Gabon : le gouvernement remercie la CEEAC pour la levée des sanctions

Dans un communiqué lu par le ministre gabonais des Affaires étrangères, Regis Onanga Ndiaye, le gouvernement gabonais a salué la décision de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) de lever les sanctions contre le Gabon et de réintégrer le pays au sein de la communauté.

 

C’est une bonne nouvelle pour le Gabon qui a été rétabli par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale samedi 9 mars dernier lors d’une réunion ordinaire des chefs d’Etat à Malabo en Guinée Equatoriale. Dans son communiqué, « Le gouvernement gabonais salue ces décisions et adresse ses vifs remerciements aux chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC ». Et a également salué le maintien par la Ceeac du siège de l’institution à Libreville.

En effet, cette réintégration vient du fait que, la CEEAC a à travers son communiqué final noté « des avancées significatives dans le retour à l’ordre constitutionnel » avec notamment la mise en place d’un chronogramme de transition de 24 mois. Aussi, la tenue d’un dialogue national inclusif donc le décret portant convocation a été publié au journal officiel vendredi dernier.

Notons que, le Gabon avait été suspendu de la CEEAC au lendemain du coup d’Etat survenu le 30 août 2023 par le Comité de transition pour la restauration des institutions.

Gabon-attaque à la résidence du président de la commission de la CEEAC : le gouvernement révèle les premières enquêtes

Le ministre de l’intérieur a à travers un communiqué dévoilé les premières enquêtes de l’attaque « présumée », qu’il y a eu chez le président de la commission de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), l’angolais Gilberto Da Piedade Verissimo le 17 janvier 2024.

 

Selon le communiqué du ministre de l’intérieur, sur la qualification de graves incidents de sécurité portée par le Président de la Commission, il ressort qu’en fait d’agression, il s’est plutôt agi de l’arrivée sur les lieux du propriétaire des locaux, accompagné de deux éléments de sa garde rapprochée, venu constater l’effectivité de la libération de la résidence par l’ancien occupant à savoir Monsieur Gilberto da Piedade VERISSIMO.

En effet, l’enquête a démontré, à la lumière du contrat de bail qui courait du 1er  décembre 2022 au  30  novembre  2023  couplée  à  la  lettre  de  résiliation  de l’Ambassadeur, qu’elle ne l’était plus ; le Président de la Commission de la CEEAC n’y étant plus domicilié mais résidant  désormais dans un appartement dans le centre-ville, une  lettre datée du 30 novembre 2023, montre que, l’intéressé a notifié à l’Agence immobilière la libération de la résidence pour au plus tard le 5 janvier 2024. Il était donc question pour le propriétaire de faire une descente afin de s’assurer que le diplomate Angolais avait bel et bien libéré la résidence. Le communiqué du ministre poursuit que, lors de cette descente, le  diplomate était absent du lieu au moment des faits.

Pour finir, le Gouvernement de la République Gabonaise, tout en s’indignant des allégations peu crédibles tendant à ternir l’image du Gabon et de ses Forces de défense et de sécurité réaffirme son engagement à respecter scrupuleusement toutes ses obligations internationales et Organisations Internationales accrédités sur son territoire.  Rappelons que, l’Angola et le Gabon sont tous membre de la CEEAC.

La Ceeac maintien ses sanctions contre le Gabon

C’est ce qui ressort du communiqué final de la  5ème session extraordinaire des chefs d’Etats de la communauté économique  des Etats de l’Afrique Centrale tenue vendredi 15 décembre 2023, en Guinée équatoriale.

 

Dans un communiqué, la CEEAC qui reconnait le « caractère paisible et inclusif » de la transition gabonaise a décidé de maintenir sa décision de suspendre le Gabon aux activités de la Communauté. En effet, la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ont indiqué que les sanctions du Gabon sont maintenues « jusqu’à son retour à l’ordre constitutionnel », a indiqué le communiqué. Cependant, le siège de la CEEAC reste maintenu au Gabon. Le président Archange Touadera reste le facilitateur de la CEEAC.

Le Gabon avait subi des sanctions de la Communauté aprés le coup d’Etat du 30 août 2023,  par le président de la transition Oligui Nguema.  Le Général Oligui Nguema avait ensuite entamé des voyages dans les pays membres de la CEEAC afin, de donner les raisons de cette prise de pouvoir, qu’il qualifie de « Coup d’Etat de Libération ». Notons que, le président de la transition avait  également dévoilé la charte de la transition dont la durée  est fixée à deux ans et l’organisation des élections pour Août 2025.

Il faut relever que, la levée de cette sanction aurait représenté un premier pas vers une réintégration du Gabon sur la scène internationale, près de quatre mois après que le coup d’État eut entraîné la suspension du Gabon de l’Union africaine.

La CEEAC souhaite accompagner le Gabon dans son processus de transition

C’est ce qui ressort d’un entretien entre le président de la transition Oligui Nguema et le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Gilberto Da Piedade Verissimo mardi 10 octobre 2023.

 

La rencontre entre le Général Olingui Nguema et le président de la CEEAC était centré sur l’élaboration d’une feuille de route de la transition au Gabon sous les recommandations de la CEEAC afin de pouvoir accompagner le pays.  A la sortie e son audience avec le président de transition, Gilberto Da Piedade Verissimo a déclaré avoir échangé  «dans un premier temps avec les membres du CTRI puis en tête-à-tête pour essayer de ficeler le plan. Aujourd’hui, on a les bases d’un plan pour que la CEEAC, qui est basée au Gabon, puisse accompagner cette transition en cours». A-t-il évoqué.

En effet, suite au coup d’Etat du 30 août 2023, les chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC avaient  décidé de la suspension immédiate du Gabon et du transfert du siège de l’organisation de Libreville à Malabo, en Guinée équatoriale suite au coup d’Etat du 30 août 2023. Ils avaient également donné un délai d’un an au Gabon pour le retour à l’ordre constitutionnel. Et ont nommé un facilitateur.

Notons que ce facilitateur, le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera est  arrivé à Libreville hier mardi  10 octobre 2023, pour s’imprégner des avancées enregistrées dans le processus de transition au Gabon en cours.

Gabon : Oligui Nguema rencontre le président Faustin Archange Touadera

Le Général Oligui Nguema a reçu le 5 septembre 2023, le président centrafricain Faustin Archange Touadera facilitateur de la CEEAC, venu  s’enquérir  de la situation politique au Gabon.

 

Reçu à son arrivé par le président de la transition Oligui Nguema, le président centrafricain archange Touadera est au Gabon dans le but d’engager des pourparlers avec le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans le pays. A cet effet, le Président Faustin Archange Touadera a remercié son hôte pour l’accueil réservé à sa délégation avant de définir le but de la mission qui lui est confiée par ses pairs de la Ceeac.

Notamment de transmettre aux nouvelles autorités gabonaises les résolutions prises par les Chefs d’état de la CEEAC lors du 4e sommet extraordinaire de Djibloho, d’obtenir des autorités de la Transition la ferme volonté de revenir rapidement dans l’ordre constitutionnel afin de permettre au Gabon reprendre toute sa place dans les institutions régionales. Ensuite, de garantir l’intégrité physique du Président déchu et de toute sa famille, de préserver la paix et la sécurité du Gabon pour maintenir la stabilité sous régionale. Et enfin d’accompagner le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) pour un retour rapide de l’ordre constitutionnel et permettre l’organisation d’élections libres et transparentes.

Pour sa part, le Général Oligui Nguema s’est félicité de la visite du Président centrafricain et n’a pas manqué d’exprimer sa ferme volonté de remettre de l’ordre dans les institutions de la République avant la fin de la Transition. Bien que sa durée n’est toujours pas été déterminée par le CTRI. En attendant, un gouvernement de transition sera nommé,  dans les prochains jours. Notons que, l’agenda du président centrafricain au Gabon prévoit une rencontre avec l’ancien Président Ali Bongo Odimba  et  une série de rencontres avec les Représentants des Partis politiques, de la Société civile, des Confessions religieuses et du Corps diplomatique présent au Gabon.

Le Gabon suspendu de la CEEAC jusqu’à son retour à l’ordre constitutionnel

La décision a été prise le  4 septembre 2023 en Guinée équatoriale lors de la 4ème session extraordinaire de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale).

 

Après la suspension du Gabon de l’Union Africaine, c’est au tour de la CEEAC. En effet, au cours de la  4ème session  qui a réuni les chefs d’Etats de l’Afrique centrale,  plusieurs décisions ont été prises.  En effet, il était question lors de cette rencontre de parler de  la situation politique et sécuritaire du Gabon. La rencontre a été présidée par Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, qui est désormais président en exercice de la Ceeac en remplacement du président Ali Bongo.

Parmi les décisions prises on note la suspension du  Gabon de toutes ses instances « jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel », les chefs d’État ont aussi exigé l’organisation d’un dialogue entre les acteurs politiques gabonais afin de faciliter un retour à l’ordre constitutionnel dans un bref délai dans le pays. Les chefs de l’Etat ont donné un an aux militaires pour rendre le pouvoir aux civils.

Notons qu’au moment où se tenait ce sommet extraordinaire en Guinée Equatoriale, le général Brice Oligui Nguema prêtait serment devant la cour constitutionnelle au Gabon. Le président de transition a pris l’engagement de remettre le pouvoir aux civils après une période de transition dont il n’a pas fixé la durée.

CEEAC : début des travaux des experts techniques à Libreville

En prélude au 23ème sommet des chefs d’Etats de la CEEAC le 1er juillet, une rencontre des experts a lieu depuis mardi 20 juin 2023,  pour des  travaux sur la nouvelle réforme institutionnelle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale.

 

Les experts techniques réunis au Gabon sont soumis à des projets de textes en vue de la mise en place des institutions de la CEEAC. On note les règlements intérieurs des organes et institutions de la communauté ; les protocoles annexés au traité révisé de la CEEAC relatifs au Parlement, à la Cour de justice et à la Cour des comptes de la Communauté, les textes d’application du règlement financier révisé de la CEEAC, relatifs aux règles budgétaires et comptables et, à la comptabilité générale et le plan des comptes général de la CEEAC.

En effet, les travaux qui vont s’étendre du 20 au 25 juin « s’inscrivent dans la continuité du processus de la réforme institutionnelle de la CEEAC engagée il y a maintenant huit ans sous la présidence de la République gabonaise», a souligné le représentant le ministre des Affaires étrangères, le commissaire général à l’intégration, Placide Olouba, à travers le site Gabon Review. Il est également question de revoir la situation politique et sécuritaire de la région au premier semestre 2023. «Il est particulièrement important de veiller à la cohérence des textes d’application avec les textes fondamentaux, afin d’éviter des conflits de règles et in fine faciliter leur application», a instruit Placide Olouba.

Après ces travaux techniques des experts se suivront du 26 au 28 juin 2023, les réunions des comités inter-États et des représentants permanents. Et ensuite le  Conseil des ministres de la CEEAC, le 28 juin, dans l’optique de «relever le défi de financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique Centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle». Et enfin le 1er juillet se tiendra la rencontre en présentielle des chefs d’Etats.

Le Gabon abritera le sommet des chefs d’Etats de la CEEAC

La ville de Libreville accueille du 20 juin au 1er juillet 2023,  la 23ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

 

C’est sous le thème « relever le défi du financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle », que les différentes activités seront centrées. Il sera question pour les chefs d’Etats de poursuivre un certain nombre d’objectif concernant la problématique du financement du  processus de l’intégration régionale en Afrique centrale. Au cours de cette rencontre qui réunira les Experts des Etats membres de la CEEAC dans les secteurs du Budget et Finances, de la justice et des Affaires juridiques, de la Défense, Sûreté et Sécurité,  le point sera fait sur  l’état de mise en œuvre des décisions des 21ème et 22ème sessions ordinaires de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC.

selon le communiqué de la Ceeac,  l’objectif  sera également d’examiner et valider les Règlements intérieurs des Organes et Institutions de la Communauté ; aussi, ils  examineront  et valideront les textes d’application du Règlement financier révisé de la CEEAC, relatifs aux règles budgétaires et comptables et, à la comptabilité générale et le plan des comptes général de la CEEAC.  Une  revue de la situation politique et sécuritaire de la région au premier semestre 2023, est  également prévue. Les travaux de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC se tiendront quant à eux,  le 1er juillet au Palais Rénovation. Poursuit le communiqué.

Concernant la fusion Ceeac-Cemac, dont le but est de faire une communauté économique plus forte et mieux structurée, le dossier reste en cours d’examination. Les  textes réglementaires concernant cette fusion ont été adoptés  au terme du cinquième Conseil des ministres du Comité de pilotage de la rationalisation des Communautés économiques régionales en Afrique centrale (COPIL/CER-AC) qui,  s’etait déroulé du 11 au 12 août 2022 à Yaoundé au Cameroun. Rappelons que, le chef de l’Etat Ali Bongo est le président en exercice de la Ceeac. Il a succédé en février dernier, au président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi Tshilombo.

Gabon: Ali Bongo prend la présidence de la Ceeac dès ce 25 février

Le président gabonais va assurer la présidence de la communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale, dès ce vendredi 25 février 2023.

 

Les assises de la 22e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État de la CEEAC auront lieu à Kinshasa, en Republique DC ce 25 février. Le président Félix-Antoine Tshisekedi qui assurait jusqu’ici la présidence va passer le relais à son homologue gabonais. La cérémonie solennelle sera précédée par plusieurs réunions des ministres et d’experts. C’est depuis le 9 janvier 2022, à Brazzaville, que le président Félix-Antoine Tshisekedi occupe la présidence tournante de la CEEAC.

Créée le 18 octobre 1983, cette communauté compte onze pays membres, à savoir l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé-et-principe, et le Tchad.

Rappelons que, c’est en 2020, avec l’entrée en fonction de la Commission, que le compteur de la présidence tournante a été remis à zéro et le nouveau compteur d’un mandat d’un an a démarré avec la République du Congo (2021) ; la République démocratique du Congo (2023) et pour l’année 2023, ce sera la République gabonaise.

Gabon : vers l’organisation d’une conférence sur la promotion du genre en mars

La nouvelle a été faite au cours d’une rencontre entre la ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas et Yvette Kapinga Ngandu le Commissaire de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) en charge du département de la Promotion du Genre, du développement humain et social.

 

La conférence sous régionale qui sera organisé au Gabon en mars-avril 2023, aura pour but de bâtir un agenda communautaire autour des problématiques ayant trait au genre. Mais également, de soulever les problèmes sensibles auxquels les femmes et les jeunes filles font face dans la sous-région, a précisé le Commissaire.

Selon le site Gabon Nouveau, la stratégie du pays, apprend-on, repose sur la mise en œuvre de 33 recommandations dans six domaines d’actions prioritaires que sont les violences faites aux femmes, l’éducation, la santé, le droit de la famille, la participation à la vie économique et l’émancipation politique. Le pays dispose désormais d’un centre d’accueil pour la prise en charge des personnes victimes de violences et un observatoire du droit des femmes a également été mis en place par les autorités.

Notons que, le Gabon est considéré comme un leader en matière du respect d’égalité genre en Afrique. La conférence verra la présence des ministres en charge du genre, des Premières dames issues des États de la CEEAC.

Gabon-Etats généraux : vers une fusion CEEAC-CEMAC

C’est l’une des recommandations formulées par les experts réunis à Libreville,  au cours des premiers états généraux de la Cemac (Communauté économique de l’Afrique Centrale), afin d’être plus compétitif sur le marché des échanges.

 

Avoir une institution plus active et performante dans la sous-région, est l’une des préoccupations des chefs d’Etats. C’est pourquoi les experts aux assises des premiers états généraux de la Cemac,  ont dans leurs différentes recommandations formulés une transition de 2 ans pour fusionner la communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en une seule institution. Ce qui va donner la Communauté économique régionale (CER).

les  deux années de transitions, comme il est indiqué dans le rapport des experts, vont permettre  de finaliser les diligences entreprises en interne et faciliter ainsi à la nouvelle institution qu’est Communauté économique régionale (CER), (fusion entre la CEMAC et la CEEAC), à mettre en place  des outils fiables à sa promotion, son développement et à son épanouissement.

La Cemac comptant à peine 50 millions d’habitants, il est donc urgent de fusionner ces deux institutions. Le résultat qu’est  la Communauté économique régionale (CER), sera  le 3ème plus grand marché du continent après la GOMESA (400 millions d’habitants) et la CEDEAO (300 millions).

Gabon-RCA : mise en place d’un protocole de défense entre les deux Etats

Faustin-Archange Touadéra, le président de la  République centrafricaine a, au cours de sa visite au Gabon,  échangé avec le président Ali Bongo  où il l’a remercié  pour l’implication de son pays au Conseil de sécurité pour la levée de l’embargo,  en République centrafricaine (RCA) et a  annoncé la mise en place d’un protocole de défense entre les deux pays.

 

En visite de travail et d’amitié au Gabon, le président de la RCA s’est entretenu avec le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Les deux chefs d’Etats ont échangés sur divers sujets notamment sur les questions sécuritaires. En effet,  le chef de l’Etat centrafricain a remercié le Gabon pour son soutien à la RCA au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. « Le Gabon siège au Conseil de sécurité et tout dernièrement, le Gabon a pris le leadership sur le groupe africain pour défendre la position de la région centrafricaine en ce qui concerne la levée de l’embargo sur les armes », a expliqué Faustin-Archange Touadéra.

Et d’ajouter que, «Je pense qu’il y a eu un résultat très important pour l’armée centrafricaine et ça, c’est déjà une satisfaction. Nous voulons remercier donc le président, le gouvernement et le peuple gabonais et aussi l’Union africaine (UA) pour cet élan de solidarité aux côtés de la République centrafricaine (RCA). Il va lui donner les moyens de pouvoir se protéger». Selon lui, d’autres sujets essentiellement bilatéraux ont alimenté les échanges. «Au niveau diplomatique c’est le renforcement de notre coopération au niveau de la sous-région», déclare-t-il avant d’informer sur  la mise en place d’un protocole de défense entre les deux pays.

Pour finir, Archange Touadera n’a pas manqué de remercier le contingent gabonais pour son rôle joué en ce qui concerne,  la stabilité de la paix en République centrafricaine. « Le contingent gabonais a rendu d’éminents services au peuple centrafricain après 25 ans. Nous avons apprécié le travail fait par ce contingent pour que la paix revienne dans notre pays », explique-t-il. Rappelons que, le Gabon et la Guinée équatoriale sont tous les deux  membres de la CEMAC et de la CEEAC.

Gabon : audience entre le chef de l’Etat et la première ministre

Rose Christiane Raponda a rencontré le chef de l’Etat ce lundi 1er août 2022, pour lui faire un compte-rendu, au sujet de sa participation au sommet des chefs de l’Etat de la CEEAC et au 2ème sommet du MAEP.

 

Après avoir assisté le 25 juillet dernier au Congo à la 21ème session des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale), la première ministre est venue rendre compte au chef de l’Etat. En effet, elle a expliqué qu’«Il s’est agi, au cours de ce sommet, d’examiner le fonctionnement de cette institution communautaire et la mise en œuvre des politiques publiques mises en place par les différents chefs d’État de notre sous-région», explique-t-elle.

Quelques jours après cette conférence, Rose Christiane Raponda a assisté également au 2e sommet spécial du forum des chefs d’État et de gouvernement du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). A cette réunion qu’elle a laquelle elle a assisté par visio-conférence, il était question pour le Gabon de de réaffirmer son engagement en matière de démocratie, de bonne gouvernance, de l’État de droit et de protection de l’environnement. A-t-elle évoqué.

En dehors de ces sujets majeurs, plusieurs d’autres concernant les affaires socioéconomiques du pays, ont fait l’objet de l’entretien entre le chef de l’Etat et la première ministre.

Diplomatie: la CEEAC dépêche un Représentant spécial à Ndjamena

Le Représentant Spécial de la CEEAC près la République du Tchad, Urbino José Bothelo a foulé le sol de son pays d’accréditation dans le cadre de la Mission d’accompagnement de la CEEAC.

 

 

L’ancien Ministre des Affaires Étrangères de la République de Démocratique de Sao Tomé & Principe et le Commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité SEM. Mangaral Banté font partie de la délégation de la Commission de la CEEAC conduite par le Président de la Commission de la CEEAC qui a été reçue le 15 février 2022 par le Ministre des Affaires Étrangères de la République du Tchad SEM. Chérif Mahamat Zene à qui le Président de la Commission de la CEEAC a présenté le Représentant Spécial de la CEEAC dans le processus de transition en cours au Tchad. Le Président de la Commission et le chef de la diplomatie tchadienne ont échangé autour de la mise en œuvre effective du processus de transition et sur le dialogue politique qui a été reporté du 15 février 2022 au 10 mai 2022.

Le Président de la Commission de la CEEAC et sa délégation devraient aussi être reçus par les plus hautes autorités de la République du Tchad où devrait être une fois de plus présenté le Représentant Spécial de la CEEAC près la République du Tchad, son Excellence Urbino José Bothelo.

Avant de se rendre au Tchad, Urbino José Bothelo a prêté serment devant le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto Da Piedade Verissimo.

Source : COM CEEAC

Virus Omicron : les vols et passagers en provenance d’Afrique du sud et d’Angola interdits au Gabon

Brice Constant Paillat, ministre gabonais des Transports, a annoncé dans une déclaration officielle que les vols et les passagers en provenance d’Afrique du sud et de la quasi-totalité des pays d’Afrique australe y compris l’Angola sont interdits d’entrer au Gabon jusqu’à nouvel ordre.

 

Il sied de noter que,  cette interdiction des vols et les passagers en provenance d’Afrique du sud et de l’Ango, la fait suite à la découverte en Afrique du sud du nouveau variant Omicron réputé très contagieux.

Le gouvernement gabonais, évoque une volonté de protéger sa population contre ce dangereux variant dont la vitesse de propagation est très inquiétante.

Rappelons tout de même que, l’Angola est membre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dont le siège est au Gabon.

Gabon: le doyen du corps diplomatique fait ses adieux au président de la commission de la CEEAC

L’ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Congo au Gabon et doyen du corps diplomatique au Gabon, Pierre Nzila a fait jeudi ses adieux à la CEEAC, cette organisation régionale où il a laissé des traces indélébiles. A la veille de son retour définitif en République du Congo, son pays natal, après 8 ans de services au Gabon, le diplomate Congolais a échangé avec le Président de la Commission, son Excellence Gilberto Da Piedade Verissimo.

« Je vous remercie infiniment pour tout ce que vous avez fait pour la Commission », a déclaré le Président de la Commission de la CEEAC, allusion faite au rôle éminemment important que le diplomate congolais a joué dans la création du Comité des Représentants Permanents (COREP) de la CEEAC en qualité de chef de file du Groupe Diplomatique Africain à Libreville. Il a œuvré pour une diplomatie de proximité fondée sur les valeurs de fraternité, d’amitié et de solidarité africaine.

L’ambassadeur Gilberto Da Piedade Verissimo a émis le vœu que le diplomate congolais soit toujours à l’écoute de la Communauté, comme devrait aussi l’être le président en exercice de la CEEAC Denis Sassou Nguesso, après son mandat à la tête de la CEEAC.  Le Président SASSOU NGUESSO est doté d’une grande expérience et nous ne cesserons jamais de le consulter toutefois que le besoin se fera sentir, a-t-il déclaré.

Ce n’est qu’un au revoir, ce n’est pas un adieu, a répondu le Doyen des ambassadeurs, je reste à la disposition de mon pays et de ma région pour continuer à rendre tous les services dont ils auront besoin.

Le Président de la Commission de la CEEAC a remis un présent en bois tropical sculpté représentant un éléphant, le symbole de la force et de la résilience dont font montre les peuples de l’Afrique centrale.

Source : Com CEEAC

Coopération-sous-régionale : Félix Tshisekedi prendra la présidence de la CEEAC en 2022

Après l’Union-Africaine, le  président congolais Félix Tshisekedi va présider, en 2022, la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), en succession à son homologue de l’autre rive du Congo Denis Sassou N’guesso.

 

Le président Félix Tshisekedi  a donné son aval pour la présidence de cette organisation, lors des échanges avec Gilberto Da Piedade Verrissimo, président de la commission de la CEEAC, qu’il a reçu  lundi 2 août à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa.

« Le président Félix Tshisekedi a donné son accord de principe pour succéder à son homologue Dénis Sassou-N’guesso (…) cette question de la présidence tournante était au cœur des échanges avec le président de la République », a fait savoir le président de la commission de la CEEAC.

D’après la cellule de communication de la présidence de la République, Gilberto Da Piedade Verrissimo, a informé le chef de l’État Tshisekedi des préoccupations liées au  fonctionnement de cette institution en pleine mutation après la réforme institutionnelle intervenue en décembre 2019.

Signalons que, le président congolais Félix Tshisekedi sera à la destinée de cette institution sous-régionale dans le cadre de la présidence tournante dont la RDC est éligible en 2022. Cette mandature à la CEEAC interviendra après la présidence de l’Union africaine dont le mandat expire à la fin de cette année 2021.

 

 

 

CEEAC : Denis Sassou appelle les états membre à s’acquitter de leur cotisation

Les chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), réunis vendredi 30 juillet  par visioconférence, se sont mis d’accord pour apporter l’appui matériel et financier, pour accompagner le processus de transition au Tchad.

Il sied de signaler que, les chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC, avaient publié  le 4 juin dernier, une déclaration dans laquelle ils s’engageaient à soutenir la transition au Tchad dirigée par Mahamat Déby, fils du défunt maréchal Idris Déby. Ils s’étaient engagés à fournir à ce pays membre un appui matériel et financier.

La rencontre de vendredi via  visioconférence, a constaté que les moyens promis n’étaient pas encore disponibles. Six des onze chefs d’Etat ont pris part aux travaux et les autres ont été représentés par leurs ministres des Affaires étrangères ou Relations extérieures.

Au cours de travaux, les chefs d’État ont constaté que la quasi-totalité des pays membres ne sont pas à jour de leurs cotisations statutaires.  Signalons toute de même qu’un chapeau a été tiré en l’honneur du Gabon, un des rares États à jour de ses cotisations.

Rappelons que, ladite conférence était convoquée par le président en exercice de la CEEAC, Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville.

 

 

 

Diplomatie : Ali Bongo s’est entretenu avec Michel Sidibe envoyé spécial de l’Union Africaine

Le chef de l’Etat Ali Bongo, s’est entretenu lundi 28 juin  avec Michel Sidibe, l’envoyé spécial de l’Union Africaine (UA) pour l’Agence Africaine des Médicaments (AMA).

Michel Sidibe était  accompagné du Docteur Margaret Agama-Anyetei et Hortense Nguema Okome, respectivement Directrice par intérim pour la Santé et les Affaires Humanitaires de la Commission de l’Union Africaine, et Représentant de l’Union Africaine auprès de la CEEAC.

L’Envoyé Spécial de l’UA, a  au cour de cet entretien, a  fait au Chef de l’Etat Ali Bongo la genèse de la création de l’Agence Africaine du Médicament adoptée par les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA en février 2019 en Ethiopie d’une part, et le point sur le nombre de pays ayant signé ou ratifié le traité y relatif.

Selon la communication présidentielle, l’émissaire de l’UA a indiqué au Président de la République, que ladite agence avait pour objectif de porter la voix de l’Afrique dans le monde et qu’à ce titre, nos pays devaient mutualiser leurs efforts pour repenser la recherche et le développement en matière de médicaments d’autre part.

Pour rappel, le pays d’Ali Bongo a signé le Traité portant création de l’AMA en avril 2020, actuellement en voie de ratification au Parlement.

 

Gabon : Pépécy Ogouliguendé fait le point des valeurs de paix et de sécurité

La président de l’ONG Malachie, Pépécy Ogouliguendé, par ailleurs point focal COPAC-Gabon a travers un atelier fait la restitution d’une formation thématisée : « renforcement d’un mécanisme d’alerte précoce et de réponse sensible au genre pour la région Afrique de l’Ouest et du Centre » tenue du 25-26 février 2021 à Nairobi au Kenya à l’intention de leaders de la société civile de 16 pays africains.

Le Gabon a été représenté à cet atelier de formation par  Pépécy Ogouliguendé, Médiatrice de Paix formée à la Haye au Pays-Bas,  leader de la société Civile, Conférencière internationale et point focal COPAC-Gabon. Ainsi, dans le but d’un partage de bonnes pratiques un atelier de restitution a été organisé le vendredi 5 mars dernier au siège de l’ONG Malachie sis à Akanda (nord de Libreville).

L’objectif de cet atelier était de renforcer un mécanisme opérationnel d’alerte précoce et d’intervention tenant compte du genre en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cela était également une opportunité de coopération, d’apprentissage expérimental pour les plans d’actions conjoints, entre départements « Paix et Sécurité » et « Genre » de la CEEAC et le Réseau Ouest-africain pour l’Édification de la Paix (WANEP), pour soutenir une alerte précoce et une réponse sensible au genre dans le partenariat de la CEEAC avec les organisations de la société civile en Afrique centrale.

Les participants à cette formation provenaient des organisations de la société civile des 11 pays de l’Afrique Centrale dont 5 centres nationaux de coordination du mécanisme de réponse à l’alerte précoce du Mali, de la  Côte d’Ivoire, de la  Guinée Bissau,  du Libéria et du Burkina Faso, la Direction de l’alerte précoce de la CEDEAO, le département du système continental d’alerte précoce de l’Union Africaine et le Bureau régional WANEP.

Il s’est agi entre autre de présenter plus amplement la vision, les missions et les objectifs de  la Coalition des Organisations de la Société Civile en abrégé COPAC, qui est l’émergence d’une  Afrique Centrale pacifique et stable où les communautés construisent le progrès économique, social, politique et culturel.

Aussi en tant que participante, à la rencontre de Nairobi au Kenya, le Point Focal COPAC-Gabon à procéder durant cette rencontre de restitution à un exercice de BENCHMARKING de bonnes pratiques dans la gestion de la Covid-19.

L’intervenante, a relevé la nécessité que la riposte soit inclusive et communautaire et qu’elle favorise le développement d’une culture de santé publique ; afin que la population s’approprie la riposte pour une meilleure mise en œuvre.

« La COVID-19 a des conséquences sur presque tous les secteurs de la vie d’un pays. La réponse exige de ce fait, la synergie de moyens et des acteurs mais aussi, l’évaluation des risques des mesures et décisions prisent durant la crise afin de ne pas impacter négativement les populations concernées par celles-ci. » a-t- elle indiqué

En guise de conclusion, les associations membres de la COPAC Gabon (Cri de Femmes et Agir pour le Genre) présentes à cette rencontre ont   rappelé une fois de plus l’importance cruciale d’associer la société civile gabonaise et les Citoyens en générale dans la riposte contre la COVID-19.  En effet, Les pays ayant un dispositif de riposte communautaire et qui ont procédé à l’évaluation de l’impact des actions de ripostes enregistrent de meilleurs résultats.

Source : ONG Malachie et Antoine Relaxe

Gabon : Communiqué final du sommet de la CEEAC tenu le 27 novembre 2020 à Libreville

Le communiqué final de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), tenue à Libreville sous la présidence d’Ali Bongo Ondimbe chef de l’Etat gabonais, qui a passé le flambeau à son homologue du Congo Denis Sassou Nguesso.

  1. Sur invitation de Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise, Chef de l’Etat, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), s’est tenue à Libreville, le 27 novembre 2020, la XVIIIème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC.
  2. Y ont pris part :
  • Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC ;
  • Le Maréchal du Tchad, IDRISS DEBY ITNO, Président de la République ;
  • Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République du Congo ;
  • Son Excellence Monsieur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine ;
  • Son Excellence Monsieur João MANUEL GONÇALVES LOURENÇO, Président de la République d’Angola ;
  • Son Excellence Monsieur Évariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi ;
  • Monsieur Jorge BOM JESUS, Premier Ministre, représentant Son Excellence Monsieur Evaristo do Espirito SANTO CARVALHO, Président de la République Démocratique de São Tomé et Principe ;
  • Son Excellence Madame Marie TUMBA NZEZA, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, représentant Son Excellence TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo ;
  • Son Excellence Monsieur, Lejeune MBELLA MBELLA, Ministre des Relations Extérieures, représentant Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République du Cameroun ;
  • Monsieur GAUDENCIO MOHABA MESSU, Président de la Chambre des Députés, représentant Son Excellence Monsieur TEODORO OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale ;
  • L’Ambassadeur Gilberto Da Piedade VERISSIMO, Président de la Commission de la CEEAC.
  1. Les invités spéciaux ci-après ont également pris part à la cérémonie solennelle d’ouverture de la XVIIIème Session Ordinaire de la Conférence :
  • Monsieur François LOUNCENY FALL, Représentant Spécial et Chef du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA) ;
  • Madame Rosário Bento PAIS, Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de l’Union Européenne près la République Gabonaise, la République Démocratique de São Tomé et Principe et la CEEAC.
  1. La cérémonie solennelle d’ouverture, tenue à la présidence de la République Gabonaise, a été présidée par Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, et marquée par l’allocution du Président de la Commission de la CEEAC et le discours du Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC.
  2. Après adoption de son ordre du jour, la Conférence a examiné les points y inscrits et a décidé ce qui suit :
  3. DU RAPPORT DU CONSEIL DES MINISTRES
  4. La Conférence a suivi la présentation du Rapport du Conseil des Ministres et en a pris acte.
  5. DES RECOMMANDATIONS ET DECISIONS
    • Concernant le rapport d’activités de la Commission
  6. La Conférence a félicité la Commission pour les actions menées depuis sa prise de fonction. Elle a autorisé la réalisation d’un audit des comptes de la Communauté par un cabinet indépendant afin de clarifier la situation des dettes et créances antérieures à la mise en place de la Commission.
    • Concernant les contributions statutaires des Etats membres
  7. La Conférence a félicité les Etats membres qui se sont acquittés des 40% des arriérés de leurs contributions et a exhorté les Etats membres, qui ne l’ont pas encore fait, à s’acquitter de la totalité de leurs arriérés de contributions, conformément à la Décision n°005/CEEAC/CCEG/IXE/20 afin de permettre à la Communauté de disposer de moyens nécessaires pour atteindre ses objectifs.
  8. La Conférence a instruit la Commission de mener une réflexion sur l’évolution de la clé de répartition des contributions des Etats membres au budget de la communauté au regard du contexte économique et social actuel des Etats.
    • Concernant le Plan stratégique indicatif à moyen terme 2021-2025 et le Plan d’actions prioritaires 2021 de la Communauté
  9. La Conférence a félicité la Commission pour avoir élaboré un plan stratégique indicatif à moyen terme pour la période 2021–2025 et un plan d’actions prioritaires 2021. Elle a instruit celle-ci d’élaborer une stratégie régionale en matière de gouvernance des frontières alignée sur la stratégie continentale et d’assurer le leadership pour sa mise en œuvre.
  10. La Conférence a instruit la Commission d’accélérer la mise en œuvre des décisions prises en matière d’opérationnalisation de la zone de libre-échange de la Communauté tout en poursuivant la mise en place de l’union douanière de la Communauté.
    • Concernant la rationalisation des Communautés Economiques Régionales en Afrique centrale
  11. La Conférence a pris acte de l’état d’avancement des travaux relatifs à l’harmonisation des instruments de l’intégration commerciale et au rapprochement des cadres institutionnels de la CEEAC et la CEMAC.
  12. La Conférence a félicité Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, Chef de l’Etat, Président dédié à la rationalisation des Communautés Economiques Régionales en Afrique Centrale, pour les avancées significatives obtenues dans la mise en œuvre de ce processus.
    • Concernant le Règlement intérieur du Comité des Représentants Permanents (COREP)
  13. La Conférence a adopté le règlement intérieur du COREP et instruit le Conseil des Ministres et la Commission d’accélérer le processus de son opérationnalisation.
    • Concernant les Décisions
  14. La Conférence a adopté, sur proposition du Conseil des Ministres, les Décisions ci-après :
  15. Décision N° 013/CEEAC/CCEG/XVIII/20 portant adoption du plan stratégique indicatif à moyen terme (2021-2025) de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) ;
  16. Décision N°00014/CEEAC/CCEG/XVIII/20 portant adoption du plan d’actions prioritaires pour l’année 2021 de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) ;
  17. Décision N°015 /CEEAC/CCEG/XVIII/20 approuvant le Règlement Intérieur du Comité des Représentants Permanents (COREP) de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale.
    • Concernant la Déclaration sur la situation politique et sécuritaire en République Centrafricaine
  18. La Conférence a adopté la Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC sur la situation politique et sécuritaire en République Centrafricaine. Elle a réaffirmé son soutien sans réserve au Gouvernement et au Peuple centrafricains dans le cadre du processus électoral en cours dans cet Etat membre. Elle a, à cet effet, appelé toutes les parties prenantes centrafricaines à privilégier l’esprit du dialogue et la quête du consensus et a exhorté tous les partenaires de la République Centrafricaine à plus d’engagement en vue d’un aboutissement heureux du processus électoral.
  19. La Conférence a félicité et encouragé les Etats membres de la Communauté, contributeurs des troupes à la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) et a condamné avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées contre le personnel de la Mission dont elle tient à saluer la bravoure.
  20. La Conférence a décidé de la désignation d’un médiateur permanent dans la crise centrafricaine ;
  21. La Conférence a décidé le déploiement, par la Commission de la CEEAC, d’une mission d’observation électorale conséquente aux élections présidentielles et législatives du 27 décembre 2020.

III.  DE LA PASSATION DES POUVOIRS

  1. Le Conférence a exprimé toute sa gratitude à Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise, Chef de l’Etat, Président en Exercice de la CEEAC, pour son leadership et son engagement constants pour l’intégration régionale en Afrique Centrale ainsi que pour les réalisations accomplies tout au long de son mandat.
  2. La Conférence se félicite du passage de témoins entre le Président en Exercice sortant et le nouveau Président en Exercice, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo.
  3. DE LA MOTION DE REMERCIEMENTS
  4. La Conférence a adressé une motion de remerciements au Président de la République et au Gouvernement de la République Gabonaise.
  5. DE LA DATE ET DU LIEU DE LA PROCHAINE SESSION ORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT
  6. La Conférence a décidé de tenir sa XIXème Session Ordinaire en mai 2021 à Brazzaville, République du Congo.

 

 

18ème sommet de la CEEAC : le président Tchadien Idriss Déby Itno est arrivé à Libreville

Le président tchadien Idriss Déby Itno, est arrivé ce matin à la cité capitale gabonaise où il prend part à la 18ème sommet des chefs d’État de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

 « Je suis arrivé à Libreville pour participer au sommet de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale. Merci au Gouvernement gabonais et à la colonie tchadienne pour la qualité de l’accueil », a tweeté le président  tchadien.

https://twitter.com/MIdrissDebyItno/status/1332240840207589377

Il sied de signaler que, plusieurs tchadiens de Libreville ont effectué le déplacement de l’aéroport pour aller saluer leur président de la République qui a foulé le sol gabonais pour la première fois depuis qu’il a été élevé à la haute dignité de Marechal du Tchad.

Evariste Ndayishimiye président Burundais, est arrivé jeudi  à Libreville. Le président Felix Tshisekedi de la République démocratique du Congo (RDC), ne sera pas présent.

Gabon : 18ème sommet des chefs d’État de la CEEAC Paul Biya le grand absent

Le président Paul Biya, ne sera pas présent ce vendredi 27 novembre 2020 au 18ème sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui se déroule  chez Ali bongo à Libreville.

Le chef de l’Etat Paul Biya sera représenté par une délégation officielle. Agé de 87 ans, le président camerounais n’est pas un grand adepte de ce genre de déplacement.

Le président rwandais Paul Kagamé et son homologue Burundais ont confirmé leur présence à Libreville. Idem pour le président de la Centrafrique Faustin Archange Touadera, le tchadien Idriss Déby ainsi que le Congolais Denis Sassou Nguesso qui prendra le flambeau de président en exercice de la CEEAC.

Le guinéen Teorodor Obiang Nguéma et l’angolais Joao Lourenco sont également attendus dans  la  cité capitale gabonaise.  Il sied de signaler que, le président congolais Felix Tsisekedi sera représenté par son ministre des affaires étrangères, Madame Nzenza Ntumba.

 

Présidence de la CEEAC : Ali Bongo passera le bâton de commandement à Denis Sassou Nguesso ce 27 novembre

Le chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba,  Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), passera le flambeau à son homologue Congolais, Denis Sassou Nguesso.

Ali Bongo passera le flambeau de la CEEAC à Denis Sassou Nguesso au terme de la 18ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement  de l’institution sous régionale qu’il va présider en présentiel ce 27 novembre à Libreville.

Selon le communiqué de la présidence de la République dons la copie est parvenue à notre rédaction,  « cette rencontre qui réunira plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement ainsi que des Ministres de la Sous-région, aura pour objectif principal, la passation de charges entre le Président de la République Gabonaise, Président en Exercice de la CEEAC, et le Président de la République du Congo, nouveau Président en Exercice de notre Organisation communautaire ».

Il sied de noter que, le  Président Sassou Nguesso a été désigné en juillet dernier par ses Pairs, au cours de la 17ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC pour présider les destinées de l’institution Communautaire.

Sassou Nguesso aura pour mission de « poursuivre le mandat de son prédécesseur, le Président Ali Bongo Ondimba, pour adapter cette Organisation aux défis multiformes de l’heure ».

 

Gabon : le ministre du commerce a remis des agréments TPG, CEEAC à 6 entreprises

Six entreprises gabonaises entrent dans le cercle fermé de celles qui bénéficient de l’exonération des droits de douane dans l’exportation de 70 produits locaux dans la zone de libre-échange

Dans l’optique de faciliter la production et la consommation locale, le ministre du commerce, Hugues Mbandiga Madiya a remis le 31 octobre dernier, des agréments au Tarif Préférentiel généralisé (TPG) CEEAC à 6 entreprises locales. Notamment, Chimie Gabon, Soferga, Sogamatec, Sofavinc, Pizolub et au complexe agro-industriel du Gabon. Ces firmes bénéficieront d’une réduction sur les droits de douane dans l’exportation de 70 produits locaux dans la zone de libre-échange.

Les entreprises qui ont bénéficié de ce privilège ont rempli les conditions d’éligibilité propres aux produits. Elles se sont distingués de plusieurs autres ayant candidatées. Le ministre a expliqué que cette initiative enclenchée depuis 2013 permet au pays de : « diversifier progressivement sa base de production et de se doter d’un tissu industriel qui lui permet d’afficher ses ambitions d’exportation dans le marché commun de la CEMAC ».

Le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda invite plusieurs entreprises gabonaise à candidater à la prochaine session pour ces agréments favorable à l’intégration de la marque déposée dans la CEMAC voire de l’Afrique.

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale se penche vers l’agriculture comme levier du développement

En prélude à la 31e Conférence régionale de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les ministres de l’Agriculture de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale CEEAC se sont retrouvés le 20 octobre, par vision conférence.

Les ministres de l’Agriculture de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont échangé par vision conférence, ce mardi 20 octobre 2020. Cette réunion présidée par Biendi Maganga Moussavou, visait à définir les priorités de la zone CEEAC et adopter une position commune à la 31e conférence de la FAO, prévue du 26 au 28 octobre.

L’objectif de la concertation était de «dresser le bilan de la mise en œuvre des priorités adoptées lors de la 30e session, et adopter les propositions de priorités de la zone CEEAC en matière de développement de l’Agriculture, l’Elevage et de la pêche», a expliqué Biendi Maganga Moussavou.

A en croire Biendi Maganga Moussavou, ces actions à prioriser découlent de la profonde réforme institutionnelle opérée au sein de la CEEAC à Ndjamena, au Tchad, en 2015, afin de relever les défis de l’heure et de répondre aux exigences du moment.

 

CEEAC : la nouvelle commission de l’institution sous-régionale est entrée en service, le 1er septembre 2020

Un nouvel air souffle désormais sur la CEEAC : «Exit le Secrétariat général et bienvenue à la Commission». Le président, le Vice-président et les cinq Commissaires ont tous pris leur fonction devant un parterre d’invités venant principalement des différents pays membres.

Vingt-quatre heures après sa prestation de serment devant le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la nouvelle Commission de l’institution sous-régionale est entrée en service, le 1er septembre 2020, à l’occasion d’une cérémonie de passation de charges, à Libreville son siège. 

Comme prévu dans l’agenda des réformes institutionnelles de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la nouvelle équipe dirigeante de l’institution sous-régionale, dirigée par l’Angolais, Gilberto Da Piedade Verissimo, est entrée en service. Ce, vingt-quatre heures après la prestation de serment de ses membres devant le président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba. La cérémonie de passation de charges, présidée par le représentant du ministre des Affaires étrangères, par ailleurs président du Conseil des ministres, le Commissaire général à l’intégration régionale aux Affaires étrangères, Faustin Rogombé, s’est déroulée, le 1er septembre, au siège de l’institution, à Libreville.

L’opportunité pour le Secrétaire général sortant, Ahmad Allam-Mi, de remettre à son successeur, président de la Commission, Gilberto Da Piedade Verissimo, tous les documents devant l’orienter dans la poursuite de la tâche entamée par l’ancien directoire. Un travail devant s’appesantir sur la recherche d’une intégration effective des pays membres.

 

La nouvelle commission de la CEEAC prêtera serment le 31 août devant Ali Bongo

Les 7 membres composant le bureau de la nouvelle Commission qui remplace le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), nommés pour un mandat de 5 ans, durant la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chef d’Etat et de Gouvernement tenue en visioconférence le 30 juillet dernier, vont prêter serment le 31 août prochain devant Président Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la CEEAC.

L’information a été rendue publique au terme d’une rencontre mardi entre le Secrétaire général de la CEEAC sortant, Ahmad Allam-mi au nouveau président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo, qu’accompagnait la vice-présidente, Francisca  Tatchouop Belope.

Au cours de l’échange qui a duré presque une heure, les deux interlocuteurs ont abordé les questions brulantes de l’actualité et celles relevant de la vie de la communauté à savoir. Il s’agissait entre autres de la question relative à la pandémie du Coronavirus et ses répercussions sur le développement socioéconomique des Etats membres, la Réforme institutionnelle de la CEEAC et les attentes des populations de la Région sur les avantages et les succès que pourrait engranger la CEEAC au cours de cette nouvelle ère.

Selon la communication de la CEEAC, les deux personnalités ont aussi abordé les goulots d’étranglements qui entravent le bon fonctionnement de l’institution notamment le problème du non versement régulier des cotisations statutaires.

En deuxième heure, la délégation de la Commission de la CEEAC a été reçue par les personnels à mandat. A cette deuxième rencontre, ont pris part, la quasi-totalité des personnels à mandat et presque tous les commissaires. Ils été édifiés sur les questions diverses dont celles ayant trait à leur situation administrative et à leur situation familiale.

« Le Secrétaire général de la CEEAC et le Président de la Commission se sont félicités de l’atmosphère cordiale et apaisée dans laquelle se déroulent ces premiers contacts. Pour son Excellence, l’ambassadeur Ahmad Allma-mi, il s’agit de léguer à son successeur un héritage limpide, débarrassé de tout préjugé et un personnel qualifié et prêt à servir la Communauté. Emboitant le pas à son prédécesseur, son Excellence Gilberto Da Piedade VERISSIMO, a assuré son auditoire de sa ferme volonté d’œuvrer pour le rayonnement de la CEEAC en s’appuyant sur les ressortissants de l’espace CEEAC, dotés d’une bonne expertise et d’une abnégation sans faille », indique le communiqué de la CEEAC dont Gabonactu.com a obtenu copie.

Source : Com CEEAC

Coopération : Faure Gnassingbé chez Ali Bongo pour une visite de Travail et d’Amitié

Le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, a reçu lundi 24 août dernier, son homologue Togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, à l’occasion d’une visite de Travail et d’Amitié.

Le renforcement de l’axe bilatéral entre le Gabon et le Togo, volonté commune d’Ali Bongo Odimba et de son hôte, a été au centre des échanges entre les deux Chefs d’État, tout comme les grands sujets de l’heure sur la scène continentale et internationale, indique la communication de la présidence de la République.

Les deux hommes d’États  se sont félicités de l’excellence des liens d’amitié et de fraternité qui unissent leurs deux pays d’une part, et de la collaboration entamée depuis 2011 pour une meilleure intégration de leurs Sous régions respectives.

Soucieux du développement de leurs zones communautaires, Faure Essozimna Gnassingbé  et Ali Bongo Ondimba,  ont abordé les questions de développement économique, de paix et de sécurité et celles liées à la crise sanitaire mondiale de la COVID-19.

Le Président de la République a tenu à présenter à son Homologue togolais la stratégie de riposte mise en place par le Gabon et celle de la CEEAC dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus.

Le Président de la République togolaise s’est réjoui de cette rencontre avec son Frère le Président Ali BONGO ONDIMBA, et a adressé ses remerciements au Chef de l’Etat pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation en terre gabonaise.

 

L’Intégralité du discours du chef de l’État Ali Bongo Ondimba à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance du Gabon

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes, C’est avec émotion et, conscient du poids de l’Histoire, que je m’adresse à vous en ce jour solennel. 60 ans. Cela fait 60 ans que notre cher pays, le Gabon, a accédé à la souveraineté internationale dans le concert des Nations.

Aujourd’hui est l’occasion de nous souvenir. Nous souvenir de nos glorieux prédécesseurs ; des Pères de l’Indépendance ; des Présidents Léon Mba, Omar Bongo Ondimba et Rose Francine Rogombe ; et de l’ensemble de nos aïeuls.

Le Gabon que nous connaissons, le Gabon dans lequel nous vivons. Sa culture et ses valeurs. Ses savoirs et ses richesses. Ce Gabon-là, notre Gabon auquel nous sommes tous intimement liés, et qui fonde le cadre de notre communauté et de notre vivre- ensemble, ils nous l’ont légué. Grâce à leur courage et à leurs sacrifices. C’est à eux que nous devons ce que nous sommes.

Aujourd’hui est aussi l’occasion de mesurer le chemin parcouru ces soixante dernières années. De regarder le verre à moitié plein et non, comme le voudraient certains, le verre à moitié vide.

Sur le plan politique, malgré les vicissitudes et les péripéties auxquelles nous sommes confrontées, le Gabon demeure uni et soudé. Les femmes n’ont jamais autant participé à la vie publique. Elles n’ont jamais autant contribué à faire respirer et évoluer notre société. Certes, nous pouvons diverger sur certains points fussent-ils majeurs. Mais cette diversité d’opinion est un atout pour notre pays étant entendu que les échanges soient sincères, que la volonté réelle soit de bâtir et non de détruire, soit d’améliorer et non de dégrader, soit d’évoluer et non de régresser.

Là est l’essence de notre démocratie, l’essence de notre société dans laquelle le dialogue est fortement ancré. Ce dialogue nous fait toujours converger sur l’essentiel

: à savoir la concorde.

Cet héritage légué par nos Pères fondateurs, est le ciment qui nous unit par-delà notre diversité et nos différences. Elle est un atout précieux qu’il nous faut inlassablement cultiver et préserver.

Sur le plan économique, nous pouvons tous constater des avancées. Certes insuffisantes. Pas assez rapides à mon sens. Mais elles sont toutefois indéniables. Du retard a été pris en raison du contexte économique mondial qui frappe tous les pays.

Cependant notre économie se consolide et nous travaillons pour qu’elle devienne encore plus inclusive, pour qu’elle crée encore plus d’emplois. Cette dynamique doit être accélérée dans les prochains mois et les prochaines années. Je vais y venir.

Sur le plan diplomatique, la voix du Gabon est toujours aussi audible auprès de nos partenaires. A l’échelle régionale où notre pays assure toujours la présidence en exercice de la CEEAC, dont la première phase de la réforme institutionnelle historique a été portée à son terme ; à l’échelle continentale notamment à travers l’Union Africaine, grâce à ses interventions en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique ; à l’échelle internationale enfin, où son implication en faveur de la défense du climat, de la biodiversité et de l’environnement dans son ensemble est reconnue et saluée de tous.

Mes chers compatriotes,

L’Histoire du Gabon n’est pas sécable. Elle n’est pas faite de ruptures violentes. Au contraire, elle forme un tout, un continuum. Les acquis d’aujourd’hui, je vous le redis, nous les devons à nos parents, ces Gabonaises et Gabonais courageux et méritants, qui nous ont précédés et qui se sont sacrifiés pour nous.

Cette entreprise de construction d’un Gabon que nous voulions tous résolument moderne et qui a débutée il y a 60 ans, nous la poursuivons aujourd’hui avec abnégation et détermination.

Nous nous appuyons sur notre passé pour bâtir notre avenir. C’est là une nécessité. Car sans racines profondes, c’est-à-dire sans passé, point d’avenir. Un arbre pour pousser et produire de beaux fruits a besoin de racines profondes. Il en est de même pour les pays.

Gabonaises, Gabonais,

La célébration du 60ème anniversaire de notre Indépendance, si elle est l’occasion de nous souvenir, nous permet aussi de nous projeter.

Il ne s’agit pas ici pour moi de faire des annonces. Non, car les actes valent mieux que les paroles. Je tiens donc avant tout à vous dire concrètement ce que nous faisons, en cohérence avec ce que nous avons déjà réalisé par le passé et que je souhaite voir consolider. Car il existe un lien évident entre les réalisations passées, présentes et à venir.

Pour se développer, le Gabon a besoin d’infrastructures modernes. Nous avons bitumé plus de routes en dix ans que depuis l’indépendance de notre pays. Notre réseau routier sera renforcé de nouveau avec la Transgabonaise, qui traversera notre pays d’est en ouest sur 780 kilomètres.

Les travaux ont déjà démarré avec la réfection d’un premier tronçon à l’entrée de Libreville. Ce chantier, sera achevé en 2023 et son impact sera majeur. Cette route révolutionnera nos vies et notre économie. Elle permettra le développement des échanges nationaux. La création d’emplois et la naissance de nouvelles opportunités économiques pour nos provinces.

Elle permettra également le rapprochement de nos familles. Après la finalisation de ce projet, vecteur de développement, plus rien ne sera comme avant.

Autre secteur vital pour notre pays, la santé. Ces dix dernières années, nous avons construit et modernisé nos infrastructures hospitalières pour améliorer l’offre de soins et de santé. Nous avons développé et pérennisé notre système d’assurance maladie afin que les soins soient accessibles à tous, et en particulier aux personnes les plus vulnérables de nos populations.

Ces derniers mois, en raison de la pandémie de la Covid-19, des efforts financiers inédits ont été consentis en matière de santé pour doter le Gabon de nouveaux outils performants à l’image du laboratoire Professeur Gahouma ou encore de l’hôpital spécialisé Covid-19.

Ces structures, même après la crise sanitaire actuelle, renforceront durablement le plateau technique de notre pays. L’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins de mes compatriotes a toujours été et demeurera l’une de mes préoccupations premières.

Dans la continuité des efforts déjà consentis, j’ai instruit le Gouvernement de travailler activement avec obligation de résultats. Ainsi, neuf centres de diagnostics sont en cours de déploiement dans nos provinces pour une mise en service effective au premier semestre 2021.

Ils permettront une meilleure prise en charge des patients, une gestion plus efficiente du service public de la santé mais surtout une réduction significative du coût des examens médicaux. La santé ne devrait plus être un luxe et nous disposons de la volonté et des moyens pour y parvenir.

L’emploi est également l’une des préoccupations au cœur de mon projet de société. Dans les mois à venir, tout devra être fait pour réduire le chômage et la précarité, notamment en renforçant certains dispositifs.

C’est l’instruction que j’ai transmise au Premier Ministre et à son Gouvernement. Par les réformes menées et en cours, nous préparons l’avenir.

Le Gabon relèvera le défi du siècle qu’est l’emploi. Et il le relèvera notamment grâce à la réforme de la formation que j’ai fait adopter en 2018.

Les mutations en cours de notre économie ont fait apparaître de nouvelles opportunités sur le marché de l’emploi.

Ces nouveaux besoins supposent des compétences particulières. Il importe de mettre en adéquation ces nouveaux besoins avec l’offre de formation et cela dès le plus jeune âge. C’est pourquoi j’ai décidé d’un changement de paradigme profond par une meilleure orientation de nos élèves, par la promotion des cursus techniques et par l’assouplissement des conditions d’obtention des bourses professionnelles.

Il s’agit d’offrir à notre jeunesse des formations qualifiantes et réellement en phase avec le marché du travail pour réduire considérablement le chômage. Aucun jeune Gabonais ne devra dans les années à venir quitter le système scolaire sans formation qualifiante ou diplôme.

Dans un monde du travail en constante mutation et de plus en plus sélectif, il est de notre devoir d’offrir à notre jeunesse les outils nécessaires à leur insertion professionnelle.

Faute de qualification, certains pans générateurs de richesses sont inaccessibles à nos compatriotes. Faute d’alternatives nationales, les entreprises ont recours à de la main d’œuvre étrangère. Ce sont autant d’emplois et d’opportunités qui échappent à notre jeunesse alors que celle-ci ne demande qu’à travailler et à s’épanouir professionnellement.

C’est pourquoi dans les mois et années à venir, en plus du renforcement des capacités actuelles, plusieurs centres de formation verront le jour. C’est le cas d’une nouvelle école d’infirmières et d’infirmiers qui ouvrira ses portes à Libreville au dernier trimestre 2020 ; du centre des métiers du transport et de la logistique qui sera pleinement opérationnel en fin d’année ; ou encore du Centre de formation AVIC au sein de la zone de Nkok, et dont la première rentrée s’effectuera en 2021.

Ce n’est qu’un début car d’autres réalisations suivront. Tous ces pôles d’excellence feront émerger un savoir-faire gabonais, véritable valeur ajoutée reconnue sur le marché de l’emploi national, régional et international.

La réforme de notre système scolaire est une évidence et vise naturellement le plein emploi. Il s’agit de permettre à tous les jeunes Gabonais de s’insérer dans le monde du travail le plus rapidement possible. Cet objectif est, pour moi, non négociable !

Cet objectif ambitieux, nous l’atteindrons. Grâce notamment à la diversification de pans de notre économie et à l’essor de nouveaux secteurs-clés et à fort potentiel d’emplois.

Pour exemple, en 2010, j’ai fait adopter la loi d’interdiction des exportations brutes de grumes. Résultat : aujourd’hui, le Gabon est le 1er producteur africain et le 3ème producteur de contreplaqué mondial.

Notre secteur bois prend une part de plus en plus importante dans l’économie de notre pays, avec la création de milliers d’emplois directs et indirects, et une hausse de la production de richesses sur le plan local.

Grâce à l’instauration de deux zones économiques spéciales supplémentaires, à Lambaréné et à Franceville, ainsi qu’à la troisième transformation de notre bois localement, 30 000 emplois supplémentaires seront créés dans les trois prochaines années.

Notre pari a porté ses fruits, la zone économique spéciale de Nkok est aujourd’hui plus attractive et plusieurs usines, synonyme de nouveaux emplois directs et indirects, sont en cours d’ouverture.

Nous avançons sans cesse et ce n’est qu’un début car ce qui vaut pour le bois vaudra également pour d’autres secteurs comme : l’agriculture, la pêche ou encore le tourisme.

Notre pays ne doit plus seulement être une réserve de matières premières mais un vivier de produits finis. J’ai demandé au Gouvernement d’y travailler fermement. Il a, sur ce plan-là aussi, obligation de résultat.

Ce point est fondamental. Car plus nous serons prospères, plus nous serons solidaires. Plus nous créerons de richesses, plus nous pourrons les redistribuer.

Grâce à la bonne santé de notre économie, nous pourrons ainsi consolider notre modèle social, prendre en charge les frais de santé et les médicaments, assurer les retraites de nos anciens, financer les bourses pour nos jeunes mais aussi mieux accompagner celles et ceux en recherche d’emploi.

Depuis une décennie, notre État s’est profondément réformé et modernisé. Des innovations importantes ont été menées à l’instar de la digitalisation de nos services d’impôts, de douanes, de création d’entreprises ou encore d’immigration.

Ces réformes audacieuses ont porté leurs fruits. Le Gabon est aujourd’hui l’un des pays d’Afrique où l’e-administration, l’administration numérique, est la plus développée.

Cet effort doit aujourd’hui être prolongé et intensifié.

Grâce aux infrastructures numériques développées ces dix dernières années, nous pouvons passer à la phase 2, c’est-à-dire à la digitalisation du service public.

L’objectif est de faciliter votre quotidien en simplifiant au maximum les démarches administratives et rendre disponibles les services de l’État en tout lieu, en tout temps, et avec une efficacité accrue.

A l’occasion d’événements heureux comme les mariages ou la naissance d’un enfant, ou d’événements plus malheureux comme les décès.

Mes chers compatriotes,

C’est ce Gabon, que nous devons construire : un pays doté d’un État moderne, des meilleures infrastructures, où nos compatriotes sont mieux soignés et mieux formés, et où l’accès à l’emploi reste pour moi une priorité.

Ensemble. Dans la concorde. Car le Gabon n’est jamais aussi fort que lorsque ses filles et ses fils sont unis. Surtout dans les périodes difficiles.

Depuis plusieurs mois, une tempête terrible s’est abattue sur notre planète. Des vents d’une rare violence ont balayé les quatre coins du globe. Répandant partout un nouveau virus, responsable de centaines de milliers de victimes dans le monde. Cet ennemi invisible, la Covid-19 ne nous a pas épargné.

A ce sujet, je veux, avant toute chose, rendre un hommage tout particulier à ces compatriotes emportés par ce terrible virus.

Je veux à nouveau saluer le courage et le dévouement de nos personnels de santé, de nos Forces de Défense et de Sécurité qui n’ont pas ménagé leur peine dans la riposte à cette pandémie.

Les vents ont soufflé forts. Très forts. Certains cassandres prédisaient alors que le Gabon s’effondrerait. Il n’en a rien été. Le « navire Gabon » a tangué, certes. Mais il n’a pas coulé. La main sur le gouvernail, nous avons tenu bon la barre. Notre pays a été à la hauteur de cet événement historique.

Grâce au dévouement de nos personnels soignants, nos hôpitaux, nos centres de soins ont tenu le choc. Mieux, le Gabon est aujourd’hui l’un des pays en Afrique où le taux de mortalité dû à la Covid-19 est le plus faible. Il figure aussi parmi les pays qui, sur le continent, testent le plus leur population par tête d’habitant.

De même, sur le plan économique, le plan d’aide massif de 250 milliards de francs CFA que j’ai annoncé début avril nous a permis de traverser les pires heures de la crise. Il a permis au « navire Gabon » de rester à flot, de garder le cap, poursuivre sa route, tracer son chemin.

A travers la Loi de Finances rectificative adoptée en juin dernier, le Gabon s’est aujourd’hui mis en situation d’amortir les effets de la crise, mais aussi de relancer son économie et d’accélérer ses réformes.

En réalité, à aucun moment, ces derniers mois, même au plus fort de la tempête, nous n’avons dévié de notre trajectoire. Certes, nous avons été ralentis. Mais nous avons repris aujourd’hui notre marche en avant dans la direction que nous nous sommes fixés.

Celle, je le répète, d’un pays doté d’un État moderne avec des institutions fortes, avec les meilleures infrastructures, dont les citoyens sont mieux soignés et mieux formés, et où l’accès à l’emploi reste pour moi une priorité. Et sur cette route, aucun Gabonais – je dis bien, aucun – ne sera laissé de côté. Je continuerai à vous protéger en tout lieu et toute circonstance.

Gabonaises, Gabonais,

La pandémie de la Covid-19 et les effets qu’elle provoque ne sont toujours pas derrière nous. Même si un plan de déconfinement progressif est mis en œuvre depuis le début du mois de juillet avec la reprise des activités scolaires, des activités économiques ou encore de transport, et bientôt la réouverture des lieux de culte, il

faudra encore du temps pour que nous retrouvions le cours tout à fait normal de nos vies.

C’est pourquoi je vous demande de continuer à respecter scrupuleusement les gestes barrières et les mesures d’hygiène.

Faites-le pour vous et pour ceux qui vous sont chers. Vous protégez, c’est protéger les autres. C’est conserver le socle de notre société. Et comme je l’ai dit plus haut, notre vivre-ensemble.

Pour autant, nous pouvons être fiers d’avoir collectivement surmonté le pic de la crise. Car cette épreuve, d’une violence inouïe, si nous l’avons jusque-là surmontée, c’est d’abord grâce à vous. A vous tous. Vous qui avez consenti à d’importants sacrifices. Vous qui avez fait preuve de civisme en respectant les consignes des autorités. Vous qui avez écarté les démons de la division et de la haine, pour toujours faire primer la cohésion. Vous qui, au final, avez fait vivre cet esprit d’unité, de concorde nationale qui nous caractérise depuis l’Indépendance de notre pays, le 17 août 1960 ; qui fait notre force et notre fierté.

Malgré nos divergences ponctuelles, somme toutes naturelles, cet esprit de concorde, qui nous rend collectivement plus fort, doit continuer à prévaloir en tout lieu et toute circonstances. Car c’est ensemble, unis et soudés, que nous parviendrons à traverser l’une des pires crises de notre Histoire. C’est ensemble que nous bâtirons le Gabon de demain.

Les Pères de l’Indépendance nous ont légué un arbre aux racines aussi profondes que solides. A nous désormais de le faire grandir afin qu’il donne ses meilleurs fruits.

Bonne fête de l’Indépendance à toutes et à tous ! Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse le Gabon.

Je vous remercie.