La transition de 3 ans au Burkina et l’affaire Sonko-Adji Sarr à la Une

L’adoption de la charte de la transition d’une durée de trente-six mois au Burkina Faso et l’anniversaire des émeutes de mars 2021 au Sénégal sont les principaux sujets traités par les médias africains visités mercredi à APA.

Au Burkina Faso, le journal Le Pays indique qu’on « attend maintenant les résultats » après l’adoption de la charte de la transition. « C’est à une heure très avancée dans la nuit du lundi 28 février, que les 350 délégués convoqués aux Assises nationales ont achevé leurs travaux par l’adoption de la Charte de la Transition. Désormais, Paul Henri Damiba et ses compagnons d’armes disposent, en toute légitimité et en toute légalité, de tous les leviers du pouvoir pour conduire le Burkina Faso vers +l’horizon du bonheur+ et l’on peut, à cet effet, féliciter tous les acteurs, à commencer par les membres de la  commission technique d’élaboration des projets de texte et de l’agenda de la Transition jusqu’aux participants aux Assises nationales, pour n’avoir ménagé aucun effort pour parvenir à ces résultats », souligne le journal burkinabè.

Pour L’Observateur Paalga, « les yeux de Sandaogo (sont) désormais rivés sur Abuja », où se trouve le siège de la Cedeao qui doit apprécier maintenant la transition de trois ans que veut mener le lieutenant-colonel après avoir renversé le président Kaboré en janvier dernier. « Il faudra en tout cas en convaincre les partenaires du Burkina Faso, en l’occurrence la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui s’était contentée, dès la survenue du putsch, de suspendre notre pays de ses instances en attendant que les nouvelles autorités précisent le deadline pour un retour à une vie constitutionnelle normale », a noté le quotidien burkinabè.

« Burkina: transition de 36 mois attend réaction de la Cedeao ! », s’exclame Wakatsera. En revanche, précise le journal, « la Charte, tout comme le putsch qui a déposé Roch Marc Christian Kaboré le 24 janvier, a été accueilli dans un consensus qui montre à quel point les populations appelaient de leurs vœux le changement. Non pas parce que le putsch militaire du Lieutenant-colonel Damiba, était l’un des plus accomplis dans un Burkina dont, depuis les indépendances, aucun des chefs d’Etat n’a fini son mandat pour passer démocratiquement le témoin à son successeur, mais parce que les ressentiments contre le régime défunt avaient atteint leur paroxysme. Les populations en avaient simplement ras-le-bol d’une insécurité qui endeuillait, jour et nuit, les familles et décimait une armée qui subissait la puissance de feu d’adversaires possédant toujours une longueur d’avance sur les troupes ».

Au Mali, Maliweb se fait l’écho des Opérations Keletigui-Maliko menées par les forces armées du pays contre les terroristes. Les dernières manœuvres des militaires ont abouti aux résultats suivants : « 08 terroristes neutralisés et 16 autres interpellés ». L’armée malienne se félicite ainsi de la consolidation de ses « acquis opérationnels face à des terroristes de plus en plus fébriles ». Toutefois, ces derniers « disposent des capacités de nuisance reposant désormais sur la pose des engins improvisés, le les tirs indirects et récemment des civils pris comme boucliers humains », note-t-elle dans un communiqué.

Sur les sanctions de la Cedeao sur le Mali, le quotidien sénégalais L’AS note que « le Sénégal (est) victime des sanctions » de l’organisation sous-régionale. Il se trouve que le Mali a commencé à exporter son coton via les ports mauritaniens au détriment du Sénégal qui est son premier partenaire commercial, explique le journal.

Walf Quotidien revient sur les émeutes du 3 au 8 mars 2021, « la semaine où tout a basculé » dans ce pays. Un an après les événements provoqués par l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols par la jeune masseuse Adji Sarr, le journal sénégalais note que les choses semblent rester en l’état. « Pouvoir et opposition s’accusent mutuellement sans qu’une responsabilité ne soit établie sur les 14 morts des émeutes », déplore le quotidien.

Vox Populi consacre sa Une à cet anniversaire des événements tragiques de mars 2021 au Sénégal. Et c’est pour reprendre l’interview qu’a accordée Adji Sarr aux médias français dont le quotidien Le Monde. « Je ne crois pas en la justice de mon pays, car celle-ci et l’Etat craignent Sonko », dit la jeune fille de 20 ans.

SADC : création d’un centre régional de lutte contre le terrorisme

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a créé un centre pour promouvoir la coopération régionale dans la lutte contre le terrorisme, alors que la région s’efforce de protéger ses systèmes face à la menace croissante d’attaques terroristes dans l’ensemble de l’Union.Dans un communiqué publié mercredi, l’organisation a déclaré que le Centre régional de lutte contre le terrorisme de la SADC (RCTC), basé en Tanzanie, allait assurer la coordination des efforts régionaux de lutte contre le terrorisme en Afrique australe.

Il facilitera la coopération entre les 16 Etats membres de la SADC dans le contrôle et la lutte contre les actes terroristes par la collecte, l’analyse et l’échange d’informations, ainsi que par la formation des fonctionnaires.

Le Secrétaire exécutif de la SADC, Elias Mpedi Magosi, a souligné que le RCTC jouerait un rôle de catalyseur en donnant des conseils sur les politiques et programmes de lutte contre le terrorisme et de prévention de l’extrémisme violent, et en coordonnant la mise en œuvre de la stratégie régionale de lutte contre le terrorisme.

« Bien que des progrès significatifs aient été faits dans la mise en œuvre de la stratégie régionale de lutte contre le terrorisme de la SADC, il est toujours nécessaire d’adopter des mesures de lutte contre le terrorisme, en tenant compte du paysage sécuritaire actuel et des menaces émergentes », a déclaré Magosi.

Le lancement de la RCTC de la SADC intervient à un moment où la région est en pleine lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans la province mozambicaine de Cabo Delgado.

La Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM), qui a été déployée en juillet 2021, se bat aux côtés des forces mozambicaines et rwandaises pour repousser les insurgés liés à l’Etat islamique qui mènent une guerre de terreur dans la région du nord du Mozambique depuis 2017.

Les attaques terroristes avaient fait plus de 3.000 morts à Cabo Delgado et forcé près d’un million de personnes à fuir leurs maisons avant l’intervention de la SAMIM et du Rwanda.

Economie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

La problématique de l’emploi, la propreté de la ville de Marrakech et la diplomatie marocaine concernant le conflit entre la Russie et l’Ukraine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la problématique de l’emploi, écrit que le doublement du volume de l’investissement privé est un passage obligé vers une croissance génératrice d’emplois.

Les investissements publics étant par nature concentrés sur les équipements et infrastructures, ce sont les opérateurs privés qui demeurent le principal canal pour la création massive d’emplois dont le Maroc a grandement besoin, constate le journal.

La preuve, sur les presque 27 millions de citoyens en âge de travailler, qui ont 15 ans et plus, 14 millions, donc plus de la moitié, sont totalement en dehors du marché du travail, explique-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la propreté de la ville de Marrakech, dénonce un « laisser-aller inadmissible » pour la capitale touristique du Maroc, celle même qui “rafle distinctions sur distinctions à travers le monde”.

Bien que deux nouveaux délégataires chargés de la propreté aient démarré en janvier 2021 sur la base d’un nouveau cahier des charges et qu’un 3e prestataire ait été spécialement dédié à l’entretien des plantes et de l’aménagement des espaces verts, « rien n’est visible sur le terrain », constate le quotidien.

« A qui la faute? Aux élus, aux délégataires, à l’incivisme? Que dire aux professionnels du tourisme qui se sont battus comme des lions pendant toute cette crise sanitaire pour rouvrir la ville et leurs hôtels aux voyageurs? Quelle image offrir à ces touristes, qu’on espère avec ferveur, et qui viendront flâner dans les rues? », se demande-t-il,

+L’Opinion+, qui revient sur la diplomatie marocaine concernant le conflit russo-ukrainien, écrit que le communiqué publié samedi par le ministère marocain des Affaires étrangères concernant le conflit déclenché par la Russie contre l’Ukraine est « une démonstration d’équilibrisme qui mérite d’être saluée ».

Le Maroc a décidé d’assumer ses responsabilités en tant que membre agissant de la communauté internationale en rappelant certains principes de base de sa doctrine diplomatique dont celui du respect de l’intégrité territoriale des États, ainsi que des évidences comme la proscription du recours à la violence, explique la publication.

Maroc: Arrestation d’un extrémiste affilié à l’Etat islamique

Les services sécuritaires marocaines ont interpellé mercredi à la ville de Tata (sud-est du Maroc) un extrémiste affilié à l’organisation « Etat islamique », présumé impliqué dans la préparation de plans terroristes aux ramifications transfrontalières, dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public.Le suspect, âgé de 27 ans, a téléchargé et collecté plusieurs contenus numériques de sites extrémistes en vue de s’informer sur la nature des produits et préparations se trouvant sur le marché et qui sont utilisés dans la fabrication d’explosifs, indique un communiqué du Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ).

Il s’est également informé sur la manière de préparer des engins explosifs en vue de les utiliser dans des opérations terroristes à l’aide d’une « voiture piégée »

Le suspect préparait l’exécution de son projet terroriste en coordination avec un extrémiste à l’étranger ayant un lien avec des évènements terroristes en Europe et qui était chargé de fournir les fonds et le soutien logistique pour l’achat d’armes et de matériel entrant dans la fabrication d’explosifs

Le suspect interpellé au Maroc était chargé de l’enrôlement et de l ’embrigadement des personnes choisies pour l’exécution du plan terroriste dans le royaume.

Les investigations ont révélé que le plan terroriste visait l’attaque d’étrangers au Maroc et de hauts responsables de départements ministériels et sécuritaires, plusieurs établissements gouvernementaux, bancaires et des bâtiments sécuritaires sensibles dont les photos ont été téléchargées pour faciliter leur attaque.

Les perquisitions menées au domicile du mis en cause ont permis la saisie de substances suspectes entrant dans la fabrication d’explosifs à savoir le soufre, la poudre de charbon, une quantité d’engrais et une balance électronique, souligne le BCIJ.

Guerre: Quand un Africain cherche à fuir l’Ukraine

Mike, un ancien étudiant guinéen installé en Ukraine depuis plusieurs années essaie de fuir le pays depuis son invasion par la
Russie la semaine dernière. Récit exclusif pour Apa News.« Je pensais que les armes allaient se taire vite. Pas plus de deux ou trois jours, quatre peut-être, ou cinq. Comme lors des autres guerres qui ont lieu en Ukraine depuis que je suis arrivé dans ce pays en 2008, je pensais que cela allait rester limité aux régions situées aux frontières de l’Ukraine comme la Crimée ou le Dombass. Là, ce n’est pas le cas. La guerre est arrivée à Kharkiv, plus connue ailleurs, en Afrique notamment, par son nom russe Kharkov utilisé à l’époque où l’Ukraine faisait partie de l’Union soviétique.

Je suis arrivée en Ukraine voici bientôt 14 ans. Je suis venu en Ukraine pour étudier l’agronomie, où je suis titulaire d’un un masteur en agrochimie et pedologie en 2013.

À la fin de mes études, j’ai décidé de rester ici pour travailler. Un ami ukrainien qui a une entreprise m’a proposé de le rejoindre pour travailler avec lui dans le secteur du batiment et travaux publiques. Un secteur que je ne connaissais pas, mais où j’ai trouvé ma voie. Je gagne bien ma vie. Je suis bien intégré dans la société ukrainienne et je ne me suis jamais plains de mes conditions de vie en Ukraine. 

Cette nouvelle guerre m’a vraiment surpris. Comme presque tout le monde ici. Plus les jours passaient, plus je me posais des questions. Dois-je partir ? Dois-je rester? Si je pars, pourquoi? Si je reste pourquoi?

Au cinquième jour, après qu’un missile  est tombé sur un immeuble d’un quartier résidentiel à deux kilomètres de chez  moi, j’ai décidé de partir.
Mais pour aller où? Pour combien de temps? Je n’ai pas de famille en Ukraine. Mais j’ai beaucoup de liens Ici. Mon travail me permettait de gagner dignement ma vie et aider ma famille au pays, en Guinée. Des années de labeur.
Aujourd’Hui je suis chef d’équipe  et j’ai travaillé dur pour en arriver là. Quitter le pays et laisser le fruit de tant d’années de travail derrière moi n’est pas facile. J’avais pleins de projets en cours ici et dans un futur proche en Afrique. C’est pour cela que j’ai d’ailleurs longtemps hésité. Aujourd’hui j’ai décidé de partir. Le cœur serré. Je l’avoue. C’est devenu irrationnel et irresponsable de vouloir rester sous les bombes qui tombent comme la pluie, les risques de se trouver bloqué sans pouvoir fuir et la pression de la famille et des amis qui s’inquiètent pour moi. Je n’ai plus le choix que de partir. Mais où? L’idéal pour moi est de trouver refuge dans un pays proche. Lequel? Je ne sais pas. Je quitte Kharkiv pour aller vers l’Ouest. Une fois près de la frontière, je vais voir où est-ce que je pourrais aller. La Hongrie? La Pologne? La Slovaquie? Je n’en sais rien. Cette nuit, celle de mardi 1 à mercredi 2 mars, je suis encore dans le train en route  pour lviv, à l’ouest de l’Ukraine. Est-ce que je vais arriver à sortir du pays? Dans quel pays je vais me retrouver? Je n’en sais rien. Je veux juste sortir. Fuir la guère ».

Maroc : Rappel à l’ordre du Conseil de la Concurrence contre les ententes sur les prix

Le Conseil de la Concurrence rappelle que les prix des biens, produits et services sont déterminés par les mécanismes de la libre concurrence.Dans un communiqué, publié ce mardi, le Conseil de la Concurrence, une institution indépendante chargée, dans le cadre de l’organisation d’une concurrence libre et loyale, d’assurer la transparence et l’équité dans les relations économiques, rappelle à tous les acteurs économiques, publics ou privés, ainsi qu’aux associations professionnelles et syndicales qui les représentent que compte tenu des fluctuations des prix de certains produits et services aux niveaux international et national, , les prix des biens, produits et services sont déterminés par les mécanismes de la libre concurrence.

En conséquence, tous les accords, alliances explicites ou implicites, ou directives destinés à influencer la formation des prix soit en les augmentant ou en les baissant sont interdits, et ce sous quelque forme que ce soit notamment par le biais d’une fixation conjointe de prix de gros ou de détail, d’échange d’informations ou de coordination concernant le niveau et la proportion de leur hausse ou de leur baisse, ou à travers la détermination du niveau de la marge bénéficiaire applicable, de la composition des prix, de la fixation d’un prix de référence ou une structure de prix de référence unifiés entre un groupe d’acteurs, ou la pratique du stockage clandestin, à leur initiative ou sous le contrôle de leur association professionnelle ou syndicale, indique l’instance constitutionnelle.

Dans ce cadre, le Conseil de la concurrence renvoie à toute fin utile, à son guide pratique relatif à l’adoption de programmes de conformité au sein des entreprises ou des associations professionnelles, qui détaille les pratiques interdites et les moyens d’éviter les risques qui y sont associés.

Le Conseil souligne la commission des actes et pratiques susmentionnés, si elle est avérée, quelle que soit leur cause ou leur contexte, constitue une violation des dispositions de la loi susmentionnée.

Maroc: fin de la vague Omicron (ministère)

Les autorités sanitaires marocaines ont annoncé, mardi, la fin de la vague « Omicron », après deux semaines consécutives de niveau vert et le début de la phase post-vague ou la troisième inter-période. »La vague Omicron a été, comme prévu, une vague rapide et courte qui a duré 11 semaines et a atteint son apogée dans la semaine du 17 au 23 janvier 2022″, a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Mrabet, dans sa présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique au cours de la période allant du 15 au 28 février 2022.

Contrairement à la vague « Delta », la vague Omicron est moins virulente et moins létale, car le pourcentage de cas graves et critiques au cours de la vague Delta était de 4,3%, tandis que ce pourcentage était de 2% au cours de la vague Omicron, ce qui représente moins plus de la moitié, a précisé Mrabet.

Ce mardi, le Maroc a enregistré un total de 156 cas d’infection au Covid-19 et 6 nouveaux décès.

Maroc: Atelier de sensibilisation des médias au droit et à la politique de la concurrence

Le Conseil de la Concurrence au Maroc organise, le 7 mars courant, un atelier de sensibilisation au droit et politique de la concurrence au profit des médias.Initié conjointement avec le Groupe de la Banque Mondiale et la participation de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement « CNUCED », cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’approche pédagogique du Conseil de la concurrence consistant à associer les médias dans le processus de sensibilisation aux vertus d’une concurrence libre et loyale, ainsi qu’à la promotion de la culture de la concurrence auprès des acteurs de l’écosystème concurrentiel et de l’opinion publique, indique un communiqué du Conseil parvenu à APA.

Le but étant d’associer les médias pour valoriser l’action du régulateur des marchés en faveur d’un climat concurrentiel sain et de la protection du consommateur.

Il est à souligner que des sessions de formations et des meetings, du genre, seront organisés périodiquement, pour imprégner les journalistes du jargon du droit et de l’économie de la concurrence et les sensibiliser aux problématiques en la matière, en vue de mieux cerner et analyser en profondeur les questions ayant trait à ce droit spécifique et pas assez connu.

Plusieurs thématiques seront débattues lors de cet atelier se rapportant au « Rôle des médias dans les affaires de concurrence – exemples tirés des affaires clés de l’UE », aux « Objectifs, pouvoirs et outils du Conseil de la Concurrence – structure organisationnelle ; derniers développements du Conseil ; canaux de communication »,  outre un « aperçu des concepts les plus pertinents du droit de la concurrence à l’égard du cadre juridique marocain et international » et « Considérations pratiques sur l’accès à l’information – droits des parties, confidentialité, publicité des affaires, aperçu des programmes de clémence ».

Cameroun : « je mesure le sens des responsabilités » (Rigobert Song)

Le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun a promis de tout donner pour mériter la confiance placée en lui.Depuis hier, Rigobert Song est l’entraîneur des Lions indomptables en remplacement du Portugais António Conceição. Quand il était un joueur en activité, le rugueux défenseur central a su gagner le respect de ses compatriotes par son engagement sans faille dans la tanière.

Song, le recordman de sélections (137), entend s’inscrire dans la continuité pour atteindre ses objectifs. L’ancien sociétaire du Racing Club de Lens (France) se dit « honoré d’avoir été choisi pour encadrer l’équipe fanion » de son pays.

 « Au-delà du privilège et de la joie », le vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations en 2000 et 2002 sait qu’il sera jugé à l’aune des résultats sur le terrain : « Mon staff et moi avons besoin du soutien et des prières des millions de Camerounais pour écrire de nouvelles pages de la mythique histoire des Lions indomptables ».

L’aventure démarre très bientôt. Le Cameroun doit se défaire, les 26 et 29 mars prochain, de l’Algérie pour se qualifier à la Coupe du monde Qatar 2022 après avoir raté l’édition précédente en Russie.

Soudan du Sud : l’ONU note un massacre de civils

Le désaccord persiste entre le président Salva Kiir et son vice-président Riek Machar.Au Soudan du Sud, les civils sont victimes des combats qui opposent les hommes du vice-président Riek Machar et l’armée loyale au président Salva Kiir. Dans un rapport publié ce mardi 1er mars 2022, la Mission de l’ONU au Soudan du Sud (MINUSS) informe que 440 civils ont été tués entre juin et septembre 2021 dans le sud-ouest du pays.

Le document ajoute que 18 civils ont été blessés et 74 enlevés durant ces violences dans la région de Tambura située dans le sud-ouest du plus jeune Etat du monde.

Au total, 80.000 personnes ont fui leurs domiciles à causes de ces massacres.

En 2021, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a recensé 591 incidents visant des humanitaires.