Côte d’Ivoire: prorogation de la période de distribution des cartes d’électeur jusqu’au 25 octobre

Initialement prévue pour prendre fin ce mardi, la période de distribution des cartes d’électeur a été prorogée jusqu’au dimanche 25 octobre prochain, a annoncé dans un communiqué, la Commission électorale indépendante (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.« La distribution se poursuit sur le territoire national et dans 18 pays à l’étranger dans tous les lieux de vote », a précisé l’organe électoral.

 Les pièces exigées pour le retrait de la carte d’électeur pour les électeurs inscrits en Côte d’Ivoire sont la carte nationale d’identité ou l’attestation d’identité ou le certificat de nationalité ou le récépissé d’enrôlement délivré par l’Office nationale de l’état-civil et de l’identification (ONECI).

Quant aux électeurs inscrits à l’étranger, les pièces exigées pour le retrait de la carte d’électeur sont la carte consulaire ou le passeport biométrique ou la carte nationale d’identité.

Cette opération de distribution et de retrait  des cartes d’électeurs concerne l’ensemble des 7 495 082 électeurs inscrits sur la liste électorale ivoirienne.

La distribution des cartes d’électeurs, rappelle-t-on,  a débuté le 14 octobre dernier et devrait s’achever ce mardi 20 octobre 2020. L’élection du président de la République de Côte d’Ivoire est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

Alassane Ouattara dévoile sa vision pour booster les secteurs porteurs de croissance

Tirant les leçons du passé, Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, envisage de mettre l’Etat « en situation de moteur » pour booster des secteurs porteurs de croissance, a dit mardi le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence Patrick Achi, son directeur de campagne chargé des projets de société, face au Patronat.M. Patrick Achi, ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, présentait le projet de société de M. Ouattara devant les acteurs du secteur privé ivoirien, à la Maison de l’entreprise, le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, le Patronat).

Il a développé que « les pays qui avancent le plus rapidement possible ont un contrôle léger, certains, sur des chaînes de valeur », qui partent par exemple pour le secteur agro-industriel, depuis le planteur jusque dans les magasins à New-York, à Paris ou à Pékin. 

Dans ce contexte, « tous les acteurs du secteur privé qui sont tout au long de cette chaîne sont gérés dans un environnement de régulation qui fait l’objet de discussions entre le public et le privé », a dit M. Achi, ajoutant « ce sont des questions qui seront le contexte des discussions pour demain ».

L’Etat, insinuera-t-il, a une politique économique libérale, mais souhaite « intégrer les chaînes de valeur mondiale » en assurant des fondements de compétitivité aux entreprises locales et en créant des champions nationaux. 

Au niveau de la chaîne du palmier à huile, il a fait observer que la Malaisie qui était, en 1960, à près de 500.000 tonnes quand la Côte d’Ivoire était à 300.000 tonnes, est aujourd’hui à 20 millions de tonnes alors que la Côte d’Ivoire est à 500.000 tonnes. 

«Quand on regarde tout cela, on se rend compte qu’il y a un véritable rôle de l’Etat qui va au-delà de mettre simplement à disposition les infrastructures et des incitations fiscales », a soutenu M. Patrick Achi, soulignant qu’ « il doit jouer un rôle moteur et être le chef d’orchestre ». 

Cela, devrait permettre dorénavant de prendre de bonnes approches Etat/secteur privé, car parfois, des cadres incitatifs ont été mis en place, mais des investisseurs surtout étrangers attendent et ne souhaitent pas prendre de risques, a-t-il relevé.           

La Côte d’Ivoire a engagé cette décennie une politique de transformation structurelle de son économie qui a conduit au développement du secteur secondaire, dont la part dans le PIB est passée de 22% en 2012 à 26% en 2019 pour atteindre 7 300 milliards de Fcfa.

« Le rôle du secteur privé dans le développement économique est social dans notre pays est absolument déterminant », a mentionné M. Achi, indiquant que le secteur privé constitue le principal levier de création de richesses et d’emplois.

Le secteur privé en Côte d’Ivoire représente deux-tiers du total des investissements du pays, 83% des emplois et plus de 90% des recettes de l’Etat. Ces résultats ont permis au pays de sortir plus de 1,6 millions de personnes de la pauvreté, de 2011 à ce jour. 

L’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place le premier Programme national de développement (PND) sur la période 2012-2015, d’un montant de 11.000 milliards Fcfa. Le second PND, lui, s’étend sur la période 2016-2020 pour un montant de 30.000 milliards Fcfa et vise à relever les défis d’industrialisation de l’économie.   

L’élection présidentielle est prévue le 31 octobre 2020. En 2015, M. Ouattara avait été invité pour présenter son projet de société et son programme économique.

Ce mardi, étant en deuil, après la perte de son oncle Cissé Moussa, collaborateur de longue date et un parent très proche, il s’est fait remplacer par M. Patrick Achi, son directeur de campagne chargé des projets de société.   

Electricité: le prix moyen du Kwh en Côte d’Ivoire estimé à 69,5 Fcfa (Ministre)

Le prix moyen du Kwh d’électricité en Côte d’Ivoire est de 69,5 Fcfa, a indiqué mardi le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, face au Patronat, dans le cadre de la campagne pour la présidentielle du 31 octobre 2020.« Le prix moyen du Kwh en Côte d’Ivoire est de 69,5 Fcfa et lorsqu’on le compare à certains pays de la sous-région ; au Maroc, on est à 72 Fcfa le Kwh, au Ghana 76 Fcfa le Kwh, au Sénégal, au Bénin et au Togo, on est au-delà de 100 Fcfa le Kwh », a dit M. Abdourahmane Cissé.

Sûrement, admettra-t-il, « il y a des efforts à faire ». Toutefois, la vision de M. Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) dans le secteur de l’énergie, est l’amélioration de la qualité de l’énergie fournie.  

« En 2010, nous avions un temps moyen de coupure d’électricité qui était d’environ 56 heures par an et nous sommes passés à moins de 18 heures aujourd’hui », a-t-il souligné, ajoutant que « l’objectif de l’Etat, c’est de passer en 2025 à moins de 10h en moyenne » par an.   

Aujourd’hui, le ministère travaille sur « l’équilibre financier du secteur de l’énergie », car « c’est quand c’est mis en mal qu’on pense faire des augmentations », a-t-il fait savoir, relevant que « le secteur est excédentaire, il est positif ». 

Le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire enregistre des rendements qui sont passés de « 71% en 2010 à plus de 80% aujourd’hui », ce qui montre qu’il y a moins de pertes, a fait remarquer le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

« Si le secteur garde un équilibre financier, on n’a pas besoin de faire des augmentations », a-t-il insisté, rappelant que fin 2018, M. Ouattara a lancé le programme social du gouvernement qui a permis de baisser de 20% le prix du Kwh pour les ménages abonnés au tarif social de 5 ampères.

« Nous sommes dans une logique de travailler à faire bénéficier aux populations et éventuellement un jour aux entreprises », a-t-il assuré, soutenant que « des efforts positifs sont faits en matière d’amélioration de l’équilibre financier ».

Concernant la facture d’électricité, jugée souvent salée par le secteur privé, il a répondu que ce n’est pas uniquement dû au prix du Kwh, mais c’est le prix du Kwh multiplié par la consommation, tout en exhortant les opérateurs à utiliser rationnellement l’énergie électrique.   

« Nous travaillons à l’optimisation de la quantité d’énergie consommée par les ménages et par les industriels », a laissé entendre M. Cissé, qui a annoncé que le ministère vient de lancer une campagne sur la maîtrise de l’énergie, qui est en cours.

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a évoqué des audits énergétiques pour réduire la quantité d’énergie utilisée avec les mêmes besoins, un processus actuellement expliqué au secteur privé.  

Des affrontements entre des étudiants et des individus font des blessés à l’Université de Cocody

De violents affrontements entre des étudiants et des individus non encore identifiés ont font, mardi, à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université du pays, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les faits rapportés par des témoins, ces violences dont les raisons n’ont pas encore été élucidées par des voix officielles, ont fait plusieurs blessés.

Ces affrontements interviennent après la suspension d’un mot ordre de grève de 72 heures de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI), le plus grand syndicat  estudiantin du pays,  qui avait lancé une grève lundi dernier pour protester contre les « frais annexes» imposés aux élèves dans les écoles par les Comités de gestion des établissements scolaires ( COGES).

Ces altercations au campus interviennent également alors que des violences sont enregistrés à Abidjan et dans plusieurs villes ivoiriennes après le mot d’ordre de désobéissance civile lancée par l’opposition ivoirienne contre la candidature du président Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre prochain.

Côte d’Ivoire/prévoyance sociale: la certification ISO 9001 version 2015 de l’IPS-CGRAE maintenue

L’Organisme certificateur AFAQ / AFNOR vient de maintenir la Certification ISO 9001 version 2015 (système de management de la qualité) de l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (IPS-CGRAE), au terme d’un audit.Cette certification a été maintenue à l’issue d’un audit de surveillance n°2, réalisé du 15 au 17 septembre 2020 par l’Organisme certificateur AFAQ/AFNOR, à travers une équipe dirigée par Mme Sylvie Audrain, auditrice venue spécialement de France où est basé le siège social dudit organisme, indique une note transmise à APA.   

Durant cette période d’audit, les salariés de l’IPS-CGRAE ont apporté des réponses aux questions de l’équipe en charge de la certification et démontré que le Système de Management de la Qualité (SMQ) de l’IPS-CGRAE répond « efficacement aux exigences de la norme internationale ISO 9001 version 2015 ». 

Au terme de l’évaluation, les constats et conclusions de l’audit de surveillance n°2 du SMQ de l’IPS-CGRAE qui a démarré le 15 septembre 2020, ont été présentés le 17 septembre 2020, à une réunion de clôture présidée par M. Abdrahamane Berté, directeur général de l’IPS-CGRAE.   

M. Berté a à l’entame de la réunion réitéré l’engagement de l’institution à « maintenir une démarche qualité optimale » afin de garantir, en permanence, un niveau élevé de satisfaction des assurés sociaux en renforçant sa politique de gestion de la relation client et de la responsabilité sociétale d’entreprise envers ses assurés et partenaires sociaux. 

Il a, au nom du Président du Conseil d’Administration et de l’ensemble du personnel, salué le professionnalisme de l’Organisme AFAQ/AFNOR et traduit sa gratitude à l’équipe d’auditeurs, qui a « brillamment » conduit cette mission malgré le difficile contexte lié à la crise sanitaire mondiale de Covid-19.  

Selon l’Organisme Certificateur AFAQ/AFNOR les conclusions de cet audit ont confirmé que le SMQ de l’IPS CGRAE répond aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015, avec zéro non-conformité constatée. Ce qui a conduit l’équipe d’audit à proposer le maintien du certificat ISO 9001 version 2015 de IPS CGRAE. 

L’Organisme Certificateur AFAQ/AFNOR a notifié en date du 14 octobre 2020, le maintien du Certificat ISO 9001 version 2015 de l’IPS-CGRAE sur l’ensemble de ses activités. A travers cette certification, l’IPS-CGRAE veut « garantir en permanence la qualité des services offerts aux assurés sociaux ». 

Satisfait des résultats obtenus par l’institution, M. Abdrahamane Berté a félicité tous les salariés et les a encouragés à maintenir le dynamisme de la démarche qualité afin de relever sans cesse le niveau de satisfaction des assurés sociaux.

Le certificat a une durée de vie de trois ans. Au cours des deux premières années, l’Organisme Certificateur est dans l’obligation d’évaluer annuellement la conformité et l’efficacité du Système de Management de la Qualité par rapport au référentiel ISO 9001 version 2015 et de décider de son maintien ou non.  

A l’issue de l’évaluation de la troisième année, le certificateur procède ou non au renouvellement dudit certificat. C’est dans ce contexte que l’Organisme Certificateur AFAQ/AFNOR a réalisé l’audit de surveillance n°2 du Système de Management de la Qualité de l’IPS-CGRAE, du 15 au 17 septembre 2020.  

Soucieuse de l’amélioration continue de la qualité des prestations fournies pour une satisfaction sans cesse accrue de ses assurés sociaux, l’IPS-CGRAE s’est engagée dans la démarche qualité depuis 2014 et a obtenu la Certification ISO 9001 version 2008 en décembre 2016.

L’institution obtient ensuite la version 2015 en octobre 2018, faisant d’elle la première institution de prévoyance sociale en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest à être certifiée ISO 9001 version 2015 sur l’ensemble de ses activités, dans son secteur. 

Cote d’Ivoire: la FESCI suspend son mot d’ordre de grève «pour faire place aux négociations»

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI), le plus grand syndicat d’élèves et étudiants du pays) a annoncé la suspension de son mot d’ordre de grève de 72 heures pour faire place aux négociations «estimant que des personnes nous attribuent à tort des violences observées ce jour dans l’intention de salir notre noble lutte».Des violences politiques ont fait de nombreux dégâts matériels ce lundi à Abidjan et dans certaines villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire. « La FESCI voudrait féliciter tous les élèves qui ont fait respecter le mot d’ordre en restant à la maison et informe l’ensemble de ses sections et coordinations ainsi que l’ensemble des partenaires du système éducatif de la suspension du mot d’ordre de grève pour faire place aux négociations sollicitées par les autorités», indique un communiqué de cette organisation.

 Ce lundi, en raison de ce mot d’ordre de grève de 72 heures de la FESCI pour protester contre les frais annexes imposés aux élèves par les Comités de gestion des établissements scolaires ( COGES), les cours ont été  perturbés dans plusieurs écoles de la capitale économique ivoirienne. 

Cette grève de la FESCI qui a coïncidé avec le mot d’ordre désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne, a amené certains observateurs à accuser ce syndicat d’être en collusion avec les opposants.

Présidentielle ivoirienne: la CEDEAO appelle Bédié et Affi à «reconsidérer sérieusement» la décision de boycotter l’élection

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) a appelé lundi à Abidjan, les opposants ivoiriens Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, tous les deux candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain, à « reconsidérer sérieusement » leur décision de boycotter ce scrutin au terme d’une mission ministérielle de diplomatie préventive.« La mission a exhorté les candidats à la présidentielle du PDCI et du FPI à reconsidérer sérieusement la décision de boycotter l’élection et l’appel à leurs partisans à se lancer dans la désobéissance civile pour protester contre le processus électoral…puisqu’ils pourraient ne pas être en mesure de contrôler les excès qui résulteraient de leur appel à la désobéissance civile », rapporte un communiqué de fin de mission de cette délégation ministérielle conduite par Shirley Ayorkor Botchwey,  la ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale du Ghana.

Par ailleurs, la mission a exhorté les candidats à l’élection présidentielle ainsi que les partis politiques à faire des efforts considérables afin de parvenir à un accord concernant l’élection.

« La mission a réitéré son appel à la CEI ( organe électoral) pour qu’elle poursuive ses réunions avec les différents candidats pour trouver des solutions aux problèmes en suspens. La mission a exhorté les autorités compétentes à inviter les forces de sécurité à rester neutres, impartiales et professionnelles dans l’exercice de leurs fonctions», a ajouté le communiqué exhortant les candidats et leurs partisans à éviter les propos incendiaires et les discours haineux.

Poursuivant, la mission a « fermement condamné » les actes récents de violence dans le pays et a appelé toutes les parties à faire preuve  d’un maximum de retenue.

Au cours de cette mission de diplomatie préventive en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, la délégation ministérielle de la CEDEAO a échangé successivement du 17 au 19 octobre 2020 avec  le président sortant Alassane Ouattara, le premier ministre Hamed Bakayoko, l’ancien président Henri Konan Bédié, l’ancien premier ministre Pascal Affi N’Guessan et M. Kouadio Konan Bertin dit KKB ainsi que le groupe informel des ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire.

Prix national d’excellence CIE du meilleur élève 2020: le nombre de lauréats passe de 14 à plus de 100

Le Prix national d’excellence de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) aux meilleurs élèves de Côte d’Ivoire, passe pour l’édition 2020 de 14 à plus de 100 lauréats qui devront être primés, selon une note transmise à APA, lundi.A travers la création du « Prix national d’excellence CIE du meilleur élève », devenu une tradition, l’entreprise qui se veut citoyenne, affiche sa détermination à « motiver la jeunesse et permettre l’éclosion d’une graine d’élite » dans le pays.   

Elle entend de ce fait encourager la culture de l’effort en milieu scolaire et de promouvoir l’excellence. Depuis sa création en 1990, la CIE soutient le développement de la Côte d’Ivoire et met toute son énergie au service des populations.

Avant la célébration au niveau national comme les années prétendantes, la compagnie a apporté une innovation au prix. Cette innovation pour l’édition 2020 porte sur l’extension du prix aux meilleurs élèves des quatorze Directions régionales de l’entreprise.

Des prix régionaux devraient être ainsi décernés aux meilleurs élèves des zones couvertes par les Directions régionales de la société et ce, selon les différents cycles d’enseignement primaire et secondaire: CEPE, BEPC, BAC A, B, C, D, E, F, G.

Les cérémonies devraient se dérouler, localement, dans chaque Direction régionale de la compagnie en présence des autorités administratives

La première et deuxième étape de cette édition ont eu lieu le 9 octobre 2020 à Aboisso et à Dabou. Quant à la deuxième étape et la troisième, elles ont eu lieu respectivement à Yamoussoukro et à Bouaké (centre), tandis que les quatrième et cinquième étapes se sont tenues simultanément à Abidjan et à Korhogo (nord).

Ces cérémonies se sont déroulées en présence  du Directeur régional de la région concernée, d’un représentant du directeur général de l’entreprise, Ahmadou Bakayoko, et les DREN des différentes villes, qui représentaient la ministre de l’Education nationale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. 

Selon la compagnie, à chaque étape, cette année, neuf élèves devraient être récompensés soit au final 99 élèves à travers toute la Côte d’Ivoire. A la suite de ces cérémonies, les neuf meilleurs de ces lauréats seront récompensés lors de la célébration des 30 ans de la CIE en décembre.

Les parents et les enseignants, à travers tout le pays se sont dits reconnaissants à la société pour ce Prix national d’excellence.

Fortement engagée dans une démarche de développement durable, elle s’emploie à produire et à distribuer l’électricité dans des conditions respectueuses des hommes et de l’environnement. Cet engagement aux côtés des populations se traduit par des actions de développement durable en faveur des communautés.

Au nombre des actions citoyennes que l’entreprise initie spécifiquement dans l’éducation y figurent les réhabilitations des écoles primaires qui permettent de donner un meilleur cadre d’étude et de vie aux élèves.

De 2015 à 2019, la célébration du prix excellence a permis de récompenser 63 élèves. Les prochaines régions qui recevront la caravane de l’excellence sont Daloa, Abengourou, San Pédro, Gagnoa et Man.

Il est prévu pour les meilleurs élèves au Certificat d’étude primaire et élémentaire  (CEPE), une tablette, une participation aux frais d’écolage, un diplôme de participation et un kit sanitaire covid-19.

Pour les élèves ayant réussi au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et au BAC, il est prévu pour les lauréats un ordinateur, une participation aux frais d’écolage, un diplôme de participation et un kit sanitaire covid-19.

L’UNFPA équipe des structures sanitaires pour lutter contre la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire

Le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) a offert lundi à Abidjan du matériel informatique à des entités sous tutelle du ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique en vue de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire.Ce don composé d’ordinateurs de bureau, d’ordinateurs portables, de tablettes, de logiciels… d’une valeur globale de 15 millions FCFA est destiné à plusieurs structures sanitaires dont la direction générale de la santé, le Conseil national de l’ordre des sages-femmes et des maieuticiens, le programme national de la santé de la mère et de l’enfant, et la direction de la santé communautaire.

Selon Caspar Peek, le représentant résident de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, ce don  entend contribuer au renforcement du système de surveillance des décès maternels en Côte d’Ivoire et au renforcement des initiatives communautaires en faveur de la promotion de la santé de la mère et de l’enfant.

« Nous sommes fiers d’accompagner la formation des étudiants infirmiers et des sages-femmes», s’est félicité M. Peek réaffirmant l’engagement de son institution à accompagner la Côte d’Ivoire «dans le combat pour la protection de la vie de la femme ».

Pour sa part, Joseph Aka, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, a regretté que les statistiques de 614 décès maternels en Côte d’Ivoire pour 100.000 naissances vivantes soient encore une référence.

« Ce chiffre de 614 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes date de 2011. Nous estimons que ce chiffre n’est plus d’actualité», a soutenu M. Aka indiquant que désormais une étude sera faite chaque année en Côte d’Ivoire sur la santé mère-enfant pour mieux apprécier les efforts du gouvernement.

Malgré les efforts consentis par l’exécutif ivoirien, M. Aka a reconnu qu’il y a encore « beaucoup d’insuffisances » dans les structures sanitaires ivoiriennes. C’est pourquoi, il a appelé à un changement de mentalité des agents de santé, estimant qu’il y a encore « trop de laisser-aller ».

Selon une étude en date de 2011, 614 décès maternels sur 100.000 naissances vivantes sont enregistrés en Côte d’Ivoire.

Mobilisation du RHDP à Port-Bouët pour assurer une victoire de Ouattara avec 90% des voix à la présidentielle

Les militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti du président-candidat Alassane Ouattara veulent se mobiliser et lui assurer une victoire avec 90% des voix à Port-Bouët dans le sud d’Abidjan lors de la présidentielle du 31 octobre prochain.Selon une note d’information transmise lundi à APA,  ils ont exprimé cette résolution lors d’un meeting co-présidé par les ministres Siandou Fofana et Abdourahmane Cissé, tous les deux coordonnateurs régionaux de campagne du candidat du parti présidentiel dans cette commune.

«Jeunesse consciente et mature de Port-Bouët, merci d’avoir dit non à la désobéissance civile et à la violence. Ado ( M. Ouattara) a fait beaucoup pour nous les jeunes. Alors, disons oui à la continuité avec Ado et assurons la victoire du +un COUP KO+ avec 90%  des voix à Port-Bouët », a dit à cette occasion, Fernand Traoré, le président des jeunes RHDP de cette commune. 

Dans un message commun, les deux ministres ont à leur tour,  appelé les militants du parti présidentiel à la paix et à la non-violence pendant ce scrutin présidentiel.

 « Cette élection est pour chacun de nous. Ne cédons pas aux provocations. Il ne faut pas que la politique nous divise. L’objectif principal est d’assurer la victoire du +un Coup KO+ pour Alassane Ouattara ici à Port-Bouët», ont-ils exhorté.

La campagne pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain a débuté depuis le 15 octobre dernier et durera deux semaines.

Côte d’Ivoire: les cours dans les établissements scolaires perturbés par une grève de la FESCI

Les établissements scolaires et universitaires ont été fortement perturbés lundi à Abidjan et à l’intérieur du pays en raison d’un mot d’ordre de grève de 72 heures lancé par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI), le plus grand syndicat d’élèves et étudiants du pays, a constaté APA sur place.Les élèves et étudiants de la capitale économique ivoirienne, du privé comme du public, qui s’étaient rendus dans la matinée dans leurs établissements respectifs ont dû être obligés de regagner  leurs domiciles en raison de ce débrayage.

La  FESCI a lancé mot ce d’ordre de grève pour protester contre des « frais additionnels» imposés aux élèves par les Comités de gestion des établissements scolaires (COGES). Cette grève de la FESCI intervient dans un contexte politique tendu en Côte d’Ivoire.

 En effet, elle coïncide avec la phase active du mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne contre le processus électoral en cours dans le pays. Ce qui fait dire à des observateurs que cette organisation syndicale est de mèche avec l’opposition ivoirienne.

Toutefois, la FESCI s’est inscrite en faux face à ces accusations estimant qu’elle est à équidistance des chapelles politiques.

« Ça ( la grève) n’a aucun rapport avec une quelconque désobéissance civile. Mais plutôt une dynamique dans laquelle la FESCI est engagée depuis plus de cinq ans dans le but d’améliorer les conditions d’études des élèves de notre nation »,  s’est justifié St-Clair Allah, le secrétaire général de la FESCI dans une publication sur compte officiel facebook.

Présidentielle ivoirienne: la Cedeao pour un scrutin « apaisé » le 31 octobre

La ministre ghanéenne des Affaires étrangères, Shirley Botchwey, en tête d’une mission de la Cedeao à Abidjan, a souhaité lundi que la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 se tienne dans un environnement « apaisé » et sans heurts, après un échange avec Alassane Ouattara. »Nous sommes ici pour nous assurer que le scrutin qui doit se tenir le 31 octobre prochain, se fasse dans un environnement apaisé », a déclaré à la presse Mme Shirley Botchwey, à l’issue d’une rencontre avec M. Ouattara à la présidence.  

Elle a indiqué que la délégation de la Cedeao était informée des différents actes de violences qui ont eu lieu ces derniers jours dans le pays, avec dans certains cas, des pertes en vies humaines.

La veille, dira-t-elle, la mission de la Cedeao a eu des échanges avec les partis politiques de l’opposition (Henri Konan Bédié du Pdci et Affi Nguessan du FPI),  le candidat indépendant (Kouadio Konan Bertin) ainsi qu’ un groupe d’ambassadeurs. 

Cette mission de la Cedeao était « pour savoir s’il existe encore des préoccupations » et prévenir les violences qui pouvaient avoir lieu, tout en s’assurant que l’élection se déroule dans l’apaisement, a-t-elle ajouté. 

La délégation a en outre échangé avec le ministre de la Sécurité et le Premier ministre; et « après toutes les rencontres, il nous est apparu nécessaire d’échanger avec le chef de l’Etat sur les questions qui ont été soulevées », a-t-elle fait savoir. 

Mme Shirley Botchwey a relevé avoir demandé à M. Ouattara, candidat à cette élection présidentielle, d' »agir contre la violence » au cours de sa campagne ainsi que ses points de vue sur les perspectives du scrutin.

M. Ouattara, rapportera-t-elle, a assuré de « la tenue de la campagne dans un environnement apaisé et que les autorités sont en place et sont prêtes pour s’assurer que les citoyens seront sécurisés » en vue d’un scrutin apaisé, « crédible, équitable et transparent ». 

« Il (le président de la République, candidat du Rhdp) est pleinement engagé pour faire tout ce qu’il y a lieu de faire pour faire en sorte que tout se déroule dans un environnement apaisé », a-t-elle poursuivi.

Elle a en outre saisi cette « opportunité, au nom des ministres de la Sécurité de la Cedeao et de la Commission de la Cedeao (pour appeler) les citoyens du pays, les militants et en particulier la jeunesse, à ne pas permettre d’être utilisés pour perpétrer des actes de violences ».   

« Nous ne devons pas permettre d’être utilisé ou d’être influencé pour perpétrer des actes de violences, (car) la Côte d’Ivoire a décidé d’être un État démocratique, et lorsque nous parlons de démocratie, le peuple doit pouvoir exprimer sa voix à travers les votes », a-t-elle lancé.

Selon elle, « en cas de désaccord, la violence n’est jamais la solution », il faut utiliser les voies pour arriver à la résolution des conflits. La Côte d’Ivoire étant un pays phare en Afrique, devrait à l’issue du scrutin continuer son essor économique et dans un environnement apaisé.

« Une fois encore, le 31 octobre, dans un cas de désaccord, je vous prie, je vous fais appel en vous demandant de servir de votre voix pour exprimer votre dissension et non par la violence », a-t-elle conclu. 

Cette nouvelle mission de la Cedeao à Abidjan intervient après une première mission conjointe Cedeao-Union africaine et l’ONU, il y a environ une dizaine de jours.   

Présidentielle ivoirienne: une nouvelle mission de la Cedeao insiste sur le « dialogue » pour une sortie de crise

A la tête d’une nouvelle mission de la Cedeao à Abidjan, Mme Shirley Botchwey, a appelé dimanche les parties prenantes à la présidentielle du 31 octobre 2020 au « dialogue pour trouver un terrain d’entente afin de sortir de la crise » née d’un non-consensus autour du scrutin.Mme Shirley Botchwey, ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale du Ghana, s’est adressée à la presse après un échange de la délégation avec les candidats Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (FPI).

« Il n’y a pas de crise qui ne puisse être résolue par le dialogue », a déclaré à la presse Mme Shirley Botchwey, chef de la délégation de la mission de la Cedeao, tout en insistant sur le « dialogue pour trouver un terrain d’entente afin de sortir de la crise ». 

Les échanges, sous forme d’une séance de travail, ont débuté autour de 12h30 GMT  (heure locale) pour s’achever autour de 14h, soit durant environ 1h30 de temps. Ils se sont déroulés à la résidence de M. Bédié à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.  

Cette mission séjourne à Abidjan dans le cadre d’une nouvelle mission de diplomatie préventive visant à contribuer à la poursuite normale du processus électoral et à la tenue de l’élection dans un climat apaisé.

L’opposition exige une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser les élections, qu’elle juge « déséquilibrée et inféodée » de personnes proches du pouvoir. 

Elle accuse en outre le Conseil constitutionnel, le juge électoral d’avoir validé la candidature du président sortant Alassane Ouattara, la qualifiant d' »illégale » parce qu’elle « viole la Constitution » qui interdit un troisième mandat.  

Au cours de son séjour, la délégation ministérielle de la Cedeao aura à rencontrer les autres candidats à l’élection présidentielle et avoir des séances de travail avec le Premier ministre et des membres du gouvernement. 

La délégation devrait également s’entretenir avec le Groupe informel d’Ambassadeurs (Pays membres permanents du Conseil de Sécurité et autres).

La délégation est composée de Mme Shirley Ayorkor Botchwey, présidente du Conseil des ministres de la Cedeao, chef de mission et du général Francis Behanzin, le Commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité de l’organisation.    

Cette mission entre par ailleurs dans le cadre du Protocole de la Cedeao relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité. 

La campagne électorale pour la présidentielle du 31 octobre 2020 est déjà engagée depuis le 15 octobre 2020 et devrait prendre fin le 29 octobre prochain. M. Ouattara, président sortant a affirmé qu’ il n’y aura pas de report de l’élection. 

Présidentielle ivoirienne : KKB, le candidat qui veut être celui de la nouvelle génération

Kouadio Konan Bertin dit KKB, ancien parlementaire en rupture de ban avec sa formation politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) est ostensiblement le seul candidat ( indépendant) qui affrontera le président sortant Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain après l’appel au boycott lancé par les autres candidats.gé de 52 ans, KKB qui est à sa deuxième participation à un scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire, se veut le candidat de la rupture avec la vieille classe politique ivoirienne et être celui de la nouvelle génération.

Depuis début octobre dernier, Kouadio Konan Bertin a été exclu temporairement du PDCI pour «insoumission et indiscipline notoire ». Le PDCI qui est le plus vieux parti politique ivoirien reproche à KKB de se porter candidat indépendant à la prochaine élection présidentielle alors que son parti a un candidat à ce scrutin, en l’occurrence son président Henri Konan Bédié.

En effet, KKB est perçu au PDCI comme un « mercenaire» du pouvoir pour déstabiliser son parti. «Les jeunes de Côte d’Ivoire ont besoin de se construire une vie dans un pays de paix, ils ont droit à l’éducation, à la vie, à la santé, mais dans un pays de paix (…) oui, de ce point de vue c’est la rupture parce que la Côte d’Ivoire doit renouer avec son destin» a dit Kouadio Konan Bertin après le dépôt de sa candidature à la Commission électorale indépendante ( CEI) le 26 août dernier. 

KKB, audacieux et incompris au PDCI

Malgré sa relative jeunesse, Kouadio Konan Bertin totalise plus d’une trentaine d’années de militantisme au PDCI. Ancien président emblématique de la jeunesse du PDCI (2003-2013), KKB a du mal à s’accorder ou à être compris par sa formation politique ces dernières années.

 Franc-parleur et audacieux, il s’est insurgé depuis 2014 contre l’appel historique d’Henri Konan Bédié, le président du PDCI à renoncer à une candidature de sa formation politique à l’élection présidentielle de 2015 et à soutenir le président ivoirien Alassane Ouattara.

 Il ira jusqu’à braver la décision de M. Bédié en se portant candidat indépendant contre M. Ouattara à ce scrutin présidentiel de 2015. Surnommé le « soldat perdu» par le président Henri Konan Bédié à cause de ces affronts, KKB est resté droit dans ses bottes en maintenant sa candidature à cette élection.

« . A l’issue de ce scrutin, KKB est arrivé troisième avec 3,88%, des suffrages derrière Alassane Ouattara ( 83,66%) et Pascal Affi N’Guessan ( 9,29%). Depuis cette époque déjà, il avertissait sa formation politique de ce qu’en 2020, le parti d’Alassane Ouattara n’acceptera pas de « faire la passe» au PDCI à l’élection présidentielle de 2020.

Comme un prophète, le temps finira par donner raison à KKB avec la rupture politique entre MM. Bédié et Ouattara ayant pour corollaire le retrait du PDCI du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), la coalition au pouvoir. Il finira  par se réconcilier avec M. Bédié  en 2017 et renoue avec les militants de son parti.

 Mais cette réconciliation entre KKB et son parti sera de courte durée puisque  pour la présidentielle de 2020, il entendait encore une fois porter les couleurs du PDCI alors que M. Bédié lui-même envisageait d’être le candidat de l’ex-parti unique à cette élection. Ainsi, la candidature de KKB aux primaires du PDCI a été rejeté et c’est M. Bédié qui a été plébiscité candidat de cette formation politique à la présidentielle du 31 octobre 2020. Malgré ce rejet de sa candidature par son parti, Kouadio Konan Bertin qui dénonce une décision inique, a déposé sa candidature indépendante pour la présidentielle du 31 octobre prochain.

KKB veut incarner la nouvelle génération

Malgré l’appel au boycott de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain lancé par l’opposition ivoirienne, KKB qui dit incarner la nouvelle génération à cette élection, n’entend pas se retirer de la course. Mieux, il dit croire en ses chances de battre à ce scrutin, le président sortant Alassane Ouattara. gé de 52 ans, KKB qui est le plus jeune parmi les candidats retenus à cette élection présidentielle, ambitionne de fédérer la jeunesse autour de sa candidature et de faire de son âge un atout.

« La jeunesse est l’avenir de notre nation. Elle est celle par qui notre pays se relèvera. Je serai le Président qui permet à la jeunesse de reprendre son destin en main», a promis KKB vendredi à Divo dans le Centre-ouest du pays lors d’une cérémonie de lancement de sa campagne électorale.

Il s’est offusqué à cette occasion du mot d’ordre de boycott de l’élection lancé par l’opposition estimant que « déserter les urnes n’est pas la solution».

« Il n’y a que par le vote qu’on peut faire entendre sa voix. Jeunesse de Côte d’Ivoire, ne perdez pas espoir», a lancé Kouadio Konan Bertin aux jeunes.

S’écartant de la conception du pouvoir portée par les principaux leaders politiques ivoiriens, notamment Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, KKB ambitionne d’innover une fois élu président de la République de Côte d’Ivoire.

« Tous ceux que je vois ont déjà gouverné ce pays. Maintenant, je comprends tous les maux de la Côte d’Ivoire. Les oiseaux de même plumage volent ensemble. Nous, nous ne sommes pas du même plumage », a soutenu le candidat KKB.

Né le 28 décembre 1968 à Lakota dans le Sud-ouest ivoirien, Kouadio Konan Bertin dit KKB est titulaire d’une maîtrise en Allemand obtenu à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université de Côte d’Ivoire.

Très tôt engagé dans la vie associative et politique, KKB milite au PDCI depuis 1991. Déterminé pour la cause de son parti, KKB est élu président de la jeunesse du PDCI en 2003, une organisation qu’il a dirigé avec maestria pendant une décennie.

Membre du bureau politique du PDCI depuis 2003, KKB a été député de la commune de Port-Bouët dans le sud d’Abidjan de 2011 à 2016. En 2015, KKB est candidat indépendant à l’élection présidentielle, un scrutin au terme duquel il est arrivé troisième avec 3,88%, des suffrages derrière Affi N’Guessan ( 9,29%) et Alassane Ouattara ( 83,66%). Depuis le 14 septembre dernier, date à laquelle le Conseil constitutionnel ivoirien a donné la liste des candidats retenus pour la  présidentielle du 31 octobre prochain, KKB est officiellement candidat à cette élection. Il a pour adversaires Alassane Ouattara, le président sortant, Henri Konan Bédié, le président du PDCI et Pascal Affi N’Guessan, l’ancien premier ministre et président du Front populaire ivoirien ( FPI).

Mais, l’appel au boycott de cette élection lancé par MM. Bédié et Affi, KKB pourrait être le seul adversaire de M. Ouattara à ce scrutin. Ils sont d’ailleurs les deux candidats qui sont en campagne électorale depuis le 15 octobre dernier. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

Côte d’Ivoire: la résidence de Affi, candidat à la présidentielle, incendiée à Bongouanou

Des individus non identifiés ont incendié samedi la résidence de Affi Nguessan, candidat à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, à Bongouanou, dans le centre-est du pays, selon son staff de communication.M. Affi Nguessan, candidat du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), est également le président  du Conseil régional du Moronou, dont la ville de Bongouanou est le chef lieu de département et de Région.

Dans cette même journée, les quidams ont mis le feu à une partie de l’Institut d’enseignement général et technique (IEGT), un établissement appartenant au député-maire de la commune, Gilbert Amalamam, un cadre du FPI.

Selon des sources locales, des manifestations qui ont eu lieu dans la cité de Bongouanou ont entraîné des heurts entre des populations, dans un contexte de campagne électorale, en vue de la présidentielle du 31 octobre 2020. 

M. Affi et l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), également candidat à la présidentielle, ont appelé le 15 octobre 2020 à un « boycott actif » du scrutin et à la désobéissance civile. 

Le lendemain, au cours d’une conférence de presse, M. Affi Nguessan lancé en présence des leaders de l’opposition la phase active de la désobéissance civile, appelant leurs militants à « empêcher » par des « moyens légaux » les opérations de ces joutes électorales. 

Présidentielle ivoirienne: des acteurs de la société civile lancent une campagne pour un scrutin apaisé

Le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix en Côte d’Ivoire ( WANEP-CI) de concert avec plusieurs autres organisations de la société civile ivoirienne, ont lancé une campagne de sensibilisation pour un scrutin présidentiel apaisé en Côte d’Ivoire. Selon une note d’information transmise samedi à APA, cette campagne qui se déroulera dans onze localités ivoiriennes, notamment Abobo, Yopougon, Korhogo, Bondoukou, Duékoué et Daloa, a pour objectif d’informer les populations sur le mode opératoire du scrutin présidentiel et de les sensibiliser à un vote massif dans un climat apaisé. 

« Parallèlement au déploiement de 132 agents de sensibilisation, des émissions en langue locales sont organisées dans les radios locales ainsi que la diffusion de messages de sensibilisation en vue de toucher une plus grande frange de la population», explique la note d’information. 

En plus de cette campagne, rapporte également la note, le WANEP-CI a lancé deux autres projets en vue de contribuer à la réduction de la violence électorale en Côte d’Ivoire. Il s’agit des projets dénommés « La société civile engagée et mobilisée pour des élections pacifiques et crédibles en 2020 en Côte d’Ivoire » et « Suivi, analyse et atténuation de la violence électorale». 

« Ces 2 projets dont l’objectif est de contribuer à la réduction de la violence électorale sont mis en œuvre sur toute l’étendue du territoire national à travers plusieurs activités notamment le monitoring de la violence, les rencontres d’échanges communautaires», précise la note. 

Par ailleurs, conclut le texte, des débats citoyens sont également organisés tous les mercredi par le WANEP-CI. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

 Quatre candidats, notamment Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ont été retenus par le Conseil constitutionnel pour participer à cette élection. Cependant les deux derniers cités ( Bédié et Affi) ont appelé au boycott de ce scrutin, qualifiant d’anti-constitutionnelle la candidature du président sortant Alassane Ouattara .

Bédié saisit officiellement l’ONU pour son implication dans la présidentielle ivoirienne

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, a saisi officiellement l’ONU en vue de l’implication de l’institution dans le processus électoral pour un scrutin transparent.Selon une note d’information du Pdci, M. Bédié a « transmis à M. le secrétaire général de l’ONU (Antonio Guterres) par l’intermédiaire du coordonnateur du système des Nations Unis à Abidjan, le mardi 12 octobre 2020 » en vue d’intervenir dans le processus électoral.  

« Compte tenu de la gravité de la situation que nous traversons ainsi que des enjeux stratégiques que représente la Côte d’Ivoire pour la stabilité durable de la sous-région, j’espère que notre requête trouvera une écoute favorable auprès des Nations Unies », écrit M. Bédié.  

« J’ai confirmé vos aspirations profondes pour l’engagement urgent d’un dialogue responsable entre toutes les filles et fils de notre pays dans un courrier », assure le président du Pdci qui appelle à un dialogue en vue d’aplanir les divergences entre le pouvoir et l’opposition. 

« J’observe surtout votre détermination à tout mettre en œuvre, chacun à son niveau, pour éviter à notre beau pays une nouvelle fracture qui, cette fois, risque de plonger notre Nation dans une situation désastreuse », signale-t-il. 

A l’endroit des militants, il déclare « nous avons des raisons d’espérer qu’une analyse profonde de la situation (par l’ONU) aboutisse à la mise en œuvre de solutions qui préservent la paix et les droits de notre peuple ». 

Avec le soutien de l’ex-président Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Pascal Affi N’Guessan et de tous les leaders de l’opposition ainsi que celui de l’ensemble de la population, « notre ambition est de restaurer un Etat de Droit dans notre pays et de construire, avec l’implication de tous, une nation véritablement réconciliée avec elle-même, unie et prospère », poursuit-il. 

M. Bédié, le doyen d’âge de l’opposition ivoirienne, affirme toutefois « garder une grande confiance en M. Antonio Guterres, un homme de dialogue et d’engagement ». 

Qualifiant l’élection présidentielle en cours de « simulacre », l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié estime que M. Alassane Ouattara « veut organiser, par tous les moyens et à tous les prix » le scrutin en dépit des griefs de l’opposition. 

MM. Bédié et Affi (président du Front populaire ivoirien), également candidat à l’élection présidentielle,  ont appelé le 15 octobre dernier à un « boycott actif » du scrutin et à une désobéissance civile de leurs militants et sympathisants.  

M. Bédié soutient que la « grande majorité » des populations est opposée à cette « forfaiture qui piétine, sans scrupule au vu et su de la communauté internationale (la) Constitution et les règles élémentaires de la démocratie ». 

« Nous devons compter d’abord sur nous-mêmes en faisant aboutir toutes nos revendications par l’exécution rigoureuse du mot d’ordre de désobéissance civile que nous avons lancé, et compter ensuite sur la communauté internationale’, a-t-il lancé. 

Le chef du Pdci a  appelé le 10 octobre 2020, au stade Félix Houphouët Boigny, M. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, à  se saisir du dossier électoral ivoirien en vue de son « implication personnelle dans la résolution de la grave crise politique » qui secoue encore la Côte d’Ivoire.

Il estime que cette situation est due à « la faute de M. Alassane Ouattara qui ne veut écouter personne et qui refuse tout dialogue » en vue d’un scrutin inclusif. 

La campagne électorale pour la présidentielle du 31 octobre 2020 est déjà engagée depuis le 15 octobre 2020 et devrait s’achever le 29 octobre 2020. M. Ouattara, président sortant a affirmé vendredi qu’ il n’y aura pas de report de l’élection. 

Présidentielle: le Pdci, EDS et le FPI absents à un « dialogue » entre le PM et l’opposition

Des partis et plate-formes de l’opposition ivoirienne, entre autres, le Pdci, EDS et le FPI/AFD étaient absents samedi à un « dialogue » entre le Premier ministre Hamed Bakayoko et l’opposition, suite à l’appel de l’opposition au boycott de la présidentielle du 31 octobre 2020. »Nous avons invité les candidats à l’élection présidentielle ou leur représentant (mais) ce format ne convenait pas à certains candidats », a indiqué M. Hamed Bakayoko, à l’ouverture des échanges avec les partis de l’opposition. 

Il a dit « regretter » que les représentants de partis qui portent certains candidats retenus à la présidentielle par le Conseil constitutionnel ne soient pas présents, or « quel que soit le niveau de contradiction, nous ne devons jamais arrêter de dialoguer et de discuter ». 

« Le gouvernement gardera sa main tendue pour ce dialogue à tout moment parce que comme le disait le président Houphouët, quel que soit le niveau de crise, à la fin c’est le dialogue  (et) nous sommes disposés » à discuter, a fait savoir le Premier ministre ivoirien.   

« Je les appelle à revenir prendre leur place dans le jeu politique et à représenter leurs militants et les courants de pensées, je les appelle à cesser et à retirer les mots d’ordre qui se traduisent par des actes de violences », a lancé M. Hamed Bakayoko à l’endroit de l’opposition. 

Sur la question de violence, « ils le savent, nous seront d’une fermeté implacable. Si vous êtes responsable de violences sur des personnes et des biens publics ou privés, vous assurerez tôt ou tard parce qu’ il y aura des procès », a-t-il prévenu.    

« Aujourd’hui, nous avons 10.743 bureaux de vote, on constate ça et là des incidents sur une vingtaine (suite à l’appel à la désobéissance civile lancé par l’opposition), ce n’est pas significatif (mais) je veux leur dire notre foi en l’aboutissement de ce processus », a-t-il dit.  

Malgré toutes ces déclarations à la désobéissance civile lancée par l’opposition « nous parlons avec les candidats et leur staff, même ceux qui ne participent pas encore à la campagne », a-t-il ajouté,  espérant que « les candidats hésitant et qui appellent au boycott vont revenir à de meilleurs sentiments ».

L’opposition demande un report de l’élection. A ce sujet, le chef du gouvernement a estimé que « c’est important pour notre pays que nous ayons ces élections à bonne date », avant d’ajouter « que les gens arrêtent de penser qu’il va avoir une situation exceptionnelle qui va nous imposer les choses, on n’a pas besoin de cela, qu’ ils viennent discuter ».   

« Nous sommes en pleine campagne et j’ai entendu beaucoup d’appels au dialogue, j’ai entendu certains candidats annoncer publiquement qu’ ils manifestent pour obtenir du gouvernement que nous puissions discuter et c’est ce à quoi je fais droit aujourd’hui », a-t-il fait observer. 

Au terme des échanges, le ministre en charge de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Sidiki Diakité, a déclaré que les partis politiques ont désapprouvé les actes de violences et souhaité que le dialogue se poursuive avec l’opposition. 

Le chef de l’Etat ivoirien a laissé entendre la veille à un meeting marquant l’ouverture de sa campagne électorale,  à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, qu’il n’y aura pas de report de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

A ce dialogue, huit partis et groupements politiques ont répondu à l’appel du Premier ministre, entre autres, le Rhdp (pouvoir), Concorde, GP-Paix, UDCY, URD, Renouveau démocratique, PACI et AID.

Étaient absents, entre autres, le Pdci (dont le candidat est Henri Konan Bédié), RPP, URD, EDS (dont la candidature du référent politique, Laurent Gbagbo, a été rejetée) et le FPI/AFD  (dont le candidat est Affi Nguessan).

Présidentielle: KKB lance sa campagne à Divo, dans le centre-ouest du pays

Kouadio Konan Bertin dit KKB, candidat indépendant à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a lancé vendredi sa campagne à Divo, dans le centre-ouest du pays.
Devant des militants et sympathisants, réunis au stade municipal de la ville de Divo, il a présenté ses ambitions pour la Côte d’Ivoire. M. Kouadio Bertin a promis « rebâtir la paix » en Côte d’Ivoire si les Ivoiriens le portaient à la magistrature suprême, à l’issue de l’élection du 31 octobre 2020.

Il a réagi sur l’appel à la désobéissance civile lancée par la plateforme de l’opposition qui demande à ses militants de ne pas retirer leurs cartes d’électeur et de s’abstenir du vote. KKB a estimé que cet appel va faire « courir des risques inutiles sur la vie des citoyens », tout en invitant ses partisans à « croire en un avenir meilleur pour la Côte d’Ivoire ». 

 M. Kouadio Konan Bertin va ostensiblement compétir avec le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara après l’appel au « boycott actif  » du scrutin lancé par les candidats MM. Affi Nguessan et Henri Konan Bédié,  puis endossé par toute l’opposition.

« Les problèmes d’aujourd’hui vont forcément passer, trouvons des solutions », a lancé KKB, appelant implicitement la classe politique à s’accorder pour éviter des grabuges.  « La Côte d’Ivoire va demeurer pour nos enfants demain, nous avons le devoir de nous engager aujourd’hui pour rebâtir la paix. C’est le sens de ma candidature », a-t-il dit.

La campagne électorale s’est ouverte le 15 octobre et devrait s’achever le 29 octobre prochain. Seuls MM. KKB et Alassane Ouattara battent campagne.

Côte d’Ivoire : des journalistes formés sur le traitement de l’information en période électorale

A l’initiative de l’institution « Le médiateur de la République», un atelier de sensibilisation et de formation des journalistes ainsi que des professionnels des médias sur le traitement de l’information en période électorale, s’est déroulé vendredi à Abidjan, a constaté APA sur place.Cette session de formation dont le thème porte sur le traitement de l’information en période électorale,  vise à sensibiliser ces acteurs des médias sur leur rôle dans le déroulement pacifique de la période électorale en Côte d’Ivoire.

 « L’objectif que nous visons est de sensibiliser les journalistes et professionnels des médias sur leur rôle dans le maintien de la paix et de la cohésion sociale en période électorale et  mettre en exergue les règles d’éthique et de déontologie qui régissent cette profession», a expliqué Hadad N’Guessan Suzanne, la secrétaire générale du médiateur de la République dans un discours d’ouverture de cet atelier.

Elle a ajouté que cette rencontre entend également sensibiliser les journalistes et professionnels des médias à accompagner Le Médiateur de la République en s’appropriant la paix et la cohésion sociale.

Poursuivant, Hadad N’Guessan Suzanne a indiqué que Le médiateur de la République invite les ivoiriens « à œuvrer pour une campagne électorale apaisée et un scrutin sans violence». Auparavant, elle a fait savoir qu’au terme d’une mission de son institution, il est ressorti que  les ivoiriens appréhendent avec beaucoup d’inquiétudes les élections présidentielles ivoiriennes du 31 octobre prochain.

« Restez imprégnés de la rigueur de votre code d’éthique et de la déontologie », a dit pour sa part aux journalistes,  Jean Martial Adou, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias regrettant une prolifération des fausses informations pendant cette période électorale.

« Les journalistes sont des acteurs centraux de notre cohabitation sociale… Ils assurent la médiation entre les détenteurs de l’information et les consommateurs des contenus des médias », a-t-il estimé.

 Plusieurs communications dont celles portant sur le respect des règles d’éthique et de déontologie en période électorale et le traitement de l’information en période électorale, ont été faites au cours de cette rencontre.

Présidentielle ivoirienne: l’opposition lance la « phase active » de la désobéissance civile

Pascal Affi N’Guessan, porte-parole des plates-formes de l’opposition ivoirienne, a lancé vendredi « la phase active » de la désobéissance civile, appelant les militants à « empêcher » par les moyens démocratiques l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, lors d’une conférence de presse.Cette phase de la désobéissance vise à « empêcher le convoyage et la distribution de tout matériel électoral, empêcher l’affichage électoral, les meetings de campagne, la distribution et le retrait des cartes d’électeur », a déclaré M. Affi N’Guessan. 

Il a appelé les militants à « manifester dans les formes et par tous les moyens appropriés leur opposition au coup d’État électoral en cours », avant d’ajouter « notre désobéissance civile est un acte de résistance à un double coup d’Etat ». 

Pour l’opposition ivoirienne, la candidature de Alassane Ouattara, président sortant est « illégale », car selon elle, cette candidature « viole » la Constitution de 2016 qui interdit un troisième mandat présidentiel. 

Il s’agit d' »un coup d’Etat constitutionnel, Alassane Ouattara est inéligible, donc maintenant basta », a lancé M. Affi, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. 

M. Affi a en outre dénoncé « un coup d’Etat électoral avec la prise en otage du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale indépendante », clamant que ce qui est en cours est « un coup de force, un braquage, une imposture et un simulacre ».

« C’est à coup sûr une forfaiture » et l’opposition voudrait mener « un combat sans merci contre le troisième mandat pour une élection juste, transparente et inclusive et au-delà de tout, pour la paix et la démocratie en Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi.

Selon M. Affi, « le régime est resté sourd » à tous leurs appels au dialogue pour une réforme de la Commission électorale indépendante, du Conseil constitutionnel, et « il nous contraint à entrer désormais dans une nouvelle séquence politique: l’acte 2 de la désobéissance civile ».

« Parce qu’il se sait minoritaire et qu’il ne peut pas gagner une élection transparente et démocratique, il (M. Ouattara) a décidé d’opérer un passage en force, un braquage électoral. Le peuple ivoirien a le devoir de résister pour faire barrage à la forfaiture », a-t-il dit.

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Kakou Guikahué, a fait savoir que l’opposition allait rentrer en campagne contre l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Armand Ouégnin, président de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) dont le référent politique est Laurent Gbagbo, a appelé tous les militants à tout le peuple de Côte d’Ivoire de « s’abstenir de participer aux opérations de la CEI qui est illégale et illégitime ». 

« Nous avons le devoir impérieux de nous opposer par tous les moyens légaux à ce coup d’Etat électoral, ce coup d’Etat constitutionnel que s’apprête à faire le chef de l’Etat sortant », a affirmé M. Armand Ouégnin. 

La conférence, tenue au siège du Pdci à Cocody (Est Abidjan), a réuni plusieurs leaders de l’opposition ivoirienne dont Albert Toikeusse Mabri, président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), un ex-allié au pouvoir. 

Côte d’Ivoire: «Il nous faut sortir du bourbier que représentent les crises électorales» (Dr Gnamien Yao)

Le grand conférencier du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition), par ailleurs ancien ministre, Dr Gnamien Yao, a estimé jeudi à Abidjan que la Côte d’Ivoire doit « sortir du bourbier que représentent les crises électorales».Dr Yao qui est également expert en relations économiques internationales et diplomatiques, s’exprimait dans une conférence de presse au cours laquelle il a analysé et expliqué l’appel de Henri Konan Bédié, le président de son parti, au secrétaire général de l’ONU pour une médiation de celui-ci dans le processus électoral en Côte d’Ivoire.

« Depuis le 06 août 2020, la Côte d’Ivoire est entrée dans un tunnel. Il faut nécessairement sortir de ce tunnel…Il nous faut sortir du bourbier que représentent les crises électorales qui ne font que retarder le progrès économique et social de la Côte d’Ivoire», a soutenu le conférencier.

Selon lui, M. Bédié a raison de lancer un appel à la médiation de Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU. Expliquant cet appel de M. Bédié, il  a indiqué que celui-ci est à la recherche de la paix en Côte d’Ivoire en sollicitant la communauté internationale.

« Le diagnostic clinique de la Côte d’Ivoire montre que la température est en train de monter. A ce jour la météo politique de la vie ivoirienne nous annonce de grosses averses dont les conséquence peuvent être catastrophiques », s’est inquiété le grand conférencier du PDCI estimant que « Bédié en appelant le SG de l’ONU au secours a frappé à la bonne porte».

« Si nous aimons vraiment la  Côte d’Ivoire, je suis sûr qu’avant le 31 octobre, des impossibles seront possibles. Je ne parlerai pas de miracle. Mais je suis convaincu que le miracle va se produire», a prophétisé Dr Yao.

Le climat politique est délétère en Côte d’Ivoire à deux semaines de la présidentielle du 31 octobre prochain. L’opposition ivoirienne conduite par M. Bédié a lancé un appel à la désobéissance civile pour protester contre les décisions des institutions électorales ivoiriennes et contre la  candidature du président sortant Alassane Ouattara.

Le 10 octobre dernier, lors d’un meeting de l’opposition au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan,  M. Bédié a appelé l’ONU à « se saisir du dossier ivoirien pour la mise en place d’un organe électoral, véritablement indépendant et crédible, avant l’élection présidentielle prévue le 31 Octobre 2020».

Côte d’Ivoire: des solutions digitales présentées aux entreprises pour travailler à distance pendant la Covid-19

Des solutions digitales ont été présentées jeudi à Abidjan à des entreprises ivoiriennes pour travailler efficacement à distance dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19 lors de la première édition d’un échange en présentiel et à distance dit «Digital Talk» organisé par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat).Cette rencontre qui a réuni des chefs d’entreprises et  des experts du digital, vise à instruire les PME et les grandes entreprises sur les plateformes numériques de collaboration à distance qui leur permettront de continuer le fonctionnement de leurs entreprises en toute sécurité.

Dans une allocution d’ouverture de cette rencontre, Guy M’Bengue, administrateur à la CGECI a appelé les experts à proposer des outils digitaux efficaces aux entreprises ivoiriennes afin qu’elles soient résilientes non seulement face à la crise de la Covid-19, mais aussi face à toutes les autres sortes de crise, qu’elles soient financières ou politiques.

« Le travail en mode collaboratif distant quelque soit la crise qui va survenir est possible. Ce n’est pas parce qu’il y a une crise qu’il faut arrêter la création de la valeur. On a une obligation de se transformer et d’aller vers le digital », a déclaré M. M’Bengue.  

« Nous sommes dans un contexte où les entreprises ont pris conscience qu’on ne peut pas se passer du numérique », a estimé pour sa part, Gertrude Koné Kouassi, la présidente de la commission de l’économie numérique et de l’entreprise digitale de la CGECI.

Plusieurs communications d’experts de Microsoft diffusées par visioconférence ont également meublé cette rencontre. Ces derniers, ont présenté  aux entreprises des plateformes de collaboration à distance insistant sur la sécurisation des données.

« La situation de la Covid-19 présente de nombreux challenges et permet à chaque entreprise de s’approprier les nouveaux outils de travail», a soutenu Yacine Barro Bourgault, la directrice générale de Microsoft pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

Pour elle, le rôle de son institution, est « de transformer les craintes des entreprises en opportunités». De son côté, Mame Fatou Gueye, la responsable partenaires Microsoft Afrique francophone, a fait savoir que les offres digitales comme « Teams» sont conçues pour les PME et les très petites entreprises.

« La collaboration à distance n’est plus une affaire de luxe », a estimé Mme Gueye. La CGECI est la principale organisation patronale de Côte d’Ivoire. Elle fédère des groupements professionnels, des associations d’entreprises et des entreprises de tous les secteurs d’activités.

Le Rhdp revendique un 2e « miracle » économique ivoirien de 2011 à 2020

Le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) a réalisé un deuxième « miracle » économique ivoirien, de 2011 à 2020 après celui des années 70, a soutenu jeudi le ministre d’Etat Patrick Achi, secrétaire général de la République, lors d’une communication, à l’ouverture de la campagne pour la présidentielle du 31 octobre 2020.D’un Produit intérieur brut (PIB) par habitant de 1.213 dollars en 2010, la Côte d’Ivoire a doublé son PIB/habitant à 2.286 dollars en 2019, en près de dix ans, affichant un « PIB par habitant le plus élevé de la Cedeao », a dit M. Achi Patrick, pour qui « c’est un miracle » ;

Evoquant la grave crise-postélectorale qu’a connue le pays, en 2010-2011, il a déclaré qu’« on n’a jamais vu de l’histoire de l’humanité un pays partir d’aussi bas et en dix ans, arriver aussi haut » en termes de performance économique.

M. Patrick Achi a présenté le projet social 2021-2025 et la vision 2030 du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) dont Alassane Ouattara est le candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

De 2012 à 2019, il a fait savoir que l’Etat de Côte d’Ivoire a enregistré en moyenne un PIB de 8,4%, un taux d’inflation maîtrisé de moins de 3% et une hausse des investissements qui sont passés de 8,9% à 22,9%.

Le taux de pauvreté établi à 51% en 2010 est aujourd’hui à 37,2%, a souligné le ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence, avant d’ajouter : on a tiré plus de 1,6 million de personnes de la pauvreté, soit 15 points en neuf ans.  

En outre, le président Alassane Ouattara, candidat à l’élection présidentielle, a imprimé une dynamique à l’économie, ce qui a permis à 227.000 ménages de bénéficier du programme des filets sociaux au profit de personnes vulnérables.

Sur la période 2011-2020, les conditions favorables à l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire ont permis de créer « 3 millions d’emplois dont près de 850.000 dans le secteur formel », a poursuivi M. Achi, chargé des projets de société dans la campagne du Rhdp.

« On ne veut pas retourner en arrière », a-t-il lancé, indiquant que « c’est Alassane Ouattara qui nous a fait monter où nous sommes». Il a invité de ce fait les militants à voter le chef de l’Etat sortant dont la candidature est d’ailleurs jugée illégale par l’opposition.

Au-delà du bilan 2011-2020, « il nous faut maintenir à tout prix (cette performance), pérenniser les acquis du développement retrouvé et renforcer notre résilience », a fait remarquer M. Achi, assurant que le Rhdp veut aller plus loin, vite et plus haut.

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, directeur national de campagne de M. Ouattara, a relevé que « dans l’histoire des grands peuples, c’est un grand homme qui permet la transformation d’un peuple et d’un pays, en allusion à l’actuel chef de l’Etat.

« Quand vous regardez bien la transformation de la Côte d’Ivoire, vous voyez qu’à chaque étape essentielle de notre vie, il y a eu un homme qu’on appelle le président Alassane Ouattara », a ajouté M. Hamed Bakayoko.

« Personne d’autre ne peut tenir cette capacité, les autres, c’est vraiment un recul de l’ordre ancien ; il y en a qui sont là pour juste penser que la politique c’est la jouissance, la gabegie et profiter, mais ils ne savent pas que le cap de la Côte d’Ivoire aujourd’hui, ce n’est pas un petit pays ».

Le ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence a noté qu’en 2030, l’Etat de Côte d’Ivoire envisage d’accélérer la transformation du développement du pays, promouvoir le secteur privé, avec un Ivoirien bien formé, en meilleure santé et plus productif.

La campagne pour l’élection présidentielle s’est ouverte ce jeudi. De son côté, l’opposition annonce un « boycott actif » du scrutin pour réclamer une réforme de la Commission électorale, de la Constitution et le retrait de M. Ouattara.

Déclaré éligible, M. Ouattara devrait affronter trois autres candidats dont l’ancien président Henri Konan Bédié et l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan. Ces deux opposants ont appelé leurs militants à ne pas retirer leurs cartes d’électeur.   

Côte d’Ivoire: des enseignants et agents administratifs formés aux TIC

Vingt-cinq enseignants du lycée technique d’Abidjan et quinze agents administratifs du secrétaire d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle ont vu leurs capacités renforcées en Technologies de l’information et de la communication (TIC) par le Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC).Selon une note d’information transmise jeudi à APA, ces impétrants ont reçu leurs attestations de fin de formation lors d’une cérémonie officielle présidée par Amara Kamaté, le conseiller technique du secrétaire d’État Dr Brice Kouassi.

 «  Pour nous, tous les acteurs de notre système doivent utiliser les TIC au quotidien (…). Surtout quand on sait que l’initiative a été prise par les enseignants à travers leur mutuelle », a indiqué à cette occasion, M. Kamaté.

 Poursuivant, il a salué l’action du CPNTIC qui a réussi  à mettre les cours en ligne à travers la plateforme éducative www.maformationenligne.cpntic.ci, grâce à laquelle les apprenants de l’ordre de l’enseignement technique et professionnel  ont pu continuer les cours pendant la Covid-19.

 Quant à Yvan Serge Kragbé, le directeur général du CPNTIC, il a affirmé que son institution « est heureuse d’avoir aidé au renforcement des capacités de ces 40 enseignants et agents administratifs».

Cette formation s’inscrit dans le cadre des activités du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC) dont l’une des vocations est le renforcement des capacités en informatique.

Bédié et Affi appellent à un « boycott actif » de la présidentielle ivoirienne

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, et celui du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, tous deux candidats à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, ont appelé jeudi à un « boycott actif » du scrutin, dans une déclaration conjointe.La déclaration a été faite par Affi N’guessan, face à la presse chez l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié, par ailleurs président de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp) et à l’heure actuelle, président de la plateforme de l’ensemble des forces politiques et sociales de l’opposition.  

« Nous ne sommes pas concernés par le processus électoral en cours, ce processus électoral est illégal et ne répond nullement à aucun critère international », a déclaré M. Affi, appelant leurs militants comme les électeurs à  « s’abstenir de participer tant en ce qui concerne la distribution des cartes électorales qu’en ce qui concerne la campagne électorale ».  

« Nous invitons en conséquence nos militants sur l’ensemble du territoire à faire barrage à ce coup d’Etat électoral que le président Alassane Ouattara s’apprête à commettre, à empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin », a lancé M. Affi Nguessan.  

Il a appelé les militants à « appliquer le mot d’ordre de boycott actif par tous les moyens légaux à leur disposition afin que le pouvoir actuel consente à convoquer l’ensemble des forces politiques nationales pour trouver des solutions acceptables à toutes les revendications qui sont ressorties de la proclamation des candidatures ».

L’opposition estime que « certains candidats qui avaient le droit de participer à ce scrutin ont été arbitrairement éliminés et M. Alassane Ouattara qui est inéligible en vertu de la Constitution de 2016 a été retenu sans aucun argument juridique valable » du Conseil constitutionnel.

En outre, dira-t-il, « la CEI (Commission électorale indépendante) est à l’heure actuelle monocolore puisque l’opposition n’y siège pas (et) est caduque parce que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, par des arrêts, a indiqué clairement que cette CEI ne répond pas aux critères internationaux et qu’elle doit être réformée avant toute élection ».  

Pour lui, « c’est un acte de justice qui s’impose à la Côte d’Ivoire parce que la Côte d’Ivoire est signataire de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, et tenue d’exécuter toutes les décisions et arrêts » de la juridiction.

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, a en outre affirmé que le Conseil constitutionnel, à travers la décision de déclaration de candidature a montré qu’il était « sous influence du pouvoir politique et qu’il ne méritait pas de mériter la confiance des candidats ».

« Pour toutes ces raisons, nous avons exigé que ces conditions soient réunies avant toute élection », a-t-il poursuivi, estimant qu’ « aucune de ces conditions ne sont réunies au moment où M. Ouattara s’apprête à entrer en campagne ».

« En conséquence, j’ai donc consulté le président Henri Konan Bédié et ensemble, en tant que candidat retenu, nous avons décidé de porter solennellement à la connaissance de tous nos électeurs, nos militants et du peuple de Côte d’Ivoire, à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le processus électoral en cours ne nous concerne nullement », a-t-il fait savoir.  

La campagne électorale s’est ouverte, ce jeudi. Le Pdci et le FPI, parti de Gbagbo, n’entendent pas prendre part à ce scrutin. Vendredi, ces deux formations annoncent une conférence de presse au siège du Pdci afin de donner davantage de clarifications sur cette déclaration commune. 

Signature d’un accord pour la formation d’étudiants ivoiriens en master des énergies renouvelables

L’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, et l’école polytechnique de Paris ont signé, mercredi à Abidjan, un partenariat pour la formation en master d’étudiants ivoiriens sur les énergies renouvelables.L’accord a été paraphé par le ministre ivoirien du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables  Abdourahmane Cissé et son collègue de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara ainsi que le directeur général de l’INPHB, Koffi N’guessan et Clément Hervé, représentant de l’Ecole polytechnique de Paris.

«  Avec ce partenariat,  les étudiants vont étudier ici en Côte d’Ivoire et  ils recevront le diplôme de l’école polytechnique de Paris », a expliqué Abdourahmane Cissé, le ministre ivoirien du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables.

« Il faut avoir un niveau de BAC+5 et postuler. Ce sont les  meilleurs étudiants qui seront recrutés et recevront une formation de douze mois dont six mois de stage», a poursuivi M. Cissé.

Selon lui, ce partenariat entre ces deux institutions revêt plusieurs avantages pour les étudiants ivoiriens. « Le premier avantage, c’est le coût de  la formation. Grâce à un soutien de l’État, la formation ici pour les jeunes diplômés sera environ de 300 000 FCFA pour avoir la même formation comme s’ils étaient allés à l’école polytechnique de Paris», s’est félicité Abdourahmane Cissé.

Le deuxième avantage, a-t-il ajouté, c’est le transfert des compétences avec un enseignement de qualité sur place en Côte  d’Ivoire. « Cela  permet de faire en sorte que les ressources financières ne soient pas un frein à l’éducation de notre jeunesse», a soutenu le ministre affirmant que « nous sommes contents de ce partenariat ».

Pour sa part, Adama Diawara, le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est réjoui à son tour de cette convention. « Des étudiants resteront en  Côte d’Ivoire et  bénéficieront d’une formation de qualité avec un diplôme qui est reconnu comme étant celui d’une école prestigieuse de référence internationale. Cette formation est à saluer à plus d’un titre», s’est-il satisfait.

 Il y a quelques mois, rappelle-t-on,  une signature de partenariat a eu lieu  entre l’Institut français du pétrole et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro pour la création de deux masters dans le secteur des hydrocarbures. Le ministre Abdourahmane Cissé a donné le 30 septembre dernier à Yamoussoukro le cours inaugural de ces masters.

Côte d’Ivoire: le lycée professionnel de Jacqueville équipé de matériels didactiques

Le lycée professionnel de Jacqueville, une localité située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan a été équipé, mercredi, de matériels didactiques destinés aux formations en photovoltaïque et efficacité énergétique ainsi que des kits d’hygiène.Ces dons qui s’inscrivent dans le cadre du projet « Formation professionnelle dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité  énergétique» (ProFERE) ont été faits par l’Agence de coopération allemande (GIZ).

Cette initiative financée  à hauteur de 13,9 millions d’euros par l’Allemagne entend dispenser des formations répondant aux besoins  énergétiques nationaux, tout en accroissant l’insertion socioprofessionnelle des formés.

A cette occasion,  Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétariat d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a dit la gratitude de la Côte d’Ivoire au donateur.

 « Votre pays permet assurément au président de la République, Alassane Ouattara, de réaliser un volet important de sa vision pour le développement de la Côte d’Ivoire», a-t-il indiqué. Selon lui, ce matériel de pointe « impactera positivement la qualité de la formation des pensionnaires du lycée professionnel de Jacqueville».

De son côté, Martin Koever, le représentant de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire  a soutenu à son tour que ce projet entend stimuler le développement du secteur de l’énergie durable, en mettant sur le  marché une expertise technique et managériale locale spécialisée et un savoir-faire en énergie solaire et efficacité énergétique.

Le projet ProFERE concerne deux 02 établissements de formation professionnelle, notamment,  le lycée professionnel Jacqueville au Sud  du pays et le Centre de formation professionnelle de Korhogo, dans l’extrême nord.

Mise en service à Abidjan de deux postes de distribution d’électricité d’un coût de 12,4 milliards Fcfa

Deux postes de distribution d’électricité à Anani et à Bingerville, dans le District d’Abidjan, d’un coût d’investissement de 12,4 milliards Fcfa ont été mis en service, mercredi, par le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a constaté APA sur place dans la capitale économique du pays.Ces postes ont été financés par un prêt de 12,4 milliards FCFA de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) à l’Etat de Côte d’Ivoire pour un taux de 8% d’une durée de 15 ans dont 3 années de différé. Ils permettront non seulement l’amélioration de la qualité de l’électricité des zones d’Anani et de Bingerville, mais également offriront une réduction du temps de coupure et des pertes techniques.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a indiqué que le taux de couverture, établi à 33% en 2011, devrait atteindre 80% en 2020 et l’électrification totale du pays avant fin 2025.

En 2011, la Côte d’Ivoire qui disposait de 45 postes dans toute l’étendue du territoire, est passée aujourd’hui à 65 postes de haute tension électrique, a fait remarquer le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

Avec ce dispositif de transport d’électricité, dira-t-il, la Côte d’Ivoire a doublé en neuf ans (de 2011 à 2020) le nombre d’abonnés au réseau électrique et réduit le temps moyen de coupure d’électricité.

Ce projet d’extension du réseau électrique vise à améliorer les conditions de vie des populations. Selon M. Cissé, l’on pouvait observer dans certaines zones du pays 50 heures de coupure d’électricité par an, voire 100 h/an.

Le Premier ministre Hamed Bakayoko s’est félicité de ce que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui au-delà du pic de consommation dont la pointe est estimée à 1 500 Mgw contre un production du pays évaluée à 2 229 Mgw.

Il a relevé qu’avec le programme Proner (Programme national d’électrification rurale), l’Etat envisage d’électrifier tous les villages de plus de 500 habitants pour permettre que tout le monde ait accès à l’électricité.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a annoncé un autre projet important de 47 milliards de Fcfa qui a été engagé pour améliorer la fourniture d’électricité à Abobo, à Yopougon, à Abatta, des zones d’Abidjan et à l’intérieur du pays.

Côte d’Ivoire: les guides religieux musulmans et chrétiens prient pour une présidentielle apaisée

Les guides religieux musulmans et chrétiens ivoiriens, réunis au sein de l’Alliance des religions pour la paix en Côte d’Ivoire, ont prié mercredi à Abidjan afin que l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 soit apaisée.La séance de prière et d’adresse à la nation a eu lieu au Palais de la culture de Treichville, une commune cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, en présence de centaines de fidèles musulmans et chrétiens.

Le check Aïma Mamadou Traoré, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim),  a imploré la miséricorde de Dieu sur le pays en vue d’un scrutin sans heurts.

Il a formulé le vœu que « l’élection présidentielle qui aura lieu le 31 octobre prochain, se déroule de façon transparente, crédible, dans la paix et sans la moindre violence ».

Le président du Cosim a demandé que « les résultats (de l’élection) soient acceptés de tous, et cela, afin d’éviter à notre pays une crise postélectorale comme celle qu’il a connu en 2010 ».

L’Imam Mamadou Traoré a en outre souhaité que Dieu « amène les acteurs politiques ivoiriens à renouer le fil du dialogue, de la réconciliation vraie et de la collaboration constructive entre eux afin de préserver la paix, la concorde et la cohésion sociale ».

Le leader religieux musulman a également prié pour que « la Côte d’Ivoire soit sous une divine protection contre la pandémie de la Covid-19 qui sème actuellement à travers le monde la mort, la désolation et la pauvreté ». 

Le révérend Noël Nguessan, le président national des églises CMA de Côte d’Ivoire, porte-parole de l’Alliance des religions pour la paix, à cette occasion, a invité « les acteurs politiques à proscrire les propos discriminatoires du débat politique ».

Les guides religieux « encouragent les acteurs politiques à reprendre les concertations entre eux en vue d’un dialogue inter-ivoirien », a dit le révérend Noël Nguessan, au nom de l’Alliance des religions pour la paix en Côte d’Ivoire. 

Les leaders religieux ont, « dans le sens de la décrispation », demandé au gouvernement d' »élargir les prisonniers suite aux récentes manifestations » liées à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Ils ont exhorté les partis politiques à « proscrire la référence aux religions dans leurs discours », tout en les invitant à « bannir toute sorte de violences dans la conquête du pouvoir ».

L’Alliance des religions pour la paix a par ailleurs encouragé le gouvernement à favoriser davantage le retour des exilés en Côte d’Ivoire, et demandé à l’ensemble des Ivoiriens de proscrire toute forme de violence et de faire preuve de retenue en cette période électorale.

M. Claude Sahi, le représentant du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a déclaré que les guides religieux sont « un espoir et une espérance pour la Côte d’Ivoire » au regard de leur rôle, les invitant à toujours exhorter leurs fidèles à la paix et à l’amour du prochain.  

La rencontre œcuménique a regroupé principalement, le Cosim et les différentes organisations musulmanes et islamiques, la Conférence des évêques catholiques et la fédération des églises évangéliques de Côte d’Ivoire.