Maison d’arrêt d’Abidjan : une «enquête en cours» après la «séquestration» d’un journaliste (Ministre)

Le ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme a diligenté une enquête qui « est en cours» en vue de faire la lumière sur l’affaire « Claude Dassé», un journaliste ivoirien qui aurait été séquestré, violenté et menacé de mort la semaine dernière par des gardes pénitentiaires de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA), la plus grande prison du pays.« (…) Le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a instruit le procureur de la République près le Tribunal de Yopougon de diligenter une enquête, qui est en cours, en vue de faire la lumière sur cette affaire», rapporte un communiqué de ce département ministériel transmis mercredi à APA.

« En  tout état de cause, le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, tient à indiquer qu’une suite sera réservée aux conclusions de cette enquête», ajoute le communiqué signé par Bernard Kouassi, le directeur de cabinet du ministre Sansan Kambilé. 

Mercredi dernier, le journaliste ivoirien Claude Dassé  a affirmé avoir été séquestré, violenté et menacé de mort par des gardes pénitentiaires de la MACA alors qu’il y était dans le cadre d’une enquête journalistique sur cette prison.

Côte d’Ivoire: Chantal Nanaba Camara nommée présidente du Conseil supérieur de la magistrature

La magistrate hors hiérarchie Chantal Nanaba Camara a été nommée mercredi présidente du Conseil supérieur de la magistrature pour une durée de trois ans par le président ivoirien Alassane Ouattara, a appris APA de source officielle.« Au titre du Conseil supérieur de la magistrature et conformément à l’article 145 de la constitution, le président de la République a procédé à la signature d’un décret portant nomination de Mme Chantal Nanaba Camara, présidente de la Cour de cassation en qualité de présidente du  Conseil supérieur de la magistrature pour une durée de trois ans», a annoncé Patrick Achi, le ministre Secrétaire général de la présidence de la République dans un communiqué.

 Le 03 avril dernier, rappelle-t-on, la magistrate hors hiérarchie, Chantal Nanaba Camara, réputée pour sa rigueur, a été nommée présidente de la Cour de cassation.

Côte d’Ivoire : départ de Mabri suite à un léger réaménagement du gouvernement

Le chef de l’Etat ivoirien a procédé mercredi à un réaménagement du gouvernement, marqué par le départ de Albert Toikeusse Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.M. Mabri, président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), un parti de la coalition au pouvoir, a été remplacé par Adama Diawara, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. 

Albert Flindé, un cadre de l’Udpci, lui a été nommé ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, tandis que Roger Adom occupe le portefeuille du ministère de la modernisation de l’Administration et de l’innovation du service civique.  

Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur,  qui assurait l’intérim du ministère des Affaires étrangères, après le départ de Marcel Amon-Tanoh, a été nommé ministre des Affaires étrangères. 

Dans ce nouveau gouvernement ivoirien, Raymonde Goudou, ministre de la modernisation de l’Administration, assurant l’intérim du ministère de la Culture, a été confirmée ministre de la Culture et de la Francophonie. 

Quant à Philippe Legré, précédemment secrétaire d’Etat chargé des Affaires maritimes, il devient ministre des Affaires maritimes.

Ce remaniement technique du gouvernement intervient à environ six mois de l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre 2020. 

Léger remaniement du gouvernement ivoirien avec l’entrée de cinq nouveaux ministres

Le président ivoirien Alassane Ouattara a signé mercredi plusieurs décrets réaménageant légèrement le gouvernement ivoirien avec la nomination de cinq nouveaux ministres et la sortie d’Albert Toikeusse Mabri, l’ex-ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.L’information a été donnée par Patrick Achi, le ministre secrétaire général de la présidence de la République dans un communiqué. Ainsi les cinq nouveaux ministres entrants sont MM. Albert Flindé au poste de ministre de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Adama Diawara au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et Roger Adom en qualité de ministre de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service public.

Par ailleurs, le chef de l’exécutif ivoirien a nommé des ministres gouverneur de district autonome. Il s’agit de MM. Robert Beugré Mambé au poste de ministre gouverneur du district d’Abidjan et de Augustin Abdoulaye Thiam Houphouët en qualité de ministre gouverneur du district autonome de Yamoussoukro.

Quant aux ministres Ally Coulibaly (ex-ministre des ivoiriens de l’extérieur) Philippe Legré ( ex-secrétaire d’état chargé des affaires maritimes) et Raymonde Goudou Coffie ( ex-ministre de la modernisation de l’administration), ils ont été nommés respectivement, ministres  des Affaires étrangères, ministre chargé des Affaires maritimes et ministre de la Culture et de la francophonie.

Ce remaniement du gouvernement ivoirien intervient à cinq mois de présidentielle d’octobre prochain et dans un environnement politique tendu.

Côte d’Ivoire: Toikeusse Mabri , président de l’Updci, désormais porte-parole de son parti

Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), un parti de la coalition au pouvoir, Toikeusse Mabri a annoncé mardi être le porte-parole de sa formation « à titre exclusif » pour « préserver la cohésion interne », dans un communiqué.« En raison de la nécessité de préserver la cohésion interne et la cohésion du discours du parti, le président du parti porte, à titre exclusif, la parole de l’Udpci jusqu’à nouvel ordre », écrit M. Mabri dans un communiqué. 

Il relève toutefois qu’ « en cas de besoin, un cadre du parti sera désigné pour délivrer le message de l’Udpci », avant d’ajouter « nous sommes le parti pour la démocratie et nous devons nous attacher à la promotion des libertés tout en préservant l’ordre et la discipline ».

M. Mabri a récemment procédé à un réaménagement de son Cabinet et de la direction de l’Udpci, suite à une crise de leadership. Des personnalités considérées comme ses pourfendeurs, et très engagées au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ne figurent dans l’équipe dirigeante. 

« Nous sommes le parti pour la paix en Côte d’Ivoire et au moyen du bon ton et du dialogue, nous devons nous mobiliser et rassembler tous nos concitoyens autour des valeurs qui contribuent à bâtir la nation », poursuit-il.

Il invite par ailleurs tous les militants à « demeurer de vrais adhérents de l’Udpci dans l’attente des échanges très prochains à l’occasion des consultations sur l’avenir», sans autre précisions, à près de six mois des élections présidentielles prévues le 31 octobre 2020.  

Des cadres du parti s’étaient désolidarisés de lui pour n’avoir pas soutenu ouvertement le candidat désigné du Rhdp, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, lors d’un Conseil politique élargi dans la nuit du 12 au 13 mars 2020.

De ce fait, M. Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et membre dans l’instance dirigeante du Rhdp, a fait un repli pour réaménager son parti, or la législation ivoirienne ne permet pas qu’un individu milite dans deux partis à la fois.  

Côte d’Ivoire: démarrage des programmes de la première télévision nationale islamique

La télévision nationale islamique Al-Bayane, la première télévision musulmane de Côte d’Ivoire a démarré, mardi, ses programmes, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les dignitaires religieux musulmans en Côte d’Ivoire, la réalisation de ce projet audiovisuel permettra « d’améliorer l’image et de diffuser le vrai visage de l’islam» .

La mise en service de cette télévision disponible  via le bouquet Canal+ (N°208)  « est une façon d’aider l’islam et de faire triompher la cause d’Allah», expliquent-ils.

C’est le 12 mai 2018 que Cheick Boikary Fofana, le président du Conseil supérieur des imams et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a lancé une opération dénommée « tempête verte » destinée à mobiliser un milliard FCFA pour la mise en place de la télévision nationale islamique Al-Bayane.

 Cette opération de collecte de fonds qui devrait durer deux mois,  visait un million de fidèles musulmans à raison de 1000 FCFA par personne.

Electricité: les sénateurs ivoiriens adoptent le projet de loi ratifiant l’ordonnance sur le Fonds PEPT

Le projet de loi ratifiant l’ordonnance du 24 octobre 2018 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Fonds pour le Programme Electricité pour Tous (Fonds PEPT) présenté, par le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a été adopté lundi à Yamoussoukro, à l’unanimité par les membres de la Commission des affaires économiques et financières du Sénat.Cette ordonnance vise d’une part à offrir un cadre juridique rassurant aux bailleurs de Fonds institutionnels tels que l’Union européenne (UE), la Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence française de développement (AFD) mais également à permettre aux couches sociales à faibles revenu d’accéder à l’électricité.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables a saisi cette occasion pour faire un point sur les activités du gouvernement dans le secteur de l’énergie, rapporte une note d’information transmise à APA.

Selon lui, le nombre de localités électrifiées a doublé en 8 ans et demi avec un taux de couverture qui est passé de 33% en 2011 à 71% en fin mars 2020.

« Plus précisément, nous avons aujourd’hui 6 045 localités électrifiées en Côte d’Ivoire contre 2 818 localités électrifiées en 2011. L’objectif est d’arriver à 100% en 2025 », a-t-il expliqué.

Quant aux abonnés à l’électricité, le ministre Cissé a indiqué que le nombre est passé d’un million en 2011 à plus de 2,5 millions à fin mars 2020. Il a par ailleurs précisé que 803 000 abonnés (soit environ 5 millions d’habitants) parmi ceux-ci ont bénéficié du PEPT qui est un programme couvrant le paiement du coût du branchement sur environ 10 ans.

Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne juge «irréaliste le délai de 14 jours» pour constituer la liste électorale

Les partis politiques de l’opposition ivoirienne jugent « irréaliste le délai de 14 jours, allant du 10 au 24 juin » 2020, proposé par la Commission électorale indépendante (CEI) pour constituer la liste électorale, dans une déclaration transmise lundi à APA.« Les partis politiques de l’opposition ont jugé irréaliste le délai de 14 jours, allant du 10 au 24 juin, proposé par la Commission chargée des élections pour constituer la liste électorale », indique une déclaration signée par Kakou Guikahué (Pdci) et Georges Armand Ouégnin (EDS).

 Dans cette déclaration,  l’opposition rejette cette proposition au regard de l’importance du nombre de personnes en âge de voter non inscrites sur la liste électorale, estimées à cinq millions d’électeurs, dont de nombreux nouveaux majeurs, selon les statistiques.

Cette déclaration de l’opposition ivoirienne intervient après une rencontre, le 6 mai 2020, entre les partis politiques (PDCI-RDA, RPP, USD, RPCI, UPCI, URD, CAP- UDD, LIDER), la plateforme EDS, et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui a initié  un atelier d’informations et d’échanges sur le processus électoral et la confection de la liste électorale.

Au cours de cette rencontre, ces partis politiques ont réaffirmé au coordonnateur du PNUD en Côte d’Ivoire leur  « décision de ne pas reconnaître la CEI actuelle », qui selon eux est un organe «déséquilibré, partial, inféodé au RHDP Unifié (pouvoir) et incapable d’organiser des élections libres, transparentes et crédibles ».

Face à cette situation, ces partis et la plateforme EDS ont réitéré leur demande d’utilisation de la Carte nationale d’identité (nouvelle ou ancienne) et du certificat de nationalité comme pièces, pour l’inscription sur la liste électorale.

Ils ont demandé la prorogation de la validité des anciennes cartes nationales d’identité, la durée de la révision de la liste électorale à au moins 30 jours dans les dix mille cinq cents (10 500) lieux de vote et la proclamation des résultats par bureau de vote.

Ces partis politiques ivoiriens ont en outre exigé le respect des délais de publication des listes, conformément aux dispositions prévues par la loi. La prochaine présidentielle ivoirienne est fixée par la Constitution au 31 octobre 2020.

Côte d’Ivoire: un accident de la circulation fait trois morts sur l’autoroute du Nord (Pompiers)

Une collision entre un véhicule de type particulier et un camion a fait cinq victimes dont trois décès «certains» vendredi sur l’autoroute du Nord, voie Sud PK 142, a appris APA de source sécuritaire. Dans une note d’information, le  Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) qui a été alerté aux environs de 08h 11 mn ( Heure locale et Gmt) pour secourir les victimes de cet accident, a indiqué qu’il s’agit d’un véhicule de particulier qui a quitté sa voie et percuté un camion qui venait dans le sens opposé.

Selon l’Office de la sécurité routière (OSER), 95% des accidents de la circulation qui surviennent en Côte d’Ivoire sont dus à des facteurs humains. En 2019, les accidents de la circulation ont fait 24 907 victimes dont 537 morts en Côte d’Ivoire.

La société civile ivoirienne invite l’Etat à «reconsidérer» le retrait de sa déclaration de compétence à la Cour africaine des droits de l’Homme

La Convention de société civile ivoirienne (CSCI) invite l’Etat de Côte d’Ivoire à « reconsidérer » sa décision relative au retrait de sa déclaration de compétence à la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, empêchant les ONG d’ester auprès de la juridiction.La CSCI exhorte le président de la République à « reconsidérer la décision de l’Etat de Côte d’Ivoire du 28 avril 2020 relative au retrait de sa Déclaration de compétence à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples », indique une note transmise jeudi à APA.

L’organisation qui « encourage vivement (l’Etat) à prendre des mesures qui visent à préserver durablement l’harmonie sociale en cette période déjà difficile », invite les acteurs politiques à « plus de retenues et à être des acteurs de paix au lieu d’être des tensio-générateurs sociaux (TGS) ». 

En dépit de cette situation, la Convention de la société civile ivoirienne appelle les acteurs de la société civile à « poursuivre inlassablement la lutte pour la construction d’un Etat de droit et à la promotion de l’intégration régionale et sous-régionale ».

Au cours de sa séance du 22 avril 2020, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a ordonné à l’Etat ivoirien de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt émis contre M. Guillaume Soro. Suite à cet arrêt, l’ex-chef de l’Assemblée nationale ivoirienne a été condamné à 20 ans de prison ferme. 

La Cour a également demandé à l’Etat de surseoir aux mandats de dépôts émis contre certains de ses proches parmi lesquels des élus de la nation. Puis de faire un rapport à la Cour sur la mise en œuvre de ses mesures dans un délai de 30 jours.

Suite à cet arrêt de la Cour, le gouvernement ivoirien, à l’issue d’un Conseil des ministres le 29 avril 2020, a décidé du retrait de sa déclaration de compétence prévue par le protocole de la Charte Africaine des droits de l’Homme et des peuples, qu’il a émise le 19 juin 2013, en application de l’article 34 alinéa 6 dudit protocole.

De ce fait, les citoyens ivoiriens et les ONG, perdent le pouvoir de saisir directement la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. Dans son communiqué, le porte-parole du gouvernement s’est insurgé contre .la décision de la Cour dans l’affaire Guillaume Soro et ses proches, incarcérés.

Pour le gouvernement ivoirien la décision de la Cour africaine est « de nature à entraîner une grave perturbation de l’ordre juridique interne des Etats et à saper les bases de l’Etat de droit, par instauration d’une véritable insécurité juridique ».

La décision de l’Etat ivoirien fait suite, selon le gouvernement, « aux graves et intolérables agissements que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples s’est autorisés, dans ses actions, et qui portent atteinte à la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire ».  

« Cette situation qui a l’air d’un imbroglio juridico politique préoccupe au plus haut niveau la Convention de Société Civile Ivoirienne», estime l’organisation qui souligne que par ce retrait la société civile se trouve fortement fragilisée en matière de promotion et de protection des droits de l’homme dans le pays.

La CSCI rappelle que cet instrument juridique chèrement acquis de haute lutte est le fruit d’un engagement collectif. Pour elle, ce retrait dénote d’une « atrophie juridique » surtout à l’approche des échéances électorales de 2020.

Côte d’Ivoire : 58,6 milliards FCFA de marchés publics approuvés au 1er trimestre 2020

Le montant des marchés publics approuvés à fin mars 2020 en Côte d’Ivoire s’élève à 58,6, milliards FCFA contre 170,5 milliards FCFA à la même période en 2019, soit une baisse de 65,6%. L’information a été donnée mercredi par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara. 

En nombre, a ajouté M. Touré qui est par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias, 185 marchés ont été approuvés au premier trimestre 2020 contre 516 à la même période en 2019, soit une baisse de 64,1% .

«  Les procédures concurrentielles portant sur les appels d’offre représentent 73,7% des marchés approuvés à fin mars 2020 contre 76,8% à fin mars 2019…Les procédures non concurrentielles incluant les marchés de gré à gré représentent 25,5% du montant des marchés approuvés au premier trimestre 2020 contre 21% à la même période en 2019 soit une hausse de 4,5%», a-t-il précisé.

 Selon M. Touré, cette  tendance à la baisse observée globalement dans les opérations de passation des marchés publics au premier trimestre 2020 s’explique par les retards observés dans la finalisation des formalités liées au basculement en mode budget programme et au développement du nouveau Système d’information budgétaire.

 Toutefois, a-t-il fait remarquer, la part des marchés attribuées aux PME est passée de 10,4% à fin mars 2019 à 18,7% à fin mars 2020, soit une hausse de 8,3%.

Le montant des marchés publics approuvés en Côte d’Ivoire au terme du premier trimestre 2019 s’élevait à 170,5 milliards FCFA contre 169 milliards FCFA pour la même période en 2018.

Le premier ministre ivoirien « se porte bien» après quelques « examens de routine» en France (Ministre)

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui est à Paris en France depuis dimanche dernier pour un «contrôle médical», «se porte bien après quelques examens de routine», a assuré mercredi à Abidjan Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. « Je voudrais partager avec vous que le premier ministre se porte bien. Il est en France depuis quelques jours pour effectuer quelques examens de routine. Il a effectué un examen de coronarographie qui est une technique d’imagerie médicale utilisée en cardiologie… En réalité c’est une opération courante et régulière en matière médicale», a expliqué M. Touré dans une conférence de presse au terme de cette réunion hebdomadaire du gouvernement ivoirien.

 «  A l’issue de cet examen, il lui a été préconisé un repos médical… Tout se passe bien», a insisté M. Touré qui dit avoir échangé avec le premier ministre ivoirien « ce matin ».

Le chef du gouvernement ivoirien est  en France depuis dimanche pour un « contrôle médical ». Lundi, il a effectué un examen de coronarographie à l’issue duquel son médecin traitant lui a prescrit un suivi médical et une période de repos.

Selon le gouvernement ivoirien, M. Gon Coulibaly dont l’intérim est assuré par Hamed Bakayoko, le ministre d’État chargé de la défense, poursuivra son séjour en France pour « quelques semaines » avant de regagner la Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: 19 pro-Soro dont 14 militaires interpellés pour atteinte contre l’autorité de l’Etat (procureur)

Dix-neuf personnes dont 14 militaires proches de Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, ont été interpellés pour tentative de complot et atteinte contre l’autorité de l’Etat, a annoncé mardi le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, face à la presse.Les infractions retenues concernent « des faits de tentative de complot et d’atteinte à la sûreté de l’Etat, et surtout pour ces personnes d’avoir tenté de dissimuler des armes pour la plupart du temps », a dit Richard Adou, lors d’une conférence de presse, au tribunal d’Abidjan-Plateau. 

Selon le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan, le juge d’instruction, suivant une commission rogatoire datée du 27 décembre 2019, a instruit la section de recherches de la gendarmerie à l’effet de procéder à des perquisitions. 

L’enquête, en court, a abouti à la saisie de 17 véhicules dont quatre ayant servi au transport d’armes et de munitions initialement stockées au siège du mouvement citoyen Générations et peuples solidaires (GPS, présidé par M. Soro) sis à Cocody Riviera-Golf, en direction de la ville balnéaire d’Assinie pour y être précipitamment immergées dans la lagune en prévision d’éventuelle perquisition.

Cette découverte vient corroborer «l’appel à l’insurrection lancé par un groupe de personnes, dont des députés, au siège du mouvement GPS », a-t-il  soutenu, avant d’ajouter qu’ « aujourd’hui, l’enquête permet d’établir que le siège de ce mouvement politique servait à l’entreposage d’armes ». 

« Il a été également découvert à ce siège un lot de matériel militaire de communication dont un appareil permettant de capter les mouvements des forces armées, ainsi que des documents qui ne laissent aucun doute sur les actions et les objectifs de ce mouvement politique », a-t-il poursuivi. 

Les quatre véhicules ayant servi au transport d’armes et de munitions à Assinie, une banlieue d’Abidjan, appartiennent à M. Zebré Souleymane, en fuite, a précisé le procureur, soulignant que ce dernier avait déjà été cité dans le dossier de la découverte des caches d’armes à Bouaké (centre). 

M. Zèbré avait d’ailleurs nié les faits. Les premières perquisitions à l’annonce d’un complot contre l’autorité de l’Etat, avaient permis la découverte, dans le fond lagunaire d’Assinie, des armes et munitions : 50 kalachnikovs AK-47, 12 lance-roquettes RPG, 4 fusils mitrailleurs FM et un millier de munitions et d’obus. 

Le procureur a fait savoir que les agents enquêteurs ont procédé à diverses auditions, notamment à celles d’employés de maison et de militaires, précédemment chargés de la sécurité de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

A ce stade de l’enquête, les éléments montrent, à en croire M. Richard Adou, des « traces digitales sur les armes sorties de la lagune, les données de téléphones portables et certains documents » ayant permis l’interpellation de ces 19 personnes.

Ces 19 personnes comprennent notamment 14 militaires (deux officiers supérieurs et 12 sous-officiers) et 5 civils en lien avec les faits. Quinze parmi elles ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt le 17 avril 2020. 

M. Guillaume Soro, qui a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a été condamné le 28 avril dernier à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards Fcfa d’amende et à 7 ans de privation de droits civiques. 

Le tribunal a également prononcé la confiscation du bien immobilier incriminé au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il lui est reproché un détournement de deniers publics de 1,5 milliard Fcfa et recel de détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. 

Football/Saison 2019-2020: près de 2 milliards FCFA versés aux clubs ivoiriens au titre des subventions

La Fédération ivoirienne de football ( FIF) a versé à l’ensemble des clubs ivoiriens ( Ligue 1, ligue 2, division 3 et football féminin) à la date du 04 mai 2020, la somme de 1 910 000 000 FCFA au titre des subventions, des droits télé et des droits marketing pour la saison sportive 2019-2020 sur un montant de 2 245 000 000 FCFA, a appris APA mardi auprès de cette institution fédérale. « La FIF reste devoir aux clubs la somme totale de 335 000 000 FCFA qui vous sera versée à bonne date », a promis l’institution dans un courrier adressé aux présidents de ces clubs.

Les subventions et autres droits octroyés concernent notamment 14 clubs de ligue 1, 24 clubs de ligue 2, 38 clubs de division 3 et 10 clubs de football féminin.

A quelques journées de la fin de la saison 2019-2020, toutes les activités de la FIF ont été arrêtées en raison de la maladie à Coronavirus.