Gabon-Taxe forfaitaire d’habitation : voici les tarifs applicables dès 2026

La Direction Générale des impôts a publié les tarifs qui sont fixés en fonction des zones géographiques et catégories de contribuables.

 

Selon un communiqué officiel de la DGI relayé sur le site de  l’Agence Gabonaise de Presse, ces tarifs sont fixés en fonction des zones géographiques et des catégories de contribuables.  Dans la zone 1, qui couvre le centre-ville et les quartiers à forte densité économique ou administrative, le montant de la taxe est fixé à 30 000 francs CFA. La zone 2, regroupant les périphéries immédiates et les zones résidentielles cadastrées, est soumise à un tarif de 20 000 francs CFA.

Pour la zone 3, comprenant les zones en cours d’aménagement, faiblement équipées ou desservies, la taxe s’élève à 10 000 francs CFA. La zone 4, qui concerne les zones non aménagées et les zones rurales, est soumise à un tarif de 1 000 francs CFA.  S’agissant des entreprises industrielles et commerciales installées dans la province de l’Estuaire, le tarif est fixé à 50 000 francs CFA. Pour celles implantées dans les chefs-lieux de province, hors Estuaire, le montant est de 20 000 francs CFA.  Les PME-PMI et petits commerces seront soumis à une taxe forfaitaire de 3 000 francs CFA.

Dans les chefs-lieux de province (hors Estuaire), les habitations sont taxées à 3 000 francs CFA, contre 1 000 francs CFA pour les habitations situées hors centre-ville. Au niveau des chefs-lieux de département, les entreprises industrielles et commerciales s’acquitteront d’un montant de 5 000 francs CFA, tandis que les habitations seront taxées à 500 francs CFA.  Afin de faciliter le recouvrement, la DGI précise que le prélèvement de cette taxe forfaitaire sera effectué mensuellement et intégré à la facture d’électricité, avec la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) désignée comme opérateur de recouvrement. Notons que cette taxe pourrait être  applicable en 2026.

Gabon : le ministre de l’Economie lance Digitax pour la digitalisation de tous les métiers de la DGI

Le ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty, a procédé ce mercredi 10 mai, au lancement des travaux de « Digitax », une application pour optimiser les recettes de la Direction générale des impôts (DGI).

 

Cette application permettra la digitalisation de tous les métiers de la DGI (gestion de l’assiette fiscale, recouvrement, contrôle fiscal et contentieux). Mais surtout, le paiement numérisé des impôts par les particuliers comme pour les entreprises.

Selon le directeur d’IKA Conseil, Alexandre Reina, qui met en œuvre cette solution numérique, Digitax sera conçu en trois espaces, dont un qui sera mis à la disposition des contribuables gabonais, afin qu’ils puissent réaliser l’ensemble de leurs obligations fiscales sans avoir à se déplacer dans un centre des impôts.

Le second espace sera pour les agents et les différents partenaires de la DGI. Il leur permettra de suivre l’ensemble des activités de l’administration fiscale. Enfin, le dernier espace permettra aux partenaires financiers de la DGI de procéder au télépaiement de leurs impôts aussi bien par les banques traditionnelles que le mobile banking, avec les opérateurs aujourd’hui disponibles sur le territoire national.

« Au terme de la mise en production de Digitax, les agents seront davantage concentrés sur les tâches à forte valeur ajoutée, et cela engendrera une forte augmentation des recettes fiscales », a indiqué le ministre de l’Économie. Les premiers tests de Digitax vont commencer en octobre prochain, et son effectivité est prévue pour 2024. Cette solution numérique rassemblera au sein d’une même plateforme, le Logiciel intégré pour l’imposition et le recouvrement (LIIR), et le portail de télé-procédures e-Tax.

Source: Agence gabonaise de presse

DGI : le début du paiement de la redevance passager fixé dès 24 août prochain

La Direction générale des impôts (DGI), a dans un communiqué dont une copie est atterrie à notre rédaction, fixé au 24 août prochain le début du paiement de la « redevance passager », la nouvelle taxe qui entraînera à la hausse les billets d’avion au Gabon.

Dès le 24 août les billets connaîtront une hausse selon le plan tarifaire suivant : pour les vols d’une durée excédant 2 heures, à 32 798 FCFA par passager en classe économique, 39 357 FCFA en classes affaires et 65 596 FCFA en première classe. Quant aux vols de moins de 2 heures, les redevances sont fixées à 26 239 FCFA par passager en classe économique, 32 798 FCFA en classe affairent et 42 638 FCFA en première classe.

Il sied de préciser que, l’argent collecté doit servir à financer les investissements nécessaires dans et aux alentours de l’aéroport international de Libreville.

La DGI n’a pas précisée la durée de la perception de cette taxe. Les spécialistes du transport aérien dénoncent une nouvelle taxe qui alourdira le prix du billet d’avion au Gabon et détournera certains passagers.

Malgré quelques avancées, les agents de la DGI maintiennent la grève

Le Syndicat des professionnels des Impôts a décidé de reconduire avec beaucoup de fermeté la grève générale illimitée entamée le 11 novembre dernier.

Malgré quelques avancées obtenues durant des négociations avec le ministre de l’économie et des finances Roger Owono Mba.  Les grévistes ont obtenu l’apurement de douze mois d’arriéré de loyer sur 23 mois dû aux agents affectés à l’intérieur du pays et la mise en place d’un cadre d’échanges.

Des résolutions qui sont loin de satisfaire les agents. « Nous félicitons le ministre pour les douze mois de loyer, mais nous disons que nous restons toujours dans des promesses et en tant que comptable public, nous n’enregistrons pas malheureusement des promesses dans nos écritures », a dit Ombindha Sylvain président du Syndicat des professionnels des impôts.

Rappelons tout de même que, les agents de la Direction général des impôts (DGI), revendique notamment  le strict respect du paiement de la prime au dernier jour ouvrable du mois, la régularisation des situations administratives des agents, l’intéressement des collecteurs des impôts, la réactivation de l’assurance maladie.