Le Gabon représenté à la réunion du conseil de paix et sécurité de l’UA en Ethiopie

Le ministre des affaires étrangères est à Addis-Abeba en Ethiopie où il prend part depuis le 29 avril à la 1277ème réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine.

 

Représentant du chef de l’Etat à cette réunion, le ministre des affaires étrangères Michel Regis Onanga Ndiaye va profiter de cette réunion pour plaider pour le Gabon, qui depuis le 30 août a été sanctionné après le coup d’Etat effectué par les militaires. Il sera question de poursuivre les discussions entre le président Oligui Nguema et son homologue Joaô Lourenço président en exercice de l’Union Africaine tenue en marge des obsèques du Pape François le weekend dernier.

Les deux personnalités avaient échangé sur le retour à l’ordre constitutionnel au Gabon. Le président de l’Union africaine a également manifesté son engagement déterminé à œuvrer pour la levée des sanctions pesant sur le Gabon.

Il n’a pas manqué de féliciter le président Oligui Nguema pour sa victoire à l’élection du 12 avril 2025.

L’ONU : le Gabon élu membre non permanent du conseil de sécurité des Nations unies

Le Gabon est élu membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour le mandat 2022-2023. 183 voix sur 190 ont été engrangées par les gabonais. C’est la quatrième fois que le pays occupe cette position.

La RD Congo avait retiré sa candidature « enfin de renforcer l’unité du continent et de préserver le climat de fraternité en Afrique Centrale », expliquait Christophe Lutundula, chef de la diplomatie congolaise .

Le Conseil de sécurité se compose de cinq membres permanents (Chine, États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord) et de dix membres non permanents élus par l’Assemblée générale pour une période de deux ans. Le conseil a notamment pour mission de maintenir la paix et la sécurité internationales, conformément aux buts et aux principes des Nations Unies.

Signalons que  la RDC a déjà siégé comme membre non permanent (1982 – 1983 et 1990 – 1991).

Pour le contexte, plusieurs pays réclament des réformes qui toucheraient notamment la représentativité au niveau du conseil de sécurité de l’ONU.