Gabon: Scandale des antirétroviraux périmés : la société civile exige une enquête

Plusieurs membres de la société civile gabonaise ont exigé lundi l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur le scandale des antirétroviraux périmés distribués depuis juillet aux personnes vivant avec le VIH/SIDA au Gabon.

 

Réunis à Libreville, les membres de la société civile dont des personnes vivant avec le VIH/SIDA ont décidé d’adresser une correspondance au ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong. La correspondance vise à notifier la décision de la société civile de réaliser cette enquête indépendante en sus de celle ouverte pour le ministère de la santé.

Le scandale a été révélé mercredi par la présidente du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA (REGAP+), Mariame Fatou Moussounda Nzamba lors de l’émission « Ligne directe » sur Gabonactu.com

Mme Moussounda Nzamba a notamment affirmé que des antirétroviraux périmés depuis juillet sont actuellement distribués aux personnes vivant avec le VIH/SIDA. Chaque patient reçoit une quantité à consommer durant 3 mois. Ceci veut dire que le patient qui a reçu ses comprimés en septembre consommera ces médicaments périmés depuis juillet jusqu’en décembre.

« Le Ministre de la Santé exprime sa consternation à cet effet et a diligenté en urgence une enquête interne au sein de l’ensemble des Centres de traitement ambulatoire (CTA) de Libreville et de l’Office pharmaceutique national (OPN), sur le stockage et la dispensation de ces antirétroviraux », a réagi le ministère de la Santé dans un communiqué.

Selon une source proche du ministère de la Santé, le ministre Obiang Ndong a reçu ce lundi la présidente du REGAP+ en présence d’autres personnes vivant avec le VIH/SIDA.

« La présidente et sa délégation nous ont donné des informations précieuses durant cette rencontre », a précisé la source ayant préféré l’anonymat.

Les premières conclusions de l’enquête du ministère de la Santé pourront être publiées ce mercredi ou jeudi.

Tanzanie : léger remaniement ministériel

La présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a ainsi nommé Stergomena Lawrence Tax comme première femme ministre de la Défense du pays.La nouvelle ministre de la Défense était jusque-là Secrétaire exécutive de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Son prédécesseur, Elias Kwandikwa, est décédé en août dernier.

Dans ce réaménagement gouvernemental, la présidente Samia Suluhu Hassan a limogé la ministre de la Communication, Faustine Ndugulile, le ministre des Transports, Léonard Chamuriho, et Médard Kalemani, ministre de l’Energie.

January Makamba, qui avait été limogé par le défunt président John Magufuli, est revenu au ministère de l’Energie.

Le juge Eliezer Feleshi a été nommé nouveau Procureur général de la Tanzanie, en remplacement d’Adelardus Kilangi, qui s’est vu proposer un poste d’ambassadeur.

Le Togo s’imprègne du Programme électricité pour tous en Côte d’Ivoire

Une délégation togolaise conduite par la ministre déléguée auprès du président de la République, chargée de l’Énergie et des mines, Mme Mawunyo Mila Aziable, s’est imprégnée du 9 au 10 septembre 2021, au Programme électricité pour tous en Côte d’Ivoire.

Cette visite de travail de la délégation togolaise en Côte d’Ivoire, sur le Programme électricité pour tous (PEPT) et sur la gestion des services de l’énergie, intervient dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Togo. 

Les présidents de la République des deux pays ont approuvé la tenue de cette visite de travail portant sur le secteur de l’électricité de la Côte d’Ivoire, les 9 et 10 septembre 2021. Et ce, dans le cadre de la coopération énergétique.  

Cette visite avait pour objectif, pour la délégation togolaise conduite par la ministre déléguée auprès du président de la République, chargée de l’Énergie et des mines, de s’imprégner du modèle ivoirien du Programme électricité pour tous (PEPT) et de partager les expériences. 

Elle a été marquée par une série de présentations par les acteurs du secteur de l’électricité portant notamment sur le cadre institutionnel et réglementaire, le bilan de la mise en oeuvre du PEPT en Côte d’Ivoire et les offres commerciales. 

Les deux parties ont également échangé sur les modalités de déploiement, le financement-recouvrement, le suivi-évaluation du PEPT, le système d’échange et de transport d’énergie électrique. 

A l’issue des présentations, des échanges ont permis d’approfondir la compréhension des sujets abordés. Ensuite, les délégations ont effectué une visite du centre informatique du concessionnaire du service public de l’électricité. 

Elles se sont rendues sur le site de déploiement du PEPT à Anono dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan), ainsi que des structures chargées de la gestion des services de transport et du centre de conduite du réseau électrique (dispatching). 

La ministre déléguée, chargée de l’Énergie et des mines, Mme Mawunyo Mila Aziable, et le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, se sont félicités de cette initiative qui concourt à l’intégration du réseau électrique régional. 

Allemagne : qui pour succéder à Angela Merkel au poste de chancelier ?

Dans moins d’un mois, une page va se tourner pour l’Allemagne. En effet, Angela Merkel va céder sa place après quatre mandats et seize ans au pouvoir. Pourtant, la chef de l’Etat allemand fait toujours l’unanimité mais elle ne peut pas se représenter pour un cinquième mandat. La chancelière vit donc ses derniers moments à la tête de l’état allemand !Le 26 septembre prochain, les Allemands ont rendez-vous avec les urnes. En effet, le peuple est appelé à élire ses députés pour diriger le pays. Cette élection est d’autant plus importante que la majorité au Bundestag désignera, ensuite, l’identité du chancelier ou de la chancelière qui dirigera l’Allemagne pendant 4 ans. Toutefois, la crise économique et sanitaire liée au coronavirus apporte quelques nuages dans le paysage radieux d’Angela Merkel, la chancelière sortante. En effet, cette dernière va se retirer au moment où son parti, le CDU, traverse une petite période de turbulence. La gestion de la crise du covid et un scandale autour des masques anti-covid ont coûté des voix et des défaites aux conservateurs dans deux gros Länder de l’ouest de l’Allemagne : la Rhénanie-Palatinat et le Bade-Wurtemberg.

Le CDU a toutefois décidé de miser sur Armin Laschet pour prendre la succession d’Angela Merkel. Le parti chrétien-démocrate (centre-droit) a ainsi sélectionné le président de la Rhénanie du Nord-Westphalie, le Land le plus peuplé d’Allemagne. Toutefois, la victoire est loin de lui être promise puisque Laschet n’est pas vraiment populaire. gé de 60 ans et père de trois enfants, l’Allemand veut s’inscrire dans la continuité de la chancelière mais il va devoir se montrer persuasif pour convaincre son pays de l’élire à la tête du gouvernement. Il reste toutefois le favori du site de paris sportifs en ligne Bwin.

La surprise pourrait se situer chez les écolos, qui sont actuellement deuxièmes dans les sondages (20 à 23 % des intentions de vote). Les Verts ont décidé de miser sur une femme, Annalena Baerbock (40 ans), pour obtenir le premier poste de chancelier de leur histoire. À noter que cette dernière n’a aucune expérience de ministre à son actif, ni même au niveau de la politique régionale. Inscrite au parti depuis 2005, elle a une formation de juriste spécialiste du droit internationale et est députée au parlement fédéral depuis huit ans !

Enfin, l’autre gros parti de ces élections est assurément le SPD. Contrairement aux deux autres grands partis allemands, le SPD (centre gauche) a choisi son candidat depuis plus d’un an, en août 2020. Olaf Scholz, 62 ans, est un homme expérimenté en politique et est l’actuel ministre des Finances et vice-chancelier. Vieux roublard de la politique, il est membre du SPD depuis 1975. Toutefois, sauf revirement de situation inattendue, Scholz ne devrait pas accéder au pouvoir la faute au retard de son parti dans les suffrages. En effet, le SPD stagne et comptabilise seulement entre 15 et 17% des intentions de votes ! Dans un mois maintenant, on connaîtra le nouveau visage de l’Allemagne après 16 années d’amitié entre les Allemands et les Français. Et ce sera forcément compliqué de prendre la succession d’Angela Merkel !

Nigeria : des assaillants libèrent plusieurs détenus

Au total, 240 prisonniers de la Medium Prison de Kabba, dans l’Etat de Kogi (centre-nord du Nigeria), se sont échappés, lorsque des inconnus armés ont attaqué ce centre pénitentiaire.Le porte-parole de l’administration pénitentiaire nigériane, Francis Enobore, a précisé que l’attaque a eu lieu hier dimanche vers minuit. Selon lui, de nombreux assaillants lourdement armés, sont arrivés à la prison et s’en sont pris aux gardes dans une violente fusillade avant que les prisonniers ne s’échappent.

Il a révélé que le contrôleur général du service correctionnel nigérian, Haliru Nababa, a ordonné l’activation immédiate d’une procédure de recapture et le lancement d’enquêtes détaillées sur cette attaque.

La prison de Kabba a été créée en 2008 et peut accueillir 200 détenus. Des attaques similaires avaient été menées dans deux prisons des Etats d’Imo et d’Edo et plus de 1.840 détenus s’étaient alors échappés.

Amnesty International s’inquiète des violences au Niger

Un rapport d’Amnesty International recense les exactions commises du 1er janvier au 29 juillet 2021 dans le Sud-Ouest du Niger.Dans un rapport publié ce lundi et reçu APA, l’ONG de défense des droits humains a révélé que de plus en plus d’enfants sont tués ou ciblés pour être recrutés par des groupes armés qui sévissent aux frontières du Niger avec le Mali et le Burkina Faso.

« En 2021, des groupes armés ont tué plus d’une soixantaine d’enfants dans la partie nigérienne de la zone des trois frontières. L’EIGS (État islamique au Grand Sahara), présent principalement à la frontière avec le Mali, semble être responsable de la plupart des massacres à grande échelle », a souligné Amnesty International.

En 2020, 397 civils sont morts à cause de l’insécurité. A Tillabéri, la situation « s’est fortement aggravée depuis le début de l’année 2021 », a fait savoir l’ONG. Dans son rapport de 64 pages, intitulé « Je n’ai plus rien, à part moi-même. Les répercussions croissantes du conflit sur les enfants dans la région de Tillabéri », illustre les « conséquences dévastatrices » qu’ont sur les enfants les affrontements dans ce pays sahélien, auxquels participent l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim), affilié à Al-Qaïda.

L’ONG note que ces deux mouvements armés ont commis des « crimes de guerre » et d’autres atteintes aux droits humains notamment des homicides de civils et des attaques contre des écoles.

« Dans la région de Tillabéri, au Niger, une génération entière grandit entourée par la mort et la destruction. Des groupes armés ont attaqué à maintes reprises des écoles et des réserves de nourriture et ciblent des enfants lors de leur recrutement », a déclaré Matt Wells, Directeur adjoint du programme Réaction aux crises à Amnesty International.

« Il faut que l’État nigérien et ses partenaires internationaux prennent de toute urgence des mesures pour suivre et prévenir les atteintes et pour protéger les droits fondamentaux de toutes les personnes touchées par ce conflit meurtrier, en particulier les enfants », a-t-il soutenu.

Dans le cadre de son enquête, l’ONG dit s’être entretenue avec 119 personnes dont 22 enfants, trois jeunes adultes de 18 à 20 ans, ainsi que 36 parents ou autres personnes touchées par le conflit.

Il en résulte que « les autorités nigériennes ne protègent pas les civils ». Des témoins ont expliqué que, malgré leurs appels passés en urgence, il était fréquent que les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Niger arrivent longtemps après la fin des homicides et des pillages, a rapporté Amnesty qui qualifie la situation dans ce pays de « conflit armé non international, compte tenu de l’intensité des violences et du degré d’organisation de l’EIGS et du Gsim ».

Par ailleurs, Amnesty International affirme que de nombreux enfants ayant assisté à des attaques meurtrières dans leur village subissent des traumatismes. Dans certaines zones, les femmes et les filles n’ont plus le droit de mener des activités en dehors du foyer et risquent d’être enlevées ou mariées de force à des combattants, a ajouté l’ONG des droits de l’Homme.

En 2012, le conflit qui a éclaté au Mali s’est propagé ensuite à deux pays voisins : le Burkina et le Niger. Des groupes armés se disputent le contrôle des zones frontalières et affrontent fréquemment l’armée nigérienne ainsi que les forces d’autres pays, notamment le Tchad, le Mali, le Burkina et la France.

Selon les estimations, 13,2 millions de personnes au total auront besoin d’une aide humanitaire en 2021 et le nombre de personnes déplacées s’élève à 1,9 million.

Covid-19 : la Bdeac prête 15 milliards F CFA à la Centrafrique

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) veut aider la Centrafrique à renforcer son système sanitaire pour mieux lutter contre le nouveau coronavirus.Depuis le début de la pandémie, la RCA n’a officiellement déploré que 100 décès. Même elle tient tout de même à renforcer ses moyens de riposte. C’est dans ce sens que Félix Moloua, ministre centrafricain de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale et Fortunato Ofa Mbo Nchama, président de la Bdeac, ont procédé ce lundi au siège de la banque à Brazzaville (Congo), à la signature de cet accord de prêt, rapporte un communiqué reçu à APA.

Ce montant « permettra au gouvernement centrafricain de contenir la pandémie, de garantir les conditions de vie de sa population et de renforcer son système sanitaire », détaille le document. Il ajoute que « ce projet vise à améliorer l’accès équitable de la population aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie ».

Par ailleurs, sa mise en œuvre « contribuera à appuyer la réhabilitation des infrastructures sanitaires existantes et à construire de nouvelles structures hospitalières afin de couvrir les besoins » dans ce domaine en RCA, un pays en proie aux conflits armés depuis la chute du président François Bozizé.

Soudan du Sud : le sort des diplomates, priorité du nouveau ministre des Affaires étrangères

Selon Mayiik Ayii Deng, les diplomates sud-soudanais sont devenus « moins performants » parce qu’ils n’ont pas été payés depuis deux ans.Le Soudan du Sud, dernier Etat africain indépendant, ne traite pas bien les employés de ses représentations diplomatiques à l’étranger. Lors de sa prise de fonction en remplacement de Béatrice Khamis, Mayiik Ayii Deng a promis de tout mettre en œuvre pour le paiement des arriérés de salaire.

Poursuivant, M. Deng a déploré « le non-paiement des cotisations et obligations du Soudan du Sud dans presque toutes les institutions multilatérales et les mauvaises conditions de travail au ministère des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale ».

Devant le président Salva Kiir, le chef de la diplomatie sud-soudanaise a plaidé pour des « réformes » visant à rendre efficient « un ministère stratégique ». Le chef de l’Etat sud-soudanais a, pour sa part, promis de respecter les obligations financières du gouvernement envers ses travailleurs basés à l’étranger et d’autres organismes internationaux et régionaux.

Enfin, Mayiik Ayii Deng s’est engagé à améliorer les relations tendues avec la communauté internationale à cause de la lenteur de l’accord de paix revitalisé.

Covid-19 : assouplissement du confinement en Afrique du Sud

Les restrictions sur les mouvements de personnes et les rassemblements ont été atténuées par le président Cyril Ramaphosa grâce à la baisse constante des contaminations au cours des dernières semaines.Dans une allocution télévisée, dimanche soir, le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, a indiqué que « la semaine dernière, le nombre moyen de nouvelles infections quotidiennes est inférieur de 29 et 48 % à celui des deux semaines précédentes ».

Même si « la troisième vague n’est pas encore terminée », l’Afrique du Sud est passée au niveau 2 de confinement. Les nouvelles mesures entrent en vigueur ce lundi. Le couvre-feu s’étend de 23 heures (21 heures Temps Universel) à 4 heures du matin contre 22 heures et 4 heures auparavant.

Pour les rassemblements publics comme les mariages et les enterrements, un maximum de 250 personnes à l’intérieur et 500 personnes à l’extérieur sont autorisées à y assister. La limite était de 100 personnes. En outre, les établissements non essentiels, à savoir les restaurants, les bars et les salles de sport, devront désormais fermer à 22 heures au lieu de 21 heures. Du lundi au vendredi, la vente d’alcool à emporter est autorisée entre 10 heures et 18 heures.

Zimbabwe : l’entraîneur de l’équipe nationale de foot limogé

Le Croate Zdravko Logarušić a été démis de ses fonctions par la Fédération zimbabwéenne de football (Zifa, sigle en anglais).Depuis sa nomination en janvier 2020, le sélectionneur des Warriors n’a remporté qu’un seul match sur 14 disputés. Le bilan de Zdravko Logarušić est de cinq nuls et huit défaites. Famélique ! Au terme d’une réunion de son Comité exécutif tenue dimanche, la Fédération zimbabwéenne de football (Zifa) et le technicien croate se sont séparés « à l’amiable ».

Les autres membres du staff technique ont également été remerciés. La Zifa a chargé son Comité de développement technique de chercher un entraîneur intérimaire. Histoire de diriger l’équipe nationale pour les prochaines rencontres des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 en attendant le choix d’un coach titulaire. « Le processus est déjà lancé », à en croire Xolisani Gwesela, le porte-parole de la Zifa.