Gabon: Oligui Nguema demande la libération des détenus du conflit Homme et faune

Le président de la transition a instruit aux ministres des Eaux et Forêts et celui de la Justice de  libérer, sans conditions, des détenus ayant fait l’objet d’une arrestation dans le cadre du conflit Homme et Faune au Gabon.

 

«A Port Gentil, j’ai demandé au ministre des Eaux et Forêts de voir avec son collègue de la Justice, de libérer tous ceux qui ont été arrêtés pour avoir abattu un éléphant. Je veux qu’ils sortent de prison sans conditions», a-t-il sommé. En effet, c’est après avoir écouté les populations lors de sa tournée républicaine à Ndendé, capitale départementale de la Dola dans la province de la Ngounié (sud), que le président de la transition a pris cette décision.

Par la même occasion, le président de la transition a également  invité les populations à abattre les éléphants il leur a exhorté à « se défendre et à protéger leurs biens ». Les populations pourrait même faire recours à l’armée en cas de difficultés pour abattre ces pachydermes, devenus un véritable danger en zone rurale.

Le président de la transition a également apporté du matériel agricole pour permettre à ces populations de cultiver davantage les plantations pour endiguer l’insécurité alimentaire dans la région.

Gabon-conflit homme-faune : Ali Bongo donne 4 milliards de Fcfa aux victimes

Le président de la république vient d’annoncer au cours d’une audience avec  les Ministres des Eaux et des Forêts et du Budget une aide de 4 milliards de Fcfa pour dédommager les victimes  du conflit Homme-Faune au Gabon.

Selon un communiqué de la présidence, ils sont environ 13000 personnes qui vont bénéficier dès ce mercredi 24 mai 2023, d’une aide du chef de l’Etat pour les dommages causés par les éléphants. En effet, le président Ali Bongo l’a annoncé lors de l’audience accordée à  Lee White et  Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi,  respectivement Ministres des Eaux et des Forêts et du Budget.

Pour bénéficier de cette aide, les victimes concernées doivent se rendre dans les trésoreries de leurs provinces respectives.  Au cours de cette audience, le chef de l’Etat a rappelé son double engagement d’une part, « de préserver la biodiversité, une richesse à la fois pour le Gabon et pour la planète », et, d’autre part, « d’aider les populations victimes des dégâts causés notamment par les éléphants », a indiqué le communique de la direction de la communication présidentielle.

Avant d’ajouter que : «Il y a un équilibre à trouver. Environnement et développement ne s’opposent pas, bien au contraire. C’est sur quoi nous travaillons et nous y parviendrons ». Notons que, le chef de l’Etat avait fait cette promesse aux populations le mois de mars dernier lors de sa tournée républicaine dans la province de l’Ogooué-Lolo au sud-est du Gabon.

Gabon : Ali Bongo annonce le paiement imminent des aides dans le cadre du conflit homme-faune

En visite dans la province de l’Ogooué-Lolo, jeudi 30 mars 2023, le chef de l’Etat a échangé avec les populations qui n’ont pas manqué d’exprimer leurs doléances.

 

C’est à Iboudji dans la province de l’Ogooué Lolo que le chef de l’Etat a rencontré les populations jeudi 30 mars 2023. Selon une annonce du chef de l’Etat sur sa page Facebook, Le chef de l’Etat lors de sa rencontre avec les pollutions a annoncé «le paiement imminent des aides (de l’État) dans le cadre du conflit homme-faune». Et d’ajouter : «Tout est fait au Gabon pour concilier préservation de la nature et développement des activités humaines».

En effet, les populations de cette localité sont souvent confrontées au conflit homme-faune. C’est le cas il y a dix mois  lorsqu’une panthère semait la terreur dans cette localité.

Notons que, cette mesure prise par le chef de l’Etat concerne toutes les provinces du Gabon.

Gabon : un gorille sème la terreur à Ebandangoye  

Depuis quelques temps, les habitants d’Ebandangon n’effectuent plus les travaux champêtres à cause de la présence d’un gorille qui fait des ravages dans leurs plantations.

 

Situé dans le 1er arrondissement de la commune de Makokou, les habitants ont du mal à aller dans leur champ travailler de peur de croiser le gorille. En effet, le site Gabon média Time rapporte qu’une riveraine en allant dans son champ, aurait constaté la présence d’un animal peu commun, un gorille. La femme aurait tenté dans un premier temps de recourir à des techniques traditionnelles pour faire fuir l’animal mais malheureusement pour cette dernière, elle aurait échoué et aurait été giflée par lui.

Ne sachant plus quoi faire pour éviter de se retrouver dans les mêmes situations, les populations demandent de l’aide au gouvernement afin de continuer leurs travaux.

A noter que, le conflit Homme-faune fait rage ces dernières années au Gabon. Les populations ont même dû abandonner leurs villages par peur de se faire agresser par des animaux.

Gabon-conflit Homme-faune : le chef de l’État AliBongo a donné des instructions fermes au chef du gouvernement

Le Président de la République a instruit au Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, de mettre urgemment et définitivement fin au phénomène du conflit Homme/faune récurrent dans le pays.

 « Le Président de la République a instruit le gouvernement d’œuvrer à la mise en place de politiques publiques fortes à travers un conseil stratégique visant à freiner l’extension du conflit homme-faune, le trafic illicite de nos ressources naturelles, et à préserver les populations et les animaux dans leurs environnements de vie respectifs », a indiqué la cellule de communication de la présidence de la République.

Au cours de l’audience que le président Bongo  a accordé à madame Rose Christiane Raponda, Chef du gouvernement lundi 7 mai dernier, les récentes violences dramatiques survenues à Mekambo, ont fait l’objet des discussions.

Signalons que,  des mesures prises en guise de solution palliative qui sera intégrée dans la stratégie en gestation, n’ont pas été dévoilées à presse.

 

 

 

 

Gabon- conflit homme-faune : le député B. zighou suggère d’abattre 576 éléphants par an

Pour stopper le conflit homme-faune notamment la dévastation des plantations des villageois par les éléphants, l’honorable  Bonaventure Nzighou Manfoumbi, suggère de battre d’au moins 3 éléphants par trimestre et par département afin de réduire l’hégémonie des pachydermes dans les villages où leurs dégâts sont à l’origine de la famine et de la paupérisation des villageois.

Pour le député Bonaventure Nzighou Manfoumbi, les autorités gabonaises protègent plus les éléphants par rapport aux hommes. Pour preuve, l’élu du 2ème siège du département de la Douigny dans la Nyanga, a rappelé qu’abattre un éléphant au Gabon est passible d’une lourde peine de prison alors que le gouvernement répond par un silence absolu aux lamentations des populations victimes de la boulimie des pachydermes.

Comme solution au conflit entre l’homme et les éléphants, le député suggère d’abattre au moins 3 éléphants par trimestre et par département. Il est question, pour le député de faire peur et faire fuir ces éléphants des villages.

Le Gabon totalise 88 départements. L’application de cette proposition entrainerait la mort chaque année de 576 éléphants par an dans le pays qui a déjà perdu la moitié de sa population d’éléphants de forêts à cause du braconnage, selon le ministère des Eaux et forêts.

Interpellé par le député à l’Assemblée nationale, le prof Lee White pense que, « l’efficacité de cette pratique reste à démontrer. Ça ne serait pas bénéfique et ne peut pas savoir si les éléphants abattus sont bien ceux qui sont concernés par les destructions des plantations. Cela ne résoudrait pas le problème », a estimé le Ministre des forêts.

Il sied de noter que, le prof Lee White a fait la promotion des barrières électriques comme solution mise en pratique au Gabon pour faire face à ce conflit. 13 barrières ont été implantées dans les provinces de l’Ogooué Ivindo, de l’Estuaire, de la Nyanga et de l’Ogooué maritime. Le Gabon s’inspire du modèle copié du Kenya. Les barrières sont électrifiées par panneaux solaires.

A cause des dévastations des plantations par les éléphants, les populations rurales crèvent de faim, s’appauvrissent davantage ou optent pour l’exode rural.