Côte d’Ivoire : 46,05 % de taux de réussite au BTS 2022

En Côte d’Ivoire, 26 832 candidats ont été déclarés, vendredi, admissibles au Brevet de technicien supérieur (BTS) sur 58 269 ayant composé, soit 46,05% de réussite contre 47,39% pour l’année dernière.Ces résultats de l’admissibilité au BTS 2022 ont été proclamés par le Directeur des examens et des concours du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Dr Fofana Al Hassane.

Les filières industrielles, enregistrent 10 319 admissibles sur 17 830 candidats présents, soit un taux de réussite de 57,87%. Dans les filières tertiaires, 16 513 sur 40 439 candidats présents ont été déclarés admissibles, soit un taux de réussite de 40, 83%.

Les candidats disposent de trois jours, à compter du samedi 20 août 2022, pour introduire leurs réclamations, si nécessaire sur le site www.examensbts.net .

Côte d’Ivoire: les Etats-Unis équipent le Musée de Grand-Bassam

L’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a remis jeudi les travaux d’équipement et de sécurité du Musée national du costume de Grand-Bassam, cité balnéaire à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, d’un coût de 45 millions de F CFA. »C’est une modeste contribution et je le reconnais », a dit le diplomate américain Richard Bell, ajoutant qu’il faut que les Ivoiriens visitent ce musée « même si les images des premières années de la colonisation sont pénibles à voir, mais elles véhiculent une vérité qu’il faut connaître ».

Pour lui, si ces images sont « présentées sans rancune (…) ça peut renforcer les liens d’amitié et de respect entre les étrangers, le pays » et les peuples de la Côte d’Ivoire. Il s’est dit heureux de cette « contribution modeste, mais stratégique ». 

Il s’agit d’un don des Etats-Unis d’Amérique, à travers le Fond de l’ambassadeur pour la préservation culturelle financé par le Bureau des Affaires culturelles et éducatives, d’une valeur de 76 200 dollars, accordée au Musée national du costume de Grand-Bassam.

Cet appui a permis d’équiper le musée de caméras de surveillance, de boxes pour protéger les pièces des embruns de la mer, d’acquérir un appareil pour stabiliser l’électricité qui alimente ce bâtiment colonial de 129 ans.

Le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remark, s’est dit « heureux d’être à cette remise d’équipement par l’ambassade des États-Unis », visant la conservation et la sécurisation du musée. 

Le conservateur en chef du musée, Dr Tizié Bi, a déclaré « qu’ on vient de nous enlever une épine du pied, car nous sommes en  bordure de la mer, et les embruns marins s’attaquent aux collections ». 

Les costumes sont portés par des mannequins que « nous avons, maintenant, suffisamment pour faire des expositions permanentes et même sortir pour aller faire des expositions itinérantes et temporaires », a-t-il ajouté.  

La ville de Grand-Bassam est la première capitale de la Côte d’Ivoire. Le musée du costume de Grand-Bassam, une source d’identité vestimentaire du peuple ivoirien, comprend un effectif de 18 agents conservateurs.  

Minusma : le Sénégal ne s’est pas désengagé du Mali (armée)

Contrairement à certaines informations parues dans la presse, l’armée sénégalaise réaffirme son engagement dans la mission onusienne au Mali.Au lendemain de la visite du président sénégalais Macky Sall, effectuée lundi dernier à Bamako, certains journaux ont indiqué que Macky Sall a négocié avec le colonel Assimi Goïta la « libération » de soldats sénégalais engagés dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Au nombre de 3500 soldats et policiers dont 850 Sénégalais, ils auraient été bloqués par les autorités de transition maliennes « à cause des différends géopolitiques et diplomatiques » entretenus ces derniers mois avec une bonne partie de la communauté internationale.

Face à la presse hier, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko a déclaré que « Macky Sall a rapatrié les quelques éléments sénégalais qui étaient là-bas (Mali, Ndlr), non pas en tant que Sénégalais, mais parce que la France lui avait demandé d’envoyer des troupes ».

Cependant, la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) du Sénégal déclare que l’histoire sur le retour de casques bleus sénégalais du Mali ne s’est pas passée telle que racontée par certains acteurs politiques et des médias.

« Contrairement à certaines informations données dans la presse, le Sénégal ne s’est pas désengagé du Mali. Le Sénégal a entamé cette semaine la relève périodique de ses contingents engagés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), à l’instar d’autres pays contributeurs de troupes », a précisé la Dirpa dans un communiqué reçu vendredi à APA.

Cette relève périodique est « une opération normale de rotation visant à remplacer, nombre pour nombre, les troupes engagées par notre pays sur le théâtre malien depuis 2013 dès les premières heures de la crise, d’abord au sein d’une mission de la CEDEAO (MICEMA), puis de l’Union africaine (MISMA) avant même l’arrivée de l’ONU », explique l’armée sénégalaise.

En outre, les effectifs du Sénégal au sein de la Minusma sont estimés à 1300 hommes et femmes. Ce sont des militaires, des gendarmes et des policiers qui font de leur pays « le deuxième contributeur de troupes de ce théâtre en termes d’effectifs après le Tchad », rappelle la Dirpa.

La fête de la jeunesse au menu des quotidiens marocains

La Fête de la Jeunesse, est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que cet événement, que le peuple marocain va célébrer dimanche, met en lumière l’engagement résolu du Souverain à concrétiser le projet sociétal pour lequel il a jeté les bases depuis son accession au Trône.

Il s’agit d’un projet qui incarne l’espoir et les aspirations de la jeunesse pour l’édification d’un Maroc moderne, assurant aux différentes franges du peuple, particulièrement les jeunes, les conditions d’une vie digne et épanouie, relève le journal.

Si, durant les dernières années, la courbe d’évolution des conditions de vie de cette partie de la population a été ralentie par les différentes crises mondiales, le Royaume, grâce à la vision avant-gardiste du Souverain, tourne une nouvelle page, porteuse d’espoir, constate-t-il.

Même son de cloche chez +Aujourd’hui Le Maroc+, qui estime que depuis des années, le pays, sous une impulsion royale, multiplie les initiatives et les actions en faveur de la jeunesse, afin de permettre aux jeunes femmes et hommes de vivre pleinement leur jeunesse, mais également et surtout de s’inscrire dans la nouvelle dynamique connue par le pays à différents égards.

La publication estime toutefois « souhaitable » que toutes les composantes de la société et à leur tête les jeunes puissent jouer un rôle déterminant pour relever les défis posés.

Car, aujourd’hui, le Royaume veut devenir un pays émergent et une locomotive dans la région et le continent, mais ces ambitions nécessitent beaucoup d’efforts et imposent l’implication de tous, principalement les jeunes, explique-t-il.

+L’Economiste+ écrit que les jeunes, censés participer activement au développement du pays, sombrent dans l’inactivité. Leur chômage est “l’un des visages les plus rebutants de notre modèle de développement”.

“La place des jeunes révèle très clairement comment la société se conçoit elle-même. Ils sont perçus comme une aubaine quand elle se veut en mouvement. Mais lorsqu’elle reste figée dans des modes de fonctionnement archaïques, ils sont exclus et marginalisés”, explique le quotidien.

Ces jeunes “ne doivent plus être perçus comme un problème à régler mais comme une solution. Celle qui doit être au cœur de notre projet de société”, soutient-il.

Le Sénégal répond à la polémique sur l’hôpital Aristide Le Dantec

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur les clarifications du ministère de la Santé face à la polémique née de la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar pour une reconstruction qui doit commencer dans une dizaine de jours.Alors que la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar « prend des proportions inquiétantes », EnQuête indique que la ministre de la Santé « Dr Khémesse Ngom monte au créneau » pour clarifier certaines questions. Elle note que « les travaux vont commencer le 1er septembre ». Concernant la polémique sur la vente d’une partie du foncier de l’hôpital pour financer sa reconstruction, la ministre interpelle les nouveaux députés : « Faites vos enquêtes parlementaires, c’est votre droit le plus absolu ».

Par ailleurs, « aucun malade ne sera laissé en rade », assure Marie Khémesse Ngom Ndiaye dans Le Soleil. « Ce sont les experts de l’hôpital Le Dantec qui ont proposé le plan de déménagement. Tout a été fait dans la concertation. Ce plan est humain et dynamique. Il n’est pas statique », a indiqué l’ancienne directrice générale de la Santé.

En politique, Walf Quotidien aborde l’élection présidentielle de 2024 sur laquelle Pastef, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, nourrit des « craintes ». En revanche, l’ex-président Abdoulaye « Wade (2000 – 2012) n’a aucun intérêt à collaborer avec Sonko », note Farba Senghor, ancien dignitaire du régime libéral et actuel membre de la coalition présidentielle.

Malgré tout, Ousmane Sonko « fait cap sur 2024 » en déclarant officiellement sa candidature à la prochaine présidentielle. « Nous irons convaincre les zones rurales qui nous avaient échappé lors des législatives », a-t-il dit.

Face à la presse, il a aussi lancé des piques aux députés de l’opposition qui ont décidé d’être des « non-inscrits » dans la formation des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale. « Seuls les hommes sournois ont des positions de neutralité », désapprouve-t-il avant de promettre que les 80 députés de l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) ne feront « aucune compromission législative avec le pouvoir » de Macky Sall.

Sur les affaires sociales, Vox Populi note une « spéculation et une flambée » du prix de l’oignon. A Dakar, cette denrée est « quasi introuvable » alors que des commerçants ont commencé à vendre le kilogramme à 1000 FCFA. « Il faut batailler dur pour qu’un fournisseur accepte de vous en donner. Si j’arrive à décrocher une tonne, je vais la vendre à prix d’or », affirme Thierno Diallo, un boutiquier au marché central de Rufisque.

Le journal note que le Service du Commerce a saisi des « dizaines de tonnes » avant de les revendre sur place, à Touba (centre), où le prix est passé à « plus de 2000 francs ». Interrogé sur le sujet, le directeur général de l’Agence de régulation des marchés (ARM), Amadou Abdoul Ly, explique que « ce renchérissement (du prix de l’oignon) est dû à de mauvaises récoltes, une rotation lente des bateaux et un coût de fret élevé ».

Coopération Gabon-Togo : Faure Gnassingbé attendu à Libreville

Le chef de l’Etat de la république du Togo va effectuer ce jour, une visite de travail et d’amitié au Gabon où il va s’entretenir avec le président Ali Bongo Ondimba au sujet des relations bilatérales entre les deux Etats.

 

Deux ans après sa dernière visite au Gabon, Faure Essozimna Gnassingbé échangera avec le chef de l’État gabonais sur les questions d’ordre diplomatiques et bilatérales entre leurs deux pays.

Le communiqué de la présidence évoque que : «Cette visite donnera l’occasion aux deux chefs d’État d’évoquer les questions bilatérales, multilatérales et d’intérêt commun, singulièrement la préservation de l’environnement, la paix et la sécurité sur le continent, et la question climatique entre autres sujets».

 Rappelons que depuis ce mois d’août, le chef de l’Etat a déjà reçu les chefs d’Etats des voisins. Notamment, le président tchadien, Idriss Deby Itno, le président de Sao Tomé, de la Centrafrique et du Sénégal. Ces  visites qui rentrent dans le cadre des consultations régulières qu’Ali Bongo entretient avec ses homologues africains.

Le Maroc se félicite de la décision du Pérou de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd »

Le Maroc se félicite de la décision de la République du Pérou de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd » – prise il y a un an, et de soutenir l’intégrité territoriale du Royaume et son initiative d’autonomie, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Cette décision intervient suite à l’entretien téléphonique que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu avec son homologue péruvien, Miguel Ángel Rodríguez Mackay.

Le Royaume apprécie et salue cette décision de la République du Pérou, qui ouvre une nouvelle page dans les relations avec ce pays ami. Elle permettra l’approfondissement de la concertation politique et le renforcement de la coopération sectorielle, notamment dans les domaines de l’agriculture et des fertilisants.

Dans ce cadre, des actions concrètes seront menées très rapidement, souligne le communiqué. Grace aux actions menées au cours des dernières années, de nombreux pays ont retiré leur reconnaissance de l’entité fantoche, rappelle-t-on.

Ainsi, sur les 193 pays membres des Nations Unies, 84% ne reconnaissent pas la pseudo « rasd », soit les deux tiers des pays africains, 68% des pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, 96% des pays asiatiques et 100% des pays européens et nord-américains, conclut le ministère.

Maroc: Ammouta, nouvel entraineur du Wydad de Casablanca

Le Wydad de Casablanca a désigné Houcine Ammouta, en tant que nouvel entraineur du club de football, champion en titre du Maroc et d’Afrique.Le contrat avec Ammouta a été conclu une fois fixés l’ensemble des objectifs, « notamment le maintien du leadership sur les échelles nationale et continentale », précise jeudi un communiqué du club casablancais .

Ammouta avait déjà présidé aux destinées de l’équipe A durant une saison couronnée par les titres de la Ligue des champions et du championnat national, rappelle-t-on.

Le nouvel entraîneur sera officiellement présenté lors d’une conférence de presse, dans les jours à venir, fait-on savoir.

La Côte d’Ivoire vise l’autosuffisance en produits sanguins

Pour satisfaire ses besoins en produits sanguins, le pays de la Lagune Ebrié invite sa population à donner régulièrement son sang.En Côte d’Ivoire, 1 à 2% de la population, soit 250.000 personnes sur environ 28 millions d’habitants, doit régulièrement donner son sang pour que le pays puisse être autosuffisant en produits sanguins. Cette estimation a été faite, mercredi à Abidjan, par Dr Joseph Assohoun, médecin de la collecte mobile du Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

Il s’exprimait au cours du lancement d’une opération de don de sang des agents de l’Institution de prévoyance sociale – Caisse générale de retraite des agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (IPS-CGRAE) qui se tient du 17 au 19 août 2022.

Dr Assohoun a indiqué que cette opération de don de sang qui se déroulera à Abidjan et à l’intérieur du pays devrait permettre de collecter au moins 100 poches de sang.

« Je voudrais saluer le directeur général de la CGRAE qui a bien voulu ouvrir les portes de son institution au CNTS. Nous sommes vraiment dans le besoin », a-t-il déclaré, soulignant que « nous sommes tous de potentiels receveurs et nous devons être tous concernés » par ce geste.

Gabon : un pêcheur interpellé avec 12 pointes d’Ivoire à Fougamou

La lutte contre le trafic d’ivoire enregistre de plus en plus de succès, preuve de l’efficacité des organismes impliqués. Et pour cause, les unités de la police judiciaire et des Eaux et forêts en poste à Mouila dans la province de la Ngounié, viennent de mettre la main sur un compatriote à la vingtaine révolue. L’individu a été interpellé le samedi 14 août dernier en possession de douze pointes d’ivoire qu’il s’apprêtait à écouler.

 

L’année 2022 demeure une période riche en moisson pour les agents des eaux et forêts, de la police judiciaire et de l’ONG Conservation Justice. Car de nombreuses descentes sur le terrain ont permis de mettre hors d’état de nuire de nombreux délinquants fauniques. Dernier fait en date, l’interpellation le samedi 14 août 2022 d’un compatriote à la vingtaine révolue en possession de douze défenses d’ivoire.

Exerçant des activités de pêche, le présumé trafiquant dissimulait 12 pointes d’ivoire, totalisant un poids d’une vingtaine de kilogrammes, dans les eaux de la Ngounié. Il aurait été pris en flagrant délit de détention et de commercialisation, le 15 août dernier, de pointes d’ivoire. Le présumé trafiquant est actuellement gardé à vue dans les locaux de la police en attendant son transfert devant le parquet spécial à Libreville.

Pour l’ONG Conservation Justice, ce nouveau cas de criminalité faunique vient confirmer les conclusions du rapport de situation des pachydermes en Afrique. Selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), les éléphants d’Afrique restent globalement en danger d’extinction, à l’exception de certaines populations d’éléphants stables comme au Gabon, et qu’il faut de toute urgence protéger. Selon les dispositions de l’article 388 du code pénal, l’individu risque jusqu’à 10 ans de prison.

Source: Gabon Media Time