Droits de l’homme : un expert de l’ONU attendu au Soudan

La répression des manifestants se poursuit au Soudan depuis la prise du pouvoir par les militaires en octobre 2021.L’Organisation des Nations unies (ONU) veut évaluer la situation des droits de l’homme au Soudan. Pour ce faire, son expert en charge des droits de l’homme, Adama Dieng, commencera ce dimanche sa première visite officielle dans le pays, un mois après que la première visite a été reportée à la demande des autorités soudanaises.

Au cours de sa visite, qui se déroulera du 20 au 24 février 2022, M. Dieng rencontrera de hauts responsables du gouvernement soudanais, des représentants d’organisations de la société civile, des défenseurs des droits de l’homme, des responsables d’entités des Nations unies et des diplomates.

Le Sénégalais Adama Dieng a été désigné expert des Nations unies sur les droits de l’homme au Soudan par la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme en novembre 2021, conformément à la résolution S-32/1 du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, afin de surveiller la situation des droits de l’homme au Soudan depuis le coup d’État militaire du 25 octobre 2021.

La Banque de l’UE soutient le secteur privé africain

L’institution financière va débloquer 62 millions d’euros pour accompagner les entreprises privées touchées par la crise sanitaire de la Covid-19.L’investissement dans le secteur privé en Afrique, comme partout ailleurs dans le monde, est indispensable pour remédier aux conséquences de la crise sanitaire et enclencher une croissance durable. Les fonds de la Banque européenne d’investissement (BEI) promis en marge du Sommet Union européenne-Union africaine (17-18 février à Bruxelles) permettront de financer six initiatives d’investissement à fort impact en faveur du secteur privé.

Il s’agit entre autres de l’accélération de l’investissement dans les jeunes pousses du secteur technologique d’Afrique, la garantie de l’accès au financement des populations éloignées et fragiles et le soutien au financement du secteur privé avec les principales banques africaines locales.

Le retrait de Barkhane et de Takuba du Mali à la Une en Afrique

L’officialisation du retrait des forces françaises et européennes du territoire malien est le sujet le plus traité dans les médias africains consultés jeudi par APA.« Lutte contre le terrorisme: la France et ses alliés annoncent leur +retrait coordonné+ du Mali », titre Wakatsera. Le quotidien burkinabè souligne que « la France, ses alliés européens et le Canada ont confirmé, dans une déclaration conjointe, le retrait de Barkhane et la force Takuba du Mali, à la suite de la dégradation des relations des autorités de ce pays avec la France ».

Malijet affirme aussi que « la France et ses partenaires européens se retirent militairement du Mali ». Cette décision fait suite à « la dégradation des relations avec la junte à Bamako ». « Les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies » et les pays ont décidé « le retrait coordonné » du Mali, tout en assurant de leur « volonté de rester engagés dans la région » du Sahel en proie à la contagion djihadiste, ajoute le site malien, citant une déclaration conjointe.

Le Monde Afrique revient sur l’« histoire d’une rupture » entre la France et le Mali à travers la force Barkhane. « C’est une fin sans gloire pour une intervention armée entamée de manière euphorique et qui s’achève, neuf ans plus tard, sur fond de crise entre le Mali et la France, deux pays qui se crurent, le temps des premières victoires, liés par une amitié indéfectible et se retrouvent aujourd’hui dos à dos », souligne le site français.

Le Sénégalais Macky Sall, qui a assisté à la prise de ces décisions à Paris en tant que président en exercice de l’Union Africaine (UA), a noté qu’il « faut désormais centrer la coopération sur l’action et le résultat », parlant des relations Union Européenne et Union Africaine dans Le Soleil.

Sur un autre sujet, L’Observateur se demande si le président sénégalais est « pêcheur ou pécheur politique » suite au récent « débauchage » de l’opposant Bamba Fall dans la coalition présidentielle. Le journal sénégalais rappelle « les mauvaises expériences avec Idrissa Seck, Banda Diop, Moussa Sy ».

Walf Quotidien souligne de son côté que ces débauchages s’expliquent pour Macky Sall par la volonté de mettre « le cap sur les Législatives » prévues en juillet prochain.

« L’anti-terrorisme au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains » (Macky Sall)

Le combat contre les groupes jihadistes au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains », a estimé à Paris le président sénégalais Macky Sall, réagissant à l’annonce du retrait du Mali des forces françaises et européennes.« Nous comprenons cette décision » a déclaré Macky Sall  ce jeudi matin dans une conférence de presse commune avec le président Emmanuel Macron, Nana Akufo-Addo, president en exercise delà Cedeao et Charles Michel, président du Conseil européen. 

Le president sénégalais qui assure la présidence tournante de l’Union africaine, a soutenu que « la lutte contre le terrorisme au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains ».

Macky Sall s’est réjoui par ailleurs de la décision de la France de l’Union européenne d’accompagner les pays du Sahel et du Golfe de Guinée en proie au jihadisme. « Nous sommes heureux que l’engagement ait été renouvelé de rester dans la région et de réarticuler le dispositif », a-t-il dit en ce sens.

Emmanuel Macron a soutenu ce jeudi à Paris lors d’une conférence de presse commune avec l’UE, la Cedeao et l’UA que les forces militaires françaises Barkhane et européennes Takuba vont quitter définitivement le territoire malien lors d’un « retrait coordonné ».

Une décision qui vient entériner les mesures arrêtées mercredi soir lors d’un dîner de travail à l’Élysée réunissant plusieurs dirigeants européens et des pays du G5 Sahel, de la Cedeao et l’UA.

Sahel: la France l’UE annoncent un « retrait coordonné » au Mali

C’est désormais officiel. La France et ses partenaires européens officialisent leur retrait militaire au Mali après neuf ans de lutte anti-jihadistes.Cette décision majeure a été annoncée par la France et ses alliés européens dans un communiqué commun. Une déclaration qui vient entériner les décisions arrêtées mercredi soir lors d’un sommet à l’Élysée réunissant plusieurs dirigeants européens et africains.

La sécurité au Sahel était d’ailleurs au cœur de ce dîner de travail entre le président français Emmanuel Macron, ses partenaires européen et des chefs d’Etat africains. 

Les pays du G5 Sahel comme le Tchad, le Niger et la Mauritanie étaient étaient présents à cette rencontre tout comme le Bénin, récemment touché par des attaques jihadistes, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall qui assure la présidence tournante de l’Union africaine et celui du Ghana Nana Akufo-Addo, qui assure la présidence de la Cedeao. 

Au centre des débats, le retrait définitif de la force militaire Barkhane et européenne Takuba au Mali. Emmanuel Macron a donné sa position sur la question évoquant un retrait des troupes françaises et européennes au Mali.

Le président français avait entamé depuis plusieurs jours une série de consultations avec ses partenaires européens pour adopter une position commune sur la question.

Foot féminin : le Sénégal à un match de la Can 2022

Les Lionnes ont battu, ce mercredi au stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar), le Mali sur le score d’un but à zéro.Le Sénégal s’est imposé, dans cette manche aller du second tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations féminine, grâce à une réalisation de Nguénar Ndiaye à la 71e minute. Lancée en profondeur, l’avant-centre a lobé du pied droit la gardienne Fatoumata Karantao sortie à sa rencontre.

Le Mali, dont le jeu est plus fluide, s’est ensuite procuré des occasions nettes pour au moins égaliser. Cependant, les offensives ont mal géré ces actions. Au coup de sifflet final, le coach Mame Moussa Cissé et ses joueuses ont exulté sur la pelouse.

Dix ans après son unique participation à la Can féminine, le Sénégal se donne les moyens d’écrire une nouvelle page d’histoire le 22 février prochain à Bamako lors du match retour. La phase finale est prévue du 2 au 23 juillet 2022 au Maroc.

La Bad appuie l’Agenda 2063 de l’Union africaine

Le Fonds africain de développement vient d’accorder une subvention de 11,48 millions de dollars au secrétariat de l’institution régionale pour renforcer sa gouvernance et lui apporter un soutien institutionnel.L’approbation de cette subvention s’inscrit dans le volet « financement des biens publics régionaux » du Fonds logé à la Banque africaine de développement (Bad). Les ressources contribueront au projet de renforcement des capacités institutionnelles de l’Union africaine, un programme conçu pour améliorer la capacité de la Commission de l’UA à piloter l’Agenda 2063.

Ce dernier est la vision de l’institution régionale pour « une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène mondiale ». Il comprend des programmes pour stimuler la croissance économique et le développement du continent et conduire à sa transformation rapide.

Les fonds alloués couvriront trois principaux volets : le renforcement institutionnel ; la planification et la coordination des politiques, ainsi que la fourniture de prestations de services ; et la gestion de projet. En outre, le projet comprend d’importantes garanties environnementales et sociales ainsi que des considérations liées à la dimension de genre.

En 2017, la Commission de l’UA a lancé un vaste processus de réforme institutionnelle afin de rendre l’institution plus agile, plus efficace et plus autonome financièrement. Le projet poursuivra ces réformes en modernisant ses systèmes et en améliorant ses capacités de planification, de coordination et de prestation de services.

Une partie des fonds sera allouée aux pratiques de réduction des risques de catastrophes et aux mécanismes d’adaptation au changement climatique de la Commission de l’UA. Le soutien aux femmes comprendra l’élaboration des lignes directrices et du tableau de bord de la Commission en matière d’intégration de la dimension de genre et de la jeunesse, ainsi que des activités connexes, en plus du soutien à la réforme institutionnelle de l’Union africaine.

Le coût total du projet s’élève à 12,6 millions de dollars, et inclut une contribution en nature de l’Union africaine. Le succès du projet devrait encourager d’autres institutions de développement pour des contributions similaires.

Sénégal : Macky Sall déterminé à préserver les forêts casamançaises

Malgré le récent accrochage avec les rebelles du MFDC, le chef de l’Etat a réitéré la volonté du Sénégal à préserver ses forêts « à tout prix », a appris APA mercredi de sources médiatiques.« Nous allons préserver notre forêt, quel que soit le prix à payer », a sèchement répondu Macky Sall devant la presse allemande qui l’invitait à se prononcer sur la libération des soldats pris en otage par Salif Sadio, le chef de la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MDFC).

Ce groupe irrédentiste implanté au sud du Sénégal survit depuis quatre décennies au prix de trafics de tous genres, la coupe du bois en particulier. Le 24 janvier dernier en Gambie, pays partiellement enclavé au Sénégal, des affrontements ont eu lieu entre soldats sénégalais membres de la Mission ouest-africaine en Gambie (Ecomig) et rebelles. Quatre militaires sont tués alors que sept autres pris en otage sont libérés après trois semaines.

Dans une vidéo où il s’entretient avec des journalistes et diffusée en boucle sur les réseaux sociaux, Salif Sadio déclare que les soldats sénégalais avaient traversé la frontière et attaqué ses bases. L’armée sénégalaise a précisé de son côté que les combats sont survenus « dans le cadre d’une action de sécurisation et de lutte contre les trafics illicites, notamment contre l’exploitation criminelle du bois sur la frange frontalière avec la Gambie ».

Selon le journal sénégalais Le Quotidien, Macky Sall s’est réjoui de voir ces compatriotes recouvrer la liberté, remerciant au passage toutes les personnes qui ont rendu cela possible. Il s’agit en premier lieu des médiateurs de la communauté italienne Sant’Egidio, de la Croix Rouge internationale et de la mission de la Cedeao en Gambie (MICEGA).

En de toutes ces actions, le président Sall a indiqué que l’Etat sénégalais ne permettrait pour aucun motif « les coupes sauvages » dans ses forêts, celles casamançaises en particulier.

La Casamance est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982. Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie, le conflit a persisté à basse intensité. Le Sénégal s’emploie à normaliser la situation et a entrepris de réinstaller les déplacés.

L’avenir de Barkhane au Mali tient en haleine la presse africaine

Le sort de l’opération française Barkhane, qui devrait être prononcé mercredi en marge d’une réunion à Paris suivie le lendemain d’un sommet euro-africain, est le sujet le plus évoqué dans les médias africains consultés mercredi par APA.Wakatsera indique que « Barkhane sort des bras du Mali pour enlacer le Sahel ». « Au vu de l’escalade verbale qui ne cesse de grimper entre Paris et Bamako, et entre renvoi et rappel de l’ambassadeur de France au Mali, il ne fallait pas être un bookmaker politique exceptionnel, encore moins un devin pour voir la rupture, sur le plan militaire, entre les deux partenaires historiques. Mais la France quittera le Mali pour bien rester au…Sahel, et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’ouest, qui ont besoin de partenariats bien pensés pour faire face à l’ogre terroriste dont l’appétit vorace ne faiblit pas », note le journal burkinabè.

Maliweb se demande s’il ne s’agit pas d’une « rupture définitive » entre Paris et Bamako. En effet, un mini-sommet sur le Sahel et le Mali est prévu ce soir à Paris et à la veille du sommet UE-UA à Bruxelles. Le président français Emmanuel Macron doit donc annoncer la réorganisation de la force antiterroriste Barkhane, qui devrait quitter la Mali mais rester dans les autres pays du Sahel en proie au djihadisme.

Pour Aujourd’hui Faso, ce sera un « dîner-préambule élyséen avant activation » du départ de Barkhane et Takuba du Mali. « Ce n’est donc pas un dîner avant pince-fesses, (Gala ou dansante) loin s’en faut, mais de petites agapes studieuses, car il s’agit d’une pré- réunion pour discuter du départ de Barkhane et Takuba du Mali et leur redéploiement dans un ou des pays de la sous-région. Ce n’est d’ailleurs pas un secret car depuis plusieurs semaines, le paquetage des soldats tricolores et européens est prêt à quitter les sables maliens et la question principale est de déterminer où poser leurs baluchons au Sahel », explique le quotidien burkinabè.

Au Sénégal, le quotidien Walf Quotidien note que « Barkhane vit ses dernières heures au Mali » avec le redéploiement des soldats français.

Malgré ce possible retrait des forces françaises, L’Essor renseigne que les Forces armées maliennes sont « en position de force » dans la région de Ségou. « Lancée le 1er janvier 2022, l’opération +Maliko+ dans les zones infestées par le terrorisme islamiste donne des résultats tangibles sur le terrain », constate le quotidien malien.

Au plan économique, l’agence de presse mauritanienne Sahara Media renseigne que « le Mali signe avec la Mauritanie un accord destiné à faciliter les échanges commerciaux » suite à l’embargo de la Cédéao.

Foot en Afrique : les dates des barrages du Mondial 2022 fixées

Du 24 au 29 mars 2022, dix matchs permettront de connaître les cinq représentants du continent à la Coupe du monde qatarie.Dernière ligne droite. Les dix sélections, ayant terminé en tête de leur groupe au 2e tour des éliminatoires, vont s’affronter en aller et retour. À part le Mali, tous les prétendants ont déjà participé au Mondial.

Pour entrer dans ce cercle restreint, les hommes du coach Mohamed Magassouba devront vite tirer les enseignements de leur élimination en huitièmes de finale de la Can 2021. Le jeu de possession des Aigles était inefficace dans la zone de vérité. Sur les quatre buts inscrits au Cameroun, en autant de matchs disputés, trois sont des penalties transformés par l’avant-centre Ibrahima Koné.

La Tunisie a une revanche à prendre sur le Mali qui l’a battue il y a un peu plus d’un mois. Les Aigles de Carthage, qui se déplacent le 24 mars et reçoivent trois jours plus tard, sont capables du meilleur comme du pire. Bluffante face au Nigeria, la Tunisie est retombée dans ses travers contre le Burkina. Cette inconstance a causé le limogeage de l’entraîneur Mondher Kebaier remplacé par son adjoint Jalel Kadri.

Ghana – Nigeria, 24 et 27 mars 

Ces deux nations ont respectivement pris part à trois et six phases finales de Coupe du monde. Lors de l’édition 2018, les Super Eagles étaient présents en Russie contrairement aux Black Stars.

Le Ghana quelconque a fait naufrage au Cameroun. Défaits par le Maroc, tenus en échec par le Gabon et surpris par les Comores, les partenaires d’André Ayew ont lamentablement été éliminés au premier tour.

Le Nigeria, au sortir de ses trois premières rencontres de haute facture dans la compétition, semblait taillé pour le titre. Mais les Super Eagles ont perdu pied dès les huitièmes de finale.

Égypte – Sénégal, 24 et 28 mars 

Le remake de la finale de la 33e édition de la Can 2021 s’annonce haletant. Le Sénégal, qui a remporté la première manche aux tirs au but, est plus que jamais sûr de ses forces. Sa malédiction s’est enfin brisée le 6 février dernier grâce notamment au leadership de Sadio Mané.  

L’Égyptien Mohamed Salah a fondu en larmes quand son coéquipier à Liverpool (Premier League anglaise) s’apprêtait à en finir avec ses espoirs de sacre. Ce coup de massue est resté en travers de la gorge du Pharaon qui rêve de priver le nouveau champion d’Afrique d’une deuxième qualification de suite à la Coupe du monde.

Cameroun – Algérie, 26 et 29 mars 

Le dernier Mondial des Lions indomptables et des Fennecs, c’était en 2014 au Brésil. Le Cameroun a clos sa Can avec une médaille de bronze arrachée au Burkina alors que l’Algérie, tenante du titre, s’est sabordée au premier tour.

Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’Algérie, dispose de peu de temps afin de remobiliser ses troupes et retrouver l’identité qui lui a permis de monter sur le toit de l’Afrique. La plaie est moins profonde pour le Cameroun qui a fait montre de caractère dans une petite finale très mal embarquée.  

Menés trois à zéro par les Étalons à la mi-temps, les Lions indomptables ont effacé l’ardoise avant de s’imposer aux tirs au but. Un exercice qui ne leur avait pas souri quelques jours auparavant. Avec ce mental à toute épreuve, le Cameroun peut causer bien des ennuis à une Algérie convalescente.

RD Congo – Maroc, 26 et 29 mars

Les Léopards ont faim. Jusque-là, il faut remonter à 1974 pour trouver l’unique trace de la République démocratique du Congo au Mondial. Le pays s’appelait encore le Zaïre et le tournoi se déroulait en République Fédérale d’Allemagne (RFA, Ouest).

Tout un pays attend ce retour à portée de main dans le nec plus ultra du foot d’autant que Cédric Bakambu et compagnie ont regardé la Can 2021 à la télévision. Le Maroc, sorti en quarts de finale par l’Égypte (2-1 après prolongations), a plus d’expérience. Et les Lions indomptables, cinq fois mondialistes, ont développé au Cameroun un jeu séduisant.

Tribune: Macky Sall et Charles Michel veulent un nouveau partenariat entre l’Afrique et l’Europe

TRIBUNE – Avant le sommet entre les responsables de l’Union africaine et de l’Union européenne, Macky Sall, président du Sénégal et de l’Union africaine, et Charles Michel, président du Conseil Européen, signent une tribune conjointe que publie Apa news.Les 17 et 18 février prochains, les chefs d’État ou de gouvernement de l’Union africaine et de l’Union européenne se réuniront en sommet à Bruxelles. Le dernier sommet UA-UE s’est tenu il y a plus de quatre ans, en novembre 2017, à Abidjan.

La pandémie est évidemment l’une des raisons qui expliquent le temps qui s’est écoulé depuis notre dernière rencontre. Sa survenue renforce d’autant plus la dimension exceptionnelle que nous voulons, de part et d’autre, donner à ce sommet. L’objectif n’est rien moins que d’établir ensemble les bases d’un partenariat renouvelé entre nos deux continents, un nouvel élan dont l’idée est en gestation depuis un certain temps déjà. La croissance, la prospérité partagée et la stabilité sont les grands objectifs de ce partenariat. Notre sommet reposera sur deux principes fondateurs.

Respect et valeurs

Nos deux continents et leurs peuples partagent une proximité géographique, des langues et des liens humains et économiques. La paix et la sécurité de nos deux continents sont interdépendantes. Voilà pourquoi le premier principe fondateur doit être le respect. Le futur nous demande d’accepter et de respecter nos différences.

Le second principe fondateur, ce sont les droits et les valeurs que sont la dignité, la liberté et la solidarité, exercés dans le cadre de l’état de droit et de la bonne gouvernance. Sur ce terrain commun, nous pouvons chaque jour apprendre les uns des autres.

Enfin, notre projet repose sur des intérêts communs. Une Afrique prospère, stable, sûre et durable, en pleine possession de ses moyens pour affronter tous les défis de l’avenir en est le cœur.

Un partenariat pour la prospérité

Un partenariat postule l’échange et le partage. Chacun de nos deux continents dispose de possibilités gigantesques à mettre au profit de ce projet commun.

L’UE apportera des capacités d’investissements publics et privés, ainsi qu’un savoir-faire en matière d’infrastructures et de technologies vertes, qui sont essentielles pour notre combat commun contre le changement climatique et la transformation des économies africaines.

L’Afrique dispose d’importantes ressources naturelles, d’une population jeune et dynamique qui ne demande qu’à être mobilisée, et de capacités d’innovation et d’inventivité impressionnantes.

Elle a aussi besoin d’un meilleur accès aux ressources, y compris par la réallocation des droits de tirage spéciaux sur une base volontaire, pour financer ses énormes besoins de développement économique et social.

Dans le même esprit, une initiative pour l’allègement de la dette des pays pauvres est souhaitable pour soutenir les efforts de résilience et de relance des pays africains.

Nous lançons également un appel en faveur d’une transition énergétique juste et équitable tenant compte des besoins spécifiques de l’Afrique, notamment pour son industrialisation et l’accès universel à l’électricité. Nous rappelons que plus de 600 millions d’Africains restent encore sans accès à l’électricité.

Un partenariat pour la stabilité

Notre partenariat renforcé mettra aussi la paix et la sécurité au cœur de ses priorités. Les menaces sont de plus en plus transnationales et de plus en plus complexes. Nous y sommes tous confrontés, quelles que soient leurs formes, y compris les cyberattaques et les attaques hybrides.

Ces menaces communes nous appellent à continuer à y faire face ensemble, y compris en Afrique, en particulier dans la lutte contre le terrorisme.

Il nous faut poursuivre ensemble la réflexion, sous l’égide de l’Union africaine et de l’Union européenne, pour une meilleure coordination de nos efforts dans cette lutte solidaire contre un ennemi commun. Faire face à ce défi majeur requiert de partir des causes profondes, l’instabilité et la radicalisation, pour aller jusqu’à la résolution durable des crises et à la construction d’une paix réelle et durable.

L’épreuve de la pandémie

La pandémie a mis en évidence nos vulnérabilités communes, notre interdépendance et donc la nécessité d’agir ensemble et de façon concertée pour y faire face et mieux nous préparer aux éventuelles crises sanitaires dans le futur. La lutte contre la COVID-19 reste une priorité immédiate.

L’Europe s’est investie depuis le début pour organiser et financer la solidarité internationale en matière de vaccins, en particulier au travers de l’initiative COVAX. L’UE et ses États membres ont à ce jour donné près de 400 millions de doses dans le monde entier, dont plus de 85 % via COVAX.

Avec près de 130 millions de doses livrées en l’Afrique, l’UE est l’un des plus grands donateurs sur le continent. L’UE renforce aussi son soutien pour l’administration des doses, car avec l’augmentation de l’approvisionnement, le plus grand défi sera la mise en place des plans vaccinaux.

Au-delà de la solidarité relative au don de vaccins, le défi que nous devons relever ensemble est aussi celui de la production de vaccins et d’autres produits médicaux et pharmaceutiques en Afrique pour satisfaire les besoins essentiels du continent. Nous saluons et soutenons les projets déjà en cours sur le continent.

L’essentiel est d’adopter une approche concrète: identifier les obstacles, les freins aux livraisons, au stockage et à l’administration des doses, et y remédier; ainsi que, bien sûr, accélérer la mise en place des capacités locales de production des vaccins en Afrique, par l’Afrique et pour l’Afrique.

Enfin, nous sommes convaincus que la solidarité internationale en matière de pandémies et de grandes crises sanitaires doit être organisée de manière globale, multisectorielle et inclusive. Nous avons lancé et activement promu l’idée d’un traité international sur les pandémies. Ces efforts conjoints des Européens et des Africains ont abouti à la décision récente de l’Assemblée mondiale de la Santé d’ouvrir les négociations sur ce projet de traité, dont la conclusion est prévue pour mars 2024.

Un arc de paix

Nous voyons grandir dans notre monde les risques de confrontation entre blocs. Face à cette tendance inquiétante, nous avons la conviction que l’Afrique et l’Europe peuvent travailler ensemble à l’avènement d’un monde meilleur et plus sûr pour tous, en privilégiant le dialogue et la coopération dans le respect mutuel.

C’est dans cet esprit et avec ces objectifs que nous nous apprêtons, Africains et Européens, à nous retrousser les manches pour travailler à un avenir commun enthousiasmant.

Le Président de la République du Sénégal, Macky Sall

Le Président du Conseil Européen, Charles Michel

Lancement d’un projet africain pour une justice climatique

Le projet vise à amplifier les voix des femmes, jeunes et communautés locales et autochtones qui réclament la justice climatique.Des activistes africains engagent le combat pour la justice climatique. Ils seront aidés dans leur combat par le projet « African Activists for Climate Justice » (ACCJ, sigle anglais) dont la composante sénégalaise a été lancée officiellement le 14 février 2022 à Dakar.

Ses initiateurs expliquent que d’une durée de 56 mois (mai 2021-31 décembre 2025), le projet entend améliorer la démocratisation du débat climatique et le développement d’une justice climatique en Afrique.

« Le projet AACJ vise à amplifier les voix des femmes, jeunes et communautés locales et autochtones qui réclament la justice climatique et à renforcer les capacités des groupes les plus touchés par le changement climatique afin de faire progresser l’équité, la dignité et la justice pour les communautés les plus vulnérables et les plus réprimées en Afrique », selon Sokhna Dié Kâ, Program Manager de l’ONG Natural Justice qui fait partie du consortium qui met en œuvre le projet au Sénégal.

L’intervention du projet se fera de manière holistique et vise les jeunes et les femmes des communautés impactées et/ou vulnérables face au changement climatique et ciblera globalement des zones côtières avec une incidence sur les politiques et réglementations au niveau national, régional et international.

Il est financé par le ministère néerlandais des Affaires étrangères à hauteur de plus de 43 millions d’euros. Le projet AACJ est aussi mis en œuvre dans sept autres pays africains : Burkina Faso, Nigeria, Ethiopie, Kenya, Somalie, Mozambique et Afrique du Sud.

La libération des soldats sénégalais à la Une en Afrique

La libération des militaires sénégalais de la Cédéao engagés en Gambie par les rebelles du MFDC et la situation économico-sécuritaire au Mali sont les principaux sujets traités par les médias consultés mardi par APA.Au Sénégal, le Témoin note que « les 7 soldats otages du MFDC (ont été) libérés » après trois semaines de captivité. Toutefois, leurs gilets pare-balles, casques, munitions et armes ont été « confisqués » par les rebelles indépendantistes, souligne Sud Quotidien.

L’Observateur livre « les coulisses de la libération des 7 otages », des soldats sénégalais en mission internationale de la Cédéao en Gambie. Dans le journal sénégalais, « un préparateur mental alerte sur les dangers de l’absence de prise en charge des militaires libérés ». Quoi qu’il en soit, L’AS note que la libération de ces soldats est un « soulagement national ».

Le quotidien burkinabè Wakatsera qualifie cette libération comme « un autre miracle de Sant’Egidio », à savoir la communauté italienne qui est à l’origine de la médiation qui a conduit au relâchement des sept militaires sénégalais qui étaient aux mains du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC).

« Même si Saint Valentin n’a pas agi pour rapprocher deux cœurs en ce 14 février, c’est dans un élan «humanitaire» et «sans condition» que Salif Sadio, a consenti à la libération de ses désormais ex-otages. En tout cas, le chef de l’une des factions du mouvement indépendantiste que dirigeait l’Abbé Augustin Diamacoune Senghor, depuis 1982, jusqu’à sa mort en 2007, a tenu sa promesse de libérer ses captifs, après avoir rendu les corps de trois autres soldats morts lors de l’accrochage meurtrier du 24 janvier, entre éléments de l’Ecomig et combattants du MFDC », explique le journal burkinabè.

Sur un autre sujet, Le Monde Afrique indique que « le retrait des troupes françaises au Mali se précise » même si « l’adaptation de la stratégie pour empêcher la propagation de l’insurrection islamiste vers le sud pourrait s’avérer complexe ».

Maliweb note de son côté que « la polémique entretenue par Paris quant à la présence du groupe Wagner au Mali importe peu pour beaucoup de Maliens. Pour eux, les résultats sécuritaires de la collaboration “franche” entre l’armée malienne et ses partenaires russes constituent le baromètre. Et ces résultats sont jugés très satisfaisants ».

A propos des craintes de l’approvisionnement du marché en produits de première nécessité dans le pays suite aux sanctions de la Cédéao, le site malien reprend le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Youssouf Bathily : « Des produits seront disponibles jusqu’au-delà du mois de ramadan ». Selon Maliweb, « le corridor Bamako-Conakry est désormais la voie trouvée par des opérateurs économiques maliens. Les autorités du pays ont fixé leur regard sur l’axe Conakry-Bamako et Bamako-Nouakchott après les sanctions infligées par la CEDEAO et l’UEMOA à l’endroit de notre pays lors du sommet d’Accra, le 9 janvier 2022. Cet axe qui était moins fréquenté est bien fonctionnel aujourd’hui ».

Pour l’AMAP, « le Mali ne connaîtra pas un défaut d’approvisionnement en denrées de première nécessité et les magasins sont pleins chez plusieurs grossistes, a constaté vendredi dernier, le ministre en charge du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, qui a fait le déplacement ».

Sénégal : l’Armée « prend acte » de la libération de ses soldats

Le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) a relâché, ce lundi, les sept militaires qu’il avait capturés le 24 janvier dernier.« Ils se trouvent dans un bon état physique général », rassure un communiqué du colonel Alexis Grégoire Vasse, Directeur de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa).

La Grande Muette a par ailleurs salué « l’élan de solidarité patriotique et spontané » manifesté par leurs concitoyens à son égard.

En outre, l’Armée sénégalaise réaffirme que l’attaque de son contingent, dans le cadre de la Mission ouest-africaine en Gambie (Ecomig), « s’était bien déroulée en territoire gambien », contrairement aux allégations « propagandistes » du mouvement rebelle.

Sénégal : un nouveau nid pour les start-ups

Le lancement des travaux de construction du Centre Mohamed Bin Zayed pour l’Entrepreneuriat et l’Innovation a été effectué ce lundi à Dakar.Une vieille doléance en phase d’être satisfaite. Le Centre Mohamed Bin Zayed pour l’Entrepreneuriat et l’Innovation devrait répondre au manque d’espaces dédiés aux femmes et aux jeunes entrepreneurs du Sénégal.

Ce bâtiment multifonctionnel et ultra moderne est financé à hauteur de 70 %, soit 12 milliards F CFA, par le Fonds Khalifa pour le développement des Emirats arabes unis. L’État du Sénégal contribuera au financement avec une enveloppe de 5 milliards F CFA afin de compléter le coût global du projet qui s’élève à 17 milliards F CFA environ.

Le Centre Mohamed Bin Zayed pour l’Entrepreneuriat et l’Innovation sera bâti sur une superficie de plus 36 mille m². Deux sous-sols d’une capacité d’accueil de 154 places supporteront les sept niveaux de l’immeuble en plus d’une terrasse aménagée.

« Cet espace, qui servira entre autres de lieu d’études, d’incubation et de rencontre, permettra aux jeunes d’avoir accès aux technologies de l’information et de la communication, aux derniers outils en lien avec la réalité virtuelle et augmentée, l’intelligence artificielle, la Blockchain… », a indiqué le Délégué général à l’entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (Der/FJ), Papa Amadou Sarr.

Grâce à cette infrastructure, « les jeunes qui allaient à la Silicon Valley, au MIT (Massachusetts Institute of Technology) ou à la station F de Paris, n’auront plus ce besoin parce que tous les outils (nécessaires) seront disponibles dans ce centre », a-t-il ajouté.

Présidant la cérémonie, le ministre, Secrétaire Général de la présidence de la République, Oumar Samba Ba, a salué cette initiative qui contribue au développement de l’écosystème numérique de son pays.

« A terme, a-t-il soutenu, ce centre à vocation internationale, deviendra une plateforme de référence sur le continent africain en vue d’offrir aux investisseurs et aux innovateurs un point d’accès aux marchés sénégalais et de la sous-région ».

L’inauguration de l’édifice est prévue en juillet 2023, soit dix-huit mois après le démarrage des travaux. Mais Pape Amadou Sarr espère aller plus vite en livrant le joyau dès avril 2023.

Fonds mondial de la santé: pour une répartition des contributions africaines

Les États-Unis accueilleront la 7e Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de la santé au deuxième semestre de cette année 2022.Les acteurs de la Société civile africaine demandent une meilleure répartition des ressources financières du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Dans une déclaration parvenue à APA, ils recommandent une répartition de la contribution des Etats africains de plus en plus importante, en leur permettant de conserver un pourcentage des fonds de leurs promesses pour les investir dans la lutte contre les pandémies particulièrement en faveur des populations vulnérables.  

« A cet effet, un mécanisme de suivi de l’utilisation de ces fonds sera défini et confié à la Société civile », indique le document signé par Elhadji Daouda Adam, président de l’Union africaine des consommateurs (UAC). Il exhorte ainsi l’Union Africaine à faire de cette reconstitution une de ses priorités en mobilisant les Chefs d’Etat et la Société civile africaine dans la reconstitution des ressources du fonds mondial. 

Pour y arriver, la Société civile africaine invite le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union Africaine de « souligner, à chaque occasion, à ses pairs, Chefs d’Etats africains, l’importance des dépenses nationales dans le secteur de la santé pour que chaque pays atteigne ses objectifs avec l’appui des autorités publiques, de la Société civile et du secteur privé. Car la santé est un droit humain fondamental ».   

La 7e Conférence du Fonds mondial, qui se déroulera dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée à la Covid-19, permettra de recueillir des promesses de dons pour assurer les subventions pour la période 2024-2026, qui correspond à la première moitié de la période de sa stratégie récemment approuvée par son Conseil d’administration.

Les grandes orientations de cette stratégie reconnaissent explicitement le rôle que le partenariat avec la Société civile, notamment, peut et doit jouer dans la préparation et la riposte aux pandémies, compte tenu des impacts des celles-ci sur les communautés vulnérables. 

La conférence se déroule tous les trois ans et réunit des représentants des gouvernements, de la société civile, du secteur privé et des communautés touchées par les trois maladies infectieuses les plus dévastatrices à savoir le Sida, la tuberculose et le paludisme.

Sénégal : libération de sept soldats détenus par les rebelles du MFDC

Les sept militaires sénégalais, pris en otage depuis le 24 janvier par les rebelles casamançais, ont été libérés lundi 14 février, a appris APA de sources médiatiques.Salif Sadio a tenu parole. Plusieurs journaux ont annoncé ce lundi que le chef de l’une des branches armées du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MDFC), une rébellion au sud du Sénégal qui dure depuis quatre décennies, a promis de libérer ce jour ces soldats sénégalais membres de la Mission ouest-africaine en Gambie (Ecomig). C’est chose faite, selon le site sénégalais Emedia, indiquant que les otages ont été relâchés « à l’issue d’une cérémonie sous haute surveillance ».

« Le convoi vient juste de quitter en direction de la capitale gambienne, accompagnés de la délégation venue de Gambie composée de médiateurs de la communauté St Egidio, de la Croix Rouge internationale et de la mission de la Cedeao en Gambie (MICEGA). Toutefois, leurs gilets pare-balles, casques et montres sont finalement confisqués par le MFDC… De même que leurs munitions et armes saisies. Le représentant de Salif Sadio, Pape Sané, chargé des opérations du MFDC, indique avoir saisi ces armes et effets personnels pour lancer un message au Sénégal », renseigne Emedia.

Dans une vidéo où il s’entretient avec des journalistes et diffusée en boucle sur les réseaux sociaux, le chef rebelle a déclaré que les soldats sénégalais venus de Gambie avaient traversé la frontière et attaqué ses bases en Casamance. Il a rapporté que le MFDC avait rendu à la Cédéao les dépouilles des quatre soldats sénégalais tués à la fin des affrontements, le 24 janvier dernier en Gambie, pays partiellement enclavé dans le Sénégal.

Ces combats avec les rebelles sont survenus « dans le cadre d’une action de sécurisation et de lutte contre les trafics illicites, notamment contre l’exploitation criminelle du bois sur la frange frontalière avec la Gambie », avait précisé l’armée sénégalaise dans un communiqué.

La Casamance est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982. Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie, le conflit a persisté à basse intensité. Le Sénégal s’emploie à normaliser la situation et a entrepris de réinstaller les déplacés.

L’Ecomig a été instituée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) devant la crise politique née du refus de l’ex-président et dictateur gambien Yahya Jammeh de quitter le pouvoir après sa défaite à la présidentielle de décembre 2016. M. Jammeh a finalement été forcé à l’exil en janvier 2017 par les pressions internationales et l’entrée de troupes sénégalaises sur le sol gambien.

Les forces sénégalaises fournissent l’essentiel des effectifs de l’Ecomig, de plusieurs centaines de soldats. Le mandat de l’Ecomig a été prolongé à plusieurs reprises.

École sénégalaise, Barkhane et Kaïs Saïed à la Une en Afrique

La crise scolaire au Sénégal, la contre-attaque de la force française Barkhane face aux terroristes implantés à la frontière bénino-burkinabè et le renforcement du pouvoir du président tunisien Kaïs Saïed sont les principaux sujets qui reviennent dans les médias africains visités lundi par APA.Au Sénégal, la grève des enseignants se poursuit. Pourtant Le Soleil indique que « l’Etat propose 69 milliards de FCFA » pour satisfaire leurs revendications. Cependant, ils jugent ces offres « insuffisantes » alors que « les parents d’élèves haussent le ton ».

Walf Quotidien note que « l’Etat (est) sous pression » là où Sud Quotidien rapporte que les négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants ont été « échec et impasse ». Pour le journal sénégalais, « l’Etat met en avant huit propositions pour un impact de 69 milliards ». Mais « les syndicats affirment n’avoir rien vu de +concret+ ». Ainsi, les mots d’ordre de grève du G7 et du G20 restent « toujours en vigueur dans l’école », qui « s’enfonce dans la crise », ajoute L’AS.

Pendant ce temps, Tribune note que le président Macky Sall est « face à un océan de problèmes ». L’Observateur note que la nomination du Premier ministre se heurte encore devant « le poids de l’attente ».

A la frontière Burkina Faso-Bénin, Wakatsera indique que « la foudre de Barkhane tombe sur 40 terroristes ». « C’est sur le territoire burkinabè voisin du Bénin que les combattants des forces du mal ont été neutralisés, ce jeudi (dernier), par les éléments de la Force française Barkhane, alertés par leurs «partenaires» béninois et burkinabè. 40 terroristes mis hors d’état de nuire, et un pick-up et plus d’une dizaine de motos détruits. Le bilan est sans équivoque », renseigne le quotidien burkinabè.

Le
Monde Afrique note de son côté que « le Bénin (est) confronté à l’extension de la menace djihadiste sahélienne » après que « neuf personnes, dont un ancien militaire français, ont été tuées dans un enchaînement d’actes terroristes meurtriers inédit ».

Au Mali, Malijet se fait l’écho de la « montée en puissance des FAMa », les forces armées nationales. En effet, le site malien rapporte que « l’armée cumule les victoires sur l’ennemi ». « Dans leur mission régalienne, les FAMa ont le moral au top, d’où leur montée en puissance et leur abnégation dans la traque contre les terroristes un peu partout sur le territoire national. Elles sont galvanisées en cela avec les nouveaux matériels et équipements acquis dernièrement par les autorités de la Transition ».

Par ailleurs, en Tunisie, le président Kaïs Saïed « étend son pouvoir sur le système judiciaire », d’après France 24, qui fait état d’une « manifestation à Tunis », la capitale, suite à cette décision.

« Le président tunisien Kaïs Saïed a remplacé, dimanche 13 février, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qu’il a dissout il y a une semaine, par un autre organe « temporaire » et s’est donné le pouvoir de limoger des juges et de leur interdire de faire grève », souligne le média français.

L’UE appuie le développement du secteur culturel sénégalais

Onze projets sont sélectionnés pour participer à dix résidences qui auront lieu à Dakar et en régions.Le Réseau européen des organisations engagées dans les relations culturelles (EUNIC, sigle anglais) a organisé à Dakar le lancement du projet Crea.Sen (Créativité Sénégal). Ce projet a pour objectif d’encourager la communauté créative sénégalaise à valoriser ses productions culturelles grâce au numérique afin de booster son développement.

« Crea.Sen rassemble des créatifs du Sénégal et de l’Europe qui seront invités à travailler ensemble à travers des résidences sur des projets à l’intersection de la création et du numérique. Ils auront également l’opportunité de mettre en commun leurs savoirs, de mutualiser leurs expériences et de créer des complémentarités. Ce projet est mis en œuvre avec l’appui de l’Union européenne », rapportent les initiateurs dans un communiqué reçu à APA.

La cérémonie de lancement dudit projet s’est déroulée en présence d’Abdoulaye Diop, ministre de la Culture et de la Communication, de Jutta Urpilainen, Commissaire européenne aux Partenariats internationaux,  du Président Philip Küppers et des membres du pôle EUNIC Sénégal ainsi que des représentants des autorités sénégalaises et des ambassades européennes.  Elle s’est inscrite dans le cadre de la visite au Sénégal (9-11 février) de Commissaires de l’Union européenne, conduits par leur présidente, Ursula Von Der Leyen, en prélude au Sommet Union européenne-Union africaine des 17 et 18 février 2022 à Bruxelles  (Belgique).

La rencontre a été l’occasion de présenter les porteurs de projet sélectionnés à l’issue d’un appel à candidatures lancé aux créatifs de Dakar et des régions désireux de développer des projets culturels faisant appel au numérique. 

Sur 123 candidatures reçues, 11 projets ont été retenus pour participer à 10 résidences qui auront lieu à Dakar et en régions. A ce titre les candidats auront l’opportunité d’échanger et de collaborer avec des homologues européens.

« Dans le contexte actuel global, le numérique offre des solutions innovantes et constitue une réelle valeur ajoutée pour le secteur des industries culturelles et créatives. Il contribue également au développement économique des acteurs du secteur et leur donne la possibilité d’inventer de nouveaux modes d’interactions avec le public », conclut le communiqué.

Afrique : Macky Sall invité à prioriser la protection de l’environnement

De nombreux gouvernements africains négligent l’urgence climatique alors que le continent est confronté au risque le plus élevé de crises du climat et de la biodiversité, alerte Greenpeace.Dans son allocution de début de mandat, Macky Sall, le nouveau président en exercice de l’Union Africaine (UA), a brièvement cité la protection de l’environnement parmi les défis « nombreux et pressants » du continent noir.

Pour l’ONG Greenpeace Afrique, cette question mérite toute l’attention du chef de l’Etat sénégalais. Car, affirme l’Organisation Non Gouvernementale, l’Afrique est très vulnérable aux effets du changement climatique.

« Les pays industrialisés ont la responsabilité historique d’être à l’origine du dérèglement climatique, mais la crise climatique est une menace mondiale et les dirigeants africains ont la responsabilité partagée d’agir maintenant pour sauver la planète », a déclaré le responsable de la campagne Océans à Greenpeace Afrique, Dr Aliou Ba, dans un communiqué reçu vendredi à APA.

Selon Greenpeace Afrique, le dérèglement climatique, qui se manifeste par la sécheresse, les inondations, les difficultés d’accès à l’eau et aux moyens de subsistance, peut être source de conflits violents parce que les ressources s’amenuisent.

Partant de ce constat, Dr Ba a exhorté le président Sall à mettre à profit ses compétences diplomatiques pour élaborer une réponse panafricaine en s’appuyant notamment sur l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.

Sommet UE-UA: le Sénégal veut « une déclaration forte »

A l’issue de la rencontre, Dakar attend une « déclaration forte, moins politique et plus engageante ».L’Union européenne et l’Union africain organisent leur sixième sommet les 17 et 18 février à Bruxelles (Belgique). Pour Me Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, ce sommet doit être plus efficace pour les deux organisations.

« L’autre chose (c’est de) nous dire, que cette déclaration finale qui va sanctionner le sommet doit être forte, courte, moins politique et plus engageante. Elle doit lier les pieds et les mains de l’Europe et de l’Afrique ensemble dans ce qu’elles vont faire », a dit Me Sall, recevant jeudi soir à Dakar, des Commissaires de l’UE en visite au Sénégal qui assure la présidence de l’UA pour la période 2022-2023.

Poursuivant, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a estimé que « nous allons vers un sommet extrêmement important pour lequel nous allons redéfinir la forme de notre partenariat avant d’aborder les questions de fond parce que nous voulons que ce sommet soit beaucoup plus efficace que les précédents ».

« C’est pour cela que nous avons pensé qu’ensemble, avec vous, ce format de table-ronde est quelque chose de pragmatique pour nous permettre d’arriver à ces résultats », a-t-elle ajouté.

Selon elle, « l’Europe doit avoir une grande initiative pour l’Afrique pour nous permettre de nous décloisonner, de faire tomber les barrières, de faire passer les personnes et les biens dans toutes les frontières sans que cela ne soit une difficulté ».

De son côté, la vice-présidente exécutive de la commission européenne, Margarette Vestager a magnifié le partenariat entre l’Afrique et l’Union européenne, promettant que l’UE continuera d’accompagner l’Afrique afin qu’elle relève les défis de l’heure.

En prélude au Sommet UE-UA, des Commissaires européens conduits par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, sont en visite à Dakar du 9 au 11 février 2022. L’objectif est d’échanger avec les autorités sénégalaises, la jeunesse sénégalaise, la société civile et le secteur privé autour des principaux défis et enjeux de la relance socio-économique du Sénégal.

Les deux parties ont également échangé autour des priorités du partenariat UE-Sénégal ainsi que sur les priorités de l’agenda sénégalaise vis-à-vis la présidence de l’Union Africaine.

Recevant la délégation, hier jeudi, le président Macky Sall a plaidé pour un « partenariat rénové » avec l’UE. « Compte tenu de la proximité géographique, l’Europe et l’Afrique ont intérêt à travailler ensemble », a dit Macky Sall.

La politique au menu de la presse sénégalaise

L’actualité politique, la diplomatie et l’économie font la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce vendredi à APA.« Unité de l’opposition aux Législatives 2022-Le défi du coup KO ! », s’exclame Sud Quotidien.

Le journal écrit qu’après sa victoire dans les principales localités comme Dakar, Thiès, Ziguinchor, Rufisque, Diourbel et autre, lors des élections locales du 23 janvier dernier, l’opposition sénégalaise se projette déjà sur les Législatives du 31 juillet prochain.

Poursuivant, nos confrères notent : « Alors que l’objectif visé est de créer les conditions d’une cohabitation à l’Assemblée nationale, le camp anti-Macky devrait ce pendant surmonter le défi de la création d’un bloc face au pouvoir ».

« Législatives : Tactique de reprise en main », titre Walf Quotidien, s’interrogeant : « Macky veut-il changer le rapport de force ? »

A propos de la victoire de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (YAW) dans certaines localités lors des élections locales, Vox Populi donne la parole à « la voix de Khalifa Sall qui évalue ».

Selon Moussa Taye, « l’argent n’est pas toujours déterminant, une élection se gagne en amont par une préparation préélectorale ». « Gagner avec de forts écarts dans des capitales régionales, religieuses et des bastions et fiefs de la coalition au pouvoir sonne comme un avertissement pour ce pouvoir », poursuit-il dans Vox Populi.

Pour la gestion de la mairie de Ziguinchor (sud), Le Quotidien renseigne que le nouveau maire, « Sonko fait le poing » et affirme : « Être élu ne rime pas avec jouissance. Je serai intransigeant sur ces questions ».

Le Soleil consacre sa Une à la 10eme Conférence des Grandes chancelleries francophones et souligne que « Macky Sall (est) pour la sanction du mérite ». Ce quotidien informe que la construction de la Grande chancellerie est annoncée, hier, à l’ouverture de ladite conférence.

« Création d’une médaille pour le secteur de la santé-Macky ouvre l’Ordre », écrit Le Quotidien dans sa manchette, là où L’As constate que « Macky Sall promet le culte du mérite ».

Traitant de la mise en œuvre des réformes de l’UEMOA, ce journal indique que « le Sénégal a atteint 76,1% en 2021 ».

« Réformes et programmes de l’UEMOA-Le Sénégal affiche des résultats satisfaisants », renchérit Le Témoin.

Sénégal : « bilan satisfaisant » d’internalisation des directives de l’Uemoa

En 2021, Dakar a atteint un taux moyen de mise en œuvre des réformes de 76,1 % et un taux moyen d’exécution technique des projets et programmes de 81 %.Si la pandémie de la Covid-19 a rudement malmené l’économie sénégalaise, elle n’a cependant pas empêché le pays de faire des progrès dans le respect de ses engagements communautaires. C’est ce qui ressort des résultats de la 7e revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Sénégal présentée ce jeudi dans la capitale sénégalaise.

Dans le cadre de la revue 2021, les évaluations ont porté sur 116 réformes et 9 projets et programmes. Ceux-ci concernent plusieurs domaines sectoriels répartis en trois composantes : la gouvernance économique et la convergence, le marché commun et les réformes structurelles.

« Au niveau du Sénégal, les trois composantes ont évolué de façon relativement homogène. Pour la gouvernance économique et la convergence, nous sommes à presque 2 % de progression. Pour le marché commun, nous sommes aussi à presque 2 % et pour les réformes structurelles à presque 2,8 %  », a indiqué le président de la Commission de l’Uemoa, le Sénégalais, Abdoulaye Diop.

Selon lui, pour aller de l’avant, gagner les batailles de la compétitivité, de la croissance et de la résilience, les économies de la zone ont besoin de réformes structurelles fortes. « Or, relève-t-il, dans cette composante, le Sénégal a connu des gains de près de 2,8 %. Ce qui est important. Parce qu’il faut que l’effort soit bien calibré, homogène dans le temps et dans les composantes pour que l’on puisse avoir des résultats durables ».

En outre, M. Diop s’est félicité de la performance du Sénégal : « Ce que je retiens fondamentalement est l’engagement du ministre et de ses collègues pour prendre les mesures nécessaires afin d’aller vers des efforts supplémentaires, des performances que nous aurons à constater lors des prochaines revues ».

« Il s’agit là d’un résultat satisfaisant dont il faut se réjouir », a déclaré de son côté le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, ajoutant qu’il y a encore beaucoup de choses à faire. Il s’est ainsi engagé à effectuer des efforts beaucoup plus importants pour essayer d’internaliser le maximum de textes.

Des difficultés à surmonter

Pour parvenir à une application complète des directives de l’Uemoa, le Sénégal et les autres pays de l’espace communautaire devront relever quelques obstacles. Il s’agit entre autres des droits d’établissement, des professions libérales, de la passation des marchés publics, de la charge à l’essieu…

« Nous sommes dans une communauté où il nous faut avoir un même niveau d’application du dispositif réglementaire. C’est ce qui justifie notre travail à avoir des textes à internaliser parce que les législations sont différentes. Et il faut quand même, pour avoir une économie communautaire, travailler à avoir un dispositif réglementaire commun », a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.

La libre circulation des biens et des services est l’autre objectif que les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine doivent atteindre. A ce propos, le ministre des Finances et du Budget a rappelé que le président Macky Sall a décidé récemment de regrouper tous les organes de contrôle routier sur un même site. Cette mesure devrait limiter les tracasseries que rencontrent les transporteurs sur les différents corridors.

« Nous sommes très satisfaits. Je pense que cela constituera un point important pour pousser les autres Etats où nous avons des difficultés sur ce point à faire avancer les choses », a estimé Abdoulaye Diop.

Tout en reconnaissant les difficultés inhérentes à la marche de l’Union, l’ancien ministre sénégalais du Budget a souligné la nécessité de veiller à assurer l’effectivité dans la mise en œuvre de tous les textes communautaires.

Par ailleurs, le président de la Commission de l’Uemoa a plaidé pour une meilleure collaboration dans le domaine de l’enseignement supérieur. Des progrès sont ainsi à faire en ce qui concerne l’organisation du baccalauréat pour assurer une plus grande mobilité des étudiants dans l’espace communautaire.

De même, il a préconisé de transposer le plus efficacement possible les actes pris dans le domaine de la mutualité sociale. S’agissant des marchés publics, M. Diop a indiqué qu’il faut travailler à ce qu’ils puissent permettre une bonne exécution des projets et programmes aussi bien au niveau des Etats que de la communauté. Tout cela, en gérant la double contrainte que constitue la célérité, mais également la transparence.

« L’objectif est d’être dans une communauté forte et où les conditions de concurrence sont davantage assainies », a soutenu Abdoulaye Daouda Diallo, assurant que le gouvernement sénégalais s’est engagé à faire tous les efforts qu’il faut pour respecter ses engagements communautaires.

Can 2021 : ce qu’il faut retenir en chiffres

La 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de foot (9 janvier-6 février 2022), vue sous l’angle statistique, ce n’est pas si mal.0 : pointé pour la Guinée Bissau et la Mauritanie. Les Djurtus et les Mourabitounes n’ont pas inscrit le moindre but en trois rencontres.

2 : c’est le nombre de buts encaissés par le Sénégal et l’Égypte, les meilleures défenses de la compétition.

3 : comme le total de passes décisives distillées par le latéral Collins Fai (Cameroun), le piston Issa Kaboré (Burkina Faso) et le milieu Martin Hongla (Cameroun).

8 : réalisations pour Vincent Aboubakar. L’attaquant camerounais a terminé en tête du classement des meilleurs artificiers. Sur une Can, seul le Congolais Ndaye Mulamba (9 buts en 1974) a fait mieux que le capitaine des Lions indomptables.

Huit morts, c’est officiellement le bilan humain de la bousculade survenue lundi 24 janvier au stade Olembé de Yaoundé lors du huitième de finale entre le pays hôte et les Comores.

14 : comme le nombre de fois que le Cameroun a fait trembler les filets adverses. Aucune sélection n’a été aussi efficace.

Quatorze, c’est aussi le nombre de cartons rouges sorties par les arbitres.

100 : buts ont été marqués en 52 matchs, soit un ratio de 1,92. Deux de moins par rapport à l’édition précédente en Égypte.

198 : cartons jaunes distribués, soit une moyenne de 3,80 par match.

Classement Fifa : historique pour les Lions, poussée des Scorpions

Après avoir remporté sa toute première Coupe d’Afrique des Nations le week-end dernier, le Sénégal a poursuivi son ascension dans les hautes sphères du football mondial, tandis que son voisin gambien a fait le plus grand bond dans le dernier classement mondial de la FIFA du mois de février.Les Lions de la Teranga sont montés à la 18ème place du classement mondial de février. Une performance historique pour les nouveaux champions d’Afrique. Ils confortent leur place de leadership au niveau africain pour la cinquième année consécutive.

Sans surprise, la Coupe des Nations a généré la plupart des mouvements observés ce classement où l’Algérie a dégringolé à la 7ème place et se retrouve 43ème au niveau mondial.

Il y a eu du mouvement au sommet notamment à cause des qualifications de la Coupe du Monde de la FIFA au Qatar en 2022 dans la zone Amérique du Sud.

Toutefois, le trio mondial emmené par la Belgique (1er, inchangé) devant le Brésil (2ème, inchangé) et la France (3ème, inchangé) ne bouge pas. Par contre l’Argentine (4ème, + 1) a profité de la fenêtre internationale pour chiper la quatrième place à l’Angleterre (5ème, – 1), après des résultats impressionnants lors des qualifications  à la coupe du monde dans la zone sud-américaine.

Record du Sénégal, grand bond de la Gambie

Au niveau africain, le Sénégal, la nation africaine la mieux classée au classement établit un nouveau record avec cette 18ème place mondial. Le Cameroun (38ème, + 12), troisième de la Coupe d’Afrique a gagné douze places de même que l’Egypte (34ème, + 11), finaliste malheureux qui intègre le Top 50.

D’autres nations ont connu une progression. Le Canada (33ème, + 7) et le Costa Rica (42ème, + 7) ont gagné des places, grâce à leurs excellentes performances lors des qualifications pour Qatar 2022 dans la zone CONCACAF.

Toutefois, la plus forte progression du mois a été réalisée par la Gambie (125ème, + 25), les Scorpions gagnant 25 places, grâce à leur qualification pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. La Guinée équatoriale, qui a également atteint les quarts de finale du tournoi, a gagné 15 places et fait désormais partie du Top 100.

Les autres progressions notables sont celles du Malawi (119, + 10) et du Gabon (82, + 7). Le Mali (48ème, + 5) a réalisé des gains plus modestes mais a néanmoins fait son entrée dans le Top 50.

Avec huit de ses équipes dans le Top 50 (+ 1 cette édition), la CAF consolide sa troisième place en termes de classement des confédérations, au détriment de l’AFC (4 équipes dans le Top 50, soit une baisse de 1).

Les autres confédérations ont le même nombre de représentants que dans le classement de décembre 2021: 26 pour l’UEFA, 8 pour la CONMEBOL, 4 pour la CONCACAF et aucun pour l’OFC. Le prochain classement Fifa est attendu au mois d’avril prochain.

Le dialogue en vue entre le Mali et la Cédéao à la Une en Afrique

L’éventuelle ouverture d’une concertation entre le Mali et la Cédéao, l’incendie de l’imprimerie de la Banque de France, le verdict d’un jugement international contre l’Ouganda et la hausse du sucre au Sénégal sont les principaux sujets traités par les médias africains visités jeudi par APA.« Le Mali crée un mécanisme pour la concertation avec la Cédéao et l’UA », indique le site Maliweb, notant que les autorités visent dans ce cadre d’échange la facilitation des pourparlers entre le Mali, l’organisation sous-régionale et l’Union africaine en vue d’adopter « un chronogramme consensuel » de la suite de la transition malienne.

Malijet souligne également que « le Gouvernement de la Transition a mis en place un mécanisme de concertation pour soutenir cette dynamique » alors que le site burkinabè Wakatsera s’attend à des « échanges en vue pour l’adoption d’un chronogramme consensuel » dans le cadre de la transition militaire dans ce pays ouest-africain, mis sous embargo depuis un mois par la Cédéao.

De son côté, Maliweb rapporte que « l’opposition ne reconnaîtra plus les autorités actuelles à partir du 25 mars prochain ». « Le Cadre des partis et regroupements politiques pour une transition réussie a adopté les résolutions suivantes : proposition de 9 mois la durée de la nouvelle transition et le rejet de la relecture de la charte en cours au niveau du Conseil national de transition (CNT) », a déclaré à la presse Zoumana N’tie Doumbia, un des porte-paroles de l’opposition.

Pendant ce temps, Malijet se fait l’écho de la « montée en puissance des Forces armées maliennes ». Elles ont neutralisé « 26 terroristes » et récupéré « d’importants matériels », d’après le journal, citant un communiqué de l’armée malienne.

Sur un autre sujet, Maliweb note un « incendie à l’imprimerie d’une  banque productrice du franc CFA » en France. « Le site de l’imprimerie de la Banque de France où sont fabriqués les billets  de l’Euro et du franc CFA, a été touché, mercredi 9 février 2022, par un +violent+ incendie à Chamalières (Puy-de-Dôme) en France », souligne le journal burkinabè, citant des médias locaux.

En République démocratique du Congo (RDC), le site Actualité CD rapporte que « la Cour Internationale de justice a rendu son arrêt sur la question des réparations des dégâts commis par l’Armée ougandaise en RDC (entre 1998 et 2003) : Kampala doit verser 325 millions USD à Kinshasa ».

Le site congolais 7sur7 CD précise pour sa part que « cet arrêt de la Cour internationale de justice concerne essentiellement ‘la guerre des six jours’ entre les armées du Rwanda et de l’Ouganda en pleine ville de Kisangani, qui avait fait plus de 1.000 morts, 3.000 blessés et des dégâts matériels énormes. Ces événements s’étaient déroulés en juin 2000 ».

Au Sénégal, Le Quotidien titre sur « les raisons du ministère » du Commerce, expliquant que la nouvelle hausse des prix du sucre est « une décision prise depuis août dernier ».

Pour Sud Quotidien, c’est une situation qui met « ménages et marchés dans le désarroi ». D’ors et déjà, l’Etat est « sommé d’intervenir et de revoir les prix à la baisse ».

Mais pour Walf Quotidien, le président Macky Sall « veut +casser+ les prix des denrées », convoquant notamment le contexte de « l’euphorie de la CAN » et les « législatives en vue ».

Sénégal : les hommes clés du sacre à la Can 2021

Cinq joueurs, bien plus que les autres, ont illuminé le parcours des Lions. Coup de projecteur.Le football est un sport collectif dans lequel les individualités jouent un rôle déterminant. Si elles oublient leur ego pour se mettre au service du groupe, une redoutable machine s’enclenche.

Aliou Cissé a le mérite d’avoir réussi à bâtir une équipe solidaire. Tous les 27 joueurs sélectionnés pour prendre part à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations ont apporté leur pierre à l’édifice.

Le comportement exemplaire sur le banc de l’attaquant Keita Diao Balde, peu utilisé lors de cette campagne, a montré l’état d’esprit dans la tanière. Il n’y avait pas de place pour le moi « haïssable » selon le philosophe Blaise Pascal.  

Sur les pelouses camerounaises, les Lions ont poussé et souffert ensemble. L’avant-centre Famara Diédhiou, dans les phases défensives, a prêté main forte à l’arrière-garde notamment sur les coups de pied arrêtés adverses. On peut en dire autant pour les défenseurs qui ont créé le surnombre par-ci et fait la différence par-là.

C’est dire que la victoire aux tirs au but devant l’Égypte, septuple championne d’Afrique, est une œuvre collective. Mais des joueurs ont particulièrement marqué de leur empreinte cette mirifique épopée.

Édouard Mendy, l’araignée

Élu en 2021 meilleur gardien de l’année par la Fédération internationale de football association (Fifa) et l’Union des fédérations européennes de football (Uefa), le natif de Montivilliers (France) a tenu son rang dans cette Can.

Testé positif à la Covid-19 au début du tournoi, le portier de Chelsea FC (Angleterre) a efficacement été suppléé par Seyni Dieng face au Zimbabwe et à la Guinée. À son retour à la compétition, à partir du troisième match de groupe contre le Malawi, Édouard Mendy a répondu aux attentes de son coach jusqu’en finale.

Face à l’Égypte, l’ancien sociétaire de Rennes (France) a maintenu son pays en vie. D’une main ferme, Édouard Mendy a détourné les missiles de Mohamed Salah (42e minute) et Marwan Hamdy (116e minute).  

Rarement performant dans la séance des tirs au but, Édou est chanceux de voir la tentative de Mohamed Abdelmonem heurter le poteau avant de remporter son face-à-face avec Mohanad Lasheen. Il a ainsi offert la balle de match à Sadio Mané. Ce qui lui vaut le titre de meilleur gardien de la Can 2021.

Abdou Diallo, la force tranquille

Dans les instants qui ont suivi la qualification en demi-finale du Sénégal aux dépens de la Guinée équatoriale, le défenseur du Paris Saint-Germain (France) a rejoint ses partenaires dans le vestiaire pour tenir un discours d’anthologie : « Depuis le début du tournoi, on nous sous-estime. Personne ne nous prend pour un favori parce que soi-disant on joue mal. Aujourd’hui, tout le monde va dire qu’on est favori parce que le Maroc est sorti. Ne vous laissez pas avoir. Il n’y a pas de favori ici. On n’a encore rien fait. On est contents ce soir, mais dès demain on se remet au travail ».

   

Quelle lucidité ! Abdou Diallo a tout l’air d’un ancien de la sélection. Il a pourtant rejoint les Lions en mars 2021. Leader dans l’âme, le joueur formé à l’AS Monaco (France) s’est immédiatement imposé comme un titulaire indiscutable.

Associé à Pape Abou Cissé puis Kalidou Koulibaly dans la charnière centrale, le gaucher de 25 ans a disputé l’intégralité de la compétition. Solide dans ses interventions, Diallo a même magnifiquement débloqué le compteur du Sénégal contre le Burkina sur un corner.   

Saliou Ciss, la belle surprise

Baye Zale, comme le surnomment ses proches, a épaté son monde. Dans la lignée de ses précédentes prestations en équipe nationale, le latéral de l’AS Nancy (France) a dévoré son couloir.  

Formant un tandem avec Sadio Mané, Saliou Ciss a proposé des solutions de passe à son coéquipier avec entre autres des dédoublements. Face à la Guinée équatoriale, le grand-frère de Pathé Ciss a amorti de la poitrine une transversale de son capitaine, foncé dans la surface et adressé un centre millimétré à Ismaïla Sarr qui a ouvert son pied droit pour pousser le ballon au fond des filets. Ce but a enterré les espoirs d’égalisation du Nzalang nacional entretenus par Jannick Buyla.

En finale, sur une action similaire, le défenseur de 32 ans a obtenu un pénalty raté par Sadio Mané. Saliou Ciss, dont les convocations en sélection ont souvent été incomprises, a rendu des copies propres.  

Un entraîneur français, au cours d’une discussion sur l’avenir du foot sénégalais avant la Can 2021 avec Mame Fatou Ndoye, journaliste sportive à la Télévision Futurs Médias (TFM, privée), avait soutenu que « le Sénégal ne pourra prétendre à gagner les grandes compétitions que quand il aura réglé le problème de ses latéraux ». Il avait vu juste car sur le flanc droit, Bouna Sarr a également rempli sa mission.   

Nampalys Mendy, la sentinelle

Mis au placard à Leicester (Angleterre) par Brendan Rodgers, ce milieu a rayonné dans l’entrejeu. Nampalys Mendy a éclipsé Idrissa Gana Guèye et Cheikhou Kouyaté.

L’ancien capitaine de l’OGC Nice (France) a été un essuie-glace pour les défenseurs et un habile passeur pour les attaquants. Désigné « homme du match » en quarts de finale, Nampalys s’est vite acclimaté au foot africain.

L’activité du trapu athlète a souvent permis au Sénégal de gagner la bataille primordiale du milieu. À 30 ans, Nampalys Mendy, qui a vu le jour à La Seyne-sur-Mer (France), est désormais un élément de base de l’équipe-type d’Aliou Cissé.          

Sadio Mané, le guide

Le numéro 10, dans une vidéo postée avant le coup d’envoi de la compétition, avait promis à son peuple de rentrer à la maison avec la coupe. Sadio Mané a tenu parole. L’enfant du village de Bambaly, dans le Sud du Sénégal, a inscrit sur pénalty l’unique but des Lions au premier tour.

Dans la seconde phase, le produit de l’Académie Génération Foot a porté son équipe. Face à Cabo Verde, l’ailier de Liverpool (Angleterre) a mis son pays sur orbite en marquant le but libérateur. Quelques minutes auparavant, Mané était groggy après un choc avec le gardien Vozinha finalement expulsé.

En quarts de finale, l’ex-joueur de Red Bull Salzbourg (Autriche) a servi un caviar à Famara Diédhiou pour l’ouverture du score. Une montée en puissance qui se confirme encore contre le Burkina.

Sur une action anodine, Sadio Mané a mis la pression sur le défenseur axial Issoufou Dayo, lui a chipé la balle et trouvé en retrait Idrissa Gana Guèye décisif. Quand Blati Touré a réduit le score (1-2), le Sénégal n’a pas longtemps douté. Son maître à jouer, lancé en profondeur par Ismaïla Sarr, a conduit parfaitement le cuir pour tromper Soufian Farid Ouédraogo d’un astucieux lob du pied gauche.   

Pour l’apothéose face aux Pharaons d’Égypte, Mané a manqué un pénalty. Fort mentalement, il a essayé de se racheter durant toute la partie. Et lorsque la séance fatidique des tirs au but tant redoutée arriva, il ne s’est pas dégonflé.

Le Joueur africain de l’année 2019, en position de 5e tireur, a vaincu la peur. D’une frappe supersonique, au ras du poteau, le prodige a donné la victoire à sa nation. Le Sénégal tient enfin sa première étoile.

La décoration des Lions au menu de la presse sénégalaise

La cérémonie de décoration, hier au Palais de la République, de l’équipe nationale de football, qui a remporté la Coupe d’Afrique des nations, alimente les quotidiens sénégalais de ce mercredi.« Macky Sall arrose les champions d’Afrique ! », s’exclame Stades, informant que les 52 membres de la délégation officielle sont primés et décorés dans l’Ordre national du Lion.

Selon le journal, les Lions sont décorés au titre d’Officiers et le coach, Aliou Cissé figure parmi les 10 Commandeurs.

« Une parcelle de 200 m2 à Dakar pour chacun, une cité de la Tanière à Diamniadio », poursuit Stades.

Cela fait dire au quotidien national Le Soleil qu’après la victoire à la Can au Cameroun, « Macky Sall gâte les Lions » avec 50 millions f cfa et deux terrains à Dakar et Diamniadio pour chaque membre de la délégation.

« Cérémonie de décoration au rang d’officiers de l’Ordre national du Lion-Macky gâte les Lions. Une prime exceptionnelle de 50 millions f cfa et des terrains à chacun des joueurs et à l’encadrement », rapporte Sud Quotidien.

« Macky gâte les héros », renchérit Walf Quotidien, à côté du Témoin qui a le même titre : « Macky gâte les Lions ».

L’As est unanime sur le même sujet : « Macky gâte les Lions ».

Parlant de ces récompenses aux champions d’Afrique, Le Quotidien parle de « bataille très haut ».

Sénégal: Macky Sall gâte les Lions vainqueurs de la CAN

Les joueurs de l’équipe nationale du Sénégal, vainqueurs de la Can 2021 au Cameroun, ont été récompensés lors d’une cérémonie solennelle organisée ce mardi 8 février 2021 devant le Palais de la République.Le président Macky Sall a honoré l’ensemble des membres de l’encadrement technique des Lions du Sénégal revenus de Douala au Cameroun. En présence de toute la République, Macky Sall a remercié au nom du peuple sénégalais les Lions du Sénégal pour leur sacre historique à la Can 2021 au Cameroun.

A ce titre, le Président sénégalais, fraîchement porté à la présidence de l’Union africaine, a décidé à titre exceptionnel d’élever l’ensemble des membres de la délégation au titres différents de Grand officier, Commandeur et Officier de l’Ordre national du Lion, la plus haute distinction de la Nation sénégalaise.

Mais ce n’est pas tout, le chef de l’Etat sénégalais a alloué une prime financière de 50 millions francs CFA à chaque joueur et membre de l’encadrement technique. Les héros de Douala recevront aussi chacun un terrain de 200 mètres carrés dans la capitale Dakar et un autre de 500 mètres carrés dans la nouvelle ville lumiere de Diamniadio pour former la nouvelle cité de la Tanière.

Macky Sall a profité de l’occasion pour inviter les Lions à la cérémonie d’inauguration du nouveau stade olympique du Sénégal construit à Diamniadio, (26 kilomètres de Dakar), le 22 février prochain. Un joyau architectural de 50.000 places offert à la jeunesse sénégalaise en guise de cadeau, indique le chef de l’Etat.

Vainqueur de la Can: le Senegal repart avec un joli chèque

En remportant la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2021, organisée au Cameroun, le Sénégal remporte un chèque de près de trois milliards francs CFA.Le Sénégal vainqueur de l’édition de cette année reçoit plus Fennecs d’Algérie (4 millions d’euros) lauréat en 2019 (2 milliards 620 millions de FCFA).

Pour l’edition de la Can 2021, les Lions du Sénégal reçoivent une gratification record de 4,4 millions d’euros (2 milliards 882 millions Fcfa) pendant que l’Egypte finaliste malheureux se console avec une prime de 2,64 millions d’euros (1 milliard 729 millions).

Les sélections éliminées en demi-finale touchent 2,2 millions d’euros (1 milliard 441 millions) et les sélections éliminées en quart de finale repartent avec une enveloppe de 703.361 euros (460 millions de FCFA).

La 34eme édition de la coupe d’Afrique des Nations est prévue en juin 2023 en Côte d’Ivoire. 

Les récompenses de la CAN 2022 (2021)

Gagnant de l’édition : 4,4 millions d’euros

Finaliste : 2,64 millions d’euros

Troisième et demi-finaliste : 2,2 millions d’euros chacun

Quart de finaliste : 703.361 mille euros