Lancement à Abidjan de la 2e Foire Francophone sur le recyclage des déchets

La Fondation Magic System a lancé jeudi à Abidjan la 2e édition de la Foire Francophone des jeunes sur la gestion et le recyclage des déchets, prévue du 25 au 26 mai 2021.

La Fondation Magic System organise cette foire en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD). Elle s’inscrit dans le cadre de l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques (IJLCC).

Cette deuxième édition « aura plusieurs innovations avec à la clé la participation de jeunes porteurs d’initiatives venant des pays francophones du monde », a indiqué face à la presse Jean Louis Boua, le directeur exécutif de la Fondation Magic System, au siège de l’organisation.

L’édition 2020 avait une envergure régionale, mais cette année l’événement a été redimensionné à une stature internationale pour « engager » et sensibiliser encore plus de jeunes sur les enjeux et les défis de la gestion et le recyclage des déchets, a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui nos rues, malgré les efforts de nos gouvernants, sont jonchées de déchets et ces déchets, au lieu de représenter une menace, devraient pour nous représenter une mine d’or » grâce à la revalorisation, a dit M. Boua, qui a invité les jeunes à s’engager dans les métiers verts.

Par le biais des « métiers verts, de l’économie verte, circulaire et solidaire, les jeunes peuvent apporter leur modeste contribution dans la lutte contre les changements climatiques », a soutenu M. Jean Louis Boua.

Le directeur exécutif de la Fondation Magic System a fait savoir que les candidatures des jeunes porteurs de projets sont « encore ouvertes et seront clôturées le 10 mai 2021 ». Pour cette édition, une dizaine de projets seront récompensés contre deux l’année précédente.

Les projets attendus devaient être innovants et peuvent porter sur tout type de déchet. Les postulants devront toutefois renseigner un formulaire de candidature où ils indiqueront leurs initiatives, televerser deux photos et une vidéo de présentation de 60 secondes.

Les candidats seront notamment sélectionnés selon les critères de pertinence de l’initiative portée, le caractère innovant, l’âge du promoteur (être âgé de 18 à 35 ans), mentionné un document de la Fondation qui envisage de créer des emplois verts au profit des jeunes.

A l’issue de la sélection, 300 jeunes entrepreneurs, porteurs d’initiatives seront retenus pour présenter leurs projets dont 200 participeront en préférentiel (100 d’entre eux auront accès à l’exposition et pourront présenter leurs projets), tandis que les 100 autres participeront en ligne.

Des stands seront mis à la disposition de 100 jeunes porteurs d’initiatives sélectionnés pour une participation en préférentiel. Ce sera l’occasion pour ces jeunes de faire connaître leurs projets aux visiteurs et aux partenaires techniques et financiers. 

Les déchets constituent une menace pour le climat. Selon International Solid Waste Association, les déchets sont responsables des 5% des gaz à effet de serre de la planète. En Côte d’Ivoire, une étude menée par le GIZ, note que la production de déchets est estimée à 0,64 Kg par habitant et par jour contre 0,46 Kg par habitant/jour au niveau africain.

Le groupe Magic System a été fait ambassadeur de la lutte contre les changements climatiques par le ministère ivoirien en charge de l’Environnement et du développement durable, en reconnaissance de son engagement dans la lutte contre ce phénomène.

La foire Francophone offre aux participants des ateliers thématiques sur la gestion et le recyclage des déchets, des tables-rondes et des rencontres B2B. Des plateformes qui permettront aux jeunes de développer un business autour de leurs projets.

Côte d’Ivoire: «nous sommes venus dans l’esprit de paix» (Katinan)

Justin Katinan Koné, l’ancien ministre du budget de Laurent Gbagbo qui a regagné la Côte d’Ivoire la semaine dernière avec cinq autres cadres pro-Gbagbo après 10 ans d’exil.

Il a fait cette affirmation jeudi à Abidjan à l’issue d’une visite chez Kouadio Konan Bertin ( KKB), le ministre ivoirien de la réconciliation nationale que  « nous sommes venus dans l’esprit de paix et de réconciliation ». 

«  Il était de notre devoir de venir  d’abord nous présenter au gouvernement, au chef de l’Etat à travers le ministre de la réconciliation qui est notre ami,  notre frère pour dire que nous sommes venus… », a estimé M. Katinan se félicitant de la volonté du président Alassane Ouattara à faciliter le retour de son prédécesseur en Côte d’Ivoire.

« Nous sommes venus dans l’esprit de paix et de réconciliation pour participer à ce processus qui pour nous, avec l’arrivée du président Laurent Gbagbo va constituer un pas géant vers la réconciliation nationale», a ajouté Katinan Koné. 

Poursuivant, il  a exprimé  la reconnaissance des siens au gouvernement ivoirien, assurant que  «nous ferons en sorte que les cœurs se désarment  ».  

« Nous savons que les cœurs sont encore saignants de part et d’autre. C’est pourquoi, le président Laurent Gbagbo m’a instruit sur la question que nous devions célébrer sa libération avec modestie pour ne pas heurter les blessures encore profondes», a fait savoir M. Katinan qui était en compagnie d’ex-exilés avec qui il a regagné la Côte d’Ivoire dont Damana Pickass.

En outre, sa disponibilité et celle de ses camarades à se mettre à la disposition du ministère de la Réconciliation nationale.  « Nos cœurs doivent désarmer. Que nos ressentiments ne soient pas plus forts que ce qui nous unis, c’est la Côte d’Ivoire », a soutenu Katinan Koné. 

« Ils sont venus pour contribuer à rebâtir la paix. Ils disent eux-mêmes se mettre au service du ministère de la Réconciliation », s’est félicité en retour le ministre Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Vendredi dernier, Justin Katinan Koné, Damanan Pickass, Jeannette Koudou et trois autres cadres du parti de Gbagbo, en exil au Ghana depuis 2011, ont regagné la Côte d’Ivoire. Ce retour a été organisé  dans le cadre de l’accord tripartite entre le gouvernement ivoirien, le gouvernement ghanéen et le HCR.

Côte d’Ivoire: les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire (Faîtière)

Les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire en Côte d’Ivoire, elles sont plutôt des institutions de formation, a soutenu jeudi à Abidjan, Guillaume Koko, le président de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAECI).

Il s’exprimait à l’ouverture d’une assemblée générale extraordinaire de cette organisation autour du thème  «opérationnalisation de la réforme du secteur du permis de conduire ». 

«Tous les accidents qui sont survenus ces derniers jours ne sont pas le fait des auto-écoles. Nous, nous sommes des formateurs au permis de conduire. C’est le ministère qui évalue. Les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire. C’est le ministre des transports qui signe les permis. Comment les auto-écoles peuvent vendre le permis de conduire ? », s’est interrogé M. Koko.

Par ailleurs, il s’est offusqué de ce que les auto-écoles sont toujours désignées comme les seuls responsables des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire. 

«Nous reconnaissons notre part de responsabilité. Mais on ne peut pas dire de facto que nous sommes responsables des accidents de la circulation», a-t-il soutenu.

Poursuivant M. Koko qui a affiché l’ambition de son organisation a assuré la formation continue des professionnels de la conduite, a dit aussi l’engagement des auto-écoles à aider la tutelle dans la réforme du permis de conduire.

Dans le même élan, Lamine Cissé, le vice-président de l’UNAECI a indiqué que  « ce ne sont pas les auto-écoles qui sont responsables des accidents de la circulation », appelant à  l’organisation des états généraux des transports.

Créée en 2014, l’UNAECI regroupe plus de 400 auto-écoles sur le territoire ivoirien.

Le ministère ivoirien des Transports a suspendu depuis le 26 avril dernier,  la fonction des inspecteurs chargés des examens théoriques et pratiques du permis de conduire afin d’assainir le secteur.

Cette décision est intervenue après la récurrence de graves accidents de la circulation dans le pays. Par ailleurs, cette mesure a été prise en vue  de « lutter efficacement contre la corruption et la fraude dans l’obtention du permis de conduire ».

Bédié engage le Pdci dans les préparatifs pour le retour de Gbagbo

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a « désigné les responsables » de son parti pour s’associer à l’organisation du retour de Laurent Gbagbo, selon Assa Adou, cadre du FPI, le parti de l’ex-président ivoirien. »Nous sommes venus rencontrer nos frères et sœurs du Pdci pour arrêter avec eux comment nous allons ensemble accueillir M. Gbagbo. A l’issue de l’information, il (M. Bédié) a désigné les responsables de son parti pour s’associer activement à cette organisation », a dit M. Assoa Adou. 

Pour que l’ex–président ivoirien Laurent Gbagbo ait « un accueil digne de son rang », le FPI, mentionnera-t-il, a « mis en place un Comité national d’accueil et un Comité opérationnel et il fallait donner cette information au président Bédié, ce que nous avons fait ». 

L’arrivée en Côte d’Ivoire de M. Gbagbo est « pour nous un élément fondamental pour le processus de réconciliation des Ivoiriens. (Car,) les Ivoiriens ont trop souffert, ils sont dans l’attente, ils sont apeurés, et ce jour là c’est la joie, c’est la fête », a-t-il poursuivi. 

Le Front populaire ivoirien, parti fondé par Laurent Gbagbo envisage de « former un bloc avec le Pdci pour mobiliser les Ivoiriens » autour du retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien dans son pays natal.    

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué, a fait savoir que relativement à l’arrivée de M. Gbagbo, « le FPI a bien voulu demander au président Bédié de désigner des personnalités, ce qui a été fait ».

Des membres du Pdci ont été désignés dans les différentes structures du comité d’accueil, à la coordination, dans le Comité national et dans les commissions de travail, a indiqué M. Guikahué, soulignant que cette rencontre était une prise de contact. 

Le secrétaire général, Assoa Adou, a au cours de la séance informé le Comité Central de la mise en place, « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées, sous l’autorité du Secrétaire Général, de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

Le Comité Central qui s’est félicité de l’avancement des préparatifs du retour, en Côte d’Ivoire, de M. Laurent Gbagbo, a salué « le triomphe du droit et de la vérité qui s’est manifestée aux yeux du monde entier par l’acquittement définitif » de MM. Gbagbo et de Charles Blé Goudé. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

La rencontre regroupant une délégation du Front populaire ivoirien et du Pdci, s’-est tenue au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.

La Banque mondiale soutiendra les états généraux de l’école ivoirienne

L’annonce a été faite par une délégation de la Banque mondiale conduite par Caroline Gevers Directrice des Opérations pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée lors d’une rencontre avec le professeur Mariatou Koné, ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets importants, rapporte une note d’information citant entre autres le passage en revue des projets financés par la Banque mondiale et les états généraux de l’école ivoirienne annoncés par la ministre lors de sa prise de fonction.

Saluant l’initiative de la ministre Mariatou Koné, « la directrice des opérations a réitéré la volonté de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien et sa disponibilité à soutenir ces assises et à apporter un appui au ministère pour la mise en œuvre des recommandations de ces consultations nationales ».

Se félicitant de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et   la Banque mondiale, la ministre a souligné que cette rencontre augure de bonnes perspectives.

Poursuivant, elle a abordé plusieurs points notamment les réformes institutionnelles, l’alphabétisation, le projet d’amélioration de la gouvernance, l’accès aux infrastructures, la qualité de la formation des enseignants et des élèves, l’amélioration de la qualité des manuels scolaires, l’extension de certains programmes d’appui de la Banque à plusieurs localités et bien d’autres.

Côte d’Ivoire: Jean Bonin, un cadre du FPI, démissionne du camp Affi

Jean Bonin Kouadio, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), a rendu sa démission du camp Pascal Affi Nguessan, président statutaire du parti, qui dit prendre acte de son départ.

« M. Jean Bonin Kouadio, vice-président du FPI en charge de la Communication et du Marketing politique, a présenté sa démission du FPI au président du parti », indique une note signée du secrétaire général et porte-parole du parti, Issiaka Sangaré.

Dans cette note, très brève, le porte-parole du FPI rapporte que M. Jean Bonin Kouadio a quitté la tendance Affi « pour des raisons de convenances personnelles, par correspondance en date du mardi 4 mai 2021, réceptionnée ce mercredi 05 mai 2021 ».

« Le président du parti (Pascal Affi Nguessan) en a pris acte, tout en réitérant ses remerciements à M. Jean Bonin Kouadio pour les années de collaboration », conclut la note relative à sa démission qui intervient dans un contexte des préparatifs du retour de Laurent Gbagbo au pays.

Le Front populaire ivoirien connaît depuis quelques années des dissensions internes dues à un problème de leadership, qui a divisé la formation politique, avec un camp qui reconnaît Laurent Gbagbo comme président du parti et une autre frange restée fidèle à M. Affi. 

Le retour annoncé de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire après son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales de 2010-2011, mettra certainement fin à ce bras de fer entre ces factions.  

Palmier à huile: l’interprofession pas « prête à accepter le blocage » des prix

L’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH) en Côte d’Ivoire n’est « plus prête à accepter le blocage » des prix du régime de palme bord champ, a déclaré mercredi son président Constantin Kouassi, lors d’une conférence de presse.

Les producteurs « ne sont plus prêts à accepter le blocage » du prix du régime de palme bord champ, imposé par l’Etat de Côte d’Ivoire, qui plafonne à 61,14 Fcfa/Kg, soit 61 000 Fcfa la tonne depuis janvier 2021.

Selon M. Constantin Kouassi, les données depuis janvier 2021 indiquent une hausse continue des cours mondiaux de février à avril 2021 et même en mai 2021. Pour le mois de mai 2021, l’analyse ressort 648.292 Fcfa/T contre 80.410 Fcfa/tonne pour le régime de palme.

Les acteurs du premier niveau de transformation « nous ont écrit pour dire que les trois mois de blocage sont finis, nous ne sommes plus dans cette affaire de blocage, publiez le prix tel qu’il est », a-t-il souligné.

« C’est ce que nous allons faire, les producteurs auront 80.000 Fcfa la tonne du régime et les usiniers auront 648.000 Fcfa la tonne d’huile de palme brute. Maintenant, il appartient à la première et à la deuxième transformation de voir comment elle va manager avec le ministère », a-t-il ajouté.

Pour le président du Conseil d’administration de l’Association professionnelle des sociétés agricoles de palmier de Côte d’Ivoire (Aprosapci), Henri-César Sama Damalan, ce qui urge, c’est la réaction du gouvernement face à l’allègement de taxes souhaitées. 

Aujourd’hui, sur la tonne, le planteur perd 20.000 Fcfa « entre 61.000 et 80.000 Fcfa et c’est énorme pour lui » car c’est un manque à gagner très important, a fait observer le président de l’Aprosapci.

De ce fait, la première transformation a perdu environ 3 milliards Fcfa de janvier à  avril 2021, a-t-il poursuivi, mentionnant que « ce n’est pas un défi lancé au gouvernement mais c’est un véritable plaidoyer pour la survie de la filière palmier à huile ».

 

« Il faut qu’on revienne à la vérité des prix », a insisté M. Sama, expliquant que les prix locaux sont indexés sur les cours mondiaux. Mais, suite à une grogne des consommateurs relativement à la flambée des prix de l’huile de palme raffinée, le gouvernement a bloqué les prix depuis janvier pour trois mois.

Si le plaidoyer auprès du gouvernement n’a pas d’issue favorable « nous ne voulons pas arriver à cela, mais nous libérons le prix,  parce qu’à côté de cela la filière a demandé à l’Etat de faire réduire la TVA », a martelé M. Constantin Kouassi.

La Côte d’Ivoire produit plus de 500 000 tonnes d’huile de palme brute par an. Le pays qui occupe le rang de 9e producteur mondial et 2e africain, est le premier exportateur africain d’huile de palme.

Le pays compte 75 000 hectares de plantations industrielles de palmier à huile et environ 200 000 ha de plantations villageoises avec près de 50.000 planteurs, pour un chiffre d’affaires d’environ 500 milliards Fcfa.

Le secteur palmier à huile représente 220 000 emplois directs en Côte d’Ivoire, plus de 2 millions de personnes qui vivent de cette activité. Environ 70% de la production est consommée localement et 30% exportée vers la sous-région.

Football: Motsepe annonce 5 milliards FCFA pour le championnat interscolaire

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe a annoncé mardi à Abidjan que sa Fondation fait un don de 10 millions de dollars au profit du championnat panafricain interscolaire de football (CAF-FIFA).

Le président de la CAF qui a séjourné à Abidjan en  compagnie de Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (FIFA) dans le cadre d’une visite de travail, a fait cette annonce au lycée moderne d’Abobo (Nord d’Abidjan) à l’occasion de la cérémonie de lancement de ce tournoi panafricain interscolaire en présence d’un parterre de personnalités.

Selon la CAF qui reprend cette annonce sur son site officiel, ce don  de 10 millions de dollars (plus de 5 milliards FCFA) de la fondation de M. Motsepe, servira à développer le football scolaire dans les six zones de la CAF à travers l’organisation de ce Championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA. 

« Le meilleur investissement que nous pouvons faire afin que le football soit parmi les meilleurs au monde et qu’il soit autonome, est d’investir dans les infrastructures de développement du football des jeunes ainsi que dans les installations pour les garçons et les filles dans les écoles, les clubs et au niveau national», a estimé M. Motsepe.

Des garçons et filles âgés de 12 à 14 ans participeront à cette compétition qui va se dérouler en trois étapes. D’abord au niveau national (via les Associations nationales) et ensuite au niveau zonal avec l‘organisation de six tournois régionaux qui serviront de tours qualificatifs au tournoi final du championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA.

Côte d’Ivoire: une banque ouvre son premier centre de relation client

Une banque marocaine a ouvert, dans le cadre du développement multicanal de son réseau en Côte d’Ivoire, son premier Centre de relation client, baptisé « Atlantique Call », dans un contexte marqué par la Covid-19.

Accessible gratuitement via divers canaux, ce nouveau centre de relation de Banque Atlantique Côte d’Ivoire, animé par des téléconseillers, est joignable par téléphone fixe ou mobile, 7 jours sur 7 de 8h à 22h pour répondre aux attentes et aux questions des clients.

Dans ce contexte pandémie de Covid-19, ce centre de relation client vient réduire les contacts entre le personnel et les clients, toute chose qui participe à réduire la transmission de la maladie.  

Il permettra de traiter les informations dans divers domaines : produits et services de financement, statut du dossier de crédit, disponibilité des Guichets Automatiques de Banque (GAB), la gestion de cartes bancaires et le suivi des réclamations.

Le service « Atlantique Call » sera bientôt enrichi par de nouvelles fonctionnalités en cours de développement, notamment l’intégration de la technologie IVR (serveur vocal interactif, ainsi que l’accès via la messagerie électronique, les réseaux sociaux et le site web institutionnel de la banque.

Cette initiative devrait être poursuivie dans d’autres pays de présence du Groupe. Elle vient conforter la banque dans sa vision pour apporter à sa clientèle une expérience de qualité, ainsi que des produits et services innovants et personnalisés.

Banque Atlantique est le 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché. Elle est présente dans les huit pays membres de l’Union  (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).

Electricité: la Côte d’Ivoire connaît un déficit d' »un peu plus de 200 Mgw »

La Côte d’Ivoire connaît un déficit d’énergie électrique d' »un peu plus de 200 Mgw » dû principalement à une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays, selon Didier Kouamé, directeur de la production à la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE).

« Le déficit (de la production d’électricité en Côte d’Ivoire), aujourd’hui, on peut l’évaluer à peu plus de 200 Mgw », a indiqué mardi M. Didier Kouamé, lors d’une visite de journalistes sur le site du barrage d’Ayamé 1, sis à 168 Km au Sud-est d’Abidjan.

Il a fait observer que « quand on estime la demande (d’électricité au niveau national), on est à peu près à 1645 Mgw et ce que la Côte d’Ivoire produit est un peu plus de 1400 Mgw », au terme de la visite. 

Aujourd’hui, dira-t-il, la production en Côte d’Ivoire, c’est à peu près 75% avec le thermique (gaz) et le reste avec l’hydraulique. Pour l’hydraulique, l’on a une capacité installée de 879 Mgw, et le pays « ne peut que produire autour de 200 Mgw ».

Avec le thermique et l’hydraulique, « on n’arrive pas à satisfaire entièrement les besoins en termes de demande. A la limite, si à l’hydraulique on arrivait à produire jusqu’à 400, 500 Mgw, on aurait pu compenser le déficit », a-t-il relevé.

Actuellement, « les niveaux (d’eau) sont tellement bas qu’on arrive pas à avoir un niveau de production suffisant », a-t-il insisté, mentionnant qu’au lac de Ayamé 1, le problème principal est le stock d’eau qui est « très bas par rapport au niveau normal de la saison ». 

En plein régime, le niveau d’eau du barrage est à 90,5 mètres, mais, aujourd’hui, l’eau a décru affichant un niveau de 84 mètres, soit un gap de 6,5 mètres. Or, « habituellement à cette période, on est autour de 87 mètres soit trois mètres en dessous de la normale saisonnière », a-t-il poursuivi. 

Le lac, selon M. Didier Kouamé se remplit chaque année à l’occasion de la saison de pluie, notamment entre le mois de juin jusqu’à octobre. Arrivée au niveau maximum, un stock est recueilli pour être utilisé toute l’année, au moment des périodes chaudes.

« Il se trouve que l’année dernière, on n’a pas eu le niveau suffisant. On est arrivé jusqu’à 88 mètres, ensuite, pendant le cours de l’année, on a utilisé un peu plus pour pouvoir compenser le déficit qu’il y avait sur le thermique », a mentionné M. Kouamé.

 

« Pour ne pas vider le peu de stock qui est là avant la saison des pluies, le dispatching essaie donc de gérer au mieux la petite réserve qui reste et c’est valable pratiquement sur tous les autres sites de production, que ce soit à Kossou ou Buyo », a-t-il fait remarquer.

Le directeur de la production a insinué que tous les lacs du pays sont à leur seuil minimum et on arrive pas à donner toute la pleine mesure de la puissance hydraulique. En outre, le manque de pluie de l’année précédente n’a pas permis de constituer un stock d’eau important.

Ladji Koné, le directeur de l’usine du barrage hydroélectrique d’Ayamé, a rassuré que « jusqu’à la mi-mai ou fin mai, on va commencer à avoir les apports » en termes d’eau. Et ce, jusqu’au mois d’octobre 2021, ce qui permettra au lac d’atteindre un niveau considérable.

« Que les Ivoiriens soient rassurés en ce qui concerne la production, car notre objectif premier, c’est la satisfaction du client. On fait tout ce qui est possible, maintenant pour pouvoir mettre à disposition une énergie de bonne qualité », a-t-il ajouté.

« À Ayamé 1, l’usine de production dispose de deux machines d’une puissance installée totale de 22 Mgw, mais avec la limite d’eau, je me retrouve aujourd’hui autour de 12 Mgw, donc j’ai une perte de 10 Mgw », a révélé  M. Ladji Koné.

Au niveau de « Ayamé 2, qui dépend de Ayamé 1 (l’eau qu’ on turbine à Ayamé 1 est également turbinée à Ayamé 2), c’est deux groupes de 15+15 Mgw, soit 30 Mgw », a-t-il expliqué, rappelant que le pays a connu cette sécheresse dans les années 84.

M. Kouamé a noté que beaucoup d’investissements sont attendus, le premier qui devrait  se faire depuis le mois de février, concerne la 4e tranche d’Azito qui va arriver certainement au mois d’août 2021. Mais, les travaux ont été ralentis à cause de la Covid-19.

Le barrage de Gribo Popoli (Sud-Ouest, 110 Mgw), lui est en construction, un autre sur le Bandama, en aval de la ville de Taabo est en cours de même que le barrage de Singrobo-Ahouaty, a-t-il dit, soulignant que la Compagnie ivoirienne de production d’électricité (Ciprel) aussi construit une centrale appelée Atinkou à Jacqueville (Sud).

« Lorsque tous ces projets seront mis en oeuvre, je pense qu’ on pourra résorber un peu le déficit momentané qu’ on accuse », a déclaré le directeur de la production de la Compagnie ivoirienne d’électricité. 

Il y a quelques semaines, une panne survenue au niveau d’une turbine à gaz de la Centrale thermique d’Azito (450 Mgw, 25 à 30% de l’électricité nationale), dans l’Ouest d’Abidjan, a perturbé la fourniture d’électricité dans le pays. Selon la centrale, la panne a été réparée. 

Présidence de la FIF: «On ne prend pas parti pour l’un ou l’autre des candidats» ( Infantino)

Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino a soutenu mardi à Abidjan que son institution ne prend pas parti pour l’un ou autre des candidats déclarés à la présidence de la Fédération ivoirienne de football ( FIF).

« C’est un message d’unité et d’espoir qu’on vient donner. On ne prend pas parti pour l’un ou l’autre ou pour le troisième candidat. On prend parti pour le football », a assuré M. Infantino.

Il s’exprimait au palais présidentiel d’Abidjan à l’issue d’une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

Le président de la FIFA Gianni Infantino et le président de la Confédération africaine de football (CAF) Patrice Motsepe séjournent depuis lundi en Côte d’Ivoire.  

Cette visite intervient dans un contexte de crise à la Fédération ivoirienne de football (FIF) où un Comité de normalisation a été installé pour son administration provisoire. 

Trois candidats étaient en lice pour la présidence de la FIF au moment où la crise est survenue. Il s’agit de Sory Diabaté, Idriss Diallo et Didier Drogba. 

« On travaillera ensemble avec le Comité de normalisation qui fait un travail exceptionnel  », a promis M. Infantino, estimant que la Côte d’Ivoire est un  « pays béni ».

Poursuivant, il a annoncé le lancement à Abidjan, d’un tournoi interscolaire panafricain qui est une sorte de championnat d’Afrique de football des élèves africains. Ce projet  innovant est porté par la CAF.

Des dirigeants d’entreprises formés à Abidjan sur le management de la qualité

L’Agence pour le développement de la compétitivité des industries de Côte d’Ivoire (ADCI) de concert avec le gouvernement ivoirien, a ouvert mardi à Abidjan, une session de renforcement des capacités de 15 dirigeants d’entreprises en Côte d’Ivoire en management de la qualité.Cette session de formation qui est animée par le cabinet  « Genetrix Consulting»  s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARCSI). Ce projet vise notamment plusieurs objectifs dont  le soutien à la restructuration et à la mise à niveau des entreprises.

Ainsi l’objectif global de cette session est de développer les compétences des dirigeants et cadres des entreprises adhérentes au Programme national de restructuration et de mise à niveau (PNRMN) en Lean Six Sigma  (management de la qualité) pour les amener à comprendre les enjeux de l’amélioration continue des performances et de transformer leurs opérations en intégrant l’excellence opérationnelle comme un instrument de rentabilité et un avantage concurrentiel. 

« La Côte d’Ivoire devient un marché pour la sous-région, pour l’Afrique et même pour l’international. De ce fait,  le gouvernement s’est dit qu’il faut renforcer la compétitivité des entreprises ivoiriennes qui vont certes avoir des opportunités, mais aussi vont faire face à des menaces», a expliqué Camille Niamkey, la directrice des opérations de l’ADCI dans un discours d’ouverture de ces assises.

 Selon elle, il est important d’aider ces entreprises à améliorer leurs activités.  « Nous sommes là pour partager les expériences et les connaissances et aussi les meilleures pratiques en matière de transformation de nos organisations » a  renchéri à son tour, Jean Jacques Bissouma, chargé d’animer cette session.

Plusieurs modules seront déployés au cours de cette formation. Le premier est l’enjeu de l’amélioration continue des entreprises et le deuxième porte sur la méthodologie pour définir les problématiques.

« Ensuite nous allons mesurer nos succès et  pouvoir comprendre comment analyser ce qui cause les problèmes des entreprises. Enfin, nous verrons comment identifier des solutions durables afin de pouvoir éliminer nos problèmes et de mettre en place un plan de contrôle », a-t-il explique.

L’ADCI est chargée d’accompagner les entreprises adhérentes au PNRMN dans leurs démarches de restructuration et/ou de mise à niveau par la mobilisation d’experts et de consultants. Le PNRMN est destiné à préparer les entreprises manufacturières ivoiriennes à faire face à une concurrence accrue dans le cadre des accords multilatéraux de libre-échange.

Eliminatoires CM2022 : le Malawi va jouer à l’étranger

Les Flames du Malawi devront disputer leurs matchs à domicile des prochaines éliminatoires du mondial 2022 dans un terrain neutre.Cette décision fait suite à la non homologation de leur stade par la Confédération africaine de football (CAF).

Dans une lettre adressée à l’Association de football du Malawi (FAM), la CAF a déclaré que le stade Kamuzu de Blantyre n’était pas apte à accueillir des matchs internationaux comme les éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA prévus en juin, septembre et octobre 2021.

« Par conséquent, et compte tenu du fait qu’il n’y a pas d’autres stades approuvés par la CAF pour ce type de compétition dans votre pays, la décision a été prise de ne pas autoriser votre fédération nationale à jouer les prochains matches sur votre territoire ; votre fédération devra donc choisir des stades approuvés dans les pays d’autres associations membres de la CAF », indique la CAF.

Il a été conseillé à la FAM d’informer la CAF d’ici le 7 mai d’un lieu en dehors du pays où les Flames pourraient jouer leurs matches d’éliminatoire de Coupe du monde pendant que le stade Kamuzu est en cours de réhabilitation.

Le Malawi est dans le groupe D des éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA 2022. Il accueille le Mozambique en juin, suivi de deux autres matchs à domicile contre la Côte d’Ivoire en septembre et contre le Cameroun en octobre.

Medias : qui était BBY, le défunt fondateur de Jeune Afrique?

Portrait de Béchir Ben Yahmed, le fondateur de Jeune Afrique, décédé lundi.Jusqu’à ce qu’il soit admis à l’hôpital, fin mars, il avait tenu à ne jamais porter de masque, à serrer les mains et refusé de se faire vacciner. Finalement battu par le nouveau coronavirus, Covid-19, Béchir Ben Yahmed dit BBY est mort lundi 3 mai à l’hôpital parisien Lariboisière, soit plus de soixante ans après avoir fondé le plus célèbre, et sans doute le plus influent, journal panafricain: Jeune Afrique.

L’histoire de Ben Yahmed et son célèbre journal se confondent. Elle commence, en quelque sorte, en 1960, année singulièrement chargée en Afrique où la grande partie des anciennes colonies commencent à accéder à l’indépendance.

Fils d’une famille issue de la petite bourgeoisie commerçante de l’île de Djerba où il naquit le 2 avril 1928, Béchir comme l’appellent ses amis, est un des premiers africains ayant été lauréat de la prestigieuse école de commerce française HEC (L’École des hautes études commerciales de Paris).

Au milieu des années 1950, quand la France qui, depuis 1881, exerce un protectorat sur son pays, la Tunisie, il fait partie de la délégation tunisienne chargée de négocier avec le gouvernement français l’accès à l’autonomie interne puis l’indépendance. C’est l’époque où il participe à la création d’un premier journal, l’hebdomadaire L’Action paru pour la première fois en avril 1955 avec comme cofondateur un certain leader politique montant parmi les nationalistes tunisiens: Habib Bourguiba, son mentor.

Le journal cesse de paraître en septembre 1958. Auparavant, 15 avril 1956, Ben Yahmed est nommé secrétaire d’État à l’Information dans le cabinet du Premier ministre Habib Bourguiba dont il est chargé de rédiger une grande partie des discours. En raison de son jeune âge, il ne peut cependant siéger à l’assemblée constituante censée doter le pays d’une nouvelle constitution.

Entré en conflit politique avec Bourguiba devenu entre temps président après avoir écarté le Bey du pouvoir (gouverneur représentant de l’Empire ottoman à Tunis) et abolit la monarchie, Ben Yahmed démissionne du gouvernement en septembre 1957. Trois ans plus tard, le 17 octobre 1960, il crée Afrique Action. Bourguiba qui est agacé par quelques articles qui ne sont pas favorables à sa politique, lui envoie le gouverneur de Tunis pour lui signifier qu’il doit changer le nom du journal, le président revendiquant la paternité du titre L’Action. C’est dans une promenade solitaire en voiture, juste après le départ de l’émissaire présidentiel que Ben Yahmed qui tient absolument à garder le mot Afrique le fait précéder par l’épithète Jeune. Le nouveau titre est officiellement né le 21 novembre 1961. Après un an installé à Rome, le journal déménage et se fixe définitivement à Paris à la fin 1964.

Plusieurs grandes plumes du monde des médias ou des lettres ont travaillé au journal ou collaboré avec. Parmi eux l’auteur du célèbre « Peau noire, masques bancs », le militant anticolonial antillais, Frantz Fanon, l’écrivain, dramaturge et militant indépendantiste algérien Kateb Yącine, auteur du fameux « le français est notre butin de guerre », phrase devenue culte, l’académicien français d’origine libanaise Amin Maalouf qui y a été rédacteur en chef, le Malgache Sennen Andriamirado, biographe de Thomas Sankara, le Sénégalais Jean-Pierre Ndiaye dont les chroniques militantes pour la « cause noire » étaient extrêmement attendues et scrutées en Afrique et dans la diaspora, etc.

Très vite lié aux cercles les plus influents en Afrique et en France, Ben Yahmed fréquente des hommes aussi différents que puissants: Nasser, Lumumba, Che Guevara, Castro, Houphouët-Boigny, Senghor, Bongo, Hassan II, Mitterrand, Rocard et, enfin entendu, Jacques Foccart, l’éminence grise pour l’Afrique et les élections du Général De Gaulle et ceux qui l’ont suivi à l’Elysée.

Avant sa mort en mars 1997, Foccart avait une habitude immuable avec Ben Yahmed: un dîner en tête-à-tête une fois par mois. L’inventeur de la « Françafrique » aurait même fait du patron de Jeune Afrique son « légataire universel ».

Le fils de commerçants de Djerba et ancien étudiant en commerce gagne aussi de l’argent. Parallèlement aux immenses recettes publicitaires tirées de Jeune Afrique, il crée une maison d’édition, une société de communication et de publicité ainsi qu’une agence immobilière et une publication destinée à l’Afrique anglophone, The Africa Report.

En 2006, il crée La Revue dont il est resté le directeur et le rédacteur en chef après avoir pris sa retraite l’année suivante et organisé sa succession au sein de journal et du groupe Jeune Afrique. 

Sa femme Danielle, épousée en secondes noces en 1969 à Rome, et  leurs deux fils Amir et Marwane Ben Yahmed occupent les postes stratégiques au sein du groupe. Marwane est actuellement directeur délégué de la rédaction et rédacteur en chef central de Jeune Afrique. Leur demi-frère, Zyad L’imam, né d’un premier mariage de leur mère, Danielle, avec un haut fonctionnaire tunisien mort dans un accident d’avion? Il prend la tête d’Afrique Magazine. L’organe que dirigeait sa mère.

Sécurité retour de Gbagbo: les grands commandements mis en mission

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, le général Vagondo Diomandé, a ordonné lundi aux grands commandements d’œuvrer avec le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), relativement au retour de Laurent Gbagbo.Le général Vagondo Diomandé a mis en contact les unités en charge de la sécurité avec le FPI, notamment l’aile dirigée par Assoa Adou, lors d’une réunion avec le ministre de la Réconciliation nationale, Bertin Kouadio Konan, et une délégation du parti de M. Gbagbo. 

Conduite par Assoa Adou, la délégation du Front populaire ivoirien a échangé avec le ministre de l’Intérieur et de la sécurité sur la sécurité concernant le retour de M. Gbagbo, en compagnie du ministre de la Réconciliation nationale.  

De ce fait, les services de sécurité compétents et les collaborateurs de M. Assoa Adou vont bientôt « se mettre en rapport pour mettre en orchestre l’aspect sécuritaire » concernant le retour de l’ex-président, a indiqué à APA une source proche du dossier.  

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a rassuré, il y a quelques semaines, que M. Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011, pouvait rentrer dans son pays.

L’acquittement définitif de M. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé a été prononcé par la Chambre d’appel de la CPI, le 31 mars 2021. Leur retour au pays est imminent et devrait marquer un pas vers la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire.  

Côte d’Ivoire: « aucun manquement » visant la presse en ligne en avril

Le rapport de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci) pour le mois d’avril 2021, établi à la suite d’un monitoring de 15 médias en ligne, ressort « aucun manquement » aux règles déontologiques.

« Pour le mois d’avril 2021 sur les 15 médias monitorés, le comité de monitoring n’a relevé aucun manquement », et des faits majeurs fréquemment observés chez certains médias en ligne, ne sont pas apparus dans les articles produits », indique le rapport.

Le comité de monitoring a « félicité les médias en ligne qui pour ce mois d’avril 2021 ont été exemplaires dans la production de leurs articles qui s’est faite dans le strict respect du code de l’éthique et de la déontologie du journaliste ». 

« Cela est une première, ce qu’encourage le comité pour une presse en ligne responsable » et « nous espérons que cela dénote de la prise en compte des remarques du comité, ce qui est un bon pas vers la labélisation des médias numériques », déclarent les membres du comité.

Sur 15 médias monitorés le mois précèdent, entre le 1er et le 31 mars 2021, des manquements ont été relevés dans quatre médias.

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) est un organe technique du Réseau des professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI). Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

 Cet observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie ; de promouvoir la liberté de la presse et de contribuer à la labellisation des médias numériques.

Côte d’Ivoire: 90% des appels reçus par les pompiers sont malveillants

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) de Côte d’Ivoire reçoit en moyenne 2000 appels par heure dont 90% sont malveillants.

Dans une note d’information parvenue à APA, les pompiers ivoiriens soulignent que ces appels malveillants sont constitués de blagues, injures, farces etc.

Le GSPM est en première dans les opérations de secours en Côte d’Ivoire pendant les accidents de la circulation, les incendies, les transports de malades, les évacuations, etc. En 2020, il a enregistré 31 361 interventions et 32 234 victimes dont 1097 décès.

Journaux ivoiriens: une «réflexion approfondie» annoncée sur la distribution

Le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la francophonie Amadou Coulibaly a annoncé, lundi à Abidjan, une «réflexion approfondie» sur la distribution des journaux en Côte d’Ivoire.

M. Coulibaly, également porte-parole du gouvernement s’exprimait lors des festivités de la 28è Journée mondiale de la liberté de la presse autour du thème «l’Information comme bien public ».

« La question de la distribution de la presse fera l’objet d’une réflexion approfondie afin d’apporter une réponse plus adaptée (…) » a déclaré le ministre en répondant aux préoccupations soulevées  par les journalistes et les hommes de médias dans leur déclaration lue par Sam Wakaboué.  En Côte d’Ivoire, certains acteurs de la presse, expliquent la mévente des journaux par la distribution qui ne couvre pas tout le territoire national.

Dans le même élan, Amadou Coulibaly a rassuré les acteurs de la presse sur sa volonté à faire aboutir des projets entamés par ses prédécesseurs, car, a-t-il expliqué, «l’administration est une continuité».

A ce propos, le porte-parole du gouvernement a promis d’œuvrer pour que Fonds de développement et de soutien à la presse (FSDP) prenne en compte « les médias audiovisuels et numériques », appelant dans la foulée « à une bonne gouvernance au sein des entreprises de presse ».

L’un des temps forts de cette célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse a été la marche des journalistes et acteurs des médias ivoiriens dans les rues de Cocody avant de se rassembler dans la cours de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) dans l’Est d’Abidjan.

 « La liberté de la presse assure la liberté du citoyen à avoir une information qui lui permette d’assumer pleinement son rôle d’acteur social de premier plan»,  a dit le ministre de la Communication, des médias et de la francophonie.

 Selon lui, la notion de liberté de la presse doit être intimement liée à celle de responsabilité.  Et cette liberté doit s’exercer «dans le respect des lois de nos pays », a-t-il soutenu.

Poursuivant, M. Coulibaly qui s’est félicité de ce que la presse ivoirienne est  « de plus en plus responsable  »  a souligné l’engagement du gouvernement à soutenir les acteurs des médias dans le pays.

La présidente du Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) Naminata Sangaré, la Représentante et Cheffe de Bureau de l’UNESCO à Abidjan Anne Lemaistre, l’Ambassadeur des Pays-Bas en Côte d’Ivoire Yvette Daoud et l’Ambassadeur des Etats-Unis  en Côte d’Ivoire, Richard Bell se sont succédés à la tribune.

«La liberté de la presse exige la liberté de l’Internet », a soutenu dans son intervention l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell.

Avant lui, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a indiqué qu’il est  « impérieux pour chaque membre du métier d’informer, de rester vigilant, d’être jaloux de sa liberté et se garder de tomber dans les compromissions ».

« Brisons ensemble nos chaînes tout en gardant à l’esprit que toute liberté comporte la responsabilité  », a indiqué Jean Claude Coulibaly à ses confrères.

Rappelant les actions du gouvernement ivoirien en faveur de la presse, Sam Wakouboué, le porte-parole des organisations professionnelles des médias en Côte d’Ivoire, a regretté que malgré des efforts,  « la liberté de la presse reste toujours en danger » dans le pays.

De son avis, le chemin est  « encore long  » pour que les journalistes exercent leur métier en Côte d’Ivoire  « dans des conditions de sécurité requises ».

Pour améliorer les conditions de vie et de travail des journalistes en Côte d’Ivoire, M. Wakouboué a ainsi égrené une série de doléances à la tutelle au nombre desquelles, l’octroi aux médias dans leur ensemble de 0,1% du budget de l’Etat de Côte d’Ivoire pour leur fonctionnement.

Organisée le 03 mai de chaque année depuis 1993, la Journée mondiale de la liberté de la presse offre l’occasion de discuter des nouveaux défis qui s’opposent à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes et de travailler à l’identification des solutions.

Côte d’Ivoire: des restrictions imposées à Pulcherie Gbalet

Le juge d’instruction en charge de l’affaire Pulcherie Gbalet, la présidente de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), a notifié lundi sa mise en « liberté d’office » assortie de la condition de ne pas sortir du pays et de se présenter au greffe tous les mois.

Libérée mercredi et mise en « liberté provisoire », Mme Pulcherie Gbalet, incarcérée en août 2020 après un appel à manifester contre un troisième mandat de Alassane Ouattara, s’est rendue lundi au tribunal d’Abidjan-Plateau avec son conseil, pour recevoir une notification du juge d’instruction.

« En réalité je suis sur contrôle judiciaire et on nous a signifié deux points, ne pas sortir des limites du territoire national et se présenter tous les mois au greffe du tribunal d’Abidjan-Plateau », a dit à APA la présidente de l’ONG de défense des droits de l’Homme Alternative citoyenne ivoirienne.

Interrogée, Me Rosine Aka Sérikpa, l’un des avocats de Pulcherie Gbalet, a déclaré « nous avons été reçues par le juge d’instruction ce matin, il nous a notifié la liberté d’office de ma cliente, (mais) la procédure d’instruction suit son cours ».  

« La liberté d’office veut dire que le juge ne trouve pas pour l’heure opportun de la garder en détention préventive, toutefois l’enquête suit son cours », a expliqué Me Sérikpa, insistant que l’affaire est toujours en instruction et à travers l’enquête, le juge pourra justifier sa poursuite.

Me Rosine Sérikpa s’est dite « contente » sur le fait que le droit à la liberté de Mme Pulcherie Gbalet a été respecté et qu’on lui a accordé la liberté, car « elle n’est pas quelqu’un qui est en fuite, donc il n’y a pas lieu de la mettre en détention pour mener une enquête ». « Je suis satisfaite de ce que le droit ait été appliquée », a-t-elle ajouté.   

Après sa mise en liberté, Pulcherie Gbalet avait face à la presse insinué que sa priorité réside dans le bien-être du peuple à travers l’instauration d’un Etat de droit et une meilleure gouvernance des ressources, laissant entendre qu’ elle ira « jusqu’au bout de ce combat ». 

Elle a ensuite appelé « tous les acteurs politiques et ceux de la société civile à oeuvrer pour une véritable réconciliation », soutenant que « la réconciliation est en principe un vaste programme qui inclue la libération de tous les prisonniers politiques.

Pour elle, la réconciliation renferme « le retour sécurisé des exilés et le règlement courageux de plusieurs questions sensibles dont  la nationalité, l’immigration, la gestion du foncier…Et cela ne peut se faire qu’à travers un dialogue inclusif ».

« Nous appelons de tous nos vœux depuis le début de notre lutte, pour un état de droit » et « demandons donc encore une fois ce dialogue inclusif après la libération de tous les prisonniers politiques et le retour de tous les exilés », a-t-elle poursuivi. 

Arrêtée le 15 août 2020, Pulcherie Gbalet a été libérée dans la nuit de mercredi à 23h (GMT), un peu plus de huit mois de détention. Sa libération intervient quelques mois après celle de responsables de l’opposition politique, incarcérés à la suite du boycott électoral de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Côte d’Ivoire: 17 personnes tuées dans un accident à Katiola

Une collision entre un camion de transport de marchandises et un camion de transport a fait 31 victimes dont 17 décès certains dimanche sur la route de Katiola au niveau du village de Darkokaha, dans le centre-nord ivoirien.

Le drame s’est déroulé aux environs de 08h27 mn (Heure locale et GMT). Selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) qui a mené les opérations de secours, les 14 blessés de cet accident ont été évacués à l’hôpital général de Katiola.

 A en croire le gouvernement ivoirien la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

Le président de la CAF en visite en Côte d’Ivoire, en Sierra Leone et au Libéria

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Dr Patrice Motsepe, effectuera du 3 au 6 mai 2021 une visite en Côte d’Ivoire, en Sierra Leone et au Libéria.

Selon une note d’information de l’instance continentale du football transmise à APA, dimanche, le président de la CAF, fera le mardi 4 mai « une annonce importante à Abidjan, qui portera notamment sur le championnat panafricain interscolaire ».

Sa délégation sera composée des Vice-Présidents de la CAF, Augustin Senghor, Ahmed Yahya, Suleiman Hassan Waberi, Seidou Mbombo Njoya, Kanizat Ibrahim, du Secrétaire Général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, des Présidents des zones et des Présidents de fédérations de la Zone Ouest-B.

Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, qui soutient le projet de championnat panafricain interscolaire, sera également présent à Abidjan, ajoute la même note.

Le président Motsepe se rendra ensuite à Freetown le mercredi 5 mai 2021, avant de conclure sa visite à Monrovia, le jeudi 6 mai 2021.

Côte d’Ivoire: réouverture des candidatures pour les législatives à Séguéla et à Mankono

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a annoncé mercredi une réouverture des candidatures pour la reprise partielles des élections législatives ivoiriennes à Séguéla et Mankono (Nord), du 29 avril au 8 mai 2021.

Sur six circonscriptions électorales où le scrutin devrait être repris le 12 juin 2021, M. Coulibaly-Kuibiert a expliqué que les candidatures seront particulièrement ouvertes à nouveau à Séguéla et Mankono au regard du Code électoral qui requiert qu’après le décès d’un député, la compétition est rouverte pour le siège.

« A Séguéla et à Mankono, l’élection est ouverte à nouveau, c’est-à-dire qu’on va commencer depuis l’éligibilité jusqu’au scrutin de sorte qu’on s’attende à de nouvelles candidatures », a soutenu M. Coulibaly-Kuibiert, au JT de 20h de la RTI 1, la télévision publique.

Ce faisant, dira-t-il, « tout citoyen intéressé peut donc déposer son dossier à la CEI dans la période du 29 avril au 8 mai 2021 et ils auront dix jours pour battre campagne » avant les élections fixées au 12 juin 2021, une date approuvée par le gouvernement en Conseil, mercredi.

Suite au décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, élu député dans la circonscription électorale de Séguéla, et de celui de Hassan Fofana, député élu de Mankono commune et sous-préfecture, la CEI a décidé de la reprise du scrutin selon le dispositif légal.  

Les circonscriptions électorales visées par l’invalidation du scrutin à la suite d’un contentieux sont Gbelo, Gouekan, Koonan, Ouaninou, Saboudougou, Santa communes et sous-préfectures; Atoutou et Jacqueville; Daboyo et Gueyo; Dogbo et Grand-Bereby.

Le Conseil des ministres a convoqué le collège électoral pour le samedi 12 juin 2021 en vue de la reprise des législatives du 6 mars 2021. Le scrutin se tiendra le 12 juin 2021 de 8h à 18h (GMT, heure locale). Pour les circonscriptions où le vote a été annulé, la campagne se déroulera sur sept jours, du 4 au 10 juin 2021.

Secteur sucrier ivoirien: les acteurs s’engagent à investir 150 milliards Fcfa

Les acteurs de l’industrie sucrière de Côte d’Ivoire ont signé samedi un contrat-plan avec le gouvernement, s’engageant à investir plus 150 milliards Fcfa sur la période 2021-2025, lors d’une cérémonie en présence du Premier ministre Patrick Achi.

« Les entreprises sucrières s’engagent à réaliser des investissements de plus de 151 milliards sur une période de 2021-2025 dont 71,332 milliards pour Sucaf-CI et 79,731 milliards pour Sucrivoire », a précisé le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba.

Cette signature de convention vient « conclure la première partie des travaux que nous menons avec les deux entreprises du secteur sucrier pour parvenir à un secteur sucrier ivoirien productif et compétitif », a indiqué M. Souleymane Diarrassouba. 

« A travers la signature de ces Contrat-plans avec les entreprises, l’Etat veut apporter une réponse aux difficultés des entreprises sucrières et parvenir à l’autosuffisance en sucre », a-t-il ajouté, dans un discours, à la Primature, le Cabinet du Premier ministre ivoirien.  

M. Joseph Kouamé-Kra, président d’honneur de l’Association des industriels du secteur sucrier de Côte d’Ivoire, s’est réjoui de cette convention qui offre aux industriels « un cadre stable » pour la réalisation de leurs investissements et le fonctionnement de leurs entreprises. 

 « Nous comptons sur le soutien du gouvernement pour relever les défis  (…) de la gestion de l’eau, des maladies de la canne, des problèmes climatiques et énergétiques » auxquels fait face le secteur, a-t-il déclaré. 

L’industrie sucrière ivoirienne reste confrontée à des problèmes de compétitivité qui sont notamment liés à des coûts de production élevés, aux conditions climatiques moins favorables, à la petite taille des usines, aux nouvelles maladies et à la fraude. 

Les conclusions d’une étude commanditée par le ministère du Commerce et de l’industrie en 2019 confirment les « contreperformances du secteur sucrier ivoirien, en dépit des chiffres d’affaires en constante augmentation des entreprises sucrières ». 

Cette étude a en outre relevé la baisse de compétitivité du secteur en mettant l’accent essentiellement sur le faible niveau des investissements réalisés par les opérateurs de la filière et les coûts de production élevés du sucre en Côte d’Ivoire. 

Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l’étude, le gouvernement a donné son accord pour apporter son appui à cette filière pour avec comme objectif de favoriser leur rentabilité et leur compétitivité. 

Ce contrat-plan devrait permettre d’augmenter la production de sucre des deux entreprises qui va passer de 206 037 tonnes en 2021 à 255 091 tonnes en 2025 et améliorer la compétitivité du secteur sucrier. 

L’Etat pour sa part, en plus des mesures déjà prises, s’engage à maintenir l’interdiction des importations de sucre sur la période de réalisation des projets d’investissements (2021-2025), mentionne la convention. 

 La convention vise en outre à renforcer le contrôle et le suivi de la mise en œuvre des mesures visant à instaurer un environnement juridique et réglementaire propice aux investissements dans la filière notamment la lutte contre l’importation frauduleuse de sucre.

La Côte d’Ivoire a créé dans les années 1975 des complexes sucriers qui ont permis de générer des emplois stables et impulser un développement régional permettant de participer à la stratégie de souveraineté alimentaire du pays. 

Malgré son retrait, l’Etat suit avec une attention particulière l’évolution de l’industrie sucrière et apporte son concours aux entreprises qui y exercent dans l’optique de préserver la filière sucre et satisfaire les besoins du marché intérieur. 

Suite au retrait de l’Etat et à la privatisation de l’ex-Sodesucre, la filière qui suit son développement, est depuis 1997 la propriété des entreprises Sucrivoire (du groupe Sifca et Harel) et Sucaf-CI (groupe Castel).  

Côte d’Ivoire: le nouveau code du travail intégrera le télétravail

Le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a indiqué samedi qu’un nouveau Code du travail, en cours, devrait intégrer « le télétravail et le chômage partiel », à l’occasion de la fête du travail tenue à la Primature.

« La crise sanitaire (de Covid-19) qui sévit a mis à nu certains défis de notre législation du travail », a déclaré M. Adama Kamara, relevant que « des travaux de modification du Code du travail sont en cours pour intégrer certains mécanismes » tels « le télétravail et le chômage partiel ».  

Toutefois, s’agira-t-il, des réformes qui ouvrent des perspectives pour les travailleurs dans le domaine de la protection. En outre, l’Etat veut renforcer le régime social avec la mise en place du régime complémentaire par capitalisation des fonctionnaires et agents de l’Etat.

Selon lui, la mise en oeuvre de ce dispositif permettra de relever le défi de la promotion du bien-être social. Le gouvernement veillera à ce qu’ il y ait plus de justice sociale au profit des travailleurs.  

Pour Félix Kouamé Kra, secrétaire général adjoint de la FESACI, une centrale syndicale, le télétravail est une nouveauté et par conséquent l’Etat devrait chercher à développer Internet pour ne pas léser certains travailleurs.

« C’est quelque chose qui peut se faire dans certains secteurs, et même dans le système scolaire, pour les cours ça va créer quelques difficultés. Donc, c’est un système qui a des limites », a-t-il dit, ajoutant que là où ça peut être utile, c’est dans le secteur des services.

« Au niveau de la production, le BTP, l’hôtellerie et autres, ça ne peut pas servir du tout », a-t-il soutenu, souhaitant que la Covid-19 puisse finir pour que les employés puissent  travailler correctement. 

Quant au chômage partiel, ce syndicaliste estime que « c’est pratiquement la même chose », et « ce sont des mesures à déplorer, parce que des employeurs l’ont fait, mais beaucoup par abus et des entreprises où on a assisté à des licenciements ». 

Lorsque l’arrêt du travail dépasse trois mois, « ce n’est plus un chômage partiel » et là les réflexions devront baliser le nouveau dispositif du Code du travail, a fait observer M. Félix Kouamé, appelant à ce que la moitié du salaire puisse être payée au moins en cette période. 

La centrale syndicale Humanisme, elle, avance qu' »aujourd’hui, avec plus de 1,825 million d’emplois perdus » du fait de la crise de Covid-19, la préservation des emplois devrait être au cœur de toutes les stratégies pour une reprise économique effective. 

Fête du travail: 800 millions FCFA aux « syndicats actifs » en Côte d’Ivoire

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a annoncé samedi l’octroi par le chef de l’Etat Alassane Ouattara d’une subvention de 800 millions Fcfa aux « syndicats actifs » pour l’année 2021.

Il a fait l’annonce lors d’une cérémonie de célébration de la Fête du travail. « J’ai l’honneur de vous annoncer que le président de la République qui salue particulièrement l’écoute et le respect des engagements, a autorisé le versement de la subvention de 800 millions Fcfa aux syndicats actifs au titre de l’année 2021 », a dit M. Patrick Achi. 

L’objectif premier du gouvernement demeure « œuvrer ensemble pour trouver des solutions efficaces aux difficultés qui peuvent perturber la fluidité et la sérénité du climat social, socle indispensable du développement accéléré d’une Côte d’Ivoire toujours plus solidaire », a-t-il dit.

« Nous avons écouté avec une grande attention toutes vos doléances et vos revendications;  j’ai instruit le ministre en charge de l’Emploi de vous recevoir dans les prochaines semaines afin d’examiner ensemble dans le détail, chacune des questions et préoccupations », a jouté M. Achi.

Il a fait observer que les efforts accomplis ces dernières années ont permis à la Côte d’Ivoire d’afficher un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) à plus de 8% par an sur la période 2012-2019, mais avec la pandémie de Covid-19, le pays a atteint un taux de près de 2%.

M. Patrick Achi a souligné que « la Côte d’Ivoire est résolument engagée dans le cadre du dialogue social tripartite gouvernement-employeur-travailleurs à poursuivre encore ses efforts pour créer massivement des emplois, plus particulièrement pour les jeunes et promouvoir le travail décent ».

En ce qui concerne les employeurs, il a assuré que le gouvernement poursuivra l’amélioration de l’environnement des affaires et à la compétitivité de l’économie pour libérer tout le potentiel de création de richesses.    

Grâce au Programme social du gouvernement, ce sont plus de 121 000 opportunités d’emplois, de développement de compétences, de stages et de financement de projets qui ont été créés sur un objectif de 127 000 sur la période 2019-2020, en dépit de la Covid-19. 

Presque 880 000 emplois formels ont été par ailleurs crées sur la période de 2011 à 2020 dont 120 000 emplois créés pour la seule année de 2020. Dans cet élan, le gouvernement entend accélérer la dynamique de création d’emplois.

Les syndicats ont évoqué la question de la cherté de la vie. En réponse, le chef du gouvernement a indiqué que son Cabinet est regardant sur ce sujet, c’est pourquoi il a été mis en place un Conseil national de lutte contre la vie chère et la mise en place de la Couverture maladie universelle.  

Cette fête du travail se tient dans un contexte de Covid-19. Le secrétaire général de la Centrale syndicale Humanisme, Mamadou Soro, a appelé le gouvernement à une « classification de la Covid-19 dans la catégorie des maladies professionnelles, ce qui permettrait d’offrir une protection accrue aux travailleurs ».

Pour lui, cela permettra de donner accès à des fonds de compensation aux familles des travailleurs morts au travail et à toute personne infectée par la Covid-19 sur son lieu de travail. Avec cette crise sanitaire, l’on déplore « plus de 1,825 million d’emplois perdus ». 

M. Soro a appelé l’ensemble des travailleurs à aller « instamment » se faire vacciner contre la Covid-19 pour se protéger, protéger leurs proches et s’aménager une vie normale pour profiter des fruits de la croissance dont ils sont les véritables producteurs. 

Quant à la Confédération générale de la « FESACI », représentée par le colonel Mamadou Dohia Traoré, elle demandé à l’Etat d’inscrire au budget de l’Etat la subvention annuelle allouée aux centrales syndicales afin que cela soit institutionnalisé et revalorisé. 

Le colonel Dohia Traoré a souhaité que, dans le secteur public, le processus d’adoption de la réforme du Statut général de la Fonction publique soit finalisé, et que les discussions sur le minima catégoriel soient ouvertes et le respect des syndiqués qui sont parfois combattus par des employeurs. 

Une trêve sociale a été signée en 2017 entre le gouvernement et les centrales syndicales, grâce à cet accord qui a permis à la Côte d’Ivoire de sortir de la spirale de grève. M. Patrick Achi, lui, veut entretenir un dialogue soutenu avec les syndicats pour apporter les solutions selon le budget de l’Etat dans ce contexte de Covid-19. 

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 615 FCFA

Le prix de l’essence super sans plomb et celui du gasoil restent inchangés à 615 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 31 mai 2021, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise samedi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 615 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi maintenu à 615 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA comme depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Covid-19: 875 travailleurs ivoiriens d’une centrale syndicale vaccinés

Plus de 875 travailleurs de la Centrale syndicale Humanisme ont reçu en quatre jours au moins une dose d’AstraZeneca, l’unique vaccin contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire.

Ces doses ont été administrées lors d’une campagne de sensibilisation lancée depuis le 28 avril 2021 à travers le pays, a dit vendredi à la presse le secrétaire général de Humanisme, Mamadou Soro qui a appelé l’ensemble des travailleurs, des travailleuses et les populations à aller se faire vacciner pour éradiquer la Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

« Nous notons qu’il y a des réticences injustifiées; certains disent que le vaccin ne serait pas bon, or l’OMS, avec son process a validé tous les vaccins mis en exécution », a-t-il déclaré.

Ce vaccin, AstraZeneca, « je l’ai fait. J’ai pris ma première dose le 17 mars 2021 et la deuxième dose le 14 avril 2021 », a-t-il rassuré. 

Pour lui, devant cette pandémie dévastatrice qui a décimé des vies à travers la planète, et qui met en péril la stabilité des emplois, il est opportun de se faire vacciner. 

« Plus vite nous allons nous vacciner, plus vite nous mettrons fin à la propagation de la Covid-19, mais plus vite nous irons vers son éradication », a-t-il poursuivi.

Selon le secrétaire général de la centrale syndicale Humanisme, depuis mars 2020, où le premier cas de Covid-19 a été détecté en Côte d’Ivoire, la question de l’emploi est devenue instable. 

Il a fait observer que la campagne de vaccination organisée ce jour au Centre hospitalier universitaire de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, vise à saluer le personnel du secteur de la santé qui combat en première ligne cette maladie. 

La centrale syndicale Humanisme regroupe les organisations professionnelles des travailleurs et travailleuses de 23 secteurs d’activités en Côte d’Ivoire.  

La Côte d’Ivoire enregistre plus de 46.000 cas confirmés de Covid-19 dont plus de 45.500 sont guéris. Le pays compte par ailleurs plus de 220 cas actifs à ce jour et 286 décès.  

Côte d’Ivoire/Mali : la gestion des ressources naturelles au menu d’une rencontre

La gestion des ressources naturelles et la sécurité dans les zones frontalières de la Côte d’Ivoire et du Mali a été au centre d’une rencontre tenue dans la ville ivoirienne de Korhogo.

Selon une note d’information transmise à APA, cette rencontre a réuni le jeudi 29 avril dernier les autorités administratives forestières de la région de Sikasso au Mali et des régions du Poro, de la Bagoué et du Folon en Côte d’Ivoire.

Les participants ont fait un diagnostic de la problématique de la gestion des aires protégées dans les espaces frontaliers entre la Côte d’Ivoire et le Mali en proposant des solutions adéquates et applicables.

Le Coordonnateur régional de la GIZ au Programme Frontière de l’Union Africaine (GIZ/PFUA), Gérôme Dakouo, s’est félicité de la tenue de cette rencontre qui renforce la collaboration entre les deux pays. Elle constitue pour lui, un signal très fort pour une gestion commune des aires protégées et des forêts.

Il a souhaité que ces rencontres se multiplient pour renforcer la coopération transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et le Mali, réitérant l’engagement de sa structure auprès des deux Etats dans leurs efforts de recherche commune aux problèmes communs.

A sa suite, Ladji Sogoba, le Directeur national des frontières du Mali a rappelé que le Mali et la Côte d’Ivoire sont liés par l’histoire et la géographie, cela depuis des siècles.

Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, Monsieur Diakalidia Konaté a, au nom du Premier ministre de Côte d’Ivoire, Président de ladite Commission,  souhaité que le Mali et la Côte d’Ivoire inscrivent dans leur priorité le renforcement de la coopération transfrontalière dans toutes ses formes afin atténuer les problèmes de cohabitation.

Il a souligné que la coopération sécuritaire et le développement des espaces frontaliers pourraient constituer de véritables solutions à l’insécurité, au radicalisme et à l’extrémisme violent auquel les deux pays font face aujourd’hui. Par la suite, il a souhaité plein succès à la rencontre et déclaré ouverts les travaux.

Il ressort des différents échanges que pour une meilleure gestion des aires protégées et des ressources naturelles aux frontières, l’accent doit être mis sur la coopération transfrontalière et la mise en place d’un cadre de coordination formel en tenant compte de la législation des deux pays.

Les participants ont aussi relevé que la solution commune à la violation récurrente des ressources naturelles et des aires protégées réside dans la prise en compte des us et cultures des populations respectives.

Les participants ont formulé à l’endroit des Etats, de rendre effective la couverture du réseau téléphonique et audio-visuel dans les zones frontalières, la création des groupements locaux de coopération transfrontalière dans l’espace transfrontalier.

L’élaboration d’une convention locale de gestion des ressources naturelles transfrontalières a été également proposée.

Organisée par le Secrétariat de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire et la Direction nationale des frontières du Mali, avec l’appui technique et financier de la GIZ/PFUA , cette rencontre  fait suite aux incidents de plus en plus récurrents observés dans les aires protégées aux frontières, notamment l’exploitation abusive de la forêt classée de Sokourani.

L’électricité rétablie dans la majeure partie de la ville d’Abidjan

La fourniture de l’électricité qui a connu une interruption dans la nuit de jeudi à vendredi dans plusieurs communes d’Abidjan et à l’intérieur de la Côte d’Ivoire est rétablie dans la majeure partie de la ville d’Abidjan.

Cette interruption est due à un incident survenu sur le réseau électrique ivoirien. Le rétablissement sera effectif partout à l’intérieur du pays dans les toutes prochaines heures, rassure la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) dans un communiqué transmis vendredi à APA.

La compagnie qui a présenté ses excuses à ses clients pour les désagréments occasionnés par cette situation, dit se tenir à la disposition de sa clientèle pour toute assistance.

Concessionnaire d’un service public, la CIE est chargée de l’exploitation des ouvrages de production, de transport et de distribution, de commercialisation, d’importation et d’exportation d’énergie électrique.

Trois hôtels de 138 milliards Fcfa en construction à Abidjan

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a visité vendredi à Abidjan, trois réceptifs hôteliers d’un investissement global d’environ 138 milliards Fcfa.

« Ajourd’hui, pour les hôtels que nous venons de visiter, nous sommes aux alentours de 138 milliards Fcfa d’investissements », a indiqué le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, face à la presse.

Le premier réceptif visité est Noom hôtel qui devrait ouvrir au mois de juin. Il a ensuite visité l’Hôtel Novotel et Adagio combinés, faisant plus de 311 chambres, « Adagio pour la partie résidentielle et Novotel pour la partie hôtelière ».

Il a bouclé sa visite par l’hôtel Aichti, un réceptif actuellement opérationnel. Là, le ministre du Tourisme a exhorté les dirigeants pour cet investissement dans ce contexte marqué par la Covid-19, assurant de l’accompagnement de l’Etat au secteur.

Pour lui, la construction de ces hôtels démontre que le tourisme d’affaires a de beaux jours encore. Déjà, en 2019, la Côte d’Ivoire était la deuxième destination en Afrique après le Nigéria et devant le Maroc.

« L’Etat est en train de réfléchir à une véritable politique de relance économique visant à aider le secteur pour booster les investissements avec la prise en main des secteurs qui ont été les plus vulnérables, qui ont subi les méfaits de cette crise » de Covid-19, a-t-il fait savoir.

Avant la survenue de cette pandémie, nous étions à 7,5% de contribution au Produit intérieur brut (PIB) national, ce qui représente autour de 1500 milliards Fcfa », a-t-il ajouté, se félicitant du « regain d’activité au niveau du tourisme domestique ».

La Côte d’Ivoire , dira-t-il, envisage par ailleurs d’entrer dans le peleton des Top 5 du tourisme sur le continent d’ici à 2025 grâce à la stratégie Sublime Côte d’Ivoire. Dans cet élan, le pays a organisé des tables rondes pour attirer des investissements dans le secteur.

La crise sanitaire de Covid-19 a secoué l’économie, déjouant les prévisions nationales. Le secteur au niveau mondial, lui, a connu 90% de baisse d’activités, mais malgré cela le secteur s’en sort avec un peu plus de 3,5% de contribution à la richesse nationale en 2020.