Somalie : trois morts dans le contingent ougandais

Le meurtrier est soupçonné d’être dans un état de détresse mentale.Trois soldats ougandais de la paix stationnés en Somalie sont morts après que leur collègue a retourné son arme contre eux lors d’une fusillade.

Le soldat des Forces de défense populaires (UPDF) de l’Ouganda, le caporal Simon Agaba a tiré au hasard et tué trois autres soldats servant sous le même contingent que lui dans la capitale somalienne, Mogadiscio.

Dans un communiqué publié ce mardi 3 janvier 2023, le porte-parole de l’UPDF en Somalie, le capitaine George William Musinguzi a déclaré qu’Agaba, dans un incident non provoqué, a ouvert le feu sur un collègue et deux autres personnes qui ont essayé de l’arrêter.

Selon lui, l’incident a eu lieu lundi à 6 heures du matin alors qu’Agaba montait la garde à l’aéroport international d’Aden Adde.

Ses victimes ont été identifiées comme étant les caporaux Christopher Kigongo et Lord Charles Mangwi et le soldat Charles Akatwongyera.

Selon le porte-parole du contingent ougandais en Somalie, Kigongo a été la première victime et a reçu une balle à la poitrine.

Le deuxième, qui s’est précipité pour découvrir la raison du premier tir, a été visé par une grêle de balles qui l’ont atteint à la tête.

La troisième victime a été touchée dans le dos alors qu’elle tentait de fuir.

Musinguzi a déclaré que d’autres soldats avaient désarmé Agaba qui n’a pas résisté à l’arrestation mais a demandé à être abattu.

Ce n’est pas le premier incident de tir impliquant un casque bleu ougandais en Somalie.

En 2019, un capitaine a retourné son arme contre lui après avoir abattu un membre du contingent de maintien de la paix de l’UPDF déployé en Somalie dans le cadre d’une force hybride de l’Union africaine pour lutter contre une insurrection de 15 ans menée par le groupe islamiste al-Shabaab.

Burkina : une enquête ouverte après la « découverte » de 28 corps sans vie à Nouna

Le gouvernement de la transition a exprimé sa solidarité et sa compassion aux familles endeuillées.Le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Nouna, Armel Sama, a annoncé, lundi 02 janvier 2023, avoir ouvert une enquête après la « découverte » de 28 corps sans vie dans la ville de Nouna, dans la région de la Boucle du Mouhoun.

« Il ressort que la plupart des victimes, toutes de sexe masculin, ont été tuées par balles », a ajouté le parquet de Nouna.

Il a assuré que tout est mis en œuvre pour que les auteurs de ces « agissements d’une gravité inouïe » soient interpellés et répondent de leurs actes devant la justice.

Le gouvernement s’est dit solidaire de la souffrance des familles endeuillées et leur a exprimé sa compassion, dans un communiqué du porte-parole, Jean-Emmanuel Ouédraogo. Il a soutenu que toutes les dispositions sont prises pour faire la lumière sur ces violences inacceptables et que l’exécutif reste « fermement engager à assurer la protection de tous les Burkinabè sans distinction ».

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a expliqué plus tôt que des dozos (chasseurs traditionnels) identifiés comme des Volontaires de défense de la patrie (VDP) avaient pris pour cible des quartiers majoritairement habités par la communauté peulh, à la suite d’une attaque terroriste contre leur quartier général, dans la nuit du 29 au 30 décembre 2022. Il a fait cas de plus d’une vingtaine de victimes dont des enfants et de pillage de biens des populations.

L’organisation de la société civile a accusé les supplétifs de l’armée d’être responsables d’une trentaine de cas d’exécutions sommaires et extra-judiciaires depuis mi-décembre 2022. Elle a appelé le gouvernement à les encadrer.

Le Mozambique remplace le Kenya au Conseil de sécurité de l’Onu

Le Kenya a entamé son mandat le 18 juin 2020.Le siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) pour les pays africains lusophones revient au Mozambique.

Le mandat de ce pays d’Afrique australe a pris effet le 1er janvier 2023.

Le représentant permanent sortant du Kenya à l’Onu, Martin Kimani, a déclaré qu’il fournirait une évaluation détaillée des réalisations de son pays pendant qu’il occupait un siège à l’Onu.

Il a décrit le temps passé par le Kenya à cette structure onusienne comme fructueux dans un monde en constante évolution.

De son côté, le président américain Joe Biden a déclaré que le passage du Kenya au Conseil de sécurité des Nations unies avait permis de faire avancer la cause de la démocratie en Afrique de l’Est et au-delà, et avait grandement contribué à équilibrer le travail du Conseil de sécurité.

Les autres pays qui ont quitté le Conseil de sécurité sont la Norvège, l’Inde, l’Irlande et le Mexique, tandis que les nouveaux pays sont Malte, le Japon, l’Equateur et la Suisse.

AFG Holding acquiert 74,48% d’AFRASIA Bank LTD

Atlantic Group à travers sa holding financière AFG Holding a conclu avec le Groupe  IBL et Parties liées et la Banque Nationale du Canada un accord portant sur l’acquisition d’une participation majoritaire de 74,48% du capital social de AfrAsia Bank Ltd, la 3e plus importante banque d’Île Maurice avec un total actif de USD 4,6 milliards. La mise en œuvre de cet accord est soumise à l’obtention des autorisations réglementaires en vigueur.

Cette transaction s’inscrit dans la stratégie de Atlantic Group de développer un important groupe bancaire panafricain offrant une large gamme de services financiers sophistiqués à forte valeur ajoutée, notamment des services bancaires internationaux, des services de gestion de trésorerie, de courtage et garde de titres, des services de gestion de patrimoine  ainsi que le financement du commerce, et des solutions de change.

Cette opération permettra à AfrAsia Bank Ltd de consolider son développement à travers le renforcement de ses activités bancaires en Afrique et l’élargissement de sa gamme de services financiers au financement du commerce.

Au cours de la cérémonie de signature qui s’est tenue ce jour, mercredi 28 décembre 2022, AFG Holding, la Banque Nationale de Canada et le Groupe IBL ont unanimement salué un accord historique qui permettra de donner une nouvelle dimension à la banque.

« Nous sommes particulièrement fiers de cette opération qui permettra un meilleur ancrage du développement entamé de AFG Holding dans l’Océan Indien et le développement d’une offre de services financiers à forte valeur ajoutée au profit à la fois des opérateurs économiques et des banques en Afrique. Nous capitaliserons sur plus de 40 ans d’expertise de Atlantic Group dans le secteur bancaire africain, pour accélérer le développement de AfrAsia Bank Ltd. » a affirmé M. Kone DOSSONGUI, Fondateur et Président du Conseil d’Administration d’Atlantic Group.

 

« Nous sommes heureux de conclure cet accord avec AFG Holding, un acteur bancaire majeur en Afrique subsaharienne. Nous sommes confiants sur les perspectives de développement de la banque compte tenu de la qualité du repreneur et notre groupe continuera à entretenir des relations commerciales privilégiées avec la banque à l’international et à Maurice, où le Groupe IBL est un acteur économique de premier plan. » a déclaré M. Arnauld LAGESSE, Directeur Général du Groupe IBL.

Du côté Banque Nationale du Canada, M. Ghislain PARENT, premier vice-président, International a déclaré : « Notre institution se réjouit de cette transaction au terme de 8 ans de présence aux côtés d’AfrAsia Bank Ltd, une banque comptant des employés talentueux, un capital élevé et qui a su réaliser de solides performances financières devenant une banque majeure à Maurice. Nous sommes convaincus qu’AFG Holding saura poursuivre avec succès la croissance d’AfrAsia Bank. ».

Le Groupe FINACTU est le conseil financier exclusif de Atlantic Group sur cette opération.

BDO Maurice est le cabinet d’audit financier. Wilkie Farr & Gallagher (France) et Dentons (Maurice) sont les cabinets d’avocats de Atlantic Group sur la transaction. Rothschild & Co, est le Conseil financier exclusif des vendeurs.

A propos de AfrAsia Bank Ltd

Basée au cœur du Centre financier international de Maurice avec un bureau de représentation en Afrique du Sud, AfrAsia Bank Limited est spécialisée dans la prestation de services bancaires reliant l’Afrique à l’Asie et au reste du monde avec 5 lignes de métiers :

  • le Global banking,
  • le Consumer banking,
  • l’International wealth management ;
  • le Corporate banking ;
  • le Treasury & markets.

À propos de AFG Holding

Active depuis plus de 40 ans dans le secteur de la Banque et de l’Assurance en Afrique de l’Ouest, Afrique Centrale et récemment dans l’Océan Indien, AFG Holding est la holding financière dédiée aux activités des banques de Atlantic Group. AFG Holding, au travers de ses filiales : banques commerciales, banque d’affaires et compagnies d’assurance, ambitionne de devenir un acteur clé du financement du commerce intra-africain ainsi que de l’inclusion financière.

 

Nigeria : l’EI revendique la tentative d’assassinat de Buhari

L’État islamique (EI) a revendiqué une tentative d’assassinat du président nigérian, Muhammadu Buhari qu’il présente comme un « tyran apostat ».Jeudi 29 décembre, une explosion à Adavi, dans la ville d’Okéné, à 268 kilomètres au sud-ouest d’Abuja, au Nigeria, a fait quatre morts selon la presse locale. Cinq jours après, cet incident sécuritaire sur lequel peu d’informations filtraient a été revendiqué par l’Etat islamique. Lundi 2 janvier, le groupe jihadiste affirme dans ses différents canaux de propagande avoir tué trois gardes du Palais de l’émir d’Okéné, dans l’Etat de Kogi.

Fait important, le groupe jihadiste dit avoir ciblé le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, au pouvoir depuis 2015. Le chef de l’Etat nigérian était attendu à Adavi le jour de l’incident, pour inaugurer un hôpital à moins d’un kilomètre du palais de l’émir, Ado Ibrahim. Mais l’attaque à la voiture piégée s’est produite trente minutes avant son arrivée sur les lieux.

Pourtant, cet incident qui aurait pu coûter la vie à Buhari qui doit quitter le pouvoir à l’issue de la présidentielle du 25 février 2023, est passé inaperçu. « Je suis surpris de constater que cette attaque n’a pas reçu suffisamment d’attention », s’étonne Tomasz Rolbiecki, spécialiste de l’insurrection jihadiste au Lac Tchad. « Il s’agit d’une tentative d’assassinat du président nigérian en exercice », relève-t-il, stupéfait.

L’opération n’a pas atteint ses objectifs pour des raisons liées au « renseignement », précise Wassim Nasr, spécialiste des groupes jihadistes. Le journaliste de France24 estime que « le plus important ici, c’est la capacité des jihadistes à préparer et à infiltrer une voiture piégée » dans cette localité dans un contexte de visite du président de la République du Nigeria.

Tomasz Rolbiecki souligne que l’utilisation d’une voiture piégée dans cette opération signifie que la Province de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (PEIAO) dans cette opération « est capable de lancer des attaques de plus grande envergure et pas seulement se limiter à harceler des civils ou des postes de polices locaux ».

« La cellule de Kogi qui n’est active que depuis quelques mois a été capable de préparer une voiture explosive et de cibler directement le président nigérian, ce qui constitue clairement une montée en puissance de PEIAO au-delà de sa zone de confort du Borno », soutient Damien Ferré, directeur de la société Jihad Analytics.

Cette ambition a été mise en avant lors de la campagne d’allégeance au nouveau « calife » de l’Etat islamique, Abou Hussein al Husseini al Qourachi. A cette occasion, plusieurs petits groupes de trois ou de quatre personnes ont été montrés dans le centre du Nigeria, vouant allégeance au successeur d’Abu al Hassan al Hachimi al Qourachi.

Créé en 2002, le groupe jihadiste Boko Haram est entré dans une nouvelle ère de son insurrection contre l’Etat fédéral du Nigeria, après la mort de son fondateur Mohamed Yusuf en 2009 à Maiduguri,  dans l’Etat de Borno (nord-est). Depuis 2016, le groupe est divisé en deux factions après que Abubakar Shekau a contesté le choix de l’État islamique d’installer Habib Yusuf dit Abou Musab al Barnawi comme nouveau « gouverneur ». Refusant de se soumettre à l’autorité de ce dernier, Shekau a été contraint au suicide en mai 2021 dans la forêt de Sambisa.

Burkina : Le capitaine Traoré a promulgué la loi sur les VDP

La loi qui institue les supplétifs civils de l’armée a été votée, le 17 décembre 2022, à l’unanimité par les députés de la transition.Le capitaine Ibrahim Traoré a ratifié, jeudi 29 décembre 2022, les lois instituant les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et portant création de la Brigade de veille pour la défense de la patrie (BVDP).

A la différence de la loi de juin 2022, la nouvelle loi VDP reconnaît l’emploi des supplétifs civils de l’armée, à vocation nationale. La loi ne fait cas de la prise en charge financière mais le gouvernement a décidé d’octroyer une prime de 60 000 FCFA par supplétif.

La loi qui crée la BVDP lui donne un cadre juridique, en tant qu’entité administrative. Elle est placée sous l’autorité du Chef d’état-major général des armées. Le commandant de la BVDP a rang de Chef d’état-major d’armée.

Les deux dispositions légales ont été adoptées à l’unanimité par les députés, le 17 décembre 2022.

Le gouvernement a reçu plus de 90.000 candidatures de VDP pour un besoin de 50 000 personnes. Leur prise en charge financière et leur équipement coûteront plus de 100 milliards de FCFA à l’Etat.

Le buzz sur les dangers de l’achat de médicaments en ligne – NHS

Le buzz sur les dangers de l’achat de médicaments en ligne – NHS

Table des matièresLes principes de base de Mark Cuban visent à réduire les prix des médicaments sur ordonnance avec en ligne … Pharmacie Internet – No-Prescription Canadian Pharmacy!. pour les nuls

Les médicaments commercialisés dans des pharmacies frauduleux sur Internet pourraient ne pas être sauvés ou transportés efficacement. Votre pharmacie en ligne pourrait être authentique si elle: appelle à une prescription valide d’un professionnel de la santé ou divers autres experts en santé et en bien-être autorisés à faire de l’exercice au Canada passe par ici. Est certifié par une autorité de réglementation provinciale ou territoriale des médicaments au Canada a un pharmacologue sous licence canadienne disponible pour répondre aux préoccupations donne une adresse routière située au Canada 2 façons d’examiner si votre pharmacie en ligne est authentique: Pour les sites Web en notant une adresse de rue canadienne , contactez l’autorité de réglementation des pharmacies pour ce district ou région pour voir si la pharmacie est accréditée.

Pour une liste des autorités réglementaires canadiennes de la pharmacie, cliquez ici. Si aucune adresse canadienne n’est offerte, inspectez si la pharmacie en ligne fait partie du programme de site vérifié par la pharmacie, qui est un programme américain qui aide les consommateurs à identifier les risques et réputés dans les pharmacies Internet. Enregistrer les problèmes concernant un article de santé acheté en ligne à Wellness Canada en utilisant le formulaire de problème de produit de santé.

Si vous avez un problème concernant les articles de bien-être acquis en ligne avec une carte de paiement ou un débit majeure, vous pouvez le signaler au centreat anti-fraude canadien ou à faux @ centreantifraude. Californie. Le centre anti-fraude canadien, géré par le Royal Canadien placé des flics avec le Bureau des concurrents et également la police provinciale de l’Ontario, recueille des informations relatives aux sites Web interdits pour aider à la réglementation en matière d’application des réglementations contre des procédures illégales.

Vous ne pouvez pas légalement importer un médicament sur ordonnance à moins que vous ne soyez un professionnel, un fabricant de médicaments, un pharmacien en gros, un pharmacologue signé ou un résident d’un pays international alors qu’un visiteur du site au Canada. Si vous êtes tenté d’obtenir un médicament en ligne car il n’est pas accrédité au Canada, comprenez qu’il pourrait y avoir un autre choix.

Plus de détails sur SAP peuvent être situés dans le lien d’adhésion au Web: https: // www. Canada.CA / EN / SANTÉ-CANADA / SERVICES / DROGUS. html. Pour minimiser les dangers, Wellness Canada contrôle les articles de santé et de bien-être vendus au Canada pour les voir, ils répondent aux demandes de sécurité et de sécurité, de performance et de qualité. Lorsque Santé Canada identifie des produits non approuvés qui pourraient poser de graves dangers de santé, Santé Canada prend une activité idéale et informe les Canadiens.

Si vous achetez un médicament sur ordonnance ou tout type d’article de santé en ligne qui n’a pas été autorisé à vendre au Canada, il peut être rejeté l’accès ou pris à la frontière. Santé et bien-être Canada reste pour confisquer d’énormes quantités de produits non autorisés à la frontière. Votre plan peut être recommandé pour le rejet au CBSA ou saisi, s’il est considéré comme: contrefait falsifié (contient un ingrédient non noté sur l’étiquette), ce qui rend les réclamations de fausses santé et d’assurance de bien-être qui ne satisfont pas aux exigences d’importation individuelle ou d’entreprise pour en savoir plus pour en savoir plus pour en savoir plus pour en savoir plus pour en savoir plus pour en savoir plus Sur l’acquisition en ligne sûre des produits de bien-être, consultez le respect des liens Web:.

Acheter des médicaments sur ordonnance en ligne – le mélange pour les débutants

Superintenance divine, R.I Enteur de recherche en ligne Google Inc. a accepté de renoncer à 500 millions de dollars pour avoir permis aux pharmacies canadiennes en ligne de positionner les promotions par le biais de sa publicité, des mots programmes ciblant les consommateurs aux États-Unis, provoquant l’importation illégale de médicaments sur ordonnance réglementés et non contrôlés directement aux États-Unis, introduit le député avocat Général James M.

Neronha, avocat des États-Unis pour la région du Rhode Island; ainsi que Kathleen Martin-Weis, directeur par intérim du bureau des enquêtes de la FDA de la FDA (FDA / OCI). La perte, l’une des plus grandes des États-Unis, représente les revenus bruts reçus par Google à la suite de la publicité canadienne avec la publicité de Google, le programme Words, ainsi que les bénéfices bruts réalisés par les pharmacies canadiennes de leurs ventes aux États-Unis. Alors que le Canada a ses propres réglementations réglementaires pour les médicaments sur ordonnance, les pharmacies canadiennes qui expédient des médicaments sur ordonnance à u.S. Les citoyens ne sont pas soumis à l’autorité de réglementation canadienne, ainsi qu’à de nombreux médicaments de marché acquis dans des pays divers autres que le Canada qui manquent de réglementation adéquate des drogues. « Le ministère de la Justice restera pour tenir des affaires responsables qui, dans leur offre de revenus, enfreignent la réglementation fédérale et ont également mis en danger la santé et le bien-être des clients américains », a déclaré le directeur du droit en chef Cole.

Sénégal: l’opposition veut traduire des ministres devant la haute cour de justice

Les déboires judiciaires de deux membres de l’opposition parlementaire conjugués à la volonté de certains de leurs camarades de traduire devant la Haute cour de justice des ministres soupçonnés de malversations dans les fonds Covid-19 sont les principaux sujets qui préoccupent les journaux sénégalais reçus mardi à APA.Le Quotidien note que les députés Guy Marius Sagna et Aminata Touré « veulent traduire dix ministres devant la Haute cour de justice » même si on est encore « loin du compte ». Déjà, constate le journal, « l’institution n’est pas fonctionnelle » pour permettre la « mise en accusation des ministres épinglés » par le rapport de la Cour des comptes dans la gestion des fonds pour la lutte contre la Covid-19.

Mais de toute façon, « Mansour Faye et les autres ministres ne seront traînés devant aucun procureur », affirme le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Cela fait dire à Walf Quotidien que le Garde des Sceaux, un « polémiste haute couture », « remet la Cour des comptes à sa place ».

Guy Marius Sagna et Aminata Touré ne déchantent toutefois pas. Face au « mutisme de l’Assemblée nationale » et aux « lenteurs du gouvernement à se justifier sur le rapport de la Cour des comptes », selon Le Témoin et Sud Quotidien, les deux parlementaires « sollicitent l’arbitrage des +7 Sages+ » du Conseil constitutionnel.

Alors que la justice est attendue sur ce dossier, elle « sort la machette » en revanche contre les deux députés de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple), Mamadou Niang et Massata Samb. Ces derniers sont reconnus coupables hier d’avoir agressé leur collègue de la coalition du pouvoir, Amy Ndiaye Gniby, et condamnés à six mois ferme. « Si cette condamnation est confirmée par les hautes juridictions, ils peuvent être radiés de la liste des députés », souligne le professeur Iba Barry Camara de la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Selon Bés Bi, ces élus de l’opposition sont « sur siège éjectable » en compagnie de leur camarade Barthélémy Dias, le maire de Dakar condamné également en appel dans l’affaire du meurtre du nervi Ndiaga Diouf en 2011. Concernant les deux premiers, les avocats de la défense ont « fait appel et comptent sur une contre-expertise » alors que les proches d’Amy Ndiaye Gniby disaient que la députée a subi ces violences dans un état de grossesse.

Devant ces dossiers successifs sur fond de bras de fer du pouvoir et de l’opposition sur les questions du troisième mandat et la polémique qui a suivi la publication du rapport de la Cour des comptes, Le Témoin se demande si Macky Sall est « maître du jeu ou otage politique ». « Le président Macky Sall demeure maître de la situation », affirme le professeur Khadiyatoulah Fall. Toutefois, alerte son collègue Ndiaga Loum, « c’est ce décalage entre le calcul politique et l’intelligence sous-estimée du peuple qui perd les dirigeants africains ».

Dans ce méli-mélo politique au Sénégal, EnQuête tente de percer « le mystère Idrissa Seck », l’ancien Premier ministre arrivé deuxième avec 20,5% des suffrages à la présidentielle de 2019 et devenu après cette élection un allié du président Macky Sall dans la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). Nommé à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese), l’ex-maire de Thiès limite ses sorties médiatiques, faisant que « son silence intrigue » le journal. EnQuête remarque qu’« il n’a aucun dossier judiciaire en cours » même s’« il reste ambitieux mais reste fragile ».

En football, Stades indique que plusieurs joueurs de l’équipe nationale, en difficulté dans leurs clubs en Europe, s’apprêtent à vivre « un janvier crucial ». En effet, « le mercato hivernal s’est ouvert officiellement depuis le 1er janvier. Une fenêtre qui concerne certains Lions en manque de temps de jeu en club. Pendant un mois, Alfred Gomis, Edouard Mendy, Bouna Sarr, Nampalys Mendy, entre autres, essaieront de convaincre les recruteurs pour changer leur situation compliquée », note le quotidien sportif.

Ces athlètes ne sont pas les seuls à vivre une situation compliquée dans leur carrière sportive. Dans la lutte avec frappe sénégalaise, l’ancien « roi des arènes » Balla Gaye 2 a été terrassé dimanche dernier par le jeune prodige Boy Niang 2.

Cette défaite n’est pas une surprise d’après Walf Quotidien qui constate que le « Lion de Guédiawaye » est « en baisse de régime depuis sept saisons ». Il a enregistré quatre défaites sur ses huit derniers combats, une « descente aux enfers (qui) a commencé après son succès sur Yékini », rappelle le journal qui se demande valablement si on n’assiste pas à « la fin (du) mythe » Balla Gaye.

Gabon-transparence électorale : Ali Bongo envisage une rencontre avec l’opposition

Le président de la république Ali Bongo Ondimba, a au cours de son traditionnel discours de fin d’année donné le 31 décembre 2022, annoncé une concertation avec les partis de l’opposition.

 

Lors de son discours des vœux à la Nation pour 2023, figure la réponse du chef de l’Etat à propos de son invitation à la  rencontre politique demandé par les partis de l’opposition au Gabon il y a quelques jours. Le chef de l’Etat a annoncé la tenue d’une concertation nationale à la veille des prochaines élections générales de 2023. « Je n’ignore naturellement rien des importantes échéances électorales qui nous attendent dans quelques mois. L’Etat prend toutes les dispositions afin d’assurer leur meilleure organisation. J’ai entendu l’appel de mes compatriotes, notamment des acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, demandant l’organisation d’une rencontre pour définir ensemble les bases de la préparation des scrutins au lendemain apaisé», a-t-il déclaré.

En attendant avoir plus de détails sur la date de cette  rencontre, notons qu’il  sera question pour les partis politiques de  s’accorder sur toutes les conditions de l’organisation des prochaines élections. Notamment leur format, et la question de la révision des listes électorales et biens d’autres.

Rappelons que, le 29 décembre 2022, la Ligue panafricaine de défense de la souveraineté (LIPADES), une plateforme des neuf partis politiques de l’opposition gabonaise, a dans une déclaration appelé le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, d’organiser urgemment un dialogue politique devant garantir, souligne-telle, une transparence élections aux élections générales (présidentielle, législatives et locales) prévues avant la fin de 2023.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du développement des secteurs de l’eau et du phosphate et la lutte contre la détention préventive et le rapport de la Banque mondiale sur les risques naturels et climatiques, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Abordant les enjeux du développement des secteurs de l’eau et du phosphate, +L’Économiste+ estime que les deux seront, si ce n’est déjà le cas, au cœur des enjeux politiques et économiques dans les années à venir.

Le Maroc, qui a la chance d’être « né au bon endroit », aurait même un “grand rôle” à jouer dans l’approvisionnement alimentaire mondial, grâce à sa maîtrise des engrais, ajote le quotidien.

“On a un premier rôle à jouer mais pour lequel il faudrait se préparer en amont. Changer sa vision de l’agriculture, décarboner, réussir sa transition écologique”, soutient-il.

Certes, pour y parvenir, il faut des fonds conséquents, mais les financements existeront lorsque les priorités seront tracées, note-t-il.

Il faut aussi créer les conditions pour impliquer le privé et tirer profit de son expertise, ajoute-t-il, soulignant la nécessité de faire de la R&D et de l’innovation son véritable cheval de bataille, de miser des fonds pour redynamiser l’écosystème de l’innovation et le diversifier, de se fixer des objectifs clairs et réalistes et de renforcer les synergies entre le public et le privé pour y parvenir.

+L’Opinion+ relève que malgré les efforts consentis par les autorités judiciaires pour en réduire le recours, ce «réflexe» reste très ancré dans l’appareil judiciaire. En témoigne le rapport annuel du Ministère public qui fait état d’une hausse des décisions de détention en 2021 par rapport à 2020 et d’une accentuation du phénomène de la surpopulation carcérale avec 4000 nouveaux prisonniers. 

Soulager les prisons dépend, en partie, du renforcement des ressources humaines au niveau des Cours d’Appel où manquent visiblement les juges d’instruction et les conseillers judiciaires. Une condition sine qua non pour accélérer les affaires judiciaires dont dépend la lutte contre la détention préventive, recommande le journal.

+Al Massae+, qui s’intéresse au rapport de la Banque mondiale sur les risques naturels et climatiques, rapporte que les villes marocaines, qui contribuent à plus de 75 % du PIB national, sont de plus en plus exposées aux risques naturels et climatiques.

Selon la Banque mondiale, citée par la publication, ces risques comprennent des phénomènes météorologiques violents, tels que les inondations, les vagues de chaleur et la sécheresse, et des phénomènes à évolution lente, tels que l’élévation du niveau de la mer, qui devraient s’aggraver au cours des prochaines décennies en raison des effets du changement climatique. Les estimations indiquent que les effets des aléas naturels et climatiques coûtent au Maroc plus de 575 millions de dollars par an.