Sénégal : promulgation de la loi sur l’état d’urgence

Le président de la République Macky Sall a promulgué ce mardi 19 janvier, la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège, après son adoption à l’Assemblée nationale le 11 janvier dernier, selon un communiqué parvenu à APA.Cette modification de la loi n° 2021- 18 modifiant la loi n° 69 – 29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège, consacre l’entrée en vigueur d’un troisième régime juridique qui gouverne désormais « la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires » renseigne le communiqué.

Le document ajoute que « le Sénégal n’est plus en état d’urgence » mais dans « la gestion des catastrophes et crises sanitaires, avec l’édiction et l’application, par les membres du Gouvernement, les gouverneurs et préfets, de mesures sécuritaires et sanitaires ».

Il s’agit notamment du « couvre – feu, de la réglementation des rassemblements, réunions et du port du masque, ainsi que de l’organisation des déplacements, du fonctionnement des transports publics et des commerces » détaille le document.

A ce titre, le Chef de l’Etat sénégalais demande aux membres du Gouvernement « de veiller à l’exécution stricte des dispositifs d’application de la loi modifiée susmentionnée, valables pour un mois renouvelable » précise le Ministre, Porte-parole et Coordonnateur de la Communication, Seydou Guèye

Macky Sall a décidé en outre de maintenir le couvre-feu, de 21 h à 5 h du matin, sur l’étendue des régions de Dakar et Thiès.

Dans ce contexte, le Président de la République invite les populations à poursuive les efforts de prévention individuelle et collective, pour endiguer la pandémie de Covid-19.

Malawi: appel au volontariat contre le coronavirus

Les médecins du Malawi ont demandé, ce mardi, le recrutement de volontaires pour renforcer le personnel de santé pour contenir la flambée des cas de Covid-19.La « Society of Medical Doctors »s a déclaré que la pandémie a mis le système de santé du Malawi à rude épreuve et qu’il y a un besoin urgent de cliniciens, d’infirmières et de personnel de laboratoire.

« Ceux qui sont prêts à aider devraient se faire enregistrer auprès de leurs organismes de réglementation, ils devraient être sans association qui pourrait augmenter leur risque de développer un Covid-19 grave et, s’ils sont employés, ils devraient avoir une lettre d’autorisation écrite pour cette initiative de leurs employeurs », a déclaré le président de la SMD Victor Mithi dans le communiqué.

Il a expliqué que les volontaires devraient être disposés à travailler avec les centres Covid-19 dans les services d’isolement des hôpitaux centraux et dans les nouveaux hôpitaux de campagne mis en place par le gouvernement.

L’appel au volontariat intervient quelques jours après que le président Lazarus Chakwera a annoncé, dimanche dernier, que le gouvernement prévoit de porter à 1500 le nombre d’hôpitaux accueillant les patients des 400 centres de traitement.

Cela comprendrait la mise en place d’hôpitaux de campagne de 300 lits au Blantyre Youth Center et au stade national de Bingu, ainsi qu’une unité de traitement d’urgence de 200 lits à Mzuzu et un hôpital de campagne de 100 lits à Zomba State House.

Le Malawi a connu une flambée de nouvelles infections au cours des dernières semaines, avec 557 cas et sept décès signalés au cours des dernières 24 dernières, portant le nombre cumulé de cas depuis avril 2020 à 13.027, dont 321 décès.

Le Rwanda va introduire le favipiravir pour traiter la Covid-19 (ministre)

Le gouvernement rwandais prévoit d’introduire le traitement antiviral favipiravir, l’un des nombreux médicaments approuvés et utilisés comme traitement contre la Covid-19, a révélé lundi le ministre de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.S’exprimant lors d’un talk-show à la télévision rwandaise (publique), le ministre a expliqué que tout comme le remdesivir, un autre antiviral administré à un patient contre la Covid-19, le favipiravir est un inhibiteur sélectif de l’ARN polymérase impliquée dans la réplication virale.

Selon lui, l’organisme de réglementation des médicaments du pays a déjà approuvé le favipiravir comme traitement pour les patients infectés par le coronavirus.

Avec le médicament maintenant approuvé, le nouveau médicament sera distribué au Rwanda par des prestataires de soins de santé optant pour un médicament de première qualité.

Les responsables de la santé du Rwanda disent que les versions génériques du favipiravir seront disponibles à mesure qu’elles obtiendront une approbation supplémentaire et seront acceptées comme traitement sûr et efficace pour les patients de la Covid-19.

Lundi, le ministère de la Santé du Rwanda a déclaré que le total du pays était passé à 11.259 cas confirmés, dont 146 décès. Le ministère a déclaré que 40 patients restent dans un état critique, y compris ceux qui portent des respirateurs.

Kigali représente 61% des patients atteints de la Covid-19 signalés dans le pays depuis le 1er janvier, a-t-il conclu.

Gabon : le PDG d’Ali Bongo organise les primaires en vue des prochaines sénatoriales

 La formation politique du Président Ali Bongo, le Parti démocratique gabonais (PDG), a décidé d’organiser des primaires, c’est  en prévision des prochaines sénatoriales.

Les élus locaux issus de ses rangs ont été invités à choisir les futurs candidats. Sans attendre la fin du processus, le PDG a, d’ores et déjà, tiré une gloriole, vantant une «belle leçon de démocratie (administrée) à l’ensemble du corpus politique national.» Pourtant, à y regarder de près, ces scrutins internes s’apparentent sinon à du trompe-l’œil, du moins à de l’affichage. Et pour cause : en dernier ressort, seule la décision du président de ce parti prévaudra. En décidant de soumettre les résultats à la sanction d’Ali Bongo, le secrétariat exécutif du PDG a vidé le vote de la base de son sens.

Une opération de communication

Après tout, au PDG la culture du chef est forte. Parfois même trop forte, au point de se traduire par un culte du chef. Dans ce parti, la pratique politique accorde la primauté aux affinités, liens de sang ou matrimoniaux. S’y mêlent, considérations familiales, claniques, ethniques ou provinciales. Durant la semaine écoulée, on l’a vu à travers une vidéo virale, mettant en scène un cadre se réclamant de la commune de Ntoum. Pris de court par l’irruption d’Ali Bongo dans le processus, certains candidats ont reconsidéré leurs stratégies. D’autres y sont allés à reculons. Au final, ces primaires sont apparus comme une simple opération de communication. Faute d’avoir su se réinventer et de n’avoir pu laisser la base désigner souverainement ses candidats, le PDG a discrédité son initiative.

Source: gabonreview

 

Covid-19 : 120 nouvelles contaminations au Gabon

Le Gabon a enregistré un nouveau record de 120 nouvelles contaminations au covid-19. à  ces nouveaux cas positifs, la majeure partie se trouve à Libreville.

Ce record de nouvelles contaminations, n’empêche plus le gouvernement d’annoncer le durcissement des mesures de restriction censées freiner la propagation de la pandémie dans le pays.

C’est dans la province de l’Estuaire où l’on compte le plus grand nombre de personnes infectées par le Covid-19 depuis le début de l’épidémie (7 286 cas confirmés à ce jour), on s’achemine inexorablement, au mieux, vers un nouveau durcissement des mesures de restriction visant à ralentir la propagation du virus dans le pays. Les derniers chiffres rendus publics par le Copil, relatifs à la situation épidémiologique sont loin d’être rassurants. D’autant que le pays a enregistré un nouveau record en seulement en trois jours.

Pour rappel, hier lundi 18 janvier 2021, le Gabon a enregistré 120 nouveaux cas positifs, selon les autorités sanitaires qui précisent que ces nouvelles contaminations ont été découvertes dans les provinces de l’Estuaire (75 sur 4 659 prélèvements à Libreville), du Haut-Ogooué (11 sur 100 prélèvements à Moanda) et de l’Ogooué-Maritime (34 sur 89 prélèvements à Port-Gentil).

 

La Covid éclipse les autres sujets dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la prorogation des mesures exceptionnelles prises le 5 janvier dernier par le chef de l’Etat pour lutter contre le nouveau coronavirus.Le Soleil indique que « pour faire face à la hausse des cas de Covid-19, l’Etat maintient le couvre-feu dans les régions de Dakar et Thiès (ouest), avant de préciser que « la (décision) reste en vigueur aux mêmes heures, de 21 à 5 heures pour les huit prochains jours ».

Dans le quotidien national, Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, déclare : « Les mesures ont été édictées pour protéger les populations. Le constat est que le virus est toujours là ».

Cela fait dire à WalfQuotidien que « Dakar et Thiès restent dans le noir ». Selon ce journal, « les gouverneurs de ces deux régions sont déjà instruits pour (publier) des arrêtés visant à maintenir le dispositif en place ». 

À en croire L’AS, « Macky Sall refile la patate chaude à son administration » en attendant qu’il « promulgue la nouvelle loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège ». En outre, souligne dans ce quotidien Antoine Félix Diome, « si ces mesures doivent concerner d’autres régions, elles seront prises le moment opportun ».

De son côté, L’Observateur soutient que l’Etat est confronté « au défi de la communication » liée à la pandémie. Pour Dr Sahite Gaye, enseignant-chercheur en communication cité ce journal, « il est difficile de rétablir une communication après une rupture de la relation établie. À un moment donné, la diminution des cas a été synonyme de banalisation des messages en lien avec la Covid. Il s’y ajoute que rétablir le lien demande de changer de perspective ».

En tout cas, la situation devient de plus en plus critique car « le système sanitaire (est) presque à bout de souffle », note Sud Quotidien, non sans mentionner que « la barre des dix décès journaliers a été franchie en ce mois de janvier et les cas graves (augmentent considérablement) ».

En fait divers, Libération rapporte que c’est le « sale temps pour Daouda Bâ et compagnie ». En effet, annonce ce quotidien, celui qui s’est autoproclamé prophète et trois de ses disciples ont été « écroués hier (lundi) pour des faits criminels ».

Sous le titre, « Baba Labé, un prophète en prison », Tribune signale qu’ « il a passé sa première nuit à la Maison d’arrêt et de correction de Kolda (sud) après son face-à-face avec le Procureur ». Daouda Bâ est notamment poursuivi pour « association de malfaiteurs et viol sur mineure de moins de 13 ans ».

Sur un tout autre sujet, Marième Faye Sall, la première dame, met en garde, dans Les Echos, contre les trafiquants d’influence : « Je suis Sénégalaise comme vous. J’ai une famille et des amis dans ce pays. Mais pour avoir une chance d’être aidé par la Fondation (Servir le Sénégal), il faut aller directement déposer votre demande. Et surtout éviter ceux qui vous disent qu’ils peuvent vous mener à moi ». 

Politique, économie et santé en vedette dans la presse marocaine

Les relations maroco-américaines, la reprise économique, la campagne de vaccination anti-Covid et la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Akhbar Al Youam+ rapporte que l’ambassadeur américain au Maroc M. David Fischer a tenu une conférence à Rabat pour présenter un semblant de bilan de son mandat dans le Royaume. Un mandat marqué notamment par la Déclaration tripartite USA-Maroc-Israël qui a porté sur une reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et sur la reprise des liens diplomatiques entre le Maroc et Israël.

Et face aux craintes accompagnant le départ de Donald Trump et l’investiture du démocrate Joe Biden, le diplomate US a tenu à se montrer rassurant en se disant « 100 pour cent convaincu » que la nouvelle administration du président entrant Joe Biden désignera une personne « hautement qualifiée pour occuper ce poste d’ambassadeur », que les relations bilatérales « ne feront que croître et prospérer ensemble comme elles l’ont fait pendant plus de deux siècles », indique le journal.

Revenant sur le développement des relations bilatérales en 2020, le diplomate américain a rappelé que les deux pays ont signé, en octobre 2020, une feuille de route de 10 ans définissant « la coopération en matière de défense, symbole de notre partenariat stratégique à long terme ».

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que « la situation au Royaume s’améliore petit à petit à fin 2020 », citant à cet égard une note du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sur la gestion et l’impact de la pandémie sur la croissance.

Le benchmark utilisé par le HCP montre que le Maroc figure désormais dans la liste des pays ayant été touchés considérablement par la pandémie, mais avec une gestion de plus en plus maîtrisée, explique la publication.

« Si l’année passée a connu l’enregistrement de la récession la plus importante pour le Maroc depuis une trentaine d’années, l’année en cours sera nettement meilleure, et ce, quelle que soit l’évolution de la pandémie », note le journal.

Sur le plan économique, les conclusions de la note du HCP laissent place à un peu plus d’optimisme pour le déroulement de l’année 2021, fait-il savoir, relevant que le scénario le plus optimiste table sur une croissance aux alentours de 4%. « La reprise attendue devra s’accompagner d’une nouvelle dynamique économique qui tranche avec les vieilles habitudes du passé », conclut-il.

Pour sa part, +Al Bayane+ rappelle qu’il y a plus d’un mois, l’Autorité sanitaire jubilait du haut du toit, signifiant que le vaccin contre le Coronavirus atterrirait dans le pays, début décembre, bien avant les autres. Le quotidien se demande sur les raisons du retard de l’arrivée du vaccin.

L’exécutif avait rassuré que le marché relatif à l’achat de dizaines de millions d’unités d’injections a été conclu, que des experts nationaux prenaient part aux tests d’expérimentation, souligne le journal, notant que « ce que l’on ne comprend nullement, c’est bel et bien cet hermétisme exercé sur la véracité de ce qui se passe au sujet du vaccin, alors qu’on est censé en avoir toute l’information, à travers la source officielle ».

« Il serait judicieux de libérer l’information, les Marocains sont assez matures pour en saisir le devoir qu’il faut et en avoir la réaction qui s’impose! », lance-t-il.

+Al Ittihad Ichtiraki+ fait savoir que la station tête du Slurry pipeline qui assure le transport de pulpe des phosphates entre les mines de Khouribga et la plateforme de valorisation à Jorf Lasfar, est un tournant majeur dans la stratégie adoptée par le groupe OCP dans la rénovation de sa chaine de production.

La réalisation du Slurry pipeline sur une longueur de 187 Km s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement durable du Groupe OCP ayant pour objectif de hausser le rendement de la production tout en économisant les coûts logistiques à hauteur de 90%, la réduction de la consommation de l’eau de 3 millions m3 et la suppression de 930.000 tonnes des émissions de CO2.

+Bayane Al Yaoum+ s’intéresse à la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine qui a livré un rapport pour le moins alarmant sur la situation de ces centres.

Selon la publication, les membres de la mission ont d’abord tiré la sonnette d’alarme sur les stocks, soulignant que les dons quotidiens ne dépassent pas les 1.000 poches par jour, alors que le besoin quotidien des différents centres est compris entre 1.200 et 1.500 poches de sang.

En même temps, le rapport note une augmentation continue des besoins en raison de plusieurs facteurs comme le vieillissement de la population, et donc l’augmentation du nombre de malades chroniques. La mission exploratoire a également mis le doigt sur l’aspect qualitatif du sang disponible dans les différents centres, appelant à un renforcement du contrôle de la qualité.

Le patronat marocain signe un MoU avec le Conseil chinois pour le développement du commerce international

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Conseil chinois pour le Développement du commerce international (CCPIT) ont signé, lundi en mode visioconférence, un mémorandum d’entente (MoU) pour le renforcement des relations économiques et commerciales entre le Maroc et la Chine, notamment dans le contexte de la pandémie de Covid-19.Aux termes de cet accord, paraphé par le président de la CGEM, Chakib Alj, et la présidente de la CCPIT, Mme Gao Yan, les deux parties ambitionnent d’accompagner les secteurs privés marocain et chinois dans l’identification des opportunités d’affaires et la promotion de l’investissement et du co-investissement.

Signé à l’initiative du Conseil d’affaires Maroc-Chine, ce MoU se propose également pour objectif d’encourager l’implantation d’entreprises marocaines en Chine et d’entreprises chinoises au Maroc, en particulier celles des secteurs industriel et du numérique, et d’établir et renforcer les mécanismes d’échanges et de partage d’informations, notamment en matière de tendances économiques et commerciales nationales, de lois et réglementations, de politiques et mesures, de normes industrielles, ainsi que les rapports d’analyse de marché et les projets d’investissement.

Selon le président de la CGEM, les liens entre le Maroc et la Chine n’ont cessé de se renforcer, particulièrement ces dernières années à la faveur des multiples visites de haut niveau et de l’augmentation du rythme des échanges commerciaux.

« Maintenant, notre objectif est de renforcer davantage notre coopération. Il faut donc lever les barrières et identifier de nouvelles opportunités pour assurer une meilleure présence des entreprises chinoises dans le Royaume et des entreprises marocaines en Chine », a t-il indiqué.

Pour lui, cet accord aidera certainement les secteurs privés des deux pays à se concentrer sur les domaines de coopération « dont nous ne profitons pas et à identifier les opportunités de co-investissement », ajoutant que ce MoU vise aussi à positionner le Maroc en tant que force économique régionale engagée dans un partenariat gagnant-gagnant avec la chine en vue d’accélérer la création d’emplois et la croissance inclusive sur le continent africain.

De son côté, Mme Gao Yan s’est félicitée de l’excellence des relations entre la Chine et le Maroc, soulignant que depuis la création du Conseil d’affaires sino-marocain en 2003, le CCPIT et la CGEM ont maintenu une coopération étroite.

« Je suis convaincue, qu’à travers la signature de ce MoU, nous allons renforcer davantage notre partenariat au bénéfice de nos deux pays et communautés d’affaires », a-t-elle souligné, relevant que la Chine est « un énorme marché de consommation » avec un grand potentiel de développement, « mais aussi un marché pour le monde, un marché partagé par tous et un marché accessible à tous ».

Apparition au Maroc du premier cas de contamination par le variant du coronavirus

Le Maroc a détecté un premier cas de contamination par le variant du COVID-19 apparu au Royaume-Uni chez un Marocain arrivé au Port de Tanger à bord d’un bateau en provenance de Marseille, annonce lundi soir un communiqué du ministère de la Santé, parvenu à APA.L’intéressé, asymptomatique, a été placé en isolement à Casablanca, a précisé le ministère, soulignant que le patient et les personnes contacts sont traités conformément au protocole sanitaire en vigueur dans le Royaume.

Dans le cadre de la mise à jour du protocole national relatif au Covid-19, notamment dans son aspect lié au suivi des contacts, une série de mesures a été adoptée pour le dépistage précoce des cas de variants du Covid-19, ajoute-t-on de même source.

Il s’agit aussi de mettre à jour les mesures de prise en charge des cas de maladie, compte tenu de la situation épidémiologique aux niveaux national et mondial.

Pour faire face à la propagation du Covid-19 et ses variants, le ministère de la Santé appelle les citoyens à se conformer aux règles de prévention sanitaire, dans un esprit de patriotisme et de responsabilité.

Djédjé Mady, vice-président du Pdci, candidat indépendant aux législatives à Nahio-Saïoua

Djédjé Mady, vice-président au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a déposé lundi sa candidature en indépendant pour les législatives dans la circonscription de Nahio-Saïoua (Centre-ouest ivoirien).

Arrivé dans les locaux de la Commission électorale indépendante (CEI) entre 11h et 12h GMT  (heure locale), M. Djédjé Mady a finalisé le dépôt de sa candidature autour de 13h30.

« J’ai déposé ma candidature pour la circonscription de Nahio-Saïoua et j’ai déposé en tant qu’indépendant », a-t-il déclaré, avant d’ajouter « pour le reste, concernant mon parti, on verra ça plus tard ».

M. Djédjé Mady qui est l’actuel président du Conseil régional du Haut-Sassandra (Daloa, Centre-ouest) dépose sa candidature, alors que sa formation politique est en train de boucler la liste définitive de ses candidats en accord avec les autres partis de l’opposition ivoirienne.

Les élections législatives sont fixées pour le 6 mars 2021. L’opposition a décidé d’aller à ce scrutin en rang serré avec une « stratégie commune ». Le dépôt des candidatures est prévu du 4 au 20 janvier 2021.

Le vice-président du Pdci, Djédjé Mady, est député depuis 1980, soit 40 ans d’activités à l’Assemblée nationale ivoirienne.