Gabon : « Quand beaucoup d’entre nous ont trahi Ali Bongo, moi j’ai dit non » (Ali Akbar Onanga)

Réhabilité après  son exclusion dans la formation politique d’Ali Bongo au mois d’août 2019, Ali Akbar Onanga proche fidèle du président gabonais, a déclaré que son exclusion était consécutive à son refus à collaborer avec Brice Laccruche.

Ali Akbar cadre du parti démocratique gabonais (PDG), a réitéré sa loyauté au chef de l’Etat Ali Bong.  « Quand beaucoup d’entre nous dans ce pays ont trahi Ali Bongo Ondimba,  moi j’ai dit non », a déclaré M. Onanga Y’Obegué  Akiéni.

A Akiéni, l’ancien ministre de la fonction publique a célébré son retour dans le PDG, doublé de sa nomination au grade de Membre du bureau politique du parti.

Dans une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, il n’a pas manqué de remercier  le « Distingué camarade président » Ali Bongo pour sa «  sagacité, sa lucidité et sa justice » vis-à-vis de lui et d’autres militants ayant subi le même sort.

Nomination de Noureddin : « silence est révélateur de la forfaiture qui s’est installée, du sommet à la base » (Ali Onanga)

L’ancien collaborateur du Président Ali Bongo Ondimba,  Ali Akbar Onanga Y’Obegué, a insinué que le gouvernement gabonais et le Parti démocratique gabonais (PDG, sont englués dans une forfaiture sans précédent sur le cas de Noureddin Bongo Valentin.

«  Pour moi ce silence est révélateur de la forfaiture qui s’est installée, du sommet à la base, depuis un certain temps, au sein de ces deux instances du pouvoir sensés servir loyalement et fidèlement le Président de la République et le soutenir en tout temps et en toutes circonstances », a dit Ali Akbar Onanga.

Dans un post sur sa page Facebook, l’ancien collaborateur de Ali Bongo  a déploré le manque de soutien  du gouvernement et du PDG concernant la nomination le 5 décembre courant  de Noureddin Bongo Valentin, au prestigieux poste de  Coordinateur général des affaires présidentielles.

L’ancien député limogé du PDG a estimé que, « ce double silence assourdissant du gouvernement qui a préparé et adopté ce texte, et du Parti Démocratique Gabonais (PDG) au pouvoir qui ne dit mot pour soutenir la décision du Distingué Camarade Président de promouvoir à cette haute fonction Mr Nourredine Bongo Valentin, par ailleurs son fils aîné, comme si l’un et l’autre étaient soit gênés aux entournures, soit en accord avec les critiques en cours ».

L’opposition  critique avec véhémence cette promotion. Alexandre Barro Chambrier l’a jugé inacceptable voire une provocation de plus. Jean Ping, chef de l’opposition a dénoncé une volonté de « monarchisation » du pays. D’autres acteurs politiques et la société civile soupçonnent Ali Bongo de vouloir faire de Noureddin le futur président de la République gabonaise.