Covid-19, Choléra, Ebola et Marburg : l’Afrique de l’Ouest mise à rude épreuve

L’Afrique de l’Ouest a enregistré, cette semaine, un chiffre record de décès dus à la Covid-19 depuis le début de la pandémie, à un moment où plusieurs pays sont aux prises avec des flambées épidémiques de choléra, de maladie à virus Ebola et de maladie à virus de Marburg.« Nous sommes particulièrement préoccupés par l’Afrique de l’Ouest et nous nous attendons à ce que l’impact de la Covid-19 sur les services de santé s’intensifie rapidement », a alerté la Directrice du Bureau régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Dr Matshidiso Moeti.

En effet, souligne cette dernière, « en plus de la forte sollicitation des services de santé due à la Covid-19, il faudra compter avec l’impact de la maladie à virus Ebola et des autres flambées. »

Celles-ci menacent d’éprouver davantage la sous-région et sa capacité d’intervention en situation d’urgence. Car « combattre simultanément plusieurs épidémies est un défi complexe », a indiqué Mme Moeti.

Si la situation dans cette zone inquiète tant l’Oms c’est parce que les systèmes de santé en Afrique de l’Ouest « sont encore plus fragiles que ceux des autres sous-régions ». Ceux-ci seraient « 21% moins performants que ceux de l’Afrique australe », selon une étude de l’organisme onusien en charge de la santé.

La Côte d’Ivoire a déclaré une flambée de maladie à virus Ebola le 14 août (la première depuis 1994) à Abidjan, la capitale économique du pays, où vivent près de cinq millions de personnes.

Le cas index est actuellement hospitalisé à Abidjan et se porte « mieux ». Il s’agit d’une Guinéenne qui est arrivée en Côte d’Ivoire par la route. Des enquêtes visant à déterminer la source de cette flambée sont en cours.

L’Oms a déployé des équipes d’experts en Côte d’Ivoire et en Guinée pour accompagner les autorités nationales dans l’intensification rapide des mesures, notamment dans les domaines allant de la lutte anti-infectieuse au diagnostic, en passant par la recherche des contacts, la prise en charge des cas, la mobilisation communautaire et la surveillance transfrontalière.

Le but de cette initiative est d’endiguer les récentes flambées de fièvre hémorragique. La Côte d’Ivoire a commencé à vacciner les contacts, les contacts de contacts, ainsi que le personnel de santé.

De son côté, la Guinée travaille de concert avec la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’enquête menée sur la flambée. Au 18 août, plusieurs contacts avaient été répertoriés en Guinée et en Côte d’Ivoire. Les autorités sanitaires vaccinent actuellement les contacts présentant un risque élevé.

« Ces nouvelles flambées nous rappellent clairement que les autres situations d’urgence sanitaire ne disparaîtront pas simplement parce que nous sommes occupés à lutter contre une pandémie d’envergure mondiale. Nous devons rester vigilants et réagir rapidement afin d’éviter que d’autres maladies dangereuses se propagent et fassent davantage de ravages », a insisté la Dre Moeti.

Le 9 août, la Guinée a détecté un cas de maladie à virus de Marburg, une pathologie qui appartient à la même famille que la maladie à virus Ebola. Aucun nouveau cas n’a été notifié depuis lors. Au total, 173 contacts ont été identifiés et sont suivis par les autorités sanitaires.

Le virus de Marburg, responsable de la première flambée de maladie à virus de Marburg en Afrique de l’Ouest, a été détecté dans une localité du sud de la Guinée, près de la frontière avec le Libéria et la Sierra Leone.

Les premiers cas de l’épidémie de maladie à virus Ebola qui a touché la Guinée en 2021 et ceux de l’épidémie de la même maladie qui a sévi entre 2014 et 2016 en Afrique de l’Ouest avaient été détectés dans cette même localité.

Le choléra est l’autre épidémie qui sévit en Afrique de l’Ouest. A ce jour, elle a tué 35 personnes et en a contaminé 845 rien qu’au Niger selon les autorités sanitaires de ce pays.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne deux centrales à oxygène

Le Sénégal renforce son autonomie en oxygène dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.Cette acquisition importante, entre dans le cadre de la stratégie du gouvernement de doter tous les hôpitaux du Sénégal de centrales d’oxygène. La réception de ces deux premières centrales à oxygènes entre dans le cadre d’une commande globale de 35 centrales d’oxygènes passée par l’Etat du Sénégal. 

Elles seront installées à l’hôpital Fann de Dakar et Dalal Jamm de Guédiawaye (département dakarois) et visent à renforcer considérablement l’autonomie en oxygène de ces Centres de traitement des épidémies (CTE). « De manière progressive, chaque mois, nous allons recevoir deux centrales à oxygène pour couvrir totalement le pays » a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé.

L’importance de ces centrales est qu’elles sont configurées en conteneurs. « Il suffit juste de les brancher et commencer la production en oxygène. Ce qui nous permettra d’économiser toute l’infrastructure qui devait les accompagner. Ce sont des centrales modernes dotées d’une technologie de dernière génération. Elles peuvent produire jusqu’à 40 mètres cubes par heure en oxygène et remplir des bouteilles en direction des autres structures de santé », a déclaré le ministre de la Santé.

Ce dernier d’ajouter que le système sanitaire du Sénégal est désormais autonome du fait que tous les hôpitaux du Sénégal sont dotés de centrales d’oxygène. Avant de préciser que les deux centrales vont davantage renforcer l’autonomie de ces deux établissements de santé en oxygène.

Le Sénégal touché par le variant Delta, a déjà enregistré 1648 décès à la journée du 19 août 2021. Depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020, le pays compte comptabilise 71.628 cas positifs dont 56.331 guéris et 13.648 sous traitement.

Côte d’Ivoire: les femmes saluent les réformes en leur faveur

Les femmes ivoiriennes ont salué, jeudi à Abidjan, les réformes juridiques et institutionnelles initiées par le gouvernement en leur faveur.

A l’initiative de la Fondation african women initiatives (AWI), les femmes se sont retrouvées à la bibliothèque nationale d’Abidjan-Plateau autour d’un panel pour échanger sur « La contribution de la femme africaine au développement de sa communauté ».

Organisé dans le cadre de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA) célébrée chaque 31 juillet, ce panel a permis d’aborder les réformes juridiques et institutionnelles initiées par le gouvernement ivoirien en faveur des femmes, la mise en place d’un Fonds national de développement d’un montant de 375 millions de FCFA dédié aux femmes, et la problématique de l’équipement des femmes en machines et  unités de transformation.

La Constitution ivoirienne du 08 novembre 2016, assure la protection des femmes contre toutes les formes de violences, renforce leurs droits politiques et promeut la parité dans l’accès aux responsabilités dans les administrations publiques et privées. En Côte d’Ivoire, une loi votée le 14 octobre 2019 sur la représentativité des femmes dans les assemblées élues, institue un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés pour tous les scrutins.

La directrice du genre et de l’équité, Dagrou Tano Florence, représentante de la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, a annoncé que le ministère travaille à la mise en place de formations gratuites en leadership pour les femmes. Selon elle, le ministère de la Famille, œuvre à institutionnaliser la JIFA au niveau de la Côte d’Ivoire.

Le directeur général adjoint des Impôts, Maférima Bamba M’Bahia, marraine de la cérémonie a félicité la Fondation AWI pour cette célébration et les actions en faveur des femmes.

« L’engagement citoyen autour des causes nobles, notamment celles se rapportant aux droits et à l’épanouissement de la femme doit guider notre action au quotidien.  A côté du gouvernement, des partenaires au développement, des fondations, en tant membre du corps social, nous devons individuellement y travailler sans relâche », a-t-elle indiqué.

Mme M’Bahia a rappelé les actions gouvernementales et exhorté les femmes à formaliser leurs activités et à payer leurs impôts.

La présidente de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana est revenue sur les actions menées par sa Fondation à l’attention des femmes. 

« Cette célébration de la Journée internationale de la femme africaine, donne un sens à l’ambition de la Fondation AWI d’œuvrer à l’épanouissement et au bien-être de la femme à travers l’autonomisation en vue d’une contribution plus forte de la femme au développement de la communauté », a-t-elle confié.

La Fondation AWI a procédé à la remise de 100 kits à des femmes pour leur permettre de mener des activités génératrices de revenus. La lauréate du prix « AWI Boost » du mois de juillet, Coulibaly Gilate a été récompensée pour lui permettre de développer encore plus son activité. Cette célébration a été marquée par la présence de la vice-présidente du Sénat, Fadiga Sarah Sako. 

Niger : l’épidémie de choléra gagne du terrain

Au Niger, l’épidémie de choléra s’est désormais propagée sur l’ensemble du pays.Le bilan des morts s’alourdit et les cas contacts augmentent de façon exponentielle. Depuis hier, le pays a enregistré un nouveau bilan de 35 personnes décédées de choléra et 845 cas de contaminations selon les autorités sanitaires du pays.

Face à cette propagation rapide de cette maladie qui se manifeste par des diarrhées aigües et une déshydratation, « des équipes de prise en charge gratuite de tous les cas de maladies sont positionnées dans les différents sites », a assuré le ministre nigérien de la Santé publique, docteur Idi Illiassou Maïnassara.

La capitale Niamey, touchée à son tour, accueille ainsi deux sites d’isolement pour les enfants et les adultes frappés par le choléra. Les autorités sanitaires sensibilisent également les populations au respect des règles d’hygiène surtout après les fortes pluies de ces derniers jours.

De son côté, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a offert des médicaments et du matériel d’un montant de plus de 172 millions FCFA pour aider le Niger à juguler la maladie.

Ce don est composé notamment de lits adaptés, de seaux en plastique, de fiches de prise en charge, de carnets, de stylos et de registres de consultation, de lampes, de réservoirs d’eau, de rouleaux de bâches en plastique destinés aux centres de traitement.

Le 9 août dernier, le ministre de la Santé avait annoncé les premiers cas dans les régions de Maradi (sud-est), Zinder (centre-sud) et Dosso (sud-ouest). Ces régions sont frontalières avec le Nigeria voisin où sévit l’épidémie depuis plusieurs mois.

En 2018, le Niger était déjà frappé par une épidémie de choléra qui avait fait 78 morts sur 3.824 cas enregistrés.

61ème anniversaire de l’indépendance du Gabon : « le pays est l’otage du clan Bongo » ( Ntoutoume Ayi)

L’opposant Jean- Gaspard Ntoutoume Ayi qui a décryptant le message à la Nation du Chef de l’Etat  Ali Bongo le 16 août, a fait un bilan désastreux  de 12 ans de magistère du président gabonais, tout en dénonçant au passage la lutte des clans qui a pris, affirme-t-il, le Gabon en otage depuis  l’AVC du président Gabonais il y a 3 ans.

 

« Le Gabon est aujourd’hui une curiosité pour les autres peuples du monde. Comme l’Algérie de Bouteflika, notre pays est depuis bientôt 3 ans l’otage de clans qui se succèdent et se dévorent autour de Monsieur Ali Bongo en pillant comme jamais le peu de ressources dont dispose l’État », a-t-il insinué dans une interview accordée à nos confrères du  Gabon Infos.

Pour ce  cadre de l’Union nationale, au Gabon « rien ne marche, tout va mal, très mal ».

« Que ce soit l’éducation, la santé, les infrastructures, tout va mal, très, très mal ; et tant que cette imposture perdurera, il n’y a aucune chance pour que cela change », a-t-il déclaré.

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire 2021 lancée le 09 septembre

La deuxième édition de «Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire» sera lancée le 09 septembre prochain à l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) d’Abidjan.

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire est une compétition ayant pour but de développer les talents de l’industrie des télécommunications, de l’information et de la communication (TIC) permettant ainsi de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable mais aussi de réduire la fracture numérique dans le pays.

Cette deuxième édition sera parrainée comme l’année dernière par le ministère ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation. Plusieurs acteurs du secteur des TIC, des directeurs de grandes écoles et d’universités, et de potentiels candidats sont attendus à ce lancement.

Cette compétition est ouverte à tous les étudiants régulièrement inscrits dans les universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire. «La particularité de l’édition 2021 est qu’au terme de la compétition nationale, une compétition sous-régionale opposera les vainqueurs Ivoiriens à ceux du Burkina Faso, de la Guinée et du Benin », souligne une note d’information, précisant que « les lauréats de Côte d’Ivoire seront directement pris en stage par Huawei ».  

Les inscriptions pour cette deuxième édition ont déjà commencé et se font en ligne via le lien https://e.huawei.com/en/talent/#/ict-academy/ict

Huawei ICT Competition se déroule dans plusieurs pays du monde et se clôture par une finale mondiale qui a normalement lieu en Chine. La première édition de Huawei ICT Competition en Côte d’Ivoire a débuté en Janvier 2020, et a vu la participation de plus de 1280 étudiants issus de 25 établissements. Elle a pris fin le 26 février 2020, par un examen tenu à l’ESATIC.

 Au total, 69 finalistes issus de 9 établissements répartis en 23 équipes ont participé à cet examen, au terme duquel trois équipes issues de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), de l’Institut de technologies et de spécialités (ITES) et de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) ont été déclarées vainqueurs.

L’examen a porté sur le routage IP et commutation, Wireless Local Area Network et Sécurité. L’équipe de l’INP-HB a participé à la finale mondiale où elle s’est classée à la troisième place. 

AfroBasket féminin Cameroun 2021 : les panthères seniors dames ne seront pas à Yaoundé

Franck Nguema Ministre gabonais des Sports, a dans une lettre adressée à la Fédération gabonaise de basket-ball (FEGABAB), interdit formellement faute de compétitions, l’équipe nationale féminine de participer à la 25ᵉ édition du championnat d’Afrique féminin de basket-ball qui se déroulera du 17 au  26 septembre prochain à Yaoundé au Cameroun.

 

D’après cette correspondance, consultée par le journal du gabon. com, le ministre des sports interdit formellement à l’équipe nationale féminine faute de compétitions, l’équipe nationale féminine de participer, pour éviter  une énième humiliation après celle des U16 enregistrée récemment  en Égypte.

«  Les panthères seniors dames version basket-ball manquent également de compétitions et de compétitivité exigé par  le niveau continental, et afin d’éviter que les mêmes causes produisent les mêmes effets, je vous instruits de saisir instamment la Fédération internationale de basket-ball Afrique (FIBA) pour lui signifier la non-participation de notre équipe nationale féminine de basket-ball à l’AfroBasket Women édition 2021 aux fins de permettre à nos athlètes une meilleure préparation pour les éditions à venir »,  a instruit M. Nguema dans une correspondance datant du 19 août.

Par cette approche, le Ministre des Sports veut éviter une énième humiliation des athlètes gabonais à l’instar de celle subie par les équipes masculine et féminine de la catégorie  U16 lors de l’Afrobasket 2021 ayant eu lieu du 12 au 15 août  au Caire en Égypte.

 

Blanchiment des capitaux: le FMI évaluera la Côte d’Ivoire en 2022

Les experts du Fonds monétaires international (FMI) évolueront la Côte d’Ivoire, en 2022, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

Le mécanisme de LBC/FT est effectué avec le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), institution spécialisée de la Cedeao, dont l’objectif est d’assurer la lutte contre le blanchiment de capitaux. 

« La Côte d’Ivoire sera évaluée en 2022 et les préparatifs ont commencé depuis le mois de juin dernier », a dit jeudi à Abidjan le correspondant national du GIABA, M. Idrissa Touré, lors de la seconde session plénière extraordinaire de sa Commission technique qui se tient sous un format hybride, en présentiel et par visioconférence, du 16 au 20 Août 2021, à Abidjan. 

« Nous sommes à fond dans la préparation de cet exercice avec les experts du FMI qui va évaluer la Côte d’Ivoire. On s’est déjà accordé sur un chronogramme et la conformité technique », a indiqué M. Touré, ajoutant qu’un questionnaire renseigné a été transmis le 13 août 2021.

La prochaine étape, confiera-t-il, est le renseignement du questionnaire sur l’efficacité et après la visite sur place en Côte d’Ivoire. Cette mission du FMI vise à examiner les instruments de lutte contre le blanchiment de capitaux. 

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, le gouvernement a pris toutes les dispositions de lutte contre le blanchiment de capitaux et de lutte contre le terrorisme via des textes juridiques. 

En outre, « les flux financiers sont contrôlés et nous sommes au courant de toutes les transactions », a-t–il poursuivi, se disant satisfait des résultats enregistrés qui montrent la performance des dispositifs. 

Cette session, selon le directeur général du GIABA, M. Kimelabalou Aba, vise à « rattraper le retard accusé dans la conduite et l’examen du rapport » et devrait permettre d’examiner et adopter les rapports d’évaluations mutuelles du Niger et du Nigéria. 

« Il y a un progrès de la conduite des enquêtes », a rassuré , M. Kimelabalou Aba, en marge de la session qui a regroupé les correspondants nationaux du GIABA, les membres du Groupe des Experts sur l’Evaluation et la Conformité (GEC) et les membres délégués spécifiques des Etats membres du GIABA dont les rapports d’évaluation Mutuelle (REM). 

Les sessions plénières ont par ailleurs pour objectif de favoriser des discussions entre techniciens des États membres autour des menaces et défis liés à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le  financement du terrorisme (LBC/FT) dans la sous-région. 

Elles permettent également aux Etats membres d’aborder les questions pertinentes nécessitant une approche concertée et harmonisée dans la mise en œuvre effective des mesures de LBC/FT et d’établir des partenariats entre experts.

Les évaluations mutuelles (EM) visent également à aider les Etats membres à combler les lacunes identifiées dans leur dispositif de LBC/FT afin d’assurer la conformité et l’efficacité d’avec les standards internationaux.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La Fête de la Jeunesse, les manœuvres militaires et la participation du Maroc au 4ème Forum sino-arabe sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la Fête de la Jeunesse, qui coïncide cette année avec le 58ème anniversaire du Roi Mohammed VI, symbolise la « symbiose indéfectible entre la monarchie, le Roi, et le peuple et plus particulièrement la jeunesse ».

Plus qu’une occasion symbolique, la Fête de la Jeunesse est le meilleur moyen pour rappeler chaque année aux millions de talents marocains que le Maroc du futur leur appartient et qu’ils devront, de toutes les manières, comme les générations aînées, “apporter leur pierre à l’édifice avant de passer le flambeau aux cadets”.

Pour sa part +L’Opinion+ estime qu’il s’agit d’un événement qui met en lumière “l’engagement résolu” du Souverain à concrétiser le projet sociétal pour lequel il a jeté les bases depuis son accession au Trône.

Un projet qui incarne l’espoir et les aspirations de la jeunesse pour l’édification d’un Maroc moderne, assurant aux différentes franges du peuple, particulièrement les jeunes, les conditions d’une vie digne et prospère, ajoute le quotidien.

Pour assurer l’ancrage du Royaume dans la dynamique de développement, le prochain gouvernement devrait élaborer une vision pragmatique globale, à même de répondre aux attentes d’une jeunesse dont le capital confiance en l’avenir s’est dangereusement érodée durant la dernière décennie, recommande-t-il.

+Assahra Al Maghribia+ rapporte que les Forces Armées Royales (FAR), en partenariat avec le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), ont organisé, du 16 au 19 août, le symposium virtuel « Africa Endeavor 2021 », avec la participation d’une vingtaine de pays africains, en plus d’organisations africaines et internationales.

Africa Endeavor est le symposium annuel des dirigeants du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique, portant sur les communications et les possibilités d’améliorer la formation et le développement des capacités de communication des forces armées, ainsi que sur l’interopérabilité des opérations multinationales, rappelle le journal.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le Maroc a pris part, jeudi, par vidéoconférence aux travaux du 4ème Forum de la coopération sino-arabe dans le domaine du transfert de technologie et de l’innovation.

Le Forum, organisé par le Centre sino-arabe de transfert de technologie, s’est tenu en marge de la cinquième édition du Salon de la Chine et des pays arabes, sur le thème « Approfondir la coopération économique et commerciale et la construction commune de la Ceinture et la Route ».

La Marocaine Karima El Korri nommée Coordonnatrice résidente de l’ONU en Malaisie, Brunéi Darussalam et Singapour

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a nommé la Marocaine Karima El Korri au poste de Coordonnatrice résidente de l’ONU en Malaisie, au Brunéi Darussalam et à Singapour, avec l’approbation des gouvernements respectifs des pays hôtes, a annoncé son porte-parole à New York.«Karima El Korri apporte à ce poste plus de 20 années d’expérience dans le domaine du développement international acquises au sein de l’ONU et d’autres organisations», a précisé la même source dans un communiqué. Dans le cadre de ses affectations les plus récentes à l’ONU, elle a dirigé la Division du Programme 2030 à la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO), après avoir géré le portefeuille de la population et du développement et initié le travail de la Commission sur les questions relatives aux migrations internationales, au vieillissement de la population et à l’autonomisation des jeunes.

Auparavant, Karima El Korri a été conseillère régionale en matière de gouvernance et coordonnatrice de projets au sein du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

 Avant de rejoindre l’organisation internationale, Karima El Korri a été enseignante à l’Université Al-Akhawayn à Ifrane et travaillé, également au Maroc, pour un centre d’étude et d’analyse «où elle a développé une collaboration avec le gouvernement, la société civile, le secteur privé, les universités, les jeunes et les organisations internationales sur les questions de développement dans le pays », a ajouté la même source.