Cameroun : Brenda Biya la fille du président camerounais demande la dépénalisation de l’homosexualité

La fille du président Paul Biya a à travers une interview accordée au Journal Le Parisien ce 09 juillet, a avoué être homosexuelle et souhaite que la loi sur l’homosexualité  puisse changer au Cameroun. Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de son interview.

 

 

« Que mon histoire fasse changer la loi »

 

La fille du président camerounais, Brenda Biya, a déclenché un tourbillon en publiant une photo d’elle en train d’embrasser sa copine. Dans son pays, l’homosexualité est passible de prison.

 

BRENDA BIYA triture ses doigts. L’idée de s’exprimer la rend « anxieuse ». Dimanche 30 juin, la jeune femme de 27 ans a posté sur son compte Instagram (@kingnastyy) une photo d’elle en train d’embrasser sa copine, Layyons, mannequin brésilien de 25 ans. La légende en anglais entérine le coming out : « PS : Je suis folle de toi et je veux que le monde le sache. » Or, Brenda est la fille du président camerounais Paul Biya, 91 ans, le plus vieux dirigeant élu en exercice au monde. Dans le pays qu’il dirige depuis 1982, comme dans vingt-six autres nations d’Afrique, l’homosexualité est illégale, passible de cinq ans de prison. Une vingtaine de per- sonnes sont actuellement incarcérées au Cameroun pour avoir eu des relations avec une personne du même sexe. Brenda Biya est consciente du « message fort » que représente sa prise de parole. Elle a accepté de se confier, chez elle à Genève (Suisse), sur les rives cossues du lac Léman.

Comment allez-vous depuis votre publication sur Instagram ?

BRENDA BIYA. Je me sens mieux. Je suis soulagée. J’ai reçu beaucoup de soutien de la part d’organisations camerounaises et occidentales. Des gens m’ont souhaité du courage. Mais j’ai aussi reçu des réactions négatives, homophobes. Il y en a eu de très violentes, que je suis encore en train de digérer. Je me dis que ça va passer, comme tout.

Pourquoi acceptez-vous de parler aujourd’hui ?

C’était important d’expliquer pourquoi j’ai publié cette photo. Certains disent que j’ai fait ça pour le buzz mais c’est bien plus que ça. Il y a plein de gens dans la même situation que moi, qui souffrent à cause de ce qu’ils sont. Si je peux leur donner de l’espoir, les aider à se sentir moins seuls, si je peux envoyer de l’amour, j’en suis ravie. Parler, c’est l’opportunité d’envoyer un message encore plus fort.

Vous êtes la fille du président du Cameroun. Qu’est-ce que cela implique ? C’est beaucoup de pression. Parce que les gens ont beaucoup d’attente envers vous. J’ai toujours pensé que je n’étais pas vraiment faite pour ce rôle. Je le vois un peu comme une cage dorée. Je suis un peu le mouton noir de ma famille Quand j’ai quitté le Cameroun au collège pour la Suisse, ça m’a un peu libérée.

Vous avez grandi dans un pays où l’homosexualité est illégale. Comment avez-vous appréhendé votre sexualité ?

J’ai eu mon premier crush pour une fille quand j’avais 16 ans mais j’ai eu du mal à l’accepter. J’étais dans le déni. Je connais les traditions de mon pays, et pour moi c’était inenvisageable. À l’époque, j’étais persuadée que même si un jour j’arrivais à avoir une relation avec une femme, cela resterait quelque chose de privé. J’ai cru que j’allais devoir le cacher toute ma vie à ma famille et au monde. Je n’avais pas l’impression d’être complètement moi. Puis j’ai eu ma première relation avec une femme en première

année d’université et j’ai commencé à m’affirmer un peu plus. Je l’ai dit à mes amis camerounais. Ça les a étonnés mais ils m’ont acceptée telle que j’étais. Ça a été un soulagement pour moi.

 

Pourquoi avez-vous officialisé votre relation sur les réseaux sociaux ?

Je n’en ai parlé à personne, pas même à ma copine. J’ai surpris tout le monde. Ça fait huit mois qu’on est ensemble. Je l’ai déjà amenée trois fois au Cameroun mais sans jamais vraiment dire qui elle était pour moi. J’avais aussi posté des photos avec elle sur mes réseaux et il y avait des spéculations. Mais ce n’était pas clair. Je pensais l’annoncer depuis un moment. Maintenant, je me sens libre.

Quelle a été la réaction de votre famille ?

Ils n’étaient pas au courant. Mon frère m’a appelée le premier. Il était en colère, surtout à cause de la manière dont je l’avais fait, parce que je l’avais annoncé sur les réseaux avant de lui en parler. Je le comprends, mais je lui ai expliqué que si j’étais venue vers eux, ils auraient ignoré la conversation, tourné autour du pot.

Et votre père ?

Ensuite, ce sont mes parents qui m’ont appelée. Ils voulaient que je supprime la publication. Mais pour moi, c’était comme faire un pas en arrière et j’avais déjà sauté le pas. Ce n’était pas qu’un post : cela signifiait s’accepter soi-même. Depuis, c’est silence radio.

Aimeriez-vous que la loi qui punit les homosexuels au Cameroun change ? Cette loi existait avant que mon père soit au pouvoir. Je la trouve injuste et j’ai l’espoir que mon histoire la fasse changer. Les mentalités sont en train d’évoluer au Cameroun, notamment chez la jeune génération. Cela prendra certainement du temps mais je pense que les choses peuvent bouger. C’est peut-être trop tôt pour qu’elle disparaisse complètement mais elle pourrait être moins stricte. On pourrait d’abord supprimer la peine de prison.

Comment envisagez-vous l’avenir ?

C’est encore très flou. Je peux perdre beaucoup : froisser les liens avec ma famille, ne plus avoir le droit d’aller dans mon pays, être mise en prison… Mon souhait le plus cher serait d’avoir une conversation directe et ouverte avec mes parents où on mettrait tout à plat. J’ai l’espoir que ça arrive mais d’abord, je les laisse digérer. Moi aussi d’ailleurs, je suis toujours en train de digérer ma propre situation…

 

Source : Le Parisien

Gabon : Libreville abrite la 19ème conférence de la CISSA

La Conférence des directeurs généraux et des experts du comité des services de renseignements et de sécurité d’Afrique, a lieu ce mardi 09 au 10 juillet 2024 à Libreville.

 

Les experts vont se réunir à partir de ce mardi 09 juillet à Libreville. Ces derniers discuteront des défis sécuritaires contemporains en Afrique, tels que la lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité et d’autres menaces transnationales. Ces échanges visent, à renforcer les capacités des services de renseignement africains et à favoriser une collaboration plus étroite entre les pays membres.

Fondé en 2004, la CISSA est une organisation, qui joue un rôle clé dans la coordination et la coopération entre les services de renseignement et de sécurité en Afrique. Œuvre depuis à promouvoir la sécurité et la stabilité en Afrique.

Rappelons que cette rencontre intervient après la 21e session ordinaire du groupe d’experts du CISSA, qui a eu lieu samedi 6 juillet à Libreville. L’organisation de cet événement coïncide avec le 20e anniversaire de l’Organisme.

Rentrée académique 2024-2025 : le gouvernement souhaite expérimenter un nouveau calendrier

 Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l’innovation Technologique Pr Hervé Ndoume Essigone, a au cours d’une conférence de presse le 06 juillet dernier, annoncé un nouveau calendrier académique pour les étudiants.

 

Au Gabon, une réévaluation des offres de formation a été faite lors des assises sur le système LMD (Licence, Master Doctorat) qui avaient eu lieu en avril 2024. Avec une structuration de l’année académique en deux grands semestres à savoir : le premier semestre et le second semestre. En effet, l’année académique va débuter en septembre 2024 et s’achever en juillet 2025. La nouvelle structuration montre que le premier semestre comprend le mois de septembre à décembre.

Le second semestre couvre la période de janvier à avril, marquant ainsi la fin de l’année académique pour l’étudiant ayant été performant. Mais, le ministre a annoncé qu’une période articulée autour de deux petits semestres allant du mois de mai à juillet sera dédié au rattrapage pour ceux des étudiants qui ne seront pas performant. Le ministre a également annoncé lors de sa conférence que, année académique 2024-2025, va permettre d’expérimenter cette nouvelle structuration dans  les établissements d’enseignement supérieur qui ont bien voulu lancer l’expérience.

Au nombre de ces établissements, on a l’Université Omar Bongo (UOB), l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (Enset), l’Institut des technologies d’Owendo (Ito), l’Ecole normale supérieure (ENS) et l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (Iuso). Des nouvelles universités ouvriront leurs portes cette année avec de nombreuses filières allant des sciences humaines aux sciences économiques, en passant par la santé et les sciences exactes. Le ministre a insisté sur l’importance d’aligner les formations avec les besoins socio-économiques du pays, afin de préparer les étudiants à un marché du travail en constante évolution.

Notons que, cette nouvelle démarche vise à restaurer l’image de l’enseignement supérieur au Gabon. Les personnes à mobilité réduite sont incluses dans les offres de formation, avec des orientations vers des formations numériques.

Gabon : Oligui Nguema en tournée dans la province de la Nyanga le 12 juillet

Le président de la transition est attendu dans le cadre de sa tournée républicaine dans la ville de Tchibanga, vendredi 12 juillet 2024.

 

Le président de la transition poursuit au Gabon sa tournée dans les villes. Le 12 juillet, le président devra visiter et lancer  les projets dans plusieurs autres villes de la province ouest du pays, nomment à Mayumba, à Moabi, à Mabanda et à  Mongo.

A cet effet, les populations se mobilisent pour la venue du président dans leurs localités. Certains ressortissants de la province souhaitent voir le président dans le District de Moukalaba-Douvongou-Ndenguelila dans le département de Mougoutsi, afin qu’il puisse voir les réalités que ces derniers vivent depuis plusieurs années car, les habitants expliquent que cette ce district est abandonné depuis.

Notons que cette visite du président dans la Nyanga s’effectue après celle effectuée le 21 juin dans la province du Moyen Ogooué.

Gabon : le certificat médical gratuit pour les nouveaux bacheliers

Le ministre de la santé a annoncé la gratuité du certificat médical pour tous les bacheliers de la session 2024 au Gabon.

 

Coutant 5000Fcfa dans les hôpitaux publics et plus couteux dans les structures privées du pays, ce précieux sésame sera désormais gratuit pour tous les nouveaux bacheliers du Gabon. En effet, cette initiative a été prise avec pour objectif de faciliter l’accès aux services médicaux pour tous les nouveaux bacheliers.

A cet effet, pour avoir accès à ce certificat médical, les nouveaux étudiants devront présenter l’attestation de réussite au baccalauréat de cette année 2024 et une pièce d’identité. Cette délivrance se fait dans tous les hôpitaux publics du Gabon. Le ministre a instruit tous les médecins desdites structures de délivrer « à titre gracieux » ce document médical.

Notons que, cette mesure participe à l’engagement du président de la transition à soutenir les jeunes diplômés dans leurs démarches administratives et sanitaires.

Gabon : Raymond Ndong Sima en visite à la centrale thermique d’Alenakiri

Le premier ministre a effectué ce jeudi 4 juillet une visite sur le site de la centrale thermique d’Alenakiri, située dans la commune d’Owendo.

 

Sur le site, Raymond Ndong Sima a  voulu toucher du doigt la réalité sur l’un des points névralgiques de la production d’électricité pour Libreville et ses environs. Il s’est également penché sur les conditions de travail du personnel de la Société de Patrimoine (SP), avec un point particulier sur l’aspect sécuritaire, notamment avec la présence d’une décharge à quelques mètres de la centrale et des populations ; une situation exposant des vies humaines à des problèmes de santé et jugée non conforme.

Au cours de sa visite, les populations lui ont présenté leurs doléances. «Il est très important qu’on s’assure des conditions de production, qu’on voit dans quelle mesure les capacités installées sont en mesure de satisfaire la demande que nous avons. Je suis là pour vérifier cela, je vais visiter d’autres sites de production d’électricité», a-t-il dit. Apprend-on.

Rappelons qu’en 2013, Raymond Ndong Sima avait participé à l’inauguration de cette centrale thermique devant produire, à terme, 70 MW et dont la construction avait été confiée à l’entreprise israélienne Telemenia.  Son objectif étant de participer à la réduction du déficit énergétique constaté à Libreville et en fournir à la zone économique de Nkok.

Eliminatoire CAN 2025 : le Gabon classé dans le groupe B

Le Gabon va affronter le Maroc, la Centrafrique et le Lesotho, dans le groupe B.

 

Le tirage au sort comptant pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations 2025 a eu lieu ce jeudi 04 juillet 2024 ; à Johannesburg en Afrique du Sud. En effet, le Gabon va affronter le Maroc qui est le pays organisateur, la Centrafrique et le Lesotho.

Sur les 48 équipes, seules 23 équipes seront qualifiées pour cette grande fête du football en Afrique, à savoir la coupe d’Afrique des Nations 2025. A cet effet, les premiers et les deuxièmes de chaque groupe à l’exception du groupe B accéderont à la phase finale.

Notons que, la coupe d’Afrique des Nations 2025 aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, au Maroc.

Gabon-Congo : Oligui Nguema reçu par le président Sassou-Nguesso

Arrivée à Brazzaville ce 03 juillet 2024, pour prendre part à la conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement, le président Oligui Nguema a échangé avec Denis Sassou Nguesso sur la coopération entre leur deux pays.

 

Au cours de leur rencontre, les deux personnalités d’évoquer les questions de coopération bilatérale et multiforme qui lient leurs deux Etats,  ainsi que les avancées relatives au processus de transition dans notre pays. Les deux ont également abordé le sujet sur le déroulement de la transition au Gabon.

En effet, le président de la transition est arrivé le 03 juillet au Gabon pour assister à la conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement qui a débuté depuis mardi 02 juillet 2024. Cette conférence réunie plusieurs participants, experts et acteurs de la lutte contre les changements climatiques.

Notons que, la conférence des chefs d’Etat aura lieu vendredi 05 juillet 2024. Il sera question de dresser le bilan des progrès réalisés dans les domaines du boisement et du reboisement. Ils vont également procéder à l’adoption d’une stratégie commune d’afforestation et de reboisement.

Gabon : Oligui Nguema reçoit le projet de la constitution

Le projet de Constitution élaboré par le comité constitutionnel national (CCN), dirigé par Murielle Minkoe, sur la base des propositions du Dialogue national inclusif d’avril dernier à Angondjé a été présenté au président de la Transition, mardi 02 juillet 2024.

 

la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué-Mintsa a été reçue en audience au palais Rénovation par le président de la transition en compagnie de son équipe chargée de faire une proposition d’un projet de constitution au Gabon. Il était question pour la ministre de présenter le dit projet. Selon la ministre, ce projet de la Constitution est composé de plus de cent articles qui seront soumis à l’appréciation des Gabonais lors du référendum prévu cette fin d’année.

En attendant l’annonce de la date de la tenue du Référendum au Gabon, rappelons que ce projet remis au président Oligui Nguema, être soumis à l’Assemblée nationale et au Sénat. Les deux chambres du parlement vont se réunir en congrès pour adopter le projet en des termes identiques.

Le Gabon règle ses impayés auprès de la Banque Mondiale

Le ministre des comptes publics a annoncé mercredi 03 juillet que,  la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor a déjà procédé au paiement des impayés.

 

Suspendu des décaissements de la Banque Mondiale le 1er juillet, en raison d’un retard de paiement d’environ 17 041 875,65 dollars américains. Soit environ 10,4 milliards de Fcfa. Face à cette situation, le Gabon a aussitôt réagit ce 03 juillet 2024 à travers un communiqué. Le ministre des comptes explique que « Le retard dans le règlement des échéances dues à la Banque mondiale est lié à des raisons techniques, qui n’ont pas permis d’honorer la totalité des engagements à la date du 30 juin 2024 », a expliqué le gouvernement.

Et d’ajouter qu’à ce jour, « la Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor a déjà procédé au paiement de ces impayés ». a-t-il annoncé en indiquant qu’en 10 mois le Gabon a déjà payé 136 milliards de dette. Le ministère comptes publics, auteur du communiqué ajoute que le gouvernement a hérité d’un passif trop lourd. En 10 mois, il a payé 136 milliards de dette.

Notons que ce règlement des impayés du Gabon, met fin à sa brève suspension des décaissements de la Banque Mondiale.