Gabon-Conflit Homme-faune : Ariel Eloi Iwangou propose une assurance agricole pour soutenir les victimes

Ariel Eloi Iwangou leader du Parti républicain et démocratique (PRD), a dans un point de presse appelé le gouvernement à la mise en place d’« une assurance agricole », une indemnité visant à soutenir financièrement  les populations, victimes du conflit Homme-faune.

Ariel Eloi Iwangou propose la mise en place d’une aide sociale appelée Assurance agricole à payer aux populations victimes.

En juin 2016, le gouvernement via l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), avait annoncé le lancement   d’un vaste programme de construction des barrières électriques autour des parcs nationaux pour lutter contre les conflits homme-Faune.

Il s’agissait d’un projet pour chasser au loin les éléphants qui détruisent les plantations à travers les villages du pays. Quelques barrières, ont été installées à titre expérimentales autour des plantations du Programme GRAINE à Makokou dans la province de l’Ogooué Ivindo (nord-est).

Il sied de signaler que, le Gabon compte une forte population des éléphants de forêt oscillant autour de 45 000 à 50 000 têtes. Le continent africain en disposerait quant lui 90 000 têtes.

Gabon : les premiers succès d’ANPN à Kazamabika sur la gestion des conflits homme-éléphants

L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), vient d’enregistrer un premier succès dans le cadre du conflit homme-faune, avec la clôture électrique à alimentation solaire du Parc national de la Lopé, situé dans la province de l’Ogooué-Ivindo.

L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), a trouvé une solution sur les conflits entre les communautés rurales de vivre en harmonie avec les éléphants, en limitant les risques de conflits homme-faune, au regard des premières prouesses enregistrées par l’ANPN) dans la localité de Kazamabika, dans le Parc national de la Lopé.

Selon l’ANPN, les communautés de Kazamabika ont récemment consommé les premières récoltes issues du lancement du projet fils et faune, au sein du parc national de la Lopé.

Ce projet consiste à installer des barrières électriques pour protéger les plantations précédemment dévastées par les pachydermes. «C’est un véritable succès à Kazamabika. Les populations peuvent désormais se nourrir de leurs plantations et même vendre à la Lopé. Notre agence se réjouit de ces premières récoltes qui suscitent beaucoup d’engouement dans le Parc national de la Lopé. Car, pendant plusieurs années, la cohabitation entre les communautés vivant dans les parcs et les éléphants était difficile» assuré l’ANPN.