Coopération : Faure Essozimna Gnassingbé chez Ali Bongo Ondimba

Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, a effectué, le 23 janvier, à Libreville, sa troisième visite de travail et d’amitié au Gabon en l’espace de huit mois.

Arrivé dans la capitale gabonaise en début de matinée, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu avec son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba. 

Faure Gnassingbe a été reçu en tête-à-tête par le président gabonais, Ali Bongo, pour des échanges consacrés à la coopération entre les deux États.

Selon la cellule de communication de la présidence de la République, le Chef de l’État et son hôte ont exprimé leur volonté commune de renforcer les relations bilatérales entre le Gabon et le Togo.

Les deux hommes se sont félicités de l’excellence des liens d’amitié et de fraternité qui unissent les deux pays frère d’une part, et de la collaboration, entamée depuis 2011, entre la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) d’autre part.

Gabon-Attaque de pirates : L’otage gabonais Patrick Imbogho libéré ( présidence de la République)

Selon un tweet du chef de l’État gabonais son excellence Ali Bongo Ondimba, le gabonais pris en otage lors de l’attaque de pirates du 22 décembre a été libéré.

«Notre compatriote Patrick Imbogho, pris en otage lors d’une attaque de pirates le 22 décembre dernier, a été libéré», a tweeté, le 20 décembre, le président de la République.

Selon Ali Bongo, le Gabonais a été libéré «en même temps qu’un autre marin de nationalité camerounaise». «Il est en bonne santé et a retrouvé sa famille au Gabon», a poursuivi le chef de l’Etat en précisant que, sa libération est «l’aboutissement d’un travail de coopération».

Pour rappel, le 22 décembre  des pirates avaient attaqué 5 bateaux et tuant au passage le commandant Aymar Mboumba Mbina, commandant du “Tropic Down”, un navire appartenant à la société Satram. En plus des deux personnes évoquées dans le tweet d’Ali Bongo, cette attaque avait également donné lieu au kidnapping de 4 Chinois qui ont été retrouvés au Nigéria, avant de regagner la Chine.

Si le tweet du chef de l’État gabonais est loin de clore cette affaire, des interrogations demeurent sur les motivations des “pirates” et sur le lieu où ont été délivrés le reste des otages.

Gabon : la réforme du code du travail, la Cosyga et la CGSL en cavaliers seuls ?

Intervenue mercredi 22 janvier dernier, la signature par les deux confédérations syndicales d’un accord avec le gouvernement,  n’aura servi à rien, tendus que  d’autres signataires ont mis à exécution sa menace de débrayage ce jeudi 23 janvier. 

La signature du protocole d’accord entre le gouvernement et la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga) et la Confédération gabonaise des syndicats libres (CGSL) n’aura finalement pas été suivie d’effet. Si les deux organisations syndicales avaient espéré tuer dans l’œuf la grève des secteurs privé et parapublic qui couvait depuis le 17 janvier, relative au projet de réforme du Code du travail, elles n’y sont pas parvenues.

Ce jeudi 23 janvier, la quinzaine d’autres syndicats signataires du préavis de grève a bel et bien lancé son mouvement après avoir constaté l’échec des négociations rouvertes ces derniers jours avec le gouvernement et le patronat sur le projet de réforme du Code du travail.

 

Élim/ coupe du monde Qatar-2022: le Gabon logé dans le groupe F avec pour adversaire l’Égypte, la Libye et l’Angola.

La Confédération Africaine de football (CAF), a procédé mardi 21 janvier dernier en Égypte, au tirage au sort des qualifications de la Coupe du monde.

La cérémonie s’est déroulée au Caire en présence des responsables et représentants des nations engagées dans ces phases éliminatoires.  Les résultats du tirage au sort de la zone Afrique ont logés le Gabon dans le groupe F avec pour adversaire l’Égypte, la Libye et l’Angola.

Dans ce groupe les experts pensent que l’Angola et la Lybie sont à la portée des panthères du Gabon. Si les hommes de Patrice Neveu bataillent très fort, ils peuvent se qualifier derrière l’Égypte donné favori incontesté de la poule.

Libreville : ONEP annonce la grève générale dès ce jeudi au Gabon

La grève générale de 5 jours envisagée par plusieurs syndicats pour obliger le gouvernement d’ouvrir des négociations sincères sur la révision du code de travail.

La grève générale démarre  ce jeudi sur toute l’étendue du territoire national, a affirmé le Secrétaire général adjoint de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) qui entraine dans ce mouvement un des syndicats de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

L’ONEP et le syndicat SYNTEE+ désavouent les deux syndicalistes qui ont négocié ce mercredi 22 jjanvier dernier, la suspension du mouvement  avec le ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre et le Premier ministre, Julien Nkoghe Békalé. « Deux personnes sont allés rencontrer le gouvernement sans informer les autres », s’est désolé Sylvain Mayabith de l’ONEP.

Coopération : le président togolais Faure Gnassingbé attendu à Libreville ce jeudi

Le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, recevra ce jeudi 23 janvier 2020, son Homologue gabonais Faure Gnassingbé en visite de travail et d’amitié à Libreville. 

La rencontre entre les deux hommes d’États, portera sur le renforcement de la coopération bilatérale et multisectorielle entre le Gabon et le Togo d’une part, et également sur des sujets d’intérêt commun relatifs aux questions de paix.

Signalons que cette visite de Faure Gnassingbé au Gabon, intervient près de cinq mois après les visites de travail et d’amitié qu’il a effectuées à Libreville le 7 mai et le 9 août 2019.

Tropicale Amissa Bongo: deux cyclistes gabonais disqualifiés pour médiocrité

Deux cyclistes gabonais ont été chassés de la 15ème édition de la Tropicale Amissa Bongo pour résultat médiocre à la 3ème étape du tour du Gabon.

Les deux cyclistes sont arrivés hors délai, soit plus d’une heure après le vainqueur de l’étape Mitzic-Ndjolé (180 km). Les organisateurs ont simplement appliqué le règlement intérieur de la compétition. Résidents au pays, ces cyclistes ne se sont jamais entraînés sur ce parcours.

Sur 6 cyclistes au départ, l’équipe du Gabon ne compte plus que 3 athlètes. Un premier avait jeté l’éponge dès la première étape Bitam-Ebolowa après 23 minutes seulement du lancement de l’épreuve.

Les trois derniers cyclistes restés en compétition seraient adeptes de la philosophie du Pierre de Coubertin :  » l’essentiel c’est de participer ».

Gabon : L’Aninf lance la campagne de sensibilisation contre la cybercriminalité

L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a lancé, le 20 janvier, une campagne de sensibilisation sur la cybercriminalité pour prémunir la population sur les risques et les affres de ce phénomène. Elle s’étend jusqu’au 6 février. 

L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), acteur majeur du gouvernement gabonais dans la mise en place de la stratégie nationale en matière de développement du numérique, a lancé, le 20 janvier, une campagne de sensibilisation de la population contre la cybercriminalité. L’objectif est de protéger la population de cette nouvelle forme de criminalité et de délinquance qui se distingue des formes traditionnelles en ce qu’elle se situe dans un espace virtuel, le «cyberespace».

Avec le développement fulgurant de l’Internet dans le pays, la cybercriminalité est, en effet, devenue une menace persistante. Du 20 janvier au 6 février, l’Agence entend donc prévenir la population sur ce qu’elle risque en cas d’attaques. Durant cette période, on expliquera aux utilisateurs des téléphones, des ordinateurs, des tablettes, entre autres, les bons réflexes qu’ils doivent développer pour éviter les pièges tendus par les personnes malveillantes ou pirater.

Partant du simple fait que le Système informatique (SI) de l’État gabonais subit, selon l’Aninf, 50.000 tentatives d’accès frauduleux, bloqués par semaine, il est plus qu’impérieux de sensibiliser la population sur les méfaits de cette forme de criminalité aux conséquences incalculables. Ceci d’autant plus qu’en 2018, selon toujours l’Aninf, le Gabon subissait une attaque d’Anonymous qui a eu pour conséquence la perturbation de plus de 50% des sites web gouvernementaux, durant 72heures.

L’Aninf espère amener les Gabonais à faire un usage approprié et sécurisé des Technologies de l’information et de la communication (TIC). «Il n’est donc pas question de dissuader les Gabonais de faire usage de ces outils», soulignent les porteurs de cette campagne, en ajoutant qu’il s’agit de faire prendre conscience aux populations gabonaises des dangers qu’ils encourent au regard du nombre croissant de victimes sur toile, dans le pays et aussi dans le monde. Or, la clé de ces entourloupes demeurant l’ignorance des risques liés aux TIC.

L’Agence précise que la cybercriminalité est une infraction commise via les réseaux informatiques ou de communication (ordinateurs, téléphones, tablettes, etc.). Elle comprend les atteintes aux personnes et aux biens. Les atteintes aux personnes reposent sur la diffamation, les injures, la diffusion de photos intimes d’une personne, l’incitation à la haine, l’atteinte à la vie privée, etc. Quant aux atteintes aux biens, ils se focalisent sur le téléchargement illégal, l’intrusion dans les systèmes informatiques, la violation des propriétés intellectuelles, le vol de données bancaires, etc.

Source: gabonreview

 

Gabon-Port-Gentil : Pitchamad fait son retour

Un mois après la découverte de tags anti-pouvoir à Port-Gentil, d’autres tags anti-pouvoir, mentionnant entre autres l’affaire Rinaldi, sont apparus lundi dernier sur des murs de la capitale économique du pays.

Un nouveau pied de nez aux autorités par un auteur qui reste caché, mais se fait surnommer Pitchamad. Fin décembre, les gendarmes avaient interpellé pendant plusieurs jours l’activiste Peter Brady ; mais d’autres murs avaient été tagués pendant son arrestation… signés Pitchamad.

« Peuple debout, ensemble nous pouvons, Nouredine (sic) dégage”, “Rendez Abagha Rinaldi. Défendons nos vies”. “Mon enfant naîtra libre. La justice c’est nous”, étaient inscrits dès dimanche en noir sur un mur de Port-Gentil.

Lundi soir, les palissades des Cités Unies ont été taguées elles aussi: “Vos leaders détruisent le pays, complices de nos malheurs. Vous nous prenez tout, même nos enfants. Ahh quel pays”. “Aux mosquées. Leaders injustes. Vous ne craignez plus Allah. Vous semez la haine et non la paix”.

L’auteur fait notamment référence à la disparition du jeune Abaga Rinaldi, le 12 janvier, près de Bitam – de nombreux commentaires dans la presse ou sur les réseaux sociaux associent cette affaire à un crime rituel.

Gabon : les enjeux de la reforme réforme du code du travail

Selon les partenaires sociaux, ce projet de réforme à son stade actuel comporte des articles renforçant les pouvoirs des employeurs au détriment des employés.

Pour Madeleine Berre la patronne de l’emploi, il n’en est rien. Au contraire, assure-t-elle, le projet du nouveau Code de travail garantit et protège les avantages et les acquis sociaux des travailleurs.

«Nous ne sommes pas dans une logique de restreindre le droit des travailleurs, bien au contraire. Nous travaillons pour garantir les intérêts des travailleurs. Quelle sera la responsabilité du gouvernement de mettre en place un outil qui précariserait le travail alors que la feuille de route du gouvernement est de créer les emplois», a assuré le ministre de l’Emploi, souhaitant savoir les articles qui sont considérés comme esclavagistes.

Parmi les innovations proposées par la réforme du Code du travail, Madeleine Berre a indiqué  le renforcement du droit des travailleurs ; la codification (du dialogue social, de la concertation sociale avec les partenaires sociaux) ; la codification de plusieurs formes de travail contractuel contrairement à l’actuel, par rapport aux enjeux du marché de l’emploi ; la contractualisation de toutes les formes d’apprentissage actuellement pratiquées au Gabon en fonction des besoins du marché ; la limitation et le recadrage du chômage technique pour six mois avec une allocation de chômage technique qui n’existait pas jusqu’à présent ; le renforcement des droits de l’inspecteur du travail.

«Nous souhaitons apaiser et rassurer l’ensemble des travailleurs sur le fait que la réforme n’a pas encore été adoptée en Conseil des ministres, le texte est encore en examen, la deuxième phase d’analyse n’est pas terminée», a conclu la patronne de l’emploi Madeleine Berre.