Liberté provisoire de Sylvia et Nouredin Bongo : « je n’ai commis aucune erreur de droit », le procureur

Le procureur général près la cour d’appel judiciaire de Libreville, Eddy Minang, a rappelé ce mercredi que la mise en liberté provisoire accordée à Sylvia et Nourredin Bongo Ondimba Valentin le 14 mai dernier, est conforme au Code de procédure pénale gabonais.

 

Au cours d’une conférence de presse ce mercredi 23 juillet 2025, le Procureur a réagi suite à des propos tenus récemment par un avocat de la famille Bongo, mettant en doute l’existence de ces dispositions dans le droit national. Selon le procureur, il existe en droit gabonais la mise en liberté provisoire. « Et la détention provisoire est strictement encadrée par la loi. Je n’ai commis aucune erreur de droit », affirme-t-il.

En effet, le Magistrat s’est appuyé sur l’article 143 du Code de procédure pénale, où il a  précisé que toute personne mise en examen « peut solliciter une mise en liberté, sous réserve du respect des conditions prévues à l’article 132 ». Il a également souligné que cette « mesure n’est pas automatiquement assortie d’une interdiction de sortie du territoire ».

Pour finir, Eddy Minang a dénoncé un regard condescendant parfois porté par certains milieux occidentaux, qu’il a qualifié d’« héritage toxique du colonialisme », affirmant que le Gabon, dans l’exercice de sa souveraineté judiciaire, « n’a de leçons à recevoir de personne ». Conclut-il.

Il faut rappeler que Sylvia et Nourredin Bongo sont en liberté provisoire depuis le 14 mai et se trouve actuellement à Londres.

 

Franceville : « le chantier du marché moderne de Potos va reprendre » (Noureddin Bongo Valentin)

Abandonné depuis  le dernier passage de Brice Laccruche Alhianga il y a une année, le futur marché de Franceville a reçu la visite de Noureddin Bongo Valentin qui a promis la reprise imminente des travaux de ce chantier à l’abandon depuis plusieurs mois.

Lors du dernier passage, en août 2019, de Brice Laccruche Alhianga, alors directeur de cabinet du président de la République, les travaux du futur marché moderne étaient censés avoir été réalisés à 85%. La livraison du chantier avait donc été prévue avant la fin de cette année-là. Mais rien ne s’est pas passé comme espéré et le chantier avait été presque aussitôt stoppé.

En visite dans la province du Haut-Ogooué le week-end dernier, Noureddin Bongo Valentin s’est rendu vendredi 18 septembre sur le site où il a constaté l’abandon des travaux. Le Coordinateur général des Affaires présidentielles a toutefois annoncé que ceux-ci «reprendront très rapidement», sans en préciser la date.

Pour le fils et collaborateur du président Ali Bongo, ce marché, présenté comme le futur «centre névralgique de l’activité économique» de la province du Haut-Ogooué, fait désormais partie des outils de la relance économique, principal chantier du gouvernement conduit par Rose Christiane Ossouka Raponda. D’autant que le futur marché devrait permettre d’accueillir plus de commerçants et de créer quelques centaines d’emplois.

 

 

Nomination de Noureddin Bongo : Ali Akbar défend le nouveau coordinateur des affaires présidentielles

Ali Akbar Onanga vient de voler au secours de Noureddin Bongo, pris à partie depuis sa nomination au poste de coordinateur des affaires présidentielles.

Sur Facebook, l’ancien membre du parti au pouvoir a estimé que le fils d’Ali Bongo a été nommé au nom du principe de l’égalité de tous les citoyens devant loi, tel que prescrit par la Constitution.

Bien qu’exclu du Parti démocratique gabonais (PDG), Ali Akbar Onanga Y’Obegué se dit fidèle à Ali Bongo. Le 10 décembre dernier, sur sa page Facebook, il a décidé de prouver sa loyauté en volant au secours de Noureddin Bongo, dont la nomination au poste de coordinateur des affaires présidentielles fait  couler d’encre au pays d’Ali Bongo Ondimba.