Célébration de la fête du travail : Julien Nkoghé Békalé appelle à nouveau au dialogue

Le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, après avoir entendu les organisations syndicales, a appelé ces dernières à privilégier le dialogue à la confrontation, en vue d’atteindre, ensemble, les objectifs escomptés.

La fête était belle ce 01 mai au Gabon. A l’occasion, les travailleurs se sont exprimés au Boulevard Triomphal Omar Bongo à Libreville en présence du premier ministre, Julien Nkoghé Békalé. « Le gouvernement est bien conscient qu’aucune réforme, aucune politique publique ne peut raisonnablement prospérer si elle ne met pas en contribution tous les éléments de l’écosystème. Vous êtes des acteurs clés de cet écosystème. Le gouvernement sera présent aux côtés des partenaires sociaux  » a déclaré l’homme politique.

«Oui, chère travailleuse, cher travailleur, la bataille de l’emploi, le maintien et le renforcement du pouvoir d’achat, ne se gagneront ni dans la rue, ni dans la confrontation. La victoire sera dans le dialogue. C’est pourquoi je réitère, en ce 1er mai 2019, mon appel au dialogue social permanent, en toute responsabilité. J’invite solennellement l’ensemble des partenaires sociaux à tenir compte de l’intérêt supérieur du pays. À faire preuve de sens de responsabilité et d’esprit de consensus, pour parvenir à un pacte social équilibré et durable à même de relever la compétitivité de notre économie et de notre modèle de développement, de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs dans le secteur public et privé», a-t-il ajouté.

La semaine dernière, le premier ministre a ouvert un dialogue social auquel a pris part 300 syndicalistes. Une initiative prise quelques jours après les marches des lycéens et collégiens dans la rue qui protestaient contre la réforme des critères d’attribution des bourses étudiantes.

 

 

Les experts de L’ONU affirment que 40 indiens sont esclaves au Gabon

Des experts de l’ONU ont exprimé leur inquiétude face aux informations crédibles reçues concernant la situation de migrants indiens travaillant pour la société indienne de bois Accurate International dans la zone économique spéciale de Nkok, au Gabon, à 27 kilomètres de Libreville. Une situation qui pourrait s’apparenter à du travail forcé et à la traite d’êtres humains.

Les informations concernent un groupe d’environ 40 travailleurs migrants indiens qui auraient été amenés au Gabon de manière trompeuse et se seraient vu confisquer leurs documents d’identité par la société, les empêchant ainsi de quitter la zone économique spéciale (ZES) ou le Gabon. Les travailleurs n’auraient reçu ni contrat écrit ni visa de travail valide, n’ont pas de temps de repos hebdomadaire, sont tenus de faire des heures supplémentaires excessives et reçoivent des paiements salariaux irréguliers.

Les experts de l’ONU ont déclaré que ces conditions de travail précaires, les restrictions à leur liberté de mouvement et la confiscation de leurs documents d’identité par l’entreprise peuvent constituer des formes contemporaines d’esclavage et de traite des êtres humains.

Les experts ont été en contact avec la société et avec les gouvernements gabonais et indien pour faire part de leurs préoccupations. « Nous appelons les gouvernements du Gabon et de l’Inde, ainsi que la société concernée, à enquêter de manière urgente et à remédier à la situation », ont-ils indiqué.

Les experts ont rappelé que, conformément aux Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, toutes les entreprises devaient respecter les droits de l’homme dans toutes leurs activités, tandis que les États avaient le devoir de se protéger contre les violations des droits de l’homme commises par les entreprises.

En tant qu’État hôte de la ZES, le Gabon doit protéger les individus contre les violations des droits de l’homme sur son territoire en prenant des mesures pour enquêter sur les infractions, les punir et les réparer. En tant qu’État d’origine de la société concernée, l’Inde devrait définir clairement les attentes de la part des sociétés domiciliées sur son territoire et sous sa juridiction de respecter les droits de l’homme dans toutes leurs activités.

Obligation des États de protéger les droits de l’homme

Les experts ont également souligné que l’utilisation des zones économiques spéciales (ZES) devait être alignée sur les normes internationales relatives aux droits de l’homme. Ces zones sont largement utilisées par de nombreux pays dans le cadre d’une stratégie visant à attirer les investissements étrangers et à accélérer le développement économique. Les organisations de la société civile, les syndicats et les organismes internationaux de défense des droits de l’homme ont régulièrement insisté sur le fait que la course aux investissements étrangers par le biais des ZES ne devait pas se traduire par un abaissement des normes en matière de droits de l’homme, de droits du travail et de protection de l’environnement. Les experts ont noté que l’obligation des États de protéger les droits de l’homme s’appliquait lorsqu’ils agissaient en tant qu’acteur économique pour la création de zones économiques spéciales.

« Les États devraient travailler ensemble pour faire en sorte que les ZES ne deviennent pas des trous noirs pour les violations des droits de l’homme par les entreprises. Ces zones spéciales devraient plutôt être développées comme un modèle d’entreprise durable conforme aux normes internationales des droits de l’homme », a déclaré Surya Deva, Présidente du groupe de travail des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’homme.

 

Source : ONU

Après un mois de silence, Ali Bongo refait surface et reçoit Julien Nkoghe Bekalé

Le chef de l’État  a échangé au Palais du Bord de mer à Libreville avec Julien Nkoghe Bekalé ce lundi 29 avril 2019.

La rencontre avait été annoncée sur Twitter.Le  président gabonais s’était exprimé bien avant sur l’objet de la visite du Premier ministre. Ce lundi, les deux hommes politiques ont longuement échangé sur les réformes en cours au Gabon. Celles relatives à la réforme de l’État et aux finances publiques, ou encore aux conditions d’attribution des bourses étudiantes. Une mesure suspendue, actuellement débattue dans le cadre d’un dialogue social auquel participe les syndicats du pays.

« J’ai longuement échangé ce lundi au Palais présidentiel à Libreville avec le Premier ministre. Nous avons passé en revue les dossiers prioritaires. Je lui ai rappelé la nécessité d’une action publique au service des Gabonais qui conjugue efficacité économique et justice sociale. » a écrit Ali Bongo sur Twitter.

 

 

Dialogue permanent : Dynamique Unitaire exige de discuter avec Ali Bongo

Le président de Dynamique unitaire  (DU), puissante confédération syndicale des agents publics, Jean Remy Yama a posé comme  l’un des préalables, la prise d’un décret par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba  pour participer au dialogue social que le gouvernement souhaite organisé sou peu pour apaiser le climat social délétère.

Lors de la rencontre avec les partenaires sociaux, le 23 avril, le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale a posé les bases du dialogue social qu’il souhaite permanent et profitable à l’ensemble des Gabonais. A l’issue de cette rencontre Jean Remy Yama a posé comme condition la rencontre du président de la république.

« Où est notre Président ?, parce que le cadre juridique devait  être un décret du Président de la République qui instaure le dialogue social en République gabonaise, ce n’est pas un arrêté du premier ministre, et sur cette question taboue nous n’en faisant pas un problème tabou, c’est avec le Président  de la République  qu’on veut discuter », a souhaité M. Yama

Le chef du gouvernement a dit prendre acte de tous ces préalables. Il devra aviser dans les prochains jours.

 

La CDC chasse les squatters de son site de Mindoubé

Après l’ultimatum du mois de mars adressé aux squatters de ses parcelles de terrain à Mindoubé, à Libreville, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) est passée à l’acte, en démolissant les bâtisses ce lotissement acquis en 2013.

Après 6 ans d’occupation illégale et plusieurs batailles juridiques  la Caisse des dépôts et de Consignations (CDC) a procédé  à l’expulsion des squatters de son site de Mindoubé dans le 5ème arrondissement de Libreville, pour dit-on  construire 320 logements.

Propriétaire d’une parcelle de terrain d’une superficie de 142 941 mètres carrés au quartier Mindoubé, «objet du titre foncier n°21081 de la parcelle n°20 section AP du plan cadastral de Libreville», ce lotissement a été acquis en 2013 pour un montant de 3,3 milliards de francs CFA. Cette acquisition était destinée à construction des logements sociaux pour appuyer la politique gouvernementale en matière de logement. Laissé en friche depuis 2013, le site a été occupé au fil des années par des squatters.

Après avoir largement dépassé les délais et au vu de l’échec des négociations de conciliation entamées par la CDC durant 6 ans, l’institution a dû se résoudre à solliciter l’intervention des forces de l’ordre accompagnées d’un huissier de justice pour faire respecter le rendu de la Cour d’appel et lancer enfin les travaux de ce nouveau chantier.

Le FMI félicite l’État Gabonais pour les réductions de ses dépenses

Une délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Boileau Yeyinou Loko, en mission d’évaluation à Libreville, a été reçue ce mercredi 24 avril par le ministre d’Etat du Budget et des Comptes publics, Jean Fidèle Otandault, pour définir les objectifs et la finalité de la mission.

Ladite mission d’évaluation à Libreville se situe  dans le cadre du suivi de l’accord élargi au titre du mécanisme de crédit (MECD) signé avec le gouvernement gabonais, le 17 juin 2017. Le but de cette mission est de faire le point sur l’exécution du programme économique du Gabon au premier trimestre 2019.

« Je crois que le Gabon a fait des progrès importants qu’on voit dans peu de pays et les résultats ne se verront pas seulement aujourd’hui mais se verront à moyen terme en matière de croissance », a notamment affirmé M. Yeyinou Loko au sortir d’un entretien avec le ministre gabonais du Budget, Jean Fidèle Otandault.

« Je dois féliciter les autorités pour les efforts importants qui ont été réalisés en matière de réduction des dépenses de l’État.», a-t-il poursuit.

« Le but ultime de ce qui est fait par les autorités avec notre collaboration c’est d’arriver à une croissance, mais une croissance partagée . Il faudrait que les populations sentent que tous les efforts qui sont en train d’être faits portent finalement des fruits avec de moins en moins de pauvre au Gabon et une croissance économique qui facilite la vie à tous», a-t-il dit. », a-t-il ajouté.

Au terme de cette mission, une séance de travail de restitution sera organisée  avec les deux ministres financiers gabonais avant le rapport final qui sera effectué à Washington.

 

 

Le gouvernement veut mettre en place un cadre du dialogue permanent

En réunissant, ce mardi 23 avril à Libreville, l’ensemble des partenaires sociaux des secteurs public et privé, le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé, a rappelé que ce cadre de concertation relève de la volonté du gouvernement de prioriser le capital humain dans son action.

« J’appelle à un dialogue qui devra désormais favoriser l’anticipation et la négociation au détriment de la toujours dommageable confrontation ; un dialogue si elle est conduite sans interruption et en bonne intelligence, nous mettrait à l’abri des situations de grèves, parfois intempestives, parfois injustifiées et surtout contreproductives ; des  grèves qui brident l’action du gouvernement, qui ruinent notre économie et ravivent d’inutile antagoniste », a fustigé M. Nkoghé Bekalé.

Poursuivant que «Dans cette perspective, le gouvernement adoptera prochainement, un arrêté qui va instituer ce cadre de concertation et celui-ci sera effectif dans l’immédiat», a fait savoir Julien Nkoghé Békalé.

Au cours de la rencontre de ce mardi avec les partenaires sociaux, le Premier ministre gabonais accompagné de tous les membres de son gouvernement,  a annoncé repenser les reformes tant décriées et engagées récemment par l’Etat. Parmi ces reformes, l’assainissement des finances publiques et l’optimisation de la masse salariale, diminution de salaires des agents  et le gel des recrutements dans la fonction publique durant une période de 3 ans.

Attentats au Sri Lanka : Sylvia Bongo apporte son soutien aux familles des victimes

Dans un message posté sur son compte Twitter, la première dame du Gabon a apporté son soutien aux victimes et à leurs familles.

« Pâques est la célébration du renouveau et de l’espérance pour les chrétiens. Nos rêves de jours meilleurs ne doivent en aucun cas être ébranlés par des actes de violence et d’intolérance. La foi en son prochain, le vivre-ensemble sont des valeurs que nous devons cultiver chaque jour. Mes prières vont à l’endroit du peuple Sri Lankais et de toutes les victimes des attentats », a rédigé Sylvia Bongo Ondimba, chrétienne pratiquante sur sa page Twitter

La première dame s’est montrée très triste par rapport à ces attentats, survenus dans plusieurs villes du Sri Lanka et qui ont fait au moins 320 morts et environ 500 blessés le dimanche de Pâques.

Football : Daniel Cousin poursuit l’Etat gabonais en justice

L’ex entraineur des panthères réclame à l’Etat la somme de 224 Millions de FCFA qui correspond à 5 mois  de salaires impayés.

Daniel Cousin a entamé des poursuites judiciaires contre l’Etat gabonais pour réclamer le paiement intégral de ses arriérés de salaires évalués à la conquête somme de 224 Millions de FCFA.

Limogé pour insuffisance de résultats le 28 mars dernier par une décision conjointe entre la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) et le ministère des sports, Daniel Cousin n’aurait pas perçu ses rémunérations depuis cette date.

Si une partie a été versée en février, Cousin estime que l’État gabonais, qui prend en charge les salaires des sélectionneurs et des membres du staff de la sélection, lui doit encore 341 500 € (224 millions de Francs CFA). Cousin a adressé un courrier de relance au ministère des Sports. Sans réponse de ce dernier, l’affaire pourrait se terminer devant la FIFA.

Une lycéenne gabonaise fait froidement assassiner son petit-ami

Le corps sans vie du jeune homme a été retrouvé à son domicile. Lilian Ndong Allogho a été poignardé à 54 coups de couteau.

C’est une affaire des plus macabres au Gabon. Leona Cyrielle Moussavou Bissielou, une jeune fille de 20 ans en classe de 1ère dans un lycée privé de la capitale gabonaise a, devant les éléments de la Police judiciaire (PJ), avoué avoir organisé le meurtre de son concubin Lilian Antoine Ndong Allogho, le 20 mars dernier. Celui-ci a rendu l’âme après 54 coups de couteau assenés par Etiphreme Bissielou alias «Zlatan», grand frère de Leona, âgé de 22ans, et leur ami Roly Matoutou, âgé de 20 ans.

Selon la présumée commanditaire, ce crime odieux serait parti de banales photos envoyées sur Facebook par la concubine de la victime pour frimer. « Tout a commencé au mois d’octobre 2018. Alors que Lilian venait de toucher sur ses affaires, une somme de deux millions de francs, je me suis amusée dans la chambre à me filmer avec cet argent », explique Leona Cyrielle.
Son grand frère Zlatan, un repris de justice connu pour ses nombreux exploits allant des braquages aux coups et blessures, lui demande la provenance de cet argent. Après une palpitante explication, Zlatan lui propose de monter un coup pour braquer Lilian, avec l’aide de Roly Matoutou et Vasseur Ngoye Missono (23 ans), un autre de leurs amis. À l’issue  du braquage, susurre Zlatan, ils se partageraient l’argent. «J’ai tout de suite accepté le deal et monté le coup», avoue Leona.
L’agression se déroule bien et le butin est partagé sauf que plusieurs mois plus tard, la victime découvre que c’est petite amie qui a organisé le braquage. Lilian décide de mettre alors  un terme à cette relation. Se sentant menacée, Leona se remet à Zlatan et Roly pour tuer Lilian. Face à cette démarche démoniaque, les deux compères ne s’y opposent pas.
Le jour du crime, les assassins se cachent dans la chambre de la victime  « Pendant qu’ils le poignardaient dans la chambre, moi j’étais au salon. Je ne venais que pour leur apporter un nouveau couteau lorsqu’un se cassait ou se pliait. Mon petit ami a été poignardé avec les 5 couteaux sur tout le corps, avant de mourir », a révélé avec froideur la criminelle de petite-amie.
Plus de deux semaines d’enquête et après avoir assisté aux obsèques de Lilian, Leona et ses trois complices ont été écroués à la prison centrale de Libreville.