Faure Gnassingbé à Bamako pour une « visite d’amitié et de travail »

Le président togolais a engagé une médiation pour une libération rapide des quarante-six (46) soldats ivoiriens emprisonnés au Mali.Le président togolais Faure Gnassingbé profitera de sa visite pour échanger avec son homologue malien le Colonel Assimi Goïta, sur les voies et moyens visant à aboutir à la libération rapide des quarante-six (46) militaires détenues à Bamako depuis juillet. D’aucuns espère une issue heureuse dans ces pourparlers. Le président togolais est accompagné d’une forte délégation dont le chef de la diplomatie togolaise, le Pr Robert Dossey.

Dans son discours à la veille du nouvel an, le président ivoirien, Alassane Ouattara a salué les efforts du Président togolais ayant permis la libération, en septembre dernier « pour des raisons humanitaires » des trois femmes faisant partie du contingent des quarante-neuf (49) militaires ivoiriens arrêtés à Bamako. Il a aussi promis que « les 46 autres, regagneront bientôt le sol ivoirien ».

Le vendredi 30 décembre, la Cour d’appel de Bamako a condamné les quarante-six accusés comparant devant la Cour d’Assises spéciales, à une peine de vingt ans de réclusion criminelle et au paiement d’une amende de deux millions de FCFA.

Quant aux trois femmes libérées en septembre dernier « pour des raisons humanitaires » elles ont été condamnées par contumace à la peine capitale et au paiement d’une amende de dix millions FCFA.

Les charges retenues contre ces accusés sont entre autres « attentat et complot contre le Gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, détention, port et transport d’armes et de munition de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ».

On est loin de la qualification de « mercenariat » qui leur a été collée au départ par les autorités maliennes. On sait désormais qu’ils sont tous des militaires de l’armée ivoirienne. Actuellement, les yeux sont rivés sur les efforts du président togolais qui a obtenu l’aval de ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en vue de conduire une médiation pour faire libérer les militaires ivoiriens.

Il va également s’appuyer sur un mémorandum d’accord signé, le jeudi 22 décembre dernier, entre les autorités maliennes et ivoiriennes devant servir de base à la libération des soldats ivoiriens. Les lignes vont certainement bouger avant la fin de la visite de vingt-quatre heures au Mali du chef de l’Etat du Togo.

Une épée de Damoclès plane aussi sur la tête des autorités maliennes auxquelles la Cedeao dans son sommet du 4 décembre dernier avait menacé de sanctions si les militaires ivoiriens n’étaient libérés avant début janvier 2023.

Gabon : vers la création d’une bibliothèque universitaire en ligne

Le président de la république Ali Bongo Ondimba a au cours de son message des vœux de nouvel an à la Nation, annoncé la création d’une bibliothèque en ligne.

 

« À la fin du premier trimestre 2023, une bibliothèque en ligne, riche de plus de 80.000 ouvrages verra le jour », a annoncé le chef de l’Etat Ali Bongo samedi 31 décembre dernier. En effet, sa création se fera au premier trimestre de cette année 2023.

La bibliothèque « sera accessible à tous les étudiants et enseignants des universités publiques du Gabon », a souligné le chef de l’Etat. Cette nouvelle qui réjouit les étudiants, qui pendant la crise sanitaire Covid-19 ont éprouvé toutes de nombreuses difficultés  à rallier la bibliothèque de l’Université Omar Bongo (UOB).

Rappelons qu’Il s’agit de la première bibliothèque universitaire en ligne au Gabon, qui verra le jour.

Mali : vers une grâce présidentielle pour les soldats ivoiriens ?

Malgré la signature d’un mémorandum entre Abidjan et Bamako, les 46 soldats ivoiriens ont été condamnés à une lourde peine.Après six mois de détention préventive, les 46 soldats ivoiriens arrêtés en juillet pour « mercenariat » ont été fixés sur leur sort par la justice malienne. Au terme d’un procès qui a duré deux jours, ces militaires accusés d’ « atteinte à la sureté extérieure » du Mali par le parquet ont écopé de 20 ans de réclusion criminelle tandis que les trois femmes du groupe, libérées en septembre dernier ont été condamnées à la peine de mort.

Ce verdict rendu par la cour d’assises spéciale de Bamako a surpris plus d’un. « Je trouve que la peine prononcée est lourde et même très lourde », réagit un analyste politique malien qui a requis l’anonymat. « La justice aurait pu et dû être clémente », prône-t-il, surtout que « des démarches sont en cours » entre les autorités des deux pays pour trouver une sortie heureuse à cette crise.

À la veille du procès, Bamako a reçu la visite d’un officiel ivoirien, le ministre d’Etat, chargé de la Défense, Birahima Téné Ouattara. Le frère cadet du président Alassane Ouattara qui a pu rencontrer les 46 soldats ivoiriens, a signé avec les autorités maliennes un « mémorandum » dans l’esprit de régler ce contentieux à l’amiable. Ce qui fait que le procès était considéré par beaucoup d’observateurs comme un « préalable » vers la libération de ces militaires. Sauf que les choses ne semblent pas s’être passées comme « prévu ». L’analyste politique ivoirien Yannick Houphouët Kouablan estime que « la condamnation à 20 ans de prison pour les 46 soldats ivoiriens est purement symbolique, et s’inscrit toujours dans cette volonté des autorités maliennes de la transition d’affirmer leur souveraineté et de se présenter comme garantes de l’intégrité territoriale ».

Face à ce qui ressemble fort à un « blocage », la grâce présidentielle reste le seul « espoir » des partisans d’une solution négociée. Mais cinq jours après, aucune décision de Bamako, faisant craindre de nouvelles sanctions contre le Mali d’autant plus que cette option n’est pas écartée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Lors de son sommet du 4 décembre à Abuja, l’organisation communautaire avait exigé la libération des soldats ivoiriens avant janvier, sous peine de nouvelles sanctions, après un embargo de six mois en réponse au refus des autorités de la transition d’aller vers un retour à l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais.

Pour le cas des soldats ivoiriens, cette carte est déconseillée à l’institution sous-régionale. « Toute pression de la Cédéao dans ce dossier risque d’être contreproductive », craint l’analyste politique malien, privilégiant la médiation menée par Lomé depuis le début. « Elle doit s’appuyer sur le Togo pour une issue heureuse, plutôt que de chercher à sanctionner à nouveau le Mali », conseille-t-il. Yannick H. Kouablan est persuadé que l’absence de réaction de la Cédéao depuis la fin de l’ultimatum « pourrait s’interpréter comme une volonté de privilégier les missions de bons offices, afin de trouver un dénouement heureux », alors que « la partie ivoirienne reste confiante comme l’a indiqué le président Ouattara lors de son adresse à la nation, indiquant que les soldats détenus à Bamako rentreront bientôt en Côte d’Ivoire ». Selon lui, la visite prévue ce mercredi du président togolais Faure Gnassingbé « devrait permettre d’accélérer les démarches en vue d’une libération prochaine des soldats ivoiriens ».

Sénégal : la société civile « échange » avec le gouvernement sur les sujets brûlants

La rencontre du gouvernement avec des membres de la société civile pour discuter de la suite à donner au rapport de la Cour des comptes et l’épinglage d’Aminata Touré par l’Inspection générale d’Etat (IGE) alors qu’elle vient de déclarer sa candidature à la présidentielle de 2024 sont les principaux sujets mis en exergue par les journaux reçus mercredi à APA.Vox Populi rapporte des « échanges musclés entre la société civile et le gouvernement » autour du rapport de la Cour des comptes qui a épinglé des malversations dans la gestion des fonds publics pour la lutte contre la Covid-19. « Le gouvernement va exploiter le contenu du rapport et non pratiquer le déni, de crainte que cela démobilise notre système de croyance », a dit le Premier ministre Amadou Ba à des organisations de la société civile nationale qui l’ont convoqué « à la barre », ironise Sud Quotidien.

Après la publication du rapport de la Cour des comptes, elles ont monté un collectif dénommé « Sunuy milliards du rees » pour dire en wolof aux présumés détourneurs qu’ils n’auront pas l’esprit tranquille avec les « larcins » supposément subtilisés du budget de plus de 700 milliards alloué à la lutte contre la pandémie entre 2020 et 2021.

« Il y aura des poursuites judiciaires », a assuré Amadou Ba aux membres de la société civile, souligne Bés Bi qui fait état aussi du « passe d’armes » entre Elimane Kane de Legs Africa et le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall. Selon Vox Populi, la rencontre a été l’occasion d’aborder la « libération des +otages+ politiques et d’opinion » tels que le journaliste Pape Alé Niang même si le gouvernement ne s’est pas laissé marcher sur les pieds, apportant de « cinglantes répliques et piques ».

Observant une grève de la faim depuis son deuxième mandat de dépôt pour avoir « violé le secret de l’instruction » dans l’affaire de la publication d’informations confidentielles des forces de sécurité, Pape Alé Niang a vu sa santé déclinante nécessiter une hospitalisation et susciter à la fois la colère d’une partie de la population. Mais d’après le journal, il a adressé un message aux Sénégalais : « Je préfère mourir dignement dans la prison de Rebeuss que dans un hôpital ».

Alors que « le parquet s’oppose à (la) libération » du journaliste demandée par ses avocats et la société civile, « le gouvernement promet d’apaiser » de son côté, sans aucune précision. L’Observateur observe ainsi que la « séance d’explications du gouvernement » est juste une opération de « com’ en état d’urgence », « une nouvelle approche face à la crise des fonds du Covid ». Ainsi, « après la première sortie du gouvernement (pour dire que seuls un peu plus de six milliards présumément détournés font l’objet de demandes d’ouvertures d’informations judiciaires contre les auteurs), Amadou Ba administre une dose de rappel à la société civile ».

Après sa séparation avec le camp présidentiel au lendemain de l’installation du bureau de l’Assemblée nationale en septembre dernier, l’ex-Premier ministre Aminata Touré, dite Mimi, vient de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Pour Walf Quotidien, cette « candidature (n’est) pas si +Mimi+ que ça » parce qu’un « rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE) est dans le dos » de l’ancienne présidente du Conseil, économique, social et environnemental (Cese).

Pour Le Quotidien, Mimi Touré a fait « chèques et mat » dans la « gestion financière du Cese » puisqu’elle est épinglée « sur plus de deux milliards de FCFA » par l’IGE. « Plus de deux milliards orientés vers des destinations inconnues, plus de 157 millions pour polir son image », indique pour sa part L’AS, citant ledit rapport.

En revanche, l’accusée ne semble pas être ébranlée tout autant que cela. Interrogée sur une alliance avec Ousmane Sonko maintenant qu’elle s’est rangée dans l’opposition, la députée a répondu à Bés Bi que « tout est possible ». Toutefois, ajoute Aminata Touré « sans langue de bois » dans L’AS, « je ne doute pas une seule seconde que si le président (Macky Sall) dépose sa candidature (pour 2024), elle sera rejetée par le Conseil constitutionnel ».

Social et économie au menu des quotidiens marocains

La problématique de l’habitat menaçant ruine à Rabat, l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat, dont les résultats ont créé de la controverse et le développement ferroviaire au Marocv, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+, qui s’attarde sur la problématique de l’habitat menaçant ruine à Rabat, écrit que le programme Rabat ville lumière, un projet grandiose qui a coûté plus de 10 milliards de DH, et qui a hissé Rabat au rang des plus belles capitales du monde, a fait l’impasse sur un sujet critique et dangereux: celui de l’habitat menaçant ruine, à Youssoufia, un quartier à forte densité humaine.

Une centaine de milliers de personnes vivant dans les douars Doum, Hajja et Maâdid, sont sous la coupe d’une double menace: leur toit qui peut s’effondrer sur leur tête à tout moment, et la terre qui peut se dérober sous leurs pieds à tout moment, constate le quotidien.

Bien que cette menace pèse sur cette population depuis 1980, aucune administration, aucun des gouvernements qui se sont succédé, ni aucune des différentes tutelles n’ont pris en charge ce problème, déplore-t-il, dénonçant une « mauvaise gouvernance ».

“A cause de ce défaut de gouvernance, les projets prennent du retard, le Maroc en prend pour son grade. L’image du pays risque d’être ternie à cause des négligences”, note-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat, qui a créé des remous ces derniers jours, explique que la polémique qu’a suscitée sur les réseaux sociaux la liste des 2.081 retenus à l’oral, sur plus de 70.000 candidats ayant passé cet examen vient du fait que plusieurs candidats admis portent le même nom que des avocats connus, des hommes politiques et même celui du ministre de la Justice.

Ces “troublantes” observations ont tôt fait de “réveiller les vieux démons du favoritisme et du copinage”, relève la publication.

La récente mobilisation des avocats contre le changement de leur régime fiscal a donné aux Marocains l’impression que ce corps de métier était en fait une “coterie”, dont le seul objectif est de défendre ses intérêts et de se perpétuer à travers les générations, souligne-t-il.

Mais un autre élément sociologique peut expliquer cette prédominance des “fils de” dans cette liste: les avocats comme les médecins, les notaires ou les architectes ont tendance à préparer consciemment ou inconsciemment leur descendance à exercer le même métier qu’eux, ajoute-t-il.

Ces accusations de favoritisme tous azimuts doivent être relativisées, ne serait-ce que parce qu’elles créent un sentiment de défaitisme et de fatalisme général parmi bon nombre de Marocains, notamment ceux qui estiment que quoi qu’ils fassent, les dés sont de toute façon pipés, et qu’il ne sert à rien de multiplier les efforts et les sacrifices pour accéder à certains métiers ou à certains postes, met-il en garde.

+Les Inspirations Eco+, qui s’intéresse au développement férroviaire au Maroc, écrit le plan global de développement de ce secteur nécessiterait 400 milliards de dirhams (1 euro =11 DH).

Le tout est de savoir comment financer un projet aussi ambitieux. C’est la question à laquelle le quotidien tente de répondre.

Le recours aux PPP n’est pas une nouveauté, «puisque la mise en place de la ligne LGV Tanger-Casablanca a connu la participation de plusieurs bailleurs de fonds internationaux, combinée à l’apport du Fonds Hassan II de développement économique et social», relève le quotidien. 

La nouveauté, et au vu des enjeux financiers, est que «le Maroc pourrait aussi attirer les institutions financières internationales, avec lesquelles il entretient de bonnes relations», affirme un expert dans le domaine financier cité par le journal. Autre piste, le recours au marché financier, en l’occurrence celui des OPCI (Organismes de placement collectif immobilier).

 Le jeu en vaut la chandelle. Le plan ferroviaire de l’ONCF comprend 1.300 km de lignes à grande vitesse, qui relieront, d’une part, Tanger à Agadir, et, de l’autre, Oujda à Rabat, outre 3.800 km de lignes à moyenne vitesse. Ces différents projets permettront de relier 43 villes marocaines au lieu de 23 actuellement, et assureront également l’accès au transport ferroviaire à 87% de la population, contre 51% actuellement.

L’objectif ultime de ce projet est de desservir l’ensemble du territoire national et d’accompagner la croissance économique du pays et les besoins anticipés pour le transport de voyageurs. «Le Plan Rail Maroc 2040 est un schéma directeur de long terme portant sur le développement, à l’horizon 2040, du réseau ferré national dans ses différentes composantes. Il prend en compte la cartographie des besoins de transport futurs, déclinés en besoins de services ferroviaires puis en banque de projets», indique la publication.

Mali : une attaque près de Bamako fait plusieurs morts

Deux sapeurs-pompiers et trois civils ont été tués au poste de secours routier des sapeurs-pompiers de Marka-Coungo, à plus de 50 kilomètres à l’est de Bamako.La capitale malienne est toujours dans le collimateur des jihadistes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM). Lundi 2 janvier, la région de Koulikoro (Centre) a été le théâtre d’un incident sécuritaire. Des hommes armés ont attaqué le poste de secours routier des sapeurs-pompiers de Marka-Coungo, à 50 kilomètres à l’est de la capitale de Bamako, faisant plusieurs victimes. Selon le communiqué de la Direction de la protection civile, « le bilan fait état de cinq morts dont deux éléments de la Protection civile et trois civils ainsi qu’un blessé ».

Pour le moment, l’attaque n’est pas revendiquée, mais elle pourrait porter l’empreinte du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM). En juillet dernier, la filiale sahélienne d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avait mené un assaut contre la plus grande garnison du Mali, le camp Soundiata Keita de Kati, à moins d’une vingtaine de kilomètres de Bamako.

L’attaque avait été qualifiée d’ « audacieuse » car elle visait le cœur du pouvoir de Bamako, incarné par des colonels depuis mai 2021. L’Etat-major général des forces armées maliennes (EMAG) avait indexé la Katiba du Macina comme meneur de l’attaque qui n’avait pas fait de victimes chez les soldats maliens. Les insurgés islamistes liés à AQMI ont revendiqué le raid qualifié dans leur communiqué diffusé par leur média « Az Zallaqa », de réponses aux opérations de l’armée malienne et de son allié, la compagnie militaire privée Wagner dans le centre du Mali.

Depuis et aucune attaque d’envergure n’avait ciblé les forces de défense et de sécurité maliennes. Cette accalmie pourrait trouver son explication dans la guerre fratricide entre groupes jihadistes dans le nord du pays. D’autres sources sécuritaires évoquent aussi « la multiplication des interventions aériennes » de l’armée. Vers la fin de l’année dernière, le Mali s’est doté de drones armés turcs de type Bakraytar TB2 qui a le vent en poupe dans plusieurs pays sahéliens.

Gabon : l’association Fcti annonce une conférence sur le leadership féminin

La plateforme Femme connaît ton identité (Fcti), organise du 9 au 21 janvier 2023, une conférence nationale à Libreville.

 

C’est sous le thème «Femme, le Gabon a besoin de toi», que toute la gente féminine va se rassembler pour débattre des différents points essentiels pour le Gabon. En effet, l’objectif de cette association est de «transformer la mentalité de la femme afin que celle-ci parvienne à la connaissance de son identité pour exercer un leadership politique, économique, social et culturel».

Cette rencontre qui aura lieu pendant 13  jours, va accueillir un panel d’orateurs et d’experts dans les domaines du leadership féminin, où les différents conférenciers et panelistes s’exprimeront autour de plusieurs sous thèmes. A savoir,  l’éducation, un moteur de changement pour les femmes ; le numérique, un accélérateur de développement pour les femmes ; les paradigmes, un obstacle majeur au positionnement des femmes.

Mais aussi, quels sont les outils dont une femme doit disposer pour réussir en politique. La conférence concerne  toutes les femmes des différentes couches socioprofessionnelles, notamment les entrepreneurs, les membres de la société civile, les femmes politiques et les mères de famille.

Rappelons que, la plateforme Femme connais ton identité (FCTI), a été fondée en 2012 par Élysée Moukouangui. L’évènement va bénéficier de l’appui de plusieurs partenaires, notamment celle de la Direction générale de la promotion de la femme et du genre.

Côte d’Ivoire : les raisons du départ du Contre-Amiral Ange Kessi

Le Contre-Amiral Ange Bernard Kessi Kouamé, commissaire du gouvernement et procureur militaire, nommé en mars 2000, sous la transition, a occupé cette fonction pendant 22 ans.Le magistrat militaire Ange Kessi Bernard Kouamé, né le 26 septembre 1961 à Arrah (Est ivoirien) est arrivé le 31 décembre 2021 à la limite de durée de service selon son grade au sein des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) conformément aux dispositions du Code de la fonction militaire.  

A la date du 31 décembre 2021, le procureur militaire a bénéficié d’un maintien en activité pour une année, qui est arrivée à échéance le samedi 31 décembre 2022. Les généraux de brigade des FACI vont à la retraite à 60 ans.

La durée relativement longue de cet officier général au poste de procureur militaire est le témoignage de la satisfaction qu’il a procurée dans son emploi, notamment la lisibilité qu’il a donnée à la volonté de professionnaliser les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Le statut des généraux en Côte d’Ivoire stipule qu’au terme de leur service actif, ils sont mis à la disposition du président de la République pour emploi, et c’est le cas du procureur militaire sortant, le Contre-Amiral Ange Kessi Bernard Kouamé.

Le nouveau procureur militaire est le magistrat lieutenant-colonel Judicaël Kouadio Konan, officier de recrutement terre. La passation de charges du nouveau commissaire du gouvernement, nommé ce 1er janvier 2023, est prévue au Tribunal militaire d’Abidjan ce mercredi 04 janvier 2023.

Côte d’Ivoire : paiement des primes de fin d’année des fonctionnaires

Ces primes exceptionnelles de fin d’année représentant un tiers du salaire mensuel indiciaire de base du mois de décembre concerne les fonctionnaires, agents de l’Etat et les militaires.Le trésor public ivoirien procède, depuis ce 03 janvier 2023, au paiement de ladite prime. Ainsi, au titre des paiements effectués au profit des fonctionnaires, un montant total de 23 436 880 108 francs CFA a été viré dans les banques.

Concernant les règlements au profit des militaires, ce sont 2 677 543 486 de francs CFA qui ont été virés. S’agissant des fonctionnaires et agents de l’État en service dans les Etablissements publics nationaux et ceux payés par bons de caisse au trésor public, les règlements s’effectueront ce mercredi 04 janvier au vendredi 06 janvier 2023.

Dans son message à la nation, le 06 août 2022, à la faveur de la célébration de la Fête de l’indépendance, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a annoncé plusieurs mesures en vue de l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’État.

Au nombre de celles-ci figure l’instauration d’une prime exceptionnelle de fin d’année, représentant un tiers du salaire mensuel indiciaire de base du mois de décembre, payée au début du mois de janvier suivant.

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