Gabon : voici la démarche à suivre pour bénéficier de la mesure de Gratuité de l’eau et de l’électricité

En application des mesures gouvernementales sur la gratuité des consommations d’eau et d’électricité pour les ménages les plus vulnérables, la Direction générale de la SEEG a publié un communiqué indiquant la démarche à suivre pour bénéficier de cette mesure exceptionnelle.

Le communiqué indique que les principaux bénéficiaires sont les clients qui ont souscrit un abonnement d’électricité au tarif social pour une puissance de 1 à 6 KW et tous les clients particuliers en eau.

Pour ce qui est de l’eau, la SEEG indique que les compteurs seront crédités d’un montant forfaitaire de 15 000 FCFA et 20 000 FCFA pour les compteurs d’électricité basse tension classique et Edan.

Ce dernier, étant un compteur à prépaiement, la Direction de la SEEG invite les abonnés concernés par la mesure d’aller dans le site : http://edan.seeg-gabon.com/seeg ou d’appeler gratuitement le 14 42.

Pour cela, il faudra disposer d’un ordinateur connecté, d’une tablette ou d’un smartphone. Après connexion, il faut saisir le numéro de son compteur pour obtenir un code.

Énergie renouvelable : Une centrale solaire hybride en construction à Ndjolé

À Ndjolé dans la province du Moyen-Ogooué, une centrale solaire hybride est en cours de construction. Première du genre au Gabon, et faisant partie d’un projet portant sur la construction de huit centrales solaires hybrides, elle devrait être inaugurée en mars 2020.

Le Gabon souhaite baisser les émissions de CO2 et se défaire des centrales thermiques encore en activités à l’intérieur du pays. Dans ce cadre, un contrat a été signé avec Ausar Energy, pour la construction de huit centrales solaires dans les provinces du Moyen-Ogooué, l’Ogooué Ivindo et le Woleu-Ntem, notamment les villes de Ndjolé, Minvoul, Ovan, Makokou, Mekambo, Bitam et Medouneu, pour un coût global de 4 milliards de francs CFA.

Sur le site de Ndjolé, dans la province du Moyen-Ogooué, les travaux ont officiellement été lancés le 30 janvier. «Le projet de la centrale solaire hybride de Ndjolé constitue la première application de la technologie fuel save au Gabon. Elle regroupe 1440 panneaux solaires, de technologie polycristalline et de puissance unitaire de 275 WC, installés au millimètre près sur la base d’un plan GPS. Elle repose sur des pieux battus en acier galvanisé, d’une hauteur variant entre 2m et 3,5m», a déclaré Franck Tannery, président d’Ausar Energy.

«La Caisse des dépôts et consignations (CDC) est propriétaire de la centrale, et en assure le financement. Elle a conclu un contrat de location-vente de 15 ans, de la centrale solaire avec la SEEG (Société d’énergie et d’eau du Gabon), qui assurera l’exploitation et la maintenance», a déclaré Edgard Moukoumbi, directeur de l’énergie à la CDC. Selon Franck Tannery, les panneaux photovoltaïques de cette centrale seront reliés à 3 onduleurs de 100kw. L’énergie solaire gérée, sera transportée au poste de transformation via une ligne moyenne tension, et acheminée sur 500m, grâce à 7 poteaux érigés par Ausar Energy au réseau SEEG.

«La communication entre le contrôleur photovoltaïque et les quatre contrôleurs des groupes électrogènes se fait directement au niveau de la centrale thermique. La communication entre les deux centrales, pour permettre une alimentation continue se fait par l’installation d’une fibre optique sur 3,5 km, entre la centrale solaire et la centrale thermique de la SEEG», a-t-il expliqué.

Construite pour durer 25 ans, comme celle des autres villes, l’avantage de la centrale de Ndjolé, a indiqué Franck Tannery «c’est d’arrêter les nuisances sonores créées par la centrale thermique». «Lorsque vous êtes au marché de Ndjolé, vous écoutez le bruit que fait cette centrale, et qui met en mal la quiétude des populations», a-t-il commenté.

Son inauguration est prévue pour fin mars 2020 et «l’objectif premier», a assuré Franck Tannery, «est d’ordre économique». «Il consiste à baisser le coût du kilowattheure. Il faut dire que son prix est beaucoup plus faible, comparativement à celui du KW thermique. Aujourd’hui, tout KW vendu par la SEEG dans les centres isolés comme Ndjolé est une perte considérable. Le coût de production est supérieur au prix de vente. L’idée de cette centrale solaire hybride est de perdre moins d’argent», a-t-il expliqué.

Source: gabonreview

 

 

La SEEG s’explique sur les coupures du 25 décembre à Libreville

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), s’est expliquée sur les perturbations de fourniture en électricité à Libreville le 25 décembre dernier.

Selon Edgard Régis Ondo directeur de communication à la SEEG, les trois coupures d’électricité découlent d’incidents dans les usines de production hydroélectrique de Tchimbélé et Kinguélé.

La célébration de la fête de la Nativité, le 25 décembre, a quelque peu été ternie par trois coupures d’électricité notamment à Libreville. En fin de soirée, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est expliquée sur les causes de ces perturbations, dont les deux premières ont duré au moins une demi-heure chacune.

«Ce qu’il s’est passé aujourd’hui, c’est qu’au niveau des usines de production hydroélectrique de Tchimbélé et Kinguélé, nous avons enregistré une perturbation majeure ; notamment un incident sur le TR6, un transformateur de 70 mégawatts qui assure l’évacuation de la production de l’usine de Tchimbélé», a expliqué le directeur de la communication de la SEEG sur Gabon 1re. «La SEEG a mobilisé des équipes qui sont allées en appui technique opérationnel et moyens logistiques, en intervention héliportée depuis Libreville. Elles se sont mises à pied d’œuvre pour remettre en état l’outil stratégique sur le schéma de production. Ça c’était le matin», a expliqué Edgard Régis Ondo Minto’o.

Cette opération a permis de rétablir l’électricité après la première coupure, survenue aux alentours de 8 heures. Malheureusement, deux autres ruptures d’alimentation en électricité sont survenues en début de soirée. En cause, cette fois-ci, un «déclenchement général» des moyens de production au niveau de l’usine Kinguélé. «Nous avons repris les activités de remise de service pour réalimenter progressivement les clients, entre 19h et 20h», a indiqué le responsable de la communication du monopoleur de la production-distribution de l’eau et l’électricité au Gabon.

Faut-il s’attendre à la même situation le jour de l’an ? Sans être rassurante, la SEEG a simplement évoqué l’identification des sites prioritaires et la mise en œuvre des plans d’action qui s’inscrivent sur le court terme. «Avec les autres acteurs du secteur, la SEEG a identifié l’ensemble des sites stratégiques comme les hôpitaux, qui font l’objet d’un plan d’action», a conclu Edgard Régis Ondo Minto’o.

 

Gabon : le bourbier du PK80 provoque une panne d’électricité dans 3 provinces du sud (communiqué)

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), informe  sa clientèle des fortes perturbations actuellement observées dans la desserte en électricité des régions du Moyen-Ogooué, de la Ngounié et de la Nyanga.

Ces perturbations sont consécutives aux difficultés d’acheminement du gasoil par voie terrestre vers les centrales de production d’électricité, avec pour conséquence l’interruption de la fourniture pour une grande partie de la clientèle.

La SEEG est en train d’examiner toutes les alternatives pour assurer la mise à disposition du gasoil dans les régions indiquées. Aussi exprime-t- elle ses regrets à sa clientèle durement affectée par cette situation indépendante de sa volonté.

SEEG: Mouvement de grève suspendu

La grève générale engagée mardi dernier par les employés de la Société d’Eau et d’énergie du Gabon (la SEEG) réunit au sein du syndicat SYNTEE+ a été suspendue hier. Les négociations sont en cours.

Tony Ondo Mba, ministre de l’Eau et de l’Energie, est entré en négociations avec les grévistes de la SEEG. C’est au travers du Syndicat des travailleurs de l’électricité et de l’eau que ceux-ci ont fait parvenir leurs préoccupations au ministre. La grève est donc suspendue en attendant les recommandations du ministre.

Pour rappel, le personnel affilié au SYNTEE+ réclame la régularisation totale par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de la situation de ses retraités, l’audit des comptes de la période de réquisition et le paiement de la prime de résultat avec clarification des résultats de l’exercice 2018 en juin 2019.

La SEEG en grève

Depuis ce mardi 2 octobre, des agents de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), se sont rassemblés devant le siège social de leur entreprise pour observer la grève générale et  illimitée organisée par le syndicat des travailleurs de l’électricité et de l’eau (SYNTEE+).

La satisfaction totale de leurs revendications ou rien. Le personnel affilié au SYNTEE+ réclame la régularisation totale par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de la situation de ses retraités, l’audit des comptes de la période de réquisition et le paiement de la prime de résultat avec clarification des résultats de l’exercice 2018 en juin 2019.

La grève se prolongera dans la mesure où le gouvernement ne réponds pas à ces exigences. Néanmoins, le service minimum continue dans les agences de la SEEG, notamment le service aux usagers.

Pour sa part, Tony Ondo Mba, ministre des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques a souhaité comprendre les motifs de cette grève. A cet effet, il a eu un échange avec le directeur général de la SEEG. Il a recommandé le dialogue avec les partenaires sociaux, en vue d’«un retour rapide à la sérénité», mais surtout de «continuer à privilégier le service aux usagers, les intérêts réels des agents et ceux de la société dans le strict respect par les parties des dispositions légales en vigueur».

La SEEG qui compte deux principaux syndicats est une entreprise publique chargée de fournir l’eau et l’électricité dans l’ensemble du territoire national.

Communiqué de la SEEG: Perturbation de la fourniture d’eau à Libreville

COMMUNIQUE DE PRESSE

Perturbations dans la desserte en eau potable de Libreville et ses environs

Libreville, le 22 septembre 2019- La Société d’Energie et d’Eau du Gabon informe sa clientèle de Libreville et ses environs des perturbations dans l’approvisionnement en eau potable.

Ces perturbations, ressenties par une partie de la clientèle s’expliquent par la conjugaison de deux facteurs qui sont :

  • Un déficit structurel de nos capacités de production entre l’offre et la demande (offre : 230 000 m3/J, demande : 300 000 m3/J, déficit : 70 000 m3/J) ;
  • Un déficit conjoncturel dû à l’étiage, un phénomène climatique naturel qui de manière saisonnière, entraine une diminution de nos capacités de production, la faisant passer de 230 000 m3/J à une moyenne 200 000 m3/J.

Nos équipes techniques spécialisées en eau sont mobilisées au quotidien pour optimiser la desserte dans l’attente du retour quelques peu tardif des pluies.

Par ailleurs, dans le cadre du projet de renforcement CIM GABON 2, des efforts importants sont déployés par la SEEG sous l’impulsion du Ministère des Mines, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques pour accélérer la mise en service de cette usine de traitement d’eau potable qui devrait apporter une capacité supplémentaire de 36 000 m3/J à l’horizon de janvier 2020.

La SEEG remercie sa clientèle pour sa bonne compréhension.

La Direction de la Communication & de la Responsabilité Sociétale

Pierre Sockat nouveau PCA de la SEEG

Il a été nommé au cours d’un conseil administration ce vendredi 28 juin 2019

C’est l’une des principales décisions prises lors du conseil d’administration de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) tenu ce vendredi 28 juin 2019.  L’ancien PCA de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), Pierre Sockat a été porté à la tête de la SEEG.

« La SEEG a beaucoup de potentialités. Si, l’État a décidé de reprendre la main sur cette entreprise, c’est sur la base d’une vision claire. Le président de la République Ali Bongo Ondimba a fait de l’eau et de l’électricité un secteur prioritaire. D’autant que son vœu ardent est celui de voir toutes les populations avoir accès à ces fournitures », a-t-il déclaré, ajoutant : « nous sommes sur la bonne voie, nous sommes à pied d’œuvre pour mieux offrir nos prestations sur l’ensemble du territoire national ». A déclaré l’ancien PCA de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII).

Le nouveau PCA n’aura pas de jours de repos. A peine arrivé, il devra gérer la crise au sein de l’entreprise notamment le préavis de grève des employés.

 

 

Bernard Gervais de Souza prend les règnes de la SEEG

Il a été nommé mardi nouveau Directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) au terme de la première réunion du conseil d’administration de cette entreprise publique. Il remplace Pierre Lasseni Duboze, nommé en Conseil des ministres du 15 octobre 2018.

 

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a désormais un nouveau directeur. Bernard Gervais de Souza a été élu à ce poste  lors du premier conseil d’administration post Veolia de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est tenu le 2 avril à Libreville.

«Je suis profondément heureux de la confiance qui m’a été témoignée en me portant à la tête de la Société d’électricité et d’eau du Gabon. C’est une société que je connais bien. Aujourd’hui, je sens bien le poids des responsabilités qui sont les miennes. Donc je me suis engagé auprès du conseil d’administration pour aller au bout de la mission qu’ils m’ont confiée», a déclaré le nouveau directeur général de la SEEG.

Précédemment Directeur général adjoint de ladite société,  il devra donc redoubler d’efforts car il arrive à ces prestigieuses fonctions au moment où Libreville, la principale vitrine du Gabon est soumise à des délestages d’électricité suite à un déficit de l’offre.

 

Libreville : la SEEG perd 10% de sa capacité de production

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), l’a annoncé ce mercredi 13 mars, dans un communiqué des fortes perturbations sur son réseau de fourniture en électricité.

« La SEEG informe son aimable clientèle des perturbations qui pèsent actuellement sur la desserte en électricité de Libreville et ses environs. Ces perturbations font suite à l’indisponibilité de certains moyens de production. Cette situation a pour conséquence la perte de 10% de notre capacité actuelle de production », a annoncé le communiqué.

Aussi, l’unique entreprise ayant le monopole de la production et de la distribution d’eau potable et de l’électricité au Gabon, a décliné son « programme de délestages rotatifs mis en place entre 19 heures et 23 heures ».

Le 1er mars courant, l’Agence de régulation du Secteur de l’Eau potable et de l’Energie électrique (ARSEE) a prévenu dans un rapport mensuel de ses activités, que la fréquence des délestages à Libreville et ses environs pourraient augmenter courant ce mois de mars à cause d’une insuffisance de mégawatts.

Soumis actuellement à de nombreuses perturbations, le réseau électrique de Libreville rencontre des difficultés à satisfaire la puissance maximale demandée par la clientèle, laquelle est plus ou moins égale à 251 mégawatts.

Selon l’organe régulateur de l’eau et de l’électricité en République Gabonaise, l’indisponibilité depuis trois mois de trois turbines à gaz à la centrale thermique SEEG d’Owendo, d’une part et d’autre part, d’un groupe à la centrale d’Alenakiri gérée par la Société de Patrimoine, contraint la SEEG à utiliser au maximum de leur puissance exploitable les groupes du parc hydro électrique de Tchimbelé et de Kinguelé.