Maroc/Carburants: le gouvernement décide de soutenir les professionnels du transport

Le gouvernement marocain a annoncé, mercredi, sa décision d’allouer un soutien aux professionnels du transport dans le but de préserver le pouvoir d’achat des citoyens compte tenu de la conjoncture actuelle, marquée par une hausse des prix des carburants aux niveaux national et mondial.L’annonce de ce soutien a été faite lors d’un point de presse conjoint du ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa et le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.

A cette occasion, les ministres ont souligné qu’une commission interministérielle, formée à l’effet d’opérationnaliser ce soutien, a entamé son action vendredi dernier, notant que les détails de cette opération seront dévoilés dans les prochains jours.

Une plateforme numérique a été créée pour faciliter l’acheminement de ce soutien aux professionnels, ont-ils ajouté, faisant état de la mise en place également d’un cadre participatif qui sera chargé de contrôler et de centraliser cette opération.

Ce mercredi, le prix du litre de gasoil dépassait les 11 dirhams alors que celui de l’essence frôlait les 14 dirhams (1 euro = 1,7 DH).

Mali : la Minusma investit plus de 500 millions F CFA dans le Nord

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a financé plusieurs projets de développement à Bourem, dans la région de Gao (Nord).La lutte contre l’insécurité au Mali passe également par un mieux-être des communautés. La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) en est bien consciente.

Elle a ainsi débloqué plus de 223 millions F CFA pour le cercle de Bourem (Nord). Ces fonds sont destinés à l’équipement et l’électrification de dix radios communautaires de Taboye, Temera, Bamba et de la commune de Bourem, et l’installation de 150 lampadaires solaires dans ces localités, informe un communiqué reçu mercredi à APA.

Les dix radios ont chacune été dotées de matériels professionnels pour la production (tables de mixage, microphones, ordinateurs portables et de bureau) ainsi que d’équipements pour assurer le bon fonctionnement et l’alimentation de ces outils de travail (humidificateurs et ventilateurs solaires).

Par ailleurs, souligne le document, les techniciens de ces médias ont subi une formation pour être capables d’installer et d’entretenir les équipements. En outre, ils ont reçu une boîte à outils pour la maintenance.

« Cet important lot de matériels permet déjà et permettra aux radios de Bourem d’être plus proche des communautés pour mieux les informer, les éduquer, les sensibiliser. Elles pourront aussi faire face aux récurrentes pannes d’électricité », s’est réjoui Ibrahim Moussa Touré, Directeur d’Aadar de Bourem, l’une des stations de radio ciblées.

Selon le préfet Ibrahim Ongoiba, « les radios (de cette localité) sont bien outillées pour se mettre à l’écoute et au service de la population ». Ce représentant de l’État a invité les bénéficiaires à « prendre soin de ces matériels et de ne pas les détourner de leurs objectifs ».

La remise de ces équipements, le 14 mars dernier, a également été l’occasion pour lancer cinq autres projets chiffrés à plus de 284 millions F CFA et visant à prévenir les violences intercommunautaires avec la mise en service de forages solaires pour un accès partagé à l’eau.

Gabon : les militants du PDG Mimongo en colère contre les hauts cadres de leur parti accusé de les marginaliser

Les cadres et militants du Parti démocratique gabonais (PDG), en colère contre leur parti dont ils accusent  sur les réseaux sociaux de les marginaliser.

 

Très frustrés les militants  du PDG département de l’Ogoulou  (Mimingo), dénoncent l’éviction de leurs cadres dans les postes des responsabilités à l’instar d’Alain Simplice Boungoueres a été  limogé du  poste de Membre du comité permanent du bureau politique (MCPBP) du PDG pour  la province de la Ngounié et  Stéphane Germain Iloko Boussengui  de ses   fonctions de conseiller du Distingué Camarade Président auprès du secrétaire général et porte-parole du PDG.

Ces derniers dénoncent  l’injustice politique et de frustrations pratiquées par le régime d’Ali Bongo depuis son accession à la magistrature suprême en 2009.

Signalons tout de même que,  le département de l’Ogoulou est l’une des zones enclavées de la province de la Ngounié (sud).

 

Gabon : le budget 2022 de la mairie de Libreville s’élève à plus de 26 milliards de FCFA

Le budget de la mairie de Libreville est enfin adopté après 4 mois de bouderie. Les 150 conseillers municipaux ont adopté mardi à l’unanimité le nouveau budget qui s’élève à plus de 26 milliards de FCFA.

 

 

Notons que, le budget de la Mairie de Libreville pour l’exercice 2022, est nettement supérieur à celui qui avait été suggéré par le gouvernement en décembre dernier et que les conseillers avaient unanimement refusé.

« Fin novembre 2021, madame le gouverneur de l’Estuaire nous avait communiqué un montant du plafond budgétaire que nous avons jugé trop bas. Nous avons dû faire diligence et joué de l’entregent de tel sorte qu’à l’initiative de Mme le gouverneur (…), une commission ad’hoc tripartite se tienne le 16 février 2022 à l’issue de laquelle le plafond budgétaire a été réévalué à hauteur de 26 371 941 320 FCFA », a déclaré le maire de Libreville et président du conseil municipal, Christine M’Ba N’Dutume épouse Mihindou.

Signalons qu’une grosse partie de ce budget provient d’une subvention de l’État. C’est le cas dans la majorité des mairies du pays.

Libreville qui abrite la capitale politique du Gabon, est la plus grande commune du pays. Elle englobe près de la moitié de la population du pays.

Corridor Abidjan-Lagos: la Cedeao en quête d’investisseurs

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest préside un Forum pour le financement du corridor Abidjan-Lagos.Le président de la Commission de la CEDEAO, M. Jean-Claude Kassi Brou, co-préside ce mercredi 16 mars 2022, une réunion virtuelle pour attirer les investisseurs devant financer la construction du projet d’autoroute du corridor Abidjan-Lagos en compagnie de Solomon Quaynor, vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), pour le secteur privé, les infrastructures et l’industrialisation.

L’autoroute Abidjan-Lagos couvre quelque 1 028 km et huit postes frontières est un projet qui vise à construire une autoroute supranationale à six voies avec des composantes pour la transformer en un corridor de développement économique qui interconnecte cinq Etats membres de la Cedeao (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria), et huit postes frontières.

Il va faciliter les liaisons de transport, la libre circulation et l’amélioration des échanges économiques transfrontaliers entre les cinq pays concernés.L’importance stratégique de ce projet tient au fait que l’axe Abidjan-Lagos pèse pour près de 75 % des activités commerciales sous-régionales.

Les enjeux pour la région sont importants car ce corridor connectera également les ports maritimes d’Afrique de l’Ouest à tous les pays enclavés de la région, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Il a l’avantage de relier non seulement les zones les plus densément peuplées et économiquement actives de la sous-région ouest africaine, mais il croise également un réseau ferroviaire et rejoint les principaux ports et aéroports.

Selon la déclaration de la Commission de la Cedeao, la réunion vise à présenter ce projet d’infrastructure phare de la Cedeao dans le secteur des transports (le projet de développement de l’autoroute du corridor Abidjan-Lagos) aux investisseurs potentiels, avec un accord pour demander un financement d’investissement.

Elle a ajouté que le projet d’autoroute du corridor Abidjan-Lagos, qui est entièrement mis en œuvre en collaboration avec les pays du corridor, est un élément clé du 2ème Plan d’action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA-PAP II).

Il s’agit également d’une priorité dans le cadre de la nouvelle Vision 2050 de la Cedeao, qui, entre autres objectifs, vise à « faire de la Cedeao une région économique totalement intégrée et interconnectée ».

Une fois achevé, le corridor stimulera le commerce (catalyseur pour la Zlecaf), encouragera les investissements dans d’autres secteurs économiques et créera des opportunités d’emploi pour les citoyens des Etats membres.

« Le corridor fait également partie du corridor Dakar-Lagos et constitue une partie importante du réseau routier transafricain et une priorité clé dans le plan directeur de développement des infrastructures régionales de la Cedeao sur 25 ans », indique le communiqué.

Côte d’Ivoire : LafargeHolcim sensibilise des élèves sur le changement climatique

Les femmes de l’entreprise de la cimenterie LafargeHolcim Côte d’Ivoire ont, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, sensibilisé des élèves d’un collège d’Abidjan sur le changement climatique et la gestion des déchets.Cette activité éco-responsable s’est tenue, le 8 mars 2022, au Collège moderne de la Cité du Port de Treichville, une commune située dans le Sud d’Abidjan, en présence des responsables de l’établissement et une importante délégation de femmes de la filiale de cimenterie.

La sensibilisation visait notamment les jeunes filles élèves du Collège moderne de la Cité du Port de Treichville. À travers un panel de 60 élèves de cet établissement secondaire, elles ont été invitées à devenir de véritables ambassadrices de la salubrité au sein de leur collège.

Cette année, l’Organisation des Nations Unies a choisi pour thème : « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». La cible choisie corrobore la déclaration de l’institution en vue d’une « contribution des femmes et des filles du monde entier (…) en réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes ».

La session a débuté par un échange avec les élèves pour leur permettre de comprendre les implications du changement climatique sur la vie des femmes. Il s’en est suivi un atelier-débat pour identifier les actions pour améliorer la gestion des déchets au sein du collège.

Les discussions et propositions ont été riches en enseignements pour tous les participants, et notamment ces élèves, visiblement enthousiastes et engagés. Une des représentantes des élèves a lancé à l’endroit de l’auditoire : « Chères camarades, chers éducateurs et enseignants, nous sommes tous garants de notre environnement, de notre santé et de notre bien-être. Faisons-en notre affaire ».

Au terme de cette séance de sensibilisation, les femmes de l’entreprise ont fait don de matériels de nettoyage à l’établissement et ont aménagé un espace vert au sein de ce collège moderne avec le concours des élèves.

« Nous sommes très heureux et remercions LafargeHolcim Côte d’Ivoire pour avoir porté son choix sur notre établissement scolaire pour cette activité menée par des femmes dynamiques », a déclaré Mme Nioule Lydia Marie Dominique, principale de Collège moderne de la Cité du Port de Treichville.

« Soyez rassurés quant à notre engagement à maintenir notre établissement scolaire dans les standards de propreté indiqués », a rassuré la principale de Collège moderne de la Cité du Port de Treichville.

L’activité qui s’est déroulée dans la matinée s’est achevée par un moment de partage dans la bonne humeur, avec le plaisir pour les participants d’avoir pu s’enrichir de belles rencontres, et la promesse de continuer à œuvrer pour un monde plus vert.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe Holcim, leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, permettant la création de villes plus vertes et l’amélioration du niveau de vie dans le monde entier, tout en plaçant son personnel et ses communautés au cœur de sa réussite.

Maroc: interpellation de cinq extrémistes affiliés à Daech 

Les services sécuritaires du Maroc ont interpellé, mercredi, cinq extrémistes affiliés à l’organisation terroriste « Daech », a indiqué le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ). Les interpellations ont eu lieu dans les villes de Kénitra, Larache, Souk Sebt Ouled Nemma, Taroudant et la commune rurale Souihla (préfecture de Marrakech), précise le BCIJ.

Les perquisitions ont permis la saisie de matériels et supports électroniques, qui seront soumis à l’expertise technique et numérique pour en déterminer le contenu, ajoute la même source, précisant qu’il a été également procédé à la saisie d’un ensemble de manuscrits faisant l’apologie de l’organisation terroriste Daech, dont un manuscrit comprenant l’inventaire des produits et éléments intervenant dans la fabrication d’explosifs, en plus d’armes blanches de différentes tailles.

Selon les données préliminaires de l’enquête, les extrémistes ont aussi fait l’apologie de la liquidation physique et de la mutilation des cadavres, en plus des idées extrémistes takfiristes de la société et des représentants de l’autorité publique et rendant “halal” les butins des opérations terroristes. Ils ont également planifié des liquidations physiques contre les éléments des forces publiques et des membres de départements gouvernementaux en plus de cibler des établissements financiers et bancaires en vue d’assurer les ressources et le financement nécessaires aux opérations terroristes.

Guerre en Ukraine : les Ivoiriens redoutent une hausse des prix

Les organisations de consommateurs en Côte d’Ivoire craignent une hausse des prix des céréales à cause de la guerre entre la Russie.Ces associations consuméristes affichent leur inquiétude sur une éventuelle hausse du coût de la vie à cause de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, deux des plus gros exportateurs de céréales dans le monde.

La célébration de la journée des consommateurs célébrée le mardi 15 mars, a servi de tribune pour les associations de consommateurs de Côte d’Ivoire d’évoquer les risques qui pèsent sur une hausse du coût de la vie à cause du conflit russo-ukrainien.

Le président de la coalition nationale des organisations des consommateurs de Côte d’Ivoire, Soumahoro Ben N’Fally, a déclaré que « la guerre Russie Ukraine menace sérieusement le coût de la vie ».

Cette année, la Journée mondiale des consommateurs est célébrée dans un contexte particulier, marqué par la crise sanitaire de la Covid-19 et la guerre Russie Ukraine, qui a provoqué une flambée des prix des céréales sur le marché international.

Pour M. Soumahoro, il s’agit de prévenir les populations, parce que les jours à venir vont être difficiles face à cette situation. Il a martelé que « la Côte d’Ivoire a choisi le libéralisme économique, et cela ne signifie pas le désordre économique ».

Il a en outre salué l’action du gouvernement ivoirien qui a sorti une liste de produits de grande consommation qui a été réglementée. Il appartient aux consommateurs de signaler les commerçants qui ne respecteront pas ces mesures, en saisissant les autorités.

Le Conseiller technique du ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Mme Edith Clarisse Kouassy, a indiqué que le thème de cette édition « L’impact de la Covid-19 sur la cherté de la vie », est une aubaine pour expliquer la riposte de l’Etat ivoirien.

La Côte d’Ivoire, dit-elle, a été impactée négativement par la pandémie, dans tous les secteurs, mais le gouvernement a mis en place un plan de riposte robuste pour atténuer les conséquences de la maladie sur la population et l’économie.

Grâce aux efforts de l’Etat ivoirien, la croissance économique du pays est passée de 2% en 2020 à 6,5% en 2021. Pour l’année 2022, la Côte d’Ivoire envisage un taux de croissance de 7,5%, à condition que le gouvernement arrive à contenir l’inflation.

Afrique : la cartographie au service de l’humanitaire

Un hub régional de cartographie collaborative au profit des populations ouest et nord africaines a été lancé ce mercredi à Dakar.Face aux changements climatiques, l’ONG Hub régional de cartographie collaborative de l’Afrique de l’Ouest et du Nord mise sur l’ouverture des données collectées.

« A travers cette cartographie, nous voulons aider les autorités et les communautés à avoir toutes les informations pour bien agir quand ils sont devant des problèmes comme les changements climatiques et les désastres », a expliqué le directeur de l’organisation non gouvernementale, Ibrahima Cissé.

Selon M. Cissé, les deux régions cibles font face à beaucoup d’enjeux. « C’est pourquoi, le hub va collecter des données et les rendre accessibles. Elles permettront aux autorités, institutions et communautés de prendre les bonnes décisions », a indiqué Ibrahima Cissé.

La collecte des données portera entre autres sur les inondations, les routes, l’accès aux soins de santé, a-t-il fait savoir.

Le Hub de l’Afrique de l’Ouest et du Nord travaillera avec les organisations humanitaires, les gouvernements, la société civile, les opérateurs privés, les institutions, et d’autres acteurs sur l’utilisation des outils Open Street Map (OSM).

Pour mener à bien ce travail, l’ONG s’appuiera sur les projets relatifs à la cartographie des eaux de surface et souterraines du Niger, à la cartographie de la ville de Lomé (Togo), celle sur les cases de santé au Sénégal et une autre sur les inondations au Liberia.

Togo/Covid-19 : reprise des activités culturelles et sportives

La décision, qui fait suite à l’allègement des mesures anti-Covid-19, a été communiquée via un arrêté, par les ministres des Sports et du Tourisme.
Officiellement suspendues il y a deux ans, avant d’être tour à tour réaménagées au gré de l’évolution de la situation sanitaire, les activités culturelles, physiques et sportives de masse peuvent désormais reprendre au Togo avec la participation du public.

Si elles sont soumises à un régime de simple déclaration, il faudra néanmoins se munir d’une preuve de vaccination ou d’un test PCR négatif de moins de 72h. Du reste, les responsables de fédérations, gérants d’espaces hôteliers et de restauration, ou encore les organisateurs d’événements sont tenus de veiller au respect des mesures édictées et à l’installation de dispositifs de vaccination.

Au Togo, la vie reprend progressivement après deux ans de lutte contre la covid-19. La semaine dernière, aucun malade n’avait été recensé dans les centres de prise en charge, une première.