Gabon : qui est Chaning Zenaba Gninga seule femme en lice à l’élection du 12 avril

Elle fait partie des candidats repêchés par la Cour Constitutionnelle vendredi dernier pour l’élection présidentielle du 12 avril 2025.

 

Agée de 36 ans, la cheffe d’entreprise est originaire de Mayumba dans le Sud du pays. Seule dame sur la liste des  8 candidats retenus pour la présidentielle du 12 avril 2025 au Gabon, Chaning Zenaba est une cheffe d’entreprise au Gabon. Elle s’est illustrée dans le monde des affaires en créant des emplois et en investissant au Gabon. Candidate indépendante, elle  entend séduire les gabonais de par son programme  axée sur l’éducation, la santé et l’économie.

Elle entend construire 50 écoles du primaire à l’université dans les zones négligées, et former 10.000 jeunes aux métiers essentiels d’ici 2028. Elle souhaite également  réformer la Cnamgs, et bâtir des hôpitaux de références dans chaque région et chaque village. Elle prône la promotion des logements sociaux pour les familles démunies et la promotion du made in Gabon  en réduisant les taxes pour les entreprises locales. Elle souhaite également lutter contre la corruption « quand je serai élue, plus aucun franc ne sera volé », affirmait-elle lors de l’annonce de sa candidature il y a quelques semaines.

Jusqu’ici inconnue du grand public, elle fait son entrée dans la politique au Gabon et espère se démarquer des autres candidats parmi lesquels  Alain-Claude Bilie-By-Nze, Joseph Lapensée Essingone, Stéphane Germain Iloko Boussiengui, Brice-Clotaire Oligui Nguema, Alain-Simplice Boungoueres, Axel Ibinga et Thierry Yvon Ngoma. Notons que sa candidature est un  pas en avant pour la représentation féminine.

Élection présidentielle : les candidats soumis à un contrôle médical obligatoire

Pour l’élection présidentielle qui aura lieu le 12 avril 2025, le gouvernement a signé un arrêté portant sur un contrôle médical obligatoire pour tous les candidats, afin d’évaluer leur aptitudes.

 

Pris en application de l’article 170 du nouveau Code électoral, cet arrêté fixe les règles du jeu en matière d’évaluation de la santé des candidats à la présidence de la République. A cet effet, un Collège médical, a été mis sur pied. Ce dernier est composé de spécialistes en cardiologie, neurologie, psychiatrie, médecine interne, anesthésie-réanimation, médecine générale et chirurgie. Il est  chargé de prescrire des examens et analyses médicaux aux postulants.

À l’issue de ces examens, un certificat médical attestant de l’aptitude ou de l’inaptitude physique et mentale sera délivré. La désignation des membres de ce Collège médical est confiée aux bureaux des deux chambres du Parlement, après consultation du Conseil national de l’ordre des médecins. Ces experts prêteront ensuite serment devant la Cour Constitutionnelle, ce qui confère à leur mission un caractère solennel et juridiquement encadré.

Les examens médicaux auront lieu dans les Centres hospitaliers universitaires du pays. Chaque candidat sera informé du lieu et de la date de sa visite médicale au moins 48 heures à l’avance. Une fois les analyses effectuées, le Collège médical disposera de 48 heures pour rendre son verdict. Trois exemplaires du certificat médical seront établis, chacun signé par l’ensemble des membres du Collège.