Gabon : le parlement approuve le projet sur la création du Contrôle générale de l’Etat

Le projet de loi portant création du Contrôle générale de l’Etat (CGE), a été adopté par l’Assemblée Nationale en remplacement de l’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea).

 

Le projet de loi portant ratification de l’ordonnance 0001/PR/2023 du 30 septembre 2023,  sur la création du Contrôle général de l’État (CGE) a été adopté. En effet, ce projet de texte qui a été présenté par la ministre de la Réforme des institutions Murielle Minkoue-Mintsa, vise à renforcer la bonne gouvernance et l’efficacité du service public.

Cet organe qui vient remplacer l’Anavea assurera les missions longtemps dévolues à l’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea) dont les résultats n’auraient pas été satisfaisants.  Le Contrôle générale de l’Etat devra présenter « des garanties d’efficacité et de neutralité dans l’accomplissement des missions de contrôle, d’audit, d’évaluation et de conseil des services de l’Etat et des collectivités locales », apprend-on.

La mise en place de cet organe s’inscrit dans la volonté du gouvernement de mettre un terme à certains dysfonctionnements dans la politique de contrôle de l’Etat. Notons que, le projet de loi est passé en examen à la Commission des lois, des Affaires Administratives et des Droits de l’Homme dirigée par l’honorable Marcellin Mve Ebang, avant d’être adopté par les députés.

Gabon : les députés adoptent le Règlement de l’Assemblée Nationale de la Transition

Les 98 députés de transition du Gabon ont procédé ce jeudi 9 novembre 2023, à l’adoption du texte portant Règlement de l’Assemblée Nationale de transition.  

 

Réunis au parlement depuis quelques jours, les députés de transition ont adopté le Règlement de l’Assemblée Nationale de Transition. Ce texte sur l’Assemblée Nationale a été auditionné par la Commission des Lois, des Affaires administratives et des Droits de l’Homme, le texte a été examiné, amendé,  puis adopté. En effet, c’est le lundi  30 octobre 2023, que le parlement de transition a inauguré sa première rentrée solennelle à Libreville.

Le président de l’Assemblée Nationale Jean-François Ndougou les avait invités à travailler avec un seul idéal qui, « reste notre boussole et notre grande source de motivation, la refondation de notre État et la restauration de nos institutions en vue de promouvoir, la Démocratie, la bonne gouvernance et le respect des droits humains », avait-il précisé.  Parmi les 98 députés que compte le parlement de transition au Gabon,  32 sont issus de l’ancien parti au pouvoir. A cet effet, Jean-François Ndoungou avait indiqué qu’ « Il n’existe donc ni Majorité, ni Opposition. Un seul idéal reste notre boussole et notre grande source de motivation, la refondation de notre Etat et la restauration de nos Institutions en vue de promouvoir la démocratie, la bonne gouvernance et le respect des droits humains».

Appelé à travailler en toute objectivité, les députés qui ont lu et révisé la charte de la transition du Gabon vont procéder entre autres retoucher  les différents textes de lois écrits sous le régime déchu d’Ali Bongo Ondimba.

Gabon : l’Assemblée nationale adopte la loi sur le statut de l’artiste et de l’acteur culturel

Le projet de loi portant sur le statut de l’artiste a été  adopté à l’Assemblée Nationale le 31 mai 2023.

 

Au Gabon, l’artiste et l’acteur culturel vont désormais bénéficier d’un statut reconnu. Ce projet de loi portant sur le statut de l’artiste va lui donner un cadre juridique propice à son émancipation.  Défendu par le ministre Max Samuel Oboumadjogo, le 27 avril dernier, l’Assemblée nationale a décidé ce jour de l’adopter. En effet,  cette étape que vient de franchir le secteur de la culture est une belle victoire pour les artistes et acteurs culturels.

Bien que, le chemin soit encore long, le ministre de tutelle a souligné à travers le site Gabon Media Time que : « ceci est une victoire d’étape ce n’est pas fini. Il y’a une trilogie à poursuivre d’abord le statut, les droits d’auteurs et la copie privée », a-t-il souligné. Ce dernier qui n’a pas manqué de remercier le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Lequel a vu en lui la personne idoine pour mener à bien ce projet d’émancipation.

Rappelons que, la chambre haute du Parlement avait approuvé ce projet de loi le 13 avril 2023. Avec l’approbation des deux chambres, le texte sera soumis au chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui devra constater sa régularité.

Gabon : les retraités militaires et civils annoncent une grève le 3 août devant la caisse des pensions

Les retraités militaires et civils de l’administration publique en bras de fer avec le gouvernement, ils ont dans un communiqué parvenu à notre rédaction, annoncent un piquet de grève le 3 août devant la Caisse des Pensions, pour y tenir une assemblée générale au cours de laquelle ils rappelleront leurs revendications.

« Le 3 août 2021 est l’ultime étape pour l’aboutissement de toutes nos revendications liées à nos pensions retraite », peut-on lire dans un communiqué qui est atterrie à notre rédaction.

« Tous les retraités concernés par le problème de dommages et intérêts sans condition de délais avec ou sans dossiers du conseil d’état doivent prendre part à l’AG ou piquet de grève », invite le communiqué.

Tous les retraités concernés par ce dossier sont priés de venir chacun avec un gilet vert, le dossier du conseil d’état en mains (…), une natte à prévoir pour un couché.

Rappelons que, la mobilisation du 3 août ne sera pas une première. Ces retraités ont souvent campé à l’entrée principale du ministère de la fonction publique. Ils ont déjà effectué un sit in devant les bureaux du Premier ministre à la Primature ainsi que devant le siège de l’Assemblée nationale.

 

 

 

Gabon-Valorisation de pension retraite : l’État envisage de payer les pensions pour tous les retraités

Les militaires retraités gabonais et d’autres anciens fonctionnaires civils souffrent par le nom paiement de leurs pensions depuis des années.

A en croire Faustin Boukoubi, speaker de la chambre basse du parlement gabonais, les militaires retraités et d’autres anciens fonctionnaires civils  seront édifiés le 3 juin prochain par une décision du parlement qui sera réuni en congrès extraordinaire.

Il faut dire que la garantie a été donnée par le président de l’Assemblée nationale, durant le récent mouvement d’humeur de la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), syndicat dans lequel les retraités civils et militaires sont membres. Un mouvement pacifique les ayant conduits à l’Assemblée nationale en passant par la Primature.

Signalons que ces retraités réclament l’arrimage des pensions retraite au nouveau système de rémunération, effectif depuis juillet 2019Ils veulent également le paiement de service rendu, des rappels soldes, et  des rappels résultant du non–arrimage des pensions.

D’après une source proche de la présidence de la République, l’État envisage de payer les pensions pour tous les retraités encore prépensions depuis un an, deux ans et plus. Il veut aussi valoriser les pensions pour ceux qui en perçoivent déjà, conformément à la nouvelle réforme.

 

 

Gabon- conflit homme-faune : le député B. zighou suggère d’abattre 576 éléphants par an

Pour stopper le conflit homme-faune notamment la dévastation des plantations des villageois par les éléphants, l’honorable  Bonaventure Nzighou Manfoumbi, suggère de battre d’au moins 3 éléphants par trimestre et par département afin de réduire l’hégémonie des pachydermes dans les villages où leurs dégâts sont à l’origine de la famine et de la paupérisation des villageois.

Pour le député Bonaventure Nzighou Manfoumbi, les autorités gabonaises protègent plus les éléphants par rapport aux hommes. Pour preuve, l’élu du 2ème siège du département de la Douigny dans la Nyanga, a rappelé qu’abattre un éléphant au Gabon est passible d’une lourde peine de prison alors que le gouvernement répond par un silence absolu aux lamentations des populations victimes de la boulimie des pachydermes.

Comme solution au conflit entre l’homme et les éléphants, le député suggère d’abattre au moins 3 éléphants par trimestre et par département. Il est question, pour le député de faire peur et faire fuir ces éléphants des villages.

Le Gabon totalise 88 départements. L’application de cette proposition entrainerait la mort chaque année de 576 éléphants par an dans le pays qui a déjà perdu la moitié de sa population d’éléphants de forêts à cause du braconnage, selon le ministère des Eaux et forêts.

Interpellé par le député à l’Assemblée nationale, le prof Lee White pense que, « l’efficacité de cette pratique reste à démontrer. Ça ne serait pas bénéfique et ne peut pas savoir si les éléphants abattus sont bien ceux qui sont concernés par les destructions des plantations. Cela ne résoudrait pas le problème », a estimé le Ministre des forêts.

Il sied de noter que, le prof Lee White a fait la promotion des barrières électriques comme solution mise en pratique au Gabon pour faire face à ce conflit. 13 barrières ont été implantées dans les provinces de l’Ogooué Ivindo, de l’Estuaire, de la Nyanga et de l’Ogooué maritime. Le Gabon s’inspire du modèle copié du Kenya. Les barrières sont électrifiées par panneaux solaires.

A cause des dévastations des plantations par les éléphants, les populations rurales crèvent de faim, s’appauvrissent davantage ou optent pour l’exode rural.

 

Gabon-Révision de la constitution : les députés de l’opposition disent non

Les  députés de l’opposition gabonaise à l’Assemblée nationale ont observé ce mercredi 23 décembre, un mouvement d’humeur à l’entrée du siège de l’Assemblée nationale pour dire non à la modification de la constitution.

« Nous avons choisi de nous exprimer dans la rue pour faire entendre notre désapprobation au peuple gabonais », a expliqué Serge Maurice Mabiala, porte-parole des protestataires. « Nous disons non à la modification de la constitution. Nous n’accepterons pas cette énième modification », a-t-il indiqué.

Dans une brève déclaration, les députés qui se réclament être l’opposition parlementaire « s’étonne et regrette que ledit projet n’ait pas été soumis à l’approbation du peuple gabonais par la procédure référendaire ».Le référendum, argumentent-ils, donnerait « une incontestable assise démocratique ».

La bouderie de ces députés intervient la matinée même où le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda est arrivée dans les locaux de l’Assemblée nationale pour être auditionné par la commission des lois.

Le speaker de la chambre basse du parlement gabonais, Faustin Boukoubi est descendu de son bureau pour venir inviter ses collègues à entrer dans la concession pour des raisons de sécurité.

Dossier à suivre

Mouila : Maurice Mabiala est allé dimanche aux pieds des populations qui l’ont élu député national

En tant que pionnier d’une pratique politique, celle d’instaurer des comptes rendu parlementaires au peuple à chaque moment important de la destinée de la nation, celui qui est depuis le 30 août dernier le patron politique du 1er siège de la commune de Mouila a expliqué à sa circonscription électorale les circonstances dans lesquelles certaines lois ont été entérinées.

Après la validation par l’Assemblée nationale d’une série de textes et de lois controversés et ayant soulevé la colère des Gabonais, le Député du 1er siège de la commune de Mouila, dans la province de la Ngounié, par ailleurs conseiller municipal, l’honorable Serge Maurice Mabiala, est allé dimanche aux pieds des populations qui l’ont élu pour expliquer à ces derniers les tenants et aboutissants des décisions prises par les représentants du peuple ces derniers mois.

Il est notamment revenu sur la validation par l’Assemblée nationale de la loi très controversée portant sur la dépénalisation de l’homosexualité. L’honorable a également entretenu son auditoire sur la suppression des services publics personnalisés et le projet de loi de finance rectificative 2020, qui indique le niveau des autorisations budgétaires arrêté par le Parlement.

Pour clore cet exercice, l’élu national a édifié les populations sur les missions dévolues à un député à savoir : siéger, délibérer et voter les lois. Il a aussi rassuré ces derniers sur le fait qu’il est pleinement conscient de la lourde responsabilité qui est désormais la sienne dans la défense, au sein de l’hémicycle, de l’intérêt général en sa qualité d’élu National sur le siège de la commune de Mouila.

 

Assemblée nationale : « Je ne voterai pas la levée de l’immunité de Ndoudangoye » (Dr Minault Maxime)

S’appuyant sur l’éthique républicaine et l’égalité de tous devant la loi, le Dr Minault Maxime Zima Ebeyard écrit à ses pairs députés.

Indiquant qu’il ne votera pas pour la levée de l’immunité parlementaire de Justin Ndoudangoye, il estime que ce privilège parlementaire a déjà été nié, levé, «le jour où, dans la quasi-indifférence de tous, les forces de l’ordre l’ont interpellé et humilié à Port-Gentil».

Pour l’élu de Mitzic et membre du collectif Appel à agir, «ce qui est demandé à l’Assemblée nationale, c’est d’enduire du vernis de la légalité la violation de l’immunité parlementaire de l’honorable député» qu’on voudrait mettre aux arrêts.

Gabon : l’Assemblée nationale exige la libération immédiate du député Tony Ondo Mba

L’interpellation de Tony Ondo Mba, ex-ministre de l’Eau et l’Énergie, député élu de Bitam, n’a pas été du goût de l’Assemblée nationale.

À travers une déclaration lue le 3 décembre dernier, le 5e secrétaire de l’Assemblée nationale a annoncé à l’opinion que la chambre basse du Parlement saisira les autorités compétentes pour être fixée sur la conduite à tenir après l’interpellation par la Direction générale des recherches (DGR), ce mardi dernier, du député élu Tony Ondo Mba.

La chambre basse du Parlement gabonais avoue ne pas savoir quelle position adoptée après cet acte de la DGR. C’est, en tout cas, l’aveu fait sur le plateau du JT de Gabon 1ère par le 5e secrétaire de l’institution, qui a annoncé des démarches auprès des “autorités compétentes” pour comprendre.

Selon le témoignage de Guy-François Mouguengui Koumba, c’est au lendemain de leur limogeage que les anciens ministres Jean-Fidèle Otandault et Tony Ondo Mba, respectivement député du Parti démocratique gabonais (PDG) à Port-Gentil et député Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV) à Bitam, sont allés présenter leurs civilités au président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi. À en croire Guy-François Mouguengui Koumba, les deux députés élus de la majorité présidentielle sont également, en leur qualité de futurs parlementaires, allés s’enquérir des formalités à remplir quant à leur réintégration au sein de l’institution.

Voici qui pourrait relancer le débat sur l’immunité parlementaire et permettre à l’Assemblée nationale d’éclairer l’opinion sur cette question qui délie bien des langues.

Code du travail: Le rapport des réformes à l’Assemblée nationale

Les représentants des organisations professionnelles du Gabon ont remis le rapport des réformes du code du travail aux honorables de l’Assemblée Nationale ce 23 septembre.

C’est la commission de la Santé, de l’Education, des Affaires sociales et culturelles de l’Assemble nationale qui a reçu la nouvelle mouture du code du travail gabonais. Le Secrétaire général adjoint de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) et le Secrétaire général de la Confédération syndicale gabonaise (CSG) qui ont remis ce document à l’institution notent quand même que toutes les associations des travailleurs boudent ce document. Il ne correspond en effet pas à leur vision de la gestion du travailleur.

Ces organisations jugent ce texte très favorable aux employeurs et le considèrent comme un élément de «soumission à une forme d’esclavagisme professionnel où le travailleur n’aura d’autres choix que de se soumettre à la seule volonté de l’employeur par peur d’être licencié». La relecture de l’Assemblée nationale pourrait donc rendre le texte plus équitable selon les travailleurs.

 

Assemblée nationale: Les questions au gouvernement renvoyées à cause des travaux de rénovation

Le 17 septembre 2019 la chambre basse du Parlement a annoncé le report sine die des séances de questions aux membres du gouvernement.

Les questions au gouvernement dans le cadre de la seconde session parlementaire lancée le 2 septembre dernier ont été reportées à une date ultérieure. Ce renvoi s’explique par «le déménagement qui s’est avéré plus laborieux que prévu, particulièrement pour les services administratifs chargés de l’encadrement des différentes séances».

Les questions au gouvernement, sont un exercice de l’assemblée qui permet d’évaluer les activités de gestion de l’Etat. Les commissions feront donc un programme approprié pour le passage des ministres devant le parlement et pourront le communiquer.

Siège de l’Assemblée Nationale: les travaux de réfection accusent un retard

Initialement prévus pour durer 14 mois, les travaux de réfection des locaux de l’Assemblée Nationale ont été prorogés à cause de nombreux retards. Le constat a été fait par Faustin Boukoudi, en visite sur le chantier ce 16 septembre 2019.

Débuté en juin 2019, les locaux renovés de l’AN devaient être livrés en 2020. Mais finalement, les honorables seront locataires dans un hôtel de Libreville jusqu’en 2021. Faustin Boukoubi, Président de l’Assemblée, est venu s’enquérir de l’avancée des travaux de cet édifice, en compagnie des contrôleurs techniques du ministère des Travaux publics. Le premier retard provient des techniciens sur le chantier. Comme l’explique Véronique Obame Obiang, contrôleur technique du ministère des Travaux publics, il y a quelques incompréhensions sur l’application des normes: «Les Chinois travaillent sur la base des normes chinoises. Et nous, nous travaillons sur la base des normes européennes. Tout ce que nous recherchons, c’est de nous accorder sur les valeurs.».

Le palais Léon Mba fait aussi face au déménagement des députés qui n’est pas terminé, malgré que les délais pour cette opération soient dépassés. Le dôme de l’ancien hémicycle présente des fissures, un travail a faire alors qu’il n’était pas prévu. A cela s’ajoutent des pluies survenus durant la saison sèche, à l’origine de nombreux désagréments touchant, entre autres, le mobilier et les tapis, et qui pourraient générés des dépenses supplémentaires.

Le palais Léon Mba a été sérieusement endommagé, comme de nombreux autres édifices, lors de la crise post-électorale de la présidentielle de 2016.

Rentrée solennelle de l’Assemblée nationale ce 02 septembre 2019

Depuis ce lundi matin, c’est la rentrée effective de l’assemblée nationale. L’instance va statuer sur le budget 2020 de l’Etat.

Se sont des députés assidus et concentrés qui ont effectué leur rentrée solennelle ce 02 septembre. Une journée qui marque ainsi le début de la deuxième session ordinaire de 2019, en présence du premier ministre Julien Nkoghé Bekalé, du corps diplomatique, des présidents des institutions constitutionnelles et des représentants des congrégations religieuses.

Cette deuxième session ordinaire s’est ouverte conformément aux dispositions de l’article 42 de la Constitution. La préoccupation majeure est l’examen du projet de loi de finances 2020. Faustin Boukoubi, Président de l’Assemblée Nationale, a relever qu’il devra être intégré à ce programme les préoccupations des populations, selon les recommandations faites par les élus lors de l’intercession parlementaire.

Une minute de silence a été observée en l’honneur de Léon Mbou Yembi, opposant de renom et président du Forum africain pour la reconstruction (FAR), qui a tiré sa révérence le 03 août dernier, à l’âge de 73 ans, alors que le parlement était en vacances. Selon le site web Gabon Actu, Faustin Boukoubi, a débuté son discours par cet hommage en déclarant que le Gabon a perdu « un intellectuel de haut rang dont l’humilité, la probité et les qualités humaines étaient reconnues de tous ».

Cette session prendra fin au plus tard le dernier jour ouvrable du mois de décembre de cette année.

Auditions à l’Assemblée Nationale : Six ministres à la barre

Ils ont été  auditionnés, ce mercredi 26 juin  à l’Assemblée nationale  par les députés de la 13ème législature, dans le cadre d’une série de séances plénières.

Présidées Faustin Boukoubi, président de l’Assemblée Nationale, ce sont les ministres de la Culture, des Sports chargé de la jeunesse et de la vie associative, Franck Nguéma, de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux publics, Arnauld Calixte Engandji-Alandji, des Transports et du Tourisme, Justin Ndoundangoye, de la Santé, Max Limoukou, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du Transfert de technologie, Jean-de Dieu Moukagni Iwangou, de l’Économie, des Finances et des Solidarités nationales, Roger Owono Mbaqui ont été auditionnés.

Il était question pour lesdits ministres, de donner des  explications sur des sujets brûlants de l’heure, au centre des préoccupations notamment des populations gabonaises.

A tour de rôle chaque ministre s’est livré à un jeu de question/réponses. Au ministre des Sports par exemple, il fallait expliquer son choix porté sur le nouveau sélectionneur national de l’équipe de football, les Panthères du Gabon. Comme réponse, Franck Nguema a expliqué que sur les 82 dossiers présentés et après examen d’un technicien membre du jury, c’est Patrice Neveu qui a présenté le meilleur profil, tenant compte d’un projet appréciable qui met l’accent sur la formation de la jeunesse.

Le ministre des Travaux publics,  quant à lui a été interrogé sur le pont de Nzeng-Ayong, plus précisément à hauteur de la Nouvelle cité,  a  précisé que l’ouvrage a été livré aux usagers le 31 mai 2019. Pour s’assurer de sa fiabilité, deux semaines d’essai étaient nécessaires. Arnauld Calixte Engandji Alandji  a annoncé  sa livraison  pour  le jeudi 27 juin 2019.