Gabon : un pêcheur interpellé avec 12 pointes d’Ivoire à Fougamou

La lutte contre le trafic d’ivoire enregistre de plus en plus de succès, preuve de l’efficacité des organismes impliqués. Et pour cause, les unités de la police judiciaire et des Eaux et forêts en poste à Mouila dans la province de la Ngounié, viennent de mettre la main sur un compatriote à la vingtaine révolue. L’individu a été interpellé le samedi 14 août dernier en possession de douze pointes d’ivoire qu’il s’apprêtait à écouler.

 

L’année 2022 demeure une période riche en moisson pour les agents des eaux et forêts, de la police judiciaire et de l’ONG Conservation Justice. Car de nombreuses descentes sur le terrain ont permis de mettre hors d’état de nuire de nombreux délinquants fauniques. Dernier fait en date, l’interpellation le samedi 14 août 2022 d’un compatriote à la vingtaine révolue en possession de douze défenses d’ivoire.

Exerçant des activités de pêche, le présumé trafiquant dissimulait 12 pointes d’ivoire, totalisant un poids d’une vingtaine de kilogrammes, dans les eaux de la Ngounié. Il aurait été pris en flagrant délit de détention et de commercialisation, le 15 août dernier, de pointes d’ivoire. Le présumé trafiquant est actuellement gardé à vue dans les locaux de la police en attendant son transfert devant le parquet spécial à Libreville.

Pour l’ONG Conservation Justice, ce nouveau cas de criminalité faunique vient confirmer les conclusions du rapport de situation des pachydermes en Afrique. Selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), les éléphants d’Afrique restent globalement en danger d’extinction, à l’exception de certaines populations d’éléphants stables comme au Gabon, et qu’il faut de toute urgence protéger. Selon les dispositions de l’article 388 du code pénal, l’individu risque jusqu’à 10 ans de prison.

Source: Gabon Media Time

Opération Scorpion : « Ali Bongo a prouvé que ce qui compte pour lui, c’est la République » ( G.B. Mapangou)

L’honorable Guy Bertrand Mapangou, s’est prononcé au sujet des interpellations et mises en détention préventive enregistrées ces derniers mois, dans le cadre de l’opération anticorruption «Scorpion».

Pour l’élu du parti démocratique gabonais (PDG), ces interpellations et mises en détention préventive, sont la preuve de ce que les institutions sont fortes et qu’Ali Bongo tient à les faire respecter, y compris par ses anciens collaborateurs aujourd’hui aux prises avec la justice.

Quelques mois après le lancement de l’Opération Scorpion ayant touché d’anciens membres du gouvernement et des hauts cadres de l’administration publique et parapublique, Guy Bertrand Mapangou assure ne pas plaindre le sort «des voyous qui ont tenté de s’amuser avec les institutions du pays».

Face aux responsables du PDG avec lesquels il était en réunion, samedi 11 janvier dernier à Fougamou, le député de Tsamba-Magotsi n’a pas non plus plaint le sort de ceux qui se présentaient, il y a encore moins de quatre mois, comme les «amis» d’Ali Bongo et au nom de qui ils prenaient certaines initiatives. «Le président de la République n’a pas d’amis. C’est le président de la République», a-t-il martelé, invitant chacun à rester à sa place.