Gabon-Gratuité des accouchements : Dr Obiang met en garde les hôpitaux publics

Le ministre de la santé et des affaires sociales a,  à travers un communiqué où il rappelle à l’ordre les responsables des formations sanitaires sur la gratuité des accouchements au Gabon, mis en garde ces derniers  qui ne respectent pas cette mesure.

 

Les accouchements au Gabon sont gratuits depuis mars 2018, selon le décret présidentiel du 26 mars 2018,  consacré par l’article 169 du nouveau code civil.  Après avoir constaté que bon nombre de formations sanitaires ne respectent pas cette loi et continuent de prendre de l’argent aux citoyens dans les hôpitaux après des accouchements, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong,  a relevé dans son communiqué du 12 septembre 2022 que : « dans le cadre de la politique sociale du président de la République, le décret n°111/PR/MS du 26 mars 2018 consacre le principe de la gratuité des accouchements dans les structures sanitaires publiques et donnent lieu à l’établissement d’une attestation ou d’un certificat d’accouchement, la délivrance d’une attestation ou d’un certificat d’accouchement doit se faire sans délai et n’être soumise à aucune condition», rappelle-t-il.

A noter que,  ces frais d’accouchement comprennent, l’accouchement par voie basse et par césarienne, l’hospitalisation, la garde en observation, les soins du post-partum de la mère, les soins néonataux, les médicaments et le transport médicalisé. Ces derniers sont financés par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).

Pour finir, le ministre de la Santé et des Affaires sociales met en garde les directeurs généraux des centres hospitaliers universitaires, ceux des centres hospitaliers régionaux et  les médecins chefs des hôpitaux départementaux qui ne respecteront pas cette mesure prise par le gouvernement, qui souhaite atteindre l’objectif « zéro enfant apatride au Gabon ».

VIH/SIDA : une nouvelle rupture des médicaments antirétroviraux au Gabon

Au Gabon, plusieurs personnes vivant avec le virus du SIDA confirment une nouvelle rupture des médicaments dits antirétroviraux depuis plusieurs jours.

 

 

 

Une première rupture plus longue est intervenue en fin décembre 2021. La rupture aurait duré 3 mois. Les malades ont été réapprovisionnés durant une semaine début février avant la nouvelle rupture actuelle.

Aucune association des personnes vivant avec le VIH/SIDA n’a souhaité s’exprimer sur le sujet. Selon eux, le gouvernement exigerait des preuves écrites pour prouver l’existence d’une rupture d’antirétroviraux ou pas.

En septembre 2021, la présidente du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA (REGAP+), Mariame Fatou Moussounda Nzamba lors de l’émission, avait révélé le scandale des antirétroviraux périmés. Ce scandale avait secoué la République.

Selon un leader de la lutte anti-SIDA, la prochaine livraison d’antirétroviraux est prévue dans deux semaines. « Avec ces ruptures à répétition, nous craignons le développement des résistances du virus dans l’organisme », s’est inquiété ce leader.

Selon l’ONUSIDA, le Gabon comptait en fin 2019 quelques 51 000 personnes vivant avec le VIH/SIDA pour une prévalence nationale de 4,1%.  26 000 personnes seulement, soit 51 % ayant eu accès au traitement antirétroviral.

En 2020, le gouvernement gabonais a dépensé la coquette somme de 2 milliards de FCFA pour l’achat des antirétroviraux malgré des graves tensions budgétaires engendrées par la pandémie du coronavirus, a annoncé en décembre 2020 le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Signalons tout de même que, le Gabon s’est par ailleurs doté d’une puissante usine de fabrication des médicaments dont les antirétroviraux.

 

 

Covid-19 : Jean Rémy Yama dit non à l’obligation vaccinale des travailleurs gabonais

Jean Rémy Yama, président de Dynamique unitaire (DU), puissante confédération syndicale des fonctionnaires gabonais, a dans un communiqué  dont une copie est parvenue au journal du gabon.com, appelle les travailleurs à refuser catégoriquement l’obligation vaccinale contre la covid-19 qu’instaurent progressivement certaines administrations.

 

« La décision de refuser de se faire vacciner contre la Covid-19 étant une opinion. À la lumière des incertitudes avérées autour de son efficacité sur les risques d’effets secondaires graves et sans étude scientifique garantissant l’efficacité imparable du vaccin contre la Covid-19, par conséquent la décision de rendre la vaccination obligatoire constitue une atteinte à la Constitution », a fait savoir Yama Jean Rémy président de la D.

Il sied de noter que, l’ DU a de ce fait mis en garde le gouvernement d’aller à l’encontre du « libre consentement » garantit par la Constitution. Une violation de la loi qui pourrait, soutien-t-telle, débouchée à une désobéissance civile.

Pour rappel, le Ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a déploré récemment le manque d’engouement du personnel de santé à la vaccination, lequel, avait-t-il insisté, doit  de se faire vacciner massivement car ils sont en première ligne et qu’ils courent le risque de contamination.

 

Réapparition du virus d’Ébola en Côte d’Ivoire : le gouvernement gabonais planifie sa riposte

Dr Guy-Patrick Obiang Ndong, ministre gabonais de la Santé publique,  a présidé lundi 16 août dernier, une réunion d’urgence sur la prévention d’une éventuelle épidémie d’Ébola au pays.

 

C’est suite à la détection d’un premier cas à Abidjan (Côte d’Ivoire), il y a deux jours, que le gouvernement gabonais, planifie une riposte à une éventuelle épidémie de fièvre Ebola.

Présent à cette réunion d’urgence sanitaire : le représentant résident de l’OMS au Gabon, Dr Magaran Monzon Bagayoko, du personnel de l’Institut d’épidémiologie et de lutte contre les endémies (IELE), du Laboratoire national de santé publique (LNSP) et des services de santé militaire.

Il sied de noter que, cette réunion d’urgence a été convoquée par le patron de la santé publique le Dr Guy-Patrick Obiang Ndong, suite à la détection d’un premier cas d’Ebola à Abidjan, il y a deux jours.

En effet, compte tenu du trafic existant entre les deux pays, ( Gabon et la Côte d’ivoire), les autorités gabonaise  se doivent  d’être prêt à affronter la survenue de cette fièvre hémorragique . C’est dans ce sens que, l’assistance a préconisé un certain nombre d’actions, dont la réactivation de la cellule opérationnelle de riposte aux épidémies (CORE), l’évaluation et le renforcement du dispositif de contrôle de la fièvre Ebola au niveau des portes d’entrées terrestres, aériennes et maritimes, le contrôle systématique des passagers internationaux, ou encore l’évaluation des produits consommables et autres implants de laboratoires et des équipements de protections individuelle (EPI).
Un “sens de l’anticipation et une proactivité” du gouvernement gabonais que le représentant de l’OMS a salué.

Source: AGP

 

Lutte contre covid-19 : le vaccin Sinopharm augmente la libido chez certains gabonais

Le Pr Murielle Bouyou Akotet, a au cours d’une conférence à Libreville lundi 26 avril dernier,  confirmé  que le vaccin chinois Sinopharm utilisé au Gabon, augmente la libido chez certains gabonais ayant reçu au moins une dose.

D’après le responsable du Comité national de vaccination contre le Covid-19 au Gabon :  « nous avons eu des notifications des cas d’augmentation de la libido chez les personnes bien portantes », a notamment affirmé le Pr Bouyou Akotet durant cette conférence de presse sur le bilan à mi-parcours de la campagne nationale de vaccination contre le Covid 19 en cours dans le pays depuis fin mars dernier.

« C’est un acquis très observé et décrit par les personnes qui ont été vaccinées », a renchéri tout sourire le ministre de la Santé,  Dr Guy Patrick Obiang Ndong, qui a co-animé la conférence de presse avec le professeur Bouyou Akotet.

Le Pr Bouyou Akotet a précisé que ce plaisir est ressenti par les femmes et par les hommes qui ont reçu la dose de ce vaccin conçu pour protéger contre le coronavirus.

En un mois, environ 8 500 gabonais ont déjà été vaccinés contre le Covid-19. Certains ont déjà reçu leurs deux doses nécessaires.

Il sied de noter que, « 3% d’effets indésirables ont été notifiés. Mais des effets indésirables mineurs », a soutenu le ministre plutôt satisfait des résultats enregistrés dans le pays après l’administration du vaccin chinois.

 

Gabon : le gouvernement a entériné le projet de loi portant prorogation des mesures sanitaires de prévention

Le  gouvernement gabonais a lors du conseil des ministres du jeudi 10 décembre a annoncé qu’il a entériné le projet de loi sur les catastrophes naturelles qui permet à l’État de décider entre autre d’un confinement total ou partiel.

« Le Conseil des Ministres a entériné le projet de loi portant prorogation des mesures sanitaires de prévention, de lutte et de riposte contre la COVID-19 conformément à la loi n°003/2020 du 11 mai 2020 fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires », annonce le communiqué final du conseil des ministres.

Cette annonce n’est suivie d’aucun détail sur la durée d’application de cette loi ni les conditions dans lesquelles le confinement peut être allégé ou pas.

Lors des précédentes reconductions de cette loi initiée en mars dernier suite au déclenchement de la pandémie du Covid-19 dans le pays, le gouvernement annonçait la durée prévisionnelle. La première loi avait une durée de 45 jours. Elle a été reconduite à plusieurs reprises.

Il appartiendra probablement aux députés et sénateurs de préciser la durée d’application de cette loi.

Pour rappel, mardi 8 décembre dernier, Dr Guy Patrick Obiang Ndong ministre de la Santé, a indiqué dans une conférence de presse que les cas de contamination au Covid-19 sont en hausse dans le pays. Craignant une nouvelle flambée de la pandémie, le ministre a prévenu que le gouvernement n’envisage aucun allègement des mesures barrières actuelles contre ce virus.

 

CHUL: Dr Guy Patrick Obiang-Ndong appelle à un changement de paradigme

Le Patron du département de la santé s’est livré à un véritable réquisitoire à l’endroit des gestionnaires des établissements de santé, à l’ouverture de la session de sensibilisation sur la politique générale du Gouvernement en matière de santé publique, le 12 octobre, dans l’auditorium du CHUL.

Face aux représentants de l’administration centrale, aux responsables des CHU (Centres hospitaliers universitaires), CHR (Centres hospitaliers régionaux) et autres unités de soins, le Ministre de la Santé a appelé à une prise de conscience collective face aux défis de l’amélioration de la qualité d’accueil, d’accès aux soins et de prise en charge des patients dans les établissements sanitaires publics, à Libreville et à l’intérieur du pays.

Ce rappel des fondamentaux, dans ce qui est convenu d’être désigné par “l’appel du CHUL” se fait dans le cadre d’une série de séminaires sur la gouvernance des structures hospitalières, prévus de s’étaler jusqu’à mercredi 14 octobre à venir.

Tout y passera, de la gestion des infrastructures hospitalières aux finances, en passant par la gestion des ressources humaines et la prise en main efficiente des équipements médico-techniques, matérielles et logistiques.

Tout ceci, a indiqué Dr Guy Patrick Obiang-Ndong devrait être régulé par la refonte du cadre réglementaire et la promulgation attendue du Code de la santé publique.

Ces ateliers d’échanges d’informations et de bonnes pratiques devraient même s’étendre jusqu’à vendredi 16 octobre 2020, à l’initiative des partenaires aux développement, l’OMS notamment, soucieux de promouvoir la deuxième phase de la stratégie de lutte et de riposte contre le COVID-19.

À ce sujet, le Ministre de la Santé a annoncé la mise sur pied, dans les tout prochains jours, d’un Programme national de lutte et de prévention contre le COVID-19.

Source : Com CHUL

 

Libreville:« Je viens de visiter un hôpital bien tenu et qui fonctionne » (Dr Guy-Patrick Obiang)

Dr Guy-Patrick Obiang Ndong, nouveau Ministre de la santé, s’est dit satisfait au terme de sa toute première visite au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), le  plus grand hôpital du pays le 12 août.

Depuis sa nomination au gouvernement le 17 juillet dernier, le patron de la santé publique, le Dr a fait effectuer une  visite de l’inspection à CHUL mercredi 12 août dernier. « Je viens de visiter un hôpital bien tenu et qui fonctionne », s’est réjoui Dr Guy-Patrick Obiang Ndong ministre de la santé.

Au-delà de ce satisfecit, Dr Guy-Patrick Obiang Ndong a annoncé la signature et la publication, dans les tous prochains jours, d’un arrêté portant création, organisation et fonctionnement d’une Commission Médicale d’Établissement (CME).

A en croire le Ministre, la CME, sera un organe conseil auprès des Directeurs Généraux des CHU et grands hôpitaux sur les choix d’investissements prioritaires, de formation et de renforcement des capacités des praticiens et de gouvernance hospitalière.

Les travaux de cette commission dérouleront un programme d’investissement prioritaire sur la période 2020-2023. Un programme censé résoudre de nombreux problèmes de renouvellement ou d’acquisition d’équipements et dispositifs médico-techniques, relevés au cours de la visite et qui entravent le fonctionnement optimal des services cliniques du CHUL, dont une dizaine a été passée en revue par le nouveau ministre de la santé.

 

Gabon : Mise en service de l’hôtel des gardes du CHUL

Dr Marie-Thérèse Vane Ndong, Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), a mis en service le 12 août  dernier ‘’L’hôtel des gardes’’, l’ancien internat rénové de l’hôpital dédié au personnel soignant de garde.

Le bâtiment est destiné, de façon rotative, aux médecins de garde exclusivement. Il compte 16 chambres individuelles, entièrement équipées, avec salles de bain complètes ; un salon de détente ou de séjour meublé et équipé ; ainsi qu’un espace cuisine commun situé au rez-de-chaussée.

« L’hôtel des gardes doit plus que jamais participer à rapprocher les personnels soignants, les médecins notamment, des malades en tout temps et en toutes circonstances ; de telle sorte qu’il n’y ait plus aucun prétexte à ne pas être à son poste quand on est de garde », a souligné, Dr Vane Ndong-Obiang lors de son mot de circonstance en présence du ministre de la santé Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

L’édifice, l’ancien internat du CHUL (un R+2), est resté à l’abandon depuis plus de 10 ans. Il a été réhabilité par le Président de la République, dans la partie gros œuvre et finitions- et entièrement équipé sur fonds propres par le CHUL, indique la communication du CHUL.

Source : Com CHUL

 

Gabon : remise et reprise au ministère de la santé publique

Dr Guy Patrick Obiang Ndong nouveau ministre de la Santé, a pris officiellement les commandes du ministère de la Santé  jeudi 23 juillet au terme d’une cérémonie de passation des charges présidée par le Secrétaire général du gouvernement adjoint, Yves Sylvain Moussavou.

Dr Obiang Ndong remplace le Dr Max Limoukou qui n’a pas été reconduit au gouvernement. Le nouveau ministre s’est dit prêt à ne ménager aucun effort pour emmener à leur aboutissement les différents dossiers les plus importants du ministère de la santé afin de ramener la sérénité au sein de ce département.

« Les chantiers sont vastes et multiples, certes, mais je ne ménagerai pas ma peine pour les faire aboutir », a promis le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, patron du ministère de la Santé qu’il connait parfaitement ce département du gouvernement, pour avoir occupé le poste stratégique de Secrétaire général.« Je compte sur vous pour accomplir la mission qui m’est confiée », a-t-il ajouté s’adressant à ses collaborateurs.

Pendant la cérémonie pleine d’émotion, le ministre sortant le Dr Max Limoukou, a remercié le président de la République pour la confiance placée en sa personne pendant son passage au gouvernement et a exhorté son successeur  de travailler au rayonnement du pays, tout en le félicitant.