Arsenal : Aubameyang a été retenu dans l’équipe type de l’année de la Première Ligue anglaise pour l’année 2020

Arsenal félicite l’international gabonais Pierre Emerick Aubameyang, sélectionné dans l’équipe type de la Première Ligue anglaise pour l’année 2020.

 Le club Arsenal employeur de la vedette gabonaise, Pierre Emerick Aubameyang, a félicité son butteur à titré pour avoir été retenu dans l’équipe type de l’année de la Première Ligue anglaise (championnat d’Angleterre) pour l’année 2020.

« Lorsque vous êtes nommé dans l’équipe de l’année de la PFA (association des footballeurs professionnels, ndlr) Premier ligue, félicitations », écrit Arsenal. Le capitaine des Panthères a partagé ce tweet qui affole la toile.

Les joueurs sélectionnés pour l’année 2020 sont Nick Pope (Burnley), Trent Alexander-Arnold, Virgil van Dijk (both Liverpool), Caglar Soyuncu (Leicester), Andrew Robertson (Liverpool), David Silva (Manchester City), Jordan Henderson (Liverpool), Kevin de Bruyne (Manchester City), Jamie Vardy (Leicester), Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal), Sadio Mane (Liverpool).

Cette année, le milieu de terrain de Manchester City, Kevin de Bruyne, a remporté le prix du joueur masculin de l’année de l’Association des footballeurs professionnels.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

La crise libyenne, le soutien logistique pour la ville de Casablanca pour faire face à la Covid-19, la question de l’emploi public et les perspectives économiques pour la jeunesse marocaine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens parus ce mercredi.+Al Massae+ rapporte que la communauté internationale s’est félicitée du dialogue inter-libyen lancé à l’initiative du Maroc visant à parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye. Ainsi, l’ONU a salué le « rôle constructif » du Maroc qui a contribué depuis le début de la crise libyenne aux efforts visant à parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye.

« L’accord politique libyen signé en 2015 à Skhirat témoigne de l’engagement résolu du Maroc à trouver une solution à la crise libyenne aux côtés des Nations-Unies », a affirmé Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, cité par la publication. De son côté, le porte-parole de l’UE Peter Stano a souligné que l’Union européenne (UE) est « reconnaissante au Maroc pour son rôle actif » dans la résolution du conflit libyen. « L’UE accueille favorablement toute initiative visant à soutenir le processus de médiation mené par les Nations unies et à faire progresser la résolution du conflit libyen par le biais d’un processus politique », a-t-il ajouté.

Pour sa part, la Ligue des États arabes a salué les efforts déployés pour faire avancer le dialogue politique entre les parties libyennes. Dans un communiqué, le Secrétariat général de la Ligue arabe a appelé l’ensemble des parties libyennes à poursuivre leurs engagements de bonne foi dans tous ces efforts pour parvenir à une solution nationale et intégrée à la crise libyenne sur les plans sécuritaire, politique et économique et sous les auspices de l’ONU, et de manière à faire aboutir la phase de transition que traverse le pays qui sera couronnée par l’organisation d’élections législatives et présidentielle, fait savoir le journal.

+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de la Santé qui a annoncé la mobilisation d’un soutien logistique « substantiel » au profit de la ville de Casablanca qui fait face à la recrudescence des foyers de contamination au nouveau coronavirus.

« Casablanca, cœur battant du Maroc sur les plans économique, social et commercial, profitera d’un appui logistique important, de la mobilisation de ressources humaines et de l’augmentation de la capacité des services de réanimation », a fait savoir le ministre. Et de poursuivre: « C’est une gestion proactive qui va nous permettre éventuellement de faire face à une recrudescence de la situation épidémiologique ».

Sous le titre « Rééquilibrer au lieu d’alléger », +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les opérations de départs volontaires de grande envergure, comme celle aujourd’hui posée sur la table, sont très souvent des actions à double tranchant.

S’il est vrai que sur le plan financier, l’allègement des effectifs se répercute mécaniquement et immédiatement sur la facture de la masse salariale à la fin du mois, il n’en demeure pas moins qu’il peut y avoir des effets indésirables que ce soit à court ou long terme, souligne le quotidien, expliquant que la conséquence la plus évidente de tels départs réside dans le risque d’appauvrir une administration publique qui est déjà en manque de compétences et de bras.

Pour lui, le vrai problème de la fonction publique au Maroc est qu’elle est répartie de manière déséquilibrée entre les régions dont quelques-unes connaissent effectivement un sureffectif mais toutes les autres souffrent d’un manque flagrant quand ce n’est pas le désert.

De son côté, +l’Opinion+ souligne que le Royaume dispose d’une population jeune qui constitue un gage de résilience sanitaire inestimable, mais également une précieuse ressource et un facteur de croissance potentiel de taille, qualifié souvent de « dividende démographique ».

Saisir cette opportunité revient à mettre en place les conditions nécessaires à sa valorisation et son insertion dynamique dans le processus de développement du pays, soutient le journal, expliquant que c’est la raison pour laquelle les questions de la jeunesse sont au cœur de la conception en cours du nouveau modèle de développement.

Et d’ajouter: « Ce modèle devrait se traduire par la construction d’infrastructures destinées à assurer aux jeunes formation et qualification, la mise en place d’un Programme intégré d’appui et de financement des entreprises, dont l’objectif est de surmonter les obstacles qui entravent l’accès au financement des jeunes innovants et porteurs de projets ».

Gabon : «Notre mission est de relancer l’économie du pays » (Rose Christiane Ossouka Raponda )

Rose Christiane Ossouka Raponda est la première femme Première ministre Gabon. Nommée en juillet dernier, cette économiste de formation de 56 ans, qui avait été auparavant ministre du Budget et de la Défense, a présenté vendredi dernier son discours de politique générale à l’Assemblée nationale. Elle a annoncé son intention de stimuler les partenariats public-privé pour relancer l’économie en cette période de Covid-19. Elle compte aussi améliorer le climat des affaires.

RFI : Quelle est la principale action qui caractérisera votre mandature ?

Rose Christiane Ossouka Raponda Notre mission est claire et a été définie par le chef de l’État, c’est celle de relancer l’économie et améliorer les conditions de vie des populations gabonaises. Nous allons nous atteler à remplir ces missions-là de manière progressive, tout en mettant le contrôle dans tout ce qui sera fait sur un chronogramme qui sera défini dans les prochains jours.

Avec un pétrole bas, la dette publique se creuse. Quelle est votre marge de manœuvre ?

Le taux d’endettement, vous vous dites qu’il est très élevé, mais l’endettement, il est fait justement pour donner une bouffée d’oxygène aux entreprises et créer des emplois. Et cet endettement a été justement regardé dans le cas d’une stratégie afin d’apurer la dette et nous allons voir au fur et à mesure comment la rendre un peu plus supportable pour notre économie.

Le Gabon ne parvient toujours pas à diversifier véritablement son économie, à sortir du tout pétrole ?

Ah, non. Je ne vous permets pas de le dire, Madame. Le Gabon  a commencé sa diversification de l’économie. Il y a des secteurs-clé quand même, des secteurs porteurs de croissance et de résilience économique tels que l’agriculture, la pêche, le numérique, la forêt.

Mais le secteur pétrolier représente encore environ un tiers du PIB…

Mais, c’est tout à fait normal. Une diversification se fait dans le temps. Aujourd’hui, le rôle pour nous, c’est de faire en sorte que les activités économiques reprennent et que les réalisations des projets qui ont déjà été entamés depuis plusieurs années donnent des résultats qui soient des résultats satisfaisants.

C’est la première fois qu’une femme est nommée au poste de Premier ministre au Gabon. Mais dans votre pays, il y a des femmes très influentes, des femmes comme Marie-Madeleine Mborantsuo, la présidente du Conseil constitutionnel, Sylvia Bongo Ondimba, la Première dame…

Oui. Mais vous savez qu’il ne faut pas voir cette nomination de femmes dans le prisme de la femme avec un grand F. Il s’agit de talents, de compétences. Il s’agit d’efficacité collective, comme nous dit le chef de l’État.

Vous les avez remerciées dans votre discours. Pourquoi ?

C’est très important parce que la Première dame du Gabon, madame Sylvia Bongo Ondimba, pose des actions en faveur justement de l’épanouissement de la condition féminine ; madame Mborantsuo, présidente du Conseil constitutionnel, a joué un rôle important lors de la phase transitoire et de la mise en place du multipartisme dans notre pays. Donc, ce sont des rôles très importants, elles le jouent en tant que compétentes en la matière et non en tant que femmes.

Cela fait bientôt deux ans que le président Ali Bongo a été victime d’un AVC. Et l’opposition continue de parler de vacance du pouvoir. Dans une tribune qu’il vient de publier, l’opposant Jean Gaspard Ntoutoume Ayi s’interroge : « Qui dirige le Gabon ? Qui nomme les ministres et les Premiers ministres ? ». Que lui répondez-vous ?

Le président Ali Bongo Odimba est le président du Gabon. Le président Ali Bongo Odimba dirige le Gabon. Le président Ali Bongo Odimba donne des instructions au gouvernement. Le chef d’État se porte bien.

Et que répondez-vous à ceux qui affirment que la Première dame a trop d’influence justement ?

La Première dame du Gabon est la Première dame du Gabon. Elle est aux côtés de son époux. Il joue son rôle de président de la République. Et le Première dame joue son rôle de Première dame.

En ce qui concerne la pandémie du Covid, le Gabon enregistre finalement peu de décès, 53 décès. Est-ce que le plus dur est passé ?

C’est le fruit justement de toutes les mesures qui ont été mises en place pour freiner la propagation de la Covid-19 qui font en sorte que nous avons un taux de létalité qui soit faible et que les guéris également sont très importants par rapport aux 8 500 qui ont été déclarés positifs.

Qu’est-ce qui justifie aujourd’hui encore le maintien du couvre-feu et les interdictions de manifester ?

Le couvre-feu doit permettre de limiter justement l’activité nocturne non essentielle et cela a donné les résultats que l’on connait aujourd’hui.

Les réunions de plus de dix personnes restent interdites. Les partis politiques ne se réunissent plus. Ce sont des libertés fondamentales ?

Il s’agit de santé. Il s’agit de la santé des hommes. Je crois que tous les pays du monde l’ont fait également à un moment donné et lorsqu’ils ont relâché, on voit des exemples qui se passent à travers le monde, la résurgence exponentielle des cas de Covid-19. Il faut que nous continuons, que nous continuons à être prudents et regarder cas par cas comment alléger certaines mesures pour que les activités normales reprennent.

« Mais où est passé l’argent promis ? Qu’est-ce qui a été fait pour améliorer les structures sanitaires au Gabon », s’interroge par exemple Marc Ona Essangui de Tournons la page, association de défense des droits humains, qui parle de « corona business ». Est-ce que c’est une réalité ?

Les comptes sont clairs. Donc, il n’est pas question d’affaires qui ont été réalisées sur le dos des prises en charge des personnes qui sont contaminées par le Covid-19. Des enquêtes parlementaires ont débuté déjà au mois de juin, juillet. Essayez d’interroger les députés qui sont dédiés à la tâche. Ils vont au fond des questions. Et tout est clair et transparent.

Source : rfi.fr

 

« N’en déplaise à Raponda…je vais affirmer avec force qu’il y a bel et bien des prisonniers politiques au Gabon » (L. Ndong)

L’activiste Laurence Ndong, a affirmé mardi soir dans un live diffusé sur les réseaux sociaux qu’il y a bel et bien des prisonniers politiques au Gabon contrairement à ce qu’a soutenu vendredi le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda lors de la présentation de son programme de politique générale devant les parlementaires.

« N’en déplaise à Madame Ossouka Raponda … je vais affirmer avec force et vigueur qu’il y a bel et bien des prisonniers politiques au Gabon », a enfoncé Laurence Ndong connue comme l’un des principaux attaquants du pour de Libreville.

L’activiste a dressé sa liste des détenus qu’elle considère comme des prisonniers politiques. Il s’agit de Bertrand Zibi Abeghe, Pascal Oyougou, Ballack Obame, Costy Mezui, Gerald Ayaya, Merlin Ella, Jean Bosco Boungoumou Boulanga, Anathole Nnang Mezui et Armel M. Mouendé.

« Ils sont détenus pour les opinions politiques. Nous exigeons leur libération sans conditions », a-t-elle  exigé.

Pour rappel, vendredi 4 septembre dernier, Mme Ossouka Raponda, répondant à un député qui lui demandait de libérer les prisonniers politiques pour un apaisement du climat politique dans le pays, elle avait affirmé qu’il n’y a pas de prisonniers politiques au Gabon.

 

Sénégal : 25% des récoltes perdues à cause du manque d’infrastructures de stockage (étude)

Le Sénégal perd annuellement 25% de ses récoltes à cause du manque d’infrastructures de stockage, révèle une étude de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et de l’Agence de régulation des marchés.« (…) les carences des dispositifs de stockage et de conservation font que jusqu’à 25% de pertes de récoltes sont enregistrées chaque année, ce qui signifie que la quasi-totalité (ou une part essentielle) des importations peut être évitée », souligne l’étude portant sur « le mécanisme de collecte de la redevance par l’ARM pour le financement des investissements et l’amélioration des conditions de commercialisation des filières horticoles au Sénégal ».

Pour inverser cette tendance, les chercheurs préconisent de doter les plateformes des agriculteurs de chambres froides en vue d’assurer une bonne conservation des produits sur une longue durée et d’élaborer un plan d’amortissement des immobilisations utilisées dans les plateformes, notamment pour les magasins de stockage, les chambres froides et les équipements de pesage.

L’étude recommande aussi de diversifier la gamme des produits commercialisés par les producteurs au niveau des plateformes (tomates, choux, aubergine, etc.), de veiller au respecter scrupuleux des prix fixés par l’ARM au niveau de toutes les plateformes pour garantir l’équité fiscale tout en évitant toute forme de frustration et de faciliter l’accès des utilisateurs aux IMF et aux établissements financiers avec la signature de convention garantie par l’ARM.

La presse sénégalaise à fond sur les 10 milliards f cfa d’appui aux sinistrés des inondations

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, accordent la part belle aux 10 milliards de FCFA d’appui aux victimes des inondations du week-end dernier, aux sapeurs-pompiers et à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas).« Macky fait pleuvoir 10 milliards sur les inondés », barre à sa Une Vox Populi avant d’écrire ceci : « Son Plan décennal de lutte contre les inondations de 750 milliards englouti dans les flots, le chef de l’Etat fait face à l’urgence des pluies du week-end » en débloquant ces 10 milliards pour répondre « à la détresse de nos compatriotes ».

Sous le titre « Macky se jette à l’eau », Le Quotidien revient sur cette même actualité et informe que « La mise en place d’un budget d’urgence de 10 milliards FCFA, la présentation d’un prochainement de la situation du Plan décennal de lutte contre les inondations qui a démarré en 2012 (…) sont les deux principales annonces faites par le président de la République hier » lors de la réunion d’urgence sur les inondations.

Le même journal ajoute que « Macky Sall, qui a salué l’efficacité des ouvrages réalisés grâce à ce programme, a soutenu que les inondations sont les conséquences des changements climatiques ».

Sur les 10 milliards annoncés par le chef de l’Etat, détaille L’AS quotidien, « (…) les trois milliards serviront d’appuis directs aux populations sinistrées sur la base des rapports des gouverneurs, des préfets et sous-préfets en relation avec les maires ».

« Ces trois milliards serviront des cash transferts, des appuis financiers directs aux familles, mais aussi d’achats de produits phytosanitaires, de matelas et d’appuis divers », poursuit Macky dans les colonnes de L’AS.

Ce dernier ajoute que « (…) les 7 milliards FCFA qui restent vont servir à accompagner les services des sapeurs-pompiers et de l’Office national d’assainissement du Sénégal (Onas) pour l’achat de matériels supplémentaires pour l’évacuation des eaux de pluies ».

Sud quotidien va au-delà de l’annonce faite par le chef de l’Etat et signale que Macky Sall a profité de la réunion d’urgence sur les inondations pour inviter ses compatriotes « au changement de comportement (…) qui doit commencer par l’arrêt d’installations de constructions sur les voies d’eau ».

L’Observateur qui croit savoir davantage que ses pairs sur le plan de riposte de l’Etat donne « Les détails de la réunion au Plais sur les inondations ; la vérité sur les 10 milliards de FCFA annoncés par Macky Sall et les 1 500 tonnes de riz du Japon ».

Plus émotif, le quotidien national Le Soleil estime que cette annonce du président Macky Sall constitue « Du baume au cœur de ceux qui souffrent ». Et en plus de l’effort gouvernemental pour soulager les familles sinistrées, « Marième Faye Sall (la première dame du Sénégal) est allée offrir aux 16 communes de Pikine (Dakar) 24 motopompes, 16 000 l de carburant, 50 t de riz, 5 000 l d’huile, 25 t de sucre », informe Le Soleil.

L’AS quotidien fait remarquer, cependant, que la visite de la première dame en banlieue dakaroise a été « mouvementée » et que le maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo, a été « humilié ».

Sous le titre « La colère gronde des points bas », Walf quotidien établit un lien entre ces inondations et l’avenir politique du président Macky Sall.

A ce propos, le journal fait remarquer que « Les coupures intempestives d’électricité avaient précipité, en 2012, la chute du président Abdoulaye Wade. Demain, dans 4 ans, s’il brigue un troisième mandat, Macky Sall risque d’être emporté par les inondations qu’il n’arrive pas à régler ».

Alassane Ouattara entame sa 30e visite d’Etat avant la présidentielle du 31 octobre

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara entame, mercredi, sa trentième visite d’Etat dans le pays depuis son accession au pouvoir en 2011.Cette trentième visite d’Etat consacrée à la région du Moronou, dans le Centre-Est du pays s’étalera du 09 au 12 septembre. Elle débutera, mercredi en fin de matinée par un Conseil de ministres à la préfecture de Bongouanou, le chef-lieu de la région.

L’agenda prévoit également le premier meeting à Arrah le jeudi, puis le deuxième meeting à M’batto le vendredi, quand le meeting de clôture est fixé à samedi à Bongouanou. Une rencontre avec les cadres de la région ainsi que la mise sous tension de certaines localités de Bongouanou sont en outre inscrites au menu de cette visite d’Etat.

Après le Moronou, M. Ouattara qui est candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, mettra le cap sur la région de la Marahoué (Bouaflé) dans le Centre du pays pour sa 31e et dernière visite d’Etat du 23 au 26 septembre 2020. A son accession au pouvoir, Alassane Ouattara a promis de visiter toutes les 31 régions du pays.  

La candidature de M. Alassane Ouattara,  élu en 2010 et réélu en 2015, est contestée par l’opposition qui estime que la Constitution ne lui permet pas de faire un troisième mandat. Le Rhdp (pouvoir), lui, soutient qu’il s’agit de son premier mandat de la 3e République qui remet le compteur à zéro. 

Le Conseil constitutionnel qui tranchera cette question vient d’étoffer son effectif. Il y a quelques jours, des candidats à l’élection présidentielle ont introduit des requêtes auprès de l’institution pour demander l’invalidation de la candidature de M. Ouattara.

Sénégal : Macky Sall s’attaque aux inondations

Le président de la République du Sénégal travaille à trouver une solution pérenne contre les inondations.Aux grands maux, les grands remèdes. Le chef de l’Etat sénégalais a annoncé, mardi soir, « un budget d’urgence de 10 milliards F CFA » suite aux récentes pluies torrentielles qui ont causé « six décès » sur l’ensemble du territoire national.

 « Les 3 milliards F CFA serviront d’appui direct aux populations sinistrées sur la base des rapports des gouverneurs, préfets et sous-préfets en relation avec les maires. Et les 7 autres milliards (sont destinés) à l’accompagnement des sapeurs pompiers, de l’Onas (Office national de l’assainissement du Sénégal) et à l’achat de matériels supplémentaires », a précisé Macky Sall. 

 Ces temps-ci, la pluie est tombée dru à Dakar et à l’intérieur du pays. Selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), du 4 au 6 septembre, une vingtaine de localités ont enregisté une pluviométrie supérieure ou égale à 150 millimètres. A Joal (centre), la ville natale de l’ancien président Léopold Sédar Senghor, 230 millimètres ont été relevés. Le déluge a provoqué des dégâts considérables presque partout au Sénégal.

 « Nous devons rendre grâce à Dieu (pour cet) hivernage pluvieux malgré les désagréments. (Ces précipitations) nous permettront d’avoir cette année, au plan agricole, des récoltes exceptionnelles », a modéré le chef de l’Etat. 

 Ce dernier, dès son accession à la magistrature suprême en 2012, a lancé le programme décennal de lutte contre les inondations. Constatant l’efficacité des « ouvrages structurants » construits dans le cadre de ce plan, M. Sall compte le boucler avec « un nouveau schéma » et « des financements complémentaires ».

 Dans son discours, le président de la République a pointé « le dérèglement climatique » à l’origine « des inondations ou des sécheresses ». Face à ce « phénomène mondial », il a souligné que l’adaptation et l’atténuation sont actuellement « les maîtres-mots ». Partant de là, Macky Sall a invité ses concitoyens à un changement de comportements avec notamment « l’arrêt des constructions sur les voies d’eau » et « le respect des tracés des cours d’eau ».

Présidentielle: les médias numériques ivoiriens invités à ne pas se faire manipuler par les politiques

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), Lassina Sermé a invité mardi à Abidjan, les médias numériques ivoiriens à « ne pas se faire manipuler par les politiques» et à «ne pas relayer les discours incendiaires» liés au processus électoral dans le pays dont le point culminant est l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.« La presse numérique ne doit pas relayer les discours incendiaires. Les médias numériques doivent éviter de se faire manipuler par les partis politiques qui ont souvent des laboratoires de fake news (fausses information)», a exhorté M. Sermé.

Il s’exprimait dans une  communication sur la contribution des médias numériques pour des élections apaisées prononcée lors d’un atelier de formation de partis politiques ivoiriens organisé par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH).

 «Les partis politiques doivent mettre les bonnes informations à la disposition des médias numériques… Il y a des expressions inappropriées que la presse numérique ne doit pas relayer », a poursuivi M. Sermé.

Au nombre de celles-ci, il a cité entre autres, les injures, les insultes, les discours de la haine, les préjugés et les allégations non fondées.

Abordant, par ailleurs, les rapports de la population avec les réseaux sociaux où pullulent les fake news, le président du REPPRELCI a estimé que ces nouveaux médias doivent éviter de contribuer aux violences dans le pays. Dans la foulée, il a dénoncé parfois le manque de professionnalisme des «journalistes citoyens» sur les réseaux sociaux.

Selon lui, la Côte d’Ivoire comptait en janvier 2020, plus de 12 millions d’internautes avec un taux  pénétration de l »internet dans le pays estimé à 47% sur la même période. En Côte d’Ivoire, on dénombrait 4,90 millions d’utilisateurs de médias sociaux en janvier 2020.

 « Notre rôle (le presse numérique) est prépondérant dans cette période électorale. Les populations ont droit à une information vraie. Elles n’ont pas droit à celles qui déclenchent des vagues de violences», a conclu M. Sermé.

Le dernier recensement du REPPRELCI fait ressortir que la Côte d’Ivoire compte à ce jour, plus de cent médias numériques dont une trentaine légalement constitués.

Côte d’Ivoire: des solutions numériques d’alphabétisation élaborées en faveur des naufragés du savoir

Des stratégies et des solutions numériques d’alphabétisation sont élaborées en faveur des naufragés du savoir en Côte d’Ivoire, a indiqué mardi le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara.« Nos techniciens sont mobilisés et nos stratégies pour la généralisation de l’alphabétisation est désormais bien élaborée », a dit  Mme Kandia Camara, dans une déclaration à l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation 2020. 

Elle a assuré que la Côte d’Ivoire est dans « une dynamique irréversible » pour donner une place à tous dans la marche de la nation, notamment « celles et ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école formelle, ces naufragés du savoir », car, eux aussi ont « leur place parmi nous ». 

« La Côte d’Ivoire mettra tout en œuvre pour atteindre ses objectifs en la matière, a-t-elle affirmé, avant d’ajouter que « toutes les compétences doivent être convoquées dans la mise en route du grand projet dont nous rêvons pour notre pays ». 

Selon Mme Kandia Camara, « il est essentiel que nous valorisons toutes les couches sociales les plus défavorisées surtout pour en faire des productrices de richesses (…) grâce à l’apprentissage, socle de la transmission à des jeunes et à des adultes d’un savoir et des compétences variées ». 

En côte d’Ivoire, pour la célébration de l’édition 2020 de la Journée internationale d’alphabétisation,  le thème retenu est : « l’alphabétisation et la transmission du savoir à l’ère de la crise de la Covid-19 ».

La pandémie de Covid-19, en cette année scolaire, soulignera-t-elle, a montré des limites dans la transmission du savoir. Ce qui a nécessité un réaménagement du dispositif éducatif en Côte d’Ivoire, avec l’emploi d’outils numériques afin que tous les apprenants puissent achever leurs différents programmes.   

« L’éducation non formelle, l’alphabétisation en l’occurrence, a connu de ce fait quelques mutations avec la promotion de nouveaux canaux et une offre alternative notamment une utilisation dynamique des TIC qui a été exploitée », a-t-elle ajouté. 

Le ministre ivoirien de l’Éducation à fait observer que l’alphabétisation via les téléphones mobiles est un moyen pour inciter les analphabètes à s’approprier les TIC, ce qui développe chez eux, le sens du travail fait dans une situation d’autonomie d’apprentissage et de manière volontaire. 

De ce fait, les apprenants peuvent librement accéder à l’information, au savoir et améliorer la qualité de leur existence de façon notable, car apprendre à lire et à calculer par le canal des TIC est aujourd’hui indispensable au développement économique et social,  a-t-elle poursuivi.

Mme Kandia Camara a rappelé, à l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation 2020, qui se tient dans un contexte de Covid-19, que l’alphabétisation est un droit humain qui contribue à la dignité de l’homme et aide à construire une société plus instruite et durable.