L’homme de Dieu G B. Ngoussi pasteur de l’église Nazareth, a été relâché après un très long interrogatoire au B2

Le dirigeant de l’église Nazareth Georges Bruno Ngoussi, a été relâché vers 21 heures après un très long interrogatoire au B2, le service de la contre ingérence et de la sécurité militaire, où il s’est présenté à 8 heures suite à une convocation pour une affaire le concernant.

Le pasteur Georges Bruno Ngoussi s’était déjà plaint d’être victime des tracasseries de la part des services de renseignements. Ancien candidat à l’élection présidentielle de 2009, il est parmi les pasteurs qui ont menacé de rouvrir de force leurs églises si l’Etat ne décidait pas d’alléger le confinement dans ce secteur. En plus de son étiquette d’homme de Dieu, Georges Bruno Ngoussi, colonel à la retraite de la sécurité pénitentiaire, est fondateur de la Radio  télévision Nazareth (RTN) qu’il supervise.

Le pasteur Georges Bruno Ngoussi, a vivement contesté samedi dernier en compagnie d’autres religieux et leaders de la société civile le nouveau code pénal gabonais qui dépénalise l’homosexualité et interdit, entre autres, aux leaders religieux de faire des prêches à caractère politique.

 

Gabon : remise et reprise au ministère de la santé publique

Dr Guy Patrick Obiang Ndong nouveau ministre de la Santé, a pris officiellement les commandes du ministère de la Santé  jeudi 23 juillet au terme d’une cérémonie de passation des charges présidée par le Secrétaire général du gouvernement adjoint, Yves Sylvain Moussavou.

Dr Obiang Ndong remplace le Dr Max Limoukou qui n’a pas été reconduit au gouvernement. Le nouveau ministre s’est dit prêt à ne ménager aucun effort pour emmener à leur aboutissement les différents dossiers les plus importants du ministère de la santé afin de ramener la sérénité au sein de ce département.

« Les chantiers sont vastes et multiples, certes, mais je ne ménagerai pas ma peine pour les faire aboutir », a promis le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, patron du ministère de la Santé qu’il connait parfaitement ce département du gouvernement, pour avoir occupé le poste stratégique de Secrétaire général.« Je compte sur vous pour accomplir la mission qui m’est confiée », a-t-il ajouté s’adressant à ses collaborateurs.

Pendant la cérémonie pleine d’émotion, le ministre sortant le Dr Max Limoukou, a remercié le président de la République pour la confiance placée en sa personne pendant son passage au gouvernement et a exhorté son successeur  de travailler au rayonnement du pays, tout en le félicitant.

 

Commune d’Akanda : le nouveux maire Yvon Patrick Rombogouera officiellement

Lambert-Noël Matha Ministre d’État, ministre de l’Intérieur, a procédé jeudi à l’installation du nouveau maire de la commune d’Akanda, Yvon Patrick Rombogouera, élu le 22 juin dernier à une majorité écrasante de 35 voix sur les 47 élus locaux que compte cette municipalité.

Le Ministre d’État, ministre de l’Intérieur  à lors de son installation, de Yvon Patrick Rombogouera, exhorté le nouvel édile de la commune de travailler d’arrache-pied pour le développement durable de la localité et sa bonne gouvernance.

La tâche est immense pour le nouveau maire qui doit aussi composer avec le grand contingent d’élus de l’opposition. Il y en a 11 au total dont un certain Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, ex porte-parole de Jean Ping, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 27 août 2016.

Yvon Patrick Rombogouera est ingénieur commercial de formation. Il remplace Greggory Laccruche Alihanga, écroué à la prison centrale de Libreville depuis nombre 2019 pour des faits de détournements de deniers publics.

 

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les efforts du Maroc en faveur des pays africains, la réforme du champ politique et les enseignements de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Revenant sur les efforts déployés par le Maroc en faveur des pays africains, +Assahraa Al Maghribiya+ souligne que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a rendu hommage à l’initiative du Roi Mohammed VI portant sur l’envoi d’aides médicales à plusieurs pays africains en vue de soutenir leurs efforts dans la lutte contre la pandémie du Covid-19.

A Addis-Abeba, le Royaume a insisté sur l’impératif d’un soutien financier et technique constant au Centre Africain pour le Contrôle et la Prévention des maladies (CDC-Africa), poursuit le journal, notant que le Maroc a également appelé à la création d’une plateforme d’expertise africaine pour accompagner les États de l’UA dans leur politique de contrôle et de prévention des épidémies.

+L’Opinion+ rappelle que le parti de l’Istiqlal (PI) avait appelé à une refonte nécessaire de la loi électorale, préalable indispensable à toute volonté de réforme politique. Le PI a été rejoint en cela par les deux autres principales formations de l’opposition (PAM, PPS) qui, en dépit de légères divergences sur des points de détail, ont décidé d’élaborer un mémorandum commun et tripartite pour la réforme du champ politique et de la loi électorale, ajoute le quotidien.

«Maintenant que le cap est tracé, reste à passer à l’action», conclut-il.

Sur un autre registre, Aujourd’hui le Maroc estime que la crise sanitaire et économique, qui dure depuis quelques mois au Maroc, devrait permettre une meilleure connaissance de la situation socio-économique des familles marocaines, notant que les autorités de tutelle devraient tirer les conclusions qui s’imposent.

La réponse des autorités du pays a évidemment été bien étudiée puisque des aides ont été distribuées aux familles les plus touchées, note le journal, faisant savoir que la mise en place du fonds spécial de lutte contre la Covid-19 a constitué une solution adéquate aux contraintes rencontrées au niveau financier et économique.

«Cela dit, la pandémie sévit toujours à l’échelle planétaire et le virus circule encore dans les villes marocaines. La réponse à la fois sur le plan sanitaire et économique doit également s’adapter», fait-il observer.

Libreville: le gouvernement lance un vaste projet de construction de 500 salles de classe

Le ministre de l’Éducation nationale Pr Patrick Mouguiama Daouda a visité jeudi à Libreville les différents chantiers de construction, d’extension et de réhabilitation des établissements scolaires primaires et secondaires qui rentrent dans le cadre du vaste projet de construction de 500 salles de classe lancé il y a peu par le gouvernement pour pallier le sempiternel problème des effectifs pléthoriques.

La première phase du projet prévoit la livraison d’une centaine des classes dès la prochaine rentrée scolaire.   Mouguiama Daouda qui était accompagné de son délégué Camélia Ntoutoume lors de la visite d’inspection, a pris le niveau d’évolution desdits chantiers.

La délégation ministérielle a visité au pas de course cinq sites à savoir :  Igoumier Carrière, Akournam , Alenakiri dans la banlieue sud de Libreville,  Mindoumbé (5ème arr. de Libreville) et Bizango au Pk13 (3ème arr. de Ntoum), les équipes s’activent pour respecter les délais.

Sur le site d’Igoumier carrière, il s’agit de la construction d’un Collège d’enseignement secondaire et d’une école publique composée de 22 salles de classe ( 12 pour le CES et 10 pour l’école primaire ).Tandis que les sites d’Akournam disposeront de  17 salles de classe, en plus de 15 déjà existantes. A Alenakiri, 15 salles de classe dont 5 sur un bâtiment pédagogique de R+1 et ,10 salles de classes sur un bâtiment de R+2 sont réservées aux extensions de l’école publique et du C.E.S. Idem pour l’école primaire de Mindoubé.

Le site de Bizango quant à lui, verra une école primaire publique sortir de terre avec une capacité globale de 22 salles de classe  pour soulager un effectif total d’environ 25.000 élèves sur le long terme.

Le Ministre de l’éducation nationale, Pr Patrick Mouguiama Daouda a profité de cette visite, pour rappeler à l’entreprise chargé de réaliser les travaux, l’urgence que rêvait ce projet qui couvre également la province de l’Ogooué Maritime.

« Les établissements doivent être livrés avant la prochaine rentrée des classes », a-t-il instruit fermement aux entreprises commises à la tâche.

Source: gabonactu.com

 

La médiation de la crise malienne au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la médiation de chefs d’Etat de la Cedeao à Bamako pour le règlement de la crise sociopolitique malienne.Le Quotidien parle d’«échec » de la médiation entre  IBK et Imam Dicko parce que « chacun fait le malien ». Vox Populi précise que la médiation « bute » sur les exigences du M5 de l’imam Dicko.

Ainsi un sommet extraordinaire est « prévu lundi » après la médiation des chefs d’Etat de la Cedeao au Mali, fait savoir le quotidien national Le Soleil.

Macky Sall était à Bamako jeudi avec quatre homologues pour « faire en sorte que la stabilité revienne au Mali et dans toute la sous-région ». « La Cedeao existe pour protéger tous les peuples de la communauté », soutient le Ghanéen Nana Akufo Addo.

Par ailleurs, le chef d’Etat sénégalais précise dans Le Quotidien que « nous ne sommes pas au Mali pour imposer une voie ».

Sur un autre sujet, Vox Populi soutient que « 38,7% des Sénégalais sont pauvres », citant une enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) sur l’incidence de pauvreté individuelle entre 2018 et 2019.

Dans un langage terre à terre, EnQuête note que « 38 Sénégalais sur 100 vivent avec moins de 1000 FCFA par jour ».

Face aux rumeurs de remaniement ministériel, le journal note que le gouvernement d’union nationale est « une mauvaise idée », reprenant par là les idées de politologues et observateurs qui estiment que la situation actuelle « ne nécessite » pas un gouvernement élargi. Ce serait d’ailleurs « politiquement suicidaire pour l’opposition », selon Dr Maurice Dione.

L’AS donne « les raisons d’une reculade de l’Etat » dans le non-respect des accords signés avec le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) qui poursuit sa grève.

A une semaine de la fête de Tabaski, le journal fait savoir aussi que « les prix des denrées flambent » même si Le Soleil note que « 151.000 moutons (sont) déjà recensés à Dakar ».

Sur le coronavirus, L’Observateur rapporte des « témoignages inédits » de soignants qui font « face à la cruauté de la mort ». Si la sage-femme Tacko Basse a « sombré dans la dépression », le médecin Ibrahima Fall était « dévasté » tandis que son collègue Oumar Samb a « pleuré comme un môme ».

Pendant ce temps, L’AS rapporte une « explosion des cas communautaires (qui) fait peur à Kédougou », dans le Sénégal oriental.

L’Observateur revient sur le litige foncier opposant Ndingler à l’hommes d’affaires Babacar Ngom, avec un focus sur la trajectoire d’Abdoulaye Galgor Dione, « symbole de la résistance » de ce village. Il fut lutteur et soutien de Macky Sall, a trouvé le journal dans son « histoire jamais racontée ».

Par ailleurs la « vraie bataille » de Ndingler est aujourd’hui « la restitution définitive des terres », estime Dr Robane Faye, coordonnateur du comité de suivi.

Libération titre sur « ce que dit le tribunal arbitral » sous l’égide de la CNUDCI à propos de l’affaire Bibo Bourgi et l’Etat du Sénégal. En effet, le Sénégal est « condamné à verser 148 milliards mais le paiement ne sera exigible qu’en cas d’exécution forcée de l’arrêt de la CREI qui réclamait le même montant à Bibo ».

En football, Stades et Record titrent sur la finale de la Coupe de France opposant ce soir le PSG à Saint-Etienne. Les quotidiens sportifs s’attendent à un deuxième doublé coupe-championnat du milieu sénégalais de Paris, Idrissa Gana Guèye. En 2011, il avait réalisé la même performance avec Lille avant de s’envoler en Angleterre.

Dans ce pays, son compatriote Famara Diédhiou se sent « heureux et fier » en Championship où son club Bristol City l’a élu meilleur joueur de la saison, selon Stades.

Les députés ivoiriens ajustent en Commission le Code des investissements

La Commission économique et financière de l’Assemblée nationale ivoirienne a adopté jeudi à la majorité une ordonnance ajustant le Code des investissements qui consacre un crédit d’impôt à toute firme étrangère qui ouvre son capital aux nationaux.Le ministre auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a expliqué dans son exposé des motifs que ce réajustement intervient en raison de « certaines insuffisances de forme et de fond qui méritent d’être corrigés».

Les secteurs d’activités éligibles aux avantages de ce Code des investissements sont classés en deux catégories : la catégorie 1 (secteurs agriculture, agro-industrie, santé et hôtellerie) et la catégorie 2 (les secteurs d’activités ne relevant pas de la catégorie 1).

Les entreprises agréées au titre de la création d’activités bénéficient pour la réalisation de leur programme d’investissement des avantages en phase d’implantation et d’exploitation, tandis que celles agréées au titre de développement d’activités bénéficient des avantages en phase d’exploitation.   

Le régime d’agrément est applicable aux investissements réalisés au titre de la création ou du développement d’activités. Pour les grandes entreprises, le seuil minimum d’investissement est fixé à 200 millions de FCfa, hors TVA et hors fonds de roulement.

Pour les Petites et moyennes entreprises (PME), le seuil minimum d’investissement est de 50 millions de Fcfa, hors TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et hors fonds de roulement. En outre, pour les grands centres commerciaux, le seuil est de 10 milliards Fcfa (zone A) et 5 milliards Fcfa (zone B et C).

L’article 23 énonce un crédit d’impôt de 2% accordé à l’investisseur qui opère dans des secteurs d’activités, définis en Conseil des ministres, et qui ouvre son capital social à 34% à des investisseurs nationaux. Cette part ne peut être revue à la baisse durant une période de 10 ans maximum.

Dans les secteurs de l’hôtellerie et de la santé, éligible à la catégorie 1, l’entreprise qui réalise l’infrastructure immobilière bénéficie des avantages en phase d’implantation et uniquement l’exonération d’impôt sur le patrimoine foncier pendant la phase d’exploitation.

Les avantages accordés en phase d’implantation concernent l’exonération de droits de douane, à l’exception de la redevance statistique et des prélèvements communautaires et contentieux ; ainsi que la suspension temporaire de la TVA sur les acquisitions de biens, services et travaux assujettis.

Toutefois, l’exonération de droits de douane, la suspension temporaire ou l’exonération de la TVA portent sur des matériels et biens d’équipement et le premier lot des pièces de rechange acquis localement ou importés, ainsi que les services et travaux en Côte d’Ivoire ou à l’étranger.

Lorsque l’investisseur n’a pas pu réaliser, pour des motifs indépendants de sa volonté, l’intégralité de son projet, à l’issue de la durée initiale d’un an, il lui est accordé sur décision du Comité d’agrément un délai supplémentaire dont la durée ne peut excéder 24 mois.

M. Essis s’est félicité de ce dispositif qui permet aux entreprises d’avoir des coûts plus maîtrisés en termes de dépenses fiscales, tout en soulignant qu’il s’agit d’ajustement du contenu local pour permettre une augmentation plus importante de la participation des nationaux dans les capitaux des firmes.

Le Code des investissements réajusté permet par ailleurs la saisine la Cour d’arbitrage locale en termes de médiation pour trancher sur les litiges. Il s’est réjoui de ce que la réduction des seuils d’investissement favorise davantage des investissements massifs à l’intérieur du pays.

Il a relevé qu’il ne s’agit pas d’une remise en cause du Code des investissements de 2018, mais ce sont des ajustements qui ont été faits suite à un constat sur le terrain qui a été porté tant par le secteur privé que par le secteur public. Alors, il était important qu’il soit ajusté pour être plus efficace.

Une évaluation de ce Code des investissements est prévue en fin d’année pour cadrer le texte selon les priorités du gouvernement, surtout en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 qui a touché l’économie du pays.

Démarrage à Abidjan d’une opération d’incinération de plus 300 tonnes de pesticides obsolètes

Le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka a lancé officiellement jeudi à Abidjan, une opération d’incinération de 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés ( PODA) recensés sur l’ensemble du territoire ivoirien, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette activité s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion des pesticides obsolètes ( PROGEP-CI)  initié par le gouvernement ivoirien et ses partenaires il y a quatre ans et dont l’enjeu est d’éliminer les pesticides périmés pour préserver l’environnement et la santé des populations en Côte d’Ivoire. 

« Le lancement de l’incinération de 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés témoigne de l’engagement du gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale de protéger l’environnement et la santé des populations contre les effets négatifs de ces déchets associés», a indiqué Pr Séka Séka lors de cette cérémonies énumérant les principaux résultats obtenus par le  PROGEP-CI.

Il a cité à cet effet, l’inventaire national des pesticides qui a permis de recenser dans le pays 329 tonnes de pesticides obsolètes et la mise en place d’un système de gestion intégrée des pesticides qui permet de suivre le pesticide le long de son cycle de vie. 

Poursuivant, Pr Séka Séka a annoncé une vaste campagne de sensibilisation sur « l’usage convenable » des pesticides. Il a conclu son adresse en assurant que cette opération d’incinération de pesticides obsolètes qui devrait s’achever en août prochain, « se fera selon les normes internationales et nationales requises». 

Avant lui,  Pr Kouadio Georges, le coordonnateur du PROGEP-CI a présenté les résultats obtenus par ce projet en quatre années d’exécution plaidant pour sa prorogation jusqu’en 2021. Selon lui, le PROGEP-CI a des enjeux environnementaux et de santé publique. 

Une visite de la société RMG Côte d’Ivoire, l’entreprise retenue par les autorités ivoiriennes pour détruire ces pesticides obsolètes avec des incinérateurs modernes et selon les normes internationales » a clôturé cette rencontre. La fin des  activités du PROGEP-CI est fixée au 30 octobre prochain.

 L’inventaire réalisé dans le cadre de ce projet en 2018 sur toute l’étendue du territoire ivoirien dans 4071 dépôt de pesticides,  rappelle-t-on, a permis de recenser dans le pays 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés.

Mali : statu quo dans le règlement de la crise sociopolitique

La médiation des cinq chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) achoppe sur le maintien d’Ibrahima Boubacar Keïta au pouvoir.A l’évidence, le désaccord entre le président malien et le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) est abyssal. La mission de haut niveau, menée par les présidents Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mahamadou Issoufou (Niger), Nana Akufo-Addo (Ghana) et Muhammadu Buhari (Nigeria), s’en est rendue compte ce jeudi à Bamako. Car elle n’a pu pousser les différentes parties à trouver un terrain d’entente au terme d’une longue journée de pourparlers.

Malgré cet échec faisant écho à celui de la mission de médiation de la Cedeao conduite par l’ancien président du Nigeria, Goodluck Jonathan, la sous-région n’abandonne pas le Mali à son sort puisqu’elle va tenir,  le 27 juillet prochain, un Sommet extraordinaire par visioconférence.

« J’espère qu’à l’issue de ce sommet des décisions fortes vont être prises par la Cedeao pour apporter une contribution à la mise en place d’une solution de sortie de crise », a déclaré le Nigérien Mahamadou Issoufou, par ailleurs président en exercice de la Cedeao.

Sans fard, il a indiqué que « le départ du président IBK est une ligne rouge pour la Cedeao régie par un protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance (qui) prévoit qu’il n’y a pas de changement anticonstitutionnel du pouvoir ».

Si un accord n’a pas été entériné aujourd’hui, c’est parce que le M5-RFP, selon l’influent imam Mahmoud Dicko, a refusé qu’on lui « impose des solutions ». Les farouches membres de cette structure inédite ne veulent pas imaginer l’avenir de leur pays avec Ibrahima Boubacar Keïta à sa tête. 

Fragilisé par la contestation, le chef de l’Etat malien s’est laconiquement félicité, sur le compte Twitter de la Présidence de la République, « de la forte implication de l’organisation sous-régionale et de sa qualitative contribution au règlement de la crise sociopolitique ».

Au cours des dernières années, le leadership d’IBK s’est effrité à cause notamment de la crise sécuritaire dans le nord ou encore de heurts ethniques au centre. Mais les dernières élections législatives, tenues en mars et avril 2020, sont la goutte d’eau ayant fait déborder le vase. La Cour constitutionnelle est accusée par l’opposition d’avoir agi en faveur de 31 députés de la mouvance présidentielle.

Acculé, le président malien s’est résolu à dissoudre cette haute juridiction avant de demander la désignation d’autres membres par les autorités compétentes pour que « la Cour constitutionnelle reconstituée aide à trouver des solutions au contentieux (électoral) ».

Par la suite, la Mission de médiation de la Cedeao dirigée par Goodluck Jonathan a recommandé que « la Présidence de la République et le Conseil Supérieur de la Magistrature nomment chacun trois membres ». Cela permettrait à la Cour Constitutionnelle de réexaminer les résultats des élections législatives. 

Après la résolution du contentieux électoral, I’Assemblée nationale pourra, sur une base consensuelle, nommer ses trois membres pour compléter la formation de la nouvelle Cour Constitutionnelle.

La Cedeao avait également proposé la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale avec 50 % des membres provenant de la coalition au pouvoir, 30 % de l’opposition et 20 % de la société civile.

Tout compte fait, le chemin pour y arriver risque d’être long à moins que les différentes parties accordent enfin leurs violons.

Covid-19 : La BERD débourse près de 300 millions d’euros en faveur du Maroc durant le 1er semestre 2020

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a déboursé  près de 300 millions d’euros en faveur du Maroc, durant le premier semestre 2020, contre plus de 110 millions de dollars en 2019, a indiqué l’institution bancaire qui vient de dresser le bilan de ses contributions pour soutenir les pays à faire face à la pandémie de la Covid-19.L’institution européenne a en effet « répondu avec rapidité aux besoins de liquidités du pays, aux prises avec les conséquences de la crise du coronavirus ».

Dans le détail, elle a ainsi apporté 145 millions d’euros en guise de soutien commercial et des facilités de financement aux PME ayant enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires et de leur rentabilité.

La Banque a également soutenu le programme du Royaume en faveur d’une économie verte. Il s’agit d’un programme d’investissement mené par la banque en vue de promouvoir le développement d’un secteur privé durable et inclusif dans 38 économies émergentes, et ce depuis l’Estonie jusqu’à l’Égypte, en passant par le Maroc et la Mongolie.

Le montant total des financements a dans ce sens dépassé les 5 milliards d’euros au cours des six premiers mois de 2020 contre 3,7 milliards accordés à la même période de l’année précédente.

A souligner que plus de 5 milliards d’euros ont été alloués par la BERD pour financer la réponse à la Covid-19 et à la reprise dans l’ensemble des régions d’opérations.

Pour rappel, la BERD a dévoilé en mars son Fonds de solidarité contre le coronavirus, consistant en une série de mesures adoptées pour répondre aux besoins immédiats des régions, tout en préparant le terrain pour une reprise vigoureuse une fois la pandémie terminée. Ce Fonds de solidarité propose notamment un cadre permettant aux clients actuels de la banque d’obtenir en urgence des liquidités et des fonds de roulement.