AfSud : Hausse des prix du carburant

La hausse des prix du pétrole brut sur le marché mondial a entraîné une hausse des charges sur les pompes à carburant en Afrique du Sud à partir de mercredi, a déclaré le ministère de l’Energie et des ressources minérales.Selon le ministère, le prix de l’essence a augmenté de 10 cents le litre, le prix du diesel a augmenté de 2 cents le litre et le prix de la paraffine a augmenté de 4 cents le litre.

Le ministère a déclaré que les prix internationaux moyens de l’essence, du diesel et de la paraffine avaient augmenté au cours de la période considérée, à la suite de la récente hausse des prix mondiaux du pétrole.

Ces hausses de prix ont également été déclenchées par l’appréciation de la devise locale du rand par rapport au dollar américain, a poursuivi le ministère.

Le rand se négocie à 17,42 unités contre le dollar américain, contre 18,14 il y a deux mois.

Au cours des trois derniers mois, les prix du carburant ont chuté en raison de la pandémie de coronavirus, qui a vu une baisse de la demande d’énergie suite au ralentissement des activités économiques dues aux mesures de confinement annoncées à travers le monde.

Les prix du carburant ont toutefois commencé à augmenter alors que les pays reprennent lentement leurs activités économiques, ont noté les analystes.

Affaire George Floyd: les États Unis accusent Harare d’ingérence

Un incident diplomatique a éclaté entre le Zimbabwe et les Etats-Unis après qu’un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que le pays faisait partie des « adversaires étrangers » profitant des manifestations antiracistes liées à la mort de George Floyd pour s’immiscer dans les affaires américaines.Le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Sibusiso Moyo, a déclaré à la presse avoir convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis Brian Nichols à son bureau pour exprimer la préoccupation de Harare face aux propos du conseiller à la sécurité nationale du Président Donald Trump, Robert Obrien.

Pour le chef de la diplomatie zimbabwéenne, M. Obrien soutient que Harare s’est liguée avec d’autres pays pour alimenter les tensions à Washington.

 Selon le quotidien The daily, M. Moyo aurait « rappelé à M. Nichols que le Zimbabwe prend en compte l’article 2 (4) de la charte des Nations Unies qui exige à tous les Etats membres de respecter l’intégrité territoire et l’indépendance politique de tout état ».

 Le diplomate américain a déclaré que son pays avait noté un tir groupé des gouvernements chinois, iranien, russe et zimbabwéen à travers les réseaux sociaux, depuis le début des manifestations de la communauté noire américaine suite à une violence policière menant à la mort de George Floyd.

L’ambassadeur a par ailleurs menacé ces pays de représailles sans donner de détails.

 « Nos adversaires ne vont pas s’en sortir indemnes », a-t-il menacé.

L’Afrique du Sud exporte des produits anti-COVID vers des pays africains

L’Afrique du Sud a exporté quelque 150 millions de litres de gel antiseptique et des millions de masques vers plusieurs pays africains pour les aider à mieux lutter contre la pandémie du coronavirus, a déclaré le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ebrahim Patel. La production, la vente et l’exportation d’équipements de protection individuelle, de solution hydro-alcoolique et d’autres produits de lutte contre le coronavirus était une « belle opportunité » pour l’industrie locale, a indiqué samedi le ministre Patel.

 « Nous avons déjà commencé à exporter des EPIs vers nos voisins et vers d’autres pays du continent », a annoncé le ministre.

 Selon lui, à cause de la pénurie d’EPI constatée dans plusieurs pays africains, ceux-ci demandent à l’Afrique du Sud de les aider à s’en procurer dans le cadre de la lutte contre le virus.

« Il est important que nous le fassions parce que, en tant que pays voisin, les Sud-Africains se sentiront plus en sécurité que quand nous nous assurerons que la maladie ne traverse pas les frontières ».

 Les exportations étaient importantes pour exprimer la solidarité aux pays voisins, notamment le Botswana, l’eSwatini, le Lesotho, la Namibie et la Zambie.

 D’autres pays africains ont également importé des EPI d’Afrique du Sud. Il s’agit entre autres de l’Algérie, de l’Egypte, du Gabon, du Ghana, du Kenya, du Nigeria et de l’Ouganda.

 « A long terme, nous pensons tirer aussi des opportunités économiques. L’Afrique, en tant que continent, doit s’assurer que les pays disposent de la capacité requise pour la production de ces EPI », a souligné le ministre.

« Nous ne devons jamais revivre les pénuries notées au niveau mondial qui mettent en danger la vie des populations », a-t-il alerté.

Af’Sud : du temps pour un plan de sauvetage de South African Airways

Vendredi, des responsables chargés de sauver South African Airways (SAA) d’une faillite ont demandé au gouvernement de leur accorder plus de temps pour produire un plan de sauvetage commercial pour la compagnie en difficulté.Les praticiens du sauvetage commercial ont été nommés en décembre dernier et disposaient de trois mois pour élaborer un plan viable pour la poursuite des activités de la SAA.

Dans leur demande de prorogation de délai, les responsables – connus sous le nom de SAA Business Rescue Practitioners – ont déclaré qu’ils avaient besoin de plus de temps pour consulter les prêteurs, les créanciers, l’actionnaire (le gouvernement) et les syndicats de la compagnie aérienne sur le projet de plan, avant de le soumettre aux autorités.

Ils ont également évoqué leurs engagements en cours avec le gouvernement, qui leur a demandé d’envisager « un projet de plan restructuré » à inclure dans leur projet de plan – et de ne pas abandonner la SAA en tant qu’entreprise.

Le premier projet de plan d’affaires des praticiens prévoyait le démantèlement de la compagnie aérienne. Il a envoyé des lettres à ses 5.000 travailleurs pour connaître leur opinion sur cette idée.

Mais comme prévu, les travailleurs, par l’intermédiaire de leurs syndicats, ont poursuivi les sauveteurs en justice pour empêcher le démantèlement de la SAA et ainsi créer davantage de chômage dans un pays déjà sous le choc.

Le tribunal a statué en faveur des travailleurs contre le plan des sauveteurs visant à démanteler la compagnie aérienne, sans apporter de solution à sa survie.

La Zambie lance son portail commercial

La Zambie a lancé vendredi un portail de commerce en ligne dans le but de faciliter l’accès aux informations sur le commerce de marchandises et de non-marchandises entre le pays et ses voisins d’Afrique australe.Lors du lancement du portail d’information commerciale de la Zambie dans la capitale Lusaka, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Christopher Yaluma, a déclaré que le portail était une source crédible de statistiques commerciales sur la Zambie et devrait positionner le pays comme l’un des pays ouverts aux affaires.

« Cela devrait améliorer les flux commerciaux et consolider la position stratégique du pays dans la promotion du commerce dans la sous-région », a déclaré Yaluma.

Il a ajouté que le portail était conforme à l’Accord sur la facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce, qui appelle les gouvernements à faire preuve de transparence dans leurs relations commerciales et à fournir des guides pratiques pour les formalités commerciales.

Malawi: la commission électorale bientôt renouvelée

Les membres de la Commission électorale du Malawi seront nommés la semaine prochaine par le président Peter Mutharika, en perspective de l’élection présidentielle prévue le 23 juin 2020.A moins d’un mois de cette très attendue consultation électorale dans ce pays d’Afrique australe, tous les regards sont tournés vers l’imminente décision du chef de l’Etat malawite suite à la démission de la présidente de la Commission électorale, Jane Ansah.

Cette dernière a jeté l’éponge le 21 mai dernier, après plusieurs mois de pression d’associations de la société civile qui demandaient sa démission.

Selon la presse locale, le porte-parole du chef de l’Etat, Mgeme Kalilani a indiqué que le Mutharika devrait choisir les nouveaux membres de la Commission électorale d’ici le 5 juin.

« Le président est très conscient que le mandat des membres de la Commission électorale expire le 5 juin. En effet, d’ici là, il en exercera ses prérogatives conformément à la loi », a rapporté la presse locale citant le porte-parole.

La Commission électorale est composée d’un président qui doit être un juge désigné par la Commission de la magistrature ainsi que de six autres membres nommés par le chef de l’Etat, en concertation avec les partis politiques siégeant à l’Assemblée nationale.

Le chef de l’Etat choisit des personnes remplissant les conditions requises pour être membres de la Commission électorale et le comité des nominations de l’Assemblée nationale détermine leurs modalités de service.

Malawi : Démission de la patronne de la CENI à la veille d’élections cruciales

La présidente de la Commission électorale du Malawi, Jane Ansah, a démissionné jeudi soir, un nouveau développement qui ne devrait pas affecter la reprise du scrutin présidentiel prévue pour le mois prochainAnnonçant sa démission à la télévision publique, Mme Ansah a déclaré qu’elle quittait ses fonctions « pleine de confiance », malgré les circonstances controversées qui avaient conduit à son départ.

« J’ai travaillé avec des mains propres et je n’ai pas de squelette dans mon placard. J’ai mené un bon combat et je suis heureuse de l’avoir fait jusqu’au bout », a-t-elle déclaré.

La responsable sortante de la Commission électorale a été une personnalité controversée au Malawi après les élections contestées qui se sont tenues en mai 2019.

Elle a été la cible de manifestations à l’échelle nationale contre le déroulement des élections supervisées par la Commission en mai 2019, et qui ont permis au président Peter Mutharika d’avoir un second mandat.

Le résultat du scrutin a cependant été contesté avec succès par l’opposition, la Cour constitutionnelle du pays ayant ordonné en février une reprise du scrutin présidentiel dans un délai de 150 jours.

La démission d’Ansah intervient quelques semaines après que la Cour suprême a rejeté la plainte de la Cour constitutionnelle déposée par Mutharika et la Commission.

Les experts juridiques affirment que la démission n’aura pas d’effet sur la tenue des élections prévues pour le 23 juin.

Mutharika devrait nommer un chef intérimaire de l’organe de gestion des élections, à quelques encablures de la tenue du scrutin.

Le Botswana élu au conseil exécutif de l’OMS

Le ministre de la Santé du Botswana, Lemogang Kwape, a été élu au conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la santé, a annoncé le gouvernement mercredi Dans un communiqué, le gouvernement a indiqué que Kwape a été élu lors de la 73e  Assemblée mondiale de la santé, qui se déroule actuellement de manière en visioconférence, et qu’il siègera au conseil exécutif de l’OMS pendant les trois prochaines années.

 Kwape sera le membre principal du conseil de l’OMS, tandis que le secrétaire permanent du ministère de la Santé Baile Moagi sera un autre membre.

 « Le Botswana a été élu avec le Ghana, la Guinée Bissau et Madagascar pour faire partie des États membres africains représentant la région au sein du conseil. Les autres États membres qui ont siégé au conseil d’administration sont le Burkina Faso et le Kenya », indique le communiqué.

 Les principales fonctions du conseil de l’OMS sont de mettre en œuvre les décisions et les politiques de l’Assemblée de la Santé ainsi que de conseiller et, de manière générale, de faciliter son travail.

Lesotho: le nouveau premier ministre prête serment

Moeketsi Majoro a prêté serment mercredi en tant que nouveau Premier ministre du Lesotho, un jour après la démission de Thomas Thabane, accusé d’être impliqué dans le meurtre de son ex-femme en 2017.L’ancien ministre des Finances a prêté serment lors d’une cérémonie dans la capitale Maseru à laquelle ont assisté le roi Letsie III, Thabane et d’autres dignitaires.

 Lors de son discours de passation de pouvoirs, Thabane a admis avoir « commis par inadvertance plusieurs erreurs ».

 « Je vous demande de me pardonner pour mes erreurs », a déclaré l’ancien Premier ministre.

 Ces derniers mois, Thabane, 80 ans, a résisté aux pressions exercées sur lui pour qu’il démissionne après avoir été accusé d’être impliqué dans le meurtre de sa femme Lipolelo Thabane.

 Le nouveau premier ministre devrait gouverner le pays jusqu’aux prochaines élections générales prévues pour juin 2022.

Lesotho : démission du PM Thabane, son remplaçant connu

Le Premier ministre du Lesotho, Thomas Thabane, a annoncé sa démission mardi, mettant fin à des mois d’incertitude politique dans le petit royaume montagnard d’Afrique australe.Dans un message télévisé, Thabane a déclaré qu’il était « temps de se retirer du grand théâtre d’action »

« Je supplie l’ensemble de la nation et les dirigeants d’apporter le plus grand soutien à mon successeur et, pour ma part, je tiens à l’assurer de mon soutien à tout constant », a-t-il ajouté.

Le ministre des Finances Moeketsi Majoro devrait remplacer Thabane au poste de Premier ministre par intérim.

Le Premier ministre, âgé de 80 ans, était resté au pouvoir malgré les pressions exercées par son propre parti, la ‘All Basotho Convention’ pour sa démission, à la suite d’allégations selon lesquelles il aurait joué un rôle dans le meurtre en 2017 de son ex-femme avec laquelle il était en instance de divorce.

La décision de Thabane de quitter son poste devrait constituer un énorme soulagement dans un pays connu pour son instabilité politique.

Le Premier ministre en proie à de grandes difficultés avait récemment perdu sa majorité au Parlement, après l’éclatement de la coalition qui le soutenait.

Afrique du Sud : le confinement a pour priorité de sauver des vies (Ramaphosa)

Le président Cyril Ramaphosa a déclaré lundi que la mesure de confinement de huit semaines imposée pour lutter contre le coronavirus en Afrique du Sud avait pour but de sauver des vies en empêchant cette maladie mortelle de se propager dans la population.

En réponse aux menaces de l’opposition de le traîner en justice avec son gouvernement pour mettre fin au confinement national, M. Ramaphosa a déclaré que les décisions de son gouvernement sur cette mesure stricte étaient guidées par « la nécessité de promouvoir le droit à la vie et à la dignité tels que définis dans la constitution ».

 « Certains ont réussi dans leurs contestations judiciaires et d’autres non. Certains se sont adressés aux tribunaux sur la base de l’urgence de leurs affaires, et ont vu leurs requêtes rejetées, et d’autres ont eu recours à d’autres voies pour obtenir l’assouplissement qu’ils recherchaient », a déclaré M. Ramaphosa.

 Mais dans tout cela, poursuit M. Ramaphosa, le gouvernement a mis en place des freins et des contrepoids pour s’assurer que chaque aspect de la bonne gouvernance puisse résister à l’examen constitutionnel.

 Outre les partis d’opposition, plusieurs organisations non gouvernementales, des particuliers, des organisations commerciales et des organismes religieux ont également saisi les tribunaux pour contester certains aspects de l’arrêt.

 L’Afrique du Sud est confinée depuis le 27 mars. Une évolution qui a vu la plupart des industries, des interactions socio-économiques et d’autres activités s’arrêter net au cours des huit dernières semaines.

Af’Sud: 6000 plaintes contres des banques en 2019

La First National Bank (FNB), l’une des plus grandes banques d’Afrique du Sud est en tête des autres banques du pays ayant reçu les 6000 plaintes que des clients ont déposées contre le secteur en 2019, a appris APA vendredi.Selon le rapport annuel de la Médiatrice des services bancaires, Reana Steyn, remis à APA, la FNB est suivie de près par les banques Standard Bank, Nedbank et Capitec dans le nombre de plaintes reçues.

Le rapport, s’est cependant abstenu de montrer un nombre spécifique de plaintes de la FNB, indiquant seulement que plus de 6000 procédures formelles avaient été ouvertes en 2019 contre l’ensemble du secteur bancaire.

La Médiatrice a déclaré que la fraude sur les services bancaires par Internet, les cartes de crédit et les GAB a suscité le plus de plaintes.

« Je pense qu’il est très instructif de considérer nos trois principales catégories de plaintes comme étant la fraude bancaire sur Internet, suivie par la fraude par carte de crédit, les opérations de guichets automatiques étant la troisième catégorie », a-t-elle déclaré.

Elle a noté que les trois principales catégories étaient toutes liées à des problèmes de criminalité que les banques n’avaient pas réglés à la satisfaction des clients.

« Cela les a amenés à nous demander de l’aide », a-t-elle déclaré, ajoutant que les plaintes devraient augmenter cette année en raison de la pandémie de coronavirus.

Namibie: Le président namibien gèle l’achat de nouveaux véhicules pour cinq ans

Le président namibien Hage Geingob a ordonné le gel de l’achat de nouveaux véhicules pour les ministres et autres fonctionnaires au cours des cinq prochaines années, dans le cadre des mesures d’austérité prises par son gouvernement.Dans un communiqué publié jeudi, la présidence a indiqué que le dirigeant namibien a ordonné que la flotte automobile du gouvernement namibien « ne soit pas renouvelée pour la période 2020-2025 ».

 « Aucun nouveau véhicule ne sera acheté pour les membres de l’exécutif et les titulaires de charges publiques du gouvernement namibien », a déclaré la présidence.

 Le bureau a déclaré que cette mesure devrait se traduire par des économies d’environ 200 millions de dollars namibiens (environ 10,8 millions de dollars US) au cours des cinq prochaines années.

 Dans le cadre des mesures d’austérité, le président Geingob a également ordonné un plafonnement de la consommation mensuelle de carburant par les fonctionnaires.

 Ces mesures interviennent alors que la Namibie s’achemine vers une crise économique, caractérisée par une baisse des recettes publiques et aggravée par des sécheresses récurrentes au cours des cinq dernières années.

 Rien qu’en 2019, plus de 30 millions de dollars US ont été redirigés vers l’aide aux victimes de la sécheresse pour plus de 600.000 Namibiens dans les 14 régions du pays.

AfSud : l’ANC demande des sanctions contre le ministre des Finances

Les plus hauts responsables du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) en Afrique du Sud sont irrités par la conduite publique du ministre des Finances, Tito Mboweni et souhaite que le président Cyril Ramaphosa le mette au pas sans délai, a appris APA mercrediCe qui a irrité les cadres supérieurs de l’ANC, ce sont les révélations de Mboweni au sujet de ses désaccords avec la politique du gouvernement, comme indiqué dans des tweets récents qui ont rendu publics les désaccords avec ses collègues du Cabinet.

Dans l’un des tweets, le ministre s’est plaint du fait « qu’il n’y a pas si longtemps, j’étais un homme libre, sans contrainte politique. Ensuite, j’ai accepté de rejoindre volontairement le gouvernement. Libre mais pas libre !! »

Dans le tweet, il a ajouté: « Vous devez obéir aux décisions majoritaires et collectives (du Cabinet)! Parfois, on a l’impression d’avaler un rocher! »

Les responsables du parti en colère ont également reproché à Mboweni de ne pas soutenir l’interdiction persistante de vente de produits du tabac par le gouvernement pendant le confinement de sept semaines, en plus de prendre ses distances avec la décision de l’Exécutif de réserver des fonds de secours pour le tourisme, contre les coronavirus, aux petites entreprises appartenant à des Noirs en difficulté, et qui ont pris un gros coup financier pendant la pandémie.

Le trésorier général de l’ANC, Paul Mashatile, a confirmé mercredi que les six principaux responsables du parti avaient en effet discuté de la conduite publique de Mboweni, et ils n’appréciaient pas le fait qu’il ait lavé le linge du parti en public.

« Oui, nous avons discuté de la conduite de Mboweni et nous pensons que nos collègues doivent travailler ensemble. Nous savons que dans toute organisation, y compris le Cabinet, les gens auront des opinions différentes. Mais en définitive, une fois qu’une décision a été prise, nous voulons que tout le monde s’y soumette », a déclaré MashatilSelon lui, les hauts responsables ont demandé à Ramaphosa, en tant que chef de l’ANC et président du pays, de parler à Mboweni d’un changement dans sa conduite et de respecter les décisions collectives.

La présidence du parti n’a pas encore réagi aux propos de Mashatile.

Mboweni, ancien gouverneur de la South African Reserve Bank, est connu comme étant un esprit libre en ce qui concerne ses déclarations publiques.

Afrique du Sud : Timide reprise des ventes de véhicules

L’Afrique du Sud a entamé mercredi des ventes de véhicules automobiles à une échelle réduite, le plein fonctionnement des secteurs devant commencer en juin, a annoncé le ministère du Commerce et de l’Industrie.Il a ajouté que dans le cadre de cette phase de la réouverture de l’industrie automobile, les points de vente de voitures ne pourraient avoir que 30% de leur personnel travaillant sur place.

En vertu des règles actuelles de confinement du coronavirus de niveau 4 du pays, toutes les voitures qui ont été vendues « doivent être livrées au domicile des acheteurs après avoir été soigneusement désinfectées ».

« Les règles permettent également toutes les réparations nécessaires pour la sécurité ou le contrôle technique et l’entretien courant pour tout le monde – pas seulement les travailleurs des services essentiels comme cela a été le cas jusqu’à présent », a informé le ministère.

L’Afrique du Sud est confinée depuis le 27 mars et devrait assouplir les règles strictes sur une base hebdomadaire, jusqu’à ce que le pays atteigne le niveau 1 de déréglementation.

La FIJ exige la libération d’un journaliste mozambicain

La Fédération internationale des journalistes a appelé, mardi, le gouvernement mozambicain à assurer la libération en toute sécurité d’un journaliste enlevé par l’armée il y a plus d’un mois, dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du pays, en proie à des troubles.Le journaliste de la radio communautaire de Palma, Ibraimo Abu Mabaruco, aurait été arrêté par des soldats dans la nuit du 7 avril après avoir quitté son bureau et n’a pas été revu depuis lors.

Le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a qualifié cette arrestation et détention en secret d’illégales et de disparition forcée.

« Le journaliste ne représentait aucune menace pour l’armée ou les forces de sécurité et faisait son travail dans l’intérêt public… Le gouvernement du Mozambique doit immédiatement mettre fin à ces arrestations illégales de journalistes par l’armée », a déclaré M. Bellanger dans un communiqué.

Il a appelé les autorités mozambicaines à « garantir la sûreté et la sécurité des journalistes dans le pays et à libérer immédiatement notre collègue ».

Selon la section mozambicaine de l’Institut des médias d’Afrique australe (MISA), Mabaruco a envoyé un SMS à ses collègues le jour de l’enlèvement expliquant qu’il était « entouré de soldats ».

Le MISA a également indiqué qu’un officier de police basé au commandement de la police du district de Palma avait confié à l’organe de surveillance des médias que « ce sont les forces armées du Mozambique qui ont enlevé le journaliste ».

L’officier de police a déclaré qu’il « savait que le journaliste avait été emmené de Palma à Mueda où les forces armées ont une salle d’interrogation », selon le MISA.

Plusieurs journalistes ont été harcelés, intimidés, arrêtés et détenus dans la province de Cabo Delgado où les forces de sécurité mozambicaines luttent contre une insurrection armée.

Lesotho: le Premier ministre quitte son poste le 22 mai

La coalition quadripartite sous la bannière de laquelle le Premier ministre du Lesotho, Thomas Thabane, a été élu s’est effondrée lundi, entraînant du coup le départ de ce dernier le 20 mai prochain.Le président de l’Assemblée nationale, Sephiri Motanyane, a accepté un accord entre l’ABC et le Congrès démocrate pour former un gouvernement de coalition.

Selon les médias locaux, l’Alliance des démocrates du vice-Premier ministre Monyane Moleleki a fait part de son intérêt à faire partie de cette coalition.

Motanyane a indiqué que le gouvernement est en transition depuis l’effondrement de la coalition gouvernementale qui avait laissé Thabane à son poste, alors qu’il ne dispose plus du nombre de sièges requis pour continuer à gouverner.

« Nous avons vérifié que l’accord de coalition quadripartite a été résilié et qu’il y a formation d’un nouveau gouvernement », a annoncé Motanyane au Parlement.

Il a révélé que le Premier ministre actuellement assiégé de toutes parts devrait quitter ses fonctions le 22 mai.

Lors des élections de 2017, l’ABC avait remporté 50 sièges au Parlement, ce qui est loin des 61 sièges nécessaires à un parti pour gouverner seul, sans avoir besoin d’une coalition au sein du Parlement de 120 sièges. Cela avait contraint Thabane à former une coalition avec l’Alliance des démocrates, le Parti national Basotho et le Congrès réformé du Lesotho pour disposer d’une majorité.

Cependant, des lignes de fracture sont apparues au sein de la coalition ces derniers mois, sur fond d’allégations d’assassinat contre le Premier ministre, dans une affaire relative au meurtre en 2017 de son ancienne épouse.

Malawi: la Cour suprême déboute le président Mutharika

La Cour suprême du Malawi a rejeté vendredi l’appel du président Peter Mutharika et de la commission électorale du pays contre une décision antérieure annulant le résultat des élections présidentielles de l’année dernière qui avait donné la victoire à Mutharika.

Le tribunal supérieur a confirmé un jugement de la Cour constitutionnelle du 3 février qui avait constaté des irrégularités généralisées de la part de la Commission électorale du Malawi (MEC) dans le déroulement des dernières élections présidentielles tenues en mai 2019 et avait déclaré nul le résultat des élections.

 Le tribunal inférieur avait ordonné la tenue d’un nouveau scrutin présidentiel dans un délai de 150 jours.

 Mutharika et la MEC ont cependant fait appel de cette décision devant la Cour suprême, arguant que la juridiction inférieure avait commis une erreur dans sa décision.

 La décision de la cour de vendredi signifie que le pays devra procéder à une nouvelle élection présidentielle prévue pour le 2 juillet.

eSwatini: une application mobile pour les secours en cas de catastrophe

L’Agence nationale de gestion des catastrophes d’eSwatini a lancé, ce vendredi, une application mobile qui permet aux Swatis de tracer leurs parents et amis dans les zones sinistrées et d’afficher les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé sur la pandémie de coronavirus en cours.L’agence a déclaré dans un communiqué que l’application PHEPHA fournit des informations sur la préparation aux catastrophes et que la plateforme est « conçue pour aider à fournir des services d’urgence au public dans le besoin et dispose également d’une ligne gratuite 24 heures sur 24, le 112, disponible pour les appels sur tous les opérateurs de téléphonie mobile ».

« Nous vous présentons l’appli PHEPHA qui est une plate-forme mobile d’alerte aux catastrophes qui fournit des informations sur la préparation aux catastrophes, la cartographie des incidents par le système d’information géographique, des nouvelles pertinentes sur les catastrophes et les risques…», a déclaré l’agence.

La plateforme permet de signaler les incidents en temps réel et alerte sur les dangers et les incidents de catastrophes, y compris les incidents vérifiés, ainsi que la localisation et le rayon des zones touchées.

Elle fournit aussi des informations sur les installations de secours comme les centres de santé, les postes de police et les écoles.

Afrique du Sud: South African Airways sauvée de la liquidation (ministre)

Le gouvernement sud-africain a exclu toute tentative liquidation de la compagnie aérienne nationale South African Airways.Après plusieurs mois de tergiversations sur la conduite à tenir face à la situation financière désastreuse de la South African Airways, le ministre des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, a déclaré que le gouvernement ne voulait pas « une vente au feu » des actifs du transporteur en difficulté, ni la liquidation ».

A cet égard, Gordhan a déclaré devant une commission parlementaire que le gouvernement était en pourparlers avec les spécialistes du sauvetage en charge de la SAA, sur la meilleure façon de relancer la compagnie aérienne d’Etat qui a signé une forme de protection contre la faillite en décembre.

Le ministre a admis que l’intention de l’équipe de professionnels dans sa forme actuelle était de liquider la compagnie aérienne mais « à notre avis, cela ne servira pas l’objectif initial que nous nous étions fixés pour le processus de sauvetage des entreprises », a déclaré Gordhan.

Selon le ministre, le gouvernement ne voulait pas ranger la SAA aux oubliettes mais plutôt la restructurer pour en faire une nouvelle compagnie aérienne.

« Nous tenons à indiquer qu’il ne devrait pas y avoir de vente au feu d’actifs importants de la SAA, ni de mouvement vers la liquidation alors qu’en fait il existe de nombreuses alternatives qui peuvent être envisagées » pour sauver la société de transport aérien », a-t-il ajouté.

Gordhan a reconnu que divers groupes de pression, comme les syndicats, n’étaient pas satisfaits de l’idée de liquider le transporteur national.

Pour cette raison, les syndicats ont appelé le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC) à plaider auprès du gouvernement pour qu’il sauve la SAA de la liquidation comme prévu par ses dirigeants actuels, a conclu le ministre. 

Lesotho : le Premier ministre Thabane va démissionner en fin mai

Le chef du gouvernement du Lesotho, Thomas Thabane, a annoncé jeudi qu’il allait rendre son tablier avant le 31 mai pour mettre fin à des semaines de tension qui menacent la stabilité politique du Royaume.Le Premier ministre Thabane, 80 ans, avait précédemment déclaré qu’il prendrait sa retraite fin juillet. Il se dit désormais contraint par un amendement constitutionnel qui prévoit son départ à la retraite.

Adopté par le Sénat il y a quelques semaines, cet amendement publié au Journal officiel, limite les pouvoirs du Premier ministre comme dans la dissolution du Parlement ou l’organisation de de nouvelles élections.

Cette modification constitutionnelle a pour effet d’obliger le chef du gouvernement à obtenir le consentement de la majorité des parlementaires avant de proposer au roi une dissolution du Parlement ou d’organiser de nouvelles élections au cas où les députés voteraient contre lui.

Thabane a résisté ces dernières semaines à la pression du Parlement et de son propre parti qui voulaient le débarquer immédiatement à cause d’une affaire judiciaire pendante, qui ternit son image.

Il est cité en effet avec son actuelle épouse, Maesaiah, dans l’assassinat de sa précédente femme, Liopelo, en 2017. L’octogénaire fut d’ailleurs inculpé du meurtre quelques jours avant son investiture pour un second mandat. 

Sa défunte épouse Liopelo avait été assassinée par balles en juin 2017. 

La vente de tabac rapporte 11 millions $ au Malawi

La vente de tabac a rapporté 11 millions de dollars au Malawi, a annoncé jeudi la commission chargée de réglementer et de promouvoir la production de la feuille d’or (tabac) dans ce pays d’Afrique australe.La Commission du tabac a déclaré que plus de 6,2 millions de kilogrammes de tabac avaient été vendus dans les trois étages des enchères du pays, depuis le lancement de la campagne de commercialisation 2019/20, le 20 avril dernier.

Elle a déclaré qu’en termes de revenus, environ 9,7 millions de dollars américains ont été réalisés grâce à la vente de tabac Burley, tandis que le tabac séché à l’air chaud a rapporté près de 840.000 dollars.

Jusqu’à présent, la quantité de tabac commercialisée ne représente qu’une petite fraction des 190 millions de kg qui devraient être vendus aux enchères au cours des prochains mois, ce qui laisse espérer que le pays obtiendra cette année d’importants flux de devises étrangères.

Le Malawi tire environ 50% de ses revenus d’exportation de la vente de tabac, dont plus de 80% sont la variété de tabac Burley.

AfSud : l’ANC défend son ministre au sujet de l’interdiction de tabac

Le Congrès national africain (ANC, au pouvoir) en Afrique du Sud, a défendu mardi le ministre de la Gouvernance des entreprises et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, pour avoir annoncé la poursuite de l’interdiction des produits du tabac pendant le confinement.Dlamini-Zuma, qui a annoncé l’interdiction la semaine dernière, à la suite d’une décision de l’organe national de supervision de la gestion de la pandémie de coronavirus, a été critiquée par l’industrie du tabac du pays pour avoir interdit le tabac.

L’un des principaux acteurs de l’industrie, British American Tobacco (BAT) d’Afrique du Sud, a menacé de porter plainte contre le gouvernement à moins que les autorités ne lèvent l’interdiction d’ici cette semaine.

Répondant aux critiques faites à la ministre, le porte-parole de l’ANC, Pule Mabe, a déclaré que les attaques contre Dlamini-Zuma étaient « misogynes et à motivation raciale. Cibler la ministre était donc une erreur, car la décision a été prise collectivement » 

 Mabe a ajouté : « Lorsqu’elle a prononcé la décision, elle l’a fait après avoir été habilitée par la loi (loi sur la gestion des catastrophes) et en sa qualité de ministre en exercice, chargée de l’application de cette loi ». 

 Il a indiqué que « le Conseil national de commandement du coronavirus, qui a décidé de l’interdiction, est composé de divers ministres. Par conséquent, isoler un ministre sur une décision d’un groupe est plutôt injuste ». 

 De son côté, le chef de l’ANC et de l’Etat, Cyril Ramaphosa, a déclaré que Nkosazana-Dlamini n’était pas responsable de l’interdiction du tabac.

En effet, son annonce a été une décision collective suite à de fortes recommandations d’experts médicaux, dont des médecins, a déclaré Ramaphosa.

 Ramaphosa avait initialement annoncé que le tabac serait vendu pendant le confinement de niveau quatre, qui a commencé lundi.

Mais cette décision a été annulée par l’annonce du ministre, ce qui a provoqué la colère et la frustration de l’industrie du tabac..