Fonction publique : plus de 99 000 fonctionnaires recensés au Gabon entre 2019 et 2020

Plus de 99 000 fonctionnaires ont été recensés au Gabon entre 2019 et 2020, selon le rapport du recensement biométrique organisé à cette période par le ministère de la Fonction publique dont le journaldugabon.com à consulter.

Il sied de noter que, c’est Madeleine Berre, Ministre de la Fonction publique, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du gouvernement a remis jeudi  dernier, le rapport de ce recensement au président  de la République  Son excellence Ali Bongo Ondimba chef de l’État.

Il faut signaler que, les principales données de ce recensement n’ont pas été communiquées.

A en croire les responsables du ministère de la fonction publique, l’objectif de cette opération était de dégraisser la fonction publique dont la masse salariale absorbe environ 50% des recettes de l’État.

Gabon : plus de 143 recommandations pour appliquer les actes du forum de la fonction publique

La chef du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda, a réceptionné mardi le rapport contenant  144 recommandations issues des travaux du Forum de la fonction publique tenus entre janvier et le 30 juillet 2020 sous la direction de Madeleine Berre.

Le rapport a été remis par le syndicaliste, Joël Ondo Ella, vice-président du comité de pilotage dudit Forum. Il constitue selon le communiqué « l’aboutissement d’un travail consensuel qui avait réuni plusieurs semaines durant les partenaires sociaux et le Gouvernement ».

« C’est un travail qui obéit à un schéma. Il va falloir que nous commencions soit par les recrutements, les intégrations ou les reclassements, car les 144 recommandations ne peuvent s’appliquer toutes à la fois », a déclaré M. Ondo Ella, appelant par ailleurs au calme ses pairs partenaires sociaux qui ont monté récemment au créneau.

Accusée de torpiller les actes de ce Forum, la Ministre de Fonction publique, du Travail et du Dialogue social, Madeleine Berre, qui était également présente à la cérémonie de remise de ce rapport, a indiqué que « le Gouvernement n’est pas l’ennemi des partenaires sociaux. Nous sommes là pour trouver des solutions ».

L’application de ces recommandations se fera progressivement suivant un chronogramme qui n’a pas été indiqué.

Gabon : les travailleurs, employeurs et le gouvernement enfin d’accord sur le contenu du nouveau code du travail

Madeleine Berre et les partenaires sociaux représentés par quelques leaders syndicaux, se sont accordés lundi, au terme de 5 jours de plénière sur le contenu du nouveau code du travail en révision depuis janvier afin de garantir un climat saint entre travailleurs et employeurs et de préserver la paix sociale.

Après des vives tensions en début d’année ayant conduit les syndicalistes à soupçonner le gouvernement de vouloir remettre en cause les droits acquis des travailleurs et à les précariser en révisant le code du travail, 30 articles avaient fait l’objet de divergences au terme du forum dit de la Fonction Publique.

Ne trouvant pas de consensus avec les partenaires sociaux, Le ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre a soumis en février dernier au Bureau international du travail (BIT), les 30 articles querellés pour avis et conformité aux normes internationales du travail.

La grande messe tenue durant ces 5 derniers jours a donc permis aux groupes des travailleurs et employeurs de trouver un terrain d’entente sur les avis émis par le BIT et reformuler certains articles qui n’allaient pas dans le sens de garantir un climat social apaisé en entreprise.

Sur les 30 articles, les travailleurs ont partagé le contenu de 17 articles. Ils n’ont pas partagé 10 avis et n’ont pas manqué de faire des propositions de modification. Ils ne se sont pas prononcés sur 3 articles.

Les employeurs ont validé 17 articles et 13 se sont soldés par des avis divergents. Avant transmission au gouvernement et à l’Assemblée nationale pour amendement final, les travailleurs ont exhorté le ministre de la Fonction publique de tenir compte de l’avis du BIT sur l’ensemble du document final et de procéder à une lecture en plénière du document avant qu’il ne soit envoyé aux autorités compétentes afin de garantir la transparence.

Source: Gabonactus.com

 

Gabon : une nouvelle agence est en gestation dans le secteur de la formation technique et professionnelle

Une nouvelle agence verra bientôt le jour. Peu après la suppression de celles jugées budgétivores et inopérantes, une nouvelle agence est en gestation dans le secteur de la formation technique et professionnelle.

Le projet porté par Madeleine Berre sera bientôt soumis au président de la République. Au Gabon, une nouvelle agence devrait voir le jour dans le secteur de la formation technique et professionnelle.

 Si certains gabonais critiques, d’autres ont accueilli avec satisfaction la suppression, il y a quelques mois, de plusieurs agences jugées budgétivores, inefficaces et même inutiles.

L’annonce de la création d’une nouvelle agence a été salué par les gabonais, c’est bien ce qu’envisage de faire le gouvernement qui s’est réuni en Conseil interministériel lundi 3 août autour de Rose Christiane Ossouka Raponda.

Au cours de ces travaux, Madeleine Berre a en effet soumis au Conseil un projet d’ordonnance portant création, attribution et organisation de l’Agence nationale de formation technique et professionnelle (ANFTP). La ministre de l’Emploi, de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, par ailleurs porte-parole du gouvernement devrait présenter les contours de son projet au président de la République lors du prochain Conseil des ministres.

Gabon : Forum de la fonction publique : la reprise des travaux des sous-commissions le 3 juin prochain

Madeleine Berre ministre de la Fonction publique, a instruit  sous la pression des syndicalistes, son dircab Cyrille Angoué, de tenir une réunion de la commission ad-hoc chargée du suivi des recommandations du Forum de la fonction publique tenu du 8 au 10 janvier dernier.

Cette rencontre avait pour  objectif d’indiquer aux sous-commissions la date et les modalités de la reprise des travaux le 3 juin prochain, lesquels  aboutiront à l’application des recommandations dudit Forum.

Les travaux des sous commissions chargées du suivi des recommandations du Forum de la fonction publique démarrent le mercredi 03 juin 2020. Cette projection tient compte de la reprise progressive des activités aussi bien dans l’administration publique que privée, indique-t-on.

Les travaux devront s’étendre sur une période de deux mois, avec une possibilité de prolongement, au regard du volume et de l’importance des sujets qui seront traités.

Étant donné des mesures gouvernementales liées à la lutte contre la propagation du coronavirus dans le pays, les sous-commissions se réuniront trois fois par semaine, à savoir, le lundi, mercredi et vendredi. Pendant ces jours, deux commissions travailleront de 9 heures à 12 heures et les deux autres commissions de 12 heures à 15 heures.

Source: gabonactu.

 

Gabon : le syndicaliste Pierre Mintsa libéré sur ordre du procureur de la République

Le syndicaliste Pierre Mintsa arrêté mercredi matin, en compagnie de deux de ses militants, au ministère de la Fonction publique où il a organisé une grève de protestation a été libéré en début de soirée par le procureur de la République.

« Le procureur après avoir écouté les raisons de notre grève a décidé de nous libérer », a déclaré Pierre Mintsa joint au téléphone. Le syndicaliste et ses membres ont été arrêtés en application de la mesure interdisant les manifestations publiques de plus de 10 personnes.

Pierre Mintsa et ses camarades ont investi lundi dernier les locaux du ministère de la Fonction publique accompagné de quelques 400 retraités et jeunes en attente de postes budgétaires. Ils exigeait de la ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre, l’application immédiate des recommandations du Forum de la Fonction publique organisé en janvier dernier.

Le président du Mouvement social des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV) et ses adhérents exigeaient notamment l’attribution des postes budgétaires aux agents qui travaillent depuis plusieurs années, l’alignement des pensions retraite au nouveau système de rémunération ainsi que la régularisation de certaines situations administratives prévues dans les recommandations du dernier forum de la Fonction publique.

Le syndicaliste par son mouvement boudait également la session de rattrapage du recensement des 11 000 fonctionnaires qui ne se sont pas présentés lors du dernier recensement organisé par l’administration publique. Pierre Mintsa suggérait plutôt la suspension des soldes de ces retardataires pour les contraindre de se présenter au lieu de dépenser autant d’argent pour un nouveau recensement.

Le ministère de la Fonction publique a déploré l’attitude du dirigeant du MSTGV qui a préféré jeter ses troupes dans la rue alors qu’il était attendu mercredi matin à une séance de travail au ministère.

Le syndicaliste et ses éléments ont été interpellé par la police à l’extérieur du ministère de la Fonction publique. L’accès aux locaux leur a été refusé ce mercredi.

Source: gabonactu

Gabon : le tripartite sur le projet du Code du travail au centre des échanges à Libreville

Le 3 février s’est ouverte la tripartite sur la réforme du Code du travail. Rappelant que cette rencontre obéit à la Convention 144 de l’OIT, le ministre du Travail ouvrant les travaux, a passé en revue les enjeux de la réforme en levant le voile sur l’esprit de l’article 3 alinéa 2 qui a été l’objet d’incompréhensions.

Au nord de Libreville, gouvernement-patronat-employés sont réunis dans le cadre de la plénière tripartite sur la réforme du Code du travail. Indiquant que ce projet a été inscrit dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), puis repris en mars 2017 lors de la première session du Haut conseil pour l’investissement (HCI) dans le cadre du Plan de relance de l’économie (PRE), le ministre du Travail a assuré qu’«il s’agit d’un outil important pour l’attractivité de l’environnement du travail». Selon Madeleine Berre, le nouveau Code «doit garantir l’employabilité et la croissance des emplois». Les derniers chiffres sur le chômage, a-t-elle souligné, révèlent qu’il se situerait au niveau de 30% en général, et environ 40% sur le segment des jeunes. «Il nous est apparu essentiel de prendre en compte ces éléments, car le Code du travail doit garantir le plein emploi. La responsabilité du gouvernement reste de créer ce climat propice», a-t-elle soutenu.

La plénière ouverte ce 3 février et qui devrait se poursuivre tout au long de cette semaine, a précisé Madeleine Berre, «se tient sur une réforme qui n’était pas encore adoptée au niveau du gouvernement». Des incompréhensions particulièrement fortes sur l’art. 13 al.2. L’esprit qui a prévalu dans la modification de cet article, a expliqué Madeleine Berre, «était un souci de maintien des emplois». «En tant que ministre du Travail, il nous est arrivé de voir des licenciements pour motif économique de l’ordre de plus de 100 personnes en 2019 dans le secteur forestier. Cette expérience nous a permis de discuter avec des responsables du ministère pour savoir s’il existait une disposition qui permettait de maintenir les emplois avec une réduction de salaire et une réduction du temps de travail. Le Code du travail ne le permettant pas, nous avons pensé qu’il fallait offrir cette opportunité dans l’esprit de la difficulté. Ça n’a jamais été la possibilité pour l’employeur de se permettre de revoir les acquis des travailleurs», a-t-elle exposé.

 

Réforme du Code du travail : les syndicalistes en collèrent contre Madeleine Berre

Le gouvernement a mis le feu aux poudres. Il a peut-être agi de bonne foi. Mais son projet s’attache à défendre les intérêts des patrons. Reprenant l’ensemble des vieilles lunes libérales, il préconise l’abandon de nombreux droits acquis.

Le gouvernement a déclenché la colère des syndicats. La protection des droits des salariés et l’amélioration des conditions de travail sont des exigences de notre époque.

Militant pour l’assouplissement des conditions d’embauche et de licenciement, il a déclenché la colère des syndicats, plongeant le pays dans une période d’incertitude. Même si un nouveau round de discussion est censé s’ouvrir le 03 février prochain, on peut nourrir des craintes pour l’avenir.

Pour une bonne partie de la classe ouvrière, l’actuelle ministre du Travail cumule un double péché originel : avoir fait toute sa carrière au sein de la représentation locale du plus ancien membre du Big Four de l’audit et avoir dirigé la Confédération patronale gabonaise (CPG).

Outre le fait d’être perçue comme une adepte de l’optimisation fiscale, Madeleine Berre est aussi décrite comme le bras armé des patrons. Quand elle défend une idée, d’aucuns y voient toujours l’ombre des puissances d’argent.

Gabon : les enjeux de la reforme réforme du code du travail

Selon les partenaires sociaux, ce projet de réforme à son stade actuel comporte des articles renforçant les pouvoirs des employeurs au détriment des employés.

Pour Madeleine Berre la patronne de l’emploi, il n’en est rien. Au contraire, assure-t-elle, le projet du nouveau Code de travail garantit et protège les avantages et les acquis sociaux des travailleurs.

«Nous ne sommes pas dans une logique de restreindre le droit des travailleurs, bien au contraire. Nous travaillons pour garantir les intérêts des travailleurs. Quelle sera la responsabilité du gouvernement de mettre en place un outil qui précariserait le travail alors que la feuille de route du gouvernement est de créer les emplois», a assuré le ministre de l’Emploi, souhaitant savoir les articles qui sont considérés comme esclavagistes.

Parmi les innovations proposées par la réforme du Code du travail, Madeleine Berre a indiqué  le renforcement du droit des travailleurs ; la codification (du dialogue social, de la concertation sociale avec les partenaires sociaux) ; la codification de plusieurs formes de travail contractuel contrairement à l’actuel, par rapport aux enjeux du marché de l’emploi ; la contractualisation de toutes les formes d’apprentissage actuellement pratiquées au Gabon en fonction des besoins du marché ; la limitation et le recadrage du chômage technique pour six mois avec une allocation de chômage technique qui n’existait pas jusqu’à présent ; le renforcement des droits de l’inspecteur du travail.

«Nous souhaitons apaiser et rassurer l’ensemble des travailleurs sur le fait que la réforme n’a pas encore été adoptée en Conseil des ministres, le texte est encore en examen, la deuxième phase d’analyse n’est pas terminée», a conclu la patronne de l’emploi Madeleine Berre.

Gabon : Madeleine Barre lance le processus de révision du code du travail

Madeleine Berre ministre du Travail, de la Fonction publique, a tenu à rassurer  les travailleurs en réaffirmant la volonté du gouvernement de prendre en compte toutes les préoccupations des leaders syndicaux dans le processus de révision du Code du travail.

La ministre de la Fonction publique a indiqué qu’au lieu de précariser les travailleurs, ces révisions du Code du travail visent simplement l’amélioration des conditions du travailleur et à l’arrimage de ces conditions à l’évolution du monde du travail.

 « Soyez rassurés c’est un projet qui renforce les droits du travailleur, bien au contraire ne les précarise pas. Nous avons renforcé les différents modes de contractualisation des emplois, nous avons renforcé la sécurité des emplois journaliers hebdomadaires. Nous avons fait des choses pour essayer de tenir compte de la réalité des emplois dans le secteur privé ou les contrats saisonniers étaient à l’abandon, ils allaient de CDD en CDD, impossible pour eu de lier une année complète, alors que maintenant avec le contrat saisonnier il pourra être travailleur sur une durée en comptabilisant toutes les saisons. ça n’existait avant  », a affirmé Mme Madeleine Berre

Signalons que, les syndicalistes soupçonnent le gouvernement de vouloir remettre en cause les droits acquis des travailleurs. La mouture mise en place par le gouvernement menacerait la stabilité de l’emploi. Elle soumettrait les travailleurs à une nouvelle forme d’esclavagisme professionnel où le travailleur n’aura d’autre choix que de se soumettre à la seule volonté de l’employeur par peur d’être licencié.