Covid-19 au Botswana : construction d’une usine de fabrication de vaccins

La société américaine de biotechnologie NantWorks s’est associée au gouvernement du Botswana pour créer une usine de fabrication de vaccins.Lors de la cérémonie de lancement de la construction de l’usine lundi dernier, le fondateur et directeur général de NantWorks, Patrick Soon-Shiong, a déclaré que sa société prévoyait de développer des vaccins Covid-19 qui tuent le virus dans l’organisme, afin d’arrêter la transmission et de surmonter toutes les variantes, plutôt que des vaccins qui génèrent uniquement des anticorps qui bloquent le virus.

Il a indiqué que NantBotswana travaillerait main dans la main avec la clinique pour enfants Baylor du Botswana dans le but commun de renforcer la capacité de production pharmaceutique mondiale avec l’introduction du vaccin Corbevax.

Le Corbevax, qui n’est pas breveté, a été mis au point par le Texas Children’s Hospital Center for Vaccine Development, le Baylor College of Medicine de Houston (Texas) et Dynavax Technologies Corp.

Il s’agit d’un vaccin à base de protéines recombinantes qui est actuellement utilisé en Inde, au Bangladesh et en Indonésie.

Soon-Shiong a fait don de 100 millions de doses de vaccin Corbevax au Botswana.

Selon Mme Soon-Shiong, l’usine de fabrication de vaccins de NantBotswana ne s’attachera pas seulement à relever les défis posés par le Covid-19, mais aussi d’autres affections, tel que le cancer.

Covid-19 : le Botswana allège les mesures restrictives

Le Botswana a assoupli les restrictions des voyages dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus.Les voyageurs qui sont entièrement vaccinés contre la Covid-19 sont désormais autorisés à entrer au Botswana sans avoir à subir de test obligatoire à la frontière ou à l’aéroport.

Le ministère de la Santé et du Bien-être a déclaré, ce lundi, qu’à partir du week-end dernier, tous ceux qui ont effectué les injections requises de leurs vaccins primaires sont désormais autorisés à entrer dans le pays sans avoir à passer un autre test.

Avant cette décision, tout voyageur qui souhaitait entrer au Botswana devait subir un rappel en plus de la primo-vaccination. Toute personne n’ayant pas reçu ce rappel devait se soumettre à un test PCR obligatoire à son arrivée.

« En raison de la discordance des périodes de vaccination de rappel entre le Botswana et d’autres pays, et dans le but de faciliter les voyages internationaux, la définition de la vaccination complète au Botswana n’inclut plus la dose de rappel », a annoncé le ministère de la Santé.

Zimbabwe: marquage électronique contre le vol de bétail

Dans le sud du Zimbabwe frontalier du Botswana, le vol de bétail est endémique.Le Zimbabwe et le Botswana veulent mettre fin au vol du cheptel. Pour ce faire, les deux pays d’Afrique australe ont convenu de marquer électroniquement le bétail des communautés vivant le long de leur frontière commune, a déclaré ce mardi 15 mars le ministre des Affaires intérieures du Zimbabwe, Kazembe Kazembe.

Selon lui, le programme sera mis en œuvre dans la zone frontalière de Mlambaphele, dans le district de Gwanda, dans la province de Matabeleland South.

« Le Zimbabwe et le Botswana ont convenu de la nécessité de marquer électroniquement le bétail le long de la frontière, en particulier ici à Mlambaphele, où ce programme va être mis en place », a annoncé le ministre zimbabwéen.

Le Matabeleland Sud est l’une des régions les plus touchées du Zimbabwe, où le vol de bétail transfrontalier est endémique, entraînant souvent des affrontements entre les communautés des deux côtés de la frontière.

Au moins 30 agriculteurs du Botswana passent chaque semaine du côté zimbabwéen par le poste frontière de Mlambaphele pour retrouver leur bétail volé.

Afrique : de nouveaux fonds dédiés aux startups

Microsoft vient d’annoncer un financement potentiel de 500 millions de dollars en partenariat avec des investisseurs en capital-risque pour soutenir les jeunes entreprises africaines.Les petits poucets africains bénéficient de plus en plus de la confiance des investisseurs. Dans un communiqué diffusé ce jeudi, la multinationale américaine Microsoft a fait savoir qu’elle apportera un demi milliards de dollars aux entrepreneurs du continent. Ce fonds permettra de soutenir 10 mille start-ups au cours des cinq prochaines années.

Le lancement de l’initiative est prévu en même temps que le Microsoft Startups Founders Hub. Ce dernier est un centre en libre-service qui fournit aux PME/PMI une très large palette de ressources comme l’accès à des formations spécifiques, ainsi que de nombreux outils tels que Microsoft Azure et GitHub, et de l’assistance.

Par ailleurs, Microsoft prévoit de signer de nouveaux partenariats avec des accélérateurs et des incubateurs pour fournir aux startups un accès aux marchés, des compétences techniques et des financements. La priorité sera donnée aux sociétés ayant une portée mondiale et des bases régionales solides.

SADC : création d’un centre régional de lutte contre le terrorisme

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a créé un centre pour promouvoir la coopération régionale dans la lutte contre le terrorisme, alors que la région s’efforce de protéger ses systèmes face à la menace croissante d’attaques terroristes dans l’ensemble de l’Union.Dans un communiqué publié mercredi, l’organisation a déclaré que le Centre régional de lutte contre le terrorisme de la SADC (RCTC), basé en Tanzanie, allait assurer la coordination des efforts régionaux de lutte contre le terrorisme en Afrique australe.

Il facilitera la coopération entre les 16 Etats membres de la SADC dans le contrôle et la lutte contre les actes terroristes par la collecte, l’analyse et l’échange d’informations, ainsi que par la formation des fonctionnaires.

Le Secrétaire exécutif de la SADC, Elias Mpedi Magosi, a souligné que le RCTC jouerait un rôle de catalyseur en donnant des conseils sur les politiques et programmes de lutte contre le terrorisme et de prévention de l’extrémisme violent, et en coordonnant la mise en œuvre de la stratégie régionale de lutte contre le terrorisme.

« Bien que des progrès significatifs aient été faits dans la mise en œuvre de la stratégie régionale de lutte contre le terrorisme de la SADC, il est toujours nécessaire d’adopter des mesures de lutte contre le terrorisme, en tenant compte du paysage sécuritaire actuel et des menaces émergentes », a déclaré Magosi.

Le lancement de la RCTC de la SADC intervient à un moment où la région est en pleine lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans la province mozambicaine de Cabo Delgado.

La Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM), qui a été déployée en juillet 2021, se bat aux côtés des forces mozambicaines et rwandaises pour repousser les insurgés liés à l’Etat islamique qui mènent une guerre de terreur dans la région du nord du Mozambique depuis 2017.

Les attaques terroristes avaient fait plus de 3.000 morts à Cabo Delgado et forcé près d’un million de personnes à fuir leurs maisons avant l’intervention de la SAMIM et du Rwanda.

Le sommet UE-UA soulève de « grands espoirs », selon Faki Mahamat

Le sixième sommet euro-africain suscite de « réelles » attentes au sein des gouvernements, des élites et des peuples des deux continents, a soutenu jeudi le président de la Commission de l’Union africaine.Le changement s’impose désormais dans les relations entre l’Afrique et l’Europe. S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre qui se tient à Bruxelles, la capitale de l’UE, Moussa Faki Mahamat a fait savoir que « de grands espoirs sont soulevés aujourd’hui par notre sommet. Les attentes qu’il suscite au sein des gouvernements, des élites et des peuples des deux continents sont réelles ».

Quarante chefs d’Etat et de gouvernements africains et vingt-sept dirigeants européens sont réunis dans la capitale belge pour un sommet de refonte de la relation Afrique-Europe. Les dirigeants se retrouvent deux jours autour de tables rondes thématiques pour élaborer une série de projets concrets dans tous les domaines.

C’est ainsi que le président de la Commission de l’Union Africaine a mis hier sur la table une série de questions à propos de l’avenir des relations des deux continents. « Sera-t-il par ses décisions innovantes et courageuses ce sommet d’un partenariat rénové, revitalisé, nourri d’une âme nouvelle de pragmatisme créateur de projets concrets, structurants et transformateurs dont l’espérance a marqué ses travaux préparatoires ? Saura-t-il refonder les relations Afrique-Europe, dont le solide socle invite instamment à une adaptation à l’évolution mondiale vertigineuse où les exigences de rationalité, de technicité, de transparence, de redevabilité, d’égalité, sont les vrais paramètres de performance et de modernité de la gouvernance ? », s’est interrogé le Tchadien.

D’après M. Mahamat, il se dégage du parcours jusqu’ici accompli par le partenariat UA-UE « une préoccupation sur le comment de la mise en œuvre efficace et efficiente des différentes activités figurant dans les plans d’action. La lisibilité du partenariat ne pouvant être reflétée que dans des résultats tangibles. Ce souci du comment interpelle notre commune réflexion ».

Selon le président de la CUA, « deux paramètres » pourraient être conjointement pris en compte, à savoir, d’une part les mécanismes de financement et d’autre part les mécanismes de suivi et d’évaluation des projets et programmes.

Moussa Faki Mahamat souligne que les mécanismes classiques ont « clairement affiché leurs limites », invitant les deux Unions à « en inventer de nouveaux plus souples, plus efficaces, plus producteurs de résultats ». Pour lui, ces dernières devront surtout « coopérer plus efficacement dans la lutte contre les flux financiers illicites et rapatrier les fonds issus de tels flux vers l’Afrique ».

Par conséquent, « la bonne pratique d’évaluation périodique et régulière mérite d’être rapidement prise en compte, car elle offre le bénéfice de faciliter les ajustements conjoncturels requis et d’envisager l’avenir avec plus d’assurance et de maîtrise », suggère le Tchadien.

La santé doit être « au cœur » du partenariat Afrique-Europe (Macky Sall)

Pour le chef de l’Etat sénégalais et président en exercice de l’Union Africaine (UA), « sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible ».La relance économique tant espérée par les dirigeants a des préalables. Et la plus importante, selon le président Macky Sall, est la sécurité sanitaire. S’exprimant dans une tribune publiée, ce jeudi, premier jour du sixième Sommet Union Européenne (UE)-Union Africaine (UA), qui se tient à Bruxelles (Belgique), il a fait savoir que la santé est l’un secteur crucial que doit prendre en compte le partenariat entre les deux continents.

« Sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible. La crise du Covid-19 le prouve, de même qu’elle a prouvé l’interdépendance entre nos deux continents », a soutenu Macky Sall, rappelant que la santé ne faisait pas partie, en 2017, des quatre domaines stratégiques considérés comme prioritaires à l’occasion du cinquième sommet entre l’UE et l’UA.

Le président en exercice de l’UA relève qu’entre-temps, la pandémie de Covid-19 « a dévasté le monde, nous rappelant une vérité que nous avions tendance à oublier : notre santé, clé de notre bien-être, est aussi le fondement de notre agenda de développement commun ». Il a ainsi invité les uns et les autres à ne pas reproduire « les mêmes erreurs ».

Par ailleurs, le président Macky Sall a rappelé que « de nombreux pays d’Afrique ont vu leur marge budgétaire se réduire et leurs efforts en matière de santé mis à mal ». Cela a durement affecté les programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, trois épidémies qui freinent considérablement le développement de l’Afrique, a-t-il ajouté.

Partant de constat, Macky Sall a souligné la nécessité pour le partenariat UE-UA de reconnaître l’urgence de renforcer les systèmes de santé des pays africains et d’en faire un domaine d’investissement prioritaire. A l’en croire, cela permettra de concrétiser la relance et prémunir les économies des conséquences d’une future pandémie.

Pour le chef de l’Etat sénégalais, « ce sommet sera aussi celui qui changera, pour de bon, le paradigme de la coopération entre l’UE et l’Afrique, que nous souhaitons voir fondée sur une relation de partenariat entre pairs, sur la base d’objectifs partagés. » Selon lui, « la santé en est un ».

Macky Sall a appelé « l’Union européenne, ses Etats membres et la communauté internationale à renforcer sa collaboration avec le Fonds mondial et l’ensemble des organisations multilatérales de santé afin que nous puissions, ensemble, continuer à sauver des vies et préserver nos perspectives communes de développement équitable et durable ».

La Banque de l’UE soutient le secteur privé africain

L’institution financière va débloquer 62 millions d’euros pour accompagner les entreprises privées touchées par la crise sanitaire de la Covid-19.L’investissement dans le secteur privé en Afrique, comme partout ailleurs dans le monde, est indispensable pour remédier aux conséquences de la crise sanitaire et enclencher une croissance durable. Les fonds de la Banque européenne d’investissement (BEI) promis en marge du Sommet Union européenne-Union africaine (17-18 février à Bruxelles) permettront de financer six initiatives d’investissement à fort impact en faveur du secteur privé.

Il s’agit entre autres de l’accélération de l’investissement dans les jeunes pousses du secteur technologique d’Afrique, la garantie de l’accès au financement des populations éloignées et fragiles et le soutien au financement du secteur privé avec les principales banques africaines locales.

La Bad appuie l’Agenda 2063 de l’Union africaine

Le Fonds africain de développement vient d’accorder une subvention de 11,48 millions de dollars au secrétariat de l’institution régionale pour renforcer sa gouvernance et lui apporter un soutien institutionnel.L’approbation de cette subvention s’inscrit dans le volet « financement des biens publics régionaux » du Fonds logé à la Banque africaine de développement (Bad). Les ressources contribueront au projet de renforcement des capacités institutionnelles de l’Union africaine, un programme conçu pour améliorer la capacité de la Commission de l’UA à piloter l’Agenda 2063.

Ce dernier est la vision de l’institution régionale pour « une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène mondiale ». Il comprend des programmes pour stimuler la croissance économique et le développement du continent et conduire à sa transformation rapide.

Les fonds alloués couvriront trois principaux volets : le renforcement institutionnel ; la planification et la coordination des politiques, ainsi que la fourniture de prestations de services ; et la gestion de projet. En outre, le projet comprend d’importantes garanties environnementales et sociales ainsi que des considérations liées à la dimension de genre.

En 2017, la Commission de l’UA a lancé un vaste processus de réforme institutionnelle afin de rendre l’institution plus agile, plus efficace et plus autonome financièrement. Le projet poursuivra ces réformes en modernisant ses systèmes et en améliorant ses capacités de planification, de coordination et de prestation de services.

Une partie des fonds sera allouée aux pratiques de réduction des risques de catastrophes et aux mécanismes d’adaptation au changement climatique de la Commission de l’UA. Le soutien aux femmes comprendra l’élaboration des lignes directrices et du tableau de bord de la Commission en matière d’intégration de la dimension de genre et de la jeunesse, ainsi que des activités connexes, en plus du soutien à la réforme institutionnelle de l’Union africaine.

Le coût total du projet s’élève à 12,6 millions de dollars, et inclut une contribution en nature de l’Union africaine. Le succès du projet devrait encourager d’autres institutions de développement pour des contributions similaires.

Les Emirats rouvrent leur espace aérien à 12 pays africains

Les Emirats arabes unis (EAU) ont levé les restrictions de voyage imposées à la fin de l’année dernière aux voyageurs de Namibie et de 11 autres pays africains, au plus fort des inquiétudes mondiales concernant la variante Omicron du Covid-19.Les EAU avaient interdit en novembre 2021, les vols en provenance du Botswana, de la République du Congo, de l’eswatini, d’Ethiopie, du Lesotho, du Kenya, du Mozambique, de Namibie, du Nigeria, d’Afrique du Sud, de Tanzanie et du Zimbabwe.

L’Autorité nationale de gestion des crises d’urgence et des catastrophes des Emirats arabes unis a annoncé jeudi dernier qu’elle levait l’interdiction et que les vols à destination et en provenance de ces 12 pays reprendraient à partir de samedi.

« A partir du 29 janvier, l’entrée aux EAU des voyageurs en provenance du Kenya, de la Tanzanie, de l’Ethiopie, du Nigeria, de la République du Congo, de la République d’Afrique du Sud, du Botswana, de l’Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de la Namibie et du Zimbabwe est de nouveau autorisée ».

Toutefois, les voyageurs en provenance de ces pays devront obtenir au moins trois tests Covid-19 négatifs.

Le premier sera un test PCR Covid-19 négatif obtenu 48 heures avant le départ et un autre test rapide-PCR négatif à l’aéroport du pays d’où ils sont partis. Les passagers doivent passer un autre test PCR à leur arrivée aux Emirats.

Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

L’UE lève l’interdiction de voyager en Afrique australe

L’Union européenne a levé l’interdiction de voyager imposée à l’Afrique du Sud et à d’autres pays d’Afrique australe après l’apparition du variant de la Covid-19, Omicron.Les citoyens de l’Union européenne peuvent à nouveau se rendre en Afrique australe. La mesure d’interdiction de voyager dans cette partie du continent africain prise par l’UE a été levée, a annoncé ce mercredi la ministre sud-africaine du Tourisme, Lindiwe Sisulu.

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) de l’Afrique du Sud avait annoncé en novembre 2021 la découverte d’Omicron, un mutant à propagation rapide de la Covid-19, poussant plusieurs pays du monde dont l’UE à fermer leurs frontières à la région.

« (…) la levée par l’UE de son interdiction de voyager en Afrique australe intervient après le pic de la saison touristique et à la suite d’une perte de plus de 71,4 millions de dollars US pour l’industrie sud-africaine en termes de réservations annulées », a déclaré Mme Sisulu.

Elle a ajouté : « Nous souhaitons néanmoins la bienvenue aux visiteurs de l’UE dans notre pays et sommes assurés que leur sécurité est garantie ».

La ministre du Tourisme a expliqué qu’une approche multipartite a été entreprise par l’industrie pour lutter pour la levée de l’interdiction de voyager. « C’est l’aboutissement d’efforts de plaidoyer soutenus et du dévouement de tous les acteurs du tourisme », a-t-elle déclaré.

Selon elle, le centre de crise mis en place donne des résultats. « Nous continuons à travailler main dans la main pour relancer notre industrie », a poursuivi Lindiwe Sisulu.

La décision de l’Union européenne intervient deux semaines après que le président américain, Joe Biden, a annoncé la levée par son pays de mesures similaires à l’égard de l’Afrique australe, affirmant qu’elles n’étaient « plus nécessaires », les scientifiques de la région ayant fait des progrès dans la compréhension du variant Omicron.

Les pays qui étaient concernés par l’interdiction de voyager sont : Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud et Zimbabwe.

Afrique subsaharienne : vers une hausse de la croissance économique

Le dynamisme économique de la région devrait reprendre légèrement pour s’établir à 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023, a annoncé l’institution basée à Bretton Woods (États-Unis).Après une première récession en 25 ans, le continent noir renoue avec la croissance.  Selon la Banque mondiale (BM), le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région. Le Nigéria et l’Angola profiteront de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souligne l’institution financière.

La croissance devrait ainsi atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance retomberait aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays.

Par ailleurs, la Banque signale que les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie).

Ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-19. Cette situation est la conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide. A cela s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays.

Dans certains pays, l’expansion des activités agricoles sera aussi limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits, poursuit la BM.

D’après cette dernière, la pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays.

Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans, soutient-elle.

Les risques pesant sur ces prévisions sont plutôt orientés à la baisse, affirme la BM. Toutefois, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des produits alimentaires et les tensions géopolitiques pourraient peser sur la demande des consommateurs et freiner la croissance.

En outre, un net ralentissement de la croissance économique mondiale pourrait entraîner d’importantes corrections à la baisse des prix des produits de base au détriment des pays producteurs de pétrole et de métaux, avertit la Banque. Celle-ci ajoute que les pays confrontés à des problèmes de surendettement pourraient avoir plus difficilement accès aux financements extérieurs, ce qui nécessiterait un ajustement budgétaire brutal.

La BM note enfin que les faibles taux de vaccination contre la Covid-19 exposent les pays de la région à une résurgence et une aggravation des vagues épidémiques. Ce qui pourrait ébranler à nouveau l’activité économique. La prolongation de la pandémie risque quant à elle d’exacerber les problèmes de développement et de santé existants, d’enrayer les réformes structurelles et budgétaires, et d’entraîner des pertes de capital humain durables.

Deux sommets de la SADC sur la crise mozambicaine

Les pays d’Afrique australe tiennent deux rencontres au Malawi dédiées à la situation sécuritaire au Mozambique.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va évaluer son engagement dans la lutte contre le terrorisme au Mozambique. Ainsi, ce mardi et demain mercredi, ses Etats membres tiennent deux sommets au Malawi, auxquels prend part le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui préside l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité.

« Le sommet de la Troïka de la SADC examinera les progrès de la force sous-régionale déployée au Mozambique pour aider ce pays à lutter contre le terrorisme et les actes d’extrémisme violent », a annoncé la présidence de la République sud-africaine.

Les troupes de la SADC combattent une insurrection islamiste croissante qui a fait plus de 3.000 morts et déplacé près de 270.000 autres depuis son début en 2017 dans la province mozambicaine septentrionale de Cabo Delgado, où une usine de gaz offshore de plusieurs milliards de dollars est menacée par les insurgés.

Ces pays soldats sont issus de l’Angola, du Botswana, de la République démocratique du Congo, du Lesotho, du Malawi, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et de la Zambie.

SADC : report du sommet d’urgence sur la sécurité au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a reporté d’une semaine son sommet virtuel d’urgence qui devait se tenir vendredi pour discuter de la situation sécuritaire au Mozambique.Le bloc régional a déclaré que le sommet extraordinaire de la troïka sur la crise au Mozambique se tiendra le 11 janvier, tandis que le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de ses 16 États membres se tiendrait le 12 janvier 2022. « Les réunions se tiendront désormais à Lilongwe, en République du Malawi, les 11 et 12 janvier 2022 », a déclaré le secrétariat de l’organisation dans un communiqué.

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, devrait présider le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement, tandis que le président sud-africain Cyril Ramaphosa présidera la réunion de la troïka de l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité. Les autres membres de la troïka sont le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, et le président de la Namibie, Hage Geingob.

 Le sommet extraordinaire devrait examiner les progrès de la mission de la SADC au Mozambique (SAMIM), qui a été déployée pour aider le Mozambique à lutter contre le terrorisme et les actes d’extrémisme. Depuis juillet 2021, la SAMIM aide les forces de défense mozambicaines à combattre les insurgés liés à l’État islamique.

Fléchissement des prix mondiaux des produits alimentaires

L’indice de référence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les prix mondiaux des produits alimentaires montre une moyenne nettement plus élevée en 2021 qu’en 2020.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement reculé en décembre 2021. Dans son dernier rapport publié ce jeudi, la FAO indique les prix internationaux des huiles végétales et du sucre ont cédé beaucoup de terrain par rapport à leurs niveaux auparavant élevés.

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 133,7 points en décembre, soit une baisse de 0,9 pour cent par rapport à novembre, mais un niveau encore supérieur de 23,1 pour cent à celui de décembre 2020. L’Indice suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés dans le monde. La seule hausse mensuelle enregistrée en décembre est à mettre au compte du sous-indice des produits laitiers.

Sur toute l’année 2021, en moyenne annuelle, l’agence onusienne note que les prix des produits alimentaires s’est établi à 125,7 points, soit pas moins de 28,1 pour cent de plus que l’année précédente.

« Normalement, des prix élevés devraient entraîner une hausse de la production, mais le coût des intrants, la pandémie mondiale actuelle et des conditions climatiques toujours plus incertaines ne laissent que peu de place à l’optimisme quant à un retour à des conditions de marché plus stables, y compris en 2022 », a déclaré Abdolreza Abbassian, Économiste principal à la FAO.

L’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 0,6 pour cent par rapport à novembre, car la chute des cours du blé à l’exportation, dans un contexte d’accroissement des disponibilités après les récoltes effectuées dans l’hémisphère Sud, a plus que compensé le raffermissement des prix du maïs, lequel s’explique par une forte demande et des craintes quant au temps sec qui persiste au Brésil.

Toutefois, sur l’année entière, l’Indice FAO des prix des céréales a atteint son plus haut niveau annuel depuis 2012 et progresse de 27,2 pour cent par rapport à 2020 : le maïs enregistre une hausse de 44,1 pour cent et le blé de 31,3 pour cent, mais le riz cède 4,0 pour cent.

Pour les prix des huiles végétales, l’indice a reculé de 3,3 pour cent en décembre. En effet, les cours de l’huile de palme et de l’huile de tournesol se sont affaissés, car la demande mondiale à l’importation a été faible, ce qui est peut-être lié au fait que l’on se soit inquiété des conséquences de la hausse du nombre de cas de covid-19. Sur l’ensemble de l’année 2021, la FAO note que les prix des huiles végétales ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré et augmenté de 65,8 pour cent par rapport à 2020.

Quant au sucre, l’Indice FAO des prix a perdu 3,1 pour cent depuis novembre et tombe ainsi à son niveau le plus bas depuis cinq mois, en raison des craintes quant aux éventuelles répercussions du variant Omicron sur la demande mondiale, de l’affaiblissement du real brésilien et de la baisse des prix de l’éthanol. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’Indice FAO des prix du sucre a grimpé de 29,8 pour cent par rapport à l’année précédente et a atteint son plus haut niveau depuis 2016.

De leur côté, les prix de la viande sont restés globalement stables en décembre, mais sur l’ensemble de l’année 2021, ils ont progressé de 12,7 pour cent par rapport à 2020.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers est le seul sous-indice à avoir progressé en décembre : il gagne 1,8 pour cent par rapport au mois précédent, car les cours internationaux du beurre et du lait en poudre ont augmenté à la suite de la baisse de la production laitière dans l’Europe de l’Ouest et en Océanie.

Les prix du fromage ont pour leur part légèrement reculé, ce qui indique que les producteurs laitiers d’Europe de l’Ouest ont privilégié ce produit. En 2021, la valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 16,9 pour cent par rapport à 2020.

SADC : un sommet d’urgence sur la situation sécuritaire au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) tiendra vendredi un sommet virtuel extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement pour faire l’évaluation du mandat de sa mission militaire au Mozambique.Le sommet extraordinaire sera présidé par le président du Malawi, Lazarus Chakwera, président en exercice de la communauté des pays de l’Afrique australe qui regroupe seize pays.

« Le sommet discutera, parmi les questions clés, du soutien au fonctionnement efficace des objectifs de la SAMIM pour apporter la paix et la stabilité à Cabo Delgado en République du Mozambique », a déclaré la SADC dans un communiqué mardi.

La SAMIM (mission de la SADC au Mozambique) a été déployée en juillet 2021 après avoir été approuvée par le sommet extraordinaire de la SADC qui s’est tenu à Maputo en juin de la même année. Il s’agit de la réponse régionale de la SADC pour soutenir le Mozambique dans sa lutte contre le terrorisme et les actes d’extrémisme dans la province de Cabo Delgado.

La réunion sera précédée d’un sommet extraordinaire de la troïka des organes de la SADC, qui sera présidé par le président sud-africain Cyril Ramaphosa et auquel participeront les présidents Mokgweetsi Masisi, Hage Geingob et Filipe Nyusi, respectivement du Botswana, de la Namibie et du Mozambique.

L’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie constituent actuellement la troïka de sécurité de la SADC et sont chargés de traiter toutes les questions relatives à la paix et à la sécurité dans la région.

Covid-19 en Afrique australe : levée de l’interdiction de voyage vers les Etats-Unis

Le président américain Joe Biden a récemment annoncé la reprise des liaisons aériennes avec huit pays de l’Afrique australe.Un mois après avoir fermé son espace aérien à tous les avions en provenance de l’Afrique australe, les Etats-Unis ont levé la mesure de précaution contre la propagation du variant Omicron découvert dans cette partie du continent noir.

Cette décision, qui concerne l’eSwatini, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, va entrer en vigueur à compter du 31 décembre 2021.

Dans son décret, Joe Biden, le président des Etats-Unis, a soutenu que « les restrictions de voyage ne sont plus nécessaires pour protéger la santé publique ». Toutefois, les voyageurs devront continuer à se conformer aux exigences du pays de l’oncle Sam en matière de vaccination et de dépistage.

Covid-19 : l’Angleterre rouvre ses frontières à onze pays africains

Londres a décidé de lever l’interdiction de voyage contre ces pays placés sur sa liste rouge en raison du variant Omicron qui y circule.L’apparition du variant Omicron, il y a un mois en Afrique australe, avait poussé l’Angleterre à prononcer une interdiction de voyage. Les pays concernés étaient l’Afrique du Sud, la Zambie, le Zimbabwe, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, la Namibie, Eswatini, l’Angola, le Mozambique et le Nigeria.

Avec cette décision, seuls les résidents britanniques ou les personnes de nationalité britannique ou irlandaise pouvaient quitter ces pays africains pour rejoindre celui de Boris Johnson.

Mais « à partir de 4 heures du matin, le mercredi 15 décembre, les onze pays (africains) seront retirés de la liste rouge des voyageurs », a annoncé sur Twitter Grant Shapps, le Secrétaire anglais aux transports.

De l’avis de Sajid Javid, le Secrétaire d’État anglais à la Santé et à la Protection sociale, les restrictions de voyage ont été levées car Omicron s’est propagé dans le monde rendant « moins efficaces » les mesures d’isolement.

Toutefois, Londres exige aux voyageurs des tests PCR et les dépiste à leur arrivée. Cela s’applique même aux personnes entièrement vaccinées. De plus, les passagers entrants doivent s’isoler pendant deux jours.

L’interdiction de voyage prise par les autorités anglaises avait provoqué une levée de boucliers car elle était considérée comme injuste envers l’Afrique qui a joué la carte de la transparence.

Covid-19 : le variant Omicron présent dans onze pays africains

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC en anglais) ont affirmé que la nouvelle souche du coronavirus a été détectée ces derniers jours dans sept pays supplémentaires sur le continent.Le variant Omicron étend ses tentacules en Afrique. Il est désormais en circulation dans onze États. Il s’agit selon Africa CDC de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Nigeria, du Ghana, de l’Ouganda, de la Zambie, du Sénégal, de la Tunisie, du Mozambique, de la Namibie et du Zimbabwe.

L’Afrique australe, d’où est parti ce mutant, a été frappée de mesures d’isolement. « Les preuves actuelles de la propagation mondiale et de la transmission communautaire du variant Omicron ne justifient pas ces interdictions de voyage sélectives », ont fait savoir les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies.

Dans un communiqué daté du 9 octobre, la structure panafricaine a appelé à « l’annulation urgente » desdites mesures dictées par la peur du nouveau variant. Mercredi dernier, l’Union africaine (UA) a également pris position en soulignant que les interdictions de voyage auront des « répercussions négatives » sur la vie des populations ciblées.

Au moment où l’Afrique australe doit faire face à un pic de contaminations, le repli de certains pays « limite la capacité d’accès aux fournitures médicales », a noté Africa CDC pour qui la transparence sur Omicron a été mal récompensée.

Covid-19 en Europe : la SADC demande la levée des interdictions de voyage

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a demandé lundi aux pays occidentaux d’annuler les interdictions de voyage « discriminatoires et injustes » imposées à huit membres du bloc régional, à la suite de la découverte du variant Omicron de la Covid-19.Lazarus Chakwera, président de la SADC et président du Malawi, a déclaré que la décision prise par certains pays européens et nord-américains d’interdire les voyages à destination et en provenance du Botswana, de l’eSwatini, du Lesotho, du Malawi, du Mozambique, de la Namibie, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe était précipitée et prise sans tenir compte des preuves scientifiques.

« Il est regrettable que ces mesures aient été imposées sans aucune référence à des preuves scientifiques et sont clairement discriminatoires et injustes pour les citoyens de notre région », a déclaré M. Chakwera.

Il a averti que ces mesures « allaient encourager les sceptiques des vaccins anti-Covid-19 et affecter sérieusement l’adoption du vaccin, non seulement en Afrique australe mais aussi sur le continent et au-delà ».

« Nous appelons les pays qui ont imposé les interdictions de voyage en Afrique australe à annuler leurs décisions afin d’éviter d’autres dommages économiques dans notre région et ailleurs, et d’éviter d’entraver davantage les efforts multilatéraux pour mettre fin à cette pandémie mondiale », a ajouté le dirigeant malawite.

Il a fait remarquer que si la SADC reconnaît le principe légitime selon lequel chaque pays doit protéger sa population et minimiser le risque d’importation de nouveaux variants de la Covid-19, la région n’approuve pas la réaction impulsive qui a suivi la « découverte » du nouveau variant par l’Afrique du Sud.

Le variant Omicron a été signalé jusqu’à présent dans 23 pays du monde, un peu moins de deux semaines après l’annonce de l’Afrique du Sud.

« On sait maintenant que la nouvelle variante était déjà présente dans divers pays occidentaux avant sa découverte en Afrique du Sud, notamment aux Pays-Bas, qui n’ont pas fait l’objet d’une interdiction de voyager.

« Pourtant, même les pays d’Afrique australe qui n’ont pas signalé un seul cas du variant, comme l’eSwatini, le Lesotho, la Namibie, le Malawi et le Mozambique, ont été placés sur une liste rouge pour les voyages internationaux », a poursuivi M. Chakwera.

Il a ajouté que les interdictions de voyage étaient « une preuve du manque de solidarité mondiale et sont en contradiction avec le Règlement sanitaire international (2005) qui oblige les pays à partager en temps utile les informations sur les maladies présentant un intérêt majeur pour la santé publique ».

Afrique : baisse des infections au VIH chez les enfants

Deux tiers des personnes séropositives dans le monde vivent en Afrique.Les pays africains ont fait d’énormes progrès dans le ralentissement de la propagation du VIH-Sida chez les enfants, malgré les perturbations causées à la prévention et au traitement par la pandémie de Covid-19.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) révèle que les nouvelles infections annuelles chez les adolescents en Afrique orientale et australe ont diminué de 41 % depuis 2010, tandis qu’en Afrique du Nord, les infections ont augmenté de 4 %.

En Afrique subsaharienne, l’agence onusienne note que dans l’ensemble, les nouvelles infections au VIH chez les adolescents ont diminué d’un tiers, 85 % des infections se produisant chez les filles.

En outre, en Afrique orientale et australe, les nouvelles infections au VIH chez les jeunes enfants ont diminué de 63 % depuis 2010.

Cependant, l’UNICEF souligne qu’il reste encore beaucoup à faire, notant que sur les 15,4 millions d’enfants qui ont perdu un ou deux parents à cause du Sida dans le monde l’année dernière, 11,5 millions vivent en Afrique subsaharienne.

« Reconstruire en mieux dans un monde post-pandémique doit inclure des réponses au VIH qui sont fondées sur des preuves, centrées sur les personnes, résilientes, durables et, surtout, équitables », déclare Henrietta Fore, Directrice exécutive de l’UNICEF, citée par un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les deux tiers des personnes séropositives dans le monde, soit 25,7 millions, vivent en Afrique, dont 80 % de femmes âgées de 15 à 19 ans.

Ce qui pousse Amira Elfadil, Commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social à la Commission de l’Union africaine, à demander de permettre aux filles du continent de terminer leurs études secondaires pour réduire la prévalence du VIH dans ce groupe.

« Six nouvelles infections sur sept chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans en Afrique subsaharienne concernent des filles. Donner aux adolescentes et aux jeunes femmes les moyens de terminer leurs études secondaires contribue à leur sécurité et réduit leur risque d’infection par le VIH de 30 à 50 % dans certains pays », dit-elle.

Variant Omicron : l’OMS invite l’Afrique à intensifier le séquençage

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souhaite que les pays africains séquencent le génome du virus originel entre 75 et 150 échantillons par semaine afin de circonscrire le mutant Omicron.C’est une course contre la montre. Le monde est en apnée depuis la découverte, il y a une semaine, du variant Omicron en Afrique australe. Dans un communiqué, reçu jeudi à APA, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) informe que cette nouvelle souche a été détectée « dans plus de 20 pays » de la planète Terre.

Sur le continent noir, les pays touchés sont l’Afrique du Sud, le Botswana, le Nigeria et le Ghana. L’Afrique australe, d’où est parti ce mutant, « concentre 62 % des cas notifiés », d’après l’OMS. L’agence spécialisée des Nations Unies renseigne qu’Omicron se caractérise par « un nombre élevé de mutations (32 en tout) dans sa protéine Spike, et des données préliminaires suggèrent un risque accru de réinfection par rapport à d’autres variants préoccupants ».

Des zones d’ombre entourent toujours le nouveau variant. C’est pourquoi, fait savoir l’OMS, les chercheurs et scientifiques en Afrique du Sud et dans la Région africaine intensifient leurs recherches pour comprendre la transmissibilité, la gravité et l’impact du variant Omicron sur les vaccins, les produits de diagnostic et les traitements disponibles, et pour déterminer s’il alimente la dernière flambée d’infections.

Les infections augmentent en Afrique australe, principalement en Afrique du Sud. Le pays de Nelson Mandela a signalé, rapporte l’Organisation Mondiale de la Santé, une hausse de 311 % des contaminations au cours de la semaine se terminant le 30 novembre par rapport aux sept jours précédents.

« La détection et la notification en temps utile du nouveau variant par le Botswana et l’Afrique du Sud ont fait gagner du temps au monde entier. Nous disposons d’une fenêtre d’opportunité, mais nous devons agir rapidement et intensifier les mesures de détection et de prévention », a déclaré Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse virtuelle.

En outre, plaide la Botswanaise, les pays doivent adapter leur riposte et mettre fin à une remontée des cas qui frapperait l’Afrique et pourrait submerger des établissements de santé déjà très sollicités.

À ce jour, le taux de vaccination reste très faible en Afrique avec « 102 millions de personnes » entièrement vaccinées, soit 7,5 % de la population globale. Seuls cinq pays africains ont atteint l’objectif fixé par l’OMS consistant à vacciner 40 % de la population de chaque pays avant fin 2021.  

De l’avis de Docteure Matshidiso Moeti, « la combinaison des faibles taux de vaccination, de la poursuite de la propagation du virus et des mutations de ce virus est un mélange toxique. Le variant Omicron est un signal d’alarme qui montre que la menace de la Covid-19 est bien réelle ».

En guise de soutien à l’Afrique, l’Organisation Mondiale de la Santé a mobilisé « 12 millions de dollars » pour financer les activités de riposte essentielles au cours des trois prochains mois, renseigne le communiqué.

Hausse des cours mondiaux des produits alimentaires (FAO)

Le blé et les produits laitiers tirent vers le haut l’Indice FAO des prix des produits alimentaires.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont fortement augmenté en novembre dernier. En effet, le baromètre des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) note une hausse pour le quatrième mois d’affilée à cause de la forte demande de blé et de produits laitiers.

L’analyse révèle que les prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 134,4 points, soit son niveau le plus haut depuis juin 2011, et gagne ainsi 1,2% par rapport à octobre 2021. L’indice, qui permet de suivre l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires couramment échangés, est supérieur de 27,3% à sa valeur de novembre 2020.

La FAO explique l’augmentation des prix des produits laitiers par la hausse globale constatée en novembre. Ces prix ont cru de 3,4% par rapport au mois précédent. La forte demande mondiale à l’importation s’est maintenue dans les cas du beurre et du lait en poudre car les acheteurs ont cherché à s’assurer un approvisionnement à court terme en prévision du resserrement des marchés.

L’Indice FAO des prix des céréales a gagné 3,1% par rapport au mois précédent et 23,2% par rapport à la même période l’année dernière. Les prix à l’exportation du maïs ont légèrement augmenté et les prix internationaux du riz sont restés globalement stables, mais les prix du blé ont atteint leur plus haut niveau depuis mai 2011.

Cette hausse est due à l’importance de la demande associée à la faiblesse de l’offre, en particulier pour ce qui est du blé de qualité supérieure, ainsi qu’à des craintes liées aux pluies intempestives en Australie et à l’incertitude concernant la possible modification des mesures d’exportation de la Fédération de Russie.

Le baromètre de la FAO portant sur les prix du sucre est plus élevé de 1,4% par rapport à octobre et de près de 40% par rapport à novembre 2020. Cela s’explique principalement par la hausse des prix de l’éthanol, bien que des envois importants en provenance d’Inde et des perspectives favorables concernant les exportations de sucre de Thaïlande aient atténué la pression à la hausse sur les cours.

Quant aux prix des huiles végétales, ils ont reculé de 0,3% après avoir atteint un niveau record en octobre, conséquence de la baisse des cours des huiles de soja et de colza ainsi que du pétrole brut. Les prix internationaux de l’huile de palme se sont maintenus.

Au même moment, ceux prix de la viande ont fléchi de 0,9%, soit sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Sous l’effet de la diminution des achats de viande de porc en Chine, les cours internationaux de ce produit ont reculé. Les prix de la viande ovine ont aussi connu une forte chute à la suite de l’accroissement des disponibilités exportables en Australie. Dans l’ensemble, les prix de la viande de bovins et de la chair de volaille sont restés stables.

D’après le nouveau Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales, publié ce jeudi, la production céréalière mondiale devrait s’établir à 2,791 milliards de tonnes en 2021, soit un nouveau record et un volume supérieur de 0,7% à celui de l’année précédente.

Par rapport à 2020, il est prévu que la production mondiale de céréales secondaires et de riz augmente de 1,4 et 0,9% respectivement, tandis que la production de blé devrait diminuer de 1,0%.

 L’utilisation mondiale de céréales en 2021-2022 devrait croître de 1,7% et atteindre 2,810 milliards de tonnes, et, à la clôture des campagnes en 2022, les stocks mondiaux de céréales devraient être inférieurs de 0,9% à leurs niveaux d’ouverture.

La FAO prévoit qu’en 2021-2022 les échanges internationaux de céréales connaissent une hausse de 0,7% pour s’élever à 480 millions de tonnes, et qu’une croissance de 2,2% des échanges de blé compense largement une contraction probable des échanges de céréales secondaires.

De son côté, la production végétale devrait diminuer dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier.

Le Zimbabwe porté à la tête des producteurs africains de diamants

Durant sa présidence, le pays d’Emmerson Mnangagwa compte encourager le partage d’informations entre les Etats membres et œuvrer à la mise en œuvre de stratégies visant à améliorer l’industrie du diamant en Afrique.À l’issue d’élections organisées la semaine dernière, le Zimbabwe assure désormais la présidence tournante de l’Association africaine des producteurs de diamants (Adpa). Mardi soir, Monica Mutsvangwa, ministre zimbabwéenne de l’Information, a affirmé que ce mandat sera mis à profit pour faire entendre la voix de l’Afrique au plan international.

L’Adpa, créée en novembre 2006, regroupe 13 pays : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Cameroun, Centrafrique, Congo, Ghana, Guinée, Namibie, Sierra Leone, Tanzanie, Togo et Zimbabwe.

Cette branche du Conseil africain du diamant, organe suprême de gouvernance du diamant en Afrique, s’emploie à renforcer l’influence des pays africains producteurs de diamants sur le marché mondial à travers des politiques qui favorisent la génération davantage de bénéfices de l’extraction de la pierre précieuse.

Afrique : forte hausse des remises migratoires

Les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont repris de la vigueur en 2021, progressant de 6,2 % pour atteindre 45 milliards de dollars, annonce la Banque mondiale (BM).Le Nigéria, première puissance économique de la région, en est le premier bénéficiaire. Le rebond y est toutefois modéré en partie du fait de l’influence croissante des politiques destinées à canaliser les transferts d’argent par l’intermédiaire du système bancaire.

Selon la BM, les pays où le volume des remises migratoires en pourcentage du PIB est conséquent sont la Gambie (33,8 %), le Lesotho (23,5 %), Cabo Verde (15,6 %) et les Comores (12,3 %). En 2022, les envois de fonds devraient augmenter de 5,5 % grâce à la poursuite de la reprise économique en Europe et aux États-Unis.

L’institution financière mondiale informe par ailleurs que les coûts de transferts vers le continent noir étaient en moyenne de 8 % au premier trimestre de 2021, contre 8,9 % un an plus tôt. Cela fait de l’Afrique la zone vers laquelle il est le plus coûteux d’envoyer de l’argent.

Bien que les migrations intrarégionales représentent plus de 70 % des mouvements transfrontaliers de population, souligne la banque, les frais sont élevés en raison des faibles quantités de flux formels et de l’utilisation des taux de change du marché noir.

A en croire l’institution de Bretton Woods, les données révèlent que les frais sont souvent plus élevés quand les fonds sont transférés par l’intermédiaire de banques, plutôt que via des canaux numériques ou des opérateurs offrant des services de transfert d’espèces.

Une fondation philanthropique finance près de 5.000 PME africaines

Pour son programme d’entrepreneuriat 2021, la Fondation Tony Elumelu (TEF, sigle anglais) a reçu 400.000 candidatures.Les bénéficiaires de 2021 ont été sélectionnés en fonction de leur innovation, leurs performances et leur potentiel de croissance pour créer des emplois et éradiquer la pauvreté sur le continent, renseigne le communiqué parvenu mercredi à APA. Chaque entrepreneur reçoit 5.000 dollars non remboursables. Parmi les 4.949 entreprises retenues, 68 % sont dirigées par des femmes.

Composés à la fois de nouvelles start-ups et de petites entreprises existantes, les entrepreneurs Tony Elumelu 2021 ont suivi une formation, un mentorat et un coaching de classe mondiale et auront un accès à vie au réseau des anciens de la Fondation Tony Elumelu, informe la note.

« À vous les jeunes entrepreneurs africains – travaillez dur, rêvez grand et soyez très disciplinés. Vous devez continuer à penser à l’impact. Le parcours de l’entrepreneuriat n’est pas linéaire – il y a des hauts et des bas, mais en restant concentré et résilient, le succès viendra finalement à vous. L’avenir de notre continent est entre vos mains. Ce que vous faites en tant qu’entrepreneurs contribuera grandement à sortir l’Afrique de la pauvreté. Je suis heureuse que nos femmes entrepreneures se portent très bien, avec une représentation de 68 % cette année », a déclaré le Fondateur de la TEF, Tony O. Elumelu, cité par le document.

Il a par ailleurs invité les dirigeants africains à continuer à créer le bon environnement propice pour permettre aux jeunes de réussir. Car « leur succès est le succès de nous tous sur le continent ». « Nous devons leur donner la priorité parce que les nations et les continents qui donnent la priorité à leurs peuples réussissent », a-t-il martelé.

Le Directeur Général de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, M. Koen Doens s’est quant à lui dit « très heureux que plus de 2400 femmes bénéficieront du programme de formation de la Fondation Tony Elumelu et obtiendront un capital d’amorçage pour soutenir leurs idées. »

« Notre ambition commune est de responsabiliser 100.000 jeunes entrepreneurs africains au cours des dix prochaines années à travers l’Afrique, en reconnaissant que l’entrepreneuriat est le seul moyen de réaliser les rêves », a fait savoir Mme Ahunna Eziakonwa, représentant le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à cette rencontre.

Selon le directeur général de la TEF, Ifeyinwa Ugochukwu, l’entité qu’il dirige a formé dix fois plus de jeunes entrepreneurs africains qu’il n’en a formés de 2015 à 2019 combinés.

« Aujourd’hui, en 2021, nous verserons un montant record de 24.750.000 USD directement aux entrepreneurs africains des 54 pays africains. C’est l’impact », s’est-il félicité.

Botswana : une vague de chaleur attendue dans le nord

Le gouvernement du Botswana a mis en garde, ce lundi, contre une chaleur torride dans le nord du pays, avant la saison agricole qui démarre à la fin du mois.Dans une note, le gouvernement botswanais a expliqué que les températures maximales devraient augmenter de manière significative dans le Ngamiland, le Chobe et dans d’autres districts du centre et du nord du pays, atteignant les seuils de la canicule.

« Des températures extrêmement chaudes de 39 à 41 degrés Celsius sont attendues sur le Ngamiland, le Chobe, les districts du centre et du nord-est », ont indiqué les services de la météo.

Les experts de la météo ont appelé le public à prendre les précautions nécessaires, notamment en buvant beaucoup d’eau et en évitant de s’exposer directement au soleil.

Le Botswana et ses pays voisins connaissent des vagues de chaleur en octobre/novembre, juste avant le début de la saison des pluies qui dure jusqu’en avril de l’année suivante.

Botswana : une vague de chaleur attendue dans le nord

Le gouvernement du Botswana a mis en garde, ce lundi, contre une chaleur torride dans le nord du pays, avant la saison agricole qui démarre à la fin du mois.Dans une note, le gouvernement botswanais a expliqué que les températures maximales devraient augmenter de manière significative dans le Ngamiland, le Chobe et dans d’autres districts du centre et du nord du pays, atteignant les seuils de la canicule.

« Des températures extrêmement chaudes de 39 à 41 degrés Celsius sont attendues sur le Ngamiland, le Chobe, les districts du centre et du nord-est », ont indiqué les services de la météo.

Les experts de la météo ont appelé le public à prendre les précautions nécessaires, notamment en buvant beaucoup d’eau et en évitant de s’exposer directement au soleil.

Le Botswana et ses pays voisins connaissent des vagues de chaleur en octobre/novembre, juste avant le début de la saison des pluies qui dure jusqu’en avril de l’année suivante.