Signature de convention entre l’OIPR et WACA pour la conservation des parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé en Côte d’Ivoire

Le Projet WACA, Programme de gestion du littoral ouest-africain, a signé mercredi à Abidjan une convention avec l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) pour la conservation et la restauration des écosystèmes des parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé.Pour le compte du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), la convention a été signée par M. Delfin Abé Ochou, coordonnateur du projet. La partie de l’OIPR a été paraphée par le colonel-major Tondossama Adama, le directeur général de cet organe.

Le directeur de Cabinet, représentant le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, François Kouablan, a souligné que le plan d’actions de cette convention s’étend sur une période de quatre ans, allant de 2020 à 2023.

Il s’agit pour le Projet WACA, dans le cadre de cette convention, de mettre à la disposition de l’OIPR un financement de 200 millions de Fcfa pour mener des activités établies de façon « consensuelle », a souligné M. Kouablan.

« Je puis vous rassurer que l’OIPR mettra tout en oeuvre pour mener à bien toutes les activités inscrites dans le plan d’actions en apportant une attention particulière à l’appui aux populations riveraines de ces aires protégées », a dit le colonel-major Tondossama Adama.

L’OIPR, ajoutera-t-il,  envisage une pleine implication des populations riveraines dans le projet en vue de les amener à prendre des initiatives pour la protection de ces « écosystèmes fragiles de mangroves ».

Cette dernière décennie a été marquée par une flambée de catastrophes d’origine naturelle et anthropique avec pour conséquences la destruction de la diversité biologique et surtout des pertes importantes en terre évaluée entre 10 et 20 mètres par an.

Ces phénomènes sont notamment à la base de l’érosion côtière qui met en mal la résilience des habitants vivant sur le littoral, a fait observer le directeur général de OIPR.

Ce programme dénommé WACA intègre dans son champ d’intervention deux aires protégées à savoir les parcs nationaux d’Azagny et les Îles Ehotilé. Il vise en outre à permettre la préservation du cordon littoral ivoirien.

M. Ochou, coordonnateur du Projet WACA, a relevé que le programme a pour objectif de développer et de renforcer la résilience des communautés et des zones ciblées de la côte ouest-africaine.

Financé par la Banque mondiale pour un montant d’environ 16 milliards Fcfa au bénéfice de l’Etat de Côte d’Ivoire, le projet WACA s’étend sur une durée de cinq ans, de 2018 à 2023.

Il prévoit également la réhabilitation et le reboisement des champs de mangroves dans le complexe lagunaire de Grand-Lahou (Sud ivoirien), ainsi que dans les parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé, placés sous la gestion exclusive de l’OIPR.

Côte d’Ivoire: des travailleurs de la filière banane dénoncent de mauvaises conditions de travail

La Fédération des syndicats des travailleurs de la banane en Côte d’Ivoire (FESTRABANE), une organisation regroupant plus de 25 000 travailleurs de la filière banane dessert, a dénoncé mercredi à Abidjan, de mauvaises conditions de vie et de travail.« La conférence de ce jour se veut un moyen d’alerter l’opinion nationale et internationale sur nos mauvaises conditions de vie et de travail et les graves violations des droits élémentaires des travailleurs de notre secteur», a indiqué dans une conférence de presse, Siaka Kamagaté,  le président de la FESTRABANE.

Selon lui, les travailleurs du secteur de la banane dessert en Côte d’Ivoire sont dans la précarité. Énumérant ces difficultés de son secteur d’activité, il a déploré,  entre autres,  des mauvaises conditions de vie et de travail, des graves violations des droits des travailleurs et a réclamé, dans la foulée,  à l’État de Côte d’Ivoire, la suppression du Salaire minimum agricole garanti (SMAG) qui stagne toujours à 20 250 FCFA alors que le Salaire minimum interprofessionnel garanti ( SMIG) est passé de 36 607 à 60 000 FCFA.

« (…) Dans notre secteur, les médecins refusent systématiquement de délivrer un certificat d’arrêt de travail en cas de maladie d’un travailleur alors qu’un seul jour d’absence entraîne la perte de la moitié de la prime d’assiduité qui s’élève entre 6000 FCFA et 7000 FCFA», a regretté M. Kamagaté.

« Refusant d’embaucher les travailleurs, certains employeurs prennent le malin plaisir d’utiliser une main d’œuvre parallèle sous le nom d’une sous-traitance. Ce qui est grave, c’est l’utilisation des enfants comme travailleurs en violation flagrante des dispositions légales en la matière », s’est-il également offusqué.

 « Nous estimons qu’il est grand temps que les partenaires sociaux du secteur engagent un véritable dialogue en vue d’apporter des solutions à nos préoccupations afin d’éviter que nos travailleurs prennent le route de la migration économique», a plaidé le président de la FESTRABANE.

Créé le 13 août 2019, la FESTRABANE est une organisation qui regroupe plusieurs syndicats de la filière banane issus de 12 entreprises avec plus 25 000 travailleurs.

Côte d’Ivoire: décès à Abidjan de Marcel Zadi Kessy à l’âge de 84 ans

L’ex-président du Conseil économique et social de Côte d’Ivoire de à 2011 à 2016, Marcel Zadi Kessy est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à l’âge de 84 ans des suites d’une longue maladie, a appris APA de source proche de sa famille.Selon cette source, le décès est survenu à Abidjan, la capitale économique du pays. Ces dernières années, Marcel Zadi Kessy s’était retranché dans son village natal de Yacolidabouo, dans le département de Soubré, dans le Sud-ouest ivoirien.

En Côte d’Ivoire, le nom de Marcel Zadi Kessy rime avec le Groupe de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) qu’il a intégré en 1970.

Pendant plus de dix ans, il a cumulé le poste de président directeur général de ces deux entreprises chargées de l’exploitation des services publics d’eau et d’électricité dans le pays.

Côte d’Ivoire : mise en route de cinq enfants malades du cœur pour être soignés gratuitement en Israël

Cinq enfants vivant en Côte d’Ivoire dont l’âge varie de un à sept ans et souffrant de pathologies cardiaques, s’envolent mercredi pour l’Israël où ils seront gratuitement opérés du cœur à l’hôpital Wolfson, le meilleur centre professionnel d’opération du cœur en Israël, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces enfants qui seront accompagnés de leurs mères pendant ce séjour médical de deux mois en Israël, ont également reçu un soutien financier de la première dame ivoirienne Dominique Ouattara lors d’une cérémonie dite de « Mise en route » de ces cinq enfants en Israël.

« (…) Leurs mamans sont à leurs côtés et les accompagneront pendant tout leur séjour. Je voudrais leur dire que je partage leur espoir de mère et je suis de tout cœur avec elles. J’ai foi que les interventions se dérouleront bien et que nous retrouverons nos chers tout-petits en pleine forme à leur retour à Abidjan», a souhaité la première dame Dominique Ouattara dans un discours.

Par ailleurs, elle a salué la Fondation Menomadin et ses partenaires qui sont à l’initiative de cette action humanitaire, réitérant l’engagement de la Fondation Children Of Africa qu’elle préside pour la cause des enfants.

« L’appui de la Fondation Menomadin et de ses partenaires a également pour but de renforcer les capacités de l’Institut de cardiologie d’Abidjan ( ICA) et de fournir des formations au personnel pour une meilleure prise en charge des enfants malades du cœur au sein même de cet institut», a également souligné Mme Ouattara.

Avant elle, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a encouragé les parents de ces cinq enfants malades à faire confiance à la science, aux praticiens et à la première dame ivoirienne.

« Le gouvernement ivoirien continuera d’assurer l’accès de tous aux services de santé», a promis Dr Aouélé regrettant que le taux élevé de mortalité des maladies cardiovasculaires en Afrique de l’ouest varie de 15 à 20%.

« Quiconque sauve une vie, sauve tout le monde. Nous sommes là aujourd’hui pour dire oui à la vie», a dit pour sa part, Vinosvezki Léo, l’ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire. Le diplomate israélien a conclu en assurant que « notre ambassade ne manquera aucune occasion pour donner un coup de main aux personnes qui sont dans le besoin ».

Côte d’Ivoire: les web tv accolées aux partis invitées à se déclarer auprès du régulateur

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), régulateur du secteur audiovisuel ivoirien, Me René Bourgoin, a invité mardi les web tv adossées à des partis politiques à se déclarer, lors d’un atelier de formulation de l’institution.« Les web tv accolées à des partis politiques, nous leur demandons de se faire connaître », a dit Me René Bourgoin, lors d’un atelier de formation de la HACA sur la régulation des services de distribution et de diffusion des programmes audiovisuels en ligne. 

Selon Me René Bourgoin, cela devrait permettre en cas de « préoccupation liée à un contenu inapproprié, appeler (les opérateurs) pour dire que ce contenu ne respecte pas les règles de l’éthique et de la déontologie de la profession » en vue de se conformer au dispositif légal. 

Des web tv sont quelques fois adossées à des partis politiques et le contenu est parfois « inapproprié, (or) il faut aller à un minimum de régulation », c’est pourquoi « nous avons jugé utile de les recenser et d’avoir l’identité des promoteurs et des personnes qui y travaillent pour savoir si ce sont des journalistes professionnels », a-t-il ajouté. 

Pour le président de la HACA, il convient de « leur dire qu’il est nécessaire de respecter l’éthique et la déontologie de leur profession » aux fins d’éviter des dérapages, surtout dans le contexte électoral qui connaît la Côte d’Ivoire. Et ce, pour conseiller un « retrait » ou une « modification » de l’élément incriminé. 

Me Bourgoin a tenu à préciser que lorsqu’il s’agit de service de média audiovisuel en ligne, c’est la HACA qui assure la régulation, mais quand il est question de productions d’informations numériques, c’est l’Autorité nationale de la presse (ANP) qui régule.

L’ANP assure notamment la régulation de la presse écrite et les médias de productions d’informations numériques. Dans certains cas, une entité peut être régulée à la fois par l’ANP et la HACA, au regard de ses contenus.

Intervenant à cet atelier, M. Samba Koné, le président de l’ANP, a pour sa part relevé qu’ « un site d’information, c’est d’abord pour nous un journal, avec une publicité, une mise à jour sur l’actualité et qui produit de l’information de l’actualité ». 

Toutefois, « en ce qui concerne les vidéos et les photos qui viennent sur ces sites, ce sont des éléments d’accompagnement de la production numérique », a-t-il affirmé, soutenant que tout ce qui est site de production qui travaille sur l’actualité relève de la compétence de l’ANP, cependant les supports audio et vidéo qui accompagnent ces sites sont des supports pour illustrer ces écrits sur ces sites. 

« Avec l’avènement d’Internet, des journaux joignaient des CD ROM dans leurs productions quotidiennes  et images, mais sont restés des journaux, jusqu’à ce qu’il y a ait une co-régulation que nous souhaitons de nos vœux », a-t-il poursuivi.

Le président de la HACA, René Bourgoin, a déclaré qu’un service de communication en ligne est à la fois régulé par la HACA et l’ANP dès lors qu’il fait de la production de l’information numérique et de la communication audiovisuelle. 

Il a exhorté les opérateurs de services de médias audiovisuels en ligne à se faire recenser, car certains utilisent une ressource hertzienne comme moyen de diffusion, et ont besoin d’une autorisation, à l’instar de ceux qui agrègent des contenus, évoquant « un minimum de redevance » à payer au régulateur.

« Une opération de recensement des médias en ligne initiée du 15 juin au 15 juillet 2020 a permis de recenser 31 web tv, 17 web radios, 10 web tv en cours de constitution. Maintenant, il s’agira de la mise en place d’une procédure de déclaration ou d’autorisation selon le type de services », a souligné Me Bourgoin.

La HACA envisage en outre la mise en place d’un système de labellisation afin de professionnaliser le secteur audiovisuel, ainsi que de la fixation d’un cahier des charges à minima pour les opérateurs, en vue d’une meilleure régulation.   

La société civile ivoirienne veut un cadre de concertation dans l’élaboration du PND 2021-2025

L’Initiative de la société civile pour les ODD en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI), impliquée dans la formulation du Programme national de développement (PND 2021-2025), appelle à la mise en place d’un cadre de concertation formel Etat/société civile dans l’élaboration du PND.« Nous en appelons de nos vœux à l’avènement de ce cadre de concertation inscrit en lettre d’or dans les PND 1 et 2 et qui n’ont jamais vu le jour », a dit Mme Rachel Gogoua, présidente de l’Initiative pour la société civile pour les ODD (Objectif de développement durable) en Côte d’Ivoire, lors d’un atelier.

Cet atelier, prévu se dérouler les 13 et 14 octobre 2020, vise la consultation de la société civile pour son engagement au processus du Plan national de développement (PND 2021-2025) et l’agenda 2030. L’intérêt pour la société civile, c’est de veiller à l’intégration des ODD dans le PND.

« Enrichie par sa participation active au Rapport national volontaire et aux foras politiques de haut niveau sur les ODD, l’ISC/ODD-CI veut un cadre fédérateur des initiatives de la société civile pour l’atteinte des agendas 2030 et 2063 arrimés au PND », a indiqué Mme Rachel Gogoua.

L’ISC/ODD-CI « tient à l’amélioration de l’implication de la société civile dans le processus du PND 2021-2025, mais aussi à la mise en place d’un cadre formel de concertation Etat/société civile (car), c’est à ce seul prix que les politiques publiques pourront bénéficier véritablement aux populations », a-t-elle soutenu.

« Nous sommes allés à New-York, nous avons préparé ensemble le Rapport volontaire national sur les ODD et nous avons conçu le PND avec le dispositif de suivi et nous avons prévu ce cadre de concertation (et) les textes sont en cours d’élaboration », a assuré le directeur général du Plan, Marcelin Cissé, soulignant que « ce processus est fortement avancé».

M. Yéo Nahoua, le directeur de Cabinet du ministère du Plan et du développement, qui a ouvert les travaux de l’atelier, a fait savoir que la Côte d’Ivoire a mis en place deux PND, sur la période 2012-2015 et 2016-2020, qui ont contribué à une réduction significative de la pauvreté et permis au pays de renouer avec la croissance économique.

L’atelier, organisé par l’Initiative de la société civile pour les ODD en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI) en partenariat avec le ministère ivoirien du Plan et du développement, est financé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Intervenant au nom de Mme Carol Flore, la représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, M. Bécaye Diarra, économiste principal du Pnud, s’est félicité de cet atelier qui marque une étape importante dans le processus de formulation des priorités du pays et de la mise en œuvre des ODD.

Il y a cinq ans, les autorités ivoiriennes ont adopté avec la communauté internationale l’agenda 2030 du développement durable, un agenda très ambitieux avec 17 objectifs ODD, 169 cibles et 231 indicateurs.

Selon M. Bécaye Diarra, depuis cette date, le processus de mise en œuvre de cet agenda 2030 a fait bien de progrès » avec plusieurs étapes de la feuille de route des ODD qui ont été franchies grâce à un engagement fort de la part de tous les acteurs au développement.

La date butoir pour l’atteinte des ODD est pour 2030. Cet atelier permet à la société civile d’impulser les ODD dans les stratégies nationales afin de mieux préparer et coordonner sa contribution à l’élaboration du PND 2021-2025.

Présentation à Abidjan du mode opératoire de la présidentielle ivoirienne

Le mode opératoire et le plan de sécurisation de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain ont été présentés mardi à Abidjan lors d’un atelier qui a réuni l’ensemble des acteurs du processus électoral en Côte d’Ivoire y compris des représentants des candidats à ce scrutin, a constaté APA sur place.«Notre détermination a permis de tenir tous les délais jusqu’à cette date, malgré la survenue de la pandémie de la Covid-19 et la nécessaire adaptation qu’elle a imposée dans notre fonctionnement… La CEI est prête techniquement pour organiser le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020», a assuré dans un discours d’ouverture,  Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale en Côte d’Ivoire. 

Selon lui, en faisant cette affirmation,  « nous ne voulons ni raviver la polémique, encore moins contrarier personne. Seul le respect de la Constitution et du Code électoral est notre objectif ».

 Poursuivant, M. Coulibaly a réaffirmé l’engagement de son institution à « garantir et protéger  la sincérité du scrutin » et de s’assurer de la conformité du vœu de l’ensemble des électeurs d’avec le résultat proclamé par la CEI. 

« La mission de la CEI est d’organiser des élections démocratiques dont les résultats devront être acceptés de tous. Nous ne faillirons pas à notre devoir », a promis M. Coulibaly. 

A sa suite, deux communications ont meublé cet atelier. Notamment celles de M. Antoine Adou sur le mode opératoire de ce scrutin présidentiel et du commissaire divisionnaire Aristide Adon sur le plan de sécurisation de cette élection. 

 La sécurisation du scrutin se fera en trois phases, notamment une phase préélectorale, une phase pendant le scrutin et une phase post-électorale, a fait savoir le commissaire Adon. 

Par ailleurs, il a indiqué qu’environ un total de 34 000 forces dont 14 000 policiers, 14 000 gendarmes et 6348 militaires participeront à la sécurisation de ce scrutin. Quelque 7.495.082 millions d’électeurs devraient prendre part à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain pour choisir entre quatre candidats. Il s’agit de MM. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin. La campagne électorale pour cette élection s’ouvre jeudi prochain.

A Abidjan, la campagne « Mes seins sans cancer » prorogée au-delà du mois d’Octobre rose

La présidente de l’ONG Échos Médias, Leah Muriel Guigui, a annoncé lundi une prorogation de la campagne « Mes seins sans cancer », actuellement en cours à Abidjan, au-delà du mois d’Octobre rose. »Dans le cadre de la prorogation de la sensibilisation, nous avons initié une campagne dénommée Mes seins sans cancer », a indiqué Mme Leah Guigui, à l’émission Life Talk de la chaîne télé ivoirienne Life Tv (privée).

Pour ce mois d’Octobre rose, dédié à la lutte contre le cancer du sein dans le monde, Échos Médias a mis en place un plan d’actions comprenant une journée de mobilisation et la sensibilisation. « Nous prolongeons la sensibilisation parce que nous avons ce rôle et ce devoir », a ajouté Mme Leah Guigui.

« Mes seins sans cancer est une campagne qui sillonne les communes d’Abidjan pour apporter cette bonne nouvelle qui est le dépistage précoce », a-t-elle poursuivi.   

Écho Médias, au lancement de ses activités d’Octobre rose cette année, a eu l’accompagnement de la Première dame qui en a assuré le haut patronage, ainsi que le co-patronage du ministre de la Santé et celui de la Communication. 

Présent sur le plateau, Dr Oseni Jelili, cancérologue, a fait savoir qu’au centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), il est offert pour le mois d’octobre des consultations gratuites pour toutes les femmes qui viennent pour les pathologies mammaires. 

En partenariat avec le Centre hospitalier universitaire de Angré (Est d’Abidjan), le CNRAO offre la mammographie au prix de 2.000 Fcfa contre 25.000 Fcfa pour ce mois d’octobre rose. 

Concernant l’auto-examen, Dr Oseni, a conseillé que l’auto-palpation se fait une semaine après les menstrues, expliquant qu’on appuie le sein contre la poitrine en faisant des mouvements de va et vient de sorte que toute la sphère du sein soit touchée. 

Au CNRAO, un centre ultra moderne de lutte contre le cancer, l’on offre aux malades la chimiothérapie, des thérapies ciblées et la radiographie. Le centre offre également des soins d’accompagnement dont la psychothérapie. 

Outre la psychothérapie qui est gratuite « on a aussi des soins de beauté, la possibilité pour les malades de participer à des activités sportives et récréatives », toute chose qui dope moralement les malades et leur assure une pleine forme, a-t-il renseigné.  

La prise en charge des maladies cancéreuses, de 2018 à 2020 au CNRAO, a eu à aider via le ministère de la Santé et la présidence « environ 196 femmes pour à peu près 133,58 millions de Fcfa », a relevé Dr Oseni Jelili. 

Le cancer du sein est estimé à 2.659 cas en Côte d’Ivoire, où 14.484 nouveaux cas sont dépistés depuis 2018. Selon Mme Leah Guigui, « près de 1.000 femmes en meurent chaque année » dans le pays.

Le cancer du sein peut se guérir dans 9 cas sur 10. Car, le dépistage à un stade précoce permet d’ailleurs d’éviter l’ablation du sein ou au virus de se répandre dans le corps du malade. 

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour l’intégration du genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères

Des ONG et des partenaires au développement en Côte d’Ivoire plaident pour l’intégration du genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres dans les communautés frontalières.Dans cet élan, la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des Armes légères et de petits calibres (ComNat-ALPC), a organisé du 7 au 10 octobre 2020 à Grand-Bassam (40 Km au Sud-est d’Abidjan), un atelier sur cette problématique, en partenariat avec le PNUD.  

Cet atelier, tenu avec les organisations de la société civile, des ONG sur le genre et les femmes leaders issues des communautés cibles, a permis de réfléchir sur des voies pour mieux intégrer les femmes dans la gestion des questions de sécurité au niveau des frontières. 

Intervenant à cet atelier, Arsène Assandé, représentant du représentant résident adjoint au Programme du PNUD à Abidjan, a salué cet atelier axé sur le genre et les dangers liés à la prolifération des ALPC dans les communautés frontalières.

Cette vision, dira-t-il, s’inscrit dans dans la logique des appuis du PNUD à la ComNat-Alpc et mérite qu’on y prête un intérêt particulier dans le contexte actuel de la Côte d’Ivoire, où a lieu le 31 octobre 2020 l’élection du président de la République.

Tout au long de cet atelier, les participants ont échangé et partagé des expériences sur la problématique des ALPC, notamment les défis et enjeux,  ainsi que la politique nationale du genre et la nécessité d’une sécurité inclusive qui prenne en compte le genre.

Ils ont en outre abordé les notions de leadership féminin,  les atouts et les obstacles liés au genre ainsi que des outils essentiels de l’intégration du genre dans le processus de lutte contre les ALPC en Côte d’Ivoire.

Depuis plusieurs années, le PNUD accompagne le gouvernement ivoirien sur les questions du genre. Et ce, en vue de lever tous les obstacles à l’émergence d’un leadership féminin dans tous les secteurs d’activités pour un développement humain plus harmonieux.

Présidentielle ivoirienne: le retrait de l’opposition de la CEI centrale « n’affecte en rien la crédibilité » du scrutin (Kuibiert-Coulibaly)

Le retrait des commissaires centraux représentant l’opposition ivoirienne dans la Commission électorale indépendante (CEI) « n’affecte en rien la crédibilité » de la présidentielle du 31 octobre 2020, selon Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, président de l’institution. »Pour nous, c’est dommage, on aurait bien voulu qu’ils soient là pour regarder (le déroulé du vote), mais (leur retrait) n’affecte en rien la crédibilité de nos actions » a dit M. Coulibaly-Kuibiert, dans une émission lundi soir sur la chaîne de télévision ivoirienne NCI (privée). 

Le président de la CEI a fait savoir qu’à l’entame de la mission de la CEI, la Commission centrale de la CEI a adopté un chronogramme, validé par tous les représentants des personnalités proposées par les entités politiques.

« Nous les avons adoptés (les actions), il s’agit maintenant de les exécuter, et nous sommes dans la phase opérationnelle (or) les commissaires ont un rôle de supervision, ils n’ont pas un rôle opérationnel,  lequel rôle est dévolu aux agents techniques », a-t-il expliqué. 

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a demandé à son représentant de ne pas prêter serment pour siéger à la CEI centrale, suivi quelques semaines du retrait des représentants des plateformes de l’opposition, AFD et LMP.

L’opposition exige une réforme de la CEI, qui selon elle est inféodée de membres du pouvoir. Mais « nous n’avons pas reçu jusqu’à preuve du contraire une lettre venant des candidats disant qu’ils se retiraient. Donc, nous considérons qu’ ils sont tous là », a poursuivi M. Coulibaly.

Il a souligné que pour prendre part à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, il faut récupérer sa carte d’électeur, document autorisé pour élire,  faisant observer que la carte d’identité sert à retirer la carte d’électeur. 

Concernant le vote à l’étranger, M. Kuibiert-Coulibaly a mentionné que le scrutin se déroulera dans 246 bureaux de vote, avant d’ajouter que 18 pays ont été retenus au niveau de la diaspora. 

En Côte d’Ivoire, le vote se tiendra sur un durée de 10 heures, conformément aux dispositions réglementaires, et les bureaux de vote ouvriront à 8h00 pour fermer à 18h GMT (heure locale), a-t-il précisé. 

L’opposition ivoirienne qui prône une désobéissance civile et qui demande un rapport du scrutin, ne s’est pas officiellement prononcée sur un boycott du scrutin, mais a déjà laissé entrevoir qu’ elle y participera.

Quatre candidats sont en lice dont le président sortant Alassane Ouattara. La candidature du chef de l’Etat est contestée par l’opposition qui estime qu’il brigue un troisième mandat en violation de la Constitution. 

La stratégie de transition des entreprises de l’informel vers l’économie formelle au cœur d’une rencontre à Abidjan

Un séminaire de dissémination de l’étude portant stratégie d’encadrement des entreprises ivoiriennes pour favoriser leur transition de l’économie informelle vers l’économie formelle s’est tenu à Abidjan dans le cadre du Comité de concertation Etat-Secteur privé ( CCESP).Selon une note d’information transmise lundi à APA,  les principaux enjeux de la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle restent multidimensionnels et ont des répercussions aussi bien économiques que sociales.

« La transition de l’économie informelle vers l’économie formelle aboutira assurément au respect des droits sociaux des travailleurs et  à la création d’emplois décents et ce, dans une optique de la réduction de la pauvreté en accord avec les objectifs du développement durable », a soutenu Vassogbo Bamba, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Economie et des finances qui a ouvert ses assises.

Pour lui, « le principal challenge est de soutenir grâce à l’accélération de la formalisation du secteur informel l’ambition du gouvernement de parvenir à la transformation structurelle de l’économie ».

Dans la foulée, il a fait remarquer que  la question de l’informel constitue une problématique structurelle forte dans le monde entier et plus précisément en Afrique subsaharienne où son apport dans le PIB se situe entre 25 et 65%.

 « Cette rencontre vise à restituer aux acteurs et aux partenaires du dialogue public privé ivoirien, le rapport en vue d’échanger et définir conjointement des orientations stratégiques ainsi que les modalités de leur mise en œuvre en synergie», a indiqué à son tour M. Georges Copré qui s’exprimait au nom de Mariam Fadiga-Fofana, la secrétaire exécutive du CCESP.

Poursuivant, le représentant de Mme Fadiga s’est appesanti sur l’impact de l’économie informelle portant entre autres sur la protection sociale et le respect des droits fondamentaux des travailleurs, la capacité de l’Etat à pouvoir mobiliser de façon efficiente les ressources intérieures ainsi que  l’inégale répartition de la charge fiscale qui est fortement ressentie par les entreprises formelles. 

Ce séminaire s’est déroulé en deux sessions. La première a porté sur la problématique du secteur informel et les défis à relever pour la transition vers la formalisation. La seconde session a porté sur les orientations stratégiques de la stratégie à travers les principaux axes, les rôles des parties prenantes ainsi que le mécanisme et les moyens de mise en œuvre.

 Un chronogramme indicatif a été proposé. Il fixe la date butoir de la finalisation du rapport au 15 décembre 2020. La communication en Conseil des ministres est prévue pour le 30 mars 2021 au plus tard.

La dernière phase, à savoir l’élaboration du plan d’action opérationnel 2021 et sa mise en œuvre est prévue pour le 30 avril 2021, conclut la note.

Côte d’Ivoire: lancement du recouvrement par voie électronique des recettes des collectivités territoriales

Un outil de recouvrement par voie électronique des recettes des collectivités territoriales ivoiriennes, un dispositif qui permettra d’améliorer le niveau des recettes de ces institutions dénommé « Net Collect Services», a été lancé lundi à Abidjan lors d’un séminaire.Selon Vassogbo Bamba, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Economie et des finances, cet outil permettra d’améliorer le niveau des recettes des collectivités territoriales afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de l’État.

« Ce dispositif inclut une base de données fiables des contribuables, un suivi en temps réel de toutes les opérations de collecte sur le terrain et une génération de toutes les données statistiques relatives au recouvrement», a expliqué M. Bamba ajoutant que ce projet viendra insuffler une nouvelle dynamique au processus de recouvrement des recettes propres aux collectivités territoriales.

Poursuivant, il a soutenu que ce dispositif électronique « est un précieux instrument de recouvrement du niveau de recouvrement des recettes ».

M. Bamba a rappelé qu’au 31 décembre 2019, la proportion des ressources propres dans les recettes des collectivités territoriales s’élevait à 11,37% contre 61,77% représentant les apports de l’État.

« La participation effective à ces assises des différents acteurs concernés, intervenant dans le  processus de recouvrement des recettes locales devrait nous permettre d’œuvrer en synergie, afin de répondre efficacement à la problématique de la mobilisation des ressources propres des entités décentralisées et relever ainsi , le défi du développement local», a souligné le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.

Pour trouver des solutions à la problématique de la gestion financière des collectivités territoriales, le Trésor public ivoirien et la direction générale de la décentralisation et du développement local, ont mis en place un dispositif de recouvrement électronique des recettes propres des collectivités territoriales pour relever le niveau de l’économie financière de ces entités.

 Ce séminaire vise ainsi  à informer et sensibiliser les élus locaux sur les modalités de recouvrement, par voie électronique, des recettes des collectivités territoriales.

Au terme des travaux, les participants ont formulé six résolutions dont  l’élaboration de projets d’instructions comptables spécifiques encadrant le processus de recouvrement par voie électronique des ressources propres des collectivités territoriales et des districts.  

Présidentielle 2020: appels d’artistes Ivoiriens à la caravane « Élection, c’est pas gnaga », pour un scrutin apaisé

La caravane « Élection, c’est pas Gnaga », un concept signifiant l’élection n’est pas un conflit, s’est installée dimanche au stade de Gonzagueville, un quartier de Port-Bouet, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan, où des artistes ont lancé des messages de paix pour une présidentielle apaisée le 31 octobre 2020.Lors de prestations, une pléthore d’artistes Ivoiriens, a lancé des messages appelant à des élections présidentielles pacifiques, le 31 octobre 2020. Le processus électoral se déroule dans un contexte de tension et de crise de confiance entre le pouvoir et l’opposition. 

Affou Keita, une chanteuse de musique Mandingue, a réfuté le fait que des leaders d’opinion sèment la haine dans les cœurs, invitant les jeunes à la responsabilité, et à ne pas tomber dans le panneau des hommes politiques. Mais, à rester concentrés sur leur avenir. 

Quant à Polaye du groupe « Les garagistes », il s’est félicité de cette plateforme qui favorise la cohésion sociale et l’apaisement. En tant qu’acteur culturel, il souhaite que que les Ivoiriens puissent comprendre que la Côte d’Ivoire appartient à tous.

« Si la jeunesse doit être détruite, il n’y aura pas de Côte d’Ivoire demain », a-t-il dit, ajoutant que les dirigeants doivent « mieux encadrer nos jeunes afin d’être des cadres dynamiques » pour que le pays connaisse un développement fulgurant. 

Guy Mimi, coordonnateur du Programme « ‘Election, c’est pas Gnaga », a dans un message fait savoir qu’en cette période électorale, il faut accepter les différences d’autrui qui a aussi le droit de faire le choix de son référent politique ou son candidat.

« Si le pays entre dans des violences, on connaît les conséquences », a interpellé M. Guy Mimi, qui a souligné que « si on ne veut pas aller voter, qu’ on empêche pas son voisin de faire son choix », car « notre avenir dépend de la paix ». 

Le président de l’Union des jeunes de la commune de Port-Bouët, Augustin Kouamé, a engagé les jeunes à prôner la paix et l’amour de son prochain en vue d’un scrutin présidentiel apaisé.

La caravane « Élection, c’est pas Gnaga  (palabre) », vocable tiré du langage familier des Ivoiriens, vise à permettre une élection présidentielle sans heurts. Le projet est promu par Régis Bio, président de Footattitude, une association spécialisée en marketing social. 

Une organisation de journalistes africains appelle la justice togolaise à faire la lumière dans l’affaire Ferdinand Ayité

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) appelle la justice togolaise à faire la lumière dans l’affaire Ferdinand Ayité, directeur de publication d’un journal, impliqué dans un procès suite à un écrit sur de présumés détournements sur les commandes du pétrole au Togo. »L’UJPLA exhorte  la justice togolaise, à  tout mettre en œuvre,  en toute indépendance et en toute impartialité judiciaire, pour la manifestation de la vérité dans cette affaire », indique une déclaration de l’organisation signée par son président, Noël Yao.  

L’organisation note avoir d’ailleurs appris l’assignation devant le tribunal correctionnel de Lomé  le 12 juillet 2020 de son membre (1er Commissaire aux comptes), le journaliste togolais Ferdinand Ayité, directeur de publication du journal l’Alternative.

Le procès fait suite à  la publication d’un dossier consacré aux détournements sur les commandes du pétrole depuis plusieurs années par certains membres du CSFPPP ( Comité de suivi et de fluctuations des prix des produits pétroliers). 

L’UJPLA qui a pour objectif la sécurité des journalistes et la promotion de la liberté de la presse en Afrique, assure suivre de près le déroulement de ce procès et se tient aux côtés du confrère Ferdinand  Ayité et du journal « l’ Alternative » qu’il dirige.

L’organisation appelle les autorités togolaises à « veiller à la sécurité  du confrère Ferdinand Ayité contre qui ce procès est engagé », conclut la déclaration faite à Abidjan le 8 octobre 2020, par son président, le journaliste Ivoirien, Noël Yao. 

Signature d’un accord entre Atlantic Asset Management et la poste de Côte d’Ivoire pour structurer un fonds de placement

Atlantic Asset Management (AAM), une Société de Gestion d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), filiale du Groupe Banque Centrale Populaire du Maroc (BCP) et la Mutuelle Sociale de la Poste de Côte d’Ivoire (MSPCI), ont signé un protocole d’accord portant sur la mise en place d’un Fonds Commun de Placement Entreprise, dénommé FCPE POSTE CI, dédié exclusivement aux agents de la Poste de Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise dimanche à APA, à travers la structuration de ce FCPE, Atlantic Asset Management va apporter  son expertise en tant qu’acteur de référence en gestion d’actifs, valorisant la politique sociale de la mutuelle de la Poste dont le but est de proposer aux adhérents, un placement sûr et rentable. 

« Cette convention marque un tournant décisif dans la vie des travailleurs de la Poste de Côte d’Ivoire. Elle permettra à tous les postiers de bénéficier de revenus complémentaires dès leur sortie de l’entreprise et cela est une excellente chose», a estimé Isaac Gnamba-Yao, le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire. 

De son côté, Bafétégué Barro, le directeur général de Atlantic Asset Management a dit l’engagement de son institution à développer toute son expertise en matière de gestion des Fonds Commun de Placement d’Entreprise à l’instar de ce qu’elle fait déjà fait pour les 7 fonds représentant plus de 52 milliards FCFA qu’elle a dans son portefeuille. 

Poursuivant, M. Barro a fait savoir que cet accord vise à offrir aux agents de la poste, « une très bonne et fructueuse retraite complémentaire sous la forme d’une épargne financière innovante».

A Abidjan, les partisans de Cellou Dalein sensibilisés sur le processus de vote, pour la présidentielle guinéenne

La Fédération Côte d’Ivoire de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), le parti de Cellou Dalein Diallo, a engagé dimanche à Abidjan, une sensibilisation envers ses militants sur le processus de vote pour l’élection présidentielle guinéenne du 18 octobre 2020, à une semaine du scrutin.La campagne électorale est lancée depuis quelques jours. Dans cet élan, le bureau fédéral de l’Ufdg Côte d’Ivoire,  a organisé une rencontre avec les militants au Foyer des jeunes de Koumassi (Sud Abidjan), afin de les mobiliser pour le scrutin.

Moctar Mamadou Diallo, le directeur de campagne, a annoncé des jeunes sur le terrain dans les différentes communes d’Abidjan pour sensibiliser et aider les militants à identifier la photo de Cellou Dalein Diallo sur les 11 candidats afin de voter correctement.  

« Nous sommes à une semaine de la retraite d’Alpha Condé », le président sortant, a dit M. Moctar Diallo qui a appelé les militants et sympathisants de l’Ufdg à être en ordre de bataille pour ces joutes électorales.

Il a indiqué que les cartes d’électeur sont disponibles, tout en les exhortant à aller les récupérer pour assurer une « victoire écrasante et sans faille » à Cellou Dalein Diallo, ce 18 octobre 2020.

Le secrétaire fédéral de l’Ufdg Côte d’Ivoire, Dr Ibrahim Diallo, s’est félicité de la qualité de la mobilisation, faisant observer que « l’essentiel, c’est la victoire » de Cellou Dalein. Toutefois, les militants devraient se munir de leurs cartes d’électeur.

A partir de lundi, le directoire de la campagne déploiera des spécimens pour montrer comment voter auprès des militants, a-t-il poursuivi, avant de déclarer, tout confiant, « on va gagner les élections ».

Il a relevé que la fédération de l’Ufdg Côte d’Ivoire,  l’une des plus importantes dans le monde, a déjà mobilisé « 123 millions de francs guinéens », envoyés pour être mis à la disposition du parti pour la campagne électorale.

L’élection présidentielle guinéenne a lieu le 18 octobre 2020, dans une semaine. Selon le directeur de campagne de l’Ufdg, Moctar Mamadou Diallo, les bureaux de vote seront ouverts de 6h à 17h  (GMT, heure locale).

Presse numérique ivoirienne: le REPPRELCI remet des chèques à 22 entreprises bénéficiaires du fonds exceptionnel Covid-19

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a procédé samedi à une remise de chèques à 22 entreprises de presse numérique impactées par la Covid-19, d’un coût d’un peu plus de 18 millions Fcfa, à la suite d’un fonds exceptionnel octroyé par le gouvernement ivoirien.La remise des chèques de ce fonds exceptionnel octroyé par l’Etat de Côte d’Ivoire, a eu lieu au siège du REPPRELCI à Adjamé, une cité dans le nord d’Abidjan, au cours d’une cérémonie.

Le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, a « remercié l’Etat de Côte d’Ivoire pour son engagement envers la presse en Côte d’Ivoire en général et en particulier la presse numérique », qui a aussi subi les effets néfastes de la Covid-19.

Ce fonds exceptionnel vise notamment à atténuer l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur les entreprises de presse numérique, un secteur en  forte croissance avec l’avènement de la société de l’information.

M. Sermé a rappelé que le REPPRELCI a, dès le déclenchement de la pandémie de Covid-19, élaboré un projet de résilience économique qui a été soumis à l’Etat par l’intermédiaire du ministère de la Communication et des médias.

« C’est suite à cette requête du REPPRELCI que l’Etat a décidé d’octroyer un peu plus de 18 millions Fcfa à 22 entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire », a ajouté le président du REPPRELCI.

L’Etat, soulignera-t-il, a décidé de passer par le REPPRELCI, la faîtière des entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire, pour pouvoir dispatcher ce fonds exceptionnel aux organes de la presse numérique bénéficiaires.

Adama Bakayoko, directeur général du Groupe Woroba.net, entreprise bénéficiaire de ce don, a salué cet acte du gouvernement,  avouant que  » c’est un baume au cœur, cela va nous aider à supporter les difficultés liées à cette pandémie ».

Quant à Michelle Pépé, gérante et directeur de publication du média Timbo, elle s’est félicitée de ce « geste salutaire et appréciable », souhaitant que ce soit le début d’une prise en compte encore plus renforcée des médias numériques.

M. Camara Bangali, sous-directeur en charge du suivi-évaluation et du contrôle au Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), a fait observer que « c’est la concrétisation d’une promesse faite par le ministre (de tutelle) à l’effet de soutenir les entreprises de presse numérique » touchées par la Covid-19.

Selon M. Camara Bangali, le ministre de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, avait promis 200 millions de Fcfa pour les acteurs du secteur des médias. Et, c’est cela qui a été réalisé à travers le FSDP, où étaient logés ces fonds.

« Prenant la mesure de la situation des entreprises de presse en ligne après la notification de la pandémie de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, le REPPRELCI  dans son rôle fédérateur a élaboré et proposé à l’État de Côte d’Ivoire par le truchement du ministère de la Communication et des médias le 07 avril 2020, un plan de soutien et de relance des activités de la presse numérique évalué à 500 millions de FCFA », a expliqué M. Sermé.

« Nous remercions le gouvernement à travers le Fonds de soutien et de développement  de la presse (FSDP) pour ce don, une grande première pour la presse en ligne qui n’est toujours pas éligible aux prestations du FSDP », a poursuivi le président du REPPRELCI, plaidant auprès du gouvernement « pour la signature des décrets d’application du FSDP conformément à la nouvelle loi de 2017 sur la presse qui prend en compte la presse en ligne ou la presse numérique ».

Recevant l’ensemble des acteurs de la presse le jeudi 23 avril 2020, le ministre de la Communication et des médias, M. Sidi Tiémoko Touré, a annoncé la mise à disposition de tous les acteurs du secteur des médias y compris la presse en ligne, une subvention exceptionnelle de 200 millions de FCFA sur le budget du Fonds de soutien et de développement  de la presse (FSDP). Ainsi, un accord de financement a-t-il été signé le jeudi 23 juillet 2020 entre le FSDP et le REPPRELCI.

En sa qualité de faîtière des médias numériques, le REPPRELCI a été retenu à travers cet accord pour la mise en œuvre des diligences qui prévoient notamment le reversement d’un montant de 836 145 FCFA à chacune des 22 entreprises de presse en ligne légalement constituées et figurant dans le tableau de répartition, soit un montant total de 18 395 190 FCFA .

L’Etat ivoirien a adopté  en 2017 un nouveau régime juridique de la presse qui prend en compte la presse numérique. Mais, pour le volet des subventions, il reste un décret d’application qui devrait permettre d’accompagner les médias numériques à l’instar de la presse imprimée.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Les journalistes ivoiriens invités à «rompre le silence» sur les méfaits des avortements clandestins

Le représentant Afrique francophone de l’ONG internationale IPAS, Dr Dougrou Sosthène a invité vendredi les journalistes « à rompre le silence » sur les méfaits des avortements clandestins en Côte d’Ivoire où deux décès maternels sont enregistrés toutes les trois heures.« La Côte d’Ivoire fait partie des cinq derniers pays sur les 23 de l’Afrique francophone en terme de mauvais chiffres sur la mortalité maternelle. 18% de la mortalité maternelle est le fait des avortements clandestins… Ce que nous attendons des journalistes, c’est de rompre le silence parce que vous êtes la voix des sans voix», a exhorté Dr Dougrou.

Il s’exprimait à la cérémonie de clôture d’un atelier  organisé à Dabou ( Ouest d’Abidjan) par le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sport engagés dans la lutte contre le SIDA et les autres pandémies (REPMASCI) et IPAS à l’issue duquel une trentaine de journaliste et animateurs de radios a été formée sur la nécessité de sensibiliser les populations sur l’avortement sécurisé.

 Au cours de ces assises, les journalistes ont été renforcés en technique de plaidoyer afin d’exhorter les pouvoirs publics ivoiriens à l’application du protocole de Maputo qui promeut l’avortement médicalisé.

Selon Dr Dougrou, le premier «travail  de fond» à faire, c’est l’éducation complète à la santé sexuelle. « Ça coûte plus cher d’aller faire un  avortement clandestin que de faire un avortement sécurisé», a-t-il fait savoir.

 « Nous travaillons dans une approche holistique qui prend en compte l’éducation complète à la sexualité. Les communicateurs ont un gros travail à faire», a estimé Dr Dougrou souhaitant que les contraceptifs soient disponibles dans le dernier kilomètre en Côte d’Ivoire.

 Avant lui, Youssouf Bamba, le président du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN),  par ailleurs fondateur du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé( REPMASCI), a encouragé à son tour, les journalistes à s’engager dans la lutte contre les avortements clandestins.

 Bintou Sanogo, la présidente du Conseil d’administration du REPMASCI a dit l’engagement des journalistes « à remplir efficacement leur part de contrat » dans la lutte contre les avortements clandestins dans le pays.

La Côte d’Ivoire a signé et ratifié tous les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection des droits de la personne humaine en général et des droits des femmes et des enfants en particulier dont le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femme en Afrique, dit Protocole de Maputo.

L’article 14 du protocole de Maputo met à la charge des États parties l’obligation de donner l’accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles enceintes à la suite d’un inceste, un viol ou toute autre forme d’agression sexuelle, ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger ou encore lorsqu’il y a risque pour la vie de la femme, de la fille enceinte ou du fœtus. La Côte d’Ivoire enregistre l’un taux de mortalité maternelle les plus élevés de la sous-région avec 614 décès pour 100.000 naissances vivantes et  ambitionne d’accroître sa prévalence contraceptive à 36% à l’horizon 2020.

Présidentielle ivoirienne: Bédié appelle l’Onu à se saisir du dossier pour la mise en place d’un « organe électoral indépendant »

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a appelé samedi l’ONU à « se saisir du dossier ivoirien pour la mise en place d’un organe électoral, véritablement indépendant et crédible, avant l’élection présidentielle prévue le 31 Octobre 2020″, lors d’un meeting de l’opposition. »Je demande, ici solennellement, au secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guteres de se saisir du dossier ivoirien pour la mise en place d’un organe électoral, véritablement indépendant et crédible, avant l’élection présidentielle prévue le 31 Octobre 2020 », a dit M. Bédié, lors d’un meeting de l’opposition au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Et, « face à la menace d’agressions perceptibles des tenants du pouvoir RHDP unifié contre les personnalités de l’opposition ivoirienne et l’incapacité de la CEI d’organiser un scrutin présidentiel juste, crédible et transparent », a-t-il justifié.

Les leaders de l’opposition ivoirienne dont l’ex-président Henri Konan Bédié et l’ex-Première dame Simone Gbagbo étaient rassemblés, samedi, à un meeting au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour dire « non » à un « troisième mandat » de Alassane Ouattara, à la présidentielle du 31 octobre 2020.

M. Bédié, 86 ans, le doyen des leaders de l’opposition et président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) est arrivé au stade Houphouët-Boigny d’Abidjan-Plateau autour de 14h GMT (heure locale), en raison d’un défi de mobilisation.

Jusque dans l’après-midi, les gradins et les sièges installés sur la pelouse n’affichaient pas complet. Des points étaient quelque peu clairsemés. L’opposition a accusé les forces de l’ordre de faire entrave au rassemblement tout en dénonçant des manœuvres du pouvoir.

Le stade Houphouët-Boigny comprend 45.000 sièges. Seulement quelques sièges étaient visiblement libres dans les tribunes latérales et sur la pelouse. Mais, le cumul des personnes dans l’ensemble des tribunes et de la pelouse excédait toutefois 45.000 individus, la capacité du stade.   

Au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, abritant le stade et ailleurs, « des gens ont empêché » les populations qui se sont en dépit de cela rassemblées, a déclaré M. Bédié, président de la plateforme de l’opposition dénommée Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp).

Évoquant les griefs de l’opposition, M. Henri Konan Bédié a dit « non au troisième mandat, non à la violation de la Constitution, non à la CEI (Commission électorale indépendante) inféodée (de membres du pouvoir), non au Conseil constitutionnel et non à la liste électorale infestée ».

Il a toutefois laissé entendre que grâce à la mobilisation des Ivoiriens la « dictature » du pouvoir sera « vaincue dans quelques jours ou dans quelques semaines », sans préciser si cela allait se faire dans les urnes. 

« En mouvement pour une désobéissance civile réussie », a-t-il réitéré cet appel, endossé par les autres leaders de l’opposition ivoirienne. Candidat retenu à l’élection présidentielle, M. Bédié affrontera M. Ouattara, M. Affi Nguessan et Kouadio Konan Bertin « KKB », son ex-président de la jeunesse.

M. Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a affirmé que « M. Alassane Ouattara a dépassé les bornes (…) de la division, de la violation des textes de la loi fondamentale ».

M. Affi, le chef du FPI, contesté par une autre frange de sa formation qui reconnaît M. Gbagbo comme son référent politique, a appelé à une « réforme en profondeur de la CEI, du Conseil constitutionnel et le retrait de la candidature de Alassane Ouattara ».

Pour lui, « le mot d’ordre à la désobéissance civile vise à obtenir la transaction politique ». Or, le Conseil constitutionnel a déjà validé la candidature de M. Ouattara, le président sortant, et même si le scrutin n’avait pas lieu, la Constitution lui permet de diriger le pays jusqu’à l’élection d’un nouveau président.

L’ex-chef de la diplomatie de M. Ouattara, Marcel Amon-Tanoh, dont le dossier de candidature à l’élection présidentielle a été rejeté par le Conseil constitutionnel, a soutenu que « ce troisième mandat est anti-constitutionnel ».

Proche de l’actuel chef de l’Etat ivoirien durant 26 ans, M. Amon-Tanoh a témoigné que M. Ouattara « lui-même nous a dit en 2016 au moment du vote de cette Constitution,  qu’elle ne l’autorisait pas à se présenter à un troisième mandat ».

« Et nous avons fait campagne avec ce slogan. Cette Constitution ne permet pas au président Ouattara de faire un troisième mandat », a-t-il insisté,  avant de relever que « cette Constitution  (adoptée en 2016) n’annule pas la disposition précédente » sur la limitation des mandats à deux quinquennats.  

« Je vous le dis, il a peur que cette Côte d’Ivoire que nous représentons, il a peur de la Côte d’Ivoire de la majorité et de la Côte d’Ivoire plurielle », a lancé M. Amon-Tanoh, qui a admis une « désobéissance civile pacifique ».

Quant à Mamadou Koulibaly, un autre candidat recalé, il a montré que M. Ouattara a pour art « de diviser pour régner », avant d’ajouter « il nous a éjecté sans explication » de la course à la présidentielle, en allusion à la décision du Conseil constitutionnel.

A ce meeting, Mme Simone Gbagbo n’a fait aucune déclaration. Sa présence affichait ostensiblement sa solidarité à la démarche de l’opposition qui réfute un troisième mandat de Alassane Ouattara à ces joutes électorales.

Élu en 2010 et réélu en 2015, le Conseil constitutionnel a validé la candidature de M. Ouattara,  expliquant que la Côte d’Ivoire, avec la Constitution de 2016 est entrée dans la llle République, lui donnant droit de faire son premier mandat de la 3e République.

Les centres Mohamed VI d’Abidjan et le CBCG de Bouaké lauréats du «Challenge vidéo découvre mon établissement»

Le centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon (Abidjan) et le Centre de bureautique, de communication et de Gestion (CBCG) de Bouaké (centre ivoirien), déclarés lauréats du «Challenge vidéo découvre mon établissement », ont remporté les Prix Brice Kouassi de la meilleure vidéo.Ces deux établissements ont respectivement remporté les premiers Prix Dr Brice Kouassi de la meilleure vidéo « Abidjan » et « Intérieur du pays ». Ils ont reçu ces prix, vendredi, au Centre national des matériels scientifiques (Cnms) à Cocody, lors d’une cérémonie. 

Lancé en juin 2020 par le secrétariat d’Etat en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi, le challenge vidéo ‘’Découvre mon établissement » a pour objectif d’améliorer la perception des Ivoiriens sur de l’enseignement technique et la formation professionnelle.

Le prix, pour l’édition 2020, a mis en lumière les filières, les dispositifs et les apprenants et à amener les élèves et étudiants à sensibiliser leurs camarades aux respects des mesures barrières dans le contexte de la pandémie de la Covid-19. 

Pendant deux mois, les élèves et apprenants des établissements publics de formations professionnelles ont rivalisé d’ingéniosité. Dans une vidéo de 2 minutes 30 secondes, ils ont présenté leurs écoles et filières mais surtout les opportunités qu’offrent l’enseignement technique et la formation professionnelle.

S’exprimant au nom du secrétaire d’Etat, Dr Brice Kouassi, le chef de cabinet, Gervais Brou Yao a souligné que la vision du secrétaire d’Etat est de valoriser l’enseignement technique et la formation professionnelle en Côte d’Ivoire.

Au travers des vidéos des apprenants, les étudiants ont démontré que l’enseignement technique et la formation professionnelle regorgent de talents et de mains d’œuvres qualifiés. M. Brou a félicité les chefs d’établissements et les écoles qui ont participé au challenge vidéo.

Le concours «Challenge vidéo découvre mon établissement » a vu la participation de 37 établissements à travers le territoire ivoirien.

Nord ivoirien: plus de 200 millions Fcfa pour éradiquer la Peste porcine africaine en 2021

L’Etat de Côte d’Ivoire a adopté une rallonge de 220 millions de Fcfa en vue d’éradiquer, en 2021, la Peste porcine africaine (PPA) dans les régions du Poro et du Tchologo, dans le Nord ivoirien, où la maladie a entraîné l’abattage de plus de 31.000 têtes en 2017.Des cas d’infection du virus de la PPA, découverts en 2017 dans le Nord du pays à partir du département de Ouangolodougou, ville frontalière avec le Burkina Faso, pays d’enzootie de la maladie, a amené le gouvernement à procéder à des abattages sanitaires.  

Suite à l’annonce  par les autorités, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en place un Programme de coopération technique intitulé Projet d’assistance d’urgence pour la lutte contre la PPA dans les régions du Tchologo et du Poro.

L’objectif de ce programme étant de circonscrire la maladie en soutenant les efforts du gouvernement ivoirien à travers le ministère des Ressources animales et halieutiques dans la prévention, la préparation et la détection précoce du virus de la PPA.

La maladie a particulièrement occasionné la mort de plus de 10.000 porcs et entrainé l’abattage sanitaire de 31.108 porcs modernes et traditionnels chez 887 éleveurs dans le Nord ivoirien. 

Lancé officiellement en juillet 2019 par la FAO en Côte d’Ivoire, le projet de coopération technique a pris fin le 30 septembre 2020. Pour ce faire, l’institution a organisé un atelier de clôture du projet les 7 et 8 octobre 2020 à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, à l’effet d’en faire un bilan.  

Interrogé en marge de cet atelier, Ouattara Djakaria, chef de service chargé de la Planification à la Direction des services vétérinaires (DSV) au ministère des Ressources animales et halieutiques, a souligné que ce projet, co-financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et la FAO a pour objectif d’améliorer la chaîne de valeur porcine dans le Nord du pays suite au sinistre survenu en 2017.

Initialement prévu pour deux ans, notamment de 2019 à 2020, l’Etat a fait une « rallonge pour l’année 2021 » vu l’engouement que ce projet, qui a engagé un repeuplement du cheptel porcin, a suscité auprès des fermiers. 

Une « enveloppe de 220 millions Fcfa », dira-t-il, a été accordée par l’Etat ivoirien pour encore appuyer les actions qui ont été déjà menées. Ainsi, ce fonds devrait permettre l’acquisition d’un véhicule pour faciliter la mobilité dans les régions du Poro et du Tchologo.

Il est prévu aussi l’achat de motos pour les agents chargés de faire le suivi sanitaire de ces élevages. Dans cet élan, l’Etat prévoit l’installation encore de 60 autres fermes pilotes en raison d’un noyau de cinq truies et un mâle.

Le don de porcs sentinelles est accompagné par un apport en alimentation d’une valeur globale de 21 millions Fcfa pour faciliter l’alimentation des animaux pendant quelques mois, a fait savoir M. Ouattara.

En outre, l’appui devrait permettre un accompagnement en termes de médicaments vétérinaires pour faciliter le soin de ces animaux. Mais, aujourd’hui le projet est réévalué d’autant plus que la maladie semble être maîtrisée au nord. Par contre, à l’Ouest, la PPA est en latence.

Repeuplement 

L’assistance en sentinelles est notamment due à la perte de plus de 31.000 animaux en 2017, ce qui représente, selon M. Ouattara « une perte de près de 9 milliards Fcfa ».

L’abattage sanitaire a littéralement sinistré des populations avec tous les impacts que cela a eu sur leur moyen d’existence. Certains ménages n’étaient plus capables de scolariser leurs enfants. En outre, la situation a entraîné la séparation de couples.

L’Etat a , de ce fait, jugé utile de les accompagner afin qu’ils puissent se relever de cette crise. Toutefois, les sentinelles octroyées pour les amener à respecter les normes de biosécurité, sont accordées selon des critères.

Il y a des conditions, fait observer M. Ouattara,  qui note qu’il faut avoir un habitat de porcs, amélioré, et aux normes sanitaires requises, et être victimes d’abattage sanitaire.

Pour faciliter le choix et le suivi des activités de terrain, la DSV a installé est fait des Groupements de défense sanitaires (GDS), qui travaillent avec les services vétérinaires locaux pour faire le suivi et voir si la maladie circule ou pas.

Ce fonds additionnel devrait par ailleurs permettre de faire des prélèvements d’échantillons avec l’appui de la FAO, et l’acquisition de réactifs pour faciliter les analyses des laboratoires pour voir si la maladie de la PPA existe encore ou pas.  

 Impacts projet FAO

Selon Dr René Bessin, représentant à cet atelier bilan le représentant résident de la FAO en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, a relevé que ce projet de coopération technique a permis de doter la DSV d’un plan de contingence de lutte contre la PPA.

En outre, il a permis de mettre en place les procédures opérationnelles standard de gestion d’une épizootie de PPA ainsi qu’ un guide de bonnes pratiques de biosécurité.

A cela, s’ajoutent des matériels offerts tels que des GPS, des appareils photos, des motos de terrain (7) pour permettre une mobilité des agents vétérinaires, et 200 accumulateurs de froid et 60 glacières pour la conservation des vaccins.

Koné Soungalo, président du GDS de Ferkéssédougou, qui a perdu quasiment 800 têtes, avoue que la FAO nous a apporté une grande contribution après la peste porcine africaine de 2017.

La région du Tochologo, se rappelle-t-il, a perdu plus de 31.000 porcs avec plus de 600 éleveurs. Et, les porcs abattus ont créé une misère autour des populations, car le porc est essentiel pour ce peuple.

Le porc dans cette région sert à faire partir les enfants à l’école, de revenu de ménages, à payer les engrais et les herbicides pour les champs, à faire les initiations culturelles dans les villages, énumère-t-il, avant d’ajouter que la PPA a créé un « désastre » chez les populations.

L’appui de l’Etat a soulagé les populations surtout au niveau du repeuplement. Pour assurer un meilleur maillage, les fermiers ont institué une sorte de solidarité permettant à ceux qui bénéficient de noyaux de partager la production avec d’autres.

Adjoua Adibia, présidente des éleveurs de porcs à Ouangolodougou, présidente de GDS, note que dans sa zone, des fermiers ont reçu effectivement des sentinelles, une première vague le 23 mars 2020 et une seconde le 26 août 2020.

Actuellement, la difficulté majeure reste la nourriture, pour une croissance importante des porcs. « Il n’y a pas de concentré, on utilise seulement le son de riz et le son de maïs. Hormis cela, plus rien pour améliorer l’alimentation », dit-elle. 

Les sentinelles ont « joué un rôle important parce que nous étions dans une détresse et maintenant quand on voit les animaux, il y a une joie qui nous anime, parce qu’on se dit que tout compte fait, on aura quelque chose pour nourrir la famille et scolariser les enfant », laisse-t-elle entendre.

Perspectives 

En perspectives, la direction des services vétérinaires du ministère des Ressources animales et halieutiques envi sage de mettre en place un mécanisme pérenne de financement rapide pour les urgences concernant la Peste porcine africaine.

Elle envisage d’évaluer la situation de la PPA dans la zone du projet et les risques dans tout le pays à travers une enquête  sérologique. Toute chose qui devrait permettre de mettre en oeuvre un programme national de lutte contre la PPA.

L’atelier a également recommandé un suivi sanitaire permanent et zootechnique au niveau des noyaux mis à  la disposition des éleveurs. Cela devrait permettre de renforcer les efforts d’alimentation des habitats selon les types d’élevage.

Les vétérinaires ont surtout insisté sur l’élevage en claustration par rapport à l’élevage en divagation pour permettre de contenir la PPA. Mais, cela va nécessiter une sensibilisation et une formation des fermiers et des sociétés coopératives.

Lancement du mouvement citoyen « Femmes et paix » pour promouvoir la paix en Côte d’Ivoire

Le mouvement citoyen dénommé « Femmes et paix », une organisation apolitique qui ambitionne de promouvoir la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire, a lancé ses activités à Grand-Bassam (Sud-est d’Abidjan) au cours d’une rencontre d’échanges qui a réuni une centaine de femmes issues de différentes couches socioprofessionnelles du pays.Selon une note d’information transmise vendredi à APA, cette organisation  articule ses actions autour de la culture de non-violence, la sensibilisation et la promotion des idéaux de paix par les femmes au bénéfice de toutes les couches de la population.

«  Le choix de Grand Bassam n’est pas fortuit, c’est ici que les femmes de Côte d’Ivoire, sous le joug colonial, en 1949, se sont exprimées à travers une marche pour faire passer leur message qui a permis la libération de leurs hommes, nos pères. Et c’est ici que nous venons pour démarrer nos rencontres Femmes et paix, pour dire oui à la paix, à la cohésion sociale et à la non-violence », a dit la promotrice de mode Isabelle Anoh, l’initiatrice de ce mouvement.

 Par ailleurs, elle a annoncé que plusieurs actions seront menées par son organisation pour promouvoir la paix et la cohésion sociale. Il s’agit entre autres de l’organisation de la caravane « Road Show de la paix » dans plusieurs villes et communes du pays avec la distribution de supports d’informations aux populations et la diffusion d’une capsule d’une minute sur les réseaux sociaux et sur des télévisions.

Quant au président de la cérémonie, Jean-Louis Moulot qui est également le maire de Grand-Bassam, il s’est réjoui de cette initiative des femmes « qui devrait cimenter la cohésion sociale ».

« La paix est un concept qui désigne un état de calme ou de tranquillité ainsi que l’absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit.  Elle ne demeure pas moins l’état de l’ensemble des rapports entre personnes qui ne sont pas en conflit, donc la concorde», a soutenu dans une conférence inaugurale,  Suzanne Traoré, conseillère technique du ministre ivoirien de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Initié par Mme Isabelle Anoh, « Femmes et paix» est une organisation apolitique et bénévole qui veut œuvrer à l’apaisement et prôner la culture de la non-violence en Côte d’Ivoire.

Covid-19/Fake news: le Repprelci, faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, remet un rapport final à l’Unesco

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a remis vendredi à la représentante résidente de l’Unesco à Abidjan, Anne Lemaistre, son rapport final sur le Projet Ivoire Check, visant à lutter contre la propagation des fake news (fausses informations) sur la pandémie de la Covid-19.Les résultats du Projet IvoireCheck, notamment financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), a été présenté par Anderson Diédri, un membre du Repprelci, au Bureau de l’institution à Abidjan.   

Ce projet, expliquera-t-il, est justifié par le flot d’informations sur la pandémie de la Covid-19 qui a entraîné une floraison de fake news ou infox, particulièrement diffusées par des médias traditionnels et sur les réseaux sociaux.

A travers ce projet, le Repprelci a contribué à lutter contre la propagation des fausses informations sur la pandémie de la Covid-19, un défi majeur en cette période de pandémie à Covid-19. Et ce, via le Fact checking, un procédé consistant à certifier une information ou une rumeur.   

Le projet Ivoire Check a permis de rectifier les fake news, de limiter leur propagation pour mieux sensibiliser le public en Côte d’Ivoire sur la Covid-19, a relevé M. Diédri, souhaitant qu’il soit répliqué dans le cadre de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 afin de mettre à la disposition des citoyens des informations justes et vérifiées.

Du 3 mai au 30 juillet 2020, le projet a permis de publier 76 articles, via un suivi de l’actualité, la fact checking, le monitoring du respect des mesures barrières, la diffusion de données infographiques, ainsi que des flashes d’information et des caricatures.

De façon spécifique, 35 articles de fact checking ont été publiés, a indiqué M. Diédri, avant de faire observer que l’IFCN, le réseau international de vérification des faits, basé aux Etats-Unis, exige dans le processus de certification la publication de 26 articles de fact checking sur une période de six mois. 

Le taux des articles portant sur des propos faussement attribués à des personnalités est de 25,71%. En outre, 25,71% des articles concernent les affirmations inexactes et des publications sans preuve, tandis que 29,55% des publications fausses ont été diffusées dans les médias contre 70,45% sur les réseaux sociaux.

En termes d’audience, le Repprelci revendique 252 042 visiteurs sur le site Internet www.ivoirecovid19check.com, 808 abonnés sur la page Facebook, avec une moyenne de 30 partages par publication.

Par ailleurs, 1,7 million de personnes ont été touchées sur les trois mois qu’a duré le projet Ivoire Check avec au moins 2 019 000 vues sur tous les supports (site web + réseaux sociaux) contre un objectif d’audience de 1,5 million de vues.

Pour atteindre ce résultat, le Repprelci a dû faire recours à des sources fiables, entre autres l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministère de la santé, ou encore des experts du secteur de la santé pour vérifier les informations, pour attester les publications.

La représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Mme Anne Lemaistre, s’est félicitée du résultat du projet Ivoire Check, qui a permis de toucher 1,7 million de personnes en quelques semaines, affirmant que son institution reconduit cette expérience pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.  

La plateforme  de fact checking a été une « réussite », a-t-elle ajouté, soutenant qu’elle participe à l’éducation des médias via le travail de vérification et à réagir sur les polémiques ou les rumeurs afin de donner l’information juste.

« Nous sommes disponibles pour exécuter avec vous la deuxième étape du projet » portant sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a assuré le président du Repprelci, Lassina Sermé, qui a adressé des remerciements à l’Unesco pour avoir financé ce projet.

Le Projet Ivoire check sur l’élection présidentielle a pour coordonnateur général le journaliste Lacinan Ouattara. Il vise à offrir des contenus vérifiés à une plus large audience, à sensibiliser et éduquer les publics à la nécessité de consommer des informations crédibles.  

Le gouvernement ivoirien signe avec Huawei un avenant de protocole pour le développement du secteur des TIC

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a signé jeudi avec Huawei, le géant chinois des Télécoms, un avenant de protocole d’accord en vue du développement du secteur des TIC en Côte d’Ivoire.Cet avenant au protocole d’accord existant entre le ministère de l’Économie numérique et Huawei,  vise à « renforcer la volonté du gouvernement de s’appuyer sur l’expertise de la multinationale Huawei Technologies pour le développement du secteur des TIC en Côte d’Ivoire », a précisé M. Mamadou Sanogo, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Il devrait notamment permettre une « assistance » du groupe dans la définition et l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique dénommée « Côte d’Ivoire numérique 2030 », a ajouté M. Mamadou Sanogo.

Le groupe chinois de Télécoms devrait également apporter une assistance à la mise en place d’une stratégie de développement du large bande (Broadband) en Côte d’Ivoire et réaliser une étude en vue d’instituer un cadre normatif de l’accès au très haut débit dans la société de l’information. 

En outre, ce protocole d’accord révisé, intègre une assistance à la promotion de l’accessibilité des personnes en situation de handicap pour un développement inclusif de l’économie numérique en Côte d’Ivoire.

L’Etat ivoirien envisage toutefois d’encourager les équipementiers dont Huawei Technologies à prendre toute leur part aux initiatives en termes de formulation et d’implémentation de sa vision pour la transformation digitale de l’économie nationale, a souligné M. Sanogo. 

M. Loïse Tamalgo vice-président en charge des Relations publiques Northen Africa region (Afrique subsaharienne) du groupe, a déclaré que Huawei s’engage à travers cet avenant au protocole d’accord à développer l’écosystème du digital en Côte d’Ivoire.

La pandémie de la Covid-19, fera-t-il observer, a accéléré la digitalisation de nos sociétés. Et en Afrique, les besoins en bande passante ont augmenté de 25 à 30%, congestionnant la plupart des réseaux opérateurs. 

« Mieux vaut toujours avoir ses propres routes digitales au niveau national avant de s’intégrer dans l’ensemble mondial », a-t-il conseillé, tout en assurant que « la Côte d’Ivoire est déjà sur le bon chemin ». 

Après 20 ans de présence et de contribution au développement du continent, Huawei a déjà déployé plus de 200.000 Km de fibres optiques en Afrique et compte dans les années à venir renforcer ce maillage. 

Meeting de l’opposition à Abidjan: les leaders afficheront complet (organisateurs)

Koné Boubakar, cadre du Front populaire ivoirien (FPI), co-président à l’organisation du meeting de l’opposition prévue samedi à Abidjan, a assuré jeudi que les leaders de l’opposition afficheront complet à ce rendez-vous « historique ».Ce rassemblement annoncé au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan vise à faire comprendre au monde entier que « la Côte d’Ivoire rejette ce troisième mandat anticonstitutionnel » de Alassane Ouattara à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a dit M. Koné Boubakar, face à la presse.

M. Koné Boubakar qui s’exprimait au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a déclaré que « cette fois-ci, l’opposition affiche complet » à cette mobilisation pour dire « non » à la candidature de M. Ouattara, déjà retenue par le Conseil constitutionnel.

Interrogé de savoir si Pascal Affi Nguessan, le président du FPI, sera présent à ce meeting, il a laissé entendre que « c’est à M. Affi (contesté par une frange du FPI,  parti fondé par Laurent Gbagbo) qu’il faut poser la question ». 

Toutefois, fera-t-il, observer que l’Alliance des forces démocratiques (AFD), une plateforme de l’opposition dont Affi est le leader, a « commis des responsables qui travaillent avec nous dans les commissions » mises en place pour ce meeting.

« Par conséquent, il y a de fortes chances que M. Affi soit là », a poursuivi M. Koné Boubakar, qui a appelé les militants du FPI, le parti de Laurent Gbagbo, à venir massivement et à n’avoir « aucune frayeur » car toutes les dispositions sécuritaires ont été prises.

M. Brahima Kamagaté, co-président à l’organisation, un leader de la jeunesse du Pdci, qui animait cette conférence, a fait savoir que des courriers ont été adressés au ministre de la Défense, par ailleurs Premier ministre, ainsi qu’ au ministre en charge de la sécurité relativement à ce meeting.

Il a relevé que sur la pelouse du stade Félix Houphouët-Boigny, sont attendus 100.000 jeunes, lors de ce rassemblement des partis de l’opposition. Le stade, lui-même, enregistre officiellement 45.000 sièges.

L’opposition ivoirienne exige une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), estimant qu’elle est déséquilibrée et inféodée de membres proches du pouvoir. Pour ce faire, elle  a demandé à ses représentants de suspendre leurs activités à la Commission centrale.  

Elle propose un report du scrutin et un dialogue avec l’exécutif pour aplanir les incompréhensions en vue d’un scrutin crédible, transparent et inclusif. Mais, le processus semble déjà très engagé et le scrutin pourrait ostensiblement se tenir le 31 octobre 2020, délai constitutionnel.

Deux décès maternels enregistrés toutes les trois heures en Côte d’Ivoire (Enquête)

Deux décès maternels sont enregistrés toutes les trois heures en Côte d’Ivoire où l’on note également 614 décès maternels sur 100 000 naissances vivantes, a appris APA jeudi de bonne source.« Il y a deux décès maternels toutes les 3 heures en Côte d’Ivoire. Les causes directes de ces décès sont l’hémorragie (42,17%), l’hypertension artérielle et les complications ( 13,06%), ruptures utérines (6,62%)…) », a expliqué Euphrasie Coulibaly épouse Kambou de l’ONG internationale IPAS qui présentait les résultats de la vague 2 de l’enquête dénommée « Procréation médicalement assistée » (PMA) 2020 en Côte d’Ivoire.

Elle s’exprimait dans un atelier de formation organisé à Dabou, commune située à 5à km à l’Ouest d’Abidjan par  le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le SIDA et les autres pandémies en Côte d’Ivoire ( REPMASCI) et l’ONG  IPAS en vue de  sensibiliser les journalistes à s’engager pour la  promotion de la lutte contre  les avortements clandestins en Côte d’Ivoire.

Selon  la même enquête, a poursuivi  Mme Kambou, l’âge moyen du premier rapport sexuel chez les filles en milieu urbain est de 16,9 ans en Côte d’Ivoire contre 16, 1 ans en milieu rural.

 La Côte d’Ivoire qui enregistre l’un taux de mortalité maternelle les plus élevés de la sous-région (614 décès pour 100.000 naissances vivantes), ambitionne d’accroître sa prévalence contraceptive à 36% à l’horizon 2020. Dans le pays, 61,7% des filles ont déjà pratiqué l’avortement.

Inauguration du Groupe scolaire d’excellence de la Fondation Children Of Africa d’Abobo, au Nord d’Abidjan

Le Groupe scolaire d’excellence Children Of Africa d’Abobo, un établissement scolaire public construit par la Fondation Children Of Africa, au Nord d’Abidjan d’un coût de 1, 650 milliard FCFA, a été officiellement inauguré jeudi en présence du couple présidentiel ivoirien et de plusieurs personnalités. Cet établissement d’excellence construit sur un terrain de 15 000 m²,  est composé de deux écoles primaires et d’une école maternelle et à une capacité d’accueil de 700 élèves avec 100 à la maternelle et 600 au primaire.

 « Le Groupe Scolaire d’Excellence Children Of Africa d’Abobo sera régi par un seul principe : celui de l’excellence, car tous les élèves sont recrutés sur la base du mérite, à travers un test de sélection. Bien entendu, les parents de nos élèves doivent justifier avant toute chose, d’habiter à Abobo» a indiqué dans un discours,  Dominique Ouattara, la première dame Ivoirienne, par ailleurs présidente-fondatrice de la Fondation Children Of Africa.

 Poursuivant, Mme Ouattara a précisé que la Fondation prend en charge tous les frais afférents aux parents notamment, la cantine scolaire, les manuels scolaires et les tenues des écoliers. « L’école est donc entièrement gratuite pour tous les élèves. Le groupe scolaire dispose en son sein d’une cantine scolaire qui offrira le déjeuner gratuitement aux élèves sur place pour un meilleur encadrement», a-t-elle ajouté.

« Il me tenait à cœur de construire ce bel édifice à Abobo, l’une des plus grandes communes populaires de notre pays et qui a tant souffert. Je voulais montrer qu’il était possible de donner à nos enfants d’Abobo un groupe scolaire d’excellence de standing international», a justifié auparavant l’épouse du président ivoirien.

« Cette oeuvre sublime va donner une vraie opportunité aux enfants de la commune d’Abobo. Ce sont des enfants de familles modestes, ils pourront étudier dans les mêmes conditions que tous les enfants du monde. Ainsi ils auront toutes les chances d’être parmi les élites», a estimé pour sa part, Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien qui est également le premier magistrat de cette commune.

Dans la foulée, il a dit sa gratitude au donateur ainsi qu’au chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara qui a prévu la réalisation de plusieurs infrastructures à Abobo à travers un plan d’urgence de 173 milliards FCFA.

 « Le Groupe Scolaire d’Excellence Children of Africa d’Abobo vient occuper une place de choix dans le patrimoine de l’école ivoirienne», a dit à son tour, Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

La Fondation Children Of Africa qui a fait de l’éducation, un des piliers de ses actions, a construit des écoles dans plusieurs localités du pays et  distribue des milliers de kits scolaires à chaque rentrée des classes.

Le syndicat de Côte d’Ivoire logistique suspend son mot d’ordre de grève pour 72 h

La grève lancée, mardi, par le Syndicat libre des agents de Côte d’Ivoire logistique (Sylacil) a été suspendue pour 72h afin de donner une nouvelle chance aux négociations qui ont repris entre les représentants des travailleurs et la direction générale, sous l’arbitrage de l’inspection du travail, a appris APA, jeudi, auprès de ce syndicat.La reprise des pourparlers a permis au Sylacil, « d’obtenir le paiement des arriérés de salaires d’août et de septembre 2020 », souligne une note de ce syndicat transmise à APA, ajoutant que ce « paiement intégral marque la fin des ponctions de 20% sur les salaires qui avaient cours depuis bientôt deux ans ».

Un comité de suivi et de paiement comprenant toutes les parties prenantes va être mis en place, pour continuer la réflexion sur les conditions de paiement du reliquat de 21 mois de ponctions et des arriérés de gratifications 2016, 2017, 2018 et 2019.

Le secrétaire général du Sylacil, Javel Kouakou, s’est félicité de la mobilisation totale des travailleurs pour la défense de leurs droits.

« Nous sommes fiers de l’engagement de nos camarades et collègues pour ce mot d’ordre qui a été lancé. Nous disons merci à notre PDG, M. Kouao Niamoutié, à la DG, Mlle Sylvie Niamoutié pour leur disposition d’esprit à la discussion, à l’inspection du travail et aux forces de l’ordre pour avoir encadré notre mouvement de revendication », a ajouté M. Kouakou, s’excusant auprès des usagers et des partenaires de la plate-forme du guichet unique automobile.

La grève qui a été suspendue, mercredi, était motivée par deux revendications majeures des travailleurs. La première concerne le non-paiement des salaires des mois d’août et de septembre 2020.

La seconde revendication a trait au « non-respect des accords » de la réunion de conciliation du 26 juin 2020 concernant le «paiement d’arriérés de gratification des années 2016, 2017, 2018, 2019 et le remboursement des ponctions de 20% opérées, selon le Sylacil, « illégalement » sur les salaires des agents depuis 21 mois.

Côte d’Ivoire: lancement de la 2e édition des Assises du numérique

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé jeudi à Abidjan la deuxième édition des Assises du numérique, un forum de réflexion sur l’écosystème du numérique en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie.Cette seconde édition des Assises du numérique a pour thème « Bilan et perspective, 7 ans après la réforme du secteur des Télécoms/TIC et de la poste ». Elle  est prévue en janvier 2021 et vise à offrir un cadre de discussion à l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique.

Le ministre de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a fait savoir que dans l’intervalle, les commissions techniques mises en place commenceront leurs travaux scientifiques.

« Mes attentes sont fortes quant aux conclusions de ces Assises, car elles devront permettre d’accélérer la transformation numérique de notre économie, d’accroitre la création de richesses et des emplois, et en définitive, de contribuer au bien-être de la population », a-t-il dit.

A l’issue des travaux des Assises du numérique, le diagnostic du secteur de l’économie numérique sera fait et une stratégie nationale du numérique sera, par la suite, adoptée pour servir de boussole de développement du secteur des TIC dans le pays, a-t-il ajouté.

La première édition, tenue en 2015, a permis de poser les jalons de l’évolution du numérique en Côte d’Ivoire grâce aux débats éclairés sur les thèmes du Cyberespace et des données personnelles,  a souligné M. Mamadou Sanogo.

Selon M. Sanogo, l’État avait engagé une réforme du secteur en 2012, qui a permis au plan réglementaire, l’adoption de plusieurs textes juridiques structurants, dont l’ordonnance relative aux télécommunications et technologies de l’information et de la communication.

Des dispositions légales ont également permis la mise en place de plusieurs lois sur des sujets majeurs tels que la cybercriminalité, les transactions électroniques, le code des postes ainsi que la protection des données à caractère personnel.

 Au plan institutionnel, mentionnera-t-il, l’État a créé plusieurs structures dont l’ARTCI (Autorité de régulation des Télécoms/TIC), l’AIGF (Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques), l’ANSUT (Agence nationale du service des Télécoms/TIC).

L’Etat ivoirien a également créée le VITIB,  un village des technologies de l’information et de la biotechnologie, ainsi que l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC) et la Fondation jeunesse numérique.

Ces entités ont permis à la Côte d’Ivoire de connaître plusieurs avancées significatives en matière de Télécommunications/TIC et au pays d’enregistrer par exemple, plus de 37 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration de 145%.

Le chiffre d’affaires du secteur des télécommunications et des TIC, quant à lui, s’élève à plus de 1 000 milliards de FCFA, tandis que la couverture de la population au large bande mobile avoisine les 91%. 

Le territoire national est aujourd’hui desservi par des réseaux large bande à fibre optique d’une longueur de plus de 25 000 km, dont 5 435 km sont construits à l’initiative de l’Etat, a relevé M. Mamadou Sanogo. 

Dans le pays, la connectivité internationale est assurée par quatre câbles sous-marins avec une bande passante internationale de 196 Gigabit par seconde. Au niveau de l’indice de développement de la gouvernance électronique (EGDI), le pays a gagné plus de 37 places entre 2012 et 2018 en passant de 176e à la 139e place.

À l’échelle internationale, la Côte d’Ivoire a enregistré un bond en avant de 20 places entre 2013 et 2018 au classement de l’indice de développement des TIC (IDI) en se classant 132ème au niveau mondial et 3ème en Afrique de l’Ouest.

Ces assises visent, sept ans après cette réforme, un arrêt aux fins de faire une évaluation de ces résultats au regard des objectifs fixés et de dégager les perspectives pour le développement de l’économie numérique nationale, a justifié M. Mamadou Sanogo.

Signature d’un accord pour équiper un hôpital dédié aux femmes et aux enfants dans l’ouest d’Abidjan

La Fondation Didier Drogba et le club Action Maroc ( CAM) ont signé à Abidjan une convention de partenariat portant sur l’équipement en lits médicalisés de 20 chambres du centre médical Laurent Pokou, un établissement sanitaire dédié aux femmes et aux enfants situé à Attécoubé dans l’ouest d’Abidjan.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ce mémorandum d’entente a pour but de renforcer et mettre sur une base durable la coopération entre le club Actions Maroc et la Fondation Didier Drogba.

« Cette coopération misera essentiellement sur l’équipement du centre médical Laurent Pokou par la fourniture de 20 lits médicalisés, une assistance dans la facilitation d’acquisition de tout matériel et équipement ou tout service spécifique au domaine de la santé pour l’exploitation du centre médical», explique la note.

Cette convention, a soutenu Mohamed Dag Dag, le président du club Actions Maroc (CAM), est la matérialisation d’une volonté des deux entités de contribuer à l’amélioration des conditions de prise en charge sanitaires des populations ivoiriennes.

De son côté, l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba, le président de la Fondation du même nom, s’est félicité de cet accord qui devrait contribuer à accélérer l’ouverture officielle de ce centre médical.

« Ceci est l’expression de l’excellence des relations qui existent entre le Maroc et la Côte d’Ivoire» a indiqué M. Drogba réitérant sa gratitude aux entreprises marocaines à travers le CAM. La Fondation Didier Drogba appuie les initiatives de développement économique locales, sous régionales et continentales en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations en général mais plus spécifiquement des populations vulnérables.

Quant au Club Actions Maroc, il regroupe les 40 plus grandes entreprises marocaines présentes en Côte d’Ivoire qui se sont fixées comme objectif principal de faire de l’économie sociale et solidaire une réalité.