Covid-19 : l’Ethiopie confirme la présence du variant Delta

Les cas du variant Delta de la Covid-19 détectés se propagent à un taux beaucoup plus élevé, a annoncé, ce mardi, la ministre de la Santé, Mme Lia Tadesse.S’exprimant lors d’un point de presse, elle a déclaré que le nombre des nouvelles infections au coronavirus a augmenté rapidement et a tué de nombreuses personnes au cours des dernières semaines.

« Le nombre de patients atteints de la Covid-19 dans les unités de soins intensifs a également augmenté à un rythme inquiétant », a ajouté la ministre, exhortant du coup ses compatriotes à respecter les mesures prises pour endiguer la pandémie.

À ce jour, plus de 313.000 personnes ont contracté la maladie en Ethiopie qui a fait 4.700 sont décès.

« Le variant Delta continue de se propager en Afrique, car la couverture vaccinale sur le continent reste faible », a dit pour sa part, John Nkengasong, responsable des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, à Johannesburg.

Afrique : un partenariat pour la résilience climatique

Le Groupe de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) ont signé, à Rotterdam (Pays-Bas), un protocole d’accord visant à aider le secteur agricole africain à faire face aux effets du changement climatique.Avec cette entente matérialisée le lundi 6 septembre, les deux entités veulent faciliter « l’accès aux investissements dans le domaine de la gestion des risques ». Dans un communiqué conjoint, reçu mardi à APA, l’Union africaine (UA), la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) ont promis de s’engager dans « un plaidoyer de haut niveau et la facilitation de dialogues et d’échanges ».

Objectif,  « garantir un accès aux meilleures pratiques et instruments de financement des risques de catastrophe dans le cadre de leurs stratégies globales d’adaptation aux changements climatiques ».

De plus, précise la source, cette initiative sera soutenue par une évaluation conjointe du paysage aux fins du développement d’instruments de transfert de risques et d’autres instruments innovants permettant d’améliorer la participation des pays africains aux groupes d’assurance de l’ARC contre les risques de catastrophe.

Au cours de la cérémonie de signature du protocole d’accord, Patrick Verkooijen, le Président Directeur Général du GCA, a expliqué la nécessité d’un tel partenariat : « Il existe un écart de cinq à dix fois entre les ressources financières actuellement consacrées à l’adaptation aux changements climatiques et les besoins d’adaptation dans les pays en développement. Davantage d’investissements de la part du secteur privé et de nouveaux instruments financiers sont nécessaires pour aider les communautés vulnérables à résister à l’accélération des incidences du changement climatique ».

Pour sa part, Ibrahima Cheikh Diong, Sous-Secrétaire général des Nations Unies et Directeur Général du Groupe ARC, a souligné que la réalisation de la résilience climatique en Afrique « exige des partenariats intelligents et un alignement ciblé entre les agences mues par la même vision ».

Le protocole d’accord vise également la collaboration dans les activités ayant une influence sur les politiques afin d’aligner le secteur financier africain sur les engagements pris aux niveaux national et mondial en matière de changement climatique.

Dans ce sens, il est prévu la dissémination de l’intégration de la résilience aux changements climatiques auprès des régulateurs financiers de l’assurance en Afrique ainsi que la production et la diffusion de connaissances pour renforcer les initiatives d’atténuation des risques de catastrophe.

L’Onu aux côtés de la Sierra Leone pour renforcer la démocratie

Les Nations Unies réaffirment leur engagement à soutenir la Sierra Leone dans ses « efforts inlassables » pour la démocratie.Achevant une visite dans ce petit pays ouest-africain parmi les plus pauvres de la planète et longtemps miné par la guerre, le nouveau Représentant spécial du Secrétaire Général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas), le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, a déclaré dans un communiqué parvenu mardi à APA que son institution allait soutenir Freetown « dans ses efforts inlassables pour consolider la réconciliation nationale, la démocratie et le développement ».

Dans la capitale sierra-léonaise, M. Annadif a été reçu par le président Julius Maada Bio. La visite du successeur du Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, dont la mission a pris fin le 7 avril 2021, s’inscrivait dans le cadre de sa tournée de familiarisation dans la sous-région.

Le site de l’Unowas présente son nouveau chef comme un homme qui possède une vaste expérience nationale et internationale ayant participé à plusieurs processus de paix en Afrique, notamment au Niger, en République centrafricaine et au Soudan. Avant de prendre ses nouvelles fonctions, l’ancien ministre tchadien des Affaires étrangères (1997-2003) était le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) depuis 2015.

Avec le chef de l’Etat sierra-léonais, il a discuté d’une « série de questions nationales et régionales, y compris des moyens pour renforcer le partenariat entre les Nations Unies et Sierra Leone afin de mieux soutenir le pays » dans les trois volets évoqués. A savoir la consolidation des institutions démocratiques, des droits de l’homme et du développement.

Le diplomate tchadien « a également félicité » le gouvernement et le peuple sierra-léonais pour leur engagement à consolider la réconciliation nationale et a « encouragé tous les acteurs à maintenir le dialogue pour garantir des élections générales pacifiques et inclusives en 2023 ».

Petit pays d’Afrique de l’Ouest, la Sierra Leone a été dévastée entre 1991 et 2002 par une guerre civile qui a fait plus de 50.000 morts. En 2016, une étude parue dans le magazine « Science » montre que les actions menées pour rapprocher les populations après la guerre civile produisent parfois dépression et anxiété.

Afrique du Sud : vers la tenue des élections municipales

La Commission électorale indépendante (IEC, sigle en anglais), conformément à une décision de la Cour constitutionnelle, doit organiser ces joutes électorales entre le 27 octobre et le 1er novembre 2021.L’organe électoral sud-africain présidé par Glen Mashinini entend respecter les directives de la Cour constitutionnelle. La Commission électorale indépendante compte « garantir un processus électoral libre et équitable » et mettre en place un dispositif de lutte contre la propagation du coronavirus dans les lieux de vote, a déclaré lundi soir son président M. Mashinini.

Chargée de l’organisation des élections, l’IEC avait sollicité le report à l’année prochaine des Locales auprès de la Cour constitutionnelle. Dans sa requête, elle a invoqué les difficultés engendrées par la pandémie.

La demande de report a été soutenue par le Congrès national africain (ANC, parti au pouvoir) mais l’Alliance démocratique, la principale formation de l’opposition, a pris le contre-pied. Les inscriptions sur les listes électorales auront lieu du 18 au 19 septembre. Plus de 23.000 bureaux de vote devraient être ouverts le jour du scrutin dans tout le pays.

Sénégal : reprise imminente du transport ferroviaire entre Dakar et Tamba

De nouvelles locomotives devraient commencer à rouler dans moins de trois mois entre ces deux villes distantes de plus de 450 kilomètres.Le Directeur Général de la société nationale Les Chemins de fer du Sénégal (CFS), Kibily Touré, a donné l’assurance lundi 6 septembre lors du lancement des travaux d’entretien et de maintenance de la voie ferrée reliant la capitale Dakar à Tambacounda, située à l’Est du pays et non loin de la frontière avec le Mali.

Il a déclaré que cette étape est un préalable important « pour qu’en décembre prochain, nous puissions faire circuler les locomotives à une distance moyenne de 50 km à l’heure » sur cet axe où le service est à l’arrêt depuis 2018.

Inaugurée en 1924, la voie coloniale Dakar-Bamako a décliné lentement, faute d’entretien. Privatisée en 2003, elle a été reprise en main par les autorités du Sénégal et du Mali avec la création de la structure bi-étatique Dakar Bamako Ferroviaire en 2016. Mais la mise en service de la ligne a jusque-là était retardée.

D’aucuns avancent les changements de régimes successifs au Mali pour expliquer cette situation même si les autorités sénégalaises semblent toujours motivées pour mener à bien ce projet.

C’est dans cette optique que M. Touré a informé sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique) que les trois premières locomotives allaient quitter au courant de ce mois de septembre l’Afrique du Sud pour arriver début octobre à Dakar.

« De tout temps, le chemin de fer dispose d’une branche infrastructure qui fait le travail d’entretien et de maintenance qui va permettre à la voie d’être circulable entre Tambacounda et Dakar en érigeant un tableau logistique », a-t-il souligné.

Le Sénégal veut assurer une circulation minimum sur l’ancienne ligne. Voilà pourquoi les autorités ont décaissé 20 milliards F CFA pour sa réhabilitation. L’objectif est de permettre aux trains de rouler deux fois par jour entre Dakar et Tambacounda à partir de décembre. Une échéance nouvellement confirmée par le Directeur Général des Chemins de fer du Sénégal.

« Nous avons déjà reconstruit le pont de Touba Zam-Zam qui était le plus gros ouvrage à réhabiliter », se félicitait en août dernier Kibily Touré dans Le Monde. Cette fois, le responsable a soutenu qu’il est prévu un aménagement de plus de six hectares dans un premier temps avant de construire un hub logistique sur une superficie de cent hectares pour décharger les conteneurs qui viendront de Dakar.

L’enjeu de la relance de l’axe ferroviaire Dakar-Tambacounda est la réduction de près de 500 km de trajet routier et probablement des accidents. Les gros porteurs chargés de conteneurs passeraient par les rails jusqu’à Tambacounda, avant de continuer par la route.

Le mois dernier, sur la route de Kaolack, au Centre du Sénégal, un camion malien a terminé sa course sur un taxi. Quatre personnes à bord sont mortes sur le coup. L’accident avait causé une levée de boucliers contre les transporteurs maliens avant que des représailles du même genre ne soient entendues du côté du Mali. Les autorités des deux pays s’étaient employées très vite à éteindre l’incendie.

Au-delà de la nostalgie de plusieurs cheminots et autres commerçants, la réalisation de ce projet est « également un enjeu de cohésion nationale car c’est un facteur de désenclavement, d’aménagement du territoire et d’opportunités économiques avec la sous-région », précise Kibily Touré. Chaque année, les marchandises qui circulent par camions entre le Mali et le Port autonome de Dakar sont estimées entre trois et quatre millions de tonnes.

Parallèlement à ce projet de relance, les Chemins de fer du Sénégal prévoient de mettre sur les rails Dakar-Tambacounda Fast track TVG, doté d’une technologie standard et de deux voies de 22,5 tonnes à l’essieu.

Le gouvernement sénégalais a déjà obtenu la promesse de financement du Canada pour un montant de 1935 milliards F CFA, soit 3 milliards d’euros. Le démarrage des travaux est annoncé pour septembre 2022.

« L’offre de trois milliards d’euros, nous l’avons sortie en sept mois. Nous sommes dans la phase de négociations de l’attente pour voir quel contrat va lier les deux gouvernements. Notre délai, c’est avant fin octobre pour que le contrat soit signé. Mais nous attendons que les avocats stabilisent le contrat », confiait en août le Directeur Général des Chemins de fer du Sénégal.

Lutte contre la Covid-19 : le gouvernement annonce l’arrivé de 300.000 nouvelles doses de vaccin

Le gouvernement gabonais à lors du conseil des ministres du 6 septembre dernier, annoncé qu’il réceptionnera environ 300 000 nouvelles doses de vaccin Pfizer et Johnson and Johnson entre septembre et octobre prochain.

Le Gabon réceptionnera entre septembre et octobre de 100 620 doses de vaccin Pfizer et 168 000 doses de vaccin Johnson and Johnson dans le cadre du mécanisme COVAX, a annoncé lundi le gouvernement gabonais  à l’issue d’une réunion du conseil des ministres présidée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba par vision conférence.

« Le Conseil des Ministres note-t-il sa satisfaction suite au rapport des réunions fructueuses menées dans le cadre du mécanisme COVAX devant permettre à notre pays de disposer de plus de 100 620 doses de vaccin Pfizer et 168 000 doses de vaccin Johnson and Johnson entre les mois de septembre et octobre 2021 », précise le communiqué final  du conseil des ministres.

Signalons tout de même que le pays d’Ali Bongo, dispose déjà d’environ 500 000 doses de vaccin chinois Sinopharm. Il avait également réceptionné 10 000 doses du vaccin russe Sputnik V.

En outre, le gouvernement alerte sur la présence dans son territoire du variant Delta, à l’origine d’une tendance haussière des nouvelles contaminations à Libreville.

Malawi : hausse des suicides au premier trimestre 2021

Le nombre de personnes se donnant la mort a augmenté de 72 % entre janvier et mars 2021 par rapport à la même période en 2020 selon Dennis Mwafulirwa, Directeur Général du Connect Plus Resource Institute (CPRI), une organisation malawite qui promeut la santé mentale et lutte contre les suicides.Au Malawi, la fréquence des cas de suicide nécessite « une action nationale urgente » pour identifier puis traiter les problèmes qui poussent les gens à mettre fin à leurs vies, a déclaré Dennis Mwafulirwa.

Dans ce pays de l’Afrique de l’Est, les spécialistes expliquent ces actes par les défis socio-économiques exacerbés par la Covid-19. La pandémie a causé des pertes d’emploi innombrables et provoqué  des tensions dans les couples surtout pendant les périodes de confinement.

Pour juguler le mal, le Connect Plus Resource Institute (CPRI) compte organiser du 5 au 11 septembre prochain une campagne de prévention. Ces activités vont  coïncider avec la Journée mondiale de prévention du suicide célébrée le 10 septembre de chaque année.

Gabon : voici l’intégralité du communiqué final du conseil des ministres du 6 septembre 2021

Mesdames, Messieurs, ce lundi 06 septembre 2021, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10h par visioconférence.

 

A l’ouverture des travaux, le Chef de l’Etat a rendu un hommage à Monsieur Guy Christian MAVIOGA qui a été prématurément arraché à l’affection des siens et de toute la Nation.

Monsieur Guy Christian MAVIOGA s’est éteint samedi 4 septembre 2021 à la Polyclinique du Dr Chambrier.

La Nation gardera en mémoire sa franchise, son énergie et son engagement, que ce soit en politique avec le Bloc Démocratique Chrétien dont il était le Secrétaire Exécutif ou dans la vie économique où Monsieur Guy Christian MAVIOGA avait fait le

choix de consacrer sa vie à son pays et à ses concitoyens.

Par la suite, le Conseil des Ministres a évoqué l’agenda diplomatique sous-régional de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, à travers sa participation, par visioconférence, le mercredi 18 août 2021, au Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

Cette rencontre de haut niveau a permis au Chef de l’Etat et ses Pairs d’examiner la pertinente thématique de l’évolution de la situation macroéconomique dans la zone CEMAC en contexte de pandémie de COVID-19 et d’analyser des mesures de redressement.

Cette intense activité diplomatique s’est poursuivie, le vendredi 27 août 2021, par l’audience accordée par le Président de la République, Chef de l’Etat,

Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, à la nouvelle Coordinatrice-Résidente des Nations Unies accréditée au Gabon, Madame Savina AMMASSARI et à Madame Oulimata SARR, Directrice Régionale de l’ONU-Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Outre les félicitations adressées au Chef de l’Etat, pour l’élection du Gabon comme membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, pour l’engagement de notre pays pour la préservation de l’environnement et la promotion et l’égalité de genres, cette rencontre a été l’occasion pour les deux personnalités d’échanger sur l’ouverture du Bureau de l’ONU-Femmes au Gabon. L’ouverture dudit Bureau marquera, à ce titre, un tournant majeur de la politique du Président de la République en vue de faire de la promotion de la Femme et l’Egalité de la question genre une réalité dans notre pays.

Sur le plan national, au regard de la situation épidémiologique de la COVID-19 marquée par une

augmentation progressive du nombre de nouvelles contaminations liées au relâchement observé au sein des populations et de la présence du variant Delta, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a instruit le Gouvernement à davantage renforcer et étendre la nouvelle stratégie vaccinale illustrée par la campagne de vaccination itinérante déjà effective dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda.

Aussi, le Conseil des Ministres note-t-il sa satisfaction suite au rapport des réunions fructueuses menées dans le cadre du mécanisme COVAX devant permettre à notre pays de disposer de plus de 100 620 doses de vaccin Pfizer et 168 000 doses de vaccin Johnson and Johnson entre les mois de septembre et octobre 2021.

AU         TITRE     DES        PROJETS              DE          TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINSTRATIVES INDEPENDANTES

Madame le Ministre d’Etat a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté, le Projet d’ordonnance portant modification de la loi organique sur la Cour Constitutionnelle.

La présente ordonnance, prise en application des dispositions de l’article 93, alinéa 2 de la Constitution, modifie et complète la loi Organique sur la Cour Constitutionnelle suite à la dernière révision de la Constitution.

A ce titre, la réforme définit, entre autres :

–              le rôle et missions de la Cour Constitutionnelle pour ce qui concerne l’encadrement et le fonctionnement du Collège chargé d’assurer l’intérim du Président de la République stipulé par les articles 13 et 13a de la Constitution ;

–              le contrôle de constitutionalité des actes règlementaires censés porter atteintes aux droits fondamentaux de la personne humaine et aux libertés publiques ;

–              la durée du mandat des membres de la Cour Constitutionnelle dorénavant unique, les conditions de remplacement d’un membre ainsi que le renforcement des dispositions liées aux violences ou outrages envers la Cour Constitutionnelle ou ses membres ;

–              le contrôle de la régularité des opérations de recensement général de la population.

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant autorisation de candidature des personnels du Service de Santé Militaire aux grades universitaires.

En effet, servant depuis plusieurs années en qualité d’Assistants ou Chefs de cliniques à la Faculté de Médecine de Libreville et éligibles sur les listes d’aptitudes du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES), les personnels militaires ne bénéficient pas du droit de présenter leurs candidatures aux différents concours d’Agrégation de l’Enseignement Supérieur ainsi qu’aux grades de Maître Assistant, Maître de Conférence, Agrégé ou Professeur Titulaire.

A cet effet, le présent projet de texte vise à autoriser désormais, la participation des praticiens du Service de Santé Militaire aux concours du CAMES et de disposer d’un corpus de cadres indispensables à

l’affirmation de la vocation universitaire de ses hôpitaux et structures de formation.

MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX ET CHARGE DES DROITS DE L’HOMME

Madame le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a entériné, le projet d’ordonnance fixant les attributions, l’organisation, la composition et le   fonctionnement du   Conseil Supérieur de la Magistrature.

Prise en application des dispositions de l’article 72 de la Constitution, la présente ordonnance vise la matérialisation, conformément aux textes en vigueur, de la permanence du Conseil Supérieur de la Magistrature par la création d’un Secrétariat Permanent composé de hauts magistrats chargé d’assister ledit Conseil dans ses missions.

Aussi, le présent texte précise-t-il les modalités de fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature et de son Secrétariat Permanent.

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

Au terme de la présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord aux demandes d’agréments de Leurs Excellences Messieurs :

–              Théoneste MUTSINDASHYAKA, en qualité d’Ambassadeur           Extraordinaire   et Plénipotentiaire de la République du Rwanda près la République Gabonaise avec résidence à Brazzaville, en République du Congo ;

–              Général Muhammad TAYYAB AZAM, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Islamique du

Pakistan près la République Gabonaise avec résidence à Abuja, en République Fédérale du Nigéria ;

–              Thomas SCHLESINGER, en qualité d’Ambassadeur           Extraordinaire   et Plénipotentiaire de la République d’Autriche près la République Gabonaise avec résidence à Abuja, en République Fédérale du Nigéria ;

–              Jon-Âge OYSLEBO, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Norvège près la République Gabonaise avec résidence à Kinshasa, en République Démocratique du Congo ;

–              Et            Monsieur            Yessoufou          MAROYA,            Consul Honoraire de la République du Benin à Libreville.

Enfin     le            Conseil des        Ministres            a             entériné              les mesures individuelles suivantes.

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

SECRETARIAT GENERAL

–              Conseillers du Président de la République : MM. :

•             Jean-François MAGANGA ;

•             Commandant MOUKAGNI KOMBILA.

–              Attachée de Cabinet à la Présidence de la République : Mme Alexia MBOULA.

CABINET DU PRESIDENT

–              Conseiller Spécial du Président de la République, cumulativement avec ses fonctions de Directeur Technique de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux : M. Hubert-Claude ELLA EKOGHA.

–              Conseiller du Président de la République : M.

Arsène REBOUKA.

Par ailleurs, Monsieur Thierry DZIME est remis à la disposition de son administration d’origine.

PRIMATURE

DEPARTEMENT TECHNIQUE A LA PRIMATURE

DEPARTEMENT PRESSE, COMMUNICATION, ECONOMIE ET COORDINATION DE LA COMMUNICATION GOUVERNEMENTALE

–              Conseiller : Mme Danielle MOUSSA RENAMY.

–              Attaché de Cabinet, chargé du Service Presse écrite : M. Lionel Joseph OSSOKOUE N’KOMBE.

–              Chargés de Missions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement :

Mmes :

•             Ludmilla Héloise TOUNG NDO ;

•             Audrey Margeolie OBONE NZE

Les Agents dont les noms suivent sont remis à la disposition de leurs administrations d’origine.

MM. :

•             Jacques Fourrier               MANGOUMBA MALALOU ;

•             René Paul SOUZATTE ;

•             Abel TATY ;

•             Mme Héléna Gécica BAGUISSI OUVELOU.

MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES

AUTORITE           NATIONALE        DE VERIFICATION ET D’AUDIT (ANAVEA)

CABINET              DU          VERIFICATEUR  GENERAL ADJOINT

–              Chauffeur Particulier : M. Jean DAMAS MOUAWOUMBO en remplacement de Monsieur François MAPAGA, décédé.

UNITE DE VERIFICATION

–              ASSISTANT VERIFICATEUR : M. Fabrice MOHESSOU.

MINISTERE         DE           L’ENERGIE          ET           DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

AGENCE              DE           REGULATION    DU         SECTEUR EAU ET ELECTRICITE (ARSEE)

–              Conseiller du Directeur Général : M. Fred MAGNOUMBA.

SOCIETE DU PATRIMOINE

–              Conseiller            du          Directeur            Général :             Mme

Phidiase MANGOU.

–              Directeur du Budget et du Contrôle de Gestion : M. Béranger MOUSSAVOU MABICKA.

–              Directeur             Administratif     et           Financier :           M.

Patrick GOMES.

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

SERVICES EXTERIEURS

AMBASSADE DU GABON AU CAMEROUN

CONSULAT         HONORAIRE       DU         GABON A DOUALA AU CAMEROUN

–              Consul  Honoraire :         M.          Roméo DEFFO TCHOMTCHOUA.

AMBASSADE, HAUTE REPRESENTATION DU GABON EN FRANCE

-Attaché de Défense : Colonel Maurice MBANGUI.

AMBASSADE DU GABON PRES LES ETATS- UNIS D’AMERIQUE

-Attaché de Défense : Lieutenant-Colonel Nabiou AÏSSATOU.

AMBASSADE DU GABON PRES LA REPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE

-Attaché de Défense : Colonel Jean Luc NDONG AMVAME.

AMBASSADE DU GABON, HAUTE REPRESENTATION PRES LE ROYAUME DU MAROC :

– Attaché             de           Défense :            Lieutenant-Colonel Léandre BOUDHOU.

AMBASSADE     DU          GABON PRES      LA REPUBLIQUE DU SENEGAL

-Attaché              de           Défense :            Lieutenant-Colonel Barthélemy LEYOUMA.

AMBASSADE     DU          GABON PRES      LA REPUBLIQUE D’AFRIQUE DU SUD

-Attaché de Défense : Colonel Frédéric BONGO ONDIMBA, confirmé.

AMBASSADE     DU          GABON PRES      LE ROYAUME DE BELGIQUE

-Attaché              de           Défense :            Colonel EMVAHOU Arsène, confirmé.

AMBASSADE     DU          GABON PRES      LA REPUBLIQUE ARABE D’EGYPTE

-Attaché de Défense : Lieutenant-Colonel Romuald ELLA MUNGANGUI.

MISSION PERMANENTE DU GABON AUPRES DES NATIONS UNIES – NEW YORK

-Attaché de Défense : Capitaine de Frégate Jean Claude MIBISSA.

MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

CENTRE MULTISECTORIEL DE FORMATION ET D’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS DE N’KOK

–              Directeur             Adjoint :              Mme.   SALAMATOU OUMOUROU ;

–              Chargé d’Etudes: M. Jean Baptiste TOUNG SIMA ;

–              Chef de Service Admission et Orientation: M.

Dorcas MBAZO’O ZANG Epouse ONDO;

–              Chef de Service Formation Continue: M. Régis Nazaire OBIANG NDOUTOUMOU;

–              Chef de Service Equipement et Maintenance: M.

Eric BOUAYOM;

–              Surveillant          Général               Adjoint:               Mme.    Brigitte ROZOUNGUET.

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE

SECRETARIAT GENERAL

DIRECTION         GENERALE DES STATISTIQUES

– Directeur          Général               Adjoint : Mme ITSIEMBOU NDOSSY Rêve ;

–              Chargés d’Etudes : MM.

–              EKOMY HOUNGA Ludovic ;

–              ABO EKOMIE Alain Martial ;

–              NKOGHE OBAME Didier ;

Mmes.

–              NFONO NDONG Aurore Serena ;

–              NZIENGUI BOUANZA Léa Nadège Epse KEDY ONGODA ;

–              Fleur MENGUE MBOGA ;

–              Secrétaire particulière du Directeur Général :

Mme ANGUE NDONG Clarisse ;

–              Secrétaire           de          cabinet :              Mme     MONGOMO Lauriane Zitha ;

–              Chef de service patrimoine : M. ESSONO EDOU Hubert ;

DIRECTION         DE           LA           COMPTABILITE NATIONALE

–              Directeur : M. ONDO MEGNE Jean- Jacques ;

–              Chef de service Etudes Economiques : Mme AVOMO ASSOUM MVE Jasmine Epse ENGOANG ASSEMBE ;

–              Chef de service Comptes nationaux : M. ABAGA NGUEMA Samuel ;

Chargés d’Etudes :

Mmes :

–              SOUAMY SOUAMY Ida Vial ;

–              BOGOU KOUMBA Marie Chantal ;

M.M :

–              MINKO MI ONDO Michel ;

–              KASSA NZAMBA Alain ;

–              NSOME BIYOGHE Jean Ernest.

DIRECTION         DES        ETUDES ET           DE          LA COORDINATION STATISTIQUE

–              Directeur : Mme ETOME Patricia Gislaine ;

–              Chef de Service Etudes et Coordination statistique :        M.          MOUEKOUKOU MALEKOU Alain Sosthène ;

–              Chef de Service Informatique : M. MINTSA Armand ;

–              Chef de Service Juridique : Mme METHE M’OBAME Espérance ;

–              Chef      de           Service Archive :              M.          NGATOU Brice ;

Chargés d’Etudes :

Mmes

–              MBOUMBA NDJANA Wynie Charlène Gisèle Epse EYEGHE OBIANG ;

–              KOUBI Pélagie ;

MM.

–              BAKITA Roland ;

–              EYEANG OWONO Clémence ;

–              BIKORO MEZUI Arsène Ludovic ;

–              MOUKOUMBI Boris ;

DIRECTION DES STATISTIQUES GENERALES

–              Directeur : M. MOUANDA Louis Bernard ;

–              Chef de service des prix et des indicateurs sociaux : M. MASSALA MOUELE Jean Noel ;

–              Chef de service des statistiques de production et du commerce extérieur : M. NGUEMA MINTOO Ghislain ;

–              Chef de service des enquêtes : M. MVE ONA Lilian ;

Chargés d’Etudes :

MM.

–              MOHAMEDOU Hassan ;

–              EWONG WOGA Désiré ;

–              BOUYOUDOU Stéphane Jean-Baptiste ;

–              MVE ESSONO Samy Edgard ;

DIRECTION         DES        STATISTIQUES DEMOGRAPHIQUES

–              Directeur : M. MAGANGA Serges ;

–              Chef de service cartographie : M. NGUEMA Jean-Rodolphe ;

–              Chef de service Etudes Démographiques : M. WAMBERT MASSAMBA Ghislain ;

–              Chef de service mouvement de la population et de l’Etat Civil : Mme ZANG TOUNG Olga ;

Chargés d’Etudes :

Mmes :

-ZONG MBA Daniella ;

-YEMBI YEMBI Raissa Praxede ;

MM.

-ELLA ELLA Aristide ;

-BOUKIKA YOUBOU Jean-Baptiste ;

-NDEMEZOGHE ONDO Isaac Paterne ;

-NKOGHE BEKALE Serge ;

MINISTERE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS

SECRETARIAT GENERAL

DIRECTION GENERALE DU PATRIMOINE

Chargés d’Etudes :

–              Mme Dolivera LEKEMBI

MM.

–              Guy Méthode ABESSOLO

–              Horphé Duamel ALIBELA

-Yonni DICKA

–              Chef      de           Service Ressources        Humaines           et Moyens : Mme Gracielle Marie MAKITA

Chef de Service Courrier et Archives :Mme

TSOUMOU épse NZAOU

–              Chef de Service Système d’Information, Etudes et Statistiques : M. Rodrigue MBIANGOU

–              Chef de Service Information et Communication :              Mme Charlène MBADINGA

DIRECTION         DU          PATRIMOINE IMMOBILIER

-Directeur : M. Jean Félix LEKOUNA

–              Directeur             Adjoint :              M.          Jean      Olivier MOUNZIEGHOU

–              Chef de Service Logement : Mme Hortense NYANGUI

–              Chef      de           Service Attribution         et           Suivi       de l’Immobilier : Mme Elida NGOUNDOU

–              Chef de Service Régularisation Foncière de l’Etat : Mme Marth Tanguy NDOUNOU.

–              Chef de Service Comptabilité Matière des Biens Immobiliers : Mme Annette Flore MINANG.

DIRECTION DU PATRIMOINE MOBILIER DE L’ETAT

–              Directeur : M. Serge DIPAGA

–              Directeur             Adjoint :              M.          Placide Oswald OLOUNGOU OSSOUNGOU

–              Chef de Service Gestion du Parc Automobile de l’Etat : M. Jibril Ousman AGNOUANA

–              Chef de Service Comptabilité Matières des Biens Immobiliers : Mme Cynthia IBINGA

–              Chef de Service Matériel :M. Daniel Landry MENZOUGUE

DIRECTION DES ASSURANCES ET DU SUIVI DES CHARGES SOCIALES ET ADMINISTRATIVES

–              Directeur : Mme Eunice Jessica BINDANG épse MAGULU MA MUSSAVU

–              Directeur             Adjoint :              Mme     Lydie     Marline DIGUENTSA BAKENDA

–              Chef de Service Assurances : Mme Jacqueline ANGUE OBIANG

–              Chef de Service suivi des Charges Sociales et Administratives : M. Jonas Gontran BOUYOPA

MINISTERE DE LA SANTE

DIRECTION GENERALE DE LA SANTE

–              Directeur Général de la Santé : Dr. Olivia Prudence BIBA NZENGUE.

INSTITUT             NATIONAL          DE          FORMATION D’ACTION SANITAIRE ET SOCIALE (INFASS)

–              Directeur             Général :             Mme     Caroline MIMBOUI NGUEMA.

MINISTERE DU PETROLE, DU GAZ, ET DES MINES

SOCIETE EQUATORIALE DES MINES (SEM)

–              Directeur             des        Opérations :       M.          Wesbert MOUSSOUNDA.

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, DE LA PECHE ET DE L’ALIMENTATION

AGENCE GABONAISE DE SECURITE ALIMENTAIRE (AGASA)

Directeur            Général               Adjoint :              M.          Ernest OGANDAGA

MINISTERE DES TRANSPORTS

AGENCE              DE           REGULATION    DES TRANSPORTS FERROVIAIRES

SECRETARIAT EXECUTIF

–              Conseiller : M. Olivier BASSIVA.

SOCIETE               GABONAISE       DE          TRANSPORT (SOGATRA)

–              Conseiller du Directeur Général : M. André Jacques MINTSA MINTSA.

MINISTERE DE L’HABITAT

AGENCE NATIONALE DE L’URBANISME, DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRES (ANUTTC)

DIRECTION GENERALE

–              Conseiller du Directeur Général : Mme Jade Roselle ONDO épouse EDO.

INSTITUT NATIONAL DE LA CARTOGRAPHIE (INC)

Monsieur Rodrigue NDOUMADIAMBA, précédemment Directeur Général Adjoint, est remis à la disposition de son administration d’origine.

CENTRE TECHNIQUE DE L’HABITAT (CTH)

Est remis à la disposition de son administration d’origine : la fonction de Monsieur Dieudonné FOUNGA, précédemment Directeur Général.

De même, il est mis fin aux fonctions de l’ensemble du personnel, remis à la disposition de leurs administrations d’origine.

Je vous remercie.

Santé et économie meublent les colonnes de la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination anti-covid, le nouveau financement de la banque mondiale au Maroc et les défis de l’industrie pharmaceutique.+Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que les autorités sanitaires envisagent d’administrer, à partir de la première semaine d’octobre prochain, une dose de rappel du vaccin anti-covid-19 aux personnels de la santé, aux personnes atteintes de maladies chroniques et aux personnes âgées. Fin septembre, le Maroc aura vacciné 55% de la population.

Le comité scientifique a recommandé de n’administrer cette dose aux groupes concernés que quatre semaines au moins après la deuxième dose, fait savoir le quotidien.

+Le Matin+ rapporte que le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale doit approuver ce mardi 7 septembre un nouveau financement en faveur du Maroc. Il s’agit d’un prêt de 300 millions de dollars au profit du ministère des Finances destiné à financer un nouveau programme « Performance du secteur public marocain Ennajaâ».

Ce Prêt-Programme axé sur les résultats (PPR) vise à accélérer la réforme administrative, améliorer la performance et la transparence des opérations gouvernementales de base. Selon une source officielle, citée par le journal, l’atteinte de cet objectif s’appuiera sur les résultats des programmes antérieurement mis en œuvre, dont principalement le Plan national de réforme administrative (PNRA, 2018-2021), le Plan national de dématérialisation des marchés publics, le Plan d’action stratégique 2017-2021 de la Direction générale des impôts et la Note d’orientation générale pour le développement du digital 2025.

+L’Economiste+ indique que la norme relative au tabac sera bel et bien appliquée. Les cigarettes vendues au Maroc devront donc être conformes aux standards internationaux. Le changement qui s’annonce dans le domaine de la fabrication des cigarettes n’est pas anodin. De lourdes implications sont attendues par les distributeurs.

En effet, les fumeurs habitués à consommer des cigarettes avec une haute teneur en goudron et nicotine remarqueront aisément une différence. Mais la chose que redoutent les distributeurs, c’est l’effet d’éviction qui pousserait les fumeurs à changer leur marque de cigarettes préférée, relève le quotidien.

+L’Opinion+ fait observer que l’industrie pharmaceutique nationale a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 15 milliards de DH (1 euro = 10,2 DH), ce qui représente 1,5% du PIB et 5,2% du tissu industriel.

Selon la publication, le Maroc accuse toujours un grand retard en matière d’industrie pharmaceutique, sachant qu’il faisait figure de précurseur régional. Tout le défi pour l’industrie pharmaceutique reste d’atteindre un niveau de production à même d’assurer l’autonomie du Royaume en termes de médicaments et produits médicaux de base, tout en injectant de la valeur ajoutée dans cette production, notamment en termes de brevets scientifiques.

Le coup de force en Guinée alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la situation en Guinée deux jours après le putsch contre le président Alpha Condé.« Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya inquiète et rassure » selon WalfQuotidien. Hier lundi, lors d’une rencontre qu’il a présidée à Conakry, le nouvel homme fort du pays a promis qu’il « n’y aura pas de chasse aux sorcières » et s’est engagé à former prochainement « un gouvernement d’union nationale (censé) conduire une transition placée sous le signe d’une Guinée nouvelle réconciliée avec elle-même », rapporte ce journal.

L’AS indique que « les putschistes abattent leurs cartes ». Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a assuré les partenaires économiques et financiers de « la poursuite normale des activités » dans le pays, souligne ce quotidien.

Libération annonce, pour sa part, que « plusieurs détenus politiques ont été libérés. De même, la permanence de (l’opposant) Cellou Dalein Diallo, fermée par Alpha Condé sans aucune base légale, a rouvert ses portes ».

A en croire Pape Ogo Seck, professeur titulaire des universités interviewé par Le Soleil, « les décisions prises par la junte montrent la volonté d’aller vers une transition démocratique ». Poursuivant dans le quotidien national, M. Seck a rappelé que « la vocation de l’armée n’est pas de s’accrocher au pouvoir mais d’assurer la sécurité nationale, l’unité nationale, l’ordre ».

La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) a condamné dans Le Quotidien le coup d’Etat et demandé un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

EnQuête s’intéresse au Groupement des Forces Spéciales (GFS), l’unité d’élite de l’armée guinéenne dirigée par le bourreau d’Alpha Condé. Sont-elles « les forces du mal », se demande ce journal.

En tout cas, le chercheur Gilles Yabi déclare dans EnQuête que pour les coups d’Etat au Mali et en Guinée, « c’est le niveau d’équipements et de formation de ces unités d’élite qui a fait la différence » là où le colonel Abdoul Aziz Ndao, expert en sécurité, estime qu’ « en Guinée, on ne devait pas parachuter un ancien légionnaire français à la tête d’une unité d’élite en si peu de temps ».

L’Observateur a effectué « une immersion au cœur de la junte » au pouvoir en Guinée. Dans le Quartier Général des éléments du Groupement des Forces Spéciales, l’envoyée spéciale de ce journal a pu récolter quelques détails sur l’opération éclair du 5 septembre : « Lorsque nous sommes arrivés (au palais présidentiel), certains gardes ont voulu riposter. Ils sont tous morts », a renseigné un des membres du commando.

Vox Populi, quant à lui, renseigne que le président déchu « détenait 30 millions d’euros lors de sa capture » et son proche collaborateur « Tibou Kamara (a été) arrêté à la frontière sierra-léonaise avec une mallette de 600.000 euros ».

Sous le titre « les coups KO du 3e mandat », Sud Quotidien explique que le mandat « de trop » a perdu Blaise Compaoré, ex-président du Burkina Faso, avant Alpha Condé. Dans les colonnes de ce journal, Alioune Tine, le fondateur du think-thank Afrikajom Center, a affirmé que « le forcing pour le 3e mandat est la marque d’un seuil critique pour la paix, la stabilité et la sécurité d’un Etat. C’est également une limite au-delà du supportable pour les citoyens africains ».