Constant Omari, qui assurait l’intérim à la tête de la Caf, a été aussi bloqué dans sa quête d’un siège au Conseil de la Fifa. Dans un courrier adressé à l’administration de la Caf, le patron de la Commission de contrôle de la Fifa, Mukul Mudgal, indique que le Congolais n’est pas « éligible » en raison « d’une enquête formelle en cours par la commission d’éthique de la Fifa».

La même mesure est prise à l’encontre de l’Algérien Kheïreddine Zetchi qui ne pourra pas prétendre à une place au sein du gouvernement du football mondial. Selon la Commission dirigée par Mudgal qui a évalué son dossier, Kheïreddine Zetchi a omis de « signaler des sanctions imposées par la Caf et la Ligue de football professionnel d’Algérie »

Ouganda : l’assignation à résidence de Bobi Wine levée

Les soldats qui avaient encerclé la maison de l’opposant Bobi Wine, à Kampala, ont quitté les lieux.Bobi Wine et sa compagne ont été assignés à résidence à la suite des élections générales du 14 janvier. Des soldats et des policiers ont été déployés dans la zone autour de sa résidence.

Cela a empêché Wine de quitter les lieux depuis l’élection qui a valu au vétéran Yoweri Museveni un sixième mandat à la présidence. Museveni, qui est au pouvoir depuis 1986, était face à Wine et dix autres candidats à la présidence lors du vote.

Wine, une pop star devenue politicien, a affirmé qu’à la veille du vote, des soldats avaient fait irruption chez lui alors qu’il accordait une interview à un journaliste.

Il avait juré de contester les résultats de la présidentielle, alléguant un truquage généralisé des votes et une intimidation des militants de l’opposition.

Mozambique : le cyclone Eloïse fait plusieurs dégâts

D’énormes dégâts sont notés au Mozambique après le passage du cyclone Eloïse.Le cyclone tropical Eloïse a déversé de grandes quantités de pluies sur le Mozambique ce week-end et a déclenché des vents violents qui ont détruit des milliers de bâtiments, déplacé environ 7.000 personnes et détruit des récoltes, selon l’agence de secours du pays.

L’Institut national pour la gestion et la réduction des risques de catastrophe (INGC) a déclaré que le cyclone a détruit neuf écoles et endommagé environ 17 autres écoles, ainsi que 11 hôpitaux.

Près de 6.900 personnes ont été déplacées après que 1.069 maisons ont été complètement rasées par les inondations et les rafales de vent, tandis que 3.343 autres maisons ont été partiellement détruites.

Selon l’INGC, 12 personnes ont été blessées par le cyclone tandis que plus de 136.000 hectares de cultures ont été détruits.

Le cyclone a touché terre au Mozambique samedi matin avant de se diriger vers eSwatini, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, où il a déclenché de fortes pluies.

La police d’eSwatini a publié hier dimanche une alerte sur plusieurs fleuves et rivières inondés à travers le pays.

Covid-19: Cuba envoie du personnel médical au Mozambique

Cuba a décidé d’envoyer un total de 45 membres du personnel médical au Mozambique pour aider ce pays d’Afrique australe dans sa lutte contre la pandémie de Covid-19, a appris APA lundi.L’hôpital central de Maputo a déclaré dans un communiqué que le premier groupe de l’équipe médicale cubaine, qui comprend cinq médecins spécialistes et neuf infirmières en soins intensifs, devait arriver à Maputo dimanche soir (31 janvier).

Le deuxième groupe devrait arriver le 2 février, indique le communiqué.

C’est la deuxième fois que Cuba envoie du personnel médical pour aider le Mozambique dans sa lutte contre la Covid-19, le pays des Caraïbes ayant envoyé 60 médecins à Maputo en mai dernier.

A ce jour, le Mozambique a enregistré plus de 32.400 cas de Covid-19, dont 305 décès depuis avril 2020.

« L’Afrique est la prochaine frontière commerciale» (Adesina)

Le président de la Banque africaine de développement (Bad) a soutenu que l’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, si le continent arrive à dynamiser son secteur de la santé, a déclaré Akinwumi A. Adesina, lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique.Le président de la Bad s’est exprimé lors cet évènement virtuel d’une journée organisé par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, qui a rassemblé des dirigeants britanniques et africains du monde des affaires et de gouvernements pour discuter des possibilités d’investissement et de partenariat.

« L’Afrique possède encore les fondamentaux qui ont contribué à la croissance phénoménale du continent au cours des dix dernières années », a déclaré Akinwumi A. Adesina. Le continent offrait de vastes possibilités en termes de ressources naturelles, d’immenses étendues de terre arable et une population jeune, moteur d’une urbanisation rapide. Le potentiel de la toute nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a été également souligné.

« Les fondamentaux de ces taux de croissance phénoménaux en Afrique existent toujours […]. L’Afrique se distingue pour ce qui est de la facilité de faire des affaires […]. L’explosion du numérique constaté aujourd’hui en Afrique est très prometteuse », a ajouté le président Adesina, citant notamment la vague de fusions-acquisitions réalisées parmi les entreprises africaines.

En effet, l’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 a ajouté  Adesina.

Quatre secteurs étaient au menu des discussions des échanges : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agro technologie.

La commissaire britannique pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, a rejoint le président de la Bad pour une discussion informelle sur le thème «reconstruire en mieux, en utilisant les forces et les valeurs du secteur privé du Royaume-Uni et les opportunités interentreprises, en collaborant avec le gouvernement du Royaume-Uni et d’autres partenaires à l’avenir».

Interrogé par Emma Wade-Smith sur l’impact des vaccins sur les perspectives économiques de l’Afrique, Akinwumi A. Adesina a estimé qu’il s’agissait d’un problème à long terme.

L’Afrique ne compte que 365 sociétés pharmaceutiques, contre 7 000 en Chine et 11 000 en Inde, deux pays avec des populations de taille comparable à celle du continent. Les investisseurs britanniques ont été fortement encouragés à se tourner vers l’frique. « C’est là que se trouve la nouvelle frontière ! », a affirmé le président Adesina.

Mme Wade-Smith a indiqué qu’elle se réjouissait d’apprendre que dix des économies à la croissance la plus rapide se trouvaient encore en Afrique, ajoutant que l’on ne communiquait pas suffisamment sur l’ampleur de l’innovation dans la région. Elle a affirmé qu’il était tout à fait possible de conjuguer l’innovation africaine et britannique. « J’ai été étonnée de constater à quel point les opportunités sont nombreuses », a-t-elle ajouté.

La BAD et la BEI d’accord pour accélérer le développement en Afrique

La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé un plan d’action conjoint de partenariat pour parvenir à un développement accéléré sur le continent africain.L’accord a été signé par Bajabulile Swazi Tshabalala, premier vice-président par intérim de la BAD, et Thomas Östros, vice-président de la BEI, au cours d’une cérémonie virtuelle à laquelle ont assisté plus de 100 parties prenantes de toute l’Afrique et de l’Europe, indique-t-on.

Selon le communiqué de presse de la BAD publié jeudi, le plan d’action conjoint a été élaboré à la suite d’une réunion entre une délégation de la Banque européenne d’investissement et de la Banque africaine de développement en février 2020.

Ce plan d’action devrait également mettre en avant leur coopération renforcée et leurs priorités de développement mutuelles et ainsi mettre l’accent sur la stimulation des investissements des secteurs public et privé en Afrique, précise le communiqué.

L’accord conjoint permet aux deux institutions de développer une réserve commune de projets bancables autour de thèmes clés complémentaires auxquels chaque institution apporterait son avantage global.

En conséquence, les institutions travaillent ensemble sur l’action climatique et la durabilité environnementale, l’investissement transformateur à grande échelle dans des infrastructures de qualité, les infrastructures et services des technologies de l’information et de la communication (TIC), l’inclusion financière dans une perspective de genre visant à l’autonomisation des filles et des femmes, l’éducation et la formation et le secteur de la santé.

Cette signature intervient dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui accroît la pauvreté sur le continent africain et menace les marchés et les moyens de subsistance, ce qui rend l’action encore plus urgente.

« Il est crucial qu’un plus grand nombre de banques de développement multinationales et d’autres institutions de financement du développement s’engagent à collaborer plus étroitement et plus fortement, comme le montre ce plan d’action conjoint entre la BAD et la BEI, afin de soutenir plus efficacement nos pays membres régionaux en ces temps troubles », a déclaré Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-président principal par intérim de la BAD.

M. Tshabalala a ajouté que « la croissance économique durable et la sécurité dans les régions confrontées à des défis particuliers, telles que le Sahel et la Corne de l’Afrique, sont notre priorité absolue ».

Le vice-président de la BEI chargé des investissements européens, Thomas Östros, a pour sa part déclaré que le partenariat est crucial pour les activités et l’impact de la BEI, et que ce partenariat avec Africa’s Bank est crucial pour l’Afrique.

« Le plan d’action signé aujourd’hui avec la Banque africaine de développement démontre la ferme volonté de la Banque européenne d’investissement, la Banque de l’UE, de réaliser des investissements qui font une réelle différence pour l’Afrique. Le renforcement de notre travail avec la Banque africaine de développement, la banque multilatérale de développement de l’Afrique, est une priorité stratégique pour la BEI et l’Europe », a précisé le vice-président.

Afrique du Sud : un farouche militant anti-apartheid meurt du coronavirus

Cyril Ramaphosa a annoncé le décès de Jackson Mthembu, un des principaux ministres délégués à la présidence sud-africaine décédé des suites de la Covid-19.Le défunt est un « militant historique et champion de la liberté et de la démocratie tenant une place particulière dans la mémoire de l’histoire sud-africaine » selon le président sud-africain

Il est même considéré par beaucoup d’observateurs comme l’éminence grise du gouvernement, jouant un rôle central dans la réponse du pays à la pandémie.

Militant anti-apartheid, il a joué un rôle majeur au sein du Congrès National Africain (ANC) dans les années 90.

Jackson Mthembu a été parlementaire et porte-parole national du Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir de l’Afrique du Sud post-apartheid depuis l’élection de Nelson Mandela au scrutin de 1994.

Il avait été diagnostiqué positif à la Covid-19 le 11 janvier dernier, avant de succomber dix jours plus tard.

L’Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, détient le record de décès avec 39.501 victimes recensés au soir du 21 janvier 2021. Le pays a enregistré le même jour 11.381 nouveaux cas pour 647 décès.

Covid-19 : l’Afrique face à une seconde vague

Ces dernières semaines, le virus se dissémine à une vitesse exponentielle sur le continent noir où la courbe des décès ne cesse de grimper.Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique est devenue selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 8 janvier dernier, la deuxième région du monde où la progression du coronavirus est la plus rapide (+ 19 %).  Seule l’Amérique du Nord la devance.

De septembre 2020 au 21 janvier 2021, le continent est passé de 1,4 à 3,3 millions de cas recensés. Sur la même période, près de 50.000 décès supplémentaires ont été dénombrés.

La situation en Afrique du Sud est l’un des signes que le coronavirus prend des proportions importantes sur le continent noir. Si la nation arc-en-ciel a annoncé moins de 5000 cas un jour de novembre, la barre des 20.000 infections a été franchie en une journée, le 8 janvier dernier.

Il y a moins de deux mois, le Rwanda avait rouvert ses écoles mais il a dû à nouveau les refermer. Plusieurs autres pays ont également décrété l’état d’urgence ou proroger celui déjà en vigueur.

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Cette nouvelle donne confirme les prédictions du directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Dr John Nkengasong. En effet, ce dernier affirmait, le 17 décembre dernier, qu’après les fêtes de fin d’année, le taux de contamination allait dépasser celui atteint lors du pic de l’épidémie en juillet-août 2020.

Mais qu’est ce qui explique cette seconde vague de la Covid aussi soudaine que dévastatrice ? La réponse du directeur du CDC est sans équivoque : « Quand vous levez les mesures de santé publique rapidement et sans contrôle, le virus revient à la charge ».

Dans certains pays, la tendance baissière avait poussé les gouvernants à desserrer l’étau autour des restrictions de liberté pour juguler la circulation du virus. Des décisions ayant provoqué un relâchement des populations. Au Sénégal, par exemple,  le port du masque n’était plus respecté même s’il était obligatoire dans les lieux de rassemblement et les transports en commun.

« En Guinée, les populations vivent dans une indifférence totale. Pour eux, c’est comme si le coronavirus n’existait plus », confiaient certaines personnes interrogées dans ce pays ouest-africain.

Pourtant, « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections durant la période des fêtes, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid. Le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie », prévenait le coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Richard Mihigo.

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Sur toute l’étendue du continent, le respect des directives sanitaires n’est pas une priorité pour des millions d’individus plongés dans la pauvreté. Un boulevard pour le virus qui a muté notamment en Afrique du Sud, pays le plus touché.

La Covid-19 est apparue en Afrique il y a maintenant dix mois. A en croire le directeur de l’Africa CDC, John Nkengasong, elle est « mieux préparée qu’avant pour combattre la seconde vague ». Et en attendant l’arrivée des vaccins, son organisation invite les Etats à davantage dépister en utilisant les tests antigéniques. Ces derniers devraient permettre une accélération des tests qui restent encore faibles sur le continent.

Af’Sud : plus de 2.000 soldats déployés contre la Covid-19

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déployé 2.122 soldats pour la lutte contre le coronavirus qui a fait plus de 38.000 morts dans le pays depuis mars 2020.Le déploiement de quatre semaines se terminera le 31 janvier 2021 et coûtera de 6,4 millions de dollars américains, a déclaré le président dans une lettre officielle envoyée au parlement.

Ramaphosa a annoncé avoir déployé les troupes « pour préserver la vie, la santé ou les biens lors d’opérations de secours d’urgence ou humanitaires à l’appui d’autres services gouvernementaux et en coopération avec la police sud-africaine pour prévenir la criminalité et appliquer les restrictions dans le cadre des règlements du confinement de niveau 3 ».

Il s’agit du quatrième déploiement de troupes dans le pays, après le déploiement initial de 2.820 soldats le 25 mars 2020 ; 76.000 soldats le 21 avril 2020 et 20.000 hommes et femmes le 30 juin 2020.

Les cas de Covid-19 en Afrique du Sud sont passés à 1.356.716 après que 9.780 patients ont été confirmés avoir contracté le virus mardi dernier, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize

Avec 839 décès supplémentaires signalés au cours des dernières 24 heures, le nombre de morts a atteint 38.288.

Zimbabwe : le ministre des Affaires étrangères succombe à la Covid-19

Le ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe, Sibusiso Moyo (60 ans), est décédé mercredi des suites de complications liées au coronavirus, a annoncé le porte-parole de la présidence, George Charamba.Dans un communiqué, Charamba a déclaré que le ministre avait succombé à la Covid-19 dans un hôpital local.

« Son Excellence, le Président ED Mnangagwa a le regret d’annoncer le décès, tôt le matin, du Dr SB Moyo, notre ministre des Affaires étrangères et du commerce international », a-t-il déclaré.

M. Charamba a indiqué que de plus amples détails seraient annoncés en temps voulu concernant les arrangements funéraires pour Moyo.

Général de l’armée à la retraite, Moyo a gagné en importance en novembre 2017 lorsqu’il est devenu le visage d’un coup d’État militaire qui a évincé l’ancien dirigeant zimbabwéen Robert Mugabe.

C’est lui qui a annoncé que Mugabe avait été placé en résidence surveillée afin de le « protéger des criminels » qui l’entouraient.

Il devient le troisième ministre zimbabwéen à succomber au virus après la mort de l’ancien ministre de l’Agriculture, Perrance Shiri l’année dernière et le décès, la semaine dernière, de l’ancienne ministre provinciale du Manicaland Ellen Gwaradzimba.

Malawi: appel au volontariat contre le coronavirus

Les médecins du Malawi ont demandé, ce mardi, le recrutement de volontaires pour renforcer le personnel de santé pour contenir la flambée des cas de Covid-19.La « Society of Medical Doctors »s a déclaré que la pandémie a mis le système de santé du Malawi à rude épreuve et qu’il y a un besoin urgent de cliniciens, d’infirmières et de personnel de laboratoire.

« Ceux qui sont prêts à aider devraient se faire enregistrer auprès de leurs organismes de réglementation, ils devraient être sans association qui pourrait augmenter leur risque de développer un Covid-19 grave et, s’ils sont employés, ils devraient avoir une lettre d’autorisation écrite pour cette initiative de leurs employeurs », a déclaré le président de la SMD Victor Mithi dans le communiqué.

Il a expliqué que les volontaires devraient être disposés à travailler avec les centres Covid-19 dans les services d’isolement des hôpitaux centraux et dans les nouveaux hôpitaux de campagne mis en place par le gouvernement.

L’appel au volontariat intervient quelques jours après que le président Lazarus Chakwera a annoncé, dimanche dernier, que le gouvernement prévoit de porter à 1500 le nombre d’hôpitaux accueillant les patients des 400 centres de traitement.

Cela comprendrait la mise en place d’hôpitaux de campagne de 300 lits au Blantyre Youth Center et au stade national de Bingu, ainsi qu’une unité de traitement d’urgence de 200 lits à Mzuzu et un hôpital de campagne de 100 lits à Zomba State House.

Le Malawi a connu une flambée de nouvelles infections au cours des dernières semaines, avec 557 cas et sept décès signalés au cours des dernières 24 dernières, portant le nombre cumulé de cas depuis avril 2020 à 13.027, dont 321 décès.

Un ministre zimbabwéen décède de la Covid-19

La ministre provinciale de la province du Manicaland au Zimbabwe, Ellen Gwaradzimba, est décédée vendredi de la Covid-19.Elle devient ainsi la dernière victime très médiatisée d’une pandémie qui a jusqu’à présent fait plus de 636 morts depuis avril 2020 au Zimbabwe.

La vice-ministre des Sports, Tinoda Machakaire, a confirmé que Gwaradzimba, 60 ans, est décédée de la Covid-19.

« C’est avec un cœur très triste que je vous informe du décès du ministre d’Etat aux Affaires provinciales du Manicaland », a déclaré la vice-ministre des Sports, Tinoda Machakaire, dans un message sur Facebook.

Selon des sources au pouvoir de la ZANU PF, la ministre provinciale est décédée dans un hôpital de Harare, où elle recevait des soins après avoir été transférée de Mutare, la capitale provinciale du Manicaland.

Gwaradzimba, qui était ministre provinciale de Manicaland depuis 2019, devient le deuxième ministre zimbabwéen à succomber à la Covid-19 après le décès de l’ancien ministre de l’Agriculture, Perrance Shiri, l’année dernière.

Sa mort survient dans un contexte d’augmentation du nombre d’infections à la Covid-19, le ministère de la Santé annonçant vendredi que le Zimbabwe a enregistré un record de 1112 cas dont 47 décès au cours des dernières 24 heures.

Le nombre cumulé de cas s’élève à 25.368 et 636 décès à la date de ce vendredi 15 janvier 2021.

Ouganda : des soldats encerclent la maison de Bobi Wine

Le domicile à Kampala du principal candidat de l’opposition à l’élection présidentielle ougandaise a été encerclé par les forces de sécurité, au lendemain des élections cruciales.Des soldats ont été repérés autour du domicile de Bobi Wine dans une banlieue de Kampala, après que le musicien devenu politicien a rejeté les résultats provisoires des élections de jeudi qui annonçaient le président Yoweri Museveni en tête dans le décompte des voix.

Wine, dont le nom d’origine est Robert Kyagulanyi, s’est déclaré président élu et a dénoncé qu’il y avait une fraude électorale généralisée. Une allégation, qui, selon les responsables de la Commission électorale, devrait être étayée par des preuves.

Cette Commission a publié les résultats provisoires de 8.310 bureaux de vote qui donnent à M. Museveni 1.536.205 voix, représentant 65,02% des votes, contre 647.146 voix, soit 27,39% des voix pour Bobi Wine.

L’Ouganda compte un total de 34.684 bureaux de vote pour les élections générales de 2021.

Dans l’ensemble, les élections se sont déroulées pacifiquement, malgré les violences qui ont précédé le scrutin, au cours duquel une cinquantaine de personnes ont été tuées dans des affrontements avec les forces de sécurité.

Elections ougandaises : Museveni provisoirement en tête

La Commission électorale ougandaise, place le président sortant Yoweri Museveni en tête du scrutin selon des résultats provisoires devant son principal challenger Bobi Wine dans la course à la présidence.La commission a publié les chiffres de 8.310 bureaux de vote qui donnent à M. Museveni 1.536.205 voix, soit  65,02%.

Wine, également connu sous le nom de Robert Kyagulanyi, a recueilli 647.146 voix, soit 27,39% des suffrages.

L’Ouganda compte un total de 34.684 bureaux de vote pour les élections générales de 2021.

Les élections se sont généralement déroulées dans le calme, malgré les violences qui ont précédé le vote et au cours duquel, une cinquantaine de personnes ont été tuées dans des affrontements avec les forces de sécurité.

Bobi Wine a signalé une fraude électorale généralisée le jour du scrutin.

Covid-19 : L’UA obtient 270 millions de doses de vaccin

L’Union africaine (UA) a acquis 270 millions de vaccin contre la Covid-19.L’équipe spéciale de l’UA qui a fait l’acquisition, confirme le président en exercice de l’organisation continentale, Cyril Ramaphosa.

Il a rappelé que cette structure de l’UA, dénommée « AVATT », a été créée en août dernier  pour acquérir les vaccins dans le cadre de la lutte contre la pandémie dont le premier patient a été identifié en Égypte en février 2020.

Selon le président sud-africain, au moins 50 millions des 270 millions de doses seront disponibles entre avril et juin 2021.

« Il y a un long chemin à parcourir. Mais, nous constatons maintenant des progrès dans notre effort commun pour vaincre cette maladie », a-t-il déclaré, ajoutant : « Je tiens à féliciter les membres de l’équipe spéciale de l’Union africaine pour l’acquisition de vaccins en Afrique, Afreximbank, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies et tous ceux qui ont travaillé sans relâche pour obtenir ces vaccins pour les populations africaines ».

Elections ougandaises, une question générationnelle

L’enjeu est énorme à un moment où des millions d’Ougandais sur les 18.103.603 électeurs inscrits font la queue pour voter aux élections générales historiques de jeudi.Il y a eu des tensions avant le vote avec des partisans de l’opposition qui se sont affrontés avec les forces de sécurité, après que la commission électorale a interdit les rassemblements, en raison de nouvelles craintes concernant la propagation du coronavirus.

Le vote pour la présidence qui oppose le vétéran Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986 et Robert Kyagulanyi Ssentamu, également connu sous son nom d’artiste Bobi Wine, est un enjeu important.

Le fossé entre Museveni, 76 ans et Wine, 38 ans, a transformé ces joutes électorales en une compétition générationnelle entre la vieille garde et une jeune génération de nouveaux politiciens qui étaient des tout-petits la dernière fois que le changement est arrivé en Ouganda.

De nombreux analystes estiment que Museveni représente tout ce qui est vieux en Ouganda, un pays qu’il domine depuis son arrivée au pouvoir après une « guerre de brousse » qui a renversé le leader indépendantiste Milton Obote.

Avant l’ascension de Museveni à la présidence, l’Ouganda avait été embourbé dans un cycle apparemment sans fin de bouleversements politiques, notamment les huit années chaotiques sous le dictateur militaire Idi Amin, qui avait renversé Obote en 1971.

Après l’éviction d’Amin en 1979, Obote était revenu à la présidence, mais les vestiges d’instabilité, de corruption et de mauvaise gouvernance étaient des « taches tenaces » que le système avait du mal à effacer.

Un vide politique était là, qui avait besoin d’être comblé lorsque le Mouvement de résistance nationale (NRM) de Museveni a pris le pouvoir, promettant une rupture radicale d’avec le passé.

Après avoir été élu pour quatre mandats de cinq ans depuis que l’Ouganda a adopté la démocratie au milieu des années 1990, Museveni se présente à nouveau à la présidence.

Au cours de son règne de près de 35 ans sur la politique ougandaise, Museveni a côtoyé six présidents des Etats-Unis et s’il remporte un cinquième mandat, il travaillera avec Joe Biden, le nouvel occupant de la Maison Blanche.

Il a promis d’accepter le résultat du vote, quelle qu’en soit l’orientation.

Museveni est largement reconnu pour avoir dirigé l’Ouganda pendant de longues périodes de stabilité, mais a été critiqué pour l’échec des politiques économiques, la répression des opposants politiques, la corruption et une culture de favoritisme politique.

Une étude récente de la société de protection de la vie privée Surfshark suggère que l’Ouganda est le 15ème pays africain à avoir restreint l’accès aux médias sociaux, en raison des élections depuis 2015.

Une panne d’Internet a été observée le jour du scrutin en Ouganda, où de longues files d’attente devant les bureaux de vote ont été notées tôt ce jeudi.

Au cours des cinq dernières années, le Burundi, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, la Gambie, la Guinée, le Togo, la Tanzanie, le Bénin, la RDC, le Malawi, le Mali, la Mauritanie et la Sierra Leone ont également restreint l’accès aux médias sociaux en raison d’élections, selon la même étude.

Le facteur « nouveau Vin » dans la politique ougandaise

Le principal challenger de Museveni à la présidence en 2021 a été présenté comme une bouffée d’air frais, « un vin nouveau dans la vieille bouteille de la politique ougandaise ».

Bobi Wine, une pop star devenu politicien et député est considéré comme l’antithèse directe de Museveni, non seulement sur le plan générationnel, mais aussi à bien des égards.

Le jeune homme qui présente au président en poste son défi électoral le plus dur depuis des décennies a une énergie brute qui s’identifie facilement à la jeunesse avec laquelle il partage la même génération.

C’est un Wine provoquant à souhait qui semble loin d’être intimidé, bien qu’il ait été victime de violentes répressions, de harcèlement, d’arrestations et de quasi-accidents signalés dans sa vie dans les mois et les semaines précédant le jour des élections.

20ème d’au moins 33 frères et sœurs dans une maison polygame, les débuts humbles de Wine semblent lui donner l’inspiration pour faire l’inimaginable – déraciner Museveni, un homme qui est arrivé au pouvoir, alors que Bobi n’avait que deux ans à peine.

« Cela suffit pour indiquer que Museveni est ici depuis plus longtemps que nécessaire. Les bébés des premières années du NRM sont tous devenus grands maintenant et peuvent gérer les affaires du pays, il est donc temps pour Museveni de quitter la scène », a déclaré un partisan du National Unity Platform, le parti dirigé par Wine.

Wine a promis du travail à l’armée de jeunes Ougandais sans emploi et à lutter contre la pauvreté, tandis que Museveni s’est engagé à lutter contre la corruption et à remettre en marche une économie en difficulté, s’il est élu.

Mais il y a dans cette élection, plus que de simples promesses et vœux – c’est une question générationnelle.

Selon les propres estimations du gouvernement, quatre jeunes sur six sont des chômeurs sans emploi, un chiffre élevé pour un pays dont la population est la plus jeune d’Afrique, les ¾ de la population ayant moins de 30 ans d’âge.

Cette donne peut être cruciale dans le résultat de cette compétition générationnelle.

Covid-19: Le Lesotho entre dans un confinement total de 14 jours

Le Lesotho est entré jeudi dans le premier jour d’un confinement total de deux semaines imposé par le gouvernement en début de semaine, en réponse à un pic de cas et de décès du coronavirus.Le confinement, annoncé mardi par le Premier ministre Moeketsi Majoro, est entré en vigueur jeudi à minuit. La mesure signifie que tout le monde devrait rester à la maison et que seuls ceux des services essentiels, tels que la santé, les secteurs financiers et funéraires, ainsi que les fournisseurs de nourriture et de carburant seraient autorisés à opérer au cours des 14 prochains jours.

Les déplacements dans le pays ne seraient pas autorisés, sauf pour des raisons médicales ou pour acheter de la nourriture et du carburant.

Il n’y aura pas de voyage à l’étranger jusqu’au 28 janvier, sauf pour ceux qui ont des visas pour les pays dans lesquels ils devaient se rendre, ainsi que des certificats Covid-19 négatifs.

Aucun étranger ne serait autorisé à entrer au Lesotho pendant la même période, selon les mesures de confinement.

Un maximum de dix personnes serait autorisé aux funérailles, tandis que tous les autres rassemblements publics sont interdits jusqu’au 28 janvier également.

Le confinement total intervient à un moment où le Lesotho enregistre une augmentation des infections au cours de la semaine dernière, avec des cas quotidiens moyens passant de 100 à 800.

Le pays a à ce jour enregistré plus de 5.900 cas de Covid-19 et 85 décès depuis avril 2020.

Af’Sud/Covid-19: un scientifique dénonce la désinformation sur les vaccins

Le scientifique sud-africain, Salim Abdool Karim, a condamné mercredi la désinformation autour des vaccins contre le coronavirus.A son avis, les informations inexactes entourant les vaccins devraient cesser pour aider à vacciner la population avec succès.

Le président Cyril Ramaphosa a déclaré que son pays a obtenu 20 millions de doses du vaccin contre la Covid-19, un premier lot pour vacciner les Sud-Africains afin de créer une « immunité collective » contre la maladie.

Bien que cela ne suffise pas pour vacciner la totalité des 50 millions d’habitants, le programme de vaccination sera entravé par la désinformation généralisée colportée sur les réseaux sociaux, selon M. Karim.

Les gens doivent « cesser de semer la peur autour du vaccin », a déclaré le scientifique, qui préside le comité consultatif ministériel du pays sur la Covid-19.

« Il y a généralement trois groupes de personnes qui hésitent à prendre les vaccins. Le premier groupe n’en sait tout simplement pas assez sur le sujet. Le deuxième groupe est préoccupé par la désinformation et lit des choses qui ne transmettent pas l’information avec exactitude. Le troisième groupe est composé de personnes délibérément anti-vaccins et que ce groupe finissait souvent par répandre la désinformation
», a expliqué M. Karim.

Il a fait remarquer que si personne n’est obligé de se faire vacciner, les gens doivent être correctement informés.

L’Afrique du Sud devrait commencer à déployer ses vaccins ce mois-ci, en utilisant les 20 millions de doses initiales acquises.

Karim et le médecin américain Anthony Fauci, ont remporté conjointement le prix John Maddox 2020 pour avoir défendu la science dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Ce prix, créé en 2012 par l’organisation caritative « Sense About Science » et la revue scientifique Nature, honore « les personnes qui ont contribué à promouvoir une science et des preuves solides malgré les hostilités ».

Covid-19: Le Malawi déclare l’état de catastrophe nationale

Le Mali a déclaré l’état de catastrophe nationale face à la hausse des cas de coronavirus.Le président Lazarus Chakwera qui a pris la décision, a aussi lancé un appel à l’aide pour faire face à la recrudescence des cas de Covid-19 dans ce pays d’Afrique australe qui a enregistré plus de 2000 nouveaux cas et plusieurs décès la semaine dernière.

Dans un discours à la nation, hier mardi, Chakwera a déclaré l’état de catastrophe nationale dans les 28 districts du pays afin de contenir la propagation du coronavirus.

« Je déclare l’état de catastrophe nationale dans tous les districts du pays à partir de ce 12 janvier 2021 », a déclaré Chakwera.

Cette déclaration fait suite à la mort de quatre hauts fonctionnaires au cours des derniers jours, dont deux ministres.

Les ministres des Transports Sidik Mia et des Collectivités locales Lingson Berekanyama ont tous deux succombé à la maladie mardi.

Les autres hauts fonctionnaires sont l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Malawi, Francis Perekamoyo, et le Secrétaire principal du ministère de l’Information, Ernest Kantchentche.

Chakwera a sollicité le soutien de la communauté internationale et des organisations locales dans la lutte contre la Covid-19.

« Je lance donc un appel à la communauté internationale, aux agences des Nations unies concernées, aux organisations non gouvernementales et au secteur privé pour qu’ils apportent des contributions exceptionnelles aux ressources nécessaires pour relever le défi actuel de la pandémie », a-t-il déclaré.

Le dirigeant malawite a depuis déclaré une période de deuil de trois jours, du 12 au 14 janvier, pour honorer les fonctionnaires et les citoyens que le pays a perdus à cause de la pandémie.

Le pays a enregistré plus de 9000 cas depuis avril 2020, dont plus de 2000 depuis le 1er janvier.

La Namibie suspend le transport ferroviaire

Le transport ferroviaire est suspendu en Namibie.L’opérateur ferroviaire public TransNamib a pris cette décision après que des inondations ont endommagé le matériel ferroviaire dans tout le pays.

La porte-parole de TransNamib, Abigail Raubenheimer, a déclaré ce mercredi que la décision de suspendre les services fait suite aux fortes pluies qui sont tombées dans le sud du pays la semaine dernière. Les pluies ont causé beaucoup de dégâts sur des sections de la ligne de chemin de fer.

« En tenant compte de la sécurité des passagers, nous ne voulons prendre aucun risque », a déclaré Mme Raubenheimer.

Un train TransNamib a déraillé fin décembre 2020 sur un pont dans le sud du pays.

Covid-19 : l’eSwatini se reconfine

Pour contrer la 2e vague de Covid-19, l’eSwatini a pris des mesures drastiques.Dans ce pays d’Afrique australe, les rassemblements publics et les voyages internationaux à des fins de loisirs seront interdits à partir de vendredi.

Le Premier ministre par intérim, Themba Masuku, a annoncé jeudi que tous les rassemblements sont désormais interdits sauf les enterrements.

« Les funérailles sont limitées à deux heures, avec un maximum de 50 personnes », a expliqué Masuku, soulignant que les veillées funèbres ne devraient pas dépasser trois jours, tandis que les services commémoratifs seraient interdits jusqu’à nouvel ordre.

Cependant, les enterrements au-delà de trois jours après le décès nécessiteront un permis.

Les voyages à l’étranger seront strictement réservés aux soins médicaux, à l’éducation, au travail et aux affaires, et non au tourisme.

Aucun détaillant ne sera autorisé à exercer ses activités au-delà de 18 heures (16H GMT), tandis que les magasins d’alcool n’ouvriront que du lundi au jeudi entre 11 heures et 16 heures.

« Ces restrictions seront réexaminées après 14 jours ou plus tôt si la situation se détériore », a déclaré M. Masuku.

Ces mesures interviennent alors qu’eSwatini a récemment connu une recrudescence des infections à la Covid-19, avec un total de 201 nouveaux cas enregistrés rien qu’hier mercredi, ce qui porte le total à 10.540 et 261 décès depuis mars 2020.

Covid-19: l’Afrique du Sud passe le cap des 30.000 décès

Au total, 30.011 décès liés au coronavirus sont enregistrés en Afrique du Sud, a annoncé, mardi, le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Ce pays d’Afrique australe a enregistré 434 nouveaux décès au cours des dernières 24 heures, selon  le ministre.

La semaine dernière, le pays a atteint le million de cas de Covid-19 faisant de l’Afrique du Sud l’épicentre de la propagation du virus sur le continent.

Selon le ministre, les derniers décès ont été enregistrés dans la province du Cap-Oriental (133), dans celle du Cap-Occidental (157), dans le KwaZulu-Natal (71), du Gauteng (36) et du Nord-Ouest (25).

Le taux de guérison du pays est monté à 81,9%, après le rétablissement de 911.573 patients, selon des chiffres basés sur les 6.780.272 tests effectués depuis le début de la pandémie, a expliqué M. Mkhize.

Le Botswana et la Namibie appellent au calme face aux tensions frontalières

Le Botswana et la Namibie ont appelé au calme et à la patience, suite au climat de tension née de la fusillade du mois dernier dans laquelle trois Namibiens et un ressortissant de la Zambie ont été tués par les Forces de défense du Botswana (BDF).Les quatre victimes ont été abattues par des soldats des BDF en début novembre, du côté botswanais de la rivière Chobe. Ils étaient accusés d’être des braconniers.

Dans une déclaration commune mercredi soir, le Président du Botswana Mokgweetsi Masisi et son homologue namibien Hage Geingob ont appelé les citoyens des deux pays voisins de l’Afrique australe à rester calmes et à s’abstenir de toute action de représailles.

Une enquête conjointe a été convenue et est en cours d’examen par les deux gouvernements, indique le communiqué.

En conséquence, les deux chefs d’Etat souhaitent exhorter les citoyens et les résidents de la République du Botswana et de la République de Namibie à rester calmes, patients et à maintenir leurs liens historiques fondés sur leur culture commune et leur respect mutuel,” poursuit le communiqué.

L’assassinat des quatre personnes avait soulvé des tensions entre les deux pays, les Namibiens organisant des manifestations qui ont entraîné la destruction de biens et la perturbation des mouvements transfrontaliers.

Covid-19: l’Allemagne interdit les vols en provenance d’Afrique du Sud

L’Allemagne a interdit les vols en provenance d’Afrique du Sud avec effet immédiat, après l’annonce de ce week-end selon laquelle ce pays d’Afrique australe a découvert une souche de coronavirus plus puissante et plus contagieuse, a appris APA lundi.Selon le gouvernement allemand, il est interdit aux vols provenant de l’Afrique du Sud d’atterrir dans ce pays, à un moment où Berlin élabore de nouvelles règles de voyage.

Cette interdiction intervient alors que les industries du transport aérien et du tourisme en Afrique du Sud avaient soulevé des inquiétudes concernant l’interdiction de certains vols à travers le monde, un développement qui les a gravement affectés sur le plan financier.

« N’oubliez pas que les compagnies aériennes fonctionnent dans les deux sens. Cela va ralentir la reprise de l’industrie aéronautique et du tourisme international en Afrique du Sud », a déclaré Guy Leitch, responsable d’une agence de voyage.

« Donc, s’il n’y a pas de Sud-Africains voyageant en Allemagne, cela signifie qu’il n’y aura pas de vols pour amener les touristes allemands en Afrique du Sud, ce qui va affecter davantage la reprise du tourisme international en Afrique du Sud », a ajouté Leitch.

Directeur de la plateforme d’innovation en recherche de l’Université du KwaZulu-Natal, Tulio De Oliviera a confirmé ce week-end que la nouvelle variante du coronavirus se propageait rapidement en Afrique du Sud.

La nouvelle souche du coronavirus, qui présente de nombreuses mutations ou changements dans son matériel génétique, dominait les nouvelles infections en Afrique du Sud, en particulier chez les jeunes, a-t-il déclaré.

Le gouvernement sud-africain n’a pas encore réagi à la décision de Berlin.

Plus de 4 millions de Zimbabwéens menacés par la faim

Le Programme alimentaire mondial (Pam) a lancé un appel de fonds de 204 millions de dollars supplémentaires pour aider le Zimbabwe à lutter contre la faim.« Les fonds destinés à l’aide alimentaire d’urgence s’épuisent alors que des millions de personnes sont menacées par la faim lors de la période de soudure au Zimbabwe », explique le Pam.

Il souligne, dans un communiqué de presse, que ce financement lui permettra de fournir le minimum d’aide alimentaire d’urgence aux 3,5 millions de ruraux et 550.000 citadins les plus vulnérables, complétant ainsi la réponse du gouvernement zimbabwéen et d’autres partenaires. 

« Plus de la moitié des Zimbabwéens des zones rurales n’ont pas d’autre choix que de sauter des repas, de réduire leurs portions ou de vendre leurs biens précieux pour faire face à la situation », affirme Francesca Erdelmann, Représentante du Pam au Zimbabwe, citée par le communiqué.

Elle a ajouté : « Nous sommes très préoccupés par le fait que si le Pam ne reçoit pas suffisamment de fonds pour atteindre quatre millions de personnes, les familles seront poussées encore plus loin dans leurs limites ».

Francesca Erdelmann souligne que « des millions de Zimbabwéens sont dévastés par une année de sécheresse, d’hyperinflation croissante et de Covid-19 ».

Cet appel intervient avant la période de soudure, qui risque de pousser 6,9 millions de personnes (près de la moitié de la population du Zimbabwe) à se retrouver affamées dès le mois de mars, selon les données nationales.