Gabon : la Seeg lance l’opération de vérification de conformité de ses prestataires

La Direction générale informe l’ensemble des prestataires et sous-traitants inscrits dans le compte Fournisseurs de la SEEG du lancement de l’opération de vérification de leur conformité administrative et de l’effectivité de leurs prestations.

 

Selon le communiqué de la Direction de la Société d’eau et d’énergie du Gabon, les concernés sont priés de fournir les documents suivants : une Fiche circuit, un  Extrait du registre du commerce, une attestation de non-faillite’ Attestation d’assurance civile et professionnelle, l’Attestation d’imposition, l’Attestation d’immatriculation de la TVA (société assujettie à la TVA), l’Attestation CNSS trimestre N-1, l’Attestation CNAMGS trimestre N-1, la  Facture électricité du Siège social et dernière quittance de règlement et le  Relevé d’identité bancaire.

En ce qui concerne les travaux ou prestations en cours, ils devront produire l’un des documents ci-après : le Contrat, la  Lettre d’attribution de commande et/ou Bon de commande, l’Accord de prix Offre de prestation validée.

Les dossiers complets sont à déposer jusqu’au 31 décembre 2023 à la Direction Audit et Contrôle (porte 922), située au 9e étage de l’immeuble Siège de la SEEG. Passé ce délai, la SEEG se réserve le droit de suspendre sa collaboration avec les intéressés.

 

Gabon-règlementation de la SEEG : Alain-Claude donne plus de précisions

Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, a rencontré les syndicats de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), pour mieux détailler la réforme du gouvernement au sujet de la séparation des activités du service public de l’eau et de l’électricité.

 

 

Le 1er septembre 2022, le gouvernement gabonais avait approuvé la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité, pour « assurer un meilleur équilibre économique et financier dudit secteur». Mardi 20 septembre 2022, le ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze a précisé à cet effet à travers l’interview relayé sur le site Gabon Review que :

 Des projets de loi participants des réformes en cours dans les secteurs eau et électricité ont été récemment validés en Conseil des ministres. Que prévoient-ils ?

Nous avons un secteur de l’électricité et de l’eau potable qui connait des évolutions avec l’arrivée, sur le marché, de certains acteurs indépendants, notamment dans le domaine de la production de l’électricité et désormais de l’eau. Il était donc utile d’apporter une réglementation du secteur qui prend en compte ces évolutions.  Cette réglementation, nous avons voulu qu’elle soit distincte pour ce qui est de l’eau et de l’électricité. Ce, d’autant plus que, dans la convention de concession signée avec la SEEG, il y a désormais un règlement de service électricité et un règlement de service eau. Il s’agissait donc d’apporter une réglementation plus générale pour organiser ces deux secteurs d’activités importants pour la production, le transport et la distribution de l’eau potable et de l’énergie électrique.

Vous avez reçu les syndicats qui ont manifesté leurs inquiétudes après la validation de ces projets de loi. Qu’en est-il au terme des échanges ?

Je crois que dans le cadre du dialogue prôné par les plus hautes autorités, il est utile d’entendre les syndicats, surtout lorsqu’il y a les inquiétudes liées à une réglementation qui a été adoptée en Conseil des ministres. Nous avons tenu à les recevoir pour leur expliquer le sens de la réglementation, pour leur indiquer qu’ils n’ont rien à craindre. Bien au contraire, il est question de dynamiser plus encore le secteur. La SEEG étant l’actrice principale du secteur, elle est liée par une convention de concession avec l’État gabonais. Cette convention n’est pas remise en cause par la réglementation. C’est une convention qui a été signée pour une durée de 20 ans et la réglementation ne fait que mieux encadrer l’activité. On les a rassurés et il me semble qu’après cet échange, ils auront des éléments pertinents à rapporter à la base. Je tiens encore à indiquer que l’État gabonais n’a pas vocation aujourd’hui à remettre l’existence ou le fonctionnement de la SEEG. Nous sommes là pour que la SEEG travaille mieux et assure le mieux-être des Gabonaises et des Gabonais. Pour cela, on va l’encadrer le plus possible et pour l’aider à développer le secteur.

Les syndicalistes affichent des appréhensions à propos de la séparation des activités d’eau et d’électricité. Qu’en est-il ?

Je rappelle que dans les faits, y compris dans les centrales SEEG, ces deux activités sont menées par des personnes différentes. Les agents sont affectés, les uns à l’énergie et les autres à l’eau potable. Cela veut dire que ce sont des activités qui, même si elles sont menées dans le cadre d’une même entreprise, nécessitent des spécificités. Cette séparation n’est donc que réglementaire. Une séparation dans la manière d’organiser chacune des activités. Mais ce n’est pas une séparation dans l’entreprise SEEG. Leurs craintes étaient d’imaginer que demain, nous allons pouvoir confier l’eau potable à opérateur. Nous n’en sommes pas là. Nous sommes aujourd’hui dans la réglementation des secteurs qui sont aujourd’hui détenus par la SEEG.

Propos recueillis sur le site Gabon Review

Gabon-règlementation de la SEEG : Alain-Claude  prévoit une rencontre avec les syndicats

Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze,  entend s’organiser avec les  syndicats de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), au cours de cette semaine, afin de lever toute ambiguïté au sujet de la réforme prévue par le gouvernement dans secteur de l’eau et l’électricité.

 

En application des projets de lois portant réglementation des secteurs eau et électricité, le 1er septembre dernier, Alain-Claude Bilie-By-Nze rassure les syndicats de la SEEG qui,  « semblent y voir des motifs d’inquiétude, [mais] il n’en est rien ». A-t-il expliqué. En effet, le ministre entend réorganiser le cadre institutionnel la gouvernance et le règlement des services, le service public, le contrôle, les manquements, les sanctions et le règlement des différends.

Pour le membre du gouvernement, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car cette réforme est « tellement indispensable pour la vitalité du secteur ». À l’en croire, ces projets visent, comme c’est le cas dans la majorité des autres pays, à fixer les conditions générales d’exercice des activités eau et électricité par les différents acteurs du secteur et non autre chose.

Rappelons que le 1er septembre 2022, lors du conseil des ministres, le gouvernement a adopté un projet portant sur la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité qui vise à « assurer un meilleur équilibre économique et financier dudit secteur ».

Gabon : le ministère de l’eau et de l’électricité bientôt séparés

Les activités du service public du secteur de l’eau et de l’électricité seront désormais séparées pour une meilleure organisation comme indiqué lors du conseil des ministres qui a eu lieu le 1er septembre 2022.

 

Le gouvernement réuni en conseil des ministres comptent règlementer les secteurs de l’eau et de l’électricité. A cet effet, deux projets de loi ont été a décision a été approuvés lors du conseil des ministres. Le premier projet  porte sur, la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité qui vise à « assurer un meilleur équilibre économique et financier dudit secteur », justifie le gouvernement dans le communiqué final du conseil des ministres.

En effet, cette initiative qui va permettre et garantir le droit d’accès à l’énergie électrique, la bonne gouvernance dans la gestion des activités du secteur et la prise en compte des bonnes pratiques internationales reconnues dans le secteur de l’électricité. Le projet définit également l’électricité rurale, périurbaine et les énergies renouvelables ; la maîtrise de l’énergie électrique et les installations intérieures ; la régulation des tarifs et le financement du secteur ; la fiscalité ; le contrôle, les sanctions et le règlement des différends…

Le deuxième projet quant-à-lui tient compte des différents aspects socio-économiques et sanitaires de l’Eau à travers un ensemble de dispositions qui ont été érigées en principes fondamentaux pour une bonne gestion des eaux. Notamment dans le domaine de l’eau potable et de la lutte contre la pollution.

Selon le communiqué final du conseil des ministres, le projet de texte définit entre autres les principes du cadre institutionnel, les autres acteurs et la gouvernance, la domanialité publique de l’eau, la gestion des ressources en eau. Il définit par ailleurs le service public ; les eaux conditionnées et les autres utilisations ; la qualité de l’hygiène, de la responsabilité civile industrielle et de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ; la formation, l’emploi des nationaux et les programmes d’expertise technique ; la protection des consommateurs ; le régime fiscal, douanier et les autres dispositions financières ; le contrôle, les manquements, les sanctions et le règlement des différends.

Eau et électricité: La production en hausse au 1er trimestre 2019

A fin mars, la production globale d’électricité a augmenté de 2,8 % à 612,2 GWh (Gigawatt-heure) et celle de l’eau de 1,57 %, selon la Note de conjoncture sectorielle (NCS) du ministère de l’Économie.

La Société du patrimoine a en effet augmenté sa production additionnelle d’électricité de 9,9 %. Dans l’ensemble, souligne la NCS, les ventes d’électricité ont augmenté de 2,2 % à 439,6 GWh par rapport à la même période de l’an dernier. Une performance qui s’explique par la reprise observée dans les secteurs primaire et secondaire (BTP, bois, pétrole, etc.).

Le chiffre d’affaires du secteur s’est renforcé de 7,6 % à 45,9 milliards de francs CFA au cours de la période considérée contre 42,7 milliards de francs CFA en 2019.

Quant à l’eau, sa production nette a augmenté de 1,57 % pour atteindre 29,6 millions de m3 contre 29,1 millions de m3 l’année précédente. Le volume des ventes, hors cession, a évolué de 3 % pour se situer à environ 16 millions de m3 d’eau, ce qui témoigne de la forte consommation des ménages. Sur la période, le chiffre d’affaires du secteur s’est accru de 6,1 %.

source: La Libreville

Communiqué de la SEEG: Perturbation de la fourniture d’eau à Libreville

COMMUNIQUE DE PRESSE

Perturbations dans la desserte en eau potable de Libreville et ses environs

Libreville, le 22 septembre 2019- La Société d’Energie et d’Eau du Gabon informe sa clientèle de Libreville et ses environs des perturbations dans l’approvisionnement en eau potable.

Ces perturbations, ressenties par une partie de la clientèle s’expliquent par la conjugaison de deux facteurs qui sont :

  • Un déficit structurel de nos capacités de production entre l’offre et la demande (offre : 230 000 m3/J, demande : 300 000 m3/J, déficit : 70 000 m3/J) ;
  • Un déficit conjoncturel dû à l’étiage, un phénomène climatique naturel qui de manière saisonnière, entraine une diminution de nos capacités de production, la faisant passer de 230 000 m3/J à une moyenne 200 000 m3/J.

Nos équipes techniques spécialisées en eau sont mobilisées au quotidien pour optimiser la desserte dans l’attente du retour quelques peu tardif des pluies.

Par ailleurs, dans le cadre du projet de renforcement CIM GABON 2, des efforts importants sont déployés par la SEEG sous l’impulsion du Ministère des Mines, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques pour accélérer la mise en service de cette usine de traitement d’eau potable qui devrait apporter une capacité supplémentaire de 36 000 m3/J à l’horizon de janvier 2020.

La SEEG remercie sa clientèle pour sa bonne compréhension.

La Direction de la Communication & de la Responsabilité Sociétale