Katinan Koné amnistié dans l’affaire « casse de la BCEAO » (Procureur)

L’ex-ministre de Laurent Gbagbo qui a regagné Abidjan vendredi après 10 ans d’exil, « a été amnistié» dans l’affaire dite « casse de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO)».

Selon le procureur de la République Adou Richard Christophe, M. Katinan fait partie des 800 personnes amnistiées par le président ivoirien Alassane le 06 août 2018. 

Katinan Koné avait été condamné par la justice ivoirienne en janvier 2018 à 20 ans de prison assortie d’une amende de 329 milliards FCFA  dans l’affaire de «casse de la BCEAO» pendant la crise postélectorale de 2010-2011.

 « A part les militaires, les mercenaires et les groupes armés, je pense que tous ceux qui ne font pas partie de cette catégorie ont été amnistiés par le président de la République. Et je pense que M. Koné Katinan fait partie de ceux-là », a dit le procureur de la République dans une conférence de presse répondant à un journaliste.

 Le 18 janvier 2018, le Tribunal d’Abidjan a condamné Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien et trois de ses ministres dont Justin Katinan Koné à 20 ans de prison dans l’affaire dite casse de la BCEAO pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

 Le 06 août 2018, le président ivoirien a accordé l’amnistie à 800 personnes dont les condamnations sont liées à la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

Violences post-électorales ivoiriennes: 102 personnes encore détenues

Quelque 102 personnes accusées de vol et de destruction du matériel électoral, d’apologie des crimes de meurtre, de pillage et incendie commis à la faveur de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, sont encore en détention.

L’information a été vendredi par le procureur de la République Adou Richard Christophe au cours d’une conférence de presse, précisant qu’une centaine d’autres dont  Pulcherie Gbalet, la présidente d’une ONG, ont bénéficié d’une liberté provisoire.

« Les juges d’instruction saisis dans le cadre de l’information judiciaire ouverte à cet effet les 28 et 29 avril 2021, ont ordonné la mise en liberté provisoire ou la mise sous contrôle judiciaire d’une centaine d’inculpés détenus… A ce jour, 102 personnes pour lesquelles les investigations se poursuivent restent détenues  », a indiqué le procureur de la République dans une conférence de presse.

En outre, il a souligné que ces personnes qui restent encore détenues pourraient bénéficier d’une mise en liberté provisoire ou éventuellement être placées sous contrôle judiciaire à la discrétion des juges.

Après l’appel à la désobéissance civile lancé le 20 septembre 2020 par des leaders politiques de l’opposition qui avaient également appelé au boycott de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, des violences post-électorales avaient fait plus de 80 morts en Côte d’Ivoire avec plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels.

Cacao ivoirien: la production estimée à 2,22 millions de tonnes

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a récolté 2,225 millions de tonnes de fèves pour la campagne 2020-2021.

Selon le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Ibrahima Koné, le pays a réalisé 1,675 million de tonnes pour la campagne principale contre un volume de 550.000 tonnes pour la campagne intermédiaire, soit 2,225 millions de tonnes.

Devant les caméras, au siège du Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière, il a fait savoir que le Différentiel de revenu décent (DRD), de l’ordre de 400 Fcfa par tonne, approuvé par les négociants et chocolatiers, a généré 516 milliards Fcfa comme revenus pour les paysans.

Levant un équivoque sur des malversations autour des frais versés aux exportateurs, il a démenti que ce n’était pas 20 milliards Fcfa comme relayé par des médias, mais plutôt 10,57 milliards Fcfa, représentant 2% du volume du DRD en tant que « frais générés au niveau des banques ».

Avec la pandémie de Covid-19, le différentiel de revenu décent a été une charge appréciable pour les négociants. Pour. Yves Koné le DRD « doit être payé intégralement aux planteurs, car c’est l’accord » obtenu avec les chocolatiers et les négociants.

Le gouvernement, dira-t-il, a donné des instructions parce que le différentiel de revenu décent, soutenu par la Côte d’Ivoire et le Ghana, ne soit pas fiscalisé. Et ce,pour permettre aux producteurs d’avoir un meilleur revenu.

Lors de la campagne précédente, la Côte d’Ivoire a réalisé près de 2 millions de tonnes de cacao. Le prix relevé à 1000 Fcfa le Kg lors de la campagne principale a suscité un fort intérêt pour les pays qui ont accru leur production.

Le cacao représente 15% du Produit intérieur brut de la Côte d’Ivoire et plus de 50% des exportations du pays.  La filière fournit de l’emploi à 7 millions d’Ivoiriens, selon un rapport de la Banque africaine de développement.

Arrivée à Abidjan de 6 pro-Gbagbo dont son porte-parole

Six pro-Gbagbo dont Justin Koné Katinan, porte-parole de l’ex-président ivoirien sont arrivés vendredi à l’aéroport d’Abidjan en provenance du Ghana, après dix ans d’exil.

Il ont été accueillis par des cadres et militants du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti fondé par M. Gbagbo. Au nombre de ces exilés de retour sur le sol ivoirien, figure Jeannette Koudou, la soeur cadette de l’ex-président ivoirien. 

Leur accueil a été organisée par Assoa Adou, le secrétaire général d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI, opposition). Les militants ont réservé un accueil chaleureux aux camarades qui regagnent le pays dans le respect des mesures barrières contre la Covid-19. 

Il s’agit de Justin Katinan Koné, Adia Damana Pikass, Tahi Zué Etienne, Jeannette Koudou,  Véhi Tokpa et Innocent Kouabena Abouo. 

Le retour est organisé par le HCR dans le cadre de l’accord tripartite entre le gouvernement ivoirien, le gouvernement ghanéen et le HCR.  

L’acquittement définitif de MM. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, a été prononcé par la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021. Leur retour imminent au pays devrait marquer un pas important vers la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire: inculpation de 26 personnes après l’attaque de N’Dotré

Vingt-six personnes en lien avec l’attaque armée perpétrée dans la nuit du 20 au 21 avril dernier contre la base militaire de N’Dotré dans le nord d’Abidjan, ont été interpellées, inculpées et placées sous mandat de dépôt.

L’annonce a été faite vendredi dans une conférence de presse par Adou Richard Christophe, le procureur de la République.  Il s’agit de 15 ivoiriens, 08 camerounais et 03 libériens. 

« Il convient de préciser que douze de ces 26 personnes ont été interpellées à Békipréa dans la sous-préfecture de Daloa alors qu’elles se repliaient sur la ville de Toulepleu après l’échec de leur opération  », a souligné le procureur.

 Poursuivant M. Adou a indiqué avoir requis à l’encontre de toutes ces personnes interpellées l’ouverture d’une information judiciaire au cabinet d’instruction de la cellule spéciale d’enquête des chefs d’atteinte à la défense nationale, d’attentat contre l’autorité de l’Etat, de participation à une activité mercenaire et de détention illégale d’arme à feu et de munitions de guerre.

Le procureur a ajouté que les investigations se poursuivent en vue d’identifier et d’interpeller toutes les personnes impliquées dans cette attaque. Dans la nuit du 20 au 21 avril dernier, une base militaire des Forces armées de Côte d’Ivoire sise à Abobo N’Dotré (Nord d’Abidjan) a été la cible d’une attaque armée.

Le bilan de cette attaque fait état de 04 assaillants tués, 01 blessé parmi  les forces armées de Côte d’Ivoire et du matériel militaire saisi.

Pulcherie Gbalet appelle à « une véritable réconciliation » après sa libération provisoire

La présidente de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), Pulcherie Gbalet, qui bénéficie d’une liberté provisoire après un appel à manifester contre un troisième mandat de Alassane Ouattara, a invité vendredi face à la presse, les politiques et la société civile à « une véritable réconciliation ».

« Sachez que notre priorité réside dans votre bien-être à travers l’instauration d’un état de droit et une meilleure gouvernance de nos ressources. Pour vous, nous irons jusqu’au bout de ce combat », a déclaré Mme Pulcherie Gbalet, lors d’une conférence de presse. 

 Elle a ensuite appelé « tous les acteurs politiques et ceux de la société civile à oeuvrer pour une véritable réconciliation », soutenant que « la réconciliation est en principe un vaste programme qui inclue la libération de tous les prisonniers politiques ».

Pour elle, la réconciliation renferme « le retour sécurisé des exilés et le règlement courageux de plusieurs questions sensibles dont  la nationalité, l’immigration, la gestion du foncier…Et cela ne peut se faire qu’à travers un dialogue inclusif ». 

 « Nous appelons de tous nos vœux depuis le début de notre lutte, pour un état de droit » et « demandons donc encore une fois ce dialogue inclusif après la libération de tous les prisonniers politiques et le retour de tous les exilés », a-t-elle ajouté. 

La présidente de ACI, mise en liberté provisoire avec des proches collaborateurs, a exprimé sa gratitude « à l’endroit des chancelleries qui ont fait un travail de fond » et particulièrement Emmanuel Macron qui a « porté une attention particulière à notre libération », a-t-elle ajouté.

Mme Pulcherie Gbalet a aussi remercié le député français Michel Larive de la « France insoumise » qui « n’a ménagé aucun effort pour demander notre libération tant par une conférence de presse que par des courriers à toutes les autorités et juridictions ». 

« Nos remerciements également à tous les leaders de l’opposition, avec à leur tête le Président Henri Konan Bédié, qui se sont mobilisés et qui ne nous ont jamais oubliés dans leurs discours et dans leurs négociations.

« Nous remercions les guides religieux qui sont connus pour agir efficacement dans l’ombre. Que le Seigneur vous rende vos démarches et vos prières en faveur de tous les prisonniers », a-t-elle poursuivi. 

 Selon elle, la plupart des personnes qui ont été « arrêtées dans le cadre de la désobéissance civile pour dire non au 3e mandat, n’ont pas été arrêtées régulièrement », car elles étaient d’abord enlevées et envoyées dans un lieu inconnu de leurs proches.

En dépit de morts, Pulcherie Gbalet « pense qu’il n’y a pas de regret à avoir, (car) dans toutes les luttes on laisse des plumes. C’est dommage qu’ il y ait eu des morts, ce n’était pas l’objectif ».

« Personnellement, on avait lancé un appel à des marches pacifiques et je ne pense pas que des marcheurs puissent s’auto-agresser. Nos marcheurs ont été agressés et ça c’est la justice qui peut nous le dire », a-t-elle laissé entendre.

« Dans tous les cas, le regret qu’ il y a, c’est un peu le manque de solidarité entre tous ceux qui défendent la même cause », a-t-elle souligné, assurant avoir un « moral très haut » et son expérience en prison lui a donné d’autres sujets, entre autres, les conditions de détention.  

Arrêtée le 15 août 2020, Pulcherie Gbalet a été mise en liberté provisoire mercredi à 23h, un peu plus de huit mois après sa détention. Lundi, le juge lui signifiera les termes de sa liberté provisoire. 

Vers un cadre de coopération transfrontalier Côte d’Ivoire/Burkina

Les acteurs en charge de la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont été appelés à institutionnaliser un cadre de coopération transfrontalier entre les deux pays.

Cet appel a été lancé à l’issue de la deuxième rencontre des acteurs frontaliers des départements de Ouangolodougou, Kong et Téhini en Côte d’Ivoire et de la province de la Comoé au Burkina Faso, selon le communiqué final transmis à APA.

 La rencontre s’est tenue dans la ville ivoirienne de Ferkessédougou les 26 et 27 avril 2021, sous la coprésidence de Monsieur Soualiho Souùahoro, Préfet du département de Kong en Côte d’Ivoire et Madame Aminata Sorgho /Gouba, Haut-Commissaire de la province de la Comoé au Burkina.

A l’endroit des acteurs en charge de la gestion des frontières des deux Etats, la rencontre a proposé d’institutionnaliser un cadre de coopération transfrontalier couvrant les espaces géographiques des quatre circonscriptions : la province de la Comoé au Burkina et les départements de Ouangolodougou, Kong et de Téhini en Côte d’Ivoire.

La mise en place des groupements locaux de coopération transfrontalière dans l’espace réunissant la province de la Comoé et les départements de Ouangolodougou, Kong et Téhini figure également sur la liste des recommandations.

Cette deuxième rencontre a eu pour objectif principal d’échanger autour des problématiques communes en vue de renforcer la coopération transfrontalière dans les domaines de la gestion des ressources naturelles et de l’environnement, de la santé, de l’agriculture, de la sécurité et de libre circulation des biens et des personnes dans la zone frontalière commune.

Par ailleurs, les participants ont recommandé d’étendre le ressort territorial des autorités décentralisées jusqu’à la limite des frontières en ce qui concerne la Côte d’Ivoire et de mettre à disposition des autorités administratives déconcentrées et décentralisées des moyens matériels et financiers nécessaires pour l’exercice de leur fonction.

En outre, ils ont proposé d’augmenter le nombre de postes frontières intégrés dans les espaces frontaliers et de renforcer les capacités des unités de lutte contre l’orpaillage clandestin au niveau des zones frontalières des deux Etats.

Enfin, l’accélération de la construction du poste juxtaposé de Laléraba a été recommandée.

A l’endroit des forces de défense et de sécurité, la rencontre a  exhorté les Forces de défense et de sécurité (FDS) à créer un climat de confiance et de collaboration franche avec les populations par une introspection profonde et un changement de comportement afin de gagner la confiance et l’estime des populations.

A l’endroit des services techniques déconcentrés et des collectivités territoriales, il a été proposé de restaurer le couvert végétal par l’instauration d’une journée conjointe de reboisement dans l’espace frontalier et de créer des cadres conjoints de règlement des conflits liés à la gestion des ressources naturelles et de l’environnement.

Faciliter les interconnexions (corridors écologiques) entre les aires protégées aux frontières et élaborer des projets conjoints d’amélioration et d’assainissement du cadre de vie des populations frontalières, figurent également sur la liste des recommandations.

Au niveau des chefs de village et autres leaders d’opinion, il a été recommandé d’exhorter les chefs de village et autres leaders d’opinion à servir de relais aux autorités administratives sur les problèmes frontaliers.

La France «impressionnée» par la méthode Ouattara pour réconcilier les ivoiriens

Le ministre français de l’économie et des finances Bruno Le maire qui séjourne en Côte d’Ivoire depuis 48h, a soutenu vendredi à Abidjan que son pays est impressionné par la manière dont Alassane Ouattara a su réconcilier les ivoiriens. 

« (…) J’aimerais terminer pour te ( Alassane Ouattara) dire un mot plus personnel, pour te dire à quel point nous avons été impressionnés par la manière dont tu as su réconcilier les ivoiriens à travers ces périodes politiques difficiles avec beaucoup de constance, de détermination et surtout beaucoup de sagesse », a dit M. Le Maire à M. Ouattara au sortir d’une audience avec celui-ci au palais présidentiel d’Abidjan.

 Auparavant, l’émissaire du président français Emmanuel Macron, a annoncé la tenue d’un sommet en France prévu le 18 mai prochain pour relancer l’économie des pays africains. 

«  Le 18 mai  prochain doit être l’occasion d’accélérer la relance économique dans les pays africains », a fait savoir M. Le Maire saluant l’implication du président ivoirien dans la préparation de ce conclave. 

« Nous avons aussi abordé des questions de sécurité. Le terrorisme est un fléau qui nous touche tous et le monde est concerné  directement par la menace terroriste», a-t-il estimé.

M. Le Maire a, par ailleurs,  assuré de l’engagement de son pays à accélérer la réalisation du Métro d’Abidjan et les travaux de  l’extension de l’aéroport Félix Houphoüet6Boigny d’Abidjan, deux projets mis en œuvre en  Côte d’Ivoire de concert avec la France.

 « Nous allons accélérer les travaux du métro d’Abidjan et faire en sorte que les habitants d’Abidjan puissent avoir les bénéfices le plus rapidement possible », a-t-il promis.

Métro d’Abidjan: la première difficulté est le déguerpissement (Le Maire)

La première difficulté dans la réalisation du métro d’Abidjan, est le déguerpissement des populations sur l’emprise des travaux, a soutenu jeudi à Abidjan, Bruno Le Maire, le ministre français de l’économie et des finances.

Le métro d’Abidjan est un projet de réseau ferroviaire de transport urbain dont la première ligne longue de 37,4 km devrait relier le nord et le sud d’Abidjan.

M. Le Maire dit être en visite à Abidjan pour accélérer la coopération économique entre la France et la Côte d’Ivoire et s’assurer par la même occasion, de l’avancement des projets réalisés en Côte d’Ivoire de concert avec son pays, notamment l’extension de l’aéroport Felix Houphouët d’Abidjan et le Métro d’Abidjan.

  «La première difficulté (dans la réalisation du métro d’Abidjan), c’est qu’il faut  faire des expropriations et des déguerpissements. C’est évidemment des choses qui sont difficiles. La deuxième difficulté, c’est qu’il y a des entreprises qui sont sur l’emprise du métro. Il faut garantir l’activité de ces entreprises dont certaines emploient  300, 400 personnes », a justifié M. Le Maire estimant que «  c’est normal que ça (ce projet) prenne du temps ».

«Nous avons en 2021 une occasion unique d’accélérer ce projet », a-t-il ajouté. Par ailleurs, l’émissaire du président français Emmanuel Macron a  salué la «détermination totale» du gouvernement ivoirien à accélérer ce projet du grand métro d’Abidjan.

En ce qui concerne le projet de l’extension de l’aéroport d’Abidjan, M. Le Maire, a indiqué que le coût des travaux est « encore en discussion ».

Selon lui, le projet de  l’extension de  l’aéroport d’Abidjan «  est le signe du développement de la Côte d’Ivoire ». Il a poursuivi en réitérant l’engagement de son pays à faire en sorte que les pays africains disposent en 2021 de moyens financiers nécessaires à la relance économique dans le monde.

«  Nous allons tout faire pour accélérer le développement économique du continent africain et lui donner les moyens financiers dont il a besoin pour se développer », a promis M. Le Maire.

Le métro d’Abidjan dont l’entrée en service était prévue en 2019 reliera la ville d’Anyama au nord d’Abidjan à celle de Port-Bouët au sud de la capitale économique ivoirienne. Le financement de ce projet qui est de 1,4 milliard d’euros, soit, 918,33 milliards FCFA, a été bouclé grâce à un appui de la France.

Côte d’Ivoire: une plateforme de dialogue public-privé s’installe à Bouaké en mai

Une plateforme locale de dialogue public-privé (PLDPP) s’installera en mai prochain à Bouaké, la deuxième ville ivoirienne dans le Centre-nord du pays.

Cette installation se fera au cours d’une mission du Comité de concertation Etat-Secteur privé (CCESP) qui séjournera à Bouaké  du 04 au 07 mai prochain plateforme locale de dialogue public-privé (PLDPP).

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, l’objectif général de cette initiative est de promouvoir le dialogue public-privé à l’échelle locale.

Les plateformes locales de dialogue public-privé sont en train d’être installées dans les principaux pôles régionaux du pays au regard de leur potentiel économique et de l’existence d’un écosystème d’acteurs économiques dynamiques, explique le CCESP.

Il s’agira entre autres, à travers ces instruments de communication,  de contribuer à l’amélioration du climat des affaires et la gouvernance économique locale, d’assurer une meilleure structuration du dialogue public-privé local et de renforcer les capacités des acteurs du dialogue public-privé dans les pôles économiques régionaux.

Au cours de cette mission à Bouaké, ajoute la note, la mission du CCESP rencontrera les autorités de cette ville, les acteurs de développement local et les représentants des faîtières du secteur privé.  Les locomotives économiques de Bouaké (Centre-nord) , Korhogo ( Extrême -nord) et San-Pédro (Sud-ouest ) ont été retenues pour le projet de déploiement des Plateformes locales de dialogue public-privé.

Bédié espère une libération des militants du Pdci pour « engager le dialogue »

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a dit jeudi avoir la conviction que dans les prochains jours, des militants détenus seront libérés afin d’engager le dialogue politique tant attendu.

M. Bédié a salué la mobilisation et la solidarité constante des militants qui ont permis d’obtenir la libération d’une partie des compatriotes emprisonnés dont Pulchérie Gbalet, leader d’une organisation de la société civile.

« J’ai la conviction que de nombreux autres vont suivre dans les prochains jours afin d’engager ce dialogue tant attendu », a déclaré M. Bédié, lors d’une cérémonie de lancement de la « campagne solidarité et recueillement » en hommage aux martyrs du parti. 

Le chef du Pdci a tenu à marquer de sa présence cette cérémonie, et exprimé sa libéralité à l’endroit  des martyrs. Il a offert la somme de 1 million de Fcfa pour soutenir les parents et les victimes des heurts survenus lors de la présidentielle du 31 octobre 2021. 

Cette solidarité, dira-t-il est adressée « à nos frères qui ont été violemment arrachés à notre affection, grièvement atteints dans leurs chairs ou qui ont perdu tous leurs biens à cause de leur combat pour la démocratie et pour la liberté d’expression ».

Il a exhorté les militants à continuer à manifester leur « amour pour leur sacrifice pour la Nation », tout en se félicitant de « l’engagement pour le non à la violation de notre constitution par un 3e mandant présidentiel anticonstitutionnel en octobre dernier ». 

Selon le président du Pdci, Henri Konan Bedie, les violences liées à l’élection présidentielle ont « coûté la vie à plus d’une centaine de nos frères et sœurs ou les a privés de leurs capacités physiques ».

« Aujourd’hui encore des centaines de jeunes, de femmes, de responsables d’associations de la société civile, des responsables politiques sont emprisonnés sans jugement dans des conditions qui ne respectent pas les droits de l’homme », a-t-il poursuivi. 

« Nous avons le devoir de les soutenir chacune de ces familles endeuillées et d’être à leur côté, nous avons aussi le devoir de soutenir, d’accompagner nos frères, nos sœurs blessés pour les aider à retrouver la joie de vivre », a-t-il lancé. 

M. Bédié a par ailleurs adressé à tous ses compatriotes toute sa gratitude pour leur grande mobilisation et pour l’élan de solidarité, ainsi que soutien pendant de nombreux mois en faveur de tous ces martyrs.

Durant cette semaine, les cadres et les militants du parti sont exhortés éclater l’expression de leur solidarité pour manifester leur générosité. Pour clore ses propos, l’ex-chef d’État a imploré Dieu afin qu’il protège la Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire: 78 accidents ont provoqué 126 décès en avril

Soixante-dix huit (78) accidents de la circulation enregistrés en avril 2021 en Côte d’Ivoire ont occasionné 126 décès et 244 blessés, selon une note du Conseil national de sécurité (CNS).

« Pour le mois d’avril 2021, l’on enregistre 78 accidents graves ayant causé la mort de 126 personnes et fait 244 blessés », indique la note. 

Le Conseil national de sécurité signale « une augmentation du nombre d’accidents graves de la voie publique, qui ont occasionné d’importantes pertes en vie humaine ». 

Au regard de la montée des accidents de la route, le ministère des Transports, a décidé de la suspension des inspecteurs du permis de conduire et leur remplacement par des gendarmes sur une période de trois mois.

Le Conseil national de sécurité a pris note des mesures conservatoires arrêtées par le ministère des Transports, poursuit le texte. 

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara qui a présidé jeudi le CNS, a dans ce cadre, instruit le ministre d’Etat, ministre de la Défense, à l’effet de prendre toutes les dispositions utiles pour la mise à disposition effective et immédiate de ces gendarmes. 

Il a également instruit le Premier ministre d’organiser des réunions interministérielles pour déterminer toutes les causes des accidents de la voie publique et proposer, dans les meilleurs délais, des mesures idoines pour remédier à cette situation.

Travail des enfants : Dominique Ouattara engage les artistes dans la lutte

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a engagé jeudi à Abidjan les artistes ivoiriens dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, lors d’un séminaire de formation des acteurs du monde culturel.

« Le travail des enfants en général est un problème qui nous concerne tous et contre lequel nous pouvons agir, chacun à son niveau », a déclaré Mme Dominique Ouattara, à l’occasion du lancement de la caravane Wara tour pour dire non au travail des enfants.  

Elle s’est réjouie de la caravane Wara tour initiée par l’artiste chanteur Abou Nidal, et dont le thème pour l’édition 2021, la cinquième, est « Non au travail des enfants », une thématique qui rencontre son « assentiment total » car, faisant écho de son combat contre ce phénomène. 

« Non au travail des enfants dans la cacaoculture, entre en résonance avec mon engagement personnel contre le travail des enfants », a-t-elle fait savoir, rappelant que depuis 1998, elle œuvre avec sa Fondation Children Of Africa pour le bien-être des femmes et des enfants vulnérables. 

Avec le Comité national de surveillance de lutte contre le travail des enfants, crée en 2011, et les partenaires, Mme Dominique Ouattara est engagée fortement dans la lutte contre le fléau de l’exploitation des enfants dans la cacaoculture. 

« Cet engagement collectif a permis d’obtenir des résultats significatifs, mais le défi est d’autant plus persistant que le mal est profond car, il dépend d’autres paramètres extérieurs que nous devons résoudre tels que l’immigration clandestine, la lutte contre la pauvreté et le revenu des planteurs », a-t-elle poursuivi. 

Cette formation adressée au monde culturel dans toute sa diversité devrait permettre aux artistes de mieux cerner la problématique du travail des enfants, ainsi que les efforts déployés par la Côte d’Ivoire et ses partenaires pour y remédier.  

La ministre de la Culture, de l’industrie des arts et de la culture, Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé, a déclaré que la protection des enfants reste pour le secteur culturel une priorité, car cela rend la culture plus proche des communautés et des enfants. 

« Disposer les artistes à participer à une campagne de sensibilisation pour dire non au travail des enfants dans la cacaoculture est certes un devoir citoyen, mais surtout une adhésion spontanée au combat que vous menez depuis dix ans », a dit Mme Arlette Badou Nguessan.

Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé a rappelé la vision du chef de l’Etat de vouloir faire du secteur culturel une industrie qui contribue à l’horizon 2025 au Produit intérieur brut à hauteur de 4,4%, en créant de la richesse et des emplois.  

Le promoteur de Wara tour, Abou Nidal, a annoncé que la caravane « sillonnera une vingtaine de villes cacaoyère de la Côte d’Ivoire pour récompenser les meilleurs élèves,  car la place des enfants est dans les classes ».

Plusieurs personnalités du monde de la culture sont venus soutenir la caravane Wara tour pour dire non au travail des enfants dans la cacaoculture: Aicha Koné, le groupe Magic System, Akissi Delta, Mawa Traoré, Nash, Affou Keita, Gbi De Fer, Michel Gohou, Guy Kalou, Brigitte Bleu, Were Were Liking. 

Journée de la presse : l’UJPLA annonce un panel sur les menaces des médias

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) annonce la tenue, le 3 mai 2021, d’un panel pour réclamer des mesures fortes face aux menaces des médias en Afrique, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse.

L’UJPLA qui au cours de « cette année entend donner une tournure particulière à cette célébration », a décidé d' »organiser un panel qui servira à réclamer des mesures fortes face aux menaces qui pèsent sur les médias en Afrique », selon un communiqué.   

Ce panel vise à donner l’occasion à d’éminentes personnalités du monde des médias, de la société civile et de la recherche pour engager le débat pour que des mesures appropriées soient prises afin d’assurer la viabilité des médias.

L’organisation qui reste convaincue que la liberté d’expression constitue un des piliers essentiels d’une société sûre et prospère, veut également profiter pour demander aux Etats Africains de défendre la notion de l’information comme bien public sur le continent. 

L’Union des journalistes de la presse libre africaine a été créée en août 2020 pour « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes » sur le continent. Elle est présidée par l’Ivoirien Yao Noël.

Cacao: le négociant ivoirien Kineden lève près de 3 milliards de Fcfa

Le négociant ivoirien Kineden Commodities vient de boucler avec succès son premier financement structuré pré-exportation de 2,95 milliards Fcfa (4,5 M€) auprès d’EBI, filiale internationale du groupe Ecobank pour la campagne cacaoyère 2020-2021.

Cette première incursion du négociant ivoirien sur les marchés financiers internationaux a été réalisée dans un contexte socio-économique marqué par la Covid-19. Il a été accompagné sur cette opération par Obara Capital, le premier hedge fund africain, selon une note transmise à APA, jeudi. 

La Côte d’Ivoire devrait maintenir sa production de fèves de cacao à 2 millions de tonnes pour la campagne 2020-2021, qui se déroule dans un contexte particulièrement difficile pour les planteurs et les négociants ivoiriens en raison de la pandémie de Covid-19.  

Le ralentissement de l’économie mondiale dû à la Covid-19 s’ajoute aux conséquences du bras de fer entre les autorités ivoiriennes et ghanéennes d’une part, et avec les géants mondiaux du chocolat d’autre part au sujet du différentiel de revenu décent (DRD) sur le prix du cacao. 

Dans ce contexte, Kineden Commodities, conseillée par le hedge fund Obara Capital de Bernard Ayitee, a pu effectuer avec brio son entrée sur les marchés financiers offshore, en levant auprès d’une banque internationale ce fonds qui lui permettra de financer sa campagne cacaoyère 2020-2021.

« Ce financement vient en complément des facilités que nous avons auprès des banques locales. Il s’inscrit dans une stratégie de diversification de nos partenaires financiers afin d’aboutir à plus de flexibilité dans notre stratégie financière et à une réduction de notre coût d’emprunt », a déclaré Stéphane Apoque, directeur général de Kineden Commodities.  

« Cela nous permettra d’être encore plus efficace dans nos actions en faveur de la durabilité, notamment la lutte contre le travail des enfants et la formation des cacaoculteurs aux enjeux environnementaux », a-t-il ajouté.  

Grâce à cette capacité à lever des financements supplémentaires, le négociant ivoirien pourra se lancer dans la transformation locale du cacao et dans le négoce d’autres matières premières agricoles, notamment la noix de cajou. 

Cette intégration à la fois verticale et horizontale de la chaîne de valeur agricole devrait permettre à Kineden de consolider sa position dans le secteur agro-industriel ivoirien. Acteur majeur du cacao certifié durable, il exporte environ 50.000 tonnes de fèves chaque année. 

« La mise en place de ce financement par EBI, la filiale internationale du groupe Ecobank basée à Paris, illustre la volonté du groupe bancaire d’accompagner ses clients non seulement dans leurs financements locaux, mais aussi dans leur financement off-shore », a affirmé Julie Coulon (Head of Trade & Structured Finance de EBI).  

« Cela nous paraissait important en tant que banque panafricaine de soutenir les acteurs de ce secteur stratégique pour la Côte d’Ivoire et la sous-région, particulièrement dans le contexte actuel de pandémie » de Covid-19, a-t-il poursuivi. 

M. Eric Kouamé (Senior associate chez Obara Capital), a laissé entendre que «longtemps considérés comme inaccessibles par les PME locales, les marchés financiers internationaux offrent pourtant des solutions de financement intéressantes, qui devraient être davantage explorées par ces PME ». 

« Pour des négociants comme Kineden, l’accès à une facilité pré-export structurée en euro est un facteur de compétitivité non négligeable », s’est félicité M. Kouamé dont la structure accompagne Kineden, une société de droit ivoirien créée en 2014, spécialisée dans le négoce du cacao.  

Plus de 120 millions Fcfa pour les activités 2021 de la Maison de la presse d’Abidjan

La Maison de la presse d’Abidjan (MPA) a lancé mercredi ses activités pour l’année 2021, d’un coût de 122,5 millions Fcfa.

Selon le vice-président de la MPA, Sylvain Koffi Djah, qui a présenté les activités 2021 dans les locaux de la structure, le budget de 122,5 millions Fcfa correspond à cinq projets.   

Le premier projet est « la grande conférence de rédaction », d’un coût de 24 millions Fcfa.  Il vise à faire les critiques des contenus des médias et à promouvoir le professionnalisme dans le traitement de l’information

La grande conférence de rédaction a également pour objectif d’aider les organes de presse à améliorer le contenu de leur publication, de renforcer la capacité des journalistes et lutter contre l’influence des réseaux sociaux.

Le second projet est « les cafés de l’actualité ». D’un montant prévisionnel de 15 millions de Fcfa, il se veut un espace d’échanges avec les acteurs du développement.

« La tribune diplomatique » est le troisième projet. Avec un montant de 7,5 millions Fcfa, la MPA envisage d’animer ce cadre qui se veut une plateforme d’échanges de la presse avec les diplomates ou les personnalités en visite en Côte d’Ivoire.

Le quatrième projet est « le salon des médias ». Au moins cinq éditions ont déjà  été réalisées. Le Conseil de gestion veut mobiliser 50 millions Fcfa afin de le tenir et favoriser une rencontre entre la presse et les partenaires des médias.      

Le cinquième projet, le magazine de la MPA appelé UNJCI MAG, est un support de promotion des activités de la faîtière et de ses partenaires. Le coût du projet est de 20 millions Fcfa. 

La Maison de la presse d’Abidjan compte en outre acquérir des équipements multimédias d’un coût de 6 millions Fcfa pour atteindre ses objectifs. 

L’honorable Mamadou Diomandé, parrain de la MPA, a assuré qu’il accompagnera cet organe autonome de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire  (UNJCI) en 2021.

Il a laissé entendre que ce sont des projets qui rejoignent les centres d’intérêt du Cercle ivoirien de réflexion et d’action son pour le développement  (CIRADE), une organisation dont il et le président.  

 Le président de l’UNJCI, Jean-Claude Coulibaly, a souligné que la MPA est un organe autonome de la faîtière, qui  appuie au plan logistique et financier l’organisation. La MPA, dira-t-il, apporte des ressources à l’UNJCI de même que Ebony, la cérémonie de récompense des meilleurs journalistes. 

M. Jean-Claude Coulibaly a par ailleurs annoncé pour les mois à venir l’institution d’une Fondation de l’UNJCI visant à soutenir les projets de l’organisation au profit des journalistes. 

Ouattara demande l’arrêt de l’utilisation des sirènes par ses ministres

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a réitéré mercredi sa volonté que les ministres arrêtent l’usage des sirènes, annonçant « un décret pour interdire l’utilisation des sirènes » des cortèges ministériels, lors d’un Conseil des ministres.

« J’entends beaucoup de sirènes en ville. J’ai demandé qu’on arrête l’utilisation des sirènes. Je vais prendre un décret pour le faire savoir », a déclaré le président de la République Alassane Ouattara, selon une note officielle transmise à APA. 

Pour le président ivoirien, le gouvernement a pour mission de « servir les populations et rien ne doit être fait pour les agacer ». Il estime que les sirènes sont de véritables sources de nuisances pour ses concitoyens.

Toutefois, fera-t-il observer, la question de la sécurité des hautes personnalités sera examinée à l’occasion du Conseil national de sécurité (CNS). Ce qui sous-entend que qu’il prendra une décision sur ce sujet bientôt.

Les membres du gouvernement, conduit par le Premier ministre Patrick Achi, ont signé mercredi une Charte d’éthique visant à permettre aux ministres d’adopter un comportement éthique. La charte comprend des notions d’intégrité et de bonne gouvernance.

Les membres du gouvernement ivoirien signent une Charte d’éthique

Les membres du nouveau gouvernement ivoirien, conduit par Patrick Achi, ont signé mercredi une Charte d’éthique intégrant entre autres des notions d’intégrité, de solidarité et de bonne gouvernance, lors d’un Conseil des ministres.

« Avant que les travaux du Conseil ne commencent véritablement, nous avons eu une signature de la Charte d’éthique du nouveau gouvernement (…) et chacun des membres du gouvernement a apposé sa signature », a dit le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. 

Selon le porte-parole du gouvernement, « c’est une Charte d’éthique qui établit la relation de confiance » et le comportement éthique que gouvernement et les ministres doivent avoir envers le peuple, car ils sont « avant tout les serviteurs de la Nation ».   

« Il y a plusieurs lignes qui nous obligent à adopter un certain comportement qui va de la solidarité à la bonne gouvernance (en passant par) la notion d’intégrité », a résumé M. Coulibaly, évoquant ainsi « ce à quoi les ministres se sont engagés aujourd’hui ». 

Décès de 6 315 lapins dans le Grand-Abidjan suite à une fièvre hémorragique

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi le décès, dans le Grand-Abidjan de 6 315 lapins, suite à une fièvre hémorragique, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté une communication relative à l’épizootie d’une fièvre hémorragique du lapin dans le Grand-Abidjan, à la date du 31 mars 2021. Sur une population nationale estimée à 20.000 lapins, 6.315 morts ont été rapportés par les éleveurs », a indiqué M. Amadou Coulibaly.

Face à cette menace sanitaire, dira-t-il, le Conseil a décidé de mettre en place une « stratégie de lutte d’un coût global de 170 millions de Fcfa en vue d’éradiquer cette maladie » dans la capitale économique ivoirienne et les villes environnantes.

La viande du lapin est très prisée en Côte d’Ivoire, où des restaurants et des réceptifs hôteliers proposent des menus au lapin à leurs clients. Cette épizootie va certainement freiner la commercialisation jusqu’à une normalisation de la situation sanitaire. 

Reprise des législatives ivoiriennes dans 6 circonscriptions le 12 juin 2021

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi, sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), la reprise des élections législatives, le 12 juin 2021, dans six circonscriptions, où il y a eu invalidation du scrutin ou décès de candidat.

Le Conseil des ministres a convoqué le collège électoral le samedi 12 juin 2021 pour la reprise des législatives du 6 mars 2021, suite à une invalidation par le Conseil constitutionnel ou un décès, a dit le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à la presse.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a précisé que le scrutin se tiendra le samedi 12 juin 2021 de 8h à 18h (GMT, heure locale), avant d’ajouter que la campagne se déroulera sur sept jours, du 4 au 10 juin 2021.

Les circonscriptions électorales visées par l’invalidation du scrutin à la suite d’un contentieux sont Gbelo, Gouekan, Koonan, Ouaninou, Saboudougou, Santa communes et sous-préfectures; Atoutou et Jacqueville; Daboyo et Gueyo; Dogbo et Grand-Bereby.

Suite au décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, élu député dans la circonscription électorale de Séguéla (Nord ivoirien), et à celui de Hassan Fofana, de Mankono commune et sous-préfecture, la CEI a décidé de la reprise du scrutin selon la loi. 

Ces joutes électorales auront lieu après, la tenue des législatives partielles le 24 avril 2021 dans la circonscription de Niakaramandougou-Arikokaha et Tortiya, remportées par la candidate du Rhdp (pouvoir), Cathérine Koné, avec 59,79% des voix. 

Six pro-Gbagbo en exil dont Koné Katinan attendus à Abidjan vendredi

Six pro-Gbagbo, notamment Justin Koné Katinan, Damana Pikass et Jeannette Koudou, la soeur cadette de l’ex-président ivoirien en exil au Ghana, sont attendus à l’aéroport d’Abidjan vendredi.

L’information a été annoncée, mardi, par Assoa Adou, le secrétaire général d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti fondé par l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, dans un communiqué.  

Il s’agit de Justin Katinan Koné, Adia Damana Pikass, Tahi Zué Etienne, Jeannette Koudou, Véhi Tokpa et Innocent Kouabena Abouo. Le retour est organisé par le HCR dans le cadre de l’accord tripartite entre le gouvernement ivoirien, le gouvernement ghanéen et le HCR.  

« Compte tenu de la fermeture des frontières terrestres, leur retour se fera par vol Emirat n° EK 787 qui atterrira à l’aéroport Félix Houphouët Boigny le vendredi 30 avril à 13h50 (GMT, heure locale) », précise le communiqué.  

« La direction du parti invite les militants à réserver un accueil chaleureux et militant aux camarades qui regagnent le pays après 10 ans d’exil au cours desquels ils ont mené, en synergie avec le Parti, le difficile combat pour la libération de Laurent Gbagbo », poursuit le texte.  

Selon le parti, ceux-ci « viennent pour participer à l’organisation de son retour ». M. Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) est annoncé en Côte d’Ivoire, un événement que prépare sa formation politique. 

L’acquittement définitif de MM. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, a été prononcé par la chambre d’appel de la CPI le 31 mars 2021. Leur retour imminent au pays devrait marquer un pas important vers la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire. 

Macky Sall parrain de la promotion Young Leaders 2021

Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a marqué son accord d’être le parrain de la promotion Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

L’information est rapportée par une note d’information transmise à APA. Établie en février 2019, la « French-African Foundation » a pour mission d’identifier et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine. 

Elle vise également à soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération à travers son programme phare « Young Leaders ». En 2021, ce programme réunira 100 « young leaders » qui seront sélectionnés par un jury formé par 28 personnalités d’Afrique et de France.

Un comité indépendant composé de décideurs publics et de dirigeants du monde des Affaires, a été mis en place pour sélectionner les 100 nouveaux Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

Ces personnalités de la relation franco-africaine ont jusqu’au 10 mai pour contribuer à l’identification des cent lauréats qui composeront la promotion 2021. Le comité a pour rôle de déterminer la composition de la prochaine promotion de Young Leaders. 

Le comité rassemble des décideurs venus notamment de France et d’Afrique francophone et du monde anglophone. Les membres du comité occupent des fonctions ministérielles (Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des finances du Bénin ; Ursula Owuzu, ministre ghanéenne des Télécommunications).

D’autres évoluent dans des institutions de développement tels que Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum; Béatrice Lederlé, directrice adjointe du département Afrique de l’AFD) ou des organismes de recrutement et de formation (Didier Acouetey, CEO AfricSearch).  

L’on note également des personnalités à la tête de holding (Hassanein Hiridjee, PDG du groupe malgache Axian ; Mohammed Dewji, PDG de METL) et des acteurs majeurs de l’univers médiatique panafricain (Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication du Groupe Jeune Afrique).  

Des lauréates des précédentes promotions du programme phare de la French-African Foundation sont également présentes (Aminata Kane, CEO d’Orange Sierra Leone ; Khady Koné-Dicoh, Partner chez Amethis) dans le comité de sélection.  

Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation, lui, se félicite de ce que l’édition 2021 du programme soit marquée par « la montée en puissance du dispositif, la diversité et la qualité de la composition du comité de sélection, dont l’effectif a été triplé, consacrent la reconnaissance institutionnelle du programme Young Leaders ».  

« Cela marque également notre volonté de rapprocher les générations de décideurs d’aujourd’hui et de demain pour accompagner l’émergence de cette relève créative, ambitieuse et prête à s’engager pour co-construire le monde de demain  », a–t-il ajouté.  

Afin de sélectionner les candidats les plus prometteurs, les jurés procéderont à des entretiens à distance en association avec des membres de la French-African Foundation. Le 10 mai, ce comité élargi se rassemblera pour un dernier vote afin de constituer le groupe final.

Et ce, dans le strict respect de la parité, et avec une attention portée à la représentativité par secteur, région d’Afrique et pays, souligne la note qui mentionne que la composition de la promotion 2021 sera dévoilée courant mai.  

Ce processus ouvre la voie aux deux sessions du programme Young Leaders sur le thème de la résilience, en France et au Sénégal, qui permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

La Fondation offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Côte d’Ivoire: le nouveau guide des musulmans prône la coexistence pacifique des religions

Le nouveau président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire ( COSIM), par ailleurs guide de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, Cheïck Aïma Ousmane Diakité s’est engagé mardi à Abidjan à œuvrer pour le rayonnement de l’islam dans le pays et à faire la promotion de la coexistence pacifique avec toutes autres confessions religieuses du pays.

« Je m’engage avec vous à mes côtés, à œuvrer sans relâche à faire du COSIM une institution religieuse renforcée dans ses fondements institutionnels pour le rayonnement de l’islam et pour la promotion d’une coexistence pacifique de la communauté islamique et avec toutes les confessions religieuses de notre pays  », a promis le guide de la communauté musulmane ivoirienne.

Il s’exprimait dans une adresse solennelle, la première depuis sa désignation à ce poste, devant ses pairs imams et ses co-religionnaires. 

« Je prends ici l’engagement solennel de tout mettre en œuvre pour non seulement mériter la confiance placée en ma modeste personne. Mais surtout d’œuvrer inlassablement dans l’esprit et dans la vision portée par nos devanciers », a ajouté Cheick Ousmane Diakité appelant à  « l’union sacrée  » de toutes les entités de son organisation.

Auparavant, le président du COSIM a exprimé sa gratitude à ses pairs imams et a rendu hommage à ses prédécesseurs à la tête du COSIM, notamment à feu Cheïck Aïma Boikary Fofana et feu Cheïck Aïma Mamadou Traoré.

 « Je mesure pleinement la lourdeur de la responsabilité en toute humilité. Je sollicite votre soutien et votre engagement afin qu’ensemble nous continuons de bâtir dans l’union et la solidarité cette œuvre pour laquelle nos devanciers ont donné leur vie », a-t-il insisté auprès de ses pairs. 

Le Cheick Ousmane Diakité, un cadre de l’administration ivoirienne à la retraite et imam de la mosquée du mont Arafat de la Riviera Bonoumin, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, a été désigné dimanche président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM ), en remplacement de Cheick Mamadou Traoré, décédé le 13 avril dernier.

Désendettement: négociations entre Abidjan et Paris autour du 3e C2D

L’Etat de Côte d’Ivoire engage auprès de la France, du 3 au 7 mai 2021, les négociations sur le 3e Contrat de désendettement et de développement (C2D) qui porte sur un montant résiduel de 751 milliards Fcfa.

Cette période de négociations sur les projets qui devraient être financés par le fonds du 3e C2D, a été annoncée lundi par le ministre ivoirien de l’Économie et des finances Adama Coulibaly, à l’ouverture des travaux de la revue sectorielle 2020 des projets C2D, à la Primature.

« La mission d’instruction du 3e C2D aura lieu la semaine prochaine, du 3 au 7 mai 2021 et les négociations devraient porter sur la totalité du montant résiduel qui est de 751 milliards Fcfa », a indiqué M. Adama Coulibaly dans un discours.

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances a fait savoir que les secteurs à financer devraient être arrimés au Programme national de développement  (PND 2021-2025) en cours de finalisation.

Emmanuel Debroise, directeur de l’Agence française de développement (AFD) Côte d’Ivoire, représentant l’ambassadeur de la France, a relevé que depuis la première signature du 1er C2D en 2012, « un montant de près de 1900 milliards Fcfa ont été engagés aujourd’hui aux 2/3 ».

Le taux de décaissement cumulé au premier niveau dépasse 960 milliards Fcfa, tandis que le second niveau se chiffre à 880 milliards Fcfa, « un peu plus faible », qui devrait être examiné lors de ce atelier qui durera sur cinq jours. 

Selon la coordinatrice du secrétariat technique du C2D, Mme Léa Djatti Diaté, le cadrage financier ressort sept secteurs de concentration avec une portée forte sur les infrastructures de transport  (20%) et l’éducation-formation-emploi.

Elle a souligné que « la Côte d’Ivoire rembourse sa dette qui lui est reversée sous quinzaine et au même montant. Et, à cette date, le pays a honoré sa dette à hauteur de 1077,41 milliards Fcfa qui est reversé dans le compte C2D à la Bceao ». 

Concernant les décaissements, « depuis 2013 jusqu’à 2021, le taux a avoisiné les 80% et aujourd’hui nous sommes à 89,5% avec un montant de 959,85 milliards Fcfa », a mentionné Mme Diaté.

Le décaissement au niveau 2, notera-t-elle, est le décaissement effectif vers les consommateurs finaux et les prestataires qui ressort un montant de 880,51 milliards de Fcfa, soit 76% de taux de décaissement.

Le C2D est un processus d’annulation de la dette transformé en contrat de développement. Lorsque la Côte d’Ivoire rembourse sa dette à la France, le même montant est reversé sous forme de don pour financer les projets de développement identifiés d’un commun accord entre les deux parties.  

La dette de l’Etat de Côte d’Ivoire vis-à-vis de la France était de 2.500 milliards Fcfa. Et grâce à l’Initiative PPTE, la France a annulé 600 milliards Fcfa et a alloué le montant de 1900 milliards Fcfa au C2D pour le financement de projets de développement et de lutte contre la pauvreté.  

Des étudiants ivoiriens formés à la création d’entreprise

Des étudiants de l’incubateur de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont été formés à la création et à la gestion d’entreprise.

Cette session de formation dispensée en présentiel et par visioconférence par M. Mamadou Kouyaté de Jely Group, un cabinet dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME) avait pour thème: « créer et développer son activité », rapporte une note d’information transmise à APA, lundi.

L’objectif de cette formation  était de fournir aux participants, en majorité des jeunes entrepreneurs et chefs d’entreprises, des outils pratiques sur la création et le développement d’une entreprise.

Plusieurs modules ont ainsi été dispensés tels que l’élaboration d’un business plan et d’une étude de marché, la gestion de la satisfaction client à l’ère du numérique, la gestion du capital humain, et la recherche de financement.

 « Les projets à fort potentiel, menés par des entrepreneurs sérieux génèrent suffisamment de  revenus pour s’autofinancer, et attirent par la même occasion les investisseurs », a soutenu M. Kouyaté au terme de cette formation encourageant les étudiants porteurs de projets à débuter avec les moyens à leur disposition sans toutefois attendre forcément du financement externe dès la phase de démarrage.

Fruit du partenariat entre l’UVCI et la Fondation Experience pour tous ( EPT), cette formation vise à apporter aux étudiants de cette université publique, l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Le Mali sollicite une fourniture additionnelle d’électricité auprès de la Côte d’Ivoire

Le ministre malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, a rencontré lundi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara pour solliciter auprès de la Côte d’Ivoire une fourniture additionnelle d’électricité pour résorber la crise énergétique que connaît son pays.

« L’entretien a porté sur le renforcement de la coopération entre nos deux États, notamment en matière énergétique. Aujourd’hui, le Mali vit dans un régime de transition qui est confronté à plusieurs défis parmi lesquels la crise énergétique », a dit M. Lamine Traoré à la presse.  

Il a indiqué avoir été « dépêché » par le chef de l’Etat Bah N’Daw pour « solliciter l’accompagnement et le soutien de la République soeur de Côte d’Ivoire pour nous aider à rendre moins difficile cette période de canicule pour le peuple Malien ».  

Le Mali importe de l’énergie électrique auprès de la Côte d’Ivoire, un pays voisin qui selon M. Lamine Traoré,  lui « assure depuis un certain nombre d’années et de façon d’ailleurs très régulière » la fourniture d’électricité.  

En marge de son point de presse, tenu à la présidence de la République, le ministre malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau, a fait savoir que la Côte d’Ivoire fournit habituellement 100 Mgw au Mali. En outre, sur 50 Mgw demandés, le Mali a obtenu 30 Mgw.     

    

« Nous avons reçu les assurances de M. Alassane Ouattara et de tous les soutiens du peuple ivoirien pour la résolution de cette crise, non seulement sur le plan conjoncturel mais aussi sur le plan structurel », a-t-il poursuivi.

Le Côte d’Ivoire fournit de l’énergie électrique à plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine. Il y a une semaine, une panne survenue au niveau d’une turbine à gaz de la centrale thermique d’Azito, dans l’Ouest d’Abidjan, a perturbé la fourniture d’électricité dans le pays.  

La capacité installée de la centrale thermique d’Azito est de 450 megawatts. Elle représente 25 à 30% de la production de l’énergie électrique en Côte d’Ivoire. Cette panne a eu des répercussions sur là fourniture de plusieurs lignes.   

Aujourd’hui, la panne a pu être réparée dans cette centrale thermique, mais des défis restent face au changement climatique, qui a perturbé le cycle de la pluviométrie. Le pays entend faire des investissements massifs pour satisfaire les demandes d’ici à août 2021. 

Côte d’Ivoire: baisse de la qualité de la téléphonie et Internet suite à un « déficit d’énergie »

Une baisse de la qualité de la téléphonie et d’Internet est observée en Côte d’Ivoire depuis quelques jours suite à un « déficit d’énergie » électrique, selon Mamadou Bamba, président de Unitel, l’association des opérateurs de téléphonie.

A l’instar d’une voiture « nos réseaux ont besoin de routes et de carburant; leur carburant, c’est l’énergie. Nos réseaux tombent en panne à cause du déficit d’énergie qu’on rencontre depuis quelques jours », a dit M. Mamadou Bamba.

Le président de Unitel, Mamadou Bamba,  s’exprimait lundi après une rencontre des directeurs généraux des entreprises de téléphonie opérant en Côte d’Ivoire, avec le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom.   

« Aujourd’hui, beaucoup d’antennes n’ont pas suffisamment d’énergie pour pouvoir délivrer la qualité de service que (le consommateur) est en droit d’attendre »,  expliqué M. Mamadou Bamba, directeur général de Orange Côte d’Ivoire. 

M. Mamadou Bamba a salué une séance de travail qui a été fructueuse parce qu’elle a permis d’étaler toutes les problématiques liées à ce problème et de les résoudre. Pour lui, les acteurs du secteur ont « un devoir de résolution de ces problèmes ».   

Justifiant la convocation adressée aux trois opérateurs de téléphonie, M. Roger Adom a laissé entendre qu' »on constate depuis environ 10 jours, une baisse de la qualité de service au niveau de la téléphonie mobile et de l’accès à Internet ».  

Cette rencontre, notera-t-il, visait à faire le point avec les opérateurs pour comprendre leurs difficultés et voir quelles mesures son département peut prendre pour que la qualité des services qui était relativement bonne, il y a quelques semaines, revienne à un niveau qui convienne à tout le monde ».

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation veut que les impacts du déficit d’énergie soient « les plus minimes possibles ». Un problème qui intervient dans une période où une centrale thermique à Abidjan a connue une panne qui a été vite réparée.

Léon Monnet, cadre FPI, informe Affi de sa mission sur le retour de Gbagbo

Emmanuel Léon Monnet, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI) a annoncé lundi être le président du Comité opérationnel du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, lors d’une audience à Abidjan avec Affi Nguessan qui dit prendre acte.

Le secrétariat général du FPI tendance Affi Nguessan indique dans une note que « M. Léon Emmanuel Monnet dit être venu de sa propre initiative informer le président du parti qu’il a été désigné président du Comité opérationnel d’organisation du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire ».

Selon le secrétaire général et porte-parole du parti, Issiaka Sangaré, « M. Léon Emmanuel Monnet, à sa demande, a été reçu en audience, au siège du parti, par le président du FPI, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan ». 

« Le président du parti, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan en a pris acte », poursuit le texte. 

Assoa Adou, le secrétaire général d’une autre frange du FPI, a au cours de la séance informé samedi le Comité Central du parti, de la mise en place « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

Pour le Comité Central, le retour de M. Gbagbo « sur la terre de ses ancêtres doit être un moment de grand rassemblement de tous les Ivoiriens, non pour célébrer une victoire, mais pour engager ensemble le combat de la réconciliation et de la cohésion » entre tous les fils du pays. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

Attaque camp militaire à Abidjan: 12 individus interpellés suite à une enquête

La gendarmerie nationale ivoirienne a annoncé dimanche avoir interpellé 12 personnes soupçonnées d’avoir participé à l’attaque du camp militaire de N’Dotré, dans le Nord d’Abidjan, dans une déclaration au JT de 20h sur la RIT 1, la télévision publique.

Selon la gendarmerie nationale, ces 12 individus ont été appréhendés à la suite d’une enquête menée par les éléments de la maréchaussée de la commune de Daloa, dans le Centre-ouest de la Côte d’Ivoire.

Le commissaire du gouvernement ivoirien, le contre-amiral Ange Kessy, a indiqué jeudi que l’attaque ayant visé la base militaire de Ndotré, ne provenait « pas de djihadistes », au journal télévisé de 20h de la RTI 1, la télévision publique. 

« Nous avons les premiers éléments de l’enquête », a dit le magistrat Ange Kessy qui a révélé l’identité des assaillants appréhendés, notamment « Bedel Rickens (Libéria), Kana Djimi (Libéria) et Gnepa Valentin (Ivoirien), le quatrième n’ayant pas de pièce. 

Au regard de ces données et des appels persistants en provenance du Libéria sur le champ des opérations « nous sommes dits que ce sont des gens qui ont leur base au Libéria », a soutenu le procurer militaire.  

Le colonel Boubacar Sakho, porte-parole de l’armée ivoirienne, avait rassuré « les populations que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises pour qu’elles puissent vaquer de façon sereine à leurs occupations ».

« Face aux rumeurs suscitées par les opérations menées par les forces de défense et de sécurité en matière de ratissage et de bouclage », l’officier a noté que les populations « ne devraient en aucun cas céder à une psychose inopinément créée ». 

Ces opérations, a-t-il dit, étaient consécutives à l’attaque qui a eu lieu dans la nuit du 20 au 21 avril 2021 et qui a ciblé la base militaire de Ndotré, dans la commune d’Abobo.   

« Ces opérations ont pour but d’appréhender les auteurs de cette attaque et de tout individu qui aurait pu participer à ces attaques, au regard de l’objectif, on ne peut pas prévenir les populations au préalable », a-t-il expliqué.

Côte d’Ivoire: Ousmane Diakité désigné président du Conseil supérieur des Imams

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné dimanche, à Abidjan, président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim), en remplacement de Cheick Mamadou Traoré, décédé le 13 avril 2021.

L’Imam Ousmane Diakité, précédemment secrétaire executif du Cosim, a été désigné comme président de l’organisation et guide de la communauté musulmane nationale, à l’issue d’une réunion du Collège de transition, composé de sept éminentes personnalités du Cosim.

Né le 1er janvier 1956, l’Imam Ousmane Diakité est diplômé d’une maîtrise en droit public option administration intérieure   obtenue de 1979 à 1983 à l’Université Mohamed V de Rabat / Maroc, à la faculté de droit et sciences politiques.                        

Au niveau académique, il a fait ses études primaires et secondaires à l’école Dar-El Hadits de Bouaké (Nord ivoirien). De 1977 à 1978, il intègre l’Université des Sciences Humaine de Strasbourg / France, au département des langues (pour une formation en langue française)

Sur le plan professionnel, il était de 2014  à ce jour membre de la commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), en qualité de représentant de la Communauté Musulmane.

De 1986 à  2016, il fut fonctionnaire au Ministère de l’Intérieur en qualité de : Secrétaire Général de Mairie. Professeur d’arabe et de français, il a officié au groupe scolaire Mamadou Coulibaly à Odienné de1984 à 1986.  

De puis 1988 à ce jour, il est membre de la Ligue Islamique de prédicateurs en Côte dIvoire (LIPCI).  En 1990, il a fondé le Comité Musulman de l’encadrement de la jeunesse musulmane du département d’Odienné.

En outre, de janvier 2017- à ce jour, il occupe le poste de Secrétaire général de la Fondation Hinneh (compassion) pour l’Education et les activités humanitaires. Dans la même année, en octobre, il devient membre de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains- Section Côte d’Ivoire.  

Il est également membre du Bureau national du Conseil national islamique (CNI) depuis 1994. De 2003 à ce jour, il est Imam Khatib de la Mosquée du Mont Arafat de la Riviera Bonoumin à Cocody-Abidjan.

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné en 2007 secrétaire exécutif du Bureau National du Conseil Supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), avant d’être porté à la tète de l’organisation.