Lutte contre la corruption : soupçonné de blanchiment des capitaux, l’Ajev fait confiance en la justice

L’opération de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux en, l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev) créée par Brice Laccruche Alihanga fait confiance à la justice.

A Libre ville, l’Association des jeunes émergents volontaires, appelle à l’unité des Gabonais autour d’Ali Bongo, initiateur de l’opération de lutte contre la corruption au Gabon. 

Bien que fortement fragilisée ces derniers jours, l’Ajev n’en veut pas pour autant à Ali Bongo qui a récemment instruit les autorités judiciaires de lancer une nouvelle opération contre la corruption et le blanchiment des capitaux.

Plusieurs adhérents de l’association créée par Brice Laccruche Alihanga sont cités, et certains proches de l’ex-directeur de cabinet du président de la République sont officiellement sous mandat de dépôt depuis le 27 novembre à la prison centrale de Libreville. Il s’agit, entre autres, Christian Patrichi Tanasa (ex-ADG de Gabon oil compagny), Ismaël Ondias Souna (ex-DG de la Société équatoriale des mines) et de Renaud Allogho Akoue (ex-DG de la Cnamgs).

Si le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville a assuré, jeudi 28 novembre du respect des procédures judiciaires pour tous les prévenus, dans un communiqué paru peu avant, l’Ajev disait déjà faire entièrement confiance en la justice gabonaise.