Ligue des champions d’Afrique: Le Wydad de Casablanca remporte le sacre

Le Wydad de Casablanca a remporté la Ligue des champions d’Afrique de football, en battant Al Ahly du Caire par 2 buts à 0, lundi au complexe sportif Mohammed V, un troisième sacre réalisé au terme d’un parcours exceptionnel.Pour atteindre la finale de cette compétition continentale, le WAC a disputé 12 matchs, dont huit victoires, deux matchs nuls et deux défaites. Après le dernier match de l’équipe en Botola, l’entraîneur Walid Regragui a confirmé que son équipe était prête à remporter le titre, après que ses hommes ont terminé la phase de groupes en battant un record et en décrochant deux victoires à l’extérieur en quart et en demi-finale.

A l’entame de la compétition, les Wydadis ont été battus par les ghanéens de Hearts of Oak à l’aller avant de se ressaisir au retour en dominant largement leur adversaire par 6 buts à 1, grâce à Simon Msuva, Ayman Hassouni, Yahya Jabrane, Ayoub Amloud et Achraf Dari.

Lors de la phase de groupes, le Wydad Casablanca a terminé la rencontre face aux angolais de Sagrada en sa faveur, avec un résultat sans appel de 3 buts à 0, mais son match contre Petro Atlético au stade de ce dernier allait presque tout gâcher. Les coéquipiers de Jabrane sont revenus avec une défaite (1-2) qui les a privés de la première place du groupe.

Le Wydad a achevé la phase de poules avec un bilan très honorable, avec cinq victoires sur six matchs disputés, ce qui lui a permis de terminer cette phase en tête du classement, et de devenir la première équipe du continent africain à inscrire 15 buts lors de cette phase de la compétition pour s’accaparer le record de l’équipe nigériane d’Enyimba, qu’elle détenait depuis 2003 avec 14 buts.

Lors du match des quarts de finale, le Wydad a été contraint de disputer le match aller contre Chabab Belouizdad en infériorité numérique après l’expulsion de son joueur Jalal Daoudi après seulement sept minutes du début du match. Le Wydad a confirmé sa force et sa détermination à rafler le troisième titre de son histoire, après avoir arraché une nouvelle victoire hors de son stade face à Petro Atlético (3-1), avant de disputer le match retour avec sérénité après avoir arraché un précieux nul qui l’a propulsé à la finale.

L’esport africain, au-delà des clichés

Malgré sa professionnalisation, la pratique des jeux vidéo se heurte à des préjugés tenaces sur le continent noir.« Les gamers ne sont pas sociables ». Une étiquette parmi tant d’autres qui colle à la peau des adeptes de jeux vidéo. « Etant un joueur professionnel, je m’entraîne très dur pour atteindre mes objectifs. Je passe néanmoins de bons moments avec ma famille et mes amis. C’est un équilibre de vie à trouver », affirme Papa Adama Fally Thiam dit Addexx.

Dans le monde, un certain nombre d’idées préconçues entourent le gaming. Ces stéréotypes ont un effet dissuasif sur son acceptation par la société. En Afrique, bien plus qu’en Occident, le jeu vidéo est connoté négativement.

« Certains pensent que c’est uniquement pour les enfants. On cherche toujours à voir le mauvais côté des choses, mais notre génération a appris à parler l’anglais et a acquis des connaissances historiques grâce aux jeux vidéo », rétablit Baba Dioum, président de l’Association sénégalaise des gamers (Sengames).

Ce trentenaire sait de quoi il parle. Cofondateur de Solo esport, l’unique club professionnel au Sénégal, il a grandi au milieu des consoles dans une famille où même les parents s’octroyaient des moments de détente. « Les joueurs sont monsieur et madame tout le monde. Nous avons beaucoup de cadres. Il y a aussi des profils dont la vie tourne autour de l’esport », argumente le spécialiste des Technologies numériques.

A lire aussi : Esport en Afrique : le jeu en vaut la chandelle

Au siège de Sengames, niché dans un quartier résidentiel de Dakar, une panoplie d’activités vidéoludiques sont proposées aux adhérents. Pour une catégorie d’enfants, c’est un lieu de socialisation. « Ils sont peut-être nés dans des familles qui les gardent un peu trop à la maison. Avec Fortnite par exemple, ils peuvent discuter avec d’autres Sénégalais de leur âge qui jouent au même moment. Il y a des classifications par âge. Un enfant ne peut pas jouer à tout », souligne M. Dioum.

L’esport, c’est-à-dire la pratique compétitive des jeux vidéo, participe également à faire tomber les clichés : « On avait un joueur de 16 ans qui devait participer à un tournoi en Côte d’Ivoire. Sa mère n’était pas d’accord au début. Quand son fils a reçu un chèque d’un million F CFA qui récompense ses performances, elle a changé d’avis ainsi que toute la famille », se souvient-il. L’adolescent en question allie aujourd’hui sport et études.

Créée en 2010, la communauté des gamers du Sénégal se fortifie avec notamment des mariages entre membres. « Cela est formidable », commente Baba Dioum, avant de lister des vertus de sa passion.

« Scientifiquement prouvé, il permet de gérer le stress. Quand la planète était en confinement à cause de la Covid-19, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommandait le gaming pour lutter contre la dépression. Il canalise les émotions
 et développe la créativité. Pour de nombreux designers et graphistes, il offre à voir d’autres images, couleurs… », détaille le manager de Solo esport.

Athlétisme : le Meeting de Dakar fait son grand retour

L’évènement sportif se tiendra le 25 juin prochain à l’annexe du stade du Président Abdoulaye Wade de Diamniadio.Après sept ans d’absence, le Meeting de Dakar va reprendre ses droits. L’évènement regroupera plus d’une quinzaine de nations africaines ainsi que la France et les Etats-Unis. Au total, quelque 150 athlètes vont s’affronter dans 15 disciplines.

Trois objectifs majeurs sont poursuivis pour ce meeting en bronze : avoir de la visibilité à travers un événement propre à la Fédération Sénégalaise d’Athlétisme (FSA), chercher de la performance pour les athlètes locaux et permettre à l’instance faîtière d’avoir des ressources additionnelles pour financer la discipline qui « est au creux de la vague ».

À en croire le président de la Commission d’organisation, Amadou Dia Ba, « toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de l’évènement ». L’unique médaillé olympique dans l’histoire du Sénégal a ajouté que la compétition gardera le label « Meeting de Dakar » malgré sa délocalisation dans la nouvelle ville de Diamniadio située à une trentaine de kilomètres de la capitale sénégalaise.

Foot : les derniers espoirs de ballon d’or s’envolent pour Sadio Mané

Le Sénégalais ne sera probablement pas le deuxième africain à remporter le Ballon d’or européen après la défaite de Liverpool, en finale de la Ligue des champions, à Paris, contre le Real Madrid (1-0).Le bouquet final de la saison de football en Europe s’est joué ce samedi à Saint-Denis (Paris). Si les Reds de Liverpool, emmenés par  leurs Africains Sadio Mané et l’Egyptien Mohamed Salah, partaient avec la faveur des pronostics, les Espagnols du Real Madrid ont faire preuve d’un froid réalisme pour soulever leur 14e titre dans cette prestigieuse compétition du Vieux Continent.

L’unique but de cette finale a été inscrit par le Brésilien Vinicius sur un centre au cordeau de Valverde (58′). Le Real Madrid avait déjà fait trembler les filets dans les ultimes minutes de la première période, mais le but de Karim Benzema a été refusé par l’arbitre Clément Turpin pour une position de hors jeu.

KB9, auteur d’une saison aboutie, a remporté la Liga espagnole en terminant meilleur buteur du championnat (27 buts). En Ligue des champions, il a porté à bout de bras son club, surtout dans les matchs à élimination directe, terminant meilleur buteur de la compétition avec 15 réalisations. Ce cinquième C1 fait du Français le grandissime favori  pour le prochain Ballon d’or qui sera attribué en octobre prochain.

Sadio Mané, qui pouvait lui contester cette suprématie dans la plus prestigieuse des distinctions individuelles chez les footballeurs, a perdu du terrain et voit ses rêves de succéder à Georges Weah (1995) réduits à néant.

L’actuel président de la République du Libéria avait été couronné, il y a 27 ans, pour sa brillante saison entamée sous les couleurs du Paris Saint-Germain avant d’être terminée au Milan AC.

Pourtant, ils étaient nombreux les Africains à croire à l’étoile de Sadio Mané. L’attaquant des Lions de la Teranga, en plus de qualifier son pays pour une troisième participation en Coupe du monde au Qatar, avait donné au Sénégal sa toute première Coupe d’Afrique des nations de son histoire, en février dernier au Cameroun. En club, il a gagné cette année la coupe de la Ligue anglaise et la coupe d’Angleterre.

Convoité par de nombreux clubs dont le Real Madrid et le Bayern Munich, Mané pourrait se consoler avec le Ballon d’or africain. Mais il devra se défaire du gardien de Chelsea FC, son compatriote Édouard Mendy, auteur d’une grande saison également. Il égalerait ainsi Elhadji Ousseynou Diouf, l’autre star du football national qui a remporté deux fois cette distinction continentale.

Coupe de la CAF: La RS Berkane sur le toit de l’Afrique

Le club marocain de la Renaissance de Berkane a remporté ce vendredi la Coupe de la CAF sur la pelouse du stade Godwill Akpadio de la ville nigériane d’Uyo en battant l’équipe sud-africaine d’Orlondo Pirates, à l’issue de la séance de tirs aux buts ( 1-1 après prolongations, 5 tab à 4).Les deux équipes ont fait match nul (1-1) après les prolongations. La Renaissance de Berkane avait pris l’avantage sur pénalty (97e) transformé par Youssef El Fahli. Orlando Pirates a égalisé à la 117e minute.

Le club orange disputait la 3-ème finale de son histoire de la Coupe de la CAF, après une finale perdue en 2019 face au Zamalek et une autre remportée en 2020 aux dépens d’une autre équipe égyptienne, Pyramids FC.

Coupe de la CAF: Le Roi Mohammed VI félicite la RS de Berkane

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres du club de la Renaissance Sportive de Berkane (RSB), à l’occasion de sa consécration à la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF-2022).Dans ce message, le Souverain exprime ses chaleureuses félicitations à l’ensemble des composantes du Club berkani – joueurs, entraîneurs, techniciens, cadres administratifs et supporters- pour avoir remporté la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF-2022), et permis ainsi au Maroc de conserver le titre pour la troisième fois consécutive.

« Nous ne pouvons manquer de vous faire part de Notre fierté de ce titre continental qui rend honneur au club de la Renaissance Sportive de Berkane et au football marocain, et que vous avez remporté, avec brio et distinction, pour la deuxième fois, grâce à vos efforts sérieux et à l’ambition qui vous anime pour représenter le Maroc de la meilleure façon dans diverses compétitions internationales, et pour hisser haut les couleurs nationales », a-t-il souligné.

Le Souverain Se dit convaincu que ce sacre précieux constituera une source de motivation pour le club de la Renaissance Sportive de Berkane, ainsi que pour le reste des clubs sportifs marocains, pour poursuivre leurs brillants parcours à la tête des différents championnats africains et arabes, souhaitant aux membres du club berkani plein succès et la réalisation de davantage d’exploits et de titres.

La Renaissance de Berkane a remporté ce vendredi la Coupe de la CAF sur la pelouse du stade Godwill Akpadio de la ville nigériane d’Uyo en battant l’équipe sud-africaine d’Orlondo Pirates, à l’issue de la séance de tirs aux buts ( 1-1 après prolongations, 5 tab à 4).

Les deux équipes ont fait match nul (1-1) après les prolongations. La Renaissance de Berkane avait pris l’avantage sur pénalty (97e) transformé par Youssef El Fahli. Orlando Pirates a égalisé à la 117e minute.

Le club orange disputait la 3-ème finale de son histoire de la Coupe de la CAF, après une finale perdue en 2019 face au Zamalek et une autre remportée en 2020 aux dépens d’une autre équipe égyptienne, Pyramids FC.

Foot ivoirien : Jean-Louis Gasset, nouveau coach des Éléphants

Le technicien français de 68 ans, libre depuis son départ l’été dernier de Bordeaux (Ligue 1 française), a signé un contrat d’un an (plus un en option).C’est désormais officiel. Jean-Louis Gasset remplace son compatriote Patrice Beaumelle dont le contrat n’a pas été renouvelé après l’élimination de la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021 par l’Egypte (0 – 0, TAB 4 – 5).

L’objectif assigné à l’ancien collaborateur de Laurent Blanc est de « gagner la Can » que la Côte d’Ivoire doit accueillir du 23 juin au 23 juillet 2023, selon Idriss Diallo, le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF).

Face à la presse ce vendredi, le nouveau patron du foot ivoirien a précisé qu’une prolongation de contrat est inenvisageable si Jean-Louis Gasset échoue dans sa mission. Le Français sera secondé par Emerse Faé. L’ex-international ivoirien, de la génération de Didier Drogba, dirigera également l’équipe nationale des moins de 23 ans.

« Nous avons une totale confiance en ces deux personnes pour amener notre équipe au plus haut niveau. (Jean-Louis Gasset) a une belle connaissance du foot mondial », a affirmé le président de la FIF. Ce dernier a, en outre, annoncé l’arrivée de Jean-Louis Gasset dès la semaine prochaine à Abidjan.

Sur la période du 4 au 10 mai 2022, l’instance faîtière a lancé un appel à candidatures. Pour le poste de sélectionneur des Eléphants, elle dit avoir reçu 22 actes de candidature dont celui de Philippe Troussier et François Zahoui. Dix-sept dossiers ont été recensés pour le poste d’adjoint attribué à Emerse Faé qui était en concurrence avec Amani Yao Lambert, François Guei Monguei, Sékou Fofana, Joël Tiéhi et Soualiho Haidara.

Idrissa Gana Guèye : saint au Sénégal, homophobe en France ?

Suspecté d’avoir refusé de porter un maillot du Paris Saint-Germain avec le flocage LGBT, le milieu de terrain sénégalais est sous le feu des critiques depuis une semaine en France. Inversement, il est soutenu par plusieurs personnalités et institutions de son pays.

Le champion d’Afrique 2021 ne s’est toujours pas exprimé sur la polémique. Il a juste remercié, dans une courte vidéo partagée sur les réseaux sociaux, les nombreuses personnes qui ont applaudi ou compris son geste. Cette vague de soutiens continue sur les réseaux sociaux avec le hashtag #weareallidrissa dont se sont emparées plusieurs figures dans le monde, particulièrement musulmanes.

Selon certains observateurs, cette affaire rappelle le fossé culturel qui existe entre l’ex-puissance coloniale et son ancienne colonie, sur un sujet comme l’homosexualité. En France, la campagne de solidarité symbolique pour la communauté LGBT peut sembler anodine. Mais au Sénégal, elle passe pour une apologie déguisée de l’homosexualité, une « contre-valeur » réprimée par le code pénal du pays. Au-delà même, cette orientation sexuelle fait l’objet d’une vaste réprobation au sein de la société sénégalaise, où nul ne se risquerait à militer ouvertement pour les droits des homosexuels.

Samedi dernier, le joueur de 32 ans effectue le voyage avec son équipe dans le sud de la France. Déjà sacré champion pour la dixième fois de son histoire, le PSG devait affronter Montpellier pour le compte de la 37e et avant-dernière journée de la Ligue 1. Mais à la dernière minute, Gana sort de la feuille de match pour « raisons personnelles » alors qu’il n’est « pas blessé », selon son coach, l’Argentin Mauricio Pochettino, en conférence de presse. Les médias français sont interloqués.

Fossé culturel

Certains le suspectent d’avoir refusé de prendre part à la rencontre à cause des couleurs arc-en-ciel floquées sur les maillots de Ligue 1 lors de cette journée de championnat, dans le cadre de l’opération intitulée « Homos ou hétéros, on porte tous le même maillot », en marge de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie, célébrée chaque 17 mai.

Outre les médias, plusieurs observateurs se rendent vite compte que le Sénégalais avait déclaré aussi forfait l’année dernière, à la même période, pour le match contre Reims. Ils se servent de cette déduction pour l’accuser d’homophobe avant d’appeler à des sanctions à son encontre. « Les joueurs d’un club de football, et ceux du PSG en particulier, sont des figures d’identification pour nos jeunes. Ils ont un devoir d’exemplarité. Un refus d’Idrissa Gana Gueye de s’associer à la lutte contre l’homophobie ne pourrait rester sans sanction », a notamment déclaré Valérie Pécresse, candidate malheureuse de la dernière présidentielle française avec 5,1 millions d’euros de dettes.

La polémique prend de l’ampleur. Des plateaux sont organisés pour inviter Idrissa Gana Guèye à réagir et regretter son acte. Au milieu du vacarme, le Sénégalais demeure silencieux. Son entourage promet qu’il s’exprimera prochainement. Une position qui  met dans tous leurs états certains responsables de la Fédération française de football (FFF) dont le Conseil national de l’éthique (CNE).

« De deux choses l’une, soit ces supputations sont infondées et nous vous invitons sans délai à vous exprimer afin de faire taire ces rumeurs. Nous vous invitons par exemple à accompagner votre message d’une photo de vous portant le maillot en question », écrit le 18 mai le CNE, pour qui « la situation est suffisamment grave pour adresser ce courrier » à Guèye.

La FSF répond à la FFF

« En refusant de participer à cette opération collective, vous validez de fait les comportements discriminatoires, le refus de l’autre, et pas uniquement contre la communauté LGBTQI + », enchérit le Conseil national de l’éthique dans le courrier signé par son président, Patrick Anton, avant de conclure : « L’impact du football dans la société et la capacité des joueurs à représenter un modèle pour ceux qui les admirent nous donnent à tous une responsabilité particulière ».

Si au Sénégal le président Macky Sall a très tôt affiché son soutien à son compatriote en appelant au respect de ses « convictions religieuses », la Fédération sénégalaise de football (FSF) a, pour sa part, attendu deux jours après pour réagir de manière incendiaire à la sortie de cet organe de la FFF.

« Est-on vraiment dans cette France que l’on nous avait contée et racontée dans nos écoles, celle qui a comme devise la liberté, la fraternité et de l’égalité pour tous ? Comment une instance qui prétend promouvoir l’éthique dans le Football peut se fonder sur des supputations pour s’adresser à une personne pour lui enjoindre de s’exprimer et pire encore de s’afficher avec le maillot aux couleurs LGBTQI+ pour mettre fin aux dites supputations ? », s’interroge, dans son communiqué, l’instance dirigée par Augustin Senghor, par ailleurs premier vice-président de la Confédération africaine de football (Caf).

« Manifestement et inconsciemment, au moment d’écrire sa lettre, le sieur Patrick Anton n’a pas pu s’empêcher de mettre en lien la situation qu’il décrit ou déplore avec la couleur (ou la religion) de Mr Idrissa Gana Guèye », a poursuivi l’avocat de profession, qui ajoute que la FSF est prêt à tout pour défendre son joueur. Ainsi, « elle se réserve le droit de saisir les instances internationales compétentes dans le domaine du sport ou en matière de droits de l’homme
pour que ce qui ressemble à un harcèlement institutionnalisé cesse ».

Coupe de la CAF: la Renaissance de Berkane en finale

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane (RSB) s’est qualifiée pour la finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), après sa large victoire par 4 buts à 1 (mi-temps 1-1) face au Tout Puissant Mazembe (RD Congo), dimanche soir en demi-finale retour.Les Berkanis ont ouvert la marque par l’intermédiaire de Bakr El Hilali (10è), alors que Phillippes Kinzumbi a égalisé une minute plus tard.

En seconde partie, Larbi Naji a redonné l’avantage aux locaux (79è), avant que Youssef El Fahli ne marque un doublé (88è, s.p., 90è+6).

A l’aller, les Berkanis avaient perdu sur le score de 1 but à 0. En finale, la RSB sera opposée en finale aux sud-africains d’Orlando Pirates, qui ont éliminé les Libyens d’Al Ahli (aller 2-0, retour 0-1).

Foot : tour du Sénégal pour le trophée de la Can

Sur instructions du président Macky Sall, la coupe gagnée le 6 février dernier sillonnera les 14 régions du pays.Plus de trois mois après le sacre historique de l’équipe nationale du Sénégal à la Coupe d’Afrique des nations de football, le bonheur sera prolongé par la tournée du trophée longtemps convoité. « La cérémonie de lancement de l’opération baptisée Trophy Tour aura lieu le lundi 16 mai au Musée des civilisations noires », informe un communiqué du Comité d’organisation reçu dimanche à APA. 

Au lendemain de la victoire finale des Lions, opposés aux Pharaons d’Égypte, une marée humaine a accueilli les héros de tout un peuple. La parade, débutée l’après-midi à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar, a pris fin au milieu de la nuit au Palais présidentiel. Car le bus transportant le sélectionneur Aliou Cissé et ses protégés, entouré par une foule en transe, avançait très lentement.

Dans les autres régions du Sénégal, ces instants magiques ont été suivis en direct grâce à la retransmission de la télévision publique. Par souci d’équité, le chef de l’État a tenu à ce que « le trophée continental puisse (également) être présenté aux populations » de l’intérieur du pays, explique le document.

À cet effet, « une caravane (avec une animation d’artistes et de comédiens de renom) à travers les grandes artères des capitales régionales est prévue. Une cérémonie officielle de présentation du trophée se déroulera dans chaque région selon les modalités définies par les gouverneurs en parfaite synergie avec les inspecteurs régionaux de sport et les présidents des Ligues régionales de football. 
Le point final des manifestations sera un concert avec une tête d’affiche, des artistes et comédiens du terroir », détaille la source.

Le Trophy Tour se veut « un grand moment de communion et de partage de la fierté d’appartenir à une nation de sports et de sportifs. (Une occasion) pour entretenir et consolider le sentiment national dans le travail et la solidarité », conclut le communiqué.

E-sport en Afrique : le jeu en vaut la chandelle

Sur le continent noir, le sport électronique gagne en popularité à mesure qu’Internet se démocratise pour donner naissance à un écosystème du jeu vidéo.Mannettes à la main, casques sur la tête, deux garçons sont totalement en immersion dans un jeu de combat en ligne. Ça chuchote et ça gesticule dans une grande salle remplie de consoles en tout genre. La scène se déroule dans un bel immeuble d’un quartier résidentiel de Dakar situé à un jet de pierre de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor.

Nous sommes au siège de l’Association des gamers du Sénégal (Sengames) née en 2010 et au quartier général de la Légion officielle des joueurs d’e-sport du Sénégal (Solo e-sport, sigle en anglais). Ici, « les jeunes adhérents peuvent venir, moyennant 2000 F CFA (un peu plus de 3 euros) par heure, passer de bons moments. Nous avons les nouveautés dans le domaine des jeux vidéo. La vente de produits comme les maillots et la location de l’appartement pour des évènements en lien avec l’e-sport nous rapportent aussi de l’argent », explique Baba Dioum, le maître des lieux.

Cet espace convivial, où toute la décoration renvoie au gaming, a récemment reçu la visite de Sophie Diallo, la Directrice Générale du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT). But des deux parties : « mettre en place de formations certifiantes sur les métiers du jeu vidéo et faire éclore des talents ».

L’e-sport, ayant fait son entrée dans le reconnu dictionnaire Larousse en 2018, se définit comme la pratique compétitive des jeux vidéo en réseau local ou via Internet, sur consoles ou ordinateurs. Les parties, en présentiel ou en ligne, peuvent opposer des personnes voire des équipes.

En pleine expansion, ce marché offre une kyrielle d’opportunités à une Afrique de plus en plus connectée. « L’e-sport est en train d’exploser sur notre continent. On assiste à la création de nombreuses fédérations notamment celle du Maroc », note M. Dioum, président de Sengames et manager de Solo e-sport, le premier club professionnel du Sénégal.

Papa Adama Fally Thiam en est l’une des têtes d’affiche à l’international. « Ma passion est devenue un métier. Je me suis fait connaitre grâce à l’e-sport », raconte ce joueur surnommé Dexx dans son univers.

Quatre fois champion du Sénégal, vainqueur du tournoi Afrique-Europe et vice-champion d’Afrique, il est devenu un gamer dans l’âme par un concours de circonstances. « C’est l’un de mes cousins qui m’a appris à jouer. On allait souvent ensemble dans les salles de jeu. Mais ma mère, qui travaille aux Etats-Unis, nous forçait à rester à la maison. Pour y arriver, elle nous achetait des consoles. Je jouais donc beaucoup », se remémore M. Thiam. Un hobby qui ne l’a pas du tout empêché de poursuivre ses études jusqu’à préparer aujourd’hui une thèse en Pharmacie.

Dans le monde, le potentiel économique de l’e-sport ne fait plus débat. Les revenus qu’il génère sont passés de 957 millions de dollars en 2019 à 1,08 milliard de dollars en 2021 selon Statista. Ce site web de données ajoute que « la croissance devrait continuer pour atteindre plus d’1,6 milliard de dollars en 2024 ».

Le marché vidéoludique planétaire vaut plus de 300 milliards de dollars d’après le cabinet de conseil Accenture. Flairant le bon filon, le Bénin a sollicité l’expertise de Nicecactus, une société française spécialisée notamment dans l’organisation d’évènements e-sportifs, pour abriter sur son sol, en juillet prochain, une véritable compétition continentale : l’International Africa Gaming Cup (IAGC).

Actuellement, « l’Afrique du Sud est le leader de l’e-sport sur le continent. L’Égypte talonne la nation arc-en-ciel. Le Maroc est également sur une bonne voie éclairée par le Roi. Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria avancent bien. Le Kenya n’est pas en reste. L’Afrique est promise à un bel avenir dans l’e-sport. C’est un pari sur le long terme », se persuade Baba Dioum, assis dans une pièce à la lumière tamisée. Cependant, il apparaît que des défis spécifiques restent à relever.

Goulots d’étranglement 

Des e-sportifs africains semblent capables de titiller les meilleurs, mais leur continent a encore du chemin à faire dans certains domaines. « Il n’y a pas assez de structures et d’investisseurs.
La connectivité Internet laisse à désirer globalement. Les serveurs ne sont localisés qu’en Afrique du Sud », indique le chef de file des gamers sénégalais.

En fait, « des serveurs en nombre suffisant sont nécessaires car ils permettent d’avoir une connexion stable pour les jeux en ligne. Cela diminuerait le temps de latence. Quand un Africain vivant sur le continent joue contre un Européen ou un Américain, ces derniers ont un avantage sur lui », admet M. Dioum.

Poursuivant, ce trentenaire aux dreadlocks rappelle qu’« au Sénégal, des joueurs professionnels ont émergé entre 2017 et 2019. Leurs performances n’ont pas été à la hauteur des attentes parce que le pays ne disposait pas encore de la fibre optique ». 

Avec ce fil en verre ou en plastique dans lequel passe Internet, « les choses ont beaucoup évolué. Les joueurs peuvent maintenant effectuer leurs entraînements et participer à des tournois en ligne dans de très bonnes conditions. Il faut que certains pays africains progressent dans ce sens », souhaite le natif de Saint-Louis, dans le Nord du Sénégal.

L’e-sport africain souffre également de « la non-reconnaissance de certains studios de développement de jeux qui se basent sur des chiffres selon lesquels on achète peu de jeux. C’est pourquoi, l’Afrique n’est parfois pas retenue dans leurs circuits de compétitions.
On se bat pour inverser cette tendance », rassure Baba Dioum.

Seules l’Afrique du Sud et l’Égypte ont l’opportunité de participer aux tournois internationaux majeurs comme les Fifa Global Series qui se tiennent annuellement. Dans une joute de moindre envergure, la Gamers Assembly à Poitiers (France) ayant rassemblé 68 joueurs, Dexx de Solo e-sport s’est classé 2e pour empocher un chèque de 300 euros (environ 200.000 F CFA).

« Ce club est le fruit d’un partenariat entre Sengames et l’ambassade de France au Sénégal qui a lancé, en début 2020, un appel à candidatures pour le financement de projets innovants. Nous avons reçu un financement de deux ans qui nous a permis de louer un local, de recruter des joueurs payés chaque mois et d’acheter du matériel », fait savoir le manager.

Même si les fonds de l’ambassade de France au Sénégal sont épuisés, Solo e-sport a signé « des contrats de sponsoring avec la Société Générale de Banques au Sénégal (SGBS) et Dakar VTC. Nous sommes en discussion avec d’autres marques. Auparavant, on avait beaucoup de mal à approcher les potentiels sponsors puisqu’il y avait une énorme concurrence de la lutte avec frappe et du foot », argumente Baba Dioum.

Une dizaine de joueurs pro au total, s’entraînant obligatoirement 20 heures par semaine, défendent les couleurs du club. « Ils peuvent faire 10 heures chez eux et autant au siège. En période de compétition, ce quantum horaire est susceptible d’être revu à la hausse à la demande des coachs. De plus, nous sommes en train de former des amateurs qui veulent passer pro », informe ce spécialiste des technologies numériques.

À l’en croire, l’e-sport au Sénégal se porte très bien : « Je taquine les footeux en leur disant que les gamers ont inspiré l’équipe nationale en remportant une Coupe d’Afrique des nations avant elle. En août 2021, nous avons gagné deux tournois continentaux dans les jeux vidéo Fifa et PES ».

Le challenge du patron de Solo e-sport, issu d’une famille passionnée de jeux vidéo, est de se développer davantage pour que les gamers tirent l’essentiel de leurs revenus de l’e-sport.

Ligue des champions d’Afrique : Le Wydad de Casablanca en finale

Le club marocain du Wydad de Casablanca s’est contenté du nul (1-1) face à son homologue de Petro Atletico, vendredi en soirée au complexe Mohammed V, pour valider sa qualification en finale de la Ligue des champions d’Afrique de football.En première période, le Wydad a cédé la possession du ballon à son adversaire du Petro, préférant défendre son avantage enregistré en aller (3-1). Avec une ligne médiane davantage concentrée sur les tâches défensives, les coéquipiers de Yahya Jabrane se sont exposés aux offensives des Angolais, qui ont ouvert le score à la 21e minute, sur un tir de Gleison Moreira légèrement dévié par Achraf Dari.

Toutefois, la réaction du WAC s’est faite immédiate, avec une reprise de la tête d’Amine Farhane qui a rétabli la parité à la 28e minute. L’égalisation redonnait confiance aux joueurs du Wydad, qui se sont ensuite contentés de gérer leur avantage en seconde période.

La rencontre s’achève sur un nul favorable, synonyme de qualification du Wydad pour sa deuxième finale en quatre ans. Lors de la finale, prévue au complexe Mohammed V de Casablanca, le Wydad devrait défier l’Entente de Sétif ou Al Ahly d’Egypte, qui s’affronteront samedi en soirée au stade 5 juillet d’Algérie pour le compte de la deuxième demi-finale retour.

Les Egyptiens sont largement après leur victoire fleuve sur le score de 4-0 en match aller au Caire.

Pour rappel, le Wydad de Casablanca a remporté cette prestigieuse coupe continentale à deux reprises en 1992 et 2017.

Kigali tient son marathon de la paix le 29 mai

Le Rwanda veut faire du sport un facteur de réconciliation.L’édition 2022 du marathon international de la paix de Kigali aura lieu le 29 mai et attirera des coureurs de différents coins du monde, ont révélé vendredi ses organisateurs.

La Fédération rwandaise d’athlétisme (RAF) a déclaré que la course amateur vise à utiliser le sport dans le processus de guérison et de réconciliation à la suite du génocide de 1994 contre les Tutsis.

La compétition sera divisée en plusieurs étapes, dont un marathon complet (42 km), un semi-marathon (21 km) et une autre étape « Run For Peace (courir pour la paix) » destinée aux coureurs amateurs.

En amont de la compétition, le Rwanda organisera également la « Kigali Night Run » qui devrait attirer des participants de tous horizons.

Foot : le trophée du Mondial en tournée

La statuette de 6,142 kilogrammes en or massif sera présentée dans 51 pays et territoires de la planète.Top départ. Ce jeudi, l’Espagnol Iker Casillas et le Brésilien Kaká ont entamé un voyage avec le trophée qui les mènera dans 32 pays, tous qualifiés à la prochaine Coupe du monde prévue au Qatar. Cette tournée, la cinquième du genre, a été lancée à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

Iker Casillas, gardien et capitaine de la Roja, a joué un rôle majeur dans le sacre historique lors du tout premier Mondial joué en Afrique. « J’ai connu l’apogée de ma carrière en 2010 (en Afrique du Sud), lorsque j’ai soulevé ce trophée avec l’Espagne. C’est beau de se dire que, dans quelques mois, au Qatar, quelqu’un va connaître les mêmes émotions. Je suis très fier d’être ici aujourd’hui pour lancer la tournée qui va partir à la rencontre des supporters du monde entier », s’est réjouie la légende du Real Madrid.

Pour sa part, Ricardo Izecson dos Santos Leite dit Kaká a goûté à l’ivresse d’une victoire finale à la Coupe du monde en 2002. Une édition co-organisée par la Corée du Sud et le Japon. Agé de 20 ans à l’époque, le Ballon d’or France Football 2007 en garde de très bons souvenirs : « Je venais de réaliser mon rêve. C’est un formidable honneur d’être présent pour la première étape de la tournée ».

Romy Gai, le Directeur commercial de la Fédération internationale de football association (Fifa) a souligné que cette initiative « témoigne de l’engagement (de l’instance faîtière) pour un football véritablement mondial. C’est avant tout l’occasion pour nous de placer sur le devant de la scène tous ceux qui aiment le foot partout sur la planète ».

La Coupe du monde, suivie par des milliards de personnes, est programmée du 21 novembre au 18 décembre 2022. L’Afrique sera représentée au Qatar par le Sénégal, champion d’Afrique en titre, le Ghana, le Cameroun, la Tunisie et le Maroc. Jusque-là, la meilleure performance d’une sélection du continent noir reste les quarts de finale. Et seuls le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010) ont pu atteindre ce stade de la compétition.

Ligue des champions d’Afrique: le Wydad bat Petro Luanda (3-1) et met un pied en finale

Le club marocain du Wydad de Casablanca (WAC) s’est imposé, samedi hors de ses bases, face à Petro Lunada (3-1), samedi en demi-finale de la ligue des champions d’Afrique de football.Après la pression des premières minutes, le WAC a commencé à sortir de ses retranchements pour déborder vers la zone des Angolais. A la 16e minute, le WAC ouvre le score avec un but contre son camp de Tiago Azulao qui a essayé de sortir une balle de coup franc de Yahia Attiat Allah. Après ce premier but, les Angolais ont mis toute leur pression pour revenir à la marque , mais la défense des Rouges a réussi à tenir bon.

Cette ouverture de score a donné des sueurs froides aux hommes d’Alexandre Santos, qui ont échoué à trouver la brèche dans la défense du WAC.

Et alors que les deux formations s’apprêtaient à regagner les vestiaires, Yahya Jabrane, d’un puissant tir met la balle au fond des filets et double la mise pour son équipe. Après la pause, les Marocains ont continué à gérer le match en monopolisant la balle afin de fatiguer au maximum les joueurs adverses.

Déstabilisés par les deux buts des Rouges en première période, les joueurs du Petro Luanda ne sont pas parvenus à mener à bien leurs actions offensives. En face, le WAC a continué à pousser pour mettre d’autres buts. Une ambition qui sera récompensée avec un troisième but de Guy Mbenza à la 68e minute.

Peu avant la fin du temps réglementaire, Petro Lunada est parvenu à inscrire un but par le biais de Ricardo Job (81e). Une victoire précieuse pour le club casablancais qui devrait aborder le match retour dans une semaine à Casablanca avec vigilance.

La seconde demi-finale mettra aux prises en soirée Al Ahly d’Egypte et l’Entente Sétif d’Algérie.

Foot ivoirien : Idriss Yacine Diallo officiellement installé

L’élection du nouveau président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), le 23 avril dernier, a mis fin à 16 mois de normalisation de l’instance faîtière.Ce mercredi, au moment d’enfiler publiquement le costume de patron du foot ivoirien, Idriss Yacine Diallo a d’abord mesuré l’immensité de la tâche : « Nous avons beaucoup de travail qui nous attend. Je veux pouvoir compter sur la disponibilité de chacun d’entre vous pour que nous puissions, dans la paix, la fraternité, le respect mutuel, le fair-play, porter le plus haut possible le football ivoirien », a-t-il déclaré devant les acteurs du ballon rond venus assister à la cérémonie de passation des charges.

L’homme d’affaires, juste après sa victoire aux dépens notamment de la légende Didier Drogba, a tendu la main à tous ses adversaires d’un jour afin de redorer le blason du foot ivoirien qui les unit par-dessus tout.

« Ce ne sont pas les individus (qui sont importants). Il s’agit du football de notre nation. Nous devons donc nous mettre à son service. J’en suis aujourd’hui un humble serviteur en tant que président de la fédération », a argumenté Idriss Yacine Diallo.

En juin prochain, une Assemblée Générale extraordinaire pour installer la Commission électorale indépendante, une autre ordinaire pour statuer sur les comptes de 2021 et une Assemblée Générale extraordinaire pour apporter des modifications aux statuts sont prévues.

Sous sa présidence, M. Diallo compte faire passer, de 20 à 25, les membres du Comité exécutif de la fédération, augmenter le nombre de clubs engagés en Ligue 1 (passage à 16 équipes contre 14 actuellement) et ceux de la D3 (38 à 40).

Faisant le point sur les finances, Mariam Dao Gabala, la présidente du Comité de normalisation de la Fif, a fait savoir qua la dette à l’issue d’un audit se chiffre à 1,6 milliard F CFA. Dans le menu détail, elle a renseigné que ce montant global est composé de l’argent dû aux fournisseurs et de dettes fiscales et sociales.

Actuellement, il reste 140 millions F CFA dans les comptes de la Fédération ivoirienne de football si l’on se fie à Mariam Dao Gabala. Idriss Yacine Diallo a été élu au second tour du scrutin avec 63 voix contre 61 pour Sory Diabaté. Tous les deux connaissent bien les arcanes du foot ivoirien pour avoir fait partie des dirigeants de la Fif dans le passé.

Foot: La Fédération marocaine dément tout limogeage de Vahid Halilhodzic

La Fédération Royale marocaine de Football (FRMF) a vigoureusement démenti ce lundi 2 mai 2022 des informations affirmant que la décision de limoger le sélectionneur national Vahid Halilhodzic était déjà prise.Vahid Halilhodzic ne sera pas destitué de son poste d’entraîneur des Lions de l’Atlas a fait savoir la Fédération Royale marocaine de Football (FRMF) dans un communiqué publié ce lundi.

L’instance dément également l’information selon laquelle il y a eu une réunion entre le président de la fédération et le coach de l’équipe du Maroc. Des rumeurs sans fondement, assure l’instance.

Certains médias ont même commencé à avancer des noms de remplaçants du technicien franco-bosniaque. “L’actuel sélectionneur national rejoindra la semaine prochaine le centre sportif de Maâmora comme prévu”, où il dirigera la préparation des Lions de l’Atlas pour le Mondial 2022, affirme la FRMF.

L’Algérie déboutée par la FIFA

La Fifa rejette le recours de la Fédération algérienne de football demandant à rejouer le match contre le
Cameroun.La dernière sortie du sélectionneur national Jamel Belmadi contre le sifflet gambien Bakary Gassama, n’a pas pesé dans la balance. La Fédération internationale de football association (Fifa) a confirmé dans son verdict rendu ce lundi à Lausanne (Suisse), l’élimination de l’Algérie à la prochaine coupe du monde football au Qatar (21 novembre – 18 décembre 2022).

La Fédération algérienne de football avait déposé un recours auprès FIFA demandant à rejouer son match contre le Cameroun pour cause de « l’arbitrage scandaleux ». Après consultation des éléments fournis par la partie algérienne, la Fifa n’a pas donné suite à ce recours, pire elle a prononcé une amende de 2 929 euros contre l’Algérie en raison de l’allumage de fumigènes et de jet d’objets.

L’Algérie victorieuse au match aller à Douala (0-1) contre les Lions indomptables du Cameroun, s’imaginait déjà au Qatar surtout après son égalisation (1-1) contre le Cameroun au match retour à la 118e minutes à Blida. Qualifié jusqu’à la dernière minute au Mondial, le rêve  s’écroule pour Fennecs, éliminés par un deuxième but assassin de Toko Ekambi à la dernière minute des prolongations.

Foot: la Fifa rejette le recours de l’Egypte contre le Sénégal (officiel)

La Fédération internationale de football association (Fifa) entérine la qualification des Lions à la prochaine coupe du monde mais inflige des amendes à la fédération sénégalaise de football (FSF)..C’est officiel. l’Egypte regardera la prochaine coupe du monde au Qatar (21 novembre – 18 décembre 2022) à la télé. Le recours déposé auprès de la Fifa pour faire annuler la qualification du Sénégal a été rejeté par l’instance mondiale du football, dans un communiqué publié ce lundi à son siège à Lausanne (Suisse) 

Toutefois, le Sénégal passera à l’amende. L’équipe nationale de football a écopé d’un match à huis-clos, et sa fédération d’une sanction financière de 175.000 francs suisses (170.866 euros) pour les incidents survenus lors du barrage retour des qualifications pour le Mondial-2022, Sénégal-Egypte (1-0, 3 t.a.b. à 1), le 29 mars à Dakar »

Le communiqué de la Fifa relève une entorse « aux règles de sécurité » et au « maintien de l’ordre dans le stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, près de Dakar » lors de ce match de barrage retour. Le document parle ainsi de jet d’objets, l’utilisation de lasers et de fumigènes dans les tribunes, ainsi qu’une banderole jugée « offensante ».

Foot : la Can féminine 2022 prend forme

La Confédération africaine de football (Caf) a constitué, vendredi soir à Rabat, les groupes de la compétition prévue du 2 au 23 juillet au Maroc.Maroc – Burkina. Voilà le match d’ouverture de la 12e édition de la Coupe d’Afrique des nations féminine de football qui se joue depuis 1991. Cette affiche est programmée au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat à 21 heures (Temps Universel).

Le tirage au sort complet du tournoi a été effectué par Nawal El Moutawakel, la légende marocaine médaillée d’or au 400 mètres haies lors des Jeux Olympiques de Los Angeles (États-Unis) en 1984 et Ajara Njoya, la star de l’équipe nationale féminine du Cameroun sous la supervision de Samson Adamu, le Directeur des compétitions de la Confédération africaine de football (Caf).

Les demi-finalistes de la Can féminine 2022 seront directement qualifiés à la Coupe du monde 2023 co-organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande (10 juillet – 20 août). L’Afrique peut avoir deux places additionnelles dans le cadre des barrages intercontinentaux du Mondial féminin qui va passer à 32 sélections contre 24 en 2019.

Composition des trois différents groupes

Groupe A : Maroc (pays hôte), Burkina, Sénégal et Ouganda.

Groupe B : Cameroun, Zambie, Tunisie et Togo.

Groupe C : Nigeria (tenant du titre), Afrique du Sud, Burundi et Botswana.

Gambie : la fédération de foot déploie un filet de sécurité pour Bakary Gassama

L’instance faîtière annonce un ensemble d’actions visant à protéger l’arbitre gambien victime de « multiples attaques verbales ».La Fédération Gambienne de Football (GFF, sigle en anglais) rompt le silence. À travers un communiqué, publié mercredi soir, elle affirme suivre avec « une profonde inquiétude » l’acharnement contre Bakary Gassama que l’Algérie tient pour responsable de sa non-qualification à la prochaine Coupe du monde Qatar.

Bakary Gassama a dirigé le match retour des barrages entre l’Algérie et le Cameroun. Le 29 mars 2022, les Lions indomptables sont allés battre, deux buts à un, les Fennecs à Blida au terme d’une rencontre haletante.  

Depuis lors, cet arbitre considéré comme l’un des meilleurs en Afrique est la cible d’une bordée d’injures et de menaces. Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’équipe nationale algérienne de football, s’est aussi tristement distingué de la sorte tout dernièrement.

« Je n’ai pas du tout aimé voir cet arbitre confortablement assis à l’aéroport d’Alger et boire un café. J’ai vidé mon sac quand je l’ai croisé en Turquie. Je n’ai pas apprécié que les Algériens acceptent ce genre de choses. Quand nous allons dans ces pays, nous n’avons souvent pas ces traitements de faveur. Il a enlevé l’espoir de tout un peuple et on le laisse (s’en tirer à bon compte). Je ne dis pas qu’on doit le tuer, mais il nous lèse. Plus jamais, on laissera deux ou trois personnes conspirer contre nous. Dorénavant, aucun arbitre ne viendra mettre à mal notre pays », a déclaré le coach des Fennecs dans une interview d’une heure environ accordée à la chaîne YouTube de la Fédération Algérienne de Football (FAF).

Face à cette situation, les dirigeants du foot gambien protestent auprès de leurs homologues algériens. Ils demandent, en outre, à la Fédération internationale de football association (Fifa) et à la Confédération africaine de football (Caf) d’engager « une procédure disciplinaire » à l’encontre de Djamel Belmadi.

D’ores et déjà, la Fédération Gambienne de Football souhaite que la partie algérienne fasse une « déclaration publique » pour notamment condamner les propos de M. Belmadi et s’engager à prendre toutes les dispositions allant dans le sens d’éviter de pareils écarts de langage. À défaut, la GFF souligne que la Fédération Algérienne de Football sera jugée complice s’il arrive quelque chose à Bakary Gassama.

Djamel Belmadi : autopsie d’un dérapage

Le bruit de la déflagration de la bombe lâchée par le volcanique sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie de foot a étourdi l’Afrique, mais pas que.« Le sage tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ». Djamel Belmadi a fait entorse à cette conduite de vie dont la paternité est attribuée au prophète Salomon (Souleymane pour les musulmans) dans la Bible.

Dimanche 24 avril, presque un mois après la défaite sur le gong de l’Algérie face au Cameroun (1-2), synonyme de non-participation à la Coupe du monde 2022, l’entraîneur des Fennecs rue dans les brancards. Sa cible toute désignée : Bakary Gassama qui a officié la rencontre fatale. Le sifflet gambien, l’un des as sur le continent noir, porte sur lui tous les péchés d’Israël.

« Je n’ai pas du tout aimé voir cet arbitre confortablement assis à l’aéroport d’Alger et boire un café. J’ai vidé mon sac quand je l’ai croisé en Turquie. Je n’ai pas apprécié que les Algériens acceptent ce genre de choses. Quand nous allons dans ces pays, nous n’avons souvent pas ces traitements de faveur. Il a enlevé l’espoir de tout un peuple et on le laisse (s’en tirer à bon compte). Je ne dis pas qu’on doit le tuer, mais il nous lèse. Plus jamais, on laissera deux ou trois personnes conspirer contre nous. Dorénavant, aucun arbitre ne viendra mettre à mal notre pays », a ruminé Belmadi dans une interview d’une heure environ accordée à la chaîne YouTube de la Fédération Algérienne de Football (FAF).

Partagée rapidement sur Twitter notamment, cette séquence surréaliste a déclenché un torrent de critiques d’acteurs célèbres du foot et d’anonymes abasourdis par la violence assumée du vocabulaire. « J’ai un sentiment de déception à son égard (Belmadi). Pendant trois ans, j’ai trouvé que c’était un manager remarquable, passionné et travailleur. Depuis trois mois, je constate qu’il a un peu perdu pied », a analysé froidement Nabil Djellit, journaliste à France Football, dans l’émission Les Grandes bouches diffusée lundi soir sur Canal+.

Jugé chauvin sur la twittosphère, le Franco-algérien ne s’est pourtant pas défilé à ses risques et périls : « Il (Belmadi) a le droit de dire que l’arbitrage est mauvais. Par contre, je ne suis pas d’accord sur le fait de s’en prendre nommément à Bakary Gassama. C’est une sortie de route. Je comprends sa frustration, mais les propos me paraissent déplacés », a asséné M. Djellit.

« C’est extrêmement grave dans la mesure où il profère une menace physique. Le sport ne doit pas conduire à ces excès-là », a fustigé Mamadou Koumé, président de l’Association de la Presse Sportive du Sénégal (ANPS) de 1997 à 2003 puis de 2008 à 2017.

Dans un communiqué daté du 25 avril, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a annoncé se réserver « le droit de porter l’affaire devant la Commission d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa) » au regard des « allégations diffamatoires instillées de manière allusive et formulées de manière répétitive par les dirigeants du football algérien ».

Le Qatar va accueillir, du 21 novembre au 18 décembre prochain, le premier Mondial dans un pays arabe. Djamel Belmadi se voyait déjà avec ses protégés dans cet émirat du Golfe persique qu’il connait comme sa poche. Entre 2010 et 2018, le natif de Champigny-sur-Marne (France) y a aiguisé ses armes en tant que coach après avoir raccroché les crampons. « Géopolitiquement, ce n’est pas une bonne affaire pour l’Algérie. Que la Tunisie et surtout le Maroc se qualifient et (qu’elle n’y parvient pas), ça fait tache », a décrypté M. Koumé.

En travers de la gorge

Au terme du duel contre le Cameroun, au stade Mustapha Tchaker de Blida plein à craquer, Djamel Belmadi a senti la terre se dérober sous ses pieds. La gestuelle et l’expression faciale montrent un état de stress post-traumatique.

Le champion d’Afrique 2019 est inconsolable car le ticket pour Qatar 2022, « qui sera
peut-être la meilleure Coupe du monde de toute l’histoire », disait-il en novembre 2021, vient de lui filer entre les doigts alors qu’il pensait l’avoir sécurisé avec le but égalisateur d’Ahmed Touba dans les prolongations.

Au-delà du patron quadragénaire des Fennecs, le scénario de la partie est vécu comme un drame national. S’appuyant sur certains faits de jeu, les Algériens crient au complot et déposent un recours auprès de la Fifa aux fins de rejouer le match à cause de « l’arbitrage scandaleux ». Un mince espoir auquel s’accroche toujours des millions de gens. Le verdict de l’instance dirigeante est attendu ce jeudi.

« Je pense qu’il n’y a pas eu d’erreurs manifestes et grossières de la part de cet arbitre. Sportivement, l’Algérie est dans une mauvaise passe. Ce qu’on a vu à la Coupe d’Afrique des nations 2021 et qui s’est confirmé dans la double confrontation face au Cameroun prouve qu’elle a baissé d’un ton », a disséqué Mamadou Koumé, par ailleurs ancien Directeur Général de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique).

D’octobre 2018 à janvier 2022, l’Algérie a enchaîné 35 matchs sans défaite toutes compétitions confondues. Cette série, un record en Afrique et la deuxième meilleure performance dans le monde, a pris fin lors de la Can 2021 face à la Guinée équatoriale (0-1).

Aux yeux de nombreux observateurs avertis du foot africain, Bakary Gassama est jute le bouc émissaire d’un sélectionneur qui dénie la réalité. « Je suis inquiet parce que j’ai l’impression que Belmadi ne digère pas encore cette désillusion. Je m’attendais à ce qu’il se remette en question », a indiqué Nabil Djellit.

Un peu de recul permet de se rendre compte que le Burkina, à l’ultime journée du 2e tour des éliminatoires du Mondial 2022, a mis à nu les carences d’une équipe orpheline entre autres de l’activité d’Adlène Guedioura, un milieu défensif dur sur l’homme.

Ce jour-là, les Fennecs ont dû se contenter d’un point à domicile (2-2) pour accéder au tour suivant. Deux mois plus tard, dans la grand-messe du foot continental au Cameroun, l’Algérie, tenante du titre, a explosé en plein vol avec un nul et deux défaites.

Coupe de la CAF: La RS Berkane file en demi-finale

Le club marocain de la Renaissance de Berkane s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), après sa victoire à domicile 1 à 0 sur Al Masry de Port-Saïd, dimanche en quart de finale retour.Les Berkanis ont pu rattraper leur retard à l’aller (défaite: 2-1), grâce à un but de Youssef Elfahli dès la 7è minute sur pénalty.

Ils retrouveront au stade des demi-finales le TP Mazembe qui a frappé fort en battant un autre club égyptien, FC Pyramids sur le score de 2 à 0, ce dimanche à Kinshasa.  

Idriss Diallo élu président de la Fédération ivoirienne de football

Didier Drogba, ancienne vedette du football ivoirien, a été le pôle d’attraction de cette élection où il a été éliminé dès le premier tour.L’homme d’affaires Yacine Idriss Diallo a été élu samedi président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), à l’issue d’un scrutin au cours duquel l’ex-footballeur international, Didier Drogba, a été éliminé au 1er tour.

Selon le résultat final, M. Idriss Diallo a obtenu un score de 63 voix, devançant son challenger Sory Diabaté, un dirigeant de l’équipe sortante crédité de 61 voix. Les deux sont allés au second tour. 

La vedette du football ivoirien, Didier Drogba, lui, a été créditée d’un score de 21 points (16,54%). Au premier tour, il a obtenu au niveau de la Ligue 1 un score de 3 points contre 8 points au niveau de la Ligue 2, Division 3 neuf points et groupement d’intérêt (GI) 1 point. 

Au 1er tour, Idriss Diallo a eu 27 points au niveau de la Ligue 1, D2 48 points, D3 38 points et GI 5, Sory Diabaté 9 points en L1, L2 22 points, D3 18 points et GI 1 points. Au niveau du vote de la Ligne 2, Idriss Diallo a eu 18 points tandis que Sory Diabaté a décroché un score de 22 points.

Sur six candidats, trois ont été retenus par le Comité de normalisation de la FIF, notamment l’ex-footballeur international Didier Drogba, l’homme d’affaires Yacine Idriss Diallo, et Sory Diabaté, l’un des dirigeants de l’équipe sortante.

L’homme d’affaires, Yacine Idriss Dialllo, lui, veut rassembler pour développer le football ivoirien tout en faisant des présidents de club, des partenaires décisionnels plutôt. Pour une gouvernance optimum, il veut mettre en place un comité de surveillance.

Il envisage de recruter deux coachs pour l’équipe nationale, mobiliser un pool d’investisseurs et de sponsors, arrêter un smig, un salaire minimum pour les joueurs, et de projeter le football ivoirien à l’horizon 2030.

Yacine Idriss Diallo promet une « transformation du football ivoirien ». Il compte « rassembler pour développer autour du football ivoirien, une équipe de compétences pluridisciplinaires, issue de toutes les tendances qui s’affrontaient dans un passé récent. 

Sa vision s’articule autour de six axes, la bonne gouvernance; les assises et le symposium du football ivoirien; la revalorisation du football local; la mise en place d’un pool d’investisseurs; le renforcement des relations avec les autorités, la préparation de la CAN 2023, des JO Paris 2024 et du mondial 2026. 

M. Didier Drogba, vedette du football ivoirien, a été le pôle d’attraction de cette élection à la présidence de la FIF. Sa candidature à cette élection, portée par la ferveur populaire, a déclenché beaucoup de passions. 

L’élection, prévue en septembre 2020, a été suspendue avec la désignation d’un Comité de normalisation de la FIF, une grande première dans le pays. Reportée de décembre 2021 à mars 2022, le scrutin a été finalement fixé au 23 avril 2022.

Le président de la Fédération gabonaise de football placé en garde à vue

Le président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), Pierre-Alain Mounguengui, a été placé, jeudi, en garde à vue à Libreville dans le cadre d’une enquête pour non dénonciation d’agressions sexuelles présumées de centaines d’enfants. 

 

Selon un haut responsable de la Fegafoot et des médias.Pierre-Alain Mounguengui « est placé depuis jeudi en garde à vue dans le cadre de l’affaire d’abus sexuels pour non dénonciation », a déclaré ce haut responsable de la Fegafoot, cité par des médias.

« Il est accusé d’avoir couvert les agressions présumées commises par Patrick Assoumou Eyi », ancien entraîneur gabonais de football de l’équipe nationale des moins de 17 ans, selon des médias.

L’agence gabonaise de presse AGP a rapporté que le président de la Fegafoot a passé la nuit de jeudi à vendredi dans les locaux de la Direction générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité militaire couramment appelé B2, « pour les besoins d’enquête ».

« Le président a bel et bien donné sa version sur les faits qui lui sont reprochés. Après son audition et la signature du procès-verbal, il était question que ce dernier regagne son domicile. Mais contre tout attente, l’agent en charge du dossier a décidé de le placer en garde à vue pour les besoins d’enquête », a indiqué une source fédérale.

La convocation du président de la Fegafoot, Pierre Alain Mounguengui faisait suite à la sortie de l’ex-international gabonais, Parfait Ndong, lequel accusait Pierre Alain Mounguengui de n’avoir pas suffisamment eu une oreille attentive lorsque ce dernier lui faisait état d’un certain nombre d’agissements des coaches et encadreurs vis-à-vis des jeunes joueurs.

LCA : Al Ahly d’Egypte qualifié pour les demi-finales aux dépens du Raja de Casablanca

Le club d’Al Ahly d’Egypte s’est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions d’Afrique après son match nul (1-1) face au Raja de Casablanca, vendredi soir à Casablanca.Devant un public nombreux (45.000 spectateurs), le Raja de Casablanca a été le premier à visiter les cages des Egyptiens grâce à un but de Patrice Ngoma, un but synonyme de qualifications pour les Verts vu le résultat du match-aller (2-1).

Le match a alors balancé en faveur d’Al Ahly qui s’est lancé dans l’attaque créant de nombreuses occasions de scorer, dont une a été concrétisée par Mohamed Abdelmounim. Avant ce but, Al Ahly a raté un penalty à la 17ème minute du jeu.

La deuxième période a été complètement dominée par les joueurs de Raja de Casablanca qui ont raté une cascade d’occasions de scorer par manque de concentration ou de chances devant les cages du grand portier Mohamed Shenawi.

La rencontre, officiée magistralement par l’arbitre sénégalais Maguette Ndiaye, se solde ainsi sur un nul positif, synonyme de qualification pour Al Ahly à la faveur du score de l’aller 2-1. Il croisera le fer face au club algérien de l’Entente de Sétif, qui a éliminé l’Espérance de Tunis dans son fief sur le score de 1 à 0.

Élection à la FIF : débats médiatiques entre les trois candidats

L’ex-footballeur international Didier Drogba, Idriss Yacine Diallo et Sory Diabaté amorcent le dernier virage avant l’élection prévue ce samedi 23 avril 2022.Didier Drogba, Idriss Yacine Diallo et Sory Diabaté, les trois candidats à l’élection de la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) ont décliné leur vision à travers des débats télévisés et sur internet.

L’homme d’affaires, Idriss Yacine Diallo, lui, veut rassembler pour développer le football ivoirien tout en faisant des présidents de club, des partenaires décisionnels. Pour une meilleure gouvernance, il veut mettre en place un comité de surveillance.

Il envisage, s’il est élu, de recruter deux coachs pour l’équipe nationale, mobiliser un pool d’investisseurs et de sponsors, arrêter un smig (salaire minimum garanti) pour les joueurs, et projeter le football ivoirien à l’horizon 2030.

 « J’ai vu un candidat parler, en premium aux 81 votants avant de faire connaître sa vision à l’ensemble des Ivoiriens » lance un de ses fans sur les réseaux sociaux.

L’ex-footballeur international, président de la liste « Renaissance », Didier Drogba, promet « une nouvelle ère » du football ivoirien, au lancement de sa campagne, assurant qu’il a « toutes les chances de gagner cette élection ».

La candidature de l’ancien attaquant vedette de Chelsea est portée par la ferveur populaire, mais cela ne suffit pas pour gagner, il faut convaincre la majorité des 81 grands électeurs, qui départagent les candidats le 23 avril 2022 à Yamoussoukro.

« Le football moderne : C’est de l’argent…Celui qui vous parle d’autres choses…Il ment. Si c’est pour attirer de l’argent dans le football ivoirien, il n’y a qu’un seul vainqueur : il s’appelle Didier Drogba », lance un internaute.

« Les autres candidats peuvent venir avec des ressources mais le Pulling power économique de Didier Drogba n’a pas d’égal dans notre pays », écrit-il, avant d’ajouter que l’ex-footballeur international a déjà des grandes marques de renommée mondiale qui l’accompagnent.

Sory Diabaté, l’un des membres de l’équipe sortante dit travailler « pour la grandeur du football ivoirien ». Il compte coopérer avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour permettre un meilleur traitement des athlètes et assurer le rayonnement du secteur. M. Diabaté prévoit un budget de 12 milliards annuel sur les quatre ans de mandat ce qui fait un budget de 48 milliards.

Certains candidats sont « dans une histoire de calcul-Etat », déplore un internaute, citant M. Sory « je promets 500.000 FCFA à 20 joueurs de Ligue 1 comme salaire mensuel mais je verrai l’État pour voir comment payer. Selon mes calculs ça va coûter 5 milliards 480 millions par an sur 10 ans au contribuable. »

A quelques heures du vote prévu le samedi 23 avril à Yamoussoukro, des fans du football ivoirien s’inquiètent sur un autre report à l’horizon. L’on peut lire sur les réseaux sociaux « qu’un courrier a quitté la FIF pour la Confédération africaine de football (Caf) et la Fédération internationale de football association (Fifa) demandant le report des élections au motif qu’il faut d’abord boucler les enquêtes de moralité ». Mais information est démentie par un proche de la présidente du Conor (Comité de normalisation).

Absent, mercredi soir, sur le plateau de la RTI 1, la télévision nationale, pour un débat contradictoire entre les trois candidats, M. Didier Drogba, selon la journaliste, a indiqué que son staff a annulé sa venue à cinq minutes de l’émission.

Son équipe de campagne rapporte que Drogba a engagé son agenda en plusieurs points et les dates qui lui sont proposées sur des plateaux télé se chevauchent avec certains rendez-vous déjà pris et confirmés.

Foot en Guinée : seconde chance pour Kaba Diawara

Le jeune entraîneur, remercié suite à l’élimination du Syli national en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021, retrouve son poste.Avec le recul, le Comité de normalisation de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot) tire la conclusion selon laquelle Kaba Diawara est « plus à même de conduire l’équipe nationale vers les performances attendues ».

L’ancien international guinéen était en concurrence avec trois autres candidats. Après le limogeage du Français Didier Six, Kaba Diawara prend les rênes du Syli national. Un intérim démarré trois mois seulement avant la Coupe d’Afrique des nations tenue au Cameroun.

Malgré tout, l’ex-attaquant de l’OGC Nice (France) remet en confiance Naby Keïta et ses coéquipiers en imposant le 3-5-2 comme système de jeu. Au premier tour de la grand-messe du foot continental, la Guinée fait plutôt bonne figure avec une victoire contre le Malawi et un nul contre le Sénégal, futur vainqueur de l’épreuve.

Tout allait bien donc, mais la défaite, deux buts à un, face au Zimbabwe, bon dernier du groupe, installe le doute. La Gambie, la surprise de la Can 2021, en profite pour battre le Syli national dès le premier match à élimination directe. Ce jour-là, le consultant de Canal+ est la cible de projectiles au coup de sifflet final.

Au pays, la déception est immense parce que les supporters nourrissaient beaucoup d’espoir. Début mars, Kaba Diawara et tout son staff en font les frais. Contre toute attente, il effectue un retour express qui intervient deux jours après le tirage au sort des éliminatoires de la Can Côte d’Ivoire 2023. La Guinée est dans la même poule que le Malawi, l’Éthiopie et l’Égypte.

Can 2023 : le tirage au sort des éliminatoires effectué

La Confédération africaine de football (Caf) a constitué, ce mardi à Johannesburg, en Afrique du Sud, les douze groupes du dernier tour qualificatif à la Coupe d’Afrique des nations 2023.L’ancien défenseur sud-africain Lucas Radebe et l’ex-attaquant ivoirien Salomon Kalou, tous les deux champions d’Afrique en 1996 et 2015, ont réparti les 48 sélections en lice dans 12 poules. Chaque groupe est composé de quatre équipes issues des chapeaux préalablement formés sur la base du classement de la Fédération internationale de football association (Fifa) du 31 mars 2022.

Les deux premières journées des qualifications se disputeront du 30 mai au 14 juin 2022. Les journées 3 et 4 se tiendront entre le 19 et le 27 septembre 2022. Les deux dernières auront lieu du 20 au 28 mars 2023. Pays hôte de la compétition (23 juin – 23 juillet 2023), la Côte d’Ivoire est qualifiée d’office. Excepté son groupe, il y a deux tickets disponibles dans tous les autres.

Voici la composition des groupes des éliminatoires de la Can 2023 :

Groupe A : Nigeria, Sierra Leone, Guinée Bissau et São-Tomé-et-Príncipe ou Maurice.

Groupe B : Burkina, Cabo Verde, Togo et Eswatini.

Groupe C : Cameroun, Kenya, Namibie et Burundi.

Groupe D : Égypte, Guinée, Malawi et Éthiopie.

Groupe E : Ghana, Madagascar, Angola et Centrafrique.

Groupe F : Algérie, Ouganda, Niger et Tanzanie.

Groupe G : Mali, Congo, Gambie et Soudan du Sud.

Groupe H : Côte d’Ivoire (pays organisateur), Zambie, Comores et Lesotho.

Groupe I :  RD Congo, Gabon, Mauritanie et Soudan.

Groupe J :  Tunisie, Guinée équatoriale, Libye et Botswana.

Groupe K : Maroc, Afrique du Sud, Zimbabwe et Liberia.

Groupe L : Sénégal (tenant du titre), Bénin, Mozambique et Rwanda.

FIF: Didier Drogba annonce des réformes en cas d’élection

Candidat à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF), l’ancien capitaine de l’équipe nationale espère être élu samedi 23 avril pour ouvrir « une nouvelle ère » pour le football ivoirien.L’ancien attaquant vedette du football mondial affiche son optimisme. En conférence de presse lundi à Abidjan, Didier Drogba estime être l’homme qu’il faut pour mener le football national au sommet. « Après le 23 avril, une nouvelle ère commencera pour le football ivoirien », a déclaré l’icône du football ivoirien qui veut marcher sur les pas du Camerounais Samuel Eto’o.

« Je pense que j’ai toutes les chances de gagner cette élection », a affirmé l’ancien buteur de l’Olympique de Marseille (France) et de Chelsea (Angleterre). Drogba met en avant « le travail abattu par son staff » et son programme appelé « Renaissance ». « Ma priorité après mon élection sera de rassembler, car la Côte d’Ivoire a connu trop de crises qui nous ont fait rater la qualification pour deux Coupes du monde », précise-t-il.

Il a promis notamment une augmentation des subventions aux clubs, dont les présidents sont appelés à élire le nouveau dirigeant de la FIF. « Les présidents de clubs ont vu que mon programme leur sera bénéfique. Quant aux anciens joueurs, nous allons les mettre en mission pour faire partager leurs expériences aux plus jeunes », a-t-il ajouté.

Parmi six au départ, Didier Drogba, Idriss Diallo et Sory Diabaté ont été officiellement retenus samedi comme candidats pour la présidence de la FIF, dont l’élection se tiendra samedi à Yamoussoukro, la capitale administrative ivoirienne. Les deux adversaires de Drogba sont d’anciens hauts responsables de l’instance.

Malgré l’optimisme et le statut d’icône du football national de Drogba, ce scrutin n’est pas joué d’avance pour lui. Selon certains observateurs, le fait qu’il ait passé le plus clair de sa vie professionnelle à l’étranger pourrait constituer un handicap. En outre, ses deux rivaux connaissent parfaitement les rouages et le fonctionnement de la FIF et des clubs de Côte d’Ivoire, pays hôte de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can) prévue du 23 juin au 23 juillet 2023.

Reportée à plusieurs reprises depuis 2020 en raison d’un imbroglio sur le système de parrainage pour les candidats et qui a causé la mise sous tutelle de la FIF, l’élection du nouveau président ne sera définitivement validée qu’une fois connus les résultats d’une enquête d’intégrité à laquelle ils doivent se soumettre.