Gabon : « A compter du 30 septembre, seuls les agents vaccinés participeront à des missions de terrain » (Lee White)

Prof Lee White ministre des Eaux et forêts, a dans une note de service indiqué qu’ « à compter du 30 septembre, seuls les agents vaccinés participeront à des missions de terrain ». 

 

Il faut dire que, cette décision choque ses collaborateurs qui pourraient lui valoir des nouveaux quolibets avec ces derniers, selon une note de service largement diffusée sur les réseaux sociaux qui aurait été signée par lui.

Selon la note, le ministre a averti qu’aucun agent du ministère non vacciné contre le Covid-19 ne pourra plus aller en mission dès le 30 septembre prochain.

« A compter du 30 septembre, seuls les agents vaccinés participeront à des missions de terrain », a-t-il décidé.

Il sied de noter qu’au Gabon, à la date du 20 août, 76 226 personnes ont reçu au moins une première dose du vaccin. Parmi elles 15 200 femmes seulement.

Les organisations syndicales s’opposent à l’obligation de se faire vacciner pour accéder à son lieu de travail. « La vaccination est une option pas une obligation », a récemment argumenté le Secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), Sylvain Mayabith.

Libreville : le syndicaliste Didier Atome Bibang relaxé après une forte pression de sa base

Didier Atome Bibang Président du Syndicat National des Professionnels des Eaux et Forêts (SYNAPEF), a été relaxé jeudi soir après une forte pression de sa base, des syndicats amis et des activistes « choqués » par son audition puis sa garde à vue à la Police judiciaire (PJ).

Le syndicaliste Didier Atome Bibang a été convoqué pour dénonciation calomnieuse et interception d’un courrier officiel. Jeudi en milieu de matinée, le SYNAPEF a organisé une conférence de presse pour dénoncer cette garde à vue illégale.

Le Bureau du SYNAPEF a dénoncé ce qu’il qualifie de «  virage incontrôlé pris par le Ministre des Eaux et forêts Prof Lee White, par la persécution de ses membres dont en premier son Président ».

Pour le syndicat, les ennuis de son président trouvent leurs origines dans le mouvement de grève lancé par le SYNAPEF le 17 juin dernier.

Le SYNAPEF a conclu que le seul crime que de son président c’est « d’avoir le courage de servir à sa manière son pays en défendant les intérêts des personnels du ministère des Eaux et Forêts, en vue de leur exercice professionnel dans des conditions idoines ».