Libreville : les Chefs d’État et de gouvernement valident la réforme de la CEEAC

Les chefs d’État de la Communauté économique et des États de l’Afrique centrale (CEEAC), réunis à Libreville, le 18 décembre, dans le cadre de leur 9e sommet, ont validé à l’unanimité le projet de réforme institutionnelle de cette communauté.

Réunis dans le cadre de la 9e session extraordinaire, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, ont adopté à l’unanimité, les nouvelles réformes institutionnelles de cette communauté.  Ce sont cinq nouveaux instruments juridiques qui ont été validés dans le but de redynamiser l’organisation sous régionale pour mieux affiner son intégration régionale et continentale.

A la suite du Conseil des ministres qui a clos ses travaux la veille, les chefs d’Etat et de gouvernement ont pris le relais. Au palais présidentiel, autour d’Ali Bongo, président en exercice de la Communauté, Félix Tshisékédi de la République démocratique du Congo (RDC), Evaristo Carvalho de Sao-Tomé et Principe, Faustin Archange Touadera de la République Centrafricaine (RCA), d’Idriss Deby Itno du Tchad, mais aussi les Premiers ministres et des ministres des Affaires étrangères des autres pays membres ont apposé leurs signatures aux documents finalisés.

Ils ont examiné et entériné le projet de protocole du Traité instituant la Commission de la CEEAC, le projet du Conseil de paix et sécurité de l’Afrique centrale (Copax), le projet de Règlement financier, le projet de cadre organique et le projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.

 

Coopération sino-gabonaise: Shao Hong reçu au palais Omar Bongo Ondimba

Dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre le Gabon et la Chine, vielles de 45 ans, le vice-président du comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) est arrivé, jeudi 19 décembre, à Libreville pour un séjour de deux jours.

Annoncé des semaines plus tôt par Hu Changchun, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine au Gabon, Shao Hong est arrivé à Libreville ce jeudi 19 décembre. Il a été accueilli à l’aéroport international Léon-Mba par Lucie Milebou Mboussou, présidente du Sénat, qu’accompagnaient plusieurs de ses collègues vice-présidents. La visite dans la capitale gabonaise du vice-président du comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) intervient plus de trois ans après celle de Yu Zhengsheng, le président de la CCPPC.

Au palais Omar Bongo Ondimba, l’on indique que le séjour à Libreville de Shao Hong s’inscrit dans le cadre de la célébration tout au long de l’année 2019 du 45e anniversaire de la coopération sino-gabonaise. Lancée en 1974, celle-ci, affirment les vénérables sénateurs, est au beau fixe et tend chaque année à se renforcer. En témoigne la multiplication des partenariats et accords économiques et commerciaux entre le Gabon et la Chine ces dernières années. En septembre dernier, le Gabon a pris part au Sommet Chine-Afrique au terme duquel le pays d’Ali Bongo a eu des garanties de Pekin pour un renforcement de l’investissement chinois.

Source: gabonreview

 

Libreville : Gabon Télécom fête Noël avec les orphelins, enfants malades et personnes du 3ème âge

Dans le cadre de la célébration de la fête de Noël, le Directeur général de Gabon Télécom, Abderrahim Koumaa, a effectué deux jours durant, accompagné de ses collaborateurs, une opération de mécénat en faveur des populations vulnérables.

A l’occasion de la fête de Noël, Gabon Télécom redonne le sourire aux orphelins, enfants malades et personnes du 3ème  âge afin de les redonner du sourire au travers des cadeaux et autres présents.

L’élan humanitaire et de solidarité a eu lieu sur  trois sites, l’  orphelinat « LA MAISON DE LA JOIE » PK12 ESSASSA, le CTA de Nkémbo et  la Gériatrie de Melen.

Pendant toutes ces visites, les 40 orphelins atteints du SIDA du CTA de Nkembo, ont eu droit aux divers dons  de denrées alimentaires et de produits d’hygiène.

Tropicale Amissa Bongo 2020 : la distribution des livrets pédagogues se poursuit dans les écoles

Le Comité d’organisation de la 15ème édition de la Tropicale Amissa Bongo qui se déroulera du 20 au 26 à travers 5 provinces du pays avec une excursion à Ebolowa au Cameroun, a entamé il y a peu sa caravane de distribution des livrets pédagogiques dans les écoles primaires de Libreville et celles de l’intérieur du pays.

A la tête d’une forte délégation, le  responsable en communication de la course cycliste internationale, Serge Aimé Lafleur a procédé le 12 décembre à la distribution des livrets pédagogiques aux écoliers de l’école publique de Mont-Mont 2 dans le 3ème arrondissement de Libreville.

Le livret a été conçu pour sensibiliser les élèves des classes de 4e et 5e année sur les valeurs humaines et sportives du cyclisme.  On peut y trouver les mathématiques, le Français, la géographie, l’histoire et l’ensemble des disciplines d’éveil en rapport avec le cyclisme et abordées de manière ludique.

Source: gabonactu.com

Opération Scorpion : l’immunité du député Justin Ndoundangoye en examen à l’assemblée nationale

L’assemblée nationale examine la demande de levée d’immunité parlementaire du député du siège unique du 2e arrondissement de la commune de Franceville, Justin Ndoundangoye.

L’ex-membre du gouvernement intéresse les enquêteurs dans le cadre de l’opération anticorruption “Scorpion.   Convoqué à la demande du premier vice-président de l’Assemblée nationale, Idriss Ngari, le bureau de la première chambre du parlement s’est réuni le 18 décembre dernier, pour examiner la levée d’immunité parlementaire du député du siège unique du 2e arrondissement de la commune de Franceville, Justin Ndoundangoye.

L’honorable Justin Ndoundangoye est soupçonné de blanchiment de capitaux, détournements de deniers publics, concussion, faux et usage de faux, et complicité de détournement.

Hôpital de Melen : un audit pour comprendre les raisons à l’origine des rudes conditions de travail

Le personnel de l’hôpital de Melen appelle à la réalisation d’un audit censé faire la lumière sur les véritables raisons à l’origine des rudes conditions de travail auxquelles ils sont soumis depuis plusieurs années. 

Depuis plus de cinq ans, pas une seule année ne s’est écoulée sans qu’une grève ne secoue l’Hôpital régional de l’Estuaire, suspendant ainsi, et pour plusieurs jours, les services au sein de cette structure.

Pour le personnel, cette situation n’est plus supportable. Les blouses blanches veulent y mettre un terme. Aussi, le mouvement d’humeur déclenché récemment vise-t-il, selon eux, à définir les responsabilités liées aux difficultés rencontrées par le personnel et les malades depuis de longues années au sein de cet hôpital.

Franck Biyogho, président du Syndicat national de la santé (Synas), a annoncé, mercredi 18 décembre, sur la télévision Gabon 1ère que le gouverneur de la province de l’Estuaire a invité les autorités compétentes à réaliser «un petit audit» de la gestion et du fonctionnement de l’hôpital. Pour le syndicaliste, ce diagnostic devrait permettre de faire la lumière sur les véritables raisons à l’origine des rudes conditions de travail auxquelles est soumis le personnel soignant depuis plusieurs années.

L’Institut gabonais d’appui au développement, sollicite plus d’argent du gouvernement

L’Institut gabonais d’appui au développement (Igad), interpelle le gouvernement sur la nécessité de bénéficier d’un meilleur accompagnement financier et matériel au profit des «petits» agriculteurs. C’est pour lui permettre d’atteindre les objectifs qui lui ont été assignés lors de son lancement en 1992.

 L’Institut gabonais d’appui au développement est-il arrivé au bout de ses forces ? Rien n’est moins sûr. Pourtant, à l’occasion de la tenue, mardi 17 décembre dernier, de son 2e Conseil d’administration annuel, l’avenir de ce projet a été abordé.

Ayant présidé les travaux, Léon Louis Folquet ne s’en est pas caché : l’Igad fait actuellement face à quelques difficultés financières et matérielles qui ne lui permettent pas de remplir pleinement ses missions, ainsi d’atteindre ses objectifs.

«L’Igad remplit les missions régaliennes qui sont les siennes, défend le président du Conseil d’administration. Mais pour se développer, il faut mettre les moyens à disposition, tant sur le plan du développement des exploitations agricoles, de la formation que sur le plan de la distribution des produits agricoles.  L’Institut manque un tout petit peu de moyens pour se développer davantage.» a dit Léon Louis Folquet.

Sommet de la CEEAC : les chefs d’État et de gouvernement se concertent à Libreville

Le chef de l’État Ali Bongo a ouvert le 18 décembre dernier, à Libreville, le 9e Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Cette rencontre sous régionale de la CEEAC, vise une véritable réforme institutionnelle de cette communauté en vue de l’intégration économique, politique et sociale d’une zone présentée comme le maillon faible de l’intégration sur le continent.  

Les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont tenu,  jeudi 18 décembre 2019 à Libreville, leurs travaux sur la réforme de l’institution. Ils ont examiné le projet de protocole du Traité instituant la Commission de la CEEAC, le projet du Conseil de paix et sécurité de l’Afrique centrale (Copax), le projet de Règlement financier, le projet de cadre organique et le projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.

En ouvrant les travaux, Ali Bongo s’est réjoui de la présence de ses homologues, tout en exprimant son sentiment de satisfaction et de confiance en ses pairs.

Présent à cette rencontre,  les présidents Félix Tshisékédi de la République démocratique du Congo (RDC), Faustin Archanges Touadéra de la République centrafricaine (RCA), Idriss Déby Itno du Tchad, Evaristo Carvalho de Sao Tomé et Principe, ont répondu à l’invitation du président gabonais. Les autres dirigeants de la région ont été représentés soit par les ministres des Affaires étrangères, soit par les Premiers ministres.

 

Coopération économique entre le Gabon et la Turquie : Libreville intéresse toujours autant Ankara

Les hommes et femmes d’affaires Turquie  ont récemment rencontré Carmen Ndaot, la ministre gabonaise de la Promotion des investissements à Libreville.

Lancée dans une vaste opération de charme censée aboutir à la signature d’accords économiques et commerciaux dans le pays, la Turquie n’a pas fini d’envoyer ses éclaireurs au Gabon où une nouvelle délégation de potentiels investisseurs est actuellement en séjour au Gabon.

Les ayant reçus pour une séance de travail, lundi 16 décembre à Libreville, Carmen Ndaot ne cache pas que l’année 2020 pourrait être celle de l’accélération et du renforcement de la coopération économique entre le Gabon et la Turquie.

Le pays de Recep Tayyip Erdogan ne fait d’ailleurs pas mystère de ses intentions en Afrique et particulièrement au Gabon où les missions des représentants d’Ankara et celles d’hommes d’affaires turcs n’ont pas fini de se succéder.

«La Turquie dont l’économie est l’une des plus solides au monde s’intéresse aux nombreuses opportunités d’investissement qu’offre notre pays. Cet intérêt grandissant va permettre de fortifier les relations économiques et commerciales entre le Gabon et la Turquie en 2020», confirme la ministre de la Promotion des investissements dans un post sur sa page Facebook, au terme de sa réunion de travail avec une délégation de potentiels investisseurs turcs conduite par Tamer Taskin.

Selon la ministre gabonaise, cette délégation est «en visite de prospection de 6 jours dans notre pays». L’objectif étant d’étudier les possibilités d’investir au Gabon dans divers domaines, dont les mines, le tourisme, l’exploitation du bois ou l’agriculture.

la Zone de libre-échange continentale africaine: Mbadinga Madiya y croit pour le Gabon

Hughes Mbadinga Madiya assure que la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) sera bénéfique pour l’Afrique et particulièrement pour le Gabon.

20 mois après la signature par Ali Bongo, à Kigali au Rwanda, de l’«accord historique» marquant le lancement officiel de la Zone de libre-échange continentale africaine, le Gabon n’a pas cessé de croire en l’opportunité de cette initiative de l’UA.

Ayant pris part à la réunion des ministres africains du Commerce tenue à Accra au Ghana, du 14 au 15 décembre, Hughes Mbadinga Madiya, qui en assurait la 2e vice-présidence, n’a pas manqué d’exprimer à nouveau l’optimisme de son pays au sujet dudit projet censé consacrer l’intégration entre les pays du continent, et notamment dans la sous-région de l’Afrique centrale, une des plus riches du continent.

«La Zlecaf est un vaste projet qui entre dans le cadre de l’agenda 2063 de l’Union africaine. Il a pour objectif, la formation du marché commun africain, un vaste espace de 1,2 milliards de personnes et qui représente un PIB cumulé de 3000 milliards de dollars US. La Zlecaf permettra ainsi d’augmenter le commerce intra africain, de promouvoir de nouveaux investissements, de créer des emplois, une plus grande valeur ajoutée et de développer les infrastructures. Conformément aux instructions de SEM Ali Bongo Ondimba, notre pays y est pleinement engagé, ayant signé et ratifié l’accord», indique Aussi, Hughes Mbadinga Madiya  ministre gabonais du Commerce.