Sahel: l’ONU s’attend à plus de 15 millions cas de malnutrition aiguë

En Afrique de l’Ouest et du Centre, 15,4 millions de cas de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans (dont un tiers de sa forme sévère) sont attendus en 2020, si des mesures adéquates ne sont pas mises en place dès maintenant, ont alerté vendredi des agences onusiennes.« Cela représente une augmentation de 20% par rapport aux estimations précédentes de janvier 2020, selon une analyse de l’impact de l’insécurité alimentaire combiné à celui de la Covid-19 sur la malnutrition aiguë dans 19 pays de la région », écrivent le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) dans un communiqué conjoint.

Selon ces deux agences de l’ONU, les conflits et la violence armée ont entraîné des déplacements massifs de population et limité considérablement l’accès aux services sociaux de base, ce qui a augmenté les cas de malnutrition infantile à des niveaux sans précédent.

« La maladie à coronavirus exacerbe les contextes fragiles en Afrique occidentale et centrale, notamment au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad, qui étaient déjà frappés par l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Selon les prévisions datant d’avant la pandémie du coronavirus, 4,5 millions de cas de malnutrition aiguë étaient anticipés en 2020, dans ces 6 pays. Aujourd’hui, avec l’insécurité croissante et la Covid-19, ce nombre est passé à près de 5,4 millions de cas », ajoutent-elles.

Ce qui fait dire à Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, que « les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère sont plus exposés aux complications liées à la Covid-19. Alors qu’une bonne nutrition pour les enfants, dès leurs premiers jours, les protège contre les maladies et les infections, et favorise leur rétablissement lorsqu’ils tombent malades ».

Plusieurs facteurs menacent l’état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit notamment de l’insécurité alimentaire des ménages, de mauvaises pratiques de nutrition et d’alimentation des mères et des nourrissons, des conflits et de la violence armée, des déplacements de population, des taux élevés de maladies infantiles et de maladies d’origine hydrique telles que la diarrhée, de la fragilité des systèmes de santé, du manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, et de la pauvreté chronique.

« En plus de ces facteurs déterminants de la malnutrition, les mesures visant à limiter la propagation de la pandémie Covid-19 ont entraîné des perturbations dans la production et la distribution des aliments, dans les chaînes d’approvisionnement sanitaires et humanitaires, ainsi qu’un ralentissement des activités économiques. La pandémie a eu des effets négatifs indirects sur les systèmes alimentaires, les revenus et la sécurité alimentaire des ménages, ainsi que sur la disponibilité et l’accès aux services de traitement contre la malnutrition », notent le PAM et l’UNICEF.

L’Egypte menace d’intervenir militairement en Libye

L’Egypte ne restera pas les bras croisés face à l’intervention de puissances étrangères dans le conflit libyen et qui pourraient menacer sa sécurité intérieure, a averti le président, Abdel Fattah al-Sissi.S’adressant aux parlementaires, hier jeudi au Caire lors d’une visioconférence, le président al-Sissi a clairement expliqué la position de son pays dans la crise libyenne, affirmant qu’il réagira de manière appropriée si sa sécurité est menacée par le conflit qui fait rage chez son voisin.

L’Egypte soutient les rebelles dirigés par Khalifa Haftar qui luttent pour arracher le contrôle de la capitale libyenne, Tripoli, au gouvernement d’entente nationale (GNA) soutenu par la communauté internationale.

Selon al-Sissi, ses troupes sont en mesure de changer l’évolution de la situation militaire en Libye, si son pays est poussé à le faire, du fait de l’intervention de la Turquie en appui au GNA.

Ce vendredi, un avion-cargo turc a atterri sur la base aérienne libyenne d’Al-Watiya, à 125 km à l’ouest de Tripoli, avec des chasseurs et du matériel militaire destiné aux troupes du GNA.

Les alliés de Haftar basés à Benghazi se seraient rendus au Caire et auraient demandé au président al-Sissi d’intervenir en Libye en leur nom et de « chasser les Turcs ».

Depuis le début du mois de juillet, les forces égyptiennes participent à des exercices militaires près de la frontière avec la Libye.

Pour certains analystes, ces manœuvres constituent un moyen pour la puissance nord-africaine de fourbir ses armes pour un éventuel déploiement de ses troupes chez son voisin en proie à la violence.

L’Egypte craint que des combattants du GNA basés à Tripoli avec le soutien de la Turquie ne planifient une offensive sur la ville de Syrte et sur une des bases aériennes dans la ville d’Al-Jufra, adjacente à son « croissant pétrolier ».

Cette dernière déclaration belliqueuse du Caire semble être une réponse à la Turquie qui continue d’envoyer plus de mercenaires et d’équipements militaires en Libye pour soutenir le GNA, notamment des avions de transport.

Les troupes fidèles au GNA avec l’aide de la Turquie ont repoussé une invasion de Tripoli par les forces de Haftar et sont depuis lors entrées dans la contre-offensive, notamment dans le sud-est de la Libye.

La Russie et les Emirats arabes unis sont du côté de l’Egypte dans leur soutien à Haftar, fournissant à ses forces des armes et d’autres formes d’aide militaire pour poursuivre le conflit contre le GNA.

La Libye est plongée dans l’anarchie peu de temps après le renversement et l’assassinat de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.

Covid-19 : les médecins zimbabwéens posent un ultimatum de deux semaines au gouvernement

Les médecins des hôpitaux publics du Zimbabwe ont lancé jeudi un ultimatum de deux semaines au gouvernement afin qu’il réponde à leurs doléances concernant les mauvaises conditions de travail et le paiement des salaires en dollars américains, sous peine d’une grève générale qui paralyserait le système de santé déjà en difficulté.L’Association des médecins des hôpitaux du Zimbabwe a déclaré que ses membres réduiraient leurs effectifs à partir du 29 juillet si le gouvernement ne répondait pas positivement à leurs demandes, qui incluent la nécessité de « rendre le test de la Covid-19 facilement disponible dans tous les hôpitaux afin que nous puissions être en mesure d’offrir des services sans faille ».

 Ils se sont plaints que le test Covid-19 des patients hospitalisés « reste irrégulier et que les résultats mettent souvent des jours à sortir ».

 « Dans le même temps, les travailleurs de la santé sont exposés à un risque d’infection », ont déclaré les médecins dans une lettre adressée au ministre de la Santé, Amon Murwira.

 « Nous voulons pouvoir gérer nos salles et autres services spécialisés de manière transparente et il est primordial de pouvoir disposer des tests et des résultats en temps voulu ».

 Un autre de leurs griefs est que les hôpitaux publics ont de sérieuses difficultés à se procurer et à fournir des équipements de protection individuelle appropriés, exposant ainsi les travailleurs de la santé à la Covid-19.

 Le Zimbabwe a jusqu’à présent enregistré 1089 cas de coronavirus et 20 décès depuis l’annonce du premier cas dans le pays début avril.

 Les médecins souhaitent également que leurs salaires soient payés en dollars américains, « qui est une monnaie stable et au pouvoir d’achat prévisible ».

 La demande des médecins fait écho aux sentiments similaires d’autres travailleurs zimbabwéens qui refusent les paiements en dollars zimbabwéens, en chute libre depuis le début de l’année dernière, ce qui a entraîné une flambée des prix des biens et des services.

 Dans la lettre adressée au ministre, les médecins ont également demandé au gouvernement d’aborder le sort des travailleurs de la santé de manière globale car « nous avons besoin de la présence de nos autres collègues prestataires de soins pour pouvoir bien fonctionner ».

 Les infirmiers et autres personnels de santé des hôpitaux publics du Zimbabwe ne se présentent plus quotidiennement au travail depuis quelques semaines, expliquant au gouvernement que leurs salaires s’amenuisent sous l’effet de l’inflation, qui s’élève à 737,3% en juin.

 « L’employeur devrait corriger son incapacité afin que nous puissions reprendre des services normaux de manière éthique et professionnelle. Nous avons besoin d’infirmiers, de radiographes, de pharmaciens et de tous les autres pour fournir un service raisonnable », explique la lettre adressée au ministère de Santé.

 « Pour éviter tout doute, si ces questions ne sont pas résolues, le 29 juillet 2020, les médecins spécialistes ne pourront en faire plus pour offrir le peu de service actuellement offert dans les hôpitaux publics, et devront donc cesser tout travail », ajoute la lettre.

Covid-19: trois députés zambiens testés positifs

Trois députés zambiens ont été testés positifs au coronavirus, ce qui a incité les autorités à renforcer les contrôles à l’Assemblée nationale.Selon la greffière de l’Assemblée nationale, Cecilia Mbewe, les trois députés font partie des 19 personnes testées au cours des derniers mois.

 « Les cas confirmés à la date du mercredi 15 juillet 2020 sont les suivants : trois membres du parlement, dix membres du personnel de l’Assemblée nationale de Zambie et six personnes n’appartenant pas au personnel qui ont été testées à la clinique de l’Assemblée nationale », a déclaré Mme Mbewe jeudi dans un communiqué.

 « Cela porte à 19 le nombre total cumulé de cas suivis par le centre de dépistage Covid-19 de l’Assemblée nationale ».

 Les autorités parlementaires ont dû renforcer les mesures pour contenir la propagation du virus parmi les députés et les membres du personnel, poursuit-il.

 « Afin de gérer la situation actuelle et d’empêcher une plus grande propagation du virus, l’Assemblée nationale de Zambie continue à fonctionner selon des directives strictes, comme le recommande le ministère de la santé », a-t-elle déclaré.

 A la date de jeudi 16 juillet, la Zambie compte 1.895 cas de Covid-19 et 42 décès.

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

662.948

NOMBRE DE DÉCÈS

14.310

Afrique du Sud : Cas (324.221) – Guérisons (165.591) – Décès (4669)

La nation arc-en-ciel annonce ce jeudi 13.172 cas et 216morts.

Algérie : Cas (21.355) – Guérisons (15.107) – Décès(1052)

585 nouveaux tests positifs ont été effectués aujourd’hui. En plus, il y a eu 12 décès.

Angola : Cas (607) – Guérisons (124) – Décès (28)

Ce jeudi, Luanda rapporte 31 cas et 1 mort.

Bénin : Cas (1378) – Guérisons (557) – Décès (26)

Dans l’ex-Dahomey, c’est le statu quo. 

Botswana : Cas (399) – Guérisons (38) – Décès (1)

Dans ce pays de l’Afrique australe, pas de cas signalés.

Burkina Faso : Cas (1038) – Guérisons (882) – Décès(53)

Au pays des hommes intègres, il y a un cas supplémentaire.

Burundi : Cas (269) – Guérisons (207) – Décès (1)

Ce pays ne recense pas d’infections.

Cabo Verde : Cas (1894) – Guérisons (902) – Décès (19)

Dans cet archipel, 114 cas sont confirmés ce jeudi.

Cameroun : Cas (16.157) – Guérisons (13.728) – Décès(373)

Au pays de Paul Biya, on mentionne 984 cas et 14 décès.

Centrafrique : Cas (4373) – Guérisons (1265) – Décès (53)

En République centrafricaine, il y a onze nouvelles contaminations.

Comores : Cas (321) – Guérisons (302) – Décès (7)

Les îles Comores ne confirment rien.

Congo : Cas (2222) – Guérisons (589) – Décès (47)

Ce pays de l’Afrique centrale n’indique pas d’infections.

Côte d’Ivoire : Cas (13.554) – Guérisons (7363) – Décès (87)

151 cas de Covid-19 ont été notés ce jeudi. 

Djibouti : Cas (4993) – Guérisons (4796) – Décès (56)

Aujourd’hui, huit nouveaux cas sont constatés.

Egypte : Cas (85.771) – Guérisons (26.691) – Décès (4120)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, on déclare928 cas et 53 morts.

Erythrée : Cas (232) – Guérisons (107) – Décès (0)

Après une longue durée, le virus a récemment refait surface.

Eswatini : Cas (1489) – Guérisons (724) – Décès (20)

L’ex-Swaziland rapporte 55 cas. 

Ethiopie : Cas (8475) – Guérisons (2430) – Décès (148)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), note 294 cas et 2 morts.

Gabon : Cas (6121) – Guérisons (3664) – Décès (46)

Dans le pays d’Ali Bongo, il y a aujourd’hui 95 cas.

Gambie : Cas (78) – Guérisons (34) – Décès (3)

Ce pays enclavé remarque quatorze cas.

Ghana : Cas (26.125) – Guérisons (22.270) – Décès(139)

Accra déclare ce jeudi 873 cas.

Guinée : Cas (6359) – Guérisons (5012) – Décès (39)

Conakry annonce 159 contaminations et 1 mort.

Guinée-Bissau : Cas (1902) – Guérisons (773) – Décès (26)

Ce pays lusophone confirme soixante infections. 

Guinée équatoriale : Cas (3071) – Guérisons (842) – Décès (51)

Malabo n’indique rien ce jeudi.

Kenya : Cas (11.673) – Guérisons (3638) – Décès (217)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 421contaminations et 8 décès.

Lesotho : Cas (256) – Guérisons (48) – Décès (3)

Dans cet Etat enclavé, aucun cas n’est répertorié.

Liberia : Cas (1056) – Guérisons (447) – Décès (51)

Monrovia rapporte 32 cas ce jeudi

Libye : Cas (1652) – Guérisons (379) – Décès (46)

Tripoli décompte 63 cas et 3 morts.

Madagascar : Cas (6089) – Guérisons (2951) – Décès (53)

Dans la Grande île, 484 cas et 10 morts sont attestés ce jour.

Malawi : Cas (2712) – Guérisons (1073) – Décès (51)

Ce jeudi, 98 cas et 8 décès sont rapportés.

Mali : Cas (2440) – Guérisons (1777) – Décès (121)

Ce pays ouest-africain recense sept infections.

Maroc : Cas (16.545) – Guérisons (13.965) – Décès(263)

Ce jeudi, 283 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et quatre patients sont morts.

Maurice : Cas (343) – Guérisons (331) – Décès (10)

A l’île Maurice, un cas a été détecté ce jour.

Mauritanie : Cas (5659) – Guérisons (2993) – Décès (150)

La République islamique déclare 141 cas et 3 morts.

Mozambique : Cas (1383) – Guérisons (375) – Décès(9)

Maputo constate aujourd’hui 53 infections. 

Namibie : Cas (1032) – Guérisons (31) – Décès (2)

Cet Etat dénombre 72 cas ce jeudi.

Niger : Cas (1102) – Guérisons (993) – Décès (69)

Niamey déclare trois contaminations et un mort.

Nigeria : Cas (34.259) – Guérisons (13.999) – Décès(760)

Ce grand pays de l’Afrique de l’ouest fait part de 643cas et 6 morts.

Ouganda : Cas (1051) – Guérisons (1014) – Décès (0)

Kampala constate huit cas ce jeudi.

RD Congo : Cas (8199) – Guérisons (4248) – Décès(193)

Kinshasa annonce aujourd’hui 36 cas et 1 mort.

Rwanda : Cas (1473) – Guérisons (770) – Décès (4)

Le pays de Paul Kagamé déclare 38 cas.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (737) – Guérisons (322) – Décès (14)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense cinq cas.

Sénégal : Cas (8481) – Guérisons (5735) – Décès (156)

Ce jeudi, le Sénégal a réalisé 1173 tests dont 112 sont positifs. Il s’agit de 84 cas contacts suivis et 28 cas issusde la transmission communautaire. En outre, trois patients ont rendu l’âme.

Seychelles : Cas (100) – Guérisons (27) – Décès  (0)

Ce pays ne comptait plus de cas actif depuis fort longtemps. Plus maintenant.

Sierra Leone : Cas (1668) – Guérisons (1200) – Décès(64)

Cette nation anglophone indique dix-sept cas ce jeudi.

Somalie : Cas (3083) – Guérisons (1425) – Décès (93)

Les autorités sanitaires ont déclaré sept cas.

Soudan : Cas (10.527) – Guérisons (5601) – Décès (668)

Khartoum n’annonce rien aujourd’hui.

Soudan du Sud : Cas (2153) – Guérisons (1175) – Décès (41)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de contaminations.

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs semaines.

Tchad : Cas (886) – Guérisons (799) – Décès (75)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, il y a une infection.

Togo : Cas (749) – Guérisons (543) – Décès (15)

Les autorités sanitaires indiquent neuf cas positifs.

Tunisie : Cas (1327) – Guérisons (1093) – Décès (50)

Tunis annonce aujourd’hui huit cas.

Zambie : Cas (1895) – Guérisons (1412) – Décès (42)

Lusaka ne rapporte pas de contaminations.

Zimbabwe : Cas (1362) – Guérisons (425) – Décès (23)

Dans ce pays de l’Afrique australe, il y a 273 nouveaux porteurs du virus et 3 morts.

JOJ : le Sénégal donne rendez-vous au monde en 2026

Le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Dakar, Mamadou Diagna Ndiaye s’est réjoui du report de cette compétition qui sera « mémorable » en 2026.« Ce report nous donne le temps de travailler avec sérénité, sans pression, pour délivrer en 2026 des Jeux Olympiques (de la Jeunesse) mémorables », a déclaré ce jeudi M. Ndiaye lors d’une conférence de presse tenue dans la capitale sénégalaise.

Le Comité International Olympique (CIO) dont il est membre a annoncé mercredi dernier le report, « d’un commun accord avec le Sénégal », des JOJ de Dakar pour quatre années supplémentaires, dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a perturbé plusieurs calendriers.

« Une réelle tension sur les dates », a fait noter le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss), avant de saluer « la solidarité du mouvement sportif en ces moments d’incertitude dans le monde entier ».

En outre, « ce report nous donne l’opportunité de mieux préparer les stratégies et plans de mobilisation et d’implication de toutes les contrées du Sénégal, pour que ce soient leurs jeux à eux », a souligné Mamadou Diagna Ndiaye.

Les autorités sportives sénégalaises ambitionnent de mettre leurs athlètes dans des conditions optimales de performance afin qu’ils décrochent de nombreuses médailles dans six ans.

Pour ce faire, il sera déroulé « un vrai programme de préparation de jeunes champions, futurs médaillés, comme j’ai eu à l’évoquer avec nos partenaires chinois lors de ma visite à Beijing en décembre 2019, qui sont toujours prêts à nous accompagner dans ce sens », a renseigné le président du Comité d’organisation des JOJ de Dakar.

Pour sa part, Matar Ba, le ministre des Sports a indiqué que « cette décision (du report) fait suite à une proposition du président de la République du Sénégal, Macky Sall favorablement accueillie par Thomas Bach, le président du Comité International Olympique (CIO)».

Cette proposition du chef de l’État sénégalais, a précisé M. Ba, a été formulée en toute responsabilité et quasiment dans les mêmes formes et dans les mêmes conditions, que lorsqu’il s’est agi de présenter la candidature du Sénégal pour l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2022.

Tourisme, économie et sécurité routière au menu des quotidiens marocains

La promotion du secteur touristique, la situation du secteur de l’automobile, le rôle des chambres professionnelles et la mortalité routière sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ fait savoir qu’une circulaire du chef du gouvernement impose aux ministres et autres responsables d’opter pour des destinations à l’intérieur du territoire national.

Cette obligation est valable jusqu’à fin 2020, même en cas de réouverture totale des frontières. Parallèlement, cette circulaire appelle les départements ministériels et les différentes administrations à organiser leurs conférences, les sessions de formation ou autres événements dans des établissements touristiques, au niveau de différentes régions, précise la publication.

L’objectif est de participer aux efforts de la relance économique, particulièrement du secteur touristique, frappé de plein fouet par les effets de la crise Covid-19.

+L’Opinion+ titre « L’automobile en perte de vitesse ». A fin mai 2020, les premières données afférentes aux échanges extérieurs font état d’une diminution de 20,1 % des exportations qui a concerné l’ensemble des secteurs, relève le journal.

Les ventes du secteur automobile ont reculé de 39,4% à 21,3 milliards DH (1 euro = 10,7 DH), incluant un repli de 41,5% pour le segment «construction», et des baisses de 48,6% pour la branche du «câblage» et de 36,5% pour celle de l’«intérieur de véhicules et sièges», précise-t-il, ajoutant que les expéditions du secteur textile et cuir ont reculé de 33,8% suite à la baisse de 38,4% des ventes des vêtements confectionnés et de 33,8% de celles des articles de bonneterie.

+Al Bayane+ s’interroge sur le rôle des chambres professionnelles qui, jusqu’à présent, se limite à une fonction consultative.

Il est bien évident que ces structures élues sont, pour la plupart, loin d’accéder au niveau de la bonne gouvernance, vu les déficits criards en termes de ressources humaines, se désole le quotidien, soulignant l’importance capitale que revêtent les chambres professionnelles dans l’élaboration des politiques publiques au sein des réseaux économiques du pays dont l’agriculture, le commerce, l’industrie, la pêche, les services et l’artisanat. Il va donc falloir, s’atteler à faire valoir ces rôles décisifs par la révision des lois en cours, de concert avec les profondes mutations actuelles, estime-t-il, notant que le champ de manœuvre des chambres professionnelles, toutes catégories confondues, devrait, à priori, jouir de latitude décisionnelle et de largesse budgétaire.

«Un demi-siècle et toujours rien…», titre +Aujourd’hui Le Maroc+, relevant qu’en dehors de cette année où le confinement va probablement influencer les chiffres, les indicateurs de la mortalité routière en période de trafic normal sont connus : au moins 10 décès chaque jour!

Et la tendance n’a pas particulièrement baissé ni après le lancement de la stratégie nationale de la sécurité routière ni après la transformation de l’ancien comité national de prévention des accidents de la circulation en agence, la NARSA, déplore le journal, rappelant que depuis des décennies, le Maroc a tout essayé : sensibilisation, sanctions, campagnes de communication adressées au grand public…etc.

Face à cet effort budgétaire qui dure inlassablement depuis presque un demi-siècle, le fléau n’a pas baissé et il s’est même aggravé… Il faudra bien qu’un jour on sache où est l’erreur…, conclut-il.

L’association de défense du contribuable appelle l’UE à une enquête sur le détournement de l’aide humanitaire par l’Algérie et le polisario

L’association de défense du contribuable européen (Taxpayer’s Association of Europe) a appelé l’Union européenne à mener une enquête approfondie sur la poursuite du détournement de l’aide humanitaire, destinée aux camps de Tindouf, par l’Algérie et le polisario.Dans un article consacré aux développements récents liés à cette affaire notamment au niveau du Parlement européen, le site d’information européen «Eutoday.net» a interviewé le Directeur du bureau de Bruxelles de la Taxpayer’s Association of Europe, Walter Grupp, qui a souligné que rien n’a été fait depuis la révélation du rapport de l’Office européen de lutte anti-fraude en 2015. 

«Je crois que quelqu’un au niveau de ces institutions ne prend pas cette question au sérieux », a-t-il souligné, appelant à protéger l’argent du contribuable européen en menant une enquête sur cette affaire.

Pour sa part, l’eurodéputé bulgare Ilhan Kyuchyuk, qui a récemment soulevé la question du détournement de l’aide humanitaire auprès de la Commission européenne, a déclaré à « Eutoday.net » que le Parlement européen « suit de près la situation sur le terrain et prend des mesures lorsque cela est nécessaire ». « L’argent du contribuable européen doit être dépensé correctement et nous ne devons pas fermer les yeux lorsqu’il y a un tel détournement de fonds », a-t-il insisté.

Eutoday relève que « mis à part les parties impliquées et la nature politique du conflit, il s’agit d’un débat européen interne autour de la transparence et de la vérité sur le travail de nos institutions et systèmes politiques européens».

Il s’agit aussi de défendre les intérêts des séquestrés de Tindouf, « ces personnes très vulnérables, en plus d’être privées d’eau potable et d’électricité et de vivre dans des tentes dans des conditions déplorables, doivent subir la cupidité des dirigeants du polisario qui s’enrichissent davantage de leur misère ».

« Leurs conditions se détériorent et c’est le coût humain du détournement de l’aide alimentaire », regrette Eutoday.

Gouvernance et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de la demande de déclaration de patrimoine adressée aux ministres par le Président Macky Sall et du bras de fer entre l’Union européenne et le Sénégal sur l’ouverture de l’espace Schengen aux citoyens du pays de la Teranga.« En exigeant à ses collaborateurs de déclarer leur patrimoine, après un an de violation flagrante de la loi, dans un contexte même où l’on agite des velléités de remaniement, Macky Sall n’aura réussi qu’à avouer qu’il y a des ministres hors-la-loi dans son gouvernement », commente  le quotidien EnQuête qui  barre sa Une par ce titre : « Le serpent de mer ».

Le journal qui demande « Pourquoi maintenant ? » affirme que « Selon certaines indiscrétions, le chef de l’Etat voudrait peut-être avoir une idée de l’arsenal de guerre sur lequel sont assis certains des membres du gouvernement ». Car, « (…) ils nombreux les observateurs qui s’interrogent sur la volonté réelle de Macky Sall de promouvoir la transparence avec cette affaire de déclaration de patrimoine ».

Abondant dans le même sens que EnQuête, L’Observateur fait savoir que « Cette exigence du chef de l’Etat, déclarée en Conseil des ministres, semble incongrue aux yeux de beaucoup de hauts fonctionnaires et d’acteurs politiques, selon qui, Macky Sall est le premier à faire entorse à la loi sur la déclaration de patrimoine ».

Qualifiant de « divertissement » la demande du président à ses ministres, le même journal s’interroge : « Avec tous ces pouvoirs, quel besoin le chef de l’Etat avait-il encore d’accorder un délai de 45 jours à des gens qui devaient faire leur déclaration, il y a de cela un an ? Pourquoi faire ce rappel à cette période où les scandales sur la gestion des publiques débordent du lit des départements ministériels et autres institutions de la République, alors qu’en août 2019, il a été officiellement rappelé que plus de 320 +hautes autorités tardaient à répondre favorablement à la demande du chef de l’Etat ? Le coup de gueule de Macky Sall cache-t-il des calculs politiques, dans ce contexte de pré-remaniement ? »

A cette dernière question, l’opposant Abdoul Mbaye, interrogé par L’Observateur, répond par l’affirmatif car « Macky Sall ne devait pas attendre les rapports de l’Ige (sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes, Ndlr) pour se rappeler cela ».

Sous le titre « L’Europe ferme ses portes aux Sénégalais », WalfQuotidien revient sur l’absence du nom du Sénégal sur la deuxième liste des quelques pays africains autorisés à fouler l’espace Schengen et affirme : « Dakar opte pour la loi du Talion ».

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « A UE et à DIA ». « Suite à la décision de l’Union européenne de bannir le Sénégal, ce jeudi 16 juillet 2020, de la deuxième liste des pays autorisés à voyager dans son espace, l’Etat du Sénégal a décidé d’appliquer la réciprocité. Ce principe, d’après le ministre du Tourisme et transports aériens, Alioune Sarr, sera applicable à tous les Etats ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal », soulignent nos confrères.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur le report en 2026 des Jeux olympiques de la jeunesse initialement prévus en 2022. A ce propos, L’Observateur parlant de « lourdes conséquences sportives » soutient que les « fédérations (sont) entre déception et résignation ». Car, ces derniers « devront réajuster leur plan de préparation des jeunes athlètes (15-18 ans) qui ne seront plus éligibles en 2026 ».

Positivant ce report, Vox Populi estime que celui-ci est « Une opportunité pour le Sénégal de +travailler avec sérénité, sans pression+ ». D’autant plus que le Sénégal bénéficie du « soutien indéfectible des partenaires », renchérit le quotidien national Le Soleil.

Ce dernier assure qu’il n’y aura « Pas de surcoût ni de retard dans la préparation » et que « Le corps diplomatique s’engage à aider le pays à relever le défi de l’organisation ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour au 34ème titre de champion remporté hier par les merengues et affiche : « Le Real de Zidane brise l’hégémonie du Barça ».

Maroc : Lancement d’un nouveau programme de promotion du secteur du tourisme

Un nouveau programme de promotion du secteur du tourisme destiné à jeter les bases d’une transformation durable du secteur a été annoncé par la ministre en charge du Tourisme, Mme Nadia Fettah Alaoui, lors du conseil de gouvernement réuni jeudi.Lors d’un point de presse à l’issue du conseil, le porte-parole du gouvernement a indiqué que ce projet a pour objectif de préserver le tissu économique et l’emploi, d’accélérer la relance des activités touristiques, de restructurer le secteur et de développer des programmes de promotion du tourisme intérieur en partenariat avec les acteurs régionaux et locaux.

Ce programme, élaboré en concertation avec les professionnels du secteur et les départements ministériels concernés, sera mis en œuvre à travers une feuille de route couvrant la période 2020-2022.

Ce projet permettra d’accompagner les professionnels du tourisme, de maintenir la continuité des emplois, d’accélérer l’intégration des salariés en situation de vulnérabilité et d’offrir des produits touristiques qui tiennent compte des besoins du tourisme intérieur.

La ministre a aussi mis l’accent sur les mesures adoptées par le ministère pour accompagner les institutions touristiques dans la mise en œuvre des mesures de prévention et de santé au sein des institutions touristiques et effectuer des tests de dépistage pour l’ensemble des employés, en coordination avec les autorités locales et les représentants du ministère de la santé.

Ces mesures préventives, disponibles dans le guide édité par le ministère, visent à faciliter la commercialisation de la destination Maroc et à redonner confiance aux touristes marocains et internationaux, a ajouté la ministre.