Alerte : les enfants de Biendi Maganga Moussavou menacés de justice populaire par un internaute

 Biendi Maganga, seul membre du gouvernement a avoir réagi publiquement et pris position contre la « justice populaire » ayant occasionné  deux morts à Libreville,  a été menacé par un  internaute qui a promis de faire subir le même sort à ses enfants.

Sous un avatar « J’accuse », un internaute suivant le ministre Biendi Maganga Moussavou sur son compte tweeter, lequel pointe du doigt le régime d’Ali Bongo d’être à l’origine du phénomène des supposés enlèvement d’enfants, n’a pas été avare des mots durs.

« Et vous osez parler de décence monsieur ? Pitoyable. Vos enfants subiront le même sort par la justice populaire un jour ou l’autre. Soyez en sûr et peut-être que là vous avouerez la réalité du pays », a menacé l’internaute répondant à un tweet du membre du gouvernement.

La réforme du code du travail : « le gouvernement tiendra et respectera ses engagements » (Julien Nkoghe Bekale)

La coalition des organisations syndicales signataires du préavis de grève du 17 janvier 2020 a signé un accord pour mettre un terme au débrayage lancé quatre jours plus tôt, en lien avec le projet de réforme du Code du travail.

Après la signature d’un protocole d’accord le 22 janvier entre la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), la Confédération gabonaise des syndicats libres (CGSL) et le gouvernement pour étouffer une grève qui a finalement eu lieu avec en prime, des conséquences aussi bien sur les ménages que sur l’économie pendant trois jours, un procès-verbal tenant lieu d’accord a été signé le 27 janvier entre le gouvernement et les syndicats qui ont désavoué la Cosyga et la CGSL.

Après 7 heures de négociations, les différentes parties ont convenu de la levée immédiate de la grève générale d’avertissement lancée le 23 janvier pour protester contre la réforme du Code du travail. «Je voudrais saluer l’esprit qui a prévalu tout au long de nos travaux. Un esprit de responsabilité pour l’intérêt du travailleur, l’intérêt général», a exprimé le Premier Julien Nkoghe Bekale à l’issue des travaux.

Réforme du Code du travail : les syndicalistes en collèrent contre Madeleine Berre

Le gouvernement a mis le feu aux poudres. Il a peut-être agi de bonne foi. Mais son projet s’attache à défendre les intérêts des patrons. Reprenant l’ensemble des vieilles lunes libérales, il préconise l’abandon de nombreux droits acquis.

Le gouvernement a déclenché la colère des syndicats. La protection des droits des salariés et l’amélioration des conditions de travail sont des exigences de notre époque.

Militant pour l’assouplissement des conditions d’embauche et de licenciement, il a déclenché la colère des syndicats, plongeant le pays dans une période d’incertitude. Même si un nouveau round de discussion est censé s’ouvrir le 03 février prochain, on peut nourrir des craintes pour l’avenir.

Pour une bonne partie de la classe ouvrière, l’actuelle ministre du Travail cumule un double péché originel : avoir fait toute sa carrière au sein de la représentation locale du plus ancien membre du Big Four de l’audit et avoir dirigé la Confédération patronale gabonaise (CPG).

Outre le fait d’être perçue comme une adepte de l’optimisation fiscale, Madeleine Berre est aussi décrite comme le bras armé des patrons. Quand elle défend une idée, d’aucuns y voient toujours l’ombre des puissances d’argent.

Fibre optique Gabon-Congo : des défaillances relevées dans l’exécution du projet

Le projet Central african backbone (CAB), dans son volet Banque africaine de développement (BAD) entre le Gabon et le Congo, aurait enregistré plusieurs défauts dans le cadre de son exécution.

Moins de deux ans d’exploitation après son inauguration le 6 avril 2018, l’infrastructure télécom d’interconnexion entre le Gabon et le Congo Brazza, à travers les projets de fibre optique Central african backbone CAB 3 (Congo) et CAB 4 (Gabon) présenterait déjà des défaillances.

Les révélations ont été faites, le 22 janvier 2020, par le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, à la faveur d’une mise au point sur l’exécution de ce projet. Selon ce dernier, le constat relevé sur la qualité d’exécution du projet émane de l’échec dans la prise en relais du réseau d’interconnexion par fibre optique Congo-Gabon, lors de la récente coupure de la fibre optique West africa câble system(WACS).

Les rapports de l’autorité congolaise des Postes et Télécommunications feraient état des «négligences graves» constatées lors de la construction du réseau Congo-Gabon, incluant le déploiement de l’infrastructure sans gaines de protection, des fouilles construites sans tenir compte des usages, des câbles exposés à l’air libre sans protection, qui ont suscité des actes de vandalisme.

Appelant à une correction rapide de toutes ces erreurs pour garantir la fiabilité de cet ouvrage, Léon Juste Ibombo a estimé qu’il est indispensable que ces manquements servent de mise en garde dans la construction de l’interconnexion Congo-Cameroun et Congo-RCA, ainsi que du data center national.

Le Central African Backbone (CAB) est un projet visant à doter les pays de la sous-région d’un réseau de fibre optique capable de répondre à l’exigence d’une qualité réseau nécessaire pour soutenir la transition numérique en cours dans toutes les régions du monde.

De portée internationale, le projet de dorsale d’Afrique Centrale en fibre optique est financé par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, avec l’apport financier des pays concernés. Il est caractérisé par cinq composantes à savoir : CAB1 (Cameroun, Tchad et Centre-Afrique), CAB2 (Sao Tomé et Principe), CAB3 (République du Congo), CAB4 (Gabon), CAB5 (République Démocratique du Congo).

Source: gabonreview

 

Soupçon d’enlèvement : dix-sept personnes en garde à vue après les violences de justice populaire

L’enquête ouverte après les violences du vendredi 24 janvier qui ont causé la mort de deux gabonais, a permis d’interpeler dix-sept personnes suspectées d’avoir un lien avec cette affaire.

Parmis les personnes gardées en vue à la Brigade anti-criminalité (BAC), Augustin Ondo Essono alias « Stanley », l’un des jeunes très en vue sur une vidéo virale sur les réseaux-sociaux.

Sur les images, le jeune homme est vu en tête de file dans une vidéo montrant une foule en train de s’acharner sur un homme suspecté d’être à l’origine d’un enlèvement.

À ce jour, dix-sept-personnes ont été interpelées grâce aux vidéos actuellement épluchées par les Officiers de police judiciaire (OPJ). Plusieurs autres déjà identifiées devraient très bientôt subir le même sort dans les prochaines heures.

Source: gabonactu.com

Libreville : Effayong Onong, nouveau chef de la Sécurité pénitentiaire

Jean Germain Effayong Onong nommé nouveau commandant en chef général de brigade et plusieurs de ses collaborateurs viennent d’être portés à la tête de la Sécurité pénitentiaire.

La nomination de la nouvelle équipe dirigeante de la Sécurité pénitentiaire intervient alors que la rumeur sur des enlèvements vient de provoquer une psychose sur l’ensemble du territoire en causant la mort de plusieurs gabonais.

Selon des informations relayées par plusieurs sources, cette vague de soulèvement simultanée dans plusieurs quartiers de la capitale gabonaise aurait été orchestrée depuis la prison centrale.

Précédemment préfet de police de Libreville, le nouveau patron de la Sécurité pénitentiaire, le Général de Brigade, Effayong Onong est réputé pour sa très grande rigueur qui est à contrario, considérée par certains comme un excès de zèle. Au temps d’Omar Bongo Ondimba, il avait été promu par le pouvoir pour nettoyer Franceville de l’insécurité. Une mission qui lui a de nouveau été confiée, en 2018 dans le cadre de l’opération « ville tranquille. »

La Sécurité pénitentiaire est un Corps paramilitaire de l’Etat instituée par ordonnance 3/78 du 1 er Juin 1978. Elle a pour missions fondamentale l’exécution des mandats de justice, le maintien de l’ordre dans les Etablissements Pénitentiaire et l’amendement des détenus en vue de leur réinsertion dans la Société.

Gabon : enlèvements supposés d’enfants : le RPM indexe Ali Bongo

La formation politique le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) s’est prononcée le week-end dernier sur la gestion de la psychose née du phénomène d’enlèvement supposé d’enfants.

Le RPM, invite le gouvernement à assurer correctement sa mission de sécurisation des personnes et des biens, au lieu de se défausser sur d’imaginaires manipulations.

Visiblement dévasté par la vague de violences née de la psychose suscitée par  de supposés enlèvements d’enfants à Libreville, le Rassemblement pour la patrie et la  modernité (RPM) appelle le gouvernement à sécuriser les Gabonais.

Faustin Laurent Bilie Bi Essone  secrétaire  du Le RPM, a condamné, le 25 janvier dernier, l’idée d’instauration au Gabon «d’une justice populaire avec sa cohorte de dérapages pouvant l’entraîner dans une spirale de violences aux conséquences incalculables, pour le vivre ensemble et la paix».

Tropicale Amissa Bongo : la victoire finale a été remportée par le Français Jordan Levasseur

Le français Jordan Levasseur remportée la victoire finale pour une seconde sur l’Erythréen Tesfazion alors que Lorrenzo Manzin remportait la dernière étape.

Il a fallu attendre les dix derniers kilomètres de cette 15e édition de la Tropicale pour connaître le nom du vainqueur final. C’est Jordan Levasseur âgé de 24 ans qui a raflé la mise lors du dernier sprint bonification qui lui a permis de gagner deux secondes de plus que le maillot jaune Natnael Tesfazion qui était leader de l’épreuve gabonaise depuis 5 jours.

Le Français de l’équipe Natura4Ever-Roubaix avait tout misé sur ce dernier sprint pour faire pencher la balance in-extremis en sa faveur. « Ce fut des moments très stressants, racontait-il à l’arrivée, la journée a été longue on ne savait pas si notre plan allait marcher. C’est une tellement grande joie ! »

Pour le jeune Erythréen Natnael Tesfazion la désillusion était grande. A seulement 20 ans, il n’a pas eu a même expérience que Jordan Levasseur pour gérer sa toute petite avance de ce matin au classement général avec seulement 1 seconde.

Gabon : Alfred Madoungou accusé d’assassinat avec prélèvement d’organes à Mouila

Alfred Madoungou l’ancien conseiller du chef de l’Etat d’Ali Bongo,  a été mis aux arrêts la semaine dernière. Ce quinquagénaire de Mouila, est soupçonné comme commanditaire d’au moins deux assassinats avec prélèvement d’organes à Mouila, il y a plus de cinq ans.

Plus d’un an après son éviction du palais où il occupait le poste de conseiller du chef de l’État, Alfred Edmond Nziengui Madoungou a été interpellé le week-end écoulé. La rumeur qui a abondamment circulé ces dernières heures sur les réseaux sociaux a été confirmée, ce lundi 27 janvier, par diverses sources, y compris par certaines personnalités fiables de la présidence de la République.

Le motif de l’interpellation de ce cadre du Parti démocratique gabonais (PDG) ayant compté parmi les personnes influentes du premier septennat d’Ali Bongo n’est pas encore connu. Néanmoins, ces dernières années, ce proche de Maixent Accrombessi, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, a été présenté à l’opinion comme le commanditaire d’au moins deux assassinats avec prélèvement d’organes à Mouila.

Investissement : des opérateurs économique égyptiens à Libreville

Une délégation d’investisseurs égyptiens conduite par le ministre du Secteur public des Affaires, Hicham Tawfiq, est dans la capitale gabonaise depuis le 22 janvier. Elle a eu une séance de travail avec le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale.

Les atouts économiques du Gabon intéressent l’Égypte. Une délégation d’investisseurs égyptiens est arrivée à Libreville le 22 janvier. Conduite par le ministre du Secteur public des Affaires, Hicham Tawfiq, cette délégation, composée de plusieurs personnalités parmi lesquelles des investisseurs de premier plan, a échangé, le 22 janvier, avec le chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale.

Les investisseurs égyptiens sont venus prospecter les opportunités d’affaires pour des partenariats structurants, dans plusieurs secteurs d’activité. Une démarche qui rejoint la grande préoccupation des autorités gabonaises, engagées dans l’élargissement de la base productive.

Le Premier ministre leur a rappelé la vision du président Ali Bongo Ondimba, celle liée à la diversification de l’économie et qui passe par la recherche des partenariats. Pour lui, les secteurs prioritaires pour le Gabon sont les infrastructures, particulièrement la construction des routes, les hôpitaux, les industries, l’énergie et l’agriculture.

Source: gabonreview